Dé 1 = Stupéfix:

Dé 2 = Eileen se défait elle de ses liens ?:

Dé 3 = Totalement inutile!:

« Du calme la harpie ! On est encore dans un pays libre… Enfin presque… pas. » Arrêter de se mater ? Ouais et pourquoi faire ? Je ne vais pas m’amuser à deviner qui est dans qui, surtout que la personne blessée sera au final certaine un phénix, et que lorsqu’on retrouvera nos corps, ce sera nos vrais alliés qui auront des problèmes avec des corps mutilés. Donc mater mon nouveau corps, ça reste encore la meilleure solution. Des jolis muscles, tout bien dessinés qui ne demandent qu’à être palpé. Est-ce bien normal de vouloir se faire l’amour à soit même ? A soit même en homme j’entends… encore que franchement mon moi fille est également délicieux à regarder. Je m’aime ! Allez, on se calme Scarlett tu es un homme, une trop forte excitation finira par se voir. Et ça serait mal, très très très mal.

Les autres dans leurs nouveaux corps s’ennuyaient peut-être comme des détraqueurs, mais dans mon corps de demi-dieu, non de titan, s’était l’éclate totale ! Vous savez quand vous êtes habitués à être une naine traumatisée sans force dans les bras, avec des gros bras plein de muscles en plus de vous faire tout bizarre ça vous donnent l’impression d’être forte. La taille aussi vous ouvre de nouveaux horizons, comme pouvoir voir le dessus des têtes des gens, pouvoir regarder qui a des pellicules ou pas. Enfin des trucs hyper important quoi. Mais allez tester vos nouvelles capacités dans des wagons tous pourris qui roulent…roulent…. Roulent… et ne jamais ne s’arrêtent ! Ce qu’il me faudrait, c’est une boite de sauce tomate pour me servir de test ultime. Est-ce que ces grosses pattes qui me servent de mains, peuvent ouvrir le pot en moins de cinq minutes, et sans crise de nerfs. Si j’avais des grosses mains comme ça tout le temps, je pourrai même étrangler Mervyn Kark, ou lui coller sa tronche de gros mort. On arriva enfin à la plateforme, et bah j’aime autant vous dire qu’avec de grandes jambes c’est carrément plus simple d’enjamber un wagon. « Youhouhou ! Je fais des grands pas ! C’est trop rigolo ! » Et à côté il y avait mon autre moi, le tout sexy même dans ses fringues de merdes trouvés au Q.G. Ayant pitié de mes chevilles qui se retrouveraient sans doutes avec des entorses suite à la conduite de brute de son habitant du moment, je réceptionnais mon vrai corps avec mes gros bras. « Attention avec mon corps, il est fragile ! »

« Il est à moi. Mère me l’a dit sur son lit de mort, je la revois avec sa petite bouille plus frippé qu’une harpie, me chevroter que le service à Thé de notre grande tante Aglae serait pour moi ! »
« Alors pourquoi dans son testament c’est à moi qu’elle le lègue ? Et puis tu as eu le collier…. »
« Une vulgaire babiole face à qualité de la porcelaine ! Du travail de gobelin ! Et tu oses comparer ça à… RRRRRRRRR ! » L’ectoplasme traversa une pyramide de gallions en hurlant, avant de s’asseoir au côté de sa petite-petite-petite. « Et toi qu’est-ce que tu en penses Willie-chou ? »
« La même chose qu’hier. Ce service m’indiffère presque autant que votre dispute. »
« Humpf ! Mal éduquée ! Ce n’est pas étonnant vu sa grand-mère, j’ai toujours sût qu’elle tournerait mal celle-ci. Il n’y a qu’à voir l’état dans lequel est le service à thé de la grande tante Aglae. Mal entretenu ! »
« Du travail de moldu ! »
Les sourcils de la Kark se froncèrent, elle prit une longue inspiration avant d’expirer bruyamment. L’exercice se révélait plus utile que les simples hurlements, après plus de deux mois enfermés avec ces deux harpies hantant le vieux service à thé Wilhelmina avait fini par comprendre que les ignorer s’était s’économiser.

Gardant son sang-froid elle préféra s’allonger à nouveau sur son lit, d’ici elle pouvait voir la vue figée qui apparaissait à travers sa fenêtre magique. Le soleil était à son apogée, il devait être près de midi un peu plus, ou peut-être un peu moins. Les occupations dans un coffre de gringotts étaient rares, et Wilhelmina qui n’arrivait pas à se complaire dans l’oisiveté, cherchait toute bricole pouvant l’occuper. Tenter de deviner quel heure il était en regardant à travers une fenêtre en faisant parti, ça et compter les gallions, réorganiser le rangement des objets de valeurs, tenter de creuser un tunnel, lire les magazines stupides pour femme au foyer que Mervyn lui apportait chaque semaine pour la narguer…Mais surtout il y avait son occupation préféré : préparer sa vengeance, la méditer, lui faire prendre forme, y chercher les failles et surtout se la répéter encore et encore.

Parfois rien qu’en fermant les yeux la Salamander voyait le visage de son frère, et y apposait les émotions qu’elle souhaitait lui voir avoir. La sang-pure voulait voir se faner l’expression d’éternel contentement qui ne quittait jamais le visage de Mervyn à chaque fois qu’il venait lui rendre visite, tous les deux jours comme pour la narguer. Quel que soit sa prison Mervyn passait régulièrement, c’était plus simple lorsqu’elle était enfermée dans une des cellules de la cave du manoir Kark, là son frère passait parfois deux fois par jour se vanter, lui faire la conversation, lui jeter des bouquins de cuisines ou de coutures magique, et lui asséner de cruels moqueries telles que « De quoi faire de toi la parfaite petite femme au foyer ! ». Lorsqu’elle était cachée à Azkaban là les visites étaient plus espacées, mais tout de même Mervyn venait, demeurant son seul lien avec le monde extérieur. Tout avec sa mine goguenard il lui racontait tout, strictement tout, des potins infondés sur la liaison possible de son mari, à la destruction du manoir qui avait bercé son enfance deux semaines après qu’on l’ait changé de prison. Après l’attaque d’Azkaban arrivée un mois trop tard, Wilhelmina avait changé de geôle presque toutes les semaines, jusqu’à ce que Mervyn décide de lui faire élire domicile à Gringotts dans une chambre forte aménagé. Fenêtre magique, douche, garde-manger et réchaud, toutes les commodités pour une vie certes sommaires, mais non spartiate.

Une cellule presque confortable, si on oubliait les deux harpies qui piaillaient encore et encore… Wilhelmina ferma les yeux comme pour faire le vide, oublier les deux fantômes stupides et puis il y eut un bruit. Ses grands yeux gris s’ouvrirent comme deux soucoupes. La porte allait s’ouvrir. Mervyn pensa-t-elle d’abord, la sorcière se releva avant de se munir d’une carafe en fer dans le but de la lancer à son frère… Elle amorça son geste, avant de laisser choir la récipient à ses pieds, les yeux écarquillés, elle dévisagea ceux qui lui faisaient face… Ce n’était pas Mervyn.

C’était probablement la situation la plus ridicule dans laquelle il avait jamais été mis, et pourtant William avait connu son lot de soirées abracadabrantesques dans sa jeunesse. Ridicule mais étrangement, le médicomage n’avait pas tellement envie de rire. C’était assez étrange, si deux ans plus tôt il s’était retrouvé dans le corps d’une femme, William aurait probablement été le premier à sortir une blague douteuse, mais après deux ans à mener l’Ordre du Phénix, il se trouvait changé. « Ennuyeux » aurait dit son ancien lui, il préférait se qualifier de « plus sérieux ». Et du sérieux était vraiment ce qui manquait à cette situation. Un bordel sans nom, il n’y avait pas d’autres mots pour définir ce qui se passait. « Suivez ! Suivez… Oh et puis zut, on attend que ça passe et on recommence à se taper dessus… » Est-ce qu’au moins ça allait passer un jour ?

Apparemment oui. Deux minutes et 17 secondes plus tard, la tête de William (ou plutôt la tête de Loïs) se mit à tourner. Wallas avait l’impression d’avoir la tête dans un étau, et tomba à quatre pattes après quelques secondes de souffrance abominable. Quand il se releva, il était autre part. Non, il était quelqu’un d’autre, il était lui. On ne se rendait jamais compte d’à quel point on était mieux chez soi et William était en train d’expérimenter ce bonheur en ce moment même, mais il ne devait pas oublier leur mission. « Ne laissez pas les Héritiers par… Euh… Bon bah, suivez les Héritiers ! » C’était tellement stupide ! Ses hommes avaient entouré le gobelin mais dans le corps des Héritiers, donc au final, ça n’avait servi strictement à rien puisqu’ils avaient retrouvé leurs corps et donc le gobelin.

Les Phénix (et Scarlett) suivirent les héritiers dans les galeries jusqu’à un coffre ouvert. Baguette au poing, William pénétra dans le coffre pour tomber sur… Rien. Enfin, rien à part des montagnes d’or. « Qu’est-ce que… ? Comment ont-ils… ? » Le gobelin les attendait, un air furieux peinturluré sur ses traits disgracieux. « Où sont-ils passés… ? » « Ils ont transplanné. L’un d’eux a détruit les protections runiques de la banque et les a prévenus grâce à un miroir. Il n’ont pas trouvé ce qu’ils cherchaient dans ce coffre donc ils tous partis et m’ont laissé comme une vulgaire chaussette… » « Oh… » « Vous savez que pour des agents de sécurité, vous êtes particulièrement incapables ? » William ne releva même pas l’insulte qui n’était au final qu’un simple fait établi. « Retournez au Hall d’entrée, voir ce qui se passe. » Ordonna-t-il aux Phénix. « Miss Fuller, si vous vouliez bien m’accorder une seconde, j’aurais quelques mots à vous dire. » Et sans lui laisser de temps de réponse, il attrapa Scarlett par le poignet et transplanna vers le QG de l’Ordre.

ϟ Mes petits choux à la crème de groseille, c’est la fin de l’event ! Les Héritiers ont profité de la confusion qu’a créé les changements de corps pour prendre de l’avance vers leur coffre. Ils l’ont ouvert grâce au gobelin mais pas de Willie dedans. Quelques secondes plus tard ils reçoivent un message d’Allen comme quoi les protections sont tombées, et tranplannent vers le QG des Héritiers.
ϟ Sous ordre de William, les Phénix retournent au Grand Hall et le trouvent dévasté. Ils comprennent que les Héritiers sont partis et l’attaque finie et rentrent au QG. Scarlett, quant à elle, est kidnappée à l’insu de son plein gré.

ϟ Le dernier tour de l’event se passe ici pour les Héritiers et ici pour les Phénix !