Le noir l’entourait, l’étouffait. Clio n’avait jamais eu peur du noir, bien au contraire. C’était dans les ténèbres rassurantes de sa chambre ou de son dortoir qu’elle se sentait le plus à l’aise. La lumière lui agressait les yeux, l’empêchait de réfléchir convenablement. Seulement, ce noir n’était pas un noir bénéfique. C’était un noir effrayant. Parce que dans cette pénombre, Clio ne pouvait pas percevoir, seulement deviner, les formes mouvantes des Inferi. Et cela la terrifiait. Elle s’était calée dans un coin de la pièce, cherchant Calliope du regard. Mais elle ne la trouvait pas, laissant son angoisse prendre le dessus sur sa raison. Puis Arutha lui hurla dessus et elle sursauta violemment. Elle reporta alors son attention sur son frère aux prises avec deux Inferi, mais elle ne pouvait rien faire. Sans magie, elle se sentait comme une enfant fragile. Ce qu’elle était. Malheureusement. Son regard s’accrochant enfin au corps de sa sœur la sortit de ses pensées, alors que ses yeux s’écarquillaient. Calliope était plus que mal en point ! Elle se hâta vers elle, tentant de faire taire sa peur alors qu’elle percevait les Inferi dans la piscine. Habilement, elle saisit l’aînée par les épaules et la sortit tendrement de l’eau, remerciant le Phénix d’un geste de la tête.

Oui, elle ne les aimait pas. Elle les haïssait même. Parce qu’ils lui avaient arraché sa maison, son ami… Mais là, il venait de sauver sa sœur. Et Calliope était bien plus importante que toutes les rancœurs possibles et inimaginables. Clio serra sa sœur contre elle, tentant de lui insuffler une certaine chaleur en frottant doucement ses bras. Calliope murmura un remerciement à l’homme qui l’avait aidé, mais sa sœur ne se détacha toujours pas d’elle, l’entendant cracher toute cette eau. Puis elle se raidit. Si violemment, si soudainement, que Clio cessa tout mouvement et lui porta toute son attention. Pour la voir serrer sa barre de fer et se jeter sans attendre sur un des phénix qui en aidait un autre un peu plus loin. Clio plissa les yeux et se précipita derrière elle ne comprenant pas son geste. Pas encore. Mais elle aussi se figea devant l’homme que sa sœur agressait. C’était lui. Le meurtrier de Philippin.

Clio ne l’avait jamais rencontré, bien évidemment, puisqu’elle n’avait pas été le soir de l’attaque du manoir. Mais elle avait vu les affiches placardées un peu partout sur le Chemin de Traverse. Cet homme… Cet homme était celui qui avait ôté la vie à son ami. Et pourtant, lorsqu’elle reporta son attention sur sa sœur qui l’attaquait sans relâche, elle n’eut qu’une envie : l’arrêter alors qu’elle abattait sa barre de fer sur le visage de l’homme. Cette violence, ce n’était pas Calliope. Et puis, surtout, Clio ne trouvait pas que l’endroit était approprié pour une vengeance. Elle ne pourrait jamais comprendre ce que ressentait sa sœur, mais elle savait qu’elle devait la stopper. Alors elle fit la seule qui calmerait son aînée : elle la prit dans ses bras, tendrement, se collant contre son dos, ses petites mains venant se joindre sur le ventre de Calliope. « Callie, s’il-te-plaît. S’il-te-plaît, s’il-te-plaît. Je n’aime pas te voir comme ça. » Et toujours aussi doucement, ignorant le meurtrier, elle fit reculer sa sœur, l’éloignant de ces deux phénix, ces horribles phénix. Oui, ils restaient des monstres. Mais il y avait d’autres monstres qui les entouraient, des monstres bien pires.

Le chaos Arutha y était habitué, mais habituellement c'était dans son esprit que les dieux rageurs versaient les graines du feu et du sang. Mais cette fois-ci la récolte de la discorde avait pris corps dans un tout autre champs. La moisson serait terrible. Les inferi continuaient d’attaquer et il ne semblait être que deux à s'en soucier. Lui et l'homme qui avait sauvé cette gourde de Calliope, étaient les seuls à s'être saisi de l'arme que leur avait offert sur un plateau plein de ronces. Les autres vivaient tranquillement leur vie. Ils jouaient à se noyer et se sauver mutuellement, à cracher leurs poumons. Les deux autres phénix étaient pathétiques, et les sentiments qui dégoulinaient à travers leur sauvetage et leurs mines révulsées l’écœurée. Il n'y avait rien de sain dans cette histoire, rien qui ne mérite d'être sauvé. Clio en bonne enfant qu'elle était, était désemparée, et Arutha même avec tout le mépris du monde n'arriverait pas à l'en blâmer, tout juste regretter son manque d'initiative. Mais d'un autre côté, sans doute lui en aurait-il voulu si en brûlant les étapes elle s'étaient frotter de trop près aux dangers. Sa petite muse, il l'aimait souriante et indemne. Non la pire c'était encore et toujours Calliope. Quand elle n'était pas inutile à cracher ses poumons au bord d'une piscine, elle faisait tout empirer. Les ennemis c'était les zombies, pas les phénix dussent-ils être les enfoirés qui avait détruit leur manoir. Quant à sa crise vengeresse, Arutha n'en faisait pas grand cas. Philippin n'était qu'un crétin, qui n'avait eu aucun intérêt de son vivant. Seul sa mort l'avait rendu utile et important. Mais ça une courge comme Calliope ne pouvait pas le comprendre.

« ARRETEZ ! ARRETEZ ! » Un violent larsen vrilla les tympans de tout le monde, alors que la voix de Jugson résonnait dans la piscine. Même les inferi en furent affectés. Mort, mais pas sourd à priori. « Vous n'avez pas le droit de vous ENTRETUER ! PAS LE DROIT ! Ça ne fait pas partie des règles ! Je veux de l'amour et de la solidarité ! Et si vous ne respectez pas ça, vous terminerez comme les personnes du gradin ouest !! » Connard de Jugson ! Garce de Calliope qui rendait leur situation plus précaire encore. Pour empirer le tout son allumette s'étaient entièrement consumé lui brûlant un brin les doigts. Il éructa un juron, avant de craquer une nouvelle allumette pour éloigner les zombies. Habilement il se déplaça vers ses sœurs tout en maintenant son lance flamme. Il tendit sa boite d'allumette et l’aérosol à Clio. « Occupes toi de les repousser avec ça ! » Il saisit par les épaules une Calliope au visage strié de larmes, pour la secouer un instant. Ça ne marchait pas, avec hargne il leva son bras pour lui donner une gifle qui fendit légèrement la lèvre de sa cadette mais au moins, elle était à nouveau connecté avec la réalité. « Tu veux tous nous faire mourir c'est ça ? C'est pas le moment ! D'abord on s'en sort en vie, et après tu pourras faire tes caprices stupides. » Il se saisit de la dernière bombe et du paquet d'allumette pour faire flamber d'autres inferi.

ϟ Il est temps de chercher votre portoloin. Il vous vous un dé positif Pour vous balader dans la piscine sans trop de dommage. Et il faut ajouter à cela deux autres dés positifs pour trouver le portoloin .

Les paroles de Noah l’aident à reprendre ses esprits. Il va tenir… Encore un peu. Essayer. Mais la voix de la jeune Kark le ramène à la réalité de façon brutale et Zahid le pousse pour le protéger, encore. Alors que c’est au palestinien d’être protégé. Naïve, insensible, égocentrique, détestable. Tous les sentiments humains qu’il avait pu trouver chez elle disparaissent comme si un ouragan y était passé. Ce qu’elle vocifère est tellement injuste et insensé. Son attaque le laisse pétrifié. Il se relève, tente d’intervenir mais échoue lamentablement. La plus jeune retient sa sœur et une voix retenti, le laissant s’occuper de Noah tant qu’il peut mais voit trop trouble pour y faire quelque chose d’utile. Tout ce qu’il peut faire c’est éloigner son ami de cette folle qu’il déteste à cet instant précis. Bien plus que ce crétin là haut qui leur dit de ne pas s’entretuer. Qui est-il pour leur donner des ordres ? Il peut le menacer, Leo n’en a rien à faire. Personne ne lui dictera ses actes.

Son regard devient dur, froid. Le grand Arutha a parlé. Et bien non, il n’en a pas fini avec eux. « Ca fait mal hein. », lui lance t-il après un moment de silence. « Ca te fait quoi de ressentir ce que le peuple ressent depuis des années ? J’veux savoir. Parce que c’est marrant c’est uniquement parce que l’un d’entre VOUS perd quelqu’un de proche que tout est dramatisé. La mort de Philippin était accidentelle. Combien de morts avez-vous causées ? Combien, vous et votre enfoiré de père, en avez-vous tués sans rien ressentir parce que c’était normal, que les autres avaient tords, n’étaient pas assez ‘purs’ pour rester en vie ? Remplace ta putain de petite misérable douleur par cette même douleur multipliée par un milliard et peut-être ressentiras-tu tout le mal que vous faites. T’as perdu un proche OK. Bienvenue dans la vraie vie princesse. »

Il en a oublié les inferis qui sont toujours autour d’eux. Pourtant ils sont là et le lui font savoir avec leurs attaques beaucoup plus fortes. Leur objectif est de les bloquer, contrecarrer leurs plans. Leo n’a pas la tête à réfléchir. Tout ce qu’il veut c’est partir et ne plus avoir à revoir les Kark. Il a froid, toujours aussi froid mais il faut qu’ils avancent, que Noah retourne au QG parce qu’il n’est pas en sécurité ailleurs. Ses morsures le démangent. C’est le venin qui se propage, il le sent. Le sang cogne dans sa tête, il ne contrôle pas son corps qui bascule d’avant en arrière sans qu’il puisse le contrôler. Il a promis à Noah de tenir, il a promis. Son regard se perd dans la salle, ignorant superbement la Kark ou ce qu’elle s’apprête à faire. Tout ce qui compte c’est retrouver le Portoloin.



Spoiler:

Lorsque Clio sentit sa sœur se détendre un minimum dans ses bras, elle la relâcha. Pas que cela l’embêtait de la câliner, mais ce n’était ni le lieu, ni le moment. Comme elle l’avait elle-même fait remarquer, il y avait encore une tonne d’Inferi qui les entourait. Et puis, il fallait trouver ce fichu portoloin. Arutha sembla de son avis, puisqu’il lui donna une bouteille et ce qu’il lui sembla être des allumettes, selon ce qu’elle avait retenu de ses cours d’Etude des Moldus. Elle savait que son frère allait engueuler Calliope, peut-être même la frapper. Mais elle ne dit rien et se contenta de s’éloigner. En premier lieu, parce qu’il fallait que son hystérique de sœur se réveille de sa crise. En deuxième lieu, parce qu’elle voulait tellement partir d’ici qu’elle ne songeait plus à se révolter contre l’attitude bien trop lunatique d’Arutha. Attitude qu’elle avait délibérément ignorée pendant quinze ans et dont elle prenait tout juste conscience.

En ce moment la lèvre, elle se glissa le plus silencieusement possible dans la pièce, pour se faire repérer le moins possible par les Inferi. Cependant, chaque objet qu’elle avait le malheur de frôler se multipliait alors par cinq rendant sa marche plus que difficile. Pourtant, elle continuait, cherchant du regard l’objet qui ne se multiplierait pas, lui indiquant alors que ce serait le portoloin. Soudainement, alors qu’elle était concentrée dans sa recherche, deux Inferi surgirent devant elle, lui faisant échapper un cri de terreur.

Dé #1 : OUI : Clio a le réflexe de brandir une allumette qu’elle avait craqué auparavant ainsi que l’aérosol, enflammant alors les deux Inferi.
NON : La peur l’envahit et elle se retrouve tétanisée devant les deux créatures qui en profitent pour la pousser à l’eau.

Son cri mourut dans sa gorge lorsque l’une des créatures la saisit au cou. Elle voulait se débattre, mais chacun de ses membres se retrouvaient paralysés alors que la frayeur envahissait tout son être. Elle en lâcha même l’aérosol et les allumettes qui tombèrent au sol dans un bruit sourd. La deuxième créature, quant à elle, la saisit violemment par le bras et l’envoya valser dans la piscine. Le choc de l’eau froide lui fit fermer les yeux. Mais elle les rouvrit soudainement quand elle sentit deux autres mains s’emparer de ses jambes et la tirer vers le fond. Elle tentait de se débattre, seulement l’eau entrait dans ses poumons, la faisant suffoquer. La piscine n’était pas tant profonde que ça, mais aux mains des Inferi, elle parut sans fond à Clio qui coulait.

Dé inutile:

Lorsque la fille Kark s’éloigna, il se laissa aller à ses vertiges qui lui donnaient une impression de déséquilibre et qui le faisaient tanguer. La douleur était bien là, lancinante, comme des milliers de petits couteaux très pointus qui s’enfonçaient dans sa chair : dans son crâne, sur son visage. Devait-il autant se donner, autant souffrir pour ce en quoi il croyait ? Est-ce que ça valait le coup ? Ne valait-il pas mieux tout abandonner, les laisser à leur monde morbide, cruel et injuste pour aller se terrer tel un ermite là où personne ne pourrait le trouver, et pour toujours ? C’était tentant. Ça lui avait déjà traversé l’esprit. Mais il y a des choses qui ne s’arrangeraient pas pour lui s’il agissait ainsi. La culpabilité serait toujours présente, sans doute plus amère aussi.

Le sang le rendait poisseux, et l’hémorragie n’avait pas l’air de s’arrêter. Il sentait le liquide glisser jusqu’à ses lèvres, lui donnant un goût acre dans la bouche, un goût qui lui donnait envie de vomir. Il se sentait de plus en plus faible, avait bien envie de se laisser aller, de baisser les bras et de s’allonger jusqu’à ce qu’on l’aide, parce qu’il en avait marre. Il en avait marre de se relever, de toujours faire preuve de courage. La lâcheté restait tentante. Mais agir de cette façon lui promettait la mort. Le souffle court, il se releva péniblement. Il devait se battre, faire face. Il n’avait pas le choix. Il ne voulait pas mourir, il ne voulait pas choisir la facilité, et déshonorer ses parents qui s’étaient sacrifiés pour lui. Et il ne laisserait pas Leo se mettre en danger, ou du moins ferait tout pour qu’il cesse d’être aussi inconscient, même si leurs relations étaient plus que tendus. Quant aux Ombres, il lutterait jusqu’au bout pour les mettre hors d’état de nuire. C’était tout ce qui lui restait, ça lui donnait une raison de vivre, un but à atteindre. Ça donnait un sens à son existence. Et s’il était choqué par l’initiative de Leo, il trouvait du réconfort dans ses mots : il avait raison, les extrémistes tuaient sans remords, et avec sang-froid. Lui n’avait pas agi volontairement. Il n’avait pas voulu donner la mort.

Puis la voix de Jugson retentit brusquement, violemment, à un niveau sonore trop élevé. Grimaçant, empêtré dans son brouillard, dans cette faiblesse qui l’envahissait petit à petit, Zahid rassembla son courage pour écouter ce qui se disait autour de lui. Le Portoloin. Leur ticket pour la liberté, enfin. Il fallait qu’ils le retrouvent. Leo devait être ramené en lieu sûr, il devait être soigné. Soudain, il pensa également à Diego, qui devait être au courant de la catastrophe par les médias, et qui devait se faire un sang d’encre, comme les proches de tous ceux qui comme lui avaient été pris au piège.

Arrachant une manche de sa chemise déjà bien mise à mal, il roula en boule le tissu et le porta à son visage, pour stopper l’hémorragie, et sur son œil droit dont la vision se brouillait. Il avait d’ailleurs du mal à le garder ouvert, tant c’était douloureux. La barre de fer était passée si près qu’il se demandait si elle ne l’avait pas touché. Mais son esprit était trop comateux, il préféra relâcher ses efforts pour savoir si ses blessures étaient graves et focaliser le peu de concentration qui lui restait sur la recherche du portoloin. Avec une démarche faible, et incertaine, il s’avança dans la piscine.

Un bras - sans son propriétaire - lui sauta soudainement à la gorge, en essayant de l'étouffer. Après plusieurs minutes de lutte, il parvint à s'en séparer mais elle l'avait essoufflé, il avait du mal à respirer, et ses vertiges étaient encore plus puissants, il dût s'agripper à un bord de la piscine pour reprendre un peu ses esprits.

Calliope sentit toute force l'abandonner lorsque qu'elle sentit les bras de Clio l'enlacer. La haine était bien là, sa tristesse et sa rancœur plus vives que jamais, mais elle se sentait fatiguée, diablement épuisée. Ses épaules s'étaient affaissés comme un signe de capitulation. Ses cris colériques s'étaient fendus d'un long sanglot que la jeune femme n'arrivait pas à dominer. C'était trop. Trop pour son frêle corps, trop pour son petit être.

Il n'y eut guère qu'une autre preuve de violence pour la tirer de sa torpeur lacrymale. Arutha ne connaissait pas la douceur, et la Kark avait la sensation que son frère avait éprouvé un certain plaisir. Sans doute que oui, il avait enfin une occasion de la tyranniser en public sans passer pour un bourreau excessif. Elle ravala ses larmes, porta un main tremblante à ses lèvres pour y sentir affleurer le sang. Amorphe elle se releva, elle regardait sans voir l'homme qu'elle voulait tuer. Plus tard. Plus tard. Quand elle serait moins exténuée.

Elle n'écouta que d'une faible oreille la tirade de l'homme aux vilaines oreilles. D'une regard ampli d'un profond mépris, elle souleva toute l'incohérence de ces propos. Il n'y avait que la vermine pour s'exprimer ainsi, parler sans vraiment savoir. Ces moutons pensaient pouvoir se débrouiller sans berger, vermine décérébré. Et les sang-purs qui pensaient comme eux, n'étaient que des égoïstes rejetant les obligations de dominations dû à leur rang. Que cet idiot aille donc se noyer, ça lui épargnerait au moins de s'étouffer un peu plus dans sa stupidité.


Lente, la gifle ne lui avait pas rendu d'énergie, mais l'avait poussé à se réveiller au moins un peu. Ce ne fut que lorsqu'elle vit sa petite princesse dans l'eau que la Kark, qu'un nouveau pic d'adrénaline l'a fit s'animer. Sans hésiter, elle plongea. Dans les eaux sombres s'étaient l'enfer. Ses yeux brûlaient sous l'effet des produits chimiques déversés dans l'eau, son bras l'a faisait souffrir, l'agiter comme une furie pour frapper Zahid, n'avait pas aidé, les brasses et le l'eau n'aidaient en rien. Elle esquiva les autres créatures pour foncer vers celles qui tentaient de tuer sa petite sœur. Frappant avec force, elle avait réussi à les faire remonter à la surface. Le tout c'était de leur faire lâcher prise maintenant. Tapant, griffant ces peaux mortes pour leur faire lacher prise. Mais ils ne relâchèrent Clio, que pour la capturer, et pour la seconde fois Calliope se sentit couler.


Callie dégomme les Inferi et ramène Clio ?
Oui : Yeah Callie Rambo, elle leur fait lâcher prise et sauve sa petite choupette, en la ramenant à la surface.
Non : Elle frappe fort, et Clio est libre, le hic c'est que les inferi ne sont pas hors d'usage et qu'ils sen prennent désormais à Calliope.

Si oui au premier dé, est-ce qu'elle trouve le portoloin ?
Oui & Oui : Callie poutre et sauve tout le monde avec son portoloin.
Tout le reste : Fuck !

Cela n'en finissait pas. Il avait beau tenter de cramer ces fichus zombies, d'en démembrer, ces immondices revenaient toujours à la charge. Le Kark n'était pas en pleine possession de ses moyens, ce n'était pas qu'une question de magie, non c'était dur de voir Clio sombrer. Mais repousser les inferi c'était vitale, Calliope, cette quiche saurait bien sauver leur benjamine. Ce qu'elle fit. Il aida tout de même sa petite Clio à s'extraire de l'eau. Il ne s'accorda qu'un court moment de tendresse, en posant ses grandes mains de meurtrier sur le visage de poupée de sa sœur, pour s'assurer qu'elle était indemne. Il cala ensuite rapidement à nouveau l'aérosol et les allumettes dans ses mains. Ils n'avaient pas le temps de faiblir, il fallait repousser et cramer ces zombies.

Ils ne pourraient pas continuer ainsi très longtemps, les balades dans la piscine devenaient de plus en plus récurrentes, Arutha était un des seuls à ne pas s'être encore mouillé, une fierté qu'il n'avait pas envie d'emmener dans la tombe tout de suite. Réaliste le Kark, comprenait que leur seul chance de survie était de retrouver le portoloin. Les inferi même démembré continuaient d'attaquer, et contrairement aux sorciers ils ne subissaient pas la fatigue. A eux six ils avaient tout de même affronté un vampire, et une horde d'accromentula avant de débarquer dans cette piscine de l'enfer. Mais le vrai problème c'était son paquet d'allumettes qui se vidaient bien trop rapidement à son goût, et son aérosol qui s'allégeait. Ils ne tiendraient plus très longtemps à ce rythme là.


Tout en continuant de tenir à distance les inferi, il hasarda un regard au bassin. Calliope venait d'émerger et de s'extraire de l'eau. A une de ses jambes était encore fermement accroché un des bras des inferi. Cette vision aussi macabre que ridicule lui arracha un faible sourire qui disparut bien vite. Il avisa un coup d’œil à l'eau, c'était là après tout que se trouvaient le portoloin. L'héritier Kark voyait mal, et la sueur due au feu lui piquait les yeux. Il distinguait toutefois des planches de différentes couleurs, ainsi que des frites colorés. Il y en avait des dizaines de jaunes, de roses, de vertes, de bleus, mais une seule violette. Ce détail frappa avec force le Kark, qui hurla : « J'ai trouvé le portoloin. » Il jeta l'aérosol vide dans le face d'un inferius, puis se saisit de la barre de fer, que Calliope avait abandonnée en plongeant. Enchainant les moulinets il se fraya un passage jusqu'au rebord de la piscine. Il appela Clio, pour qu'elle crée un lance flamme en direction de la piscine pour empêcher d'approcher. Arutha lui se pencha et avec la barre qui lui servait de petite perche, amena jusqu'à lui la frite violette. Il saisit sa clef vers la sécurité, et remarqua avec soulagement que l'objet ne se démultipliait pas. Il fut satisfait également de voir qu'il ne s'était pas téléporté tout de suite, ses sœurs avaient donc une chance de s'enfuir avec lui. Comme pour faire écho à ses pensés une voix étrangère lança « Vous avez trente secondes pour toucher le portoloin, après il partira sans vous. » Clio fut la première à s'accrocher, puis viens Calliope. Les autres phénix touchèrent également la frite, un instant le Kark songea à les pousser. Mais la révélation traversa son esprit trop tard, car déjà le portoloin s'activait et les sorciers disparurent.

ϟ C'est fini les loulous ! Vous arrivez sur le Chemin de Traverse où vous n'êtes pas obligés de poster. Toutefois conclure l'event reste une bonne chose. Que Noah et Leo se rassurent, ils pourront transplaner directement une fois arrivé sur le Chemin de Traverse.