Le pouvoir du Destin des Dés:

Sortilège d'Alatum Homo :

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Clio vit la patte de l’Arachna se lever au-dessus de sa tête et elle ferma les yeux sous la peur. Toute colère disparut, remplacée par la frayeur. Allait-elle mourir ici même, à l’instant ? Allait-on la laisser seule face à la créature ? La douleur fit vive et intense. Un éclair de lucidité lui traversa l’esprit, alors qu’elle se souvenait que l’Arachna était venimeuse. Elle recula sous le choc, et sous cette prise de conscience subite. Elle était soudainement terrifiée, alors qu’elle tombait au sol, atterrissant sur ses fesses. Mais la douleur était si vive sur son abdomen, qu’elle ne pouvait ressentir rien d’autre que sa plaie ouverte. Elle ressentait comme une ligne de feu sur sa peau, tandis qu’elle voyait le sang goutter peu à peu, créant une petite rigole de sang sur sa peau pâle.

Soudainement, elle sentit son bras être agrippé et elle fut tirée en arrière. Elle vit Lizbeth la tirer loin de la créature effrayante. Elle la posa dans un coin, où quelques pierres étaient entassées, sûrement dues au trou dans le sol. Calliope les rejoignit rapidement, sa mine à la fois inquiète et colérique. Clio la comprenait tout à fait, les choses ne se passaient absolument pas comme elles l’avaient prévu. Si elles avaient prévu quoique ce soit d’ailleurs… Mais une vague de colère les avait soudainement pris, et la jeune fille ne savait pas pourquoi désormais que la peur occupait toute la place dans sa tête. « Non, c’est bon Callie, elle n’a pas eu le temps… Ça va... » Mensonge, mais elle ne voulait pas inquiéter sa sœur. Ce qui n’empêcha pas cette dernière de la soigner tout de même. Ce n’était pas un travail de maître, mais au moins elle ne saignait plus. Seule la douleur subsistait, mais Clio se conditionna pour ne plus y penser.

La voix de son père la sortit de ses pensées. Elle se retint d’hurler lorsque le sens de ses paroles lui parvint. Pourquoi tout se retournait ainsi contre eux ? Calliope se dépêcha de tuer la créature, alors que Clio voyait Lizbeth tombait dans le trou. Au moins, elle ne semblait pas gravement blessée. Les trois Ombres restant à l’étage firent rapidement le tour pour descendre et rejoindre le hall. Clio songeait tellement aux évènements qu’elle ne fit attention à rien. Alors qu’elle relevait les yeux, tentant de se concentrer sur le combat, sa baguette en main, elle vit un éclair fuser dans sa direction. « Everte Statum ! »

Dé ; Clio arrive-t-elle à esquiver l’Everte Statum ?
Oui : Elle se baisse à temps.
Non : Elle est touchée par le sort et est projetée deux mètres en arrière.

Si il en voulait à Elena il devait reconnaitre une chose, elle savait encore tuer avec style. L’homme qui subissait le sortilège de Hunter, tentait désormais de s’exploser le crâne contre un mur. La signature d’Elena. Agréable de voir comme un simple impero pouvait être efficace. Mais l’heure n’était pas aux figures de style, mais à l’efficacité. Un nouvel éclair vert fendit l’air pour atteindre l’homme qu’Arutha avait raté. Plus que quatre. En quelques mouvement habile de poignet tout serait réglé. Enfin pour le moment, si la colère s’était en partie dissoute, le ministre de la magie réalisait tous les problèmes créés par l’arachna. Ce n’était jamais qu’une parenthèse dans le désastre, mais un acte ineffaçable. Encore que… quelques oubliettes, Elena pourrait très bien leur implanter de nouveaux souvenirs. Mais avant tout ça il fallait survivre, et garder le ministère, au moins jusqu’à ce que ses alliés soviétiques viennent en renfort. S’ils survivaient à cette nuit, alors ils vaincraient. Il observait le résultat d’un nouvel avada, lorsque les cheminées de l’allée s’affolèrent. Toutes en même temps. Mervyn jeta un regard inquiet à sa femme comprenant trop bien ce qu’il se passait. Une nouvelle armada d’américain fusait, et pas de façon éparse non. Très bien, ils les tueraient tous boucheraient les cheminées avec leurs cadavres.

Le ding caractéristique de l’ascenseur le fit se retourner. Metelli, il reconnut la sang-de-bourbe instantanément. Il lui lança un avada Kedavra, qu’elle n’esquiva qu’en se vautrant sur le sol. « Calliope, Clio, Evan et Elena protégez nos arrières ! Arutha, Magnus, Corvus, et Miss Nott, on s’occupe des américains ! » Des plus dangereux. Elena et Evan ne ferait qu’une bouchée de ces phénix, et au moins Clio, et Calliope ces désastres ambulants n’étaient pas dans ses jambes. Un nouvel ascenseur s’ouvrit, mais cette fois-ci le Kark n’eut pas le luxe de pouvoir se retourner, trop occupée faire léviter les gravats pour les faire s’abattre sur trois américains d’un coup. Il entendue seulement résonner la voix familière de son chef de la sécurité. « Les runes ont été détruites monsieur le ministre. Par un typhon, un typhon gracieusement envoyé par Miss Montague. » Oh combien il serait tendre de la doloriser ! Oh combien il sera agréable de faire de cette icône de la TVM le bouc émissaire. Mais d’abord il fallait survivre.

Informations Rp

ϟ Mes petits chatons aux premières loges, soyez heureux grâce à l’intervention fortuite de votre alliée Miss Montague, le système de protection du ministère n’est plus. Un typhon dans un espace réduit, ce n’est pas vraiment compatible avec des centaines de runes.

ϟ Vous pensiez que sept terroristes c’était beaucoup, que pensez-vous de la vingtaine d’américains en uniforme qui viennent de surgir comme des champignons dans presque toutes les cheminées du Hall ? Et ça ne va pas aller en s’arrangeant.

ϟ Oh ! Et retournez-vous, au niveau de l’ascenseur viennent d’apparaitre vos copains Les phénix du groupe VII . On fait tous un coucou à la veuve Metelli !

ϟ Les ombres du groupe VII arrive un deux petites minutes après les phénix.

ϟ Ce qui nous fait Ascenseur => Ombre groupe VII => Phénix groupe VII => Ombre groupe VI => Milice américaine => Allée de cheminées.

ϟ Les ombres du groupe VI, n’ont pas d’autre choix que de se mettre dos à dos pour surveiller leurs arrières des deux côtés. Mervyn – Arutha – Corvus – Magnus - Lizbeth Vous vous battez du côté des miliciens. Calliope – Clio – Evan Vous vous battez du côté des phénix du groupe VI.

ϟ En raison du nombre croissant de pnj américains, vous êtes autorisé à leur lancer deux sorts d’action. Et vous n’avez besoin que d’un oui pour les blesser grièvement. Attention cette faveur s’annule si vous décider de viser un membre de l’ordre du phénix du groupe VI.

ϟ Techniquement avec la fin des runes il est possible de transplaner, mais pour des raisons pratiques, et pour éviter surtout que ça soit le bordel, on vous l’interdit. On a besoin de pouvoir vous situer à peu près. Vous êtes nombreux dans ce groupe, évitons le plus possible que la confusion !

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Le sort cueillit Clio en pleine poitrine, lui coupant le souffle, alors qu’elle se sentait voler dans les airs. Elle atterrit quelques mètres plus loin, rencontrant violemment la terre. Elle sentit sa tête cogner durement contre le sol, et une explosion de douleur se répandit dans son crâne. Par Morgane, qu’elle en avait marre de se faire secouer dans tous les sens. Mais elle n’avait pas le choix, elle était en plein milieu d’une guerre, ce n’était pas comme si tout allait bien se passer. Tremblante, elle se releva tant bien que mal avant d’aller rejoindre Calliope aussi vite que possible. Elle se sentait bien plus en sécurité auprès de sa grande sœur qui la protégeait toujours. Pour Clio, c’était essentiel, ce petit cocon que sa sœur pouvait former autour d’elle. Cela lui donnait la sensation d’être aimée, chose rare dans sa vie. Calliope était donc une nécessité dont elle ne pourrait jamais se passer.

Tout en rejoignant sa sœur, elle passa une main dans ses longs cheveux bruns pour s’assurer qu’il n’y avait rien de grave. La douleur était toujours là, mais elle essaierait juste de l’occulter. Cependant le sang qu’elle vit apparaitre sur ses doigts n’était pas bon signe. Mais elle n’avait pas le temps de s’y attarder. Elle se contenta de prendre un élastique à son poignet pour s’attacher les cheveux en chignon. Ainsi, personne ne pourrait voir le sang goûter, caché par la masse imposante de ses cheveux réunis sur son crâne. Par chance, sa baguette semblait rester soudée dans sa main. Elle ne pourrait rien faire sans elle. Sans qu’elle s’y attende, son père lui donna des ordres la prenant au dépourvu, alors que soudainement des Phénix apparaissaient dans l’un des ascenseurs et que des Américains faisaient de même dans les cheminés. Ils étaient coincés. Par chance, d’autres Ombres apparurent juste à la suite des Phénix. Clio soupira sous la bêtise de la princesse blonde de la TVM, mais ne dit rien. Ce n’était pas à elle de la faire et le regard de son père n’augurait rien de bon pour Miss Montague. La jeune fille se contenta donc de faire face aux Phénix qui s’attaquaient à eux, sa détermination brillant dans ses yeux. Elle ne serait pas une nouvelle fois inutile. Elle se battrait, malgré son jeune âge. Elle s’en fit la promesse.

Elle ne connaissait pas ses nouveaux ennemis. Enfin, si, elles savaient qui étaient deux d’entre eux. Impossible de ne pas reconnaître Lucy Metelli. Cette femme était dangereuse, elle ne voulait pas avoir à faire avec elle. Et puis, Leo Elensar, le serveur aux grandes oreilles des Trois Balais. Maladroit, mais adorable. Dommage qu’il fasse partie de terroristes. Derrière eux, Clio reconnut quelques Ombres, de vue. Il y avait surtout Nathaniel. L’ancien infirmier de Poudlard, son désormais professeur à l’école des Ombres. Jamais, elle n’avouerait à voix haute qu’elle avait craqué pour lui. Cela ne se faisait pas. Et puis il y avait une fiancée. Mais en secret, elle prenait plaisir à l’observer. Il était si beau, et si impressionnant.

Mais Clio songea que ce n’était pas le moment de penser à son beau professeur. S’approchant de Calliope, elle observa les ennemis qui lui faisaient face. Leo-aux-grandes-oreilles semblaient le moins dangereux. Rapidement, Clio pointa sa baguette sur lui et cria le nom d’un sort. « Everte Statum ! »

Dé ; Clio réussit-elle à viser Leo ?
Oui : Le sort touche sa cible et Leo est éjecté deux mètres en arrière.
Non : Le bras de Clio tremble sous la fatigue et le sort se perd dans un des murs.

Dé ; Pendant que Clio a le dos tourné, un Américain réussit-il à la toucher ?
Oui : Un Petrificus Totalus touche Clio.
Non : Le sort la frôle tout juste.

Le cri de douleur qu’elle avait du pousser en se brisant la cheville s’était probablement fait entendre dans tout le couloir. En regardant sa jambe, elle se rendit compte que son pied formait un angle bizarre avec sa jambe. Les vagues de douleur manquait de la faire vomir et elle du déposer ses deux mains sur le tas de gravats pour stabiliser son souffle et sa douleur par la même occasion. Encore une fois, elle n’avait absolument aucune idée de quoi faire pour avoir moins mal. Lancer un sort était absolument hors de question puisqu’elle n’en connaissait aucun qui pourrait l’aider à ce moment. La demoiselle faillit pousser un hurlement de détresse et de douleur combinées, juste pour tenter de se sentir bien. Elle savait pourtant que c’était d’une inutilité affligeante et qu’il fallait mieux pour elle qu’elle se calme et qu’elle essaye de réfléchir rationnellement. Elle était en plein milieu de la pièce, cible offerte à tous les ennemis. Un sort d’ailleurs, la frôla doucement et pour la première fois depuis qu’elle était tombée, elle se rendit compte qu’il fallait qu’elle bouge. Un regard à son pied, puis à la colonnade la plus proche derrière laquelle se cacher. Bon sang… Au moins 10 mètres. 10 mètres à parcourir, avec un pied en charpie… Pesant le pour, puis le contre, Lizbeth se mit sur sa cuisse, du côté où elle n’était pas blessée et se mit à glisser peu élégamment, jusqu’à cette fameuse colonne. Si proche et pourtant tellement éloignée d’elle. Le mouvement dura bien 5 bonnes minutes, avant que d’un soupir, elle se laisse choir derrière cette colonne. Hors de portée des phénix, mais aussi totalement inutile. D’autant plus que d’autres ennemis arrivaient. Toujours plus, beaucoup plus. Si elle ne faisait rien, le ministère allait tomber comme ça, comme un vulgaire château de cartes mais pire encore, Mervyn, ou même Arutha pourraient être blessés et ça, elle ne pouvait le laisser faire.

Bravement, la jeune femme se hissa sur son pied valide à l’aide de ses bras, tirant sur la colonne pour réussir à se mettre debout et s’y appuyant ensuite, uniquement pour se retenir et ne pas tomber. Son regard bleu se balada sur l’assemblée, analysant rapidement la situation. Des ennemis partout. Ils sortaient des cheminées comme des souris se reproduisent, c'est-à-dire, à vitesse grand V et pendant une seconde, le désespoir s’abattit sur la blonde. Tant d’ennemi, si peu d’alliés. Certes, quelques ombres qu’elle reconnaissait vite fait, étaient arrivés mais ils étaient clairement en sous nombre. Les sorts fusaient, peu atteignaient leurs cibles. La jeune Nott secoua la tête, la douleur, lancinante, la faisait souffrir terriblement et sa tête tournait d’ailleurs sous les efforts combinés qu’elle mettait en œuvre, et pour rester debout, et pour tout regarder. Un vertige, plus violent que les autres, la força à s’accrocher désespérément à la colonne, mais elle devait être forte, elle devait… tenir, survivre et sauver ce fichu ministère. Se reconcentrant, elle visa le type le plus proche, un américain probablement vu l’accent qu’il avait et lança un maléfice de la souffrance. Ce sort qu’elle avait appris, après la mort d’Octavian, après sa période noire, quand elle s’est rendue compte que la soif qu’elle ressentait au plus profond de ses entrailles, était du à un besoin de magie noire. Besoin qu’elle avait comblé par cet apprentissage et qui lui servait, pour la première fois de sa vie au final. Sans même regarder si elle avait atteint sa cible, elle laissa son regard s’égarer, comme pour regarder si tout le monde était encore debout. Pour l’instant, la défense semblait tenir et il fallait espérer que ça durerait encore bien longtemps. Elle remarqua cependant que son sort était passé tout prêt d'Arutha et elle lança, un air gêné sur le visage. Pardon pour ça Kark! Un sourire aux lèvres, l’espoir revenait doucement en elle. Assez pour qu’elle reprenne sa baguette bien en main et qu’elle lance à nouveau, le même sort, sur un autre américain, un roux, probablement un fichu sang mêlé. Cependant, elle avait été repéré par ce même rouquin, qui pointa sa baguette sur elle, au moment même où elle le faisait. Un éclair de lumière fusait vers elle.

Les dés:

Les dés:

Tu ne sais ce qui se passe quand un immense typhon envahit la pièce. Tu sais seulement que sous tes yeux, la table de runes se détruit. Vous avez réussi. La sécurité du Ministère est tombé. Tu rirais presque de joie, si la situation n'était pas aussi critique. Un éclat passe quand même tes lèvres – tu tends la main pour aider Loïs à se relever et tous comme un seul homme, vous quittez les lieux avec Lucy pour aller finir le travail auprès des Américains. Finir de libérer l'Angleterre, votre pays, de la tyrannie de Kark. L'ascenseur vous emmène au niveau de l'Atrium. Et la première chose que tu vois, dès que les Ombres se retournent, c'est un regard.

Impossible de rater ce regard.

Ce regard, tu en rêves encore. Tu en rêves parce que tu ne te rappelles plus du contact du cou de son propriétaire entre tes mains, de la haine qui t'a une fois parcouru au point que tu tentes de le tuer. Le regard d'Evan Rosier te hante et de le voir ici fait naître en toi la plus pure des terreurs. Une horreur qui te prend aux tripes et te fige. Tu ne peux même pas bouger, tu ne sens plus ta baguette entre tes doigts. Tu vois seulement Rosier, tu te rappelles seulement d'Azkaban, du froid, de la mort, que tu as un jour essayé de le tuer. Ta respiration s'accélère, se bloque dans ta gorge. Tu suffoques, tu cherches ton air. Tu vas mourir là, sur place sans même que personne te touche. Tu vas mourir de la seule peur qui te dévore les entrailles. Tu recules d'un pas, tu recules vers les Ombres qui sont dans votre dos, tu secoues la tête négativement. Comme pour tout de suite abdiquer, refuser ce qui est devant tes yeux apeurés. Si Rosier a déjà y lire une rage meurtrière, là, il n'y voit probablement que l'abîme de ta frayeur.
Tu n'as pas le choix.
Tes yeux pâles réussissent à quitter ceux de Rosier pour se poser sur le doux visage de Clio Kark. Tu ne peux pas attaquer une enfant. Que celle-ci soit une Ombre ou non, tu ne peux l'attaquer. Elle ne sait rien, encore, elle est... tu déglutis, tu laisses tes yeux aller brièvement sur le visage de Calliope Kark. Et elle, l'attaqueras-tu? L'attaqueras-tu pour ne pas avoir à attaquer Rosier? Tu ne lui tourneras pas le dos. Tu ne peux pas. Jamais. Tu lèves ta baguette et le sort se coince dans ta gorge. « Ex-ex-ex-expulso. »

Spoiler:

Ta main a faiblit, le sort n'a touché rien ni personne, il n'a fait que passer à côté du visage de Rosier. Il n'a que fait briller encore plus ces yeux de cauchemar. Tu pourrais partir, transplaner sans rien demander - tu n'es pas un Gryffondor, après tout, tu n'as pas le courage en première vertu. Et tu ne sais pas si c'est ta loyauté envers ta cause et tes amis qui te fait rester, ou tout simplement la peur qui te paralyse sur place.

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C'est une blague. Une grosse blague. Un exercice militaire organisé par mon père. C'est forcément ça ! Comment est-ce qu'il pourrait y avoir vingt américains dans la place autrement ? Nos troupes ne peuvent pas être aussi incompétentes ! Ces yankees ne sont pas arrivés en Angleterre en transplanant : on a dû les voir, les arrêter, les interroger ! .... non ? BORDEL ! Qu'ont foutus les douanes ? Pour quoi est-ce qu'on paye les imbéciles qui surveillent nos frontières ?! J'imagine qu'en plus ils ne sont pas venus à vingt. Avec la chance qu'on a, une trentaine de leur copains vont débarquer avant l'aube. Youpi ! Si seulement on pouvait avoir des renforts.

Une note d'espoir émerge lorsque j'entends le bruit caractéristiques des ascenseurs. Ca ne peut être que nos alliés ! C'est forcément.... Metelli ?..... Sérieusement ? Lucy Metelli ?! Un mur ; pitié donnez moi un mur contre lequel me fracasser le crâne. C'est tellement gros qu'on se croirait dans un mauvais film d'action sorcier. Si seulement le dénouement pouvait être aussi gnangnan que dans ces navets télévisés : un miraculeux sauveur arrive, les gentils gagnent et les méchants terroristes sont enfermés à tout jamais à Azkaban. Le problème est : Où est ce p***in de sauveur miracle ?

Corvus choisit ce moment pour débarquer à mes côtés. Son arrivée déclenche des sentiments contraires : d'un côté, je déteste l'idée d'être le poids mort qui a besoin d'aide. De l'autre, je suis content que ce soit lui et pas un autre. Si je dois mourir ce soir, au moins ce sera aux côtés d'une des rares personnes que j'apprécie sincèrement.
Soudain, il lance une remarque sur nos futurs cadavres. Encouragé par son ricanement, je plonge dans une hilarité démente. Je ne sais pas si c'est à cause de notre situation désespérée ou de mes nerfs qui lâchent mais je n'arrive plus à m'arrêter. Mon fou rire s'estompe un peu lorsque le sort de Lizbeth me frôle l'oreille.

« Les ennemis, c'est de l'autre côté ! », j'explique en souriant toujours . Et comme pour montrer le bon exemple je tire un carbo diphteria sur un amérloc ventru. Le rayon noir touche l'ennemi en pleine poitrine et le pauvre type se met à tousser et à cracher, les mains crispées sur la gorge. L'instant suivant, il tombe à genoux puis s'écroule. Ca, c'est fait ! Au suivant !

Reprenant confiance, je pointe mon arme sur sa voisine : « Endoloris ! » Le maléfice heurte la demoiselle qui s'écroule aussitôt en hurlant. Je ris à nouveau. Si on ne s'en sort pas, on aura au moins réussit à en éliminer quelques uns. Je me tourne vers Corvus pour balancer un commentaire cynique.... grave erreur ! L'adversaire profite de cette seconde d'inattention pour attaquer. Je n'ai pas le temps d'esquiver le poing qui me frappe en plein visage. Sous la force du coup, je retombe sur les fesses en couinant. Une farandole de petits pois se met à danser devant mes yeux - à moins que ce soit des boursouflets. J'ai la lèvre en sang et je devine que j'aurai un oeil au beurre noir demain matin - s'il y a un demain matin. J'essaie de me relever mais je n'y arrive pas, encore trop sonné pour avoir des mouvements cohérents. Et puis il y a cette foutue jambe qui ne veut toujours pas tenir debout ! Pourtant, il va falloir que je me redresse. C'est ça ou mourir comme un gueux.

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