Les cailloux sont nos amis:

Et après ça:

Avait-il fallut qu’il lui montre son ras-le-bol pour qu’il comprenne ? Pas trop tôt. Sitôt la lame retirée d’un coup sec par le moldu en question, l’irlandais dénicha une écharpe près des cadavres pour se l’entourer autour de sa jambe. Maudit-soit ces moldus. Heureusement, la lame n’était pas celle d’un couteau de boucher, la blessure n’était donc pas si profonde mais le gênerait tout de même et puis, bordel, ça faisait toujours mal. Il n’avait pas regardé la lame, ni même le sang lorsque l’imbécile avait retiré son couteau avant de filer caillasser les Mangemorts. Il fallait continuer de briser ce mur qui était leur seule porte de sortie. Heureusement, leurs ennemis avaient une capacité de viser impressionnante qui les aidait à continuer leur travail dans leur coin sans trop être dérangés. Mais, ça, c’était avant qu’un skate ne leur tombe dans la tronche. Enfin, la sienne de tronche. Kaprice. Retour à l’envoyeur ? Bah c’était raté. La jeune femme n’avait pas l’air d’avoir réellement eu mal et pouvait toujours se soigner si besoin est. Elle était apprentie Médicomage, non ? L’irlandais tenta de se relever avant de juger que quelques secondes au sol ne seraient pas de refus avant de se jeter dans l’action et échouer lamentablement à cause de sa témérité. Aoden était venu les rejoindre et les Mangemorts étaient tellement occupés à batailler avec les débris qu’on leur balançait à la gueule, qu’il pouvait bien prendre quelques secondes pour lui. Secondes oui, parce que les moldus ne les tiendraient pas éloignés assez longtemps. C’était certain.

A la question du Teagan, l’irlandais hoche la tête. Okay, il peut se relever maintenant. Tenter. Rester assis ne rime à rien. Ils sont déjà une cible facile, de toute façon. Autant essayer d’abattre ce mur une bonne fois pour toute avant de se faire manger par les encagoulés qui finiront bien par les viser correctement. Pas qu’il le veuille hein mais, dans la logique des choses, eux aussi voudront sortir de ce trou à rats. Et il y a tous les autres, ceux qui comptent sur eux, à présent. Comme dans une bande dessinée moldue, il pourrait y avoir plein de petits points d’interrogation autour de sa tête lorsqu’Aoden prend le skate pour le fracasser contre le mur. Qu’est-ce qu’il a l’intention de faire là ? Et il parle de précision ? L’irlandais a rarement besoin de dire ce qu’il pense pour que cela se voie mais là, il fait attention. Ce n’est pas le moment de faire des commentaires. Le résultat est là et le brun s’en retourne auprès des Mangemorts. Et bééééé, pas la peine de le prendre pour toi. Merde ! S’il avait fait pareil à chaque sort manqué, il se serait terré dans un coin. D’un autre côté, c’est bien, Aoden sert de rempart pour les laisser tenter de créer une réelle brèche, celle qui pourra tous les aider à s’échapper du Skate Park avant que tout ne décide de s’écrouler.

Manqué pour manqué. Rien. L'irlandais rage et peine à tenir debout. Pourtant, il doit. Il doit tenter autre chose. Rapidement, il prend lui aussi de la caillasse qui traîne dans le coin. Comme ça, les derniers réfractaires moldus finiront bien par comprendre qu'effectivement, ils sont bien de leur côté.  

'Parce que les sang-mêlés ils gèrent':

Fissure.  One point. Grimaçant, Kaprice rit : Bon, ça va, tu ne me détestes pas tant que ça ! Le mur ‘avait pas exposé, fort heureusement pour ‘état des relations Leo/Kap, mais en même temps, elle ne s’y attendait pas non plus. Le béton n’était pas du papier que l’on pouvait déchirer en une fois. Mais cette simple faille lui redonnait l’espoir, et la force de se relever, prenant appui sur sa cheville en grimaçant, juste avant de se faire projeter en arrière par Caïus. La réception fut rude, mais elle serra les dents. Sa cheville ! Bon sang, ça faisait mal. Mais elle s’en occuperait plus tard. Elle pourrait, certes, s’arrêter pour se lancer un sort de soin, après tout, elle était apprentie Médicomage et pas mannequin pour coiffure sorcière malgré sa nouvelle blonde chevelure. Cependant, la situation était beaucoup trop grave pour ne perdre ne serait-ce que deux secondes. Continuer à marcher sur une cheville tordue à chaud était tout à fait possible, alors il n’était pas question de s’arrêter. Bouger le pied, rapidement, et s’élancer de nouveau vers le mur, n’en déplaise à celui qui ne cessait d’exhorter les autres Mangemorts. Qu’il lance un nouveau sortilège s’il le souhaitait, en attendant, elle avait un mur à trouer. Et des moldus à sorir. Moldus dont Aoden s’occupe avec un brio qui ne laisse pas sa cousine de marbre. Il a beau dire qu’il n’est qu’un pitoyable être humain, il est bien plus que cela, en tous cas aux yeux de Kaprice. Mais ce n’était pas le moment. Un simple hochement de tête l’informa qu’elle avait entendu et qu’elle allait se remettre au travail.

Cependant, tout le monde ne l’entendait pas de cette oreille. Quelque chose vint siffler à la sienne, et fila droit vers la fissure amorcée. Kaprice reconnut avec horreur l’objet moldu dont Leo s’était servi précédemment. Il aurait pu lui ouvrir le crâne, ce qui était sans aucun doute le but. Se retourner ? Non, autant profiter de sa chance insolente. Tant pis. Un cri lui échappa quand elle vit Aoden attaquer le mur : MAIS CA VA PAS ? A quoi pensait-il ? Et apparemment, sa remarque ne lui plus pas, car elle le vit s’éloigner. Inspirer. Expirer. Ils n’avaient pas le choix, ce n’était pas le moment de douter. Mais qu’il aille lancer quelques sorts aux Mangemorts derrière eux. Leo l’a devancée, sans succès et sa gorge se noue. Inspirer. Expirer. Chasser la panique qui montait lentement. Il fallait sortir. SORTIR ! RAPIDEMENT ! Consciente des regards fixés sur elle, essayant d’oublier les combats derrière, le fait que des moldus la regardaient faire de la magie et qu’ils étaient enfermés, et qu’elle avait mal à la cheville ! Et ... l'explosion fut retentissante ! Pas suffisante, toujours pas suffisante, certes, mais elle avait visé juste. Un sourire fatigué se dessina sur les lèvres de Kaprice. C'était un petit pas. Mais c'en était toujours un vers la sortie.

'DES PETITS TROUS, DES PETITS TROUS, TOUJOURS DES PETITS TROUS ?':

L’officier Reilly raccrocha le combiné avec circonspection, le froncement de ses sourcils s’attardant quelques secondes sur son visage. En vérité, il ne savait pas quoi penser de ce qu’il venait d’entendre. Miss Brown était une vieille folle à chats jamais mariée qui avait plus sa place dans un asile pour vieux séniles que dans une maison de repos. Elle passait ses journées à la fenêtre de son salon à guetter les moindres allées et venues des seuls voisins qu’elle avait en vis-à-vis, un couple d’homosexuels qu’elle ne pouvait pas voir en peinture. Du coup, elle appelait au poste tous les quatre matins en prétextant qu’on avait essayé de la cambrioler, ou toute autre excuse bidon du genre pour tenter de les incriminer. Mais cette fois-ci, la vieille emmerdeuse de Hadley Road avait appelé à une heure habituelle, pour une raison inhabituelle. Et ça faisait beaucoup de nouveautés d’un coup pour une mamie psychorigide enfermée dans la routine de son quotidien. Douglas Reilly finit par soupirer et par prendre appuie sur les accoudoirs de son fauteuil. Mieux valait laisser son supérieur décider de la marche à suivre.

« Monsieur ? On vient de reporter une activité suspecte du côté de Trent Park. » « Quel genre ? » « Des flashs de lumière intempestifs, un éclairage en forme de tête de mort dans le ciel. » « Trent Park ? Y était pas sensé y avoir un concert ce soir là-bas ? À tous les coups ils font péter des feux d’artifices. » « Oui mais, apparemment, ça fait un moment qu’on entend plus la musique selon le riverain qui a appelé. » « Qui est ? » « … Miss Brown, sur Hadley Road. » Le regard du commissaire se rétrécit mais il ne fit pas de commentaire et resta simplement silencieux un court instant avant de reprendre. « Contactez la patrouille de garde et dites-leurs d’y passer faire un tour quand ils auront dix minutes à perdre. Qu’il nous contacte par radio quand ils seront sur place. » « Bien monsieur ! »

Au début, ça avait eut quelque chose d'amusant, malgré l'erreur et la bêtise congénitale des filles qu'on lui avait collé dans les pattes. Agaçant, certes, de ne pouvoir rejoindre Wilhelmina, mais amusant. Puis, quand il leur avait coupé toute possibilité de fuite, c'était devenu même marrant. Entendre leurs cris de peurs, à ces insectes qu'ils écrasaient sans aucune pitié, voir les Phénix tenter de se débattre pour sauver ces parasites... Mais la patience n'était pas le fort de Caïus, loin s'en faut. Aussi, quand les immondices s'étaient réellement rebellées, et quand ces abrutis qui l'accompagnaient commençaient à se laisser déborder - à aller se planquer, putain de bouse de dragon ! -, le Salamander commençait à trouver ça carrément chiant ! Et ce résidus de sous-branche de la famille qui lui tournait autour comme un insecte n'arrangeait absolument pas les choses. Et lui, il allait lui régler son compte immédiatement. « Tu commences... vraiment... A me les briser, yankee de mes deux ! » Chaque pause était accompagnée d'un nouveau sortilège, si bien que Caïus pu voir avec un certain regain de satisfaction Lukas s'écraser contre un mur au dernier éclair qui vient le frapper en pleine poitrine. Parfaite, il avait réussi à tous les rassembler. Le carnage allait pouvoir vraiment commencer. « Considérez ce que vous avez vécu jusqu'à maintenant comme un échauffement. Vous allez tous crever ! »

Il fallut quelques secondes à Lukas pour arriver à prendre conscience d'autre chose que de la douleur qui semblait habiter l'intégralité de son corps. A vrai dire, il n'aurait su situer avec exactitude la partie qui lui faisait actuellement le plus mal. Son dos, qui venait de percuter une pierre saillante ? Son crâne qui avait suivit juste après contre le mur ? Ses muscles, son cœur, qui avaient manqué exploser quand l'électricité avait frappé son corps ? Ou bien la chaire encore fumante de sa poitrine ? Il entend à peine les nouvelles menaces de Caïus qui se frayent un chemin dans son esprit au fur et à mesure qu'il recommence à y voir clair. Et il lui faut plusieurs longues secondes pour comprendre que le grondement sourd qui voile en parti les mots du chien-chien des Héritiers ne vient pas de l'intérieur de son crâne, mais bien de derrière sa tête. Et il lui faut encore quelques secondes pour réaliser ce que cela peut bien signifier. Assez de temps de flottement pour entendre un nouveau sortilège résonner dans la construction Moldue. « Expulso ! »

Coup de fouet dans l'esprit de Lukas. La voix de stentor de Caïus lorsqu'il beugle son sortilège le fait quitter la torpeur installée. Il doit agir et vite ! Il n'a pas le temps de regarder qui a été victime. Déjà, à peine redressé, Lukas pointe sa baguette sur la faille. « On doit sortir de là ! » Mais l'effondrement ne vient pas de la faille. Il vient de derrière, du mur déjà en parti exploser par Caïus. Et Lukas sait qu'ils n'ont juste plus le temps. D'un sort, il termine le travail commencé par ses hommes, créant un trou assez grand pour pouvoir y faire passer un homme. « Par ici, vite ! »

Qui est touché par le sort de Caïus?:

ϟ  Et oui, à force de faire mumuse avec les sortilèges et les explosions, c'est l'ensemble de la structure qui s'est fragilisée. Le premier mur abimé subit un effondrement et des pierres commencent à se détacher du mur, mais aussi du plafond que Lukas a fini de déstabiliser.

ϟ Lukas a fait sortir en premier les Moldus restant et maintenant, c'est à vous ! Il vous faut un double oui pour arriver à sortir sans vous prendre de bout de parpaing sur le coin du crâne et le reste de vos choix doit bien sûr être dégressif.

ϟ Pour le Phénix victime du sort de Caïus, il vous faut un oui positif d'un de vos camarade pour avoir ne serait-ce qu'une possibilité de sortie sans dégât. Sinon, vous êtes à l'ouest et votre double dé doit s'en ressentir !

ϟ Vous pouvez bien sûr continuer de gêner vos ennemis pour les empêcher de sortir, où au moins, qu'ils sortent dans le plus mauvais état possible. Cependant, cela vous retire à vous la possibilité de sortir sans dégâts également.

ϟ Petit point pour Leo, il est préférable de détailler tes dés. Un échec peut prendre plusieurs formes qui peuvent toutes influer sur la suite des actions. Un rien d'imagination ne fait pas de mal !

ϟ Ce tour prendra fin mercredi, à 20h. Enjoy it !

Maraboutage... Priez pour ma vie !:

Sauve qui peut !:

Parce qu'on est un Poufsouffle trop brave:

SAINTE MÈRE DE DUMBLEDORE !!!!!!!!!:

Comme toujours sur le terrain, la victoire fut de courte durée. En sentant la secousse, la demoiselle Teagan comprit instantanément ce qui se passait : le lieu était en train de s’effondrer et, s’ils ne voulaient pas finir enterrés vivants, il fallait qu’ils sortent immédiatement. Leur leader finit d’ouvrir la faille qu’elle avait amorcée, dégageant ainsi le passage pour les moldus. Merlin soit béni. Ils allaient tous pouvoir sortir et … Elle n’avait pas entendu le sort. Pour la troisième fois de la soirée, Kaprice décolla. Ses yeux s’embuèrent immédiatement, alors que son corps décrivait un arc de cercle parfait. Mettez ça sur le compte de la fatigue, de l’émotion, de la rage, tout ce que vous voulez. Mais quand l’ex-Gryffondor heurta le sol avec violence, elle manqua de s’étouffer dans ses larmes, notamment parce qu’aucun de ses muscles ne répondait. D’ailleurs, son cerveau non plus. Trois chocs sur la tête et le reste du corps, laissez-moi vous dire qu’il y avait de quoi s’endormir et ne plus jamais se réveiller. La cheville s’était peut-être cassée, peut-être pas, mais après tout, qu’est-ce cela changeait ? L’apprentie Médicomage n’était plus des leurs. Sonnée, elle flottait entre deux eaux, incapable de bouger, de faire quoi que ce soit. Son esprit était comme anesthésié. Une coquille vide. Complètement.

Puis le cri d’Aoden parvint jusqu’à elle. Ce fut long. Très long. Puisque quand elle en prit enfin conscience, elle sentit également les mains de son cousin sur elle. C’était comme un ruban qu’on aurait déroulé. Il était étouffé. Mais il l’appelait. Le journaliste disait son nom. Ao’ avait besoin d’elle. Enfin … Elle n’était pas en état d’aider qui que ce soit. D’ailleurs, avec la conscience était venue la douleur, et elle n’appréciait pas vraiment ça. Elle étouffa un gémissement alors que son cousin la soulevait. Ce n’était pas de sa faute, mais cela pulsait, par vagues. Ce n’était pas le moment de se plaindre. Mais elle avait bien trop mal. Par réflexe, elle se recroquevilla contre lui, respirant difficilement. Il fallait qu’elle se calme. Il fallait qu’elle l’aide. Il fallait qu’ils sortent. Mais elle ne pouvait pas glisser à bas de ses bras. Elle n’en avait pas encore la force. Mais ça revenait, doucement. Ses membres la picotaient et ses muscles tremblaient. Elle se passa la langue sur les lèvres et articula : J’te ralentis. Casse-toi. Comme s’il allait le faire. Comme si elle l’aurait fait à sa place. Rester tranquille pour lui faciliter la tâche. Et prier pour qu’ils sortent rapidement. Il n’y avait malheureusement que ça à faire pour la demoiselle, même si ça la rendait malade. Et elle aurait peut-être du adresser des prières ailleurs. Car, au moment où Aoden les extirpait finalement de ce trou à rats, un nouveau parpaing lui tombait sur la tête.

Noir.

CHEVILLE CASSÉE À L'ATTERRISSAGE ?:

PRENEZ LA CLEF, SORTEZ, SORTEZ !:

Il avait rapidement passé le flambeau à Kaprice. Il n’était pas certain de réussir à briser d’avantage ce mur avec deux jambes qui avaient encore du mal à tenir debout sans lui faire défaut. Ce n’était pas le moment de lui faire un parcours du combattant pourtant, c’était ce qu’il allait devoir effectuer. Après la destruction du mur, il leur faudrait réussir à passer dehors sans se prendre le reste de la construction moldue dans la gueule. Un sourire à moitié grimacé suivit la réplique de la jeune femme qu’il était supposé détester et Leo suivit le mouvement moldu en lançant des cailloux sur les Mangemorts qui se trouvaient devant eux. Pas très efficace, certes, mais avec un peu de chance, cela les tiendraient éloignés assez longtemps de Kaprice qui s’afférait, avec ardeur, à fragiliser le mur.

Avec effarement, le jeune homme vit le meneur de leur petit groupe se prendre un sort alors qu’une construction moldue fonçait sur Kaprice. Leo, qui s’apprêtait à lancer un sort sur leurs ennemis s’arrêta en plein mouvement pour se retourner et changer de cap. Il ne supportait pas la jeune femme mais pas au point de la laisser là, d’avoir bonne conscience en sachant qu’il aurait pu faire quelque chose. Il ne fut pas le seul. Entretemps, Lukas avait mis fin à leurs efforts et une sortie était à présent accessible sauf que, le bâtiment ne tenait pas, le bâtiment allait s’écrouler avec eux en-dessous s’ils restaient là. Le plus rapidement possible, il rejoignit la sortie, soulagé de voir qu’Aoden et Kaprice avaient réussi à s’en sortir. Une Mangemorte était retournée à l’intérieur et Leo haussa les épaules. La question de savoir si les Mangemorts connaissaient la définition de la solidarité venait d’être répondue mais c’était le cadet de ses soucis.

Leo zigzagua entre les corps sans vie et ne pris pas le temps de voir s’il y en avait encore qui étaient capable de se lever. Il avait déjà assez de mal à éviter les débris du mur pour s’occuper d’autrui. Et si ces moldus ne tenaient pas assez à la vie pour se mordre la langue et faire fit de la douleur pour sortir, tant pis pour eux. Tellement occupé à éviter de recevoir les morceaux du mur lui arriver sur la tronche, Leo vit pas le moldu qu’il percuta à la sortie. « Désolé. » Avant de lui lâcher un « Mais cassez-vous avant que les autres n’arrivent ! » Tant pis, s’ils tenaient à rester. Il avait envie de fuir aussi mais ne pouvait pas. Eux pouvaient, qu’est-ce qu’ils attendaient ? Ses yeux cherchaient Aoden et Kaprice. Il avait du mal à visualiser l’état dans lequel elle se trouvait. Il avait déjà bien du mal à décrire le sien alors il lâcha simplement : « Elle va s’en sortir ? »

’Je mise le tout sur deux oui:

Pluie de météorites terrestres sur Brooke:

Sortir. Ils devaient sortir. L'attaque sur les moldus, la vengeance pour ce qu'ils subissaient, c'était bien joli, mais... elle-même n'avait pas remarqué le le plafond qui s'effondrait, toute la structure qui se mourrait sous les coups répétés de leurs sorts, des corps des moldus, de tout ce qui se passait dans cet étrange endroit. C'est un cri non pas à destiné à elle, mais aux moldus et aux Phénix, qui la fit s'arrêter une seconde. Lever la tête.
« Scroutt. »
Juste un mot, avant qu'elle s'écarte brusquement pour éviter un morceau de toit qui lui tombe dessus. Merde. Elle devait sortir – ILS devaient sortir. La panique n'était devenue que plus grande et le chemin jusqu'à la sortie fut ardu, évitant les moldus qui se précipitaient confusément et les parpaings qui se battaient pour l'atteindre. Dans la confusion, elle réussit à repérer Cinnamon, apparemment revenue en arrière pour les chercher. Une bien tendre attention – ce soir, ils étaient tous Mangemorts, après tout, tous unis dans la même quête.

Malheureusement, la Poufsouffle ne fit que la frôler – une barre de fer les sépara brusquement, s'abattant sur le bras de la jeune fille. La Serdaigle se recula, évitant l'avalanche de débris, et tenta de prendre une autre direction pour rejoindre la sortie. Elle était si proche... presque dehors. Une entreprise qui aurait pu être victorieuse si, dans sa maladresse habituelle et bien caractéristique, elle n'avait pas tout simplement... trébuché. Comme ça. En tentant d'éviter quelque chose tombant du plafond, en plus. Astra trébucha donc, atterrissant sur le sol – sa tête frappant ledit sol brièvement avant qu'elle se relève dans un même élan, et n'eut pas le temps de se bouger réellement avant qu'un parpaing vienne lui fracasser la clavicule. La même que celle du Manoir Kark. Un claquement familier à son oreille, un cri de douleur arraché à sa gorge. Une douleur inattendue, brûlante, piquante – un poignard dans son épaule. Elle resta au sol, crispée sur elle-même, le sang battant à ses temps. Elle devait sortir d'ici. Maintenant. Le cri de Brooke ne fit que la motiver. Sa cousine était là, elle ne la laisserait pas tomber. Elle avait vécu pire qu'une clavicule cassée, que quelques morceaux de plafond dans la gueule.
Elle se releva du sol, la tête tournante, et réussit à rejoindre sa cousine, le visage arborant des traces de sang. Astra leva sa baguette, pensant une seconde guérir la coupure responsable de cela, mais abandonna en sentant sa tête lui tourner encore plus. Sa chute n'avait pas eu du bon, c'était sûr. « Ça va. On sort. »

Allons-y, Allonzo, sortons de ce bousier ! a écrit:

OUI OUI : Gracieuse comme seule une Macnair peut l'être, dotée de réflexes incroyables de son passé de joueuse de Quidditch, elle sort sans se casser la gueule, sans se faire frapper violemment par un bout de toit.
OUI NON : La grâce, ça va, les réflexes aussi, mais ça n'empêche pas une pluie de lourds gravats de s'abattre en partie sur elle. Heureusement, elle réussit à sortir, avec de bonnes ecchymoses, mais vivante.
NON OUI : Merde à la grâce, elle est maladroite comme pas deux, alors en évitant un parpaing tombé, elle se prend les pieds dedans, tombe la tête la première... et se prend un autre parpaing dans l'épaule. Ça fait mal, sa clavicule a probablement morflé (la même qu'elle s'était cassée en mission avec Prince Arutha Kark, seigneur du cul serré), mais elle réussit à se relever et à aller vers la sortie, un peu sonnée.
NON NON : Évidemment, tout le monde gérant sa mère, faut bien qu'elle merde tout. Elle évite un parpaing, mais en s'approchant de la sortie, un moldu la coupe... et lui balance, à elle, un coup de parpaing. Au visage. Assez violemment pour qu'elle tombe au sol, sonnée, accueillant un coup de pied dans ses côtes et une chute de gravats du même coup. Elle n'est pas dehors, non. Faut bien un pourcentage loser dans le groupe.

ϟ Les Phénix, vous êtes donc actuellement en train de ressortir du McDonald's juste à côté de feu le skate parc. Heureuse coïncidence, c'est justement la route qu'ont prit les Mangemorts ! Dites coucou les mecs !

ϟ Les Moldus ne sont pas visibles à ce tour-ci et n'interviendront pas. Cependant, les Mangemorts, rien ne vous empêche de tenter d'entrer dans le bâtiment !

ϟ Pensez, s'il-vous-plait, à poster vos rps en une seule fois ! Merci à vous.

ϟ Ce tour prendra fin vendredi, à 20h !

SUPERCINNA !:

Il faut empêcher le sorcier Lukas de sortiléger en rond: