| Filet du Diable The Big Boss  | | Re: ϟ ABYSSUS ABYSSUM INVOCAT ϟ Groupe 1 ce message a été posté Lun 18 Nov 2013 - 22:28
Station de police de Barnet, 31 Octobre 2021, 22h00
L’officier Reilly raccrocha le combiné avec circonspection, le froncement de ses sourcils s’attardant quelques secondes sur son visage. En vérité, il ne savait pas quoi penser de ce qu’il venait d’entendre. Miss Brown était une vieille folle à chats jamais mariée qui avait plus sa place dans un asile pour vieux séniles que dans une maison de repos. Elle passait ses journées à la fenêtre de son salon à guetter les moindres allées et venues des seuls voisins qu’elle avait en vis-à-vis, un couple d’homosexuels qu’elle ne pouvait pas voir en peinture. Du coup, elle appelait au poste tous les quatre matins en prétextant qu’on avait essayé de la cambrioler, ou toute autre excuse bidon du genre pour tenter de les incriminer. Mais cette fois-ci, la vieille emmerdeuse de Hadley Road avait appelé à une heure inhabituelle, pour une raison inhabituelle. Et ça faisait beaucoup de nouveautés d’un coup pour une mamie psychorigide enfermée dans la routine de son quotidien. Douglas Reilly finit par soupirer et par prendre appuie sur les accoudoirs de son fauteuil. Mieux valait laisser son supérieur décider de la marche à suivre.
« Monsieur ? On vient de reporter une activité suspecte du côté de Trent Park. » « Quel genre ? » « Des flashs de lumière intempestifs, un éclairage en forme de tête de mort dans le ciel. » « Trent Park ? Y était pas censé y avoir un concert ce soir là-bas ? À tous les coups ils font péter des feux d’artifices. » « Oui mais, apparemment, ça fait un moment qu’on entend plus la musique selon le riverain qui a appelé. » « Qui est ? » « … Miss Brown, sur Hadley Road. » Le regard du commissaire se rétrécit mais il ne fit pas de commentaire et resta simplement silencieux un court instant avant de reprendre. « Contactez la patrouille de garde et dites-leurs d’y passer faire un tour quand ils auront dix minutes à perdre. Qu’il nous contacte par radio quand ils seront sur place. » « Bien monsieur ! »
Festival de musique Folk, Trent Park, 31 Octobre 2021, 22h20
Justine n’avait pas pleuré depuis des années et pleurer à cause d’un subterfuge des moldus l’avait rendue plus hargneuse encore. Elle s’était remise en chasse à peine Lewis envoyé dans le décor et avait offert une mort minable à toutes les silhouettes qui avaient croisé sa route. Et puis elle s’était arrêtée pour observer le spectacle, sa vue toujours brouillée mais le reste de ses sens aux aguets. Les Phénix leur mâchaient le travail en attaquant toujours plus les moldus. En se battant même entre eux. C’était plaisant, Justine aurait pu jubiler si elle n’avait pas eu une telle envie de meurtre. Parce que son bras la faisait souffrir, parce que tout son visage lui faisait mal. Parce qu’elle avait une mission à mener à son terme. Elle capta un échange intéressant : une marque des ténèbres ? Sur un Phénix ? Mais le monde ne tournait plus rond ! Elliot lui tomba dessus, elle s’étala de tout son long.
Gavin était sonné, il avait frappé le bar avec violence. L’odeur de bière mélangée à l’air irrespirable lui donna la nausée, sa tête tournait. Il entendait hurler en tous sens, captait des noms familiers et compris à moitié la situation : les Phénix sous ses ordres continuaient à attaquer les moldus. Lui-même en avait tué un par accident. « Gavin ? ça va aller ? » La voix de Maxwell l’aida à reprendre le dessus. Il s’appuya sur lui pour se relever, prêt à retourner au combat. « C’est bon, ça va. Il faut arrêter le massacre. On ne peut pas tuer des moldus… On ne doit pas… » Un gobelet en plastique atterrit sur sa tête. Il inspira en tremblant. Non. Il ne ferait pas de mal à un moldu, pas volontairement. Gavin allait proposer à Maxwell d’oublier que des Phénix avaient tué des moldus mais c’était impossible, impossible car Fetherstonhaugh avait visiblement envie de punir lui-même ses camarades. Ils réfléchiraient à ça plus tard. Il y avait plus important : arrêter les mangemorts. Quitte à les tuer, comme le voulait le plan initial. Seulement, les cris de Gael étaient plus forts que sa raison.
Simon s’acharnait sur l’abdomen de Gael. Il tailladait doucement la peau du sorcier, persuadé d’avoir la possibilité de prendre gentiment son temps. « TEMPESTAS ! » Frappé au thorax, il s’effondra. Gavin allait rappeler à Gael que la fin pouvait parfois justifier les moyens même s’il n’était pas d’accord avec la mort des moldus quand un Carl enragé sauta sur Noah et lui. Couteau à la main, il lacérait tout morceau de chair passant à sa portée. Comme le bras de Gavin. Comme la jambe de Noah. Simon se releva avec difficulté et tira sa dernière balle avant de recharger son arme. Balle qui percuta Scarlett. Au moment où un moldu en pleine panique plaquait Naïma au sol.
Justine réussit à remettre la main sur sa baguette après quelques coups reçus au visage et sur le reste de son corps. Elle allait lancer un sort à Elliot quand celui-ci se retira brusquement. « C’est l’heure de faire BOUM ! » Au moment où l’apprenti médicomage quittait péniblement les lieux avec une Cleona à moitié morte dans les bras, Elliot, Simon et Carl se rassemblèrent. Blessés ou pas, ils avaient toujours l’avantage de la vision non obstruée, de la respiration normale ou presque ils se parquèrent derrière le bar, forçant Gavin et Noah à reculer pour en pointer leurs armes vers eux. Quelques secondes de flottement, durant lesquelles seuls les cris des moldus mis à morts hors de la tente se faisaient entendre. Justine leva sa baguette quand une explosion retentit. Le souffle la souleva du sol, comme ses autres petits camarades.
Dé 1 La grenade atterrit près de
Oui – Naïma, Keenan, Justine et Eireann et ils ont bobo.
Non – Gavin, Gael, Noah et Scarlett et ils ont bobo.
Dé 2
Oui – Une partie de la tente s’effondre, les chaises et les tables volent en tous sens. Point positif : les effets de la lacrymo s’estompent.
Non – Justine a eu la bonne idée de lancer un sort qui limite le champ d’action de l’explostion. La tente tient debout mais le mobilier vole en tous sens.
Informations Rp
ϟ Il reste donc Elliot, Simon et Carl. Ils se sont positionnés derrière le bar et Elliot lance une grenade qui fait boum au milieu des personnages. Les personnages les plus près de la grenade sont violemment projetés au sol et gravement brûlés. Les autres sont aussi projetés au sol mais moins touchés par la déflagration. ϟ L’explosion étant violente, vous devez lancer au moins un dé pour savoir si votre personnage prend un objet dans la face ou non. Si vous voulez que votre personnage soit forcément blessé, comme aux tours précédents, pas besoin de dé. ϟ Chers amis, c’est le bordel. A vous de voir comment réagit votre personnage : se focaliser sur les moldus, sur sa survie, sur ses ennemis… Faites votre choix. Pour tuer un moldu taré, il faut toujours un double oui. ϟ Keenan, n'oublie pas en cours de route que ce n'est pas la baguette de ton personnage mais celle d'un autre que tu utilises : pense à bien jouer les conséquences  ϟ N’oubliez toujours pas les moldus innocents. ϟ Naïma et Scarlett ont raté un tour. ϟ Vous avez jusqu’à mercredi 20 heures pour poster.
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| Filet du Diable The Big Boss | | Re: ϟ ABYSSUS ABYSSUM INVOCAT ϟ Groupe 1 ce message a été posté Lun 18 Nov 2013 - 22:28 Le membre ' Filet du Diable' a effectué l'action suivante : Lancer de dés#1 'Dé' :  -------------------------------- #2 'Dé' : |
| Eireann Callaghan Poulpe d'Or du plus beau fessier | | Re: ϟ ABYSSUS ABYSSUM INVOCAT ϟ Groupe 1 ce message a été posté Lun 18 Nov 2013 - 22:54 Occupée à appuyer sur sa blessure comme une désespérée à l’aide du peu de tissu qu’il lui restait, elle ne réagit pas assez vite. Elle n’eut pas le temps de comprendre ce que Gael était en train de faire, elle ne put que hurler – une fois encore – quand la bretelle de son soutien-gorge prit feu. Les flammes léchèrent douloureusement son épaule, sensation Ô combien familière. Elle lâcha son débardeur, oubliant complètement sa plaie saignante, complètement écœurée par l’odeur de chair brûlée qui s’infiltrait en elle. Elle frappa sa peau meurtrie pour arrêter les flammes, se souvint qu’elle avait sa baguette et usa d’un aguamenti pour mettre fin à son calvaire. Zahid s’occupa d’elle, essaya de soigner le massacre. C’était peine perdue mais ça n’était pas important. Pas important parce qu’il y avait quelque chose de plus accaparant dans l’esprit d’Eireann : le goût amer de la trahison. Elle enfila le pull que lui tendit Zahid en grimaçant de douleur alors que la bretelle de son soutien-gorge finissait par céder. Au moins, son intimité était préservée. La Marque. Quand Eireann posa les yeux sur la Marque des Ténèbres bien visible sur le ventre de Fetherstonhaugh, son sang ne fit qu’un tour. Ce connard osait l’accuser elle de trahison alors qu’il n’était qu’un putain de mangemort ?! Elle qui avait tout donné pour cette putain de cause Phénix, jusqu’à son corps, son âme, sa raison ? Elle ne connaissait pas l’histoire de son tortionnaire mais elle savait qu’elle avait suffisamment bouffé de merde pour la cause Phénix. Des blessures irréversibles, des mois enfermées dans le trou à rats des ombres, des liens forts brisés par les factions, la perte de ses emplois successifs, la mort de ses proches… Elle avait perdu bien plus que ce qu’elle avait gagné en se battant pour des idéaux qui lui semblaient aujourd’hui caduques et il osait lui dire qu’elle était du côté des mangemorts ? Peut-être que c’était ce qu’elle devait faire finalement, changer de camp, pour une meilleure vie, pour plus de reconnaissance. Elle avait tout perdu en se battant pour les Phénix. La mort de Julian avait été le coup de grâce. Julian tué par des MOLDUS ! ALORS MERDE ! Oui elle avait choisi de tuer le moldu qui avait planté Scarlett. Parce qu’elle n’avait pas eu l’occasion de tuer le premier qui l’avait mise à terre. Humiliée. Déshabillée. Meurtrie. Si être Phénix signifiait qu’on ne pouvait sauver sa propre vie pour ne pas avoir à tuer un crevard de moldu, alors Eireann ne voulait plus être Phénix. Putain elle préfèrerait crever, là, tout de suite. Mettre fin à des années de souffrance, à des années de dégringolades. Elle avait encaissé chaque coup, elle avait essayé de relever la tête pour pouvoir se battre encore et encore et aujourd’hui, son propre camp se retournait contre elle. Phénix mon cul ! S’il n’y avait pas eu Zahid et Scarlett, elle se serait tirée. Sur le champ. Elle regarda Gael se faire mutiler par le moldu complètement barré. Sans ciller. Après tout, c’était ce qu’il voulait, non ? Qu’on n’accule pas ces pauvres merdes de moldus. Qu’on les laisse vivre heureux, même si c’était de la souffrance des autres qu’ils tiraient leur bonheur. Une idée fourbe s’insinua dans sa tête. Ce serait sa dernière action pour les Phénix. Ce soir, elle luttait une dernière fois pour sa faction. Demain, elle arrêterait tout si elle ne crevait pas. Elle arrêterait de se battre pour une cause perdue. Elle arrêterait de se battre aux côtés de gens qui ne voyaient en elle qu’une traître. Elle arrêterait de se battre parce qu’elle n’avait plus aucune raison de le faire. Julian était mort. Nora et Thomas s’étaient tirés à l’autre bout du monde avec son filleul et Colin. Eireann n’oublia pas sa famille, ses amis. Seulement, à quoi bon rester ? A quoi bon se battre encore ? Elle avait fini par entrapercevoir le bonheur quand les Phénix avaient gagné, quand ils avaient repris le Ministère, quand elle avait retrouvé ses proches. Julian lui avait dit vouloir l’épouser. Elle aurait fini par accepter. Et elle aurait pu vivre heureuse. Mais comme la vie était une chienne, elle avait repris le peu qu’elle lui avait donné, et plus encore. Alors non, Eireann ne voulait plus se battre. Elle voulait abandonner. Pour la première fois de sa vie, elle voulait tout arrêter. Et elle le ferait. Parce que continuer à évoluer dans un monde où ses soi-disant alliés pouvaient décider de la mettre plus bas que terre ne lui faisait pas envie. Le souvenir laissé par la période de suspicion à son sujet était encore brûlant et elle refusait de vivre ça à nouveau. Elle partirait. Le corps du moldu s’achernant sur Gael fut frappé par un sort. Eireann ne prit pas la peine d’aller vers Gael pour l’aider à se relever. Elle ne frapperait pas une personne déjà à terre non plus. Chacun ses principes. « C’était agréable ? T’as pris ton pied à regarder le moldu t’arracher la peau ? Je n’ai pas osé t’aider, tu comprendras que… » Nouveau bruit sourd. Cri de Scarlett. Eireann n’eut pas la possibilité d’aller l’aider. Pas parce que Zabini atterrit quasiment à ses pieds mais parce qu'une putain de déflagration l'envoya au sol, lui brûla les bras avec lesquels elle s'était protégé le visage. Une chaise lui était tombée dessus. Un morceau de l'armature en métal s'écrasa sur son pied. Et sa baguette avait disparu. Eireann, sonnée, gémissait sous des morceaux de bois, de plastique, de fer. Elle avait mal partout, les cloques apparaissant sur ses avant bras n'étaient rien à côté de toute la douleur qu'elle pouvait ressentir. Elle ne réussissait même plus à hurler, le souffle de l'explosion lui avait comprimé les poumons. Elle essayait d'appeler Scarlett et Zahid mais aucun son ne sortait de sa bouche. Ses oreilles sifflaient, lui faisaient mal. Pourvu que ses tympans n'aient pas été percés. Elle vit une forme bouger à côté d'elle. Elle essaya de sortir des décombres et poussa un petit cri : un bout de bois s'était planté dans son mollet. Non. SA BAGUETTE S'ETAIT PLANTEE DANS SON MOLLET ! Elle repoussa la chaise et la barre de fer pour essayer de s'asseoir, retira sa baguette, tenta une nouvelle fois - en vain - un episkey et chopa un morceau de toile tombé près d'elle. Elle l'attacha autour de sa jambe et rampa doucement vers la forme mouvante. Elle souleva une plaque de bois et trouva Naïma recroquevillée. « Zabini, Zabini ! » Elle la poussait doucement à l'épaule pour la faire réagir. Un autre gémissement lui parvint. Eireann enleva une chaise et découvrit un moldu, la gueule en sang, le bras tordu dans un angle improbable. Si chacun de ses mouvements la faisait souffrir, elle ne pouvait rester là sans rien faire. Elle se servit de sa baguette tant bien que mal pour retirer les décombres qui jonchaient le corps du moldu mais le temps de retirer le dernier débris, plus rien. Il était mort. Et elle l'enviait presque. Elle essaya de se relever prenant appui sur ses bras et hurla franchement cette fois. Sa peau brûlée la lançait. Elle repéra alors les autres "Phénix". Son camp. Mais elle ne voyait que Zahid et Scarlett comme alliés. Les autres, elle s'en foutait. Royalement. Un moldu frappadingue se dirigeait vers eux. Elle leva sa baguette, jeta un expulso mais ne toucha rien d'autre qu'une barre de fer. DéOui - Le sort ricoche et se perd dans le sol. Non - Le sort ricoche sur un pauvre moldu innoncent. Parce qu'autant s'enfoncer un peu plus. |
| Filet du Diable The Big Boss | | Re: ϟ ABYSSUS ABYSSUM INVOCAT ϟ Groupe 1 ce message a été posté Lun 18 Nov 2013 - 22:54 Le membre ' Eireann N. Callaghan' a effectué l'action suivante : Lancer de dés'Dé' :  |
| | | Re: ϟ ABYSSUS ABYSSUM INVOCAT ϟ Groupe 1 ce message a été posté Mar 19 Nov 2013 - 21:15 Keenan ne vit pas l'objet se faire dégoupiller, ni les moldus se rassembler derrière le bar. Ses yeux desséchés avaient cessé de pleurer, mais continuaient de le démanger et le brûler. Son corps tout entier était déshydraté. Sa langue râpait contre son palais cloqué, tandis qu'il peinait à déglutir. Un œil rivé vers le brouillard grisâtre qui l'asphyxiait, l'autre suivait au pas le mangemort médicomage et Cléona, qu'il tentait désespérément de protéger. Keenan était épuisé, à bout de force. Sa jambe l'élançait atrocement. Les sons lui parvenaient décalés, lointains. Les rares contours que sa vue distinguait, apparaissaient flous et difformes. En son fort intérieur, le mangemort se savait incapable de contrer le moindre sort. Et pourtant, il brandissait sa baguette, refusant de s'apitoyer sur un fait qui n'était pas encore arrivé. Non, il ne pouvait pas rester les bras croisés. Être incapable de la sauver ne l'empêchait pas d'essayer. Keenan restait debout, tel un rempart inébranlable. Les sorts fusaient de tous les côtés, les morts continuaient de s'accumuler. Les cris de douleur et de souffrance se mêlaient aux sanglots de dépit et d'accablement. C'était une véritable ode au Chaos, un prélude aux Enfers, qui se jouait cette nuit, sur les terres dévastées de Trent Park. Keenan inspira profondément. La situation n'était pas si dramatique que ça, tout compte fait. Ils avaient accompli leur devoir. Whilhelmina serait fière d'eux. Le Seigneur des Ténèbres l'aurait été, lui aussi. La grenade percuta le sol, sans que Keenan ne s'en rende compte, puis explosa. La déflagration annihila son masque. Des morceaux de métal vinrent se ficher dans sa joue et fendre la peau de son front. Keenan fut à nouveau projeté dans les airs. La projection fut tellement puissante, qu'il eut le temps de se retourner, faisant ainsi face au sol et l'observant se rapprocher dangereusement. Il blottit son menton et ses genoux contre sa poitrine, de sorte à effectuer une première roulade, puis s'étala dans l'herbe anormalement fraîche et moelleuse. Keenan perdit alors connaissance. Lorsqu'il rouvrit les yeux, un voile blanc remplissait le paysage. L'irlandais tenta de retrouver son souffle. Impossible. Il suffoquait. Une main invisible s'évertuait à obstruer sa bouche, pourtant grande ouverte. Il rabattit ses paupières, les rouvrit. Plusieurs fois. C'était un cauchemar. Il allait bientôt se réveiller. Un sifflement aiguë torturait ses oreilles, perçait ses tympans. Sa gorge parvint finalement à capter un léger filet d'air, puis deux. Ces maigres inspirations lui firent autant de mal que de bien. Étrange. Qu'importe, ses yeux recommençaient à distinguer des couleurs. Keenan grimaça. Un picotement avait au même moment envahi le bout de ses doigts. C'était bon signe, pas vrai ? L'irlandais voulait s'en persuader. Il tâcha de ramener ses mains juste en dessous de ses aisselles. Mais alors qu'il tentait de se relever, une douleur terrible le foudroya et le doute l'envahit. Sa respiration s'emballa, ses gémissements se muèrent en prières, adressées au premier Dieu qui voulait bien les écouter. La main tremblante, il se mit à tâtonner le bout de sa hanche gauche. Rien. Il remonta. S'arrêta. "Non." Ses doigts effleurèrent le contour d'un tube. "Non." Il pouvait la sentir, camouflée sous une couche de ce miasme poisseux. "Non." La froide morsure de l'acier. "Bordel de merde put..." Keenan n'avait plus de souffle. La panique avait vidé ses poumons. Comment ce... Ce tuyau ? Ce piquet ? Était-il arrivé sous la tente? Et comment avait-il fait pour s'embrocher dessus ? Parmi toute les merdes sur lesquelles il aurait pu se vautrer, il avait fallu que le destin choisisse cet endroit précis. Keenan ricana, cynique face à sa malchance. Un instant, le mangemort se demanda s'il devait vraiment se relever. Avait-il une bonne raison d'écouter son instinct de survie ? En restant immobile, la douleur était moindre. Pourquoi voulait-il se battre ? La raison lui échappait, mais il le fallait. Keenan grimaça et tenta à nouveau de se lever. "AAAAAAAAAAAAAAAAAAAARGH !" Il retomba lourdement. La douleur était trop forte, il n'y parvenait pas. La solution s'imposa d'elle-même. Keenan chercha la baguette de sa sœur. L'objet était tombé à portée de bras. Dans un râle explicite, le mangemort parvint à récupérer l'arme sorcière. Il souffla, redoutant ce qui allait arriver. "Expulso !" Hurla-t-il, la baguette pointée en direction du sol. - Dé1:
Oui : Keenan retombe sur le sol sans aggraver son cas
Non: Keenan se cogne contre un meuble, c'est le K.O. pour ce tour
Le sort avait été bien dosé. Keenan s'était soulevé à la bonne hauteur, sans ajouter d'amplitude à sa chute. Sa respiration devint soudainement plus rauque, ses battements de cœur gagnèrent en rythme. L'irlandais était hors d'haleine. Il porta une main à son abdomen. Sa toge était noyée sous le sang. Il en coulait le long de ses cuisses, de ses hanches. " Zabini, Zabini ! " Keenan tourna la tête. Un sourire triste sillonna son visage sale et amoché. Elle était là. Elle était toujours là. Eireann Callaghan, petite poufsouffle pas comme les autres. A croire qu'ils étaient liés pour le meilleur et pour le pire. Surtout le pire. Amourachés hier, déchirés aujourd'hui. Sa vision le rendait aigri et mauvais une heure plus tôt. Il ne savait pas quoi penser de cette compassion qui lui prenait brusquement les tripes. De toute façon, il n'avait jamais très bien cerné ses sentiments pour elle. Il se redressa péniblement sur ses jambes, tremblantes. Le dos courbé, une main collée contre son éventration, Keenan claudiquait en direction d'Eireann. Cette dernière se redressa subitement et lança un sortilège. L'irlandais essuya le liquide rubicond qui lui coulait dans les yeux et vit un moldu se jeter dans un hurlement aliéné sur la phénix. Keenan ne réfléchissait plus. Il se foutait éperdument de savoir dans quel camp se trouvait la sorcière. Une pressante intuition lui murmurait qu'il vivait ses derniers instants. Il se sentait obligé d'écouter son élan d'amour à l'égard de celle qu'il avait maudite et tenté de tuer dans la même soirée. Le cœur avait ses raisons que la raison ignorait. Sa baguette se dressa en direction du moldu. "EXPULSO"- dé2:
Oui: Le moldu est éjecté dans le décor
Non: Le sort rate. En même temps c'est pas sa baguette è_é
Le moldu fila s'écraser par dessus un fût de bière éventré.. "Bien fait pour ta gueule." Balança Keenan, avant de tourner de l’œil et de s'effondrer. |
| Filet du Diable The Big Boss | | Re: ϟ ABYSSUS ABYSSUM INVOCAT ϟ Groupe 1 ce message a été posté Mar 19 Nov 2013 - 21:15 Le membre ' Keenan C. Ó'Broin' a effectué l'action suivante : Lancer de dés'Dé' : |
| Filet du Diable The Big Boss | | Re: ϟ ABYSSUS ABYSSUM INVOCAT ϟ Groupe 1 ce message a été posté Mar 19 Nov 2013 - 22:01 Le membre ' Keenan C. Ó'Broin' a effectué l'action suivante : Lancer de dés'Dé' : |
| Gael Fetherstonhaugh Névropathe compulsif | | Re: ϟ ABYSSUS ABYSSUM INVOCAT ϟ Groupe 1 ce message a été posté Mer 20 Nov 2013 - 5:02 Simon prenait tout son temps à découper autour du serpent qui s'enroulait et se déroulait, tatouage mouvant que Gael s'était infligé quelques années auparavant. Le moldu au crâne rasé semblait apprécier de découper la viande, tant il prenait son temps, faisant lentement glisser sa lame, dont le fil affûté mordait hardiment dans la chair, découpant ainsi d'abord superficiellement, abrasant la peau, puis appuyant un peu plus, laissant s'écouler une lymphe transparente avec de plonger avec un certain sadisme - et, soyons honnête, une excitation non dissimulée - son morceau de métal morbide dans le derme de Gael. C'est alors que des gouttes d'un carmin profond apparaissaient, d'abord éparses, perlant sur l'épiderme de notre compagnon, tachant sa peau claire de points à la couleur rubis. Puis ces confettis se noyaient, alors que la lame disparaissait dans un ensemble de tissus mous, dans une mer vermillonne qui s'étendait et débordait, coulant sur le flan du jeune Fetherstonhaugh, masquant partiellement son tatouage animé. Gael, durant ce temps, se tordait sous la douleur, mollement, non seulement trop faible pour combattre, mais aussi plaqué par une poigne terrible, celle de Simon, qui lui maintenait les épaules au sol d'une main, pendant que l'autre gravait sa chair de son couperet. Il serait ridicule, ici, de parler des beuglements de Gael, pris dans des hoquets, gémissements et autres possibles pleurs, étouffés par son masque de fortune dont son t-shirt faisait office. La scène était pitoyable. Mais, pire encore, furent les réactions de ses confrères. Noah, certes, lui avait gueulé une rodomontade assez piquante quelques instants auparavant, au moment même où sa flamme avait jailli de sa baguette : « PUTAIN FETHERSTONHAUGH T’ES AUSSI CON QU’UN GNOME OU TU LE FAIS EXPRES ? » Cela, à la rigueur, pouvait se concevoir. Après tout, penserait Gael à tête reposée, une fois ces douloureuses aventures passées, il avait pu manquer ce que lui avait vu, Noah avait pu ne pas voir la trahison d'Eireann et la haine avec laquelle - Gael se persuadait de l'avoir vue, certainement à tort - elle l'avait envoyé ad patres d'un avadakedavra ruminé depuis longtemps. En revanche, la honte prit notre charmant jeune homme, alors tailladé par l'extrémiste moldu, lorsque la seule réponse qu'il reçut fit preuve d'une stupidité et faiblesse navrantes : « TU AS UN PUTAIN DE MARQUE SUR LE VENTRE BORDEL ! ELLE EST PLUS PHENIX QUE TU NE LE SERAS JAMAIS » Permettons-nous encore une fois une réflexion anachronique. C'étaient donc cela, les Phénix ? Différents grades, certains étant "plus" Phénix que d'autres ? La légitimité, si l'on en croyait les paroles effarantes et odieuses de Noah, venant de la pureté de son passé. Gael, à en suivre cette logique, ne saurait être un pur Phénix, un vrai Phénix, peu importe ce qu'il pouvait penser, chérir, aduler à présent. Seule sa condition passée d'Ombre comptait. Les Phénix avaient toujours été, depuis son départ de chez les Ombres et surtout depuis son arrivée dans la faction, l'exemple opposé de celui qu'il avait eu jusqu'ici. Les Phénix voulaient l'ordre, l'égalité, la justice. Cela passait forcément par un renforcement de lien social. Noah venait de le trancher de manière aussi incisive que Simon dans sa peau. Un condamné, même ayant purgé sa peine, serait un citoyen de seconde zone. Un moldu serait inférieur à un sorcier. Un repenti resterait une sous-merde. Un point triple arriva à cet instant. Noah finit de prononcer les paroles, le couteau ouvrit le ventre de Gael, la détermination et les idéaux que ce dernier s'était forgé, peut-être à tort, commençaient de s'effondrer. Cette remarque seule aurait pu expliquer, en tant normal, les larmes de notre personnage. Bien évidemment, là, la douleur physique n'était pas à négliger ni même le gaz lacrymogène. Mais Gael ne sut dire ce qui lui fit le plus mal, l'agressivité de son assaillant ou la violence de son collègue Phénix. Il avait suffit de trois dixième de seconde pour que Gael se sente mourir. La douleur le réveilla, aiguë, criarde, répétée. Fetherstonhaugh en était presque venu à l'accueillir en lui, à espérer que son tortionnaire l'achève vite, afin de couper court - sans jeu de mots - à son martyre et à son désespoir. Finalement, cette simple phrase avait prouvé une chose et une seule. Phénix ou mangemort, les logiques étaient les mêmes. Il y avait les "vrais", ou "purs". Et il y avait les autres. Les sous-classes. Les indésirables. Les bons-à-rien. Les indésirables, les sales relaps. Son agresseur fut balayé par un rai lumineux. Finalement, quelqu'un lui venait en aide. Ou peut-être était-ce un mange-mort qui le prenait pour l'un des siens. Il n'avait pas vu Gavin lancer le sort, mais imaginait qu'un de ses autres camarades aurait potentiellement pu le secourir. Optimisme nécessaire après ses sombres pensées. C'est alors qu'Eireann trovua bon de cracher son venin. « C’était agréable ? T’as pris ton pied à regarder le moldu t’arracher la peau ? Je n’ai pas osé t’aider, tu comprendras que… » Salope. Salope qui venait le narguer, le laissant le ventre entaillé, saignant abondamment - de telles blessures sont toujours impressionnantes - hoquetant, rotant, sanglotant encore dans sa bave son sang et sa sueur, dans une boue visqueuse et aux odeurs de houblon, les poumons ravagés par le gaz lacrymogène. Typique mangemort. Se moquer de son monde en permanence. Lui-même, avant, l'avait fait. Le côté "cool", ou "badass" primait, alors. Et quitte à enfoncer plus encore une personne. Gael posa sa main gauche sur sa marque honnie, tentant de protéger la blessure - qui formait un demi-carré, le trait supérieur et le trait de droite ayant été découpés - espérant ainsi bloquer une perte de sang trop importante. Pur réflexe, évidemment, qui l'amena à se recroqueviller un peu, en tentant tout de même de se retourner pour tenter de se redresser. Il la tuerait, il la tuerait. Il savait qu'il en était incapable, trop faible, trop mou, trop complexé et affolé. Mais il fallait que sa haine revienne. Au moins saurait-il se raccrocher à quelque chose. Puis ce fut un bruit assourdissant. - L'explosion:
OUI : protégé du souffle par des corps, le bruit l'assomme pour quelques secondes
NON : le souffle est plus fort que prévu, Gael glisse d'un bon mètre dans la boue avant de se manger une chaise qui stoppa net sa progession heurtant de plein fouet son genou et son thorax de deux pieds.
Gael sentit son être rebondir en son for intérieur, butant contre chaque paroi de sa boîte crânienne, le laissant choir dans un vortex vertigineux. Puis, lentement, tout se stabilisa. Un regard affolé alentours lui montra ses quelques "collègues" éparpillés, un mangemort empalé - bien fait ! - et des moldus marchant comme des zombies. Lui-même avait eu la chance d'être protégé par une sorte de monceau de cadavres qui, ce qu'il ignorait, l'avaient protégé de l'explosion. Gael lâcha un soupir las. Les trois moldus assoiffés de sang se terraient un peu plus loin, derrière le bar. Dont Simon, son tortionnaire. Son sang se glaça - sauf celui qui coulait toujours hors de sa plaie. Partir. Avachi aux trois-quarts sur le dos, Gael tenta de reculer, usant de ses pieds pour se faire glisser dans la boue épaisse. S'éloigner, le plus possible. Ces moldus étaient malades, gravement malades. Comme des connards de mangemorts. Mais moldus. Cherchez l'erreur... Cela prouvait un théorie qui était apparue à Gael récemment : la distribution de la connerie était statistique, peu importait d'où les gens venaient. Il râlait alors que ses jambes le poussaient, glissant dans la boue, tirant sur son ventre, faisant crachoter sa plaie d'un sang un poil trop sombre pour ne pas être suspect à chaque contraction. Gael glissa sur un mètre cinquante environ avant de stopper, haletant, le souffle court, courbé de douleur. Ses doigts de la main droite étaient encore crispés sur sa baguette, en raison de la douleur, de sa hargne, de sa colère. Il ne pourrait jamais fuir ainsi. Au mieux il sortirait et se ferait avada-kedavriser par un mange-la-mort en culotte courte. Au pire, il se ferait attraper par les types aux masques à gaz qui continueraient joyeusement de le traiter comme une bout de gigot. Il braqua un poil trop brusquement sa baguette vers la vague direction du bar. - SORT !:
Quoi ?
OUI OUI : Incarcerem (filet bloquant la victime)
OUI NON : Stupefix (rend la victime inconsciente)
NON OUI : Aridae cuti (sortilège de dessèchement)
NON NON : Retorta viscera (tord-boyaux, crampes)
Qui ?
OUI OUI : Simon
OUI NON : Elliot
NON OUI : le bar (= totalement inutile)
NON NON : un moldu boulet qui courait encore pour se protéger, surgissant à ce moment
Comment ?
OUI OUI : Effet total : Incarcerem : filet emprisonnant la victime ; Stupefix : pouf, tombe comme une masse molle ; aridae : dessèchement si grand que la victime s'en évanoui presque ; retorta : le plus drôle : crampes si fortes que la victime fait sous elle...
OUI NON : A moitié : Incarcerem : filet que sur un membre (la tête) pas handicapant mais gênant, ralentissant la victime de 4 à 5 secondes ; Stupefix : comme OUI OUI ; aridae : dessèchement d'un partie du corps (visage) : le personnage desquame (bref c'est dég mais pas méchant,) démangeaisons dues à sécheresse ; retorta : victime courbée en deux, difficulté à marcher, gênant pas pas immobilisant
NON OUI : Caramba : Incarcerem : une cordelette s'enroule autour du buste de la victime ; Stupefix : raté... ; aridae :envie de boire, comme après une grosse balade par temps chaud, désagréable mais pas méchant ; retorta : gargouillis insignifiants
NON NON : Tout rate, Gael, trop faible, a en effet laissé glisser sa baguette (le con)
Et ce fut un "epic fail", comme d'aucuns aimaient à l'appeler. Pris d'un grelottement malvenu, Gael laissa choir sa baguette au moment où il comptait envoyer un fabuleux incarcerem, qui se serait certainement mangé le moldu qui venait de passer en courant en hurlant de trouille. Il paniqua alors. Sa main valide - disons celle qui ne tentait pas de garder ses tripailles dans leur cloison ventrale - se mit à farfouiller le sol pour retrouver son bâton chéri. Qu'est-ce que c'était, sinon, un sorcier sans baguette ? Il posa les doigts dessus et la serra fortement, continuant de glisser mollement en couinant jusqu'à heurter un truc... Levant les yeux, il aperçut une personne qu'il avait précédemment aidé à se dénuder. Quitte à se suicider, autant se faire trancher en fines lamelles de lard par Naïma elle-même... |
| Filet du Diable The Big Boss | | Re: ϟ ABYSSUS ABYSSUM INVOCAT ϟ Groupe 1 ce message a été posté Mer 20 Nov 2013 - 5:02 Le membre ' Gael Fetherstonhaugh' a effectué l'action suivante : Lancer de dés#1 'Dé' : -------------------------------- #2 'Dé' : -------------------------------- #3 'Dé' : -------------------------------- #4 'Dé' : |
| | | Re: ϟ ABYSSUS ABYSSUM INVOCAT ϟ Groupe 1 ce message a été posté Mer 20 Nov 2013 - 10:40 Comme une pluie d’acide, ce qu’elle reconnaissait être une bombe lacrymo lui ravagea les yeux, la suffoquant presque. Scarlett savait, savait qu’il ne fallait pas toucher à ses yeux, laisser son regard se gorger de larme pour le purifier, mais rien n’y faisait. Elle se frottait furieusement le visage comme une démente, empirant son sort. Elle trébucha, se rattrapa comme elle pouvait avec son bras. Le mauvais. La décharge de douleur, la prévint que copine adrénaline ne faisait plus très bien son job, le bandage maculé de rouge que son cœur lui le faisait un peu trop bien. Continue de pomper, connard, et je vais terminer par crever ici, percée comme une stupide poupée gonflable à coup de couteaux. Pour ne rien arranger, l’aveuglement lui faisait faire preuve de clairvoyance. Appelez ça leçon, ou pure ironie, le fait est qu’elle réalisa, ou plutôt s’avoua enfin que la « négresse » dont parlait les neo-nazies, n’était autre que sa « plus si petite Naïma ». L’époque où toutes les deux laissaient crever les benêts assez con pour tenter de s’attaquer à une manticore pendant le triathlon de la mort semblait bien loin. Plus la même faction pour Scarlett, plus la même attitude pour Naïma, plus d’entraide possible avec pourtant un ennemi commun : des moldus. Ça connait grotesque dans sa tête, et pourtant c’était bel et bien ce qui se passait, mangemort et phénix presqu’uni contre les nazis. Il fallait tirer quelle conclusion à tout ça ? Les nazis sont pires que les mangemorts ? Pas sûr. Et puis il y avait aussi ce connard de Keenan. Scarlett avait toujours conservée un souvenir agréable de leurs beuveries au temps de Poudlard, mais ne c’était jamais leurré. O’Broin n’était pas son ami, il n’était pas Eire, et savait pertinemment qu’il n’aurait pas eu la même clémence quant à son statut de sang-mêlé. Elle ne souhaitait pas pour autant le voir mourir, pas par affection, non. Comme bien souvent avec Scarlett, c’était l’égoïsme qui guidait ses sentiments et sa conduite. Elle avait été assez traumatisée comme ça, sans qu’elle s’inflige de nouveaux dommages. Aveuglée, la Fuller discerna pourtant sa gredine se prendre un sort. Elle crut bien que ses yeux la trompaient lorsqu’elle réalisa que l’auteur de l’attaque n’était autre que… que… Bidule…. Phénix 3…le type au nom chelou. Elle aurait pu l’insulté, si Terroriste number 1 ne l’avait pas fait à sa place, et le type se faisant déjà scalpé par un moldu, on pouvait dire que le karma avait bien fait son job, pour une fois. Lorsqu’elle eut moins l’impression qu’un millier d’aiguilles tentaient de lui crever les yeux, l’ancienne archéologue s’efforça de se relever. Elle percuta une moldue, qui la grande gidrouille bleue soit louée, n’était pas une tarée. « Il faut pas rester là, madame. » Fusse la baguette, les tarés autour, son bras pissant le sang, ou bien le bandeau de brûlures encadrant ses yeux qui la convainquirent ? Le fait est, que la moldu prit ses jambes à son cou, Scarlett aurait bien fait la même chose, mais fut arrêtée en plein vol. La douleur lui coupa le souffle, ce n’était pas comme un doloris. Pas pire, pas mieux non plus. Il y avait quelque chose de mortel dedans. Elle sentit un liquide chaud s’écouler le long de ses jambes bien avant de comprendre où elle avait été atteinte. Un instant la Fuller crut s’être oublié, avant de réaliser que ses jambes se teintaient d’écarlate. Une nouvelle détonation la fit s’échouer au sol, elle perdit conscience sur ce simple constat : « Comment du sang peut quitter aussi vite une jambe ? ». Le noir l’envahit, avant qu’elle ne réalise qu’elle passait d’un cauchemar à l’autre. Le bruit des tambours, les yeux rouges, leurs hurlements. Plus fort, encore et encore toujours. D’autres hurlements firent échos à ceux de son songe, et à nouveau elle passa d’une horreur à l’autre. Ses yeux s’ouvrirent en un soubresaut, trempés de larmes qui n’avaient rien avoir avec le gaz dans l’air, son cœur battait à tout rompre. Elle se sentit prête à sangloter, mais sa respiration resta bloquée. Tout comme son corps, désorientée elle ne comprit pas pourquoi elle se trouvait allonger sur le sol, recouverte par une partie de l’infrastructure métallique de la tente. Ses oreilles sifflaient, et le larsen interminable semblait distordre les sons. Elle n’avait aucune idée de l’endroit où pouvait se trouver sa baguette dans ce champ de bataille. La gorge sèche, elle s’éfforça d’appeler : « Ei-re…Eire.. » Dans un mouvement douloureux, elle tenta de soulever une partie des débris, en vain. Elle tourna la tête sur le côté pour mieux voir le salaud qui avait blessé sa gredine. Réalisant qu’il était sans doute sa seule chance – en miettes ou pas - elle s’efforça de l’appeler. « Du – con… » Pas de réponse. « He-y… Hey… j’ai…oublié… ton nom…hey… aide-moi…s’il-te-plait… » |
| Noah Zahid Maxwell Mervyn y en a marre, on veut William au pouvoir! ♫ | | Re: ϟ ABYSSUS ABYSSUM INVOCAT ϟ Groupe 1 ce message a été posté Mer 20 Nov 2013 - 18:32
l avait de l’estime pour Gavin, il ne savait pas trop pourquoi. Peut-être parce que ce dernier lui faisait penser à ce qu’il était auparavant – avant que les évènements et la guerre civile ne le transforment. Si désormais il trouvait que l’attitude qui avait été la sienne plusieurs mois auparavant était risible et pathétique, il ne souhaitait à personne –entendez personne respectable – la perte de son espoir, de son optimisme et de ses principes car il savait que cela signifiait connaître de nombreux malheurs. Il avait de l’estime pour Gavin mais, alors qu’il l’aidait à se relever, ce dernier répéta qu’il ne fallait pas, ne devait pas, tuer les moldus. Et Zahid serra les dents d’exaspération. « Gavin. Ces moldus sont des néonazis. Ce sont des dégénérés, ils sont aussi dangereux que les mangemorts. Ils sont aussi mauvais. Ils ne valent pas mieux qu’eux. Crois-moi. » Malheureusement, il n’était pas sûr que Gavin ait réellement écouté ce qu’il venait de lui dire, trop occupé à sauver les miches de l’autre idiot de Fetherstonhaugh. Il était de toute façon pas trop en mesure de continuer son exposé visant à damner ces connards de dégénérés car ses yeux le brûlaient trop et que la plaie à son abdomen se rappelait à son bon souvenir. Il baissa les yeux et souleva sa chemise rouge écarlate pour faire un bref bilan des dégâts : il remarqua que la blessure avait été grossièrement cautérisée par Gavin – sans doute pour cela que cela lui avait fait mal plus que de raison. Ce n’était pas suffisant pour stopper le saignement mais peut-être que ça lui sauverait la vie : et de toute façon, il n’avait pas le temps de s’en occuper davantage : l’un des skinheads restant venait de se jeter sur eux. Zahid sentit la lame s’enfoncer dans la chair brutalement, profondément, et manqua de perdre l’équilibre et de s’écrouler. Il entendit un hurlement de douleur sans trop savoir s’il s’agissait du sien ou de celui de Gavin. Pris de court, le temps d’assimiler la douleur, de serrer les dents pour stopper ses larmes qui glissaient sur ses joues, aidées par le gaz lacrymogène ; il était trop tard pour se défendre. Le néonazi avait disparu de son champ de vision. Il baissa sa baguette. Quelques secondes plus tard, le souffle d’une explosion le fit quitter terre. Il percuta une surface dure violemment avant de s’écrouler sur le sol après coup. Plusieurs secondes furent nécessaire pour qu’il reprenne ses esprits.
Allongé de tout son long sur le ventre, il avait ouvert péniblement les yeux. Ses joues étaient striées de larmes. Il avait froid, et sanglotait. La douleur irradiait son abdomen, sa jambe, et maintenant son poignet. Sa tête lui tournait. Dans les tréfonds de son âme, le découragement le submergea. Pendant une seconde, la perspective de fermer les yeux, de se recroqueviller contre lui-même et de rendre les armes lui parût si douce, presque rédemptrice. Il y avait trop de douleur dans ce monde pour qu’il veuille y rester.
Il ferma les paupières, annihilant le monde.
Une plainte désespérée et répétée, tout près, le tira de la quiétude qui l’avait enveloppé. Il lui semblait qu’on appelait à l’aide, qu’on suppliait. Il cligna des yeux. Bougea légèrement la tête pour chercher l’origine du bruit. Son regard tomba sur un corps à sa gauche. Un moldu. Un de ceux qu’ils étaient venus pour sauver, pour protéger. Il croisa son regard et déglutit. Ce n’était qu’un adolescent. Seize ans, dix-sept à tout casser. Son visage était tordu par la douleur, il pleurait à chaudes larmes et tremblait considérablement. « Pitié. » répéta-t-il « Aidez moi. » Il semblait être en train de s’étouffer.
Alors, Zahid ferma les yeux, et prit une profonde inspiration. Rassemblant son courage, il récupéra sa baguette un peu plus loin, et rampa presque littéralement jusqu’à lui, poussant des grognements de douleur à chaque geste. Arrivé à sa hauteur, il voulut se redresser mais hurla lorsque, posant sa main sur le sol pour se hisser, il appuya sur son poignet – sûrement cassé. Se mordant violemment l’intérieur de la joue, il changea de main et parvint à se mettre à se mettre à genoux. Inspirant et expirant toujours profondément, il posa son regard sur le moldu pour analyser la situation. Le moldu était toujours en pleine crise de panique et ne parvenait pas à se calmer. De nombreux débris s’étaient retrouvés sur lui et semblaient faire pression sur ses poumons – il était aussi apparemment blessé. Mais ce qui l’affecta le plus, ce fut la longue coupure qui partait de la mâchoire du moldu jusqu’à son omoplate et qui saignait un peu. Ce n’était pas grave, car très superficiel, mais Zahid ne put s’empêcher d’y voir une ressemblance avec le cadavre de Diego, allongé sur le sol, une auréole écarlate salissant la neige au niveau de son cou, là où le serpent avait frappé. Ses yeux se remplirent de larmes de nouveau. Il se racla la gorge. « ça va aller, je suis là. » Rien ne lui parut si faux, et pourtant il agrémenta ses paroles d’un sourire rassurant. « Comment tu t’appelles ? » Le moldu s’agrippa à son bras comme pour se raccrocher à quelque chose pour tenir le coup. « Jo » croassa l’adolescent. Zahid se mit à rire, son visage baigné de larmes, à la coïncidence. « Je suis Noah. Je vais te sortir de là, d’accord ? Mais j’ai besoin que tu te calmes. Respire aussi profondément que tu le peux, ok ? » Le garçon hocha la tête. Cet homme avait peut-être un de ces morceaux de bois à la main mais il l’avait vu se battre contre les néonazis. Et de toute façon, il n’avait personne d’autre à qui faire confiance. Ashley était morte. Mais son frère était quelque part, dans tout ce chaos, et il devait le retrouver. Joignant le geste à la parole, Zahid rassembla ses forces et commença à décoincer le moldu des décombres. « ça va aller. » répétait-il autant pour Jo que pour lui-même.
Quelques instants plus tard, ses efforts combinés à ceux de Jo, il parvint à le sortir de sa prison de bois et de métal, et remarqua alors la plaie béante sur le bras de ce dernier. Le sang coulait à flot, et Zahid se demandait si la blessure datait de l’explosion ou d’avant encore. « Vulnera Samento » lança-t-il avant que Jo puisse réaliser que le morceau de bois était pointé sur lui. Malheureusement, il n’était clairement pas en état. Il grogna, s’empara de la première chose pouvant être utilisée – sa chemise – il fit un garrot sommaire à l’adolescent avec son aide. « Aide moi à serrer. Là. Est-ce que tu peux marcher ? » Jo hocha la tête. « Je crois. » Zahid avait la tête qui commençait à lui tourner, il inspira profondément. « Ok. » Il ne savait pas quoi faire. Lui dire d’essayer de fuir au risque qu’il se fasse tuer au bout de deux mètres ? Rester avec lui et être sous sa protection, clairement faible, devant des mangemorts ? Il ne savait pas. Mais il ne fallait pas qu'il meurt. Il ne devait pas mourir.
Du coin de l’œil, il vit qu’un skinhead – Simon - venait dans leur direction. Se plaçant devant le moldu, il brandit sa baguette avec colère. Il n'avait fait tout cela pour rien. « Everte statum »
OUI : ça aurait pu être plus puissant, mais compte tenu des circonstances c'est plutôt pas mal : il est envoyé quelques mètres plus loin, au moins ça le ralentira un minimum. NON : Pas de bol. |
| Filet du Diable The Big Boss | | Re: ϟ ABYSSUS ABYSSUM INVOCAT ϟ Groupe 1 ce message a été posté Mer 20 Nov 2013 - 18:32 Le membre ' Noah Zahid Maxwell' a effectué l'action suivante : Lancer de dés'Dé' : |
| Naïma Zabini Bitchslap Barbie | | Re: ϟ ABYSSUS ABYSSUM INVOCAT ϟ Groupe 1 ce message a été posté Mer 20 Nov 2013 - 19:04 Un bordel sans nom et des yeux qui piquent ; je ne voyais pas d'autre façon de décrire la scène – littéralement, je voyais que dalle quoi –. Je n'étais pas étrangère aux larmes de crocodile en situation de crise mais, pour une fois, ce n'était pas parce que je me sentais particulièrement conne ou inutile. Non, cette fois-ci c'était la faute de ces putains de moldus. Putains, putains de moldus.
A travers les larmes qui embrumaient mes yeux, je pouvais voir un mangemort lambda embarquer une Cleona au bord de la mortitude, et j'en avais marre. Marre de voir ma meilleure amie se faire saigner tous les trois mois, marre de risquer ma peau, marre d'être ici, marre de tout. Il fallait que je me barre, je n'avais plus rien à faire ici, il fallait que je me taille. Je me rapprochais lentement de Keenan, aussi sûrement que me le permettaient mes 2/10 de vision actuels... Quand un choc violent me mit à terre, le souffle coupé, sans que je ne sache vraiment ce qui venait de se passer.
Un putain de moldu. Un PUTAIN de PUTAIN de MOLDU. Ces raclures me prenaient pour une pute thaïlandaise ou quoi ?! D'où il me fout sur le dos celui-là ? Hurlant des insanités peu appropriées à une demoiselle de mon statut social, je présentai mon ami M. Le Coude à sa sale face d'impur avant de le virer d'un coup d'épaule. Je me retournai sur le ventre avant de me mettre à quatre pattes pour me relever quand une sorte de petit objet étrange de la taille d'une pomme de pin atterrit à ma droite. Tiens, c'était quoi ce truc encore...?
Boum.
Où était le haut ? Où était le bas ? La gauche et la droite ? Je n'en savais rien. Tout ce que je savais c'était que j'avais mal partout. Je ne comprenais pas d'où était venue l'explosion ni concrètement ce qui venait de m'arriver. J’atterris à plat ventre sur une table qui céda rapidement sous l'impact avant de me retrouver enterrée sous une montagne de bois et de heurter ma tête contre quelque chose de dur. C'était la dernière chose dont je me souvenais avant de perdre connaissance.
Des petites pressions contre mon épaule me firent ouvrir les yeux. Je retrouvais des sensations dans mes extrémités petit à petit et au bout de quelques secondes, je pouvais bouger mes articulations. En gémissant de douleur, je tentais de me relever sur les coudes, en vain, tandis que Callaghan faisait ressortir le Niffleur qui sommeillait en elle en creusant à la recherche d'un quelconque moldu. Je remarquais alors que quelque chose s'était mis à me... ME PALPER LA JAMBE ?! Oh, HEEEEEEEEEEEEEEEELL to the no ! Commençant légèrement à flipper ma race, je me mis à tenter d'asséner frénétiquement la main étrangère de coups de talons, sans réussir à la toucher une seule fois. Paniquée, je me relevais à quatre pattes puis sur mes deux jambes chancelantes, tel feu l'Homo Erectus en son temps ou l'Homo Sapiens qui sort du caniveau après une nuit de beuverie. Malheureusement, mon accomplissement digne d'un bambin de deux ans fut accompagné d'un craquement sonore qui me fit gémir de plus belle quand je compris que le morceau de bois sur lequel je venais de marcher n'était autre que ma fidèle baguette. « Casse-toi de mon chemin, négresse. » Le coude d'Elliott rencontra violemment ma mâchoire, me mettant à terre POUR LA TROISIEME FOIS.
Oui, mais non.
Ça allait juste pas être possible. C'était mort, j'allais pas laisser un merdeux comme ça me traiter de la sorte. « Increvables, ces chiennes... » Je l'entendis marmonner alors qu'il s'approchait d'Eireann.
Non.
Je me levai prestement et chopai l'espèce de gros tube de métal qui m'avait recouverte quelques instants plus tôt.
In yo face Elliott?
- Oui & Oui : VENGEANCE ! Il se fait défoncer le crâne à coups de barre de fer.
- Oui & Non : Il se prend un coup dans la tête mais arrive à maitriser Naïma et elle prend cher.
- Non & Oui : Il se prend un coup dans l'épaule mais arrive à maitriser Naïma et elle prend super cher.
- Non & Non : Il se prend que dalle et il sort un tazer et Naïma prend méga cher
« Espèce de...» CRAC. « pauvre merde... » CRAC. « CREVE ! CREVE ! CREVE ! » CRAC. CRAC. CRAC. CRAC. Le moldu était au sol, sa boite crânienne réduite à l'état de bouillie rougeâtre mais je continuais de frapper, trois fois, quatre fois, en hurlant à chaque fois, jusqu'à ce que je ne puisse plus lever les bras une seule fois de plus. Épuisée, je soufflais comme un boeuf en m'appuyant sur la barre comme sur une canne, avant de lancer un regard méprisant à Callaghan, sans doute pour cacher ma honte de l'avoir aidée. Si mon orgueil sang-pur m'avait poussée à défendre mon égo, c'était mon orgueil sorcier qui m'avait donné envie de protéger la vie de Callaghan. Un moldu ne devrait pas tuer un sorcier, c'était contre-nature, mais j'avais l'impression qu'elle allait y voir un acte de faiblesse de ma part. Je me sentais conne, sur le coup. « Keenan... Il faut qu'on retrouve Justine et qu'on se barre... » Je fis un pas dans sa direction, mais ce fut le pas de trop. Je ne tenais plus sur mes jambes et m'effondrai sur les genoux avant de vomir mes boyaux sur le sol. Tout à coup, je prenais conscience de mes blessures : tout mon flanc droit et une partie de mon ventre étaient brûlés et je saignais de la tempe après m'être cognée après l'explosion. Et si je m'étais fait une commotion cérébrale ? Et ma mâchoire me faisait mal après le coup de coude d'Elliott. Et je n'avais plus de baguette...
Il fallait que je me casse d'ici, et vite. |
| Filet du Diable The Big Boss | | Re: ϟ ABYSSUS ABYSSUM INVOCAT ϟ Groupe 1 ce message a été posté Mer 20 Nov 2013 - 19:04 Le membre ' Naïma Zabini' a effectué l'action suivante : Lancer de dés'Dé' : |
| Filet du Diable The Big Boss | | Re: ϟ ABYSSUS ABYSSUM INVOCAT ϟ Groupe 1 ce message a été posté Mer 20 Nov 2013 - 22:47 Le bruit de l’explosion avait attiré l’attention de Brenton qui se battait aux côtés de miliciens contre les mangemorts. Le bruit venait de la grosse tente, tente qui venait de se casser la gueule. « Viens avec moi toi ! » dit-il au milicien qui était à côté de lui.
Justine rouvrit les yeux. Malgré les effets du gaz brûlant, ce n’était pas de là que provenait la douleur fulgurante qui la prit. Son épaule gauche avait bougé. Luxée. Elle était ensevelie sous des débris qu’elle peina à repousser de son bras valide, serrant les dents pour ne pas crier. Une fois dégagée de ce qui aurait pu être sa tombe, elle se mit à chercher sa baguette, les yeux mi-clos. Une odeur désagréable la prit aux tripes. Son visage était brûlé, ses cheveux aussi. Justine leur ferait payer. Elle les buterait tous. Un par un jusqu’au dernier. Elle trouva sa chère baguette. Non. Le contact avec le bout de bois n’avait rien de familier. Cette baguette n’était pas la sienne. D’un accio, elle récupéra la sienne, gardant l’inconnue qu’elle fourra dans sa poche, au cas où. « ELLIOT NON ! PUTAIN CONNASSE DE NOIRE JE VAIS T’ETRIPER ! JE VAIS TE FAIRE REGRETTER D’AVOIR MIS LE PIED DANS SUR MON TERRITOIRE ! TU PRIERAS TES ESCLAVES D’ANCETRES ! » Zabini avait visiblement fait mouche. Justine repéra sa coéquipière ainsi que Carl qui se ruait vers elle. Elle se releva et lança un éclair vert qui fit taire le porc après un dernier couinement.
« Bah alors sale bougnoule, ton bâton magique ne te sert pas à grand-chose. Quel dommage pour toi. » Simon leva son arme en direction de Noah. Il s’arrêta dans son geste, quand Elliot se fit défoncer le crâne. Quand Carl se fit buter juste après. Il ne restait que lui. « BANDE DE GROSSES MERDES ! JE VAIS VOUS NIQUER VOS RACES ! » Il tira en direction de Justine mais la rata. Puis sur un moldu agonisant. Puis il se retourna vers Noah. Gavin ne réfléchit plus. Le bien du mal, le mal du bien… Sa mission initiale était noble mais le moldu debout entre lui et Maxwell devait mourir. « AVADA KEDAVRA ! » Simon tomba raide. « Je savais que tu n’étais qu’un putain de traître Lewis ! Comme ta salope de mère ! » Brenton se tenait droit, à l’entrée de la tente, sa baguette pointée en direction de celui qu’il venait de prendre sur le fait.
Gavin sentit son corps défaillir. Il avait agi par nécessité et ce connard de Thorne avait toujours eu un don pour arriver au moment le plus opportun. « TA GUEULE THORNE ! TU NE SAIS PAS DE QUOI TU PARLES ! CE CONNARD ALLAIT BUTER MAXWELL ET SES POTES SONT RESPONSABLES DE TOUT CA ! » hurla-t-il, hors de lui. Brenton restait impassible, trop heureux et sûr de lui. C’était tout bonnement parfait. « Lewis, tout ceci se règlera au Ministère. Oh, Miss Fuller… - MAIS PUTAIN THORNE ! » Brenton regardait maintenant Scarlett. Peut-être que c’était l’occasion rêvée de la tuer, de faire croire qu’elle avait été la complice de Lewis, pour effacer une preuve de son ancienne collaboration avec Kark.
Justine se tenait droite, regardant Gavin avec un air victorieux. Les Phénix allaient gentiment continuer à s’entretuer. Elle se dirigea vers Zabini et O’Broin. Zabini qui n’avait plus de baguette en main. Elle lui refila celle qu’elle avait en poche. « Debout Zabini, il faut qu’on se casse de là, ça va mal tourner et… Putain O’Broin ! Merde. » Le regard de Justine se posa alors sur Gael. Puis sur Eireann. Faire diversion. Puis mieux se tirer. « HEY LEWIS ! MERCI DE M’AVOIR CONFIE TA TAUPE ! TRES EFFICACE ! » Elle désignait Eireann du bout de la baguette avant de la pointer vers Thorne. « EXPULSO ! » Le sortilège frappa Brenton qui alla s’écraser contre le bar. Justine se tourna vers Zabini, écrasant au passage la main de Gael. « On se casse. Tu le chopes, je vous couvre et on se… - BLIXTEN ! » Justine fut frappée par l’éclair et tomba sur son épaule. La douleur lui arracha ce cri qu’elle avait tenté de contenir. Le milicien se précipita vers Noah pour le soigner au moment où Brenton réapparaissait. « Bennett. Bouge pas. Vulnera Samento. Vulnera Samento. Vulnera Samento. Va aider les autres. - ENDOLORIS ! - M'enfin Thorne ! Si on te voyait ! » Gavin s’effondra. « Ta gueule Bennett. Il ne mérite que ça ! Qui d’autre Lewis ? Fuller aussi ? QUI D’AUTRE FAIT PARTIE DE TON EQUIPE DE RATS ?! » Deux nouveaux mangemorts débarquèrent à ce moment-là. Un des deux se rua immédiatement sur Keenan pour commencer à le soigner. Brenton envoya de deux coups de baguette des morceaux de bois sur Eireann et Scarlett avant de reporter son attention sur Gavin.
Informations Rp ϟ Bienvenue à Brenton Thorne et Bennett, vos nouveaux PNJ Phénix. Ils sont aussi rejoints par deux PNJ mangemorts. Dont un médicomage (le dernier !) Les médicomages soignent rapidement les blessés : ils ont donc toujours mal, ont de la difficulté à se remettre sur leurs pieds mais au moins ils ne mourront pendant ce tour. ϟ Brenton et Gavin se détestent cordialement. En effet, Brenton, chargé de la traque aux collaborateurs, harcèle Gavin depuis des mois. Persuadé que le fils de Selena Lewis est un infiltré mangemort. Lorsqu’il débarque sous la tente, il voit Lewis tuer un moldu volontairement et pour lui, c’est la preuve de ce qu’il avance depuis janvier. ϟ La baguette que donne Justine à Naïma est celle de Keenan. ϟ C’est le moment où le bordel continue. Justine a réussi à faire passer l’idée selon laquelle Eireann est une traitre, tout comme Gavin. Tout comme possiblement Scarlett. Vos personnages n’ont qu’une chose à faire : choisir leur camp. Gavin, Brenton ou Justine. Faites vos jeux. ϟ Les moldus innocents sont toujours là et effrayés. Vous n’avez pas le droit de tuer les PNJs présents. Vos personnages peuvent se prendre des sorts de : Justine (mais à moindre effet), les deux autres PNJs Héritiers, Brenton et l’autre PNJ Phénix. Gavin est à terre et inutile. ϟ Naïma et Scarlett ont raté un tour. ϟ Vous avez jusqu’à vendredi 20 heures pour poster.
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| Eireann Callaghan Poulpe d'Or du plus beau fessier | | Re: ϟ ABYSSUS ABYSSUM INVOCAT ϟ Groupe 1 ce message a été posté Jeu 21 Nov 2013 - 0:15 Son sort avait raté, se perdant sur le corps d’un pauvre moldu se trouvant au mauvais endroit au mauvais moment, mais surtout, un éclair l’avait frôlé quasiment immédiatement. Un moldu tomba au sol près de Naïma et elle. Elle se retourna pour voir Keenan s’effondrer. Ses larmes qui venaient déjà se nicher dans sa joue, brûlant la plaie qu’avait ouverte le moldu avant qu’elle ne le tue, se firent plus nombreuses encore. Naïma se relevait, Gael près d’elle, Scarlett pas si loin sans qu’Eireann ne puisse la voir. Parce qu’elle ne voyait que le corps inerte de Keenan. Ce connard qui encore une fois trouvait le moyen de la faire flancher. Elle tenta une nouvelle fois de se relever, malgré la douleur dans sa jambe et y parvint, fit un pas avant de s’effondrer à nouveau. Elle finit par se résoudre à ramper jusqu’à lui. Le sang, partout. Il en avait partout. Sur le visage où s’étaient plantés des morceaux de son masque. Son masque de la mort. Autour de lui aussi. « Kee...nan… » Eireann chercha la blessure et finit par la trouver. Elle essaya de faire pression dessus. Comme une conne. Parce que c’était ce qu’elle était, une pauvre conne qui continuait à l’aider, à chercher à le sauver alors qu’il était l’ennemi. Mais au fond, elle était taxée d’ennemie elle aussi, Gael le lui avait hurlé à la face. Eireann arrêta d’appuyer, ça ne servait à rien. Elle se mit alors à le frapper. De toutes ses forces, le peu qu’il lui en restait. « Réveille-toi ! REVEILLE-TOI ! T’as pas le droit ! Tu peux pas me faire ça. Tu peux pas me faire encore mal comme ça. Je te l’interdis ! Ouvre les yeux ! T’as pas le droit de crever là ! JE TE DETESTE ! » Elle frappait sa poitrine, haletait, pleurait. Elle lui en voulait. Parce qu’à chaque fois qu’elle pensait s’en être sortie, il trouvait le moyen de lui rappeler que, quoi qu’il arrive, c’était lui qui gagnerait la partie finale. Ses cris étouffés par ses sanglots ne servaient à rien. « T’avais pas le droit de me sauver. T’es qu’un enfoiré. » Elle ferait quoi s’il crevait ? Eireann ne voulait pas que ça se passe comme ça. Il était hors de question qu’il parte avec le beau rôle. C’était lui le connard de l’histoire. Lui qui avait détruit tout ce qu’elle avait été. Et c’était en se persuadant qu’il ne subsistait qu’une haine réciproque entre eux qu’elle avait pu avancer. Après Gringotts. Après Pré-au-Lard quand Jane et Ciaran avaient été confrontés à Cleona et lui. Et là il faisait quoi ? Il s’écroulait après avoir lancé un sort pour elle. Il n’avait pas le droit de faire ça. Les cris de Naïma la forcèrent à se retourner. Elle vit la tigresse défoncer le crâne du taré à coup de barre de fer. Salissant mais efficace. Eireann ne put s’empêcher d’admirer sa force, sa détermination, son acte. C’était horrible mais l’irlandaise enviait la folie de Zabini. Elle aurait aimé pouvoir trouver la force de se relever et de se battre encore, pour sa vie, celle des autres. Seulement, là, elle sentait son envie de crever grandir encore un peu plus en elle. La prendre aux tripes, lui donner envie de vomir. De vomir toutes ses souffrances, toutes ces années de galère pour en arriver là. Ramenant ses genoux contre sa poitrine, Eireann sentit l’abandon l’envahir. Elle n’en pouvait plus. Elle était à bout, c’était la fin. A quoi bon ? Pour revoir les siens ? Alors qu’encore une fois elle s’était laissée submergée par son attachement à celui qui l’avait détruite ? Finalement, il valait mieux que Julian soit mort. Elle n’aurait pas pu supporter son regard. Il lui manquait atrocement, elle l’avait aimé, vraiment. Elle l’aimait encore et pourtant… Keenan. Lui, elle le détestait. Du plus profond de son âme mais elle savait pourquoi : parce qu’elle ne pourrait jamais se détacher de son amour pour lui. De cet amour qui n’avait fait que la mener à sa perte. Et qui aujourd’hui allait la tuer pour de bon. Si Julian n’était pas mort, peut-être qu’elle aurait pu vivre. Un taré de plus la sortit de sa léthargie. Il se dirigeait vers Naïma en hurlant. Le temps qu’Eireann comprenne et réagisse, il était déjà à terre, mort. La furie blonde avait été plus réactive et heureusement pour Zabini. Elle suivit ce qu’il se passait plus loin comme si elle regardait un mauvais programme de la TVM. C’était bateau, bourré de conclusions hâtives, ça sentait le drame à plein nez. Eireann restait assise à côté du corps inanimé de Keenan sans réagir à la scène, complètement assommée par tout ce qu’il venait de se passer, submergée par un trop plein d’horreurs. Eireann comprit soudain pourquoi son propre camp l’avait attaquée. Par facilité. Parce que ce connard de Fetherstonhaugh n’avait rien compris de ce qu’il s’était passé ce soir alors il s’était dit que faire comme si serait une bonne chose. Comme le nouveau protagoniste de la soirée qui avait la même allure de connard. La même gueule de pauvre abruti qui ne voulait pas réfléchir deux secondes. Sauf que ça n’était que le début. Le pire vint avec la blonde. La blonde qui força Eireann à redevenir actrice de la tragédie qui se jouait sous ses yeux. Elle ? Une taupe ? ELLE ?! Elle chercha à protester mais n’en eut pas le temps. Tout allait trop vite. Et son envie de protester se mua en rage incontrôlable quand Gavin se fit doloriser sous leurs yeux à tous. « ET C’EST LUI LE TRAITRE ALORS QUE C’EST TOI QUI… » Elle vit l’objet voler jusqu’à elle et la frapper au visage de plein fouet. Elle retomba face contre terre. Cracha du sang, une dent aussi. Son visage déjà scarifié la fit à nouveau souffrir. Un battement. Deux battements. Tout s’accélérait. Son rythme cardiaque, ses pensées entremêlées et tout sauf en accord avec la prudence. Elle s’appuya de ses deux mains au sol et se releva. Scarlett avait reçu le même traitement qu’elle. Un type se précipitait auprès de Keenan, masqué, un mangemort. Et étrangement, elle ne sentait aucune menace émaner de lui alors que le « Phénix » qui s’en prenait à Gavin, à Scarlett, à elle… Lui avait tout de l’ennemi, de la menace ultime. Eireann leva sa baguette en direction de Brenton. Une fraction de seconde d’hésitation. Une fraction de seconde durant laquelle elle visualisa toutes les conséquences qui pourraient découler de son acte. Une fraction de seconde durant laquelle une petite voix au fond d’elle chercha à la calmer, à ce qu’elle fasse demi-tour, à ce qu’elle n’emprunte pas la voie qui la mènerait à la fin de tout ça… Eireann préféra viser Scarlett et dégager les décombres qui lui étaient tombés dessus. « BAISSE TA BAGUETTE ! - TA GUEULE ! » Un mouvement de poignet plus tard, Eireann ne put que se détester pour son sortilège aussi inutile que foireux. « AIDEZ LA BORDEL ! OU ALLEZ TOUS VOUS FAIRE FOUTRE ! » C'était quoi son camp maintenant ? A quoi ça rimait tout ça ? A que dalle. Eireann changeait de camp : ce serait désormais les gens qu'elle aimait et sur qui elle pouvait compter. Et rien qu'eux. Dés
Oui & Oui – Eireann elle réussit son Wingardium Leviosaaahaaaa comme une grande et enlève de gros débris du corps de sa coupine.
Oui & Non – Quelques débris en moins du corps de Scarlett.
Non & Oui – Quelques débris pas lourds en moins du corps de Scarlett. Ce qui est triste, c’est que Bennett il croit qu’elle attaque Brenton alors il lui blixten sa face.
Non & Non – Eireann elle a pas le temps de faire quoi que ce soit. Bennett il croit qu’elle attaque Brenton et il lui Blixten sa face. |
| Filet du Diable The Big Boss | | Re: ϟ ABYSSUS ABYSSUM INVOCAT ϟ Groupe 1 ce message a été posté Jeu 21 Nov 2013 - 0:15 Le membre ' Eireann N. Callaghan' a effectué l'action suivante : Lancer de dés'Dé' : |
| Noah Zahid Maxwell Mervyn y en a marre, on veut William au pouvoir! ♫ | | Re: ϟ ABYSSUS ABYSSUM INVOCAT ϟ Groupe 1 ce message a été posté Jeu 21 Nov 2013 - 22:02 Don't wanna waste no more time
Time's what we don't have
Everywhere I look someone dies
Wonder when it's my turn
- Biffy Clyro Living Is A Problem Cause Everything Dies.
Il cligna des yeux plusieurs fois. C’était un véritable cauchemar. Cela ne pouvait pas être la réalité. Ce n’était pas possible. Et pourtant. Les hurlements de douleur de Gavin étaient autant de preuves terribles et flagrantes que tout ceci n’était pas une hallucination. Ils lui perçaient les tympans, et il sut à la seconde où il vit le visage déformé de Gavin que cet image resterait dans son esprit éternellement. Gavin qui avait tué de sang froid un néonazi après le petit discours qu’il lui avait fait. Et maintenant, à cause de lui, un pauvre con sans discernement était en train de le faire souffrir le martyr. Il le suspectait. Il l’accusait. Et cette batarde de mangemort avait tout compris. Elle avait délibérément fait allusion à Eireann comme une infiltré, la mettant ainsi par là davantage en danger. Ainsi que Gavin. Et maintenant, ce connard de Brenton préférait faire confiance à une ennemie qu’à son propre clan. Et il torturait Gavin. Gavin qui, quelques secondes plus tôt, venait de lui sauver la vie : à lui, et à Jo.
Brenton était quelqu’un d’important. Il le savait. Se mesurer à lui était une mauvaise idée. Etre contre lui signifiait un peu défier le pouvoir en place. C’était une mauvaise idée. Une très mauvaise idée.
Il ne pouvait pas rester là à rien faire. Il ne pouvait pas abandonner Gavin, encore moins Eireann. La question ne se posait même pas. Il lança un regard qui se voulait rassurant à Jo, toujours derrière lui, dont le regard s’était de nouveau teinté d’inquiétude.
Il se releva brusquement. « PUTAIN MAIS ARRETEZ !!!! » Il prit une profonde inspiration. « Eireann n’est pas une taupe, Lewis n’est pas un putain de mangemort ! Il vient de me sauver la vie… Ce moldu était un néonazi! » Il peinait à ravaler sa colère bouillonnante. « Ce sont des tarés. Ils sont dangereux. Ils avaient des armes, ils voulaient nous tuer, tous ! Nous et les autres moldus !… Ils se considèrent comme une race suprême… ce ne sont que l’équivalent moldu des mangemorts… » Il tenait tête à plus puissant que lui, mais que pouvait-il faire d’autre ? La rage prenait possession de lui, il s’agenouilla, tourna le corps inanimé du skinhead et leva son bras pour leur montrer la croix gammée cousue sur le tissu. « La!!! La!!! Vous voyez?! C’est leur insigne ! Hitler, la solution finale, tout ça, ça vous dit quelque chose ou quoi ??!!! Cette connasse de mangemort ne fait qu’essayer de nous monter les uns contre les autres ! » finit-il par quasiment crier de frustration, ayant la désagréable sensation que personne n’allait l’écouter. Ne pouvaient-ils pas ouvrir leurs yeux et comprendre que tout ceci n’était qu’une vaste blague ? Il y avait encore des vies à sauver, des mangemorts à tuer. Ils n’avaient pas le temps de se battre entre eux. Il ne voulait pas se mettre en colère. Il ne voulait pas se battre contre eux.
Ne m’obligez pas à vous affronter.
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| Naïma Zabini Bitchslap Barbie | | Re: ϟ ABYSSUS ABYSSUM INVOCAT ϟ Groupe 1 ce message a été posté Ven 22 Nov 2013 - 3:32 A terre, le goût âpre de la bile au fond de la gorge, je ne comprenais rien de ce qui se passait autour de moi. J'avais l'impression d'être défoncée devant une pièce de théâtre : je voyais les actions mais elles n'avaient aucun sens à mes yeux, et l'intrigue était encore plus obscure. Tout ce qui était vrai pour moi c'était le morceau de bois que j'avais dans la main gauche et les dernières paroles que Justine m'avait adressées : « On se casse. Tu le chopes, je vous couvre et on se... » On se casse. On allait s'en aller. Il suffisait juste que je prenne Keenan avec moi et on... On pourrait s'en aller... De ma main droite, je massais ma tempe endolorie, inconsciente du fait que les saignements la rendaient poisseuse, tentant de fixer mon regard sur Keenan mais mes yeux ne voulaient simplement pas. Un homme s'agenouilla près du O'Broin et se mit à agiter sa baguette dans tous les sens au dessus de lui. « Il faut qu'on s'en aille... » je murmurais. Il tourna la tête vers moi et posa son regard sur ma tempe, puis ma marque des Ténèbres visible sur mon bras droit, puis ma tempe à nouveau, avant de faire s'illuminer le bout de sa baguette et de me la coller devant le visage. « Suivez la lumière... Ah, c'est pas bon... Traumatisme crânien. Curatum Volubilis ! Ça devrait aller mieux pour l'instant mais vous n'êtes pas soignée, il faudra traiter ça rapidement à la Clinique. » Effectivement, je sentais que j'étais plus alerte, j'étais loin d'aller bien mais j'allais mieux, ce qui était déjà un bon début. Le médicomage replaça son attention sur Keenan qui... OH PUTAIN QU'EST-CE QUI LUI EST ARRIVÉ A CELUI LA ?! Le Keekee ressemblait à un morceau de fromage suisse qu'on aurait passé à la moulinette, le médico fit de son mieux pour le rafistoler, tant et si bien qu'il retrouva connaissance au bout de quelques instants, mais il était toujours sérieusement amoché... Avec l'aide du médicomage, je remettais Keenan sur ses pattes arrières et commençais à scanner la tente à la recherche de Justine et... PUTAIN MAIS C'EST QUI CES GENS ?!
Des nouveaux individus et du drame à tire-larigot dont je ne comprenais strictement rien, la scène ressemblant à une affiche de film post-apocalyptique m'était totalement étrangère, seuls les visages m'étaient familiers : Callaghan, l'ennemi public numéro 1 au nom chelou, Scarlett Fuller... Malgré moi, je ne pu retenir un petit pincement dans mes entrailles. Je pensais qu'après Ciaràn en décembre dernier, ce genre de choses ne me toucheraient plus et pourtant si, à un certain niveau. Cette femme avait été mon gourou pendant une année de ma vie, la personne que j'allais embêter pour mes histoires stupides de garçons et dont je buvais toutes les paroles, nous nous étions serré les coudes au triathlon dans la fuite et la discorde... Si je ne ressentais pas un sentiment de trahison à son égard – comment le pourrais-je vue la superficialité de nos relations ? - je ressentais définitivement quelque chose et le fait de ne m'en rendre compte que maintenant, après l'avoir ignorée royalement depuis le début, m'agaçait particulièrement, comme si mon esprit l'avait filtrée inconsciemment pour quelque raison que ce soit. Et je me sentais conne, pour changer, même si je ne savais pas vraiment pourquoi. Ce n'était pas comme si j'avais besoin de raisons pour me sentir conne de toute façon...
Mais ce n'était pas tout, Justine était dans les vapes et nous, on devait se barrer ! Faisant de mon mieux pour ne pas me faire remarquer, je me déplaçais furtivement vers Justine quand l'un des nouveaux arrivants phénix – Bennett – me pointa du doigt. « MANGEMORT ! Rete Fulgator ! »
Rete Fulgatooooor
- Oui & Oui : Elle évite, et sautille tel un cabri jusqu'à Justine ! Ni-ckel !
- Tout le reste : Elle est prise dans le filet, et souffre.
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| Filet du Diable The Big Boss | | Re: ϟ ABYSSUS ABYSSUM INVOCAT ϟ Groupe 1 ce message a été posté Ven 22 Nov 2013 - 3:32 Le membre ' Naïma Zabini' a effectué l'action suivante : Lancer de dés'Dé' : |
| Gael Fetherstonhaugh Névropathe compulsif | | Re: ϟ ABYSSUS ABYSSUM INVOCAT ϟ Groupe 1 ce message a été posté Ven 22 Nov 2013 - 13:19 C'était la chienlit. Outre les cadavres qui semblaient tomber plus rapidement encore que les flocons de neige en pleine tempête, un hiver en Islande, outre les sorts qui fusaient de-ci, de-là, faisant éclater, au choix, tables, poteaux de tente, chaises, genoux et autres avant-bras, outre, encore, les néo-nazis qui s'amusaient à charcuter leurs prochains avec une excitation malsaine et une joie non dissimulée, l'on se voyait à présent affublé de nouveaux Phénix, Grands Inquisiteurs, semblant être venus afin de passer à la Question tout membres des piafs résurrecteurs. Gael avait pu suivre d'un œil distrait les derniers événements, se redressant du mieux qu'il pût, après s'être fait dégommer à coups de pieds. Saloperie de mangemorts. Engourdi, il se redressa, douloureux. Scarlett appelait Eire à la rescousse, au moment même où un éclair vert jaillit à l'encontre d'un moldu. Gavin. Mais c'était pas vrai ? C'était quoi, son jeu, à lui ? Un coup "ne leur faites pas de mal" le coup suivant "massacrez-les tous" ? Gael hoqueta, son ventre suintait un sang poisseux, il avait mal, et tenta de s'adosser un peu plus sr les débris d'une table. Sa tête le tournait, le monde semblait être pris dans un carrousel frénétique, les distances devenaient floues. Il eut la nausée, encore une fois. Les nouveaux venus se mirent à brailler. Visiblement, un contentieux entre Gavin et Brenton. Gael n'arrivait pas à bien entendre, mais il semblait que le Phénix avait visiblement les mêmes inclinations que Gael vis-à-vis de ses camarades traîtres. Une voix faible fit tourner la tête de Gael. C'était Scarlett, qui en était à psalmodier des phrases décousues. A l'intention de notre intrépide et valeureux héros. « Du – con… » Gael resta interdit, surpris. Les images qui lui arrivaient étaient floues, éparses, mais la voix était distincte. Elle venait d'une forme un peu plus loin. « He-y… Hey… j’ai…oublié… ton nom…hey… aide-moi…s’il-te-plait… » Il reconnut la voix. Scarlett. Phénix. Pas tueuse de moldu. Une vraie. A priori, si l'on en jugeait par ce qu'elle s'était mangé dans la figure. Gael grogna en levant sa baguette. Elle était gentille, "aide-moi", mais comment ? Gael discernait aussi bien que dans un demi-sommeil, et il lui semblait voir des débris sur la jeune femme. Ou était-ce une illusion ? Gael tenta de se concentrer, sans vraiment y arriver. Seuls quelques sorts se heurtaient dans sa boîte crânienne, ceux qu'il avait cru entendrerésonner sous la tente. D'une main fébrile, il leva sa baguette, laissant alors sa plaie sans protection. - HELP !:
Sort
OUI : Contra dolorem : anesthésie la douleur dans le bras de Scarlett. Ne guérit rien, mais peut lui permettre de se remettre sur pied...
NON : Episkey
OUI : SUCCESS !
NON : Trop faible, le sort tape à côté, dans l'herbe.
Une petite lumière partit de la baguette de notre intrépide et trépidant camarade, pour venir frapper Scarlett au bras. Gael ignora la réussite de son sort, mais votre intrépide narrateur peut vous affirmer que toute douleur fut chassée de ce membre. Si notre vacillant héros l'avait su, cela n'aurait certes rien changé à son état, tout au plus aurait-il pu se sentir un rien satisfait. Puis Justine confirma les dires de Gael. « HEY LEWIS ! MERCI DE M’AVOIR CONFIE TA TAUPE ! TRES EFFICACE ! » Une douleur aiguë frappa Gael, qui avait eu la mauvaise idée de reposer sa main sanguinolente, agrippée à sa baguette, sur le sol. Justine venait de le piétiner. - Comment que ça fait mal ?:
OUI OUI : Ca fait mal, mais ça se finira par un simple gros hématome
OUI NON : Justine lui râpe la peau, le faisant saigner, et lui engourdissant la main : précision limitée jusqu'à la fin, YOUPI !
NON OUI : la main reposait de telle sorte sur le sol que, de son talon, Justine lui casse trois doigts (majeur, annulaire, auriculaire)
NON NON : non seulement les trois doigts précédents sont cassés MAIS EN PLUS la baguette aussi. Échardes dans la paume.
Gael voulut hurler, mais aucun son autrequ'un fait borborygme ne s'échappa de ses poumons. Il crachotta en serrant les dents. Il avait senti les os craquer sous le pied de Justine. Il avait senti des éclairs lui vriller le bras alors que les parties dures de ses doigts cédaient, se brisant en petits morceaux. Il hoqueta et haleta, la transpiration coulant le long de son front. Puis ce fut de nouveau la confusion, la prise du maquis, Dien-Bien Phu, Trafalgar. Scarlett se pris encore plus de débris dans la figure, Eire tenta - en vain - de l'aider. Puis les cris. Puis les éclairs. C'est alors que Gavin tomba, dolorisé par Brenton. Sérieusement ? Gael avait le souffle court. « Ta gueule Bennett. Il ne mérite que ça ! Qui d’autre Lewis ? Fuller aussi ? QUI D’AUTRE FAIT PARTIE DE TON EQUIPE DE RATS ?! » Gale commença à ouvrir la bouche pour prononcer quelques mots. Il dut se concentrer pour arriver à éructer les paroles, faible qu'il était. "W... wait..."
Les deux Phénix tournèrent les yeux vers Fetherstonhaugh. Un rictus déforma la bouche de Bennett. « Je crois qu'on en a un autre... » Gael leva le bras, comme pour signifier "paix et amour". Sauf que, dans sa chance insigne, sa baguette était toujours accrochée à sa main. Cela suffit à Brenton pour lever la sienne. - Sort dans ta g***le:
OUI OUI : Brenton ne fait rien, voyant l'état pitoyable de Gael
OUI NON : Catenae Ferrum
NON OUI : Distrahet
NON NON : Endoloris
Fût-ce un coup du hasard ? Fût-ce une main dirigée lestement par les Nornes cruelles qui, s'étant ravisées, avaient décidé de venir en aide au petit Fetherstonhaugh ? Nul ne le saura jamais. Toujours fût-il que Brenton baissa le bras, voyant l'état dans lequel Gael se trouvait. Selon lui, ce dernier avait une marque des Ténèbres bien visible - donc preuve qu'il fricotait avec les deux taupes - mais était hors d'état de nuire. Gael s'affala mollement, le souffle court, les yeux rivés sur les deux silhouettes qui continuèrent de doloriser Gavin. "S... stop..." lâcha faiblement Gael, tentant d'interrompre la torture - un Phénix ne devait s'abaisser à cela - en voulant prévenir les deux du danger imminent mangemort derrirèe eux. |
| Filet du Diable The Big Boss | | Re: ϟ ABYSSUS ABYSSUM INVOCAT ϟ Groupe 1 ce message a été posté Ven 22 Nov 2013 - 13:19 Le membre ' Gael Fetherstonhaugh' a effectué l'action suivante : Lancer de dés#1 'Dé' : -------------------------------- #2 'Dé' : -------------------------------- #3 'Dé' : -------------------------------- #4 'Dé' : |
| | | Re: ϟ ABYSSUS ABYSSUM INVOCAT ϟ Groupe 1 ce message a été posté Ven 22 Nov 2013 - 17:50 La douleur s'était apaisée au point de disparaître complètement. Il se sentait comme après avoir sniffé un rail d'herbivette. Perché haut, très haut. Plus rien ne semblait en mesure de l'atteindre, fort d'une sérénité capable d'anesthésier tous ses autres sens et de faire taire ses peurs les plus grandes. Il se revoyait entouré de ses amis, allongé sur l'herbe grasse du parc de Poudlard. Un soleil chaud et tranquillisant frappait leurs joues, endolories par les crises de rire. Le lac, qui s'étalait à leurs pieds dénudés, scintillait de mille feux. Le ton était léger, prompt aux plaisanteries puériles dont on ne se laissait jamais. Ils s'amusaient à parler de tout et de rien. Des filles qu'ils allaient emballer, des matchs de quidditch qu'ils allaient remporter, des trucs hilarants et stupides qu'ils allaient réaliser. Il se revoyait aux côtés de son père, dont les yeux brillaient d'une lueur de fierté. Une reconnaissance muette, pour laquelle Keenan aurait tué. Ses mains brandissaient la coupe de quidditch des Quatre Maisons. Légèrement déstabilisé par le tonnerre d'applaudissement naissant, ses yeux embués parcoururent l'assemblée et tombèrent sur Ailionora, puis Cléona. Ses sœurs affichaient un sourire radieux, dévoilant au monde entier la beauté dont la nature les avait généreusement parées. Elles enlacèrent dans une seule et même étreinte leur mère, qui riait aux éclats. Son équipe le graciait de vigoureuses tapes dans le dos et le poussait à lever toujours plus haut le symbole de leur saison victorieuse. Il se revoyait allongé aux côtés de cette fille qu'il avait tant convoité. Leurs pieds échangèrent une timide caresse. Un léger drap venait entièrement recouvrir ses jambes félines et le haut de ses hanches. Un petit nombril se dévoilait sous son ventre plat, au bout duquel se dessinait une poitrine ferme et tentatrice. Il remonta jusqu'à ses lèvres pulpeuses, figées dans un sourire béat. Des tâches de rousseur parsemaient le haut de ses joues claires et douces. Ses paupières s'étaient rabattues sur deux iris aux reflet noisette. Les doigts de Keenan vinrent caresser le haut de son crâne, glisser le long de sa chevelure ébène, pour finalement enlacer son épaule. Eireann se blottit contre lui. Son cœur s'emballa, comme s'il souhaitait lui transmettre une message. C'est elle. Et puis, la douleur infesta la moindre parcelle de son corps, gorgea le plus petit de ses vaisseaux sanguins. Ses pensées s'embrouillèrent et ses souvenirs s'envolèrent. Il ressentait le sol dur sous son dos meurtri, la froideur d'une nuit sans étoile, mais plus fort encore, l'odeur putréfiante de la mort. L'air infiltra ses poumons et Keenan se mit à hoqueter bruyamment. "Ca y'est il se réveille ! O'broin, tu m'entends ? " Keenan jeta un regard désorienté au mangemort qui le surplombait. "O'broin." Il claqua des doigts en face de lui. "Tu m'entends ?" Ce dernier affirma d'un léger signe de tête. "Parfait. Tu l'as échappé belle nom d'une goule. Tu as perdu énormément de sang. Faut qu'on t'évacue.- Non" Répondit-il faiblement. "Quoi ? Comment ça non ? Ne dis pas de conneries O'broin, tu n'es pas en état de te battre. Tu peux à peine tenir debout.- Non." Répéta Keenan. "Je ne repars pas." Il tourna la tête et se mit à chercher Eireann. "Pas sans elle." Le mangemort ne voyait pas de quoi ce dernier pouvait bien parler. Il resta un instant silencieux, tournant un regard interrogateur vers la femme au teint obsidienne. Autour d'eux, la situation était on ne peut plus critique. "Tu es sûr de toi O'broin ? Tout ce que tu vas gagner, c'est un aller direct pour la morgue." Keenan lui jeta un regard noir. "Alors qu'il en soit ainsi." Le mangemort eut un grognement dédaigneux pour cet acte, qui tenait plus de la folie que de la témérité. "Comme tu voudras. Mulcerem dolor." A peine le sortilège l'avait-il percuté que Keenan se sentait déjà beaucoup mieux. Il se releva lentement avec l'aide de Naïma et du médicomage, la main toujours collée au ventre, par crainte de voir ses entrailles lui tomber sur les pieds. Mais sa peau avait été recousue. "Revigor." Une explosion retentit non loin des trois mangemorts, dont les mains s'étaient instinctivement levées pour se protéger le visage. "Je ne peux rien faire de plus ici. L'hémorragie a été stoppée, mais prends garde, si tu te surmènes, c'est l'éventration assurée." Une seconde explosion les obligea à s'agenouiller. "Tu n'es pas guéri O'broin, loin de là. J'ai juste fait taire la douleur pour que tu sois en mesure de te défendre." Keenan approuva d'un nouveau signe de tête. "Je tâcherai de m'en souvenir." Il s'était à peine retourné que le mangemort répliqua. "Je me sens obligé de te le demander une dernière fois. Es-tu sûr de vouloir y laisser ta peau ? Mort, tu ne seras de plus aucune utilité à la faction." Keenan ne répondit pas, se contentant de bondir en direction d'Eireann. "Debout Callaghan. Zabini, viens m'aider !" Hurla-t-il à l'attention de sa camarade, mais aucune réponse ne lui vint en retour. Keenan jeta un œil mauvais à l'adresse des nouveaux arrivants. "Il faut qu'on dégage." Eireann semblait sonnée et désespérée. Elle tenta de se soustraire à l'étreinte du mangemort. "Lâche moi O'broin. Scarlett !-Calme-toi Callaghan. Écoute, je sais qu'c'est dur à croire, mais je ne te veux aucun mal." Les yeux de la jeune femme s'agrandirent. "SCARLETT RÉPONDS-MOI !" Ses gesticulations redoublèrent d'effort et finirent par avoir raison de l'emprise du mangemort. Ce dernier chancela en arrière, son regard agacé suivant la phénix qui s'était jetée dans les décombres, à la recherche de son amie. Keenan observa tour à tour les protagonistes restants, afin d'identifier d'où pourrait venir la prochaine menace. La tâche ne fut guère compliquée. L'un des phénix récemment débarqué avait brandi sa baguette en direction d'Eireann. Le mangemort ne comprenait plus rien. "DISTRAHET !"Keenan ne prit pas le temps d'être surpris, ni même de se poser la moindre question. Il se jeta sur la trajectoire du sortilège. "PROTEGO!"- SAY UNE MACHINE OU SAY PAS UNE MACHINE LE KEEKEE ?:
Oui-Oui : Le maléfice se brise sur le bouclier
Oui-Non: Le maléfice est dévié vers Noah
Non-Oui: Le maléfice perce le bouclier et touche Keenan, mais la douleur est moindre que s'il se l'était pris de plein fouet
Non-Non: Le sortilège de protection ne fonctionne pas, la faute à cette maudite baguette è_é , Keenan pleure (encore)
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| Filet du Diable The Big Boss | | Re: ϟ ABYSSUS ABYSSUM INVOCAT ϟ Groupe 1 ce message a été posté Ven 22 Nov 2013 - 17:50 Le membre ' Keenan C. Ó'Broin' a effectué l'action suivante : Lancer de dés'Dé' : |
| Filet du Diable The Big Boss | | Re: ϟ ABYSSUS ABYSSUM INVOCAT ϟ Groupe 1 ce message a été posté Ven 22 Nov 2013 - 23:31 « Smith, relève-toi, ça craint. » Justine ouvrit les yeux et fut presque heureuse de sentir la douleur s’estomper. Ce qu’elle pouvait en avoir marre de ces Phénix à la con ! Ils avaient commencé à se buter entre eux, qu’ils continuent ! « J’crois que l’autre abruti veut plus partir et… - Zabini, je suppose qu’on ne peut pas le laisser là ? Wilson, tu restes ici, avec nous. On va les écraser, se marrer et se tirer. - mais… - Tu préfères être celui qui a fui et a laissé une Zabini, une Smith et l’héritier O’Broin derrière ? Tu es sûr de toi ? » Ouais il était sûr de vouloir se tirer. Mais il restait. Il le maudirait plus tard à cet enculé.
Brenton se foutait éperdument du discours de Maxwell. La mission était claire : sauver les moldus, buter les mangemorts. Et ce qu’il voyait sous la tente à moitié défoncée était tout le contraire. « Très bien. Très bien. Et la pile de cadavres de mangemorts ? Elle est où ? Il n’y en a pas. Alors économise ta salive. » Bennett tenta d’immobiliser un mangemort mais sans succès. Brenton reporta alors son attention une nouvelle fois sur Fuller, Lewis agonisant à ses pieds. Oui, tuer Fuller lui permettrait de dormir plus tranquillement la nuit. Callaghan se mit à hurler comme une dingue. Elle aussi elle était fatigante mais surtout, retenue par un mangemort. Mais c’était quoi ce groupe de vendus ? Qui avait eu la bonne idée de réunir au même endroit tous les traitres de la faction ? « DISTRAHET ! » Son sortilège se perdit sur celui du mangemort. « Bennett, Maxwell arrêtez-les ! » Gavin se releva avec difficulté et se jeta sur Brenton.
Bennett leva sa baguette en direction de Naïma, une nouvelle fois. Mais il ne la rata plus. « Retorta Viscera ! » Il était mignon. Mignon parce qu’un videntrailles aurait fait un peu trop… Mangemort ? Bennett avait taquiné la Magie Noire avant d’intégrer les Phénix et il conservait encore ses vieux réflexes. Comme Brenton. « Brenton ! Thorne ! C’est quoi ce bord… Aaargh » Zimmer venait d’entrer sous la tente. Il avait juste eu le temps de voir Thorne se rouler par terre dans les bras de Lewis avant de recevoir un Expulso en pleine tronche.
« LACHE MOI CONNARD ! J’VAIS T’FAIRE BOUFFER MA BAGUETTE ! » Gavin prit une droite qui fit craquer sa mâchoire avant de donner un coup de genou dans le ventre de Brenton. Il réussit à s’extirper de son emprise et à se relever, tenant le sorcier à distance. « FAIS PAS L’CON THORNE, C’EST PAS MOI L’ENNEMI MAIS EUX ! - CREARE IRAM ! » Le sortilège frappa Brenton de plein fouet. Personne ne s’était soucié du dernier mangemort qui avait simplement choisi d’attaquer au moment le plus opportun. Il ne restait plus qu’à se délecter de la scène. Oh Jordan se doutait bien que son sortilège n’était pas réellement nécessaire : ces deux types se détestaient déjà. Mais se dire qu’il était un des acteurs de cette pièce faisait naître en lui une joie démentielle.
Brenton se releva, attrapant nerveusement sa baguette. Il détestait Gavin. Il le détestait du plus profond de son être. Parce qu’il ne concevait pas que le fils de Selena Lewis soit blanc comme neige, qu’il ait la confiance de la faction alors que lui devait prouver chaque jour son allégeance aux Phénix. Il ne supportait plus de le voir se pavaner sans réussir à mettre le doigt sur la preuve qu’il lui manquait. Et ce soir, la mise à mort du moldu lui permettait de prouver au monde qu’il avait raison. « TU VAS REJOINDRE TA SALOPE DE MERE LEWIS ! - FAIS PAS L’CON THORNE ! TOUT LE MONDE TE VOIT ME MENACER ! AU LIEU DE CONTINUER A TE BATTRE CONTRE LES MANGEMORTS ! » Bennett sursauta. Il oublia Zimmer au sol, à côté de lui, pour ne focaliser son attention que sur Thorne. Il n’allait tout de même pas… « AVADA KEDAVRA ! » La dernière émotion de Gavin avant que le sort ne l’atteigne en pleine poitrine fut la surprise. Il ne s’était pas attendu à ce que Brenton le bute. Personne ne s’était attendu à ça. « Putain Thorne ! Tu l’as fait ! Tu déconnes ! Tu l’as fait ! - FERME-LA ! QU’ILS CREVENT TOUS ! » Zimmer avait commencé à soigner Scarlett. « RECULE ZIMMER ! - AMITTERE MEMBRUM ! - Laisse-les se bouffer entre eux Wilson ! T’es con ou t’es con ? - Ce mec là c’est un taré ! Il était là du temps de Kark ! C’est un taré ! »
Justine était arrivée à atteindre O’Broin sans se faire frapper par des sortilèges perdus. Elle l’attrapa par le bras. « Ecoute-moi bien mon grand. On se casse. J'sais pas ce qui t'passe par la têt… »
***
Au-dessus du festival, 31 Octobre 2021, 22h27
« Putain ! Mais c’est un massacre ! Jones ! Préviens les autres ! Faut qu’ils interviennent ! » Jones transmit tout ce qu’il voyait du haut de l’hélicoptère. Des silhouettes courir en tous sens, des lumières étranges jaillir de tous côtés, des flammes lécher la moitié des installations. Un véritable carnage. « Ici Jones ! C’est l’apocalypse ! Les types sont nombreux et armés de trucs bizarres. Des corps partout et… Putain Grant qu’est-ce que tu fous ?! - C’pas moi ! C’est l’appareil ! Plus rien ne fonctionne ! On va… » Quelques secondes après, l’appareil s’écrasa au centre du festival. Premier boum. Puis le réservoir explosa. Second boum. Le souffle balaya les alentours.
***
Le sol trembla, faisant tomber au sol Justine et ses acolytes. C’était le moment de reprendre le dessus. Un nuage de poussière et de fumée venait chatouiller les narines de Justine, brûler ses yeux. Encore ?! « FLAGELLUS IGNIS ! » Le fouet vint s’abattre contre le corps de Wilson qui venait à peine de se remettre sur ses jambes. « FUNIS VIBRATIONIS ! » Justine ne voyait rien, ne savait pas si elle avait su bien viser ou non mais elle s'en foutait. Elle voulait sortir de là vivante. Elle ne voyait pas la beauté du spectacle. La barrière magique s'effritant peu à peu en éclats de lumière. Wilson, lui, était sur le dos et regardait les étincelles danser en s'arrachant du dôme magique.
Le sort de Justine touche
Oui & Oui & Oui – Eireann
Oui & Oui &Non – Noah
Oui & Non & Oui – Gael
Oui & Non & Non - Scarlett
Non & Oui & Oui – Brenton
Non & Oui & Non – Naïma
Non & Non & Oui - Keenan
Non & Non & Non– Justine elle-même parce que la magie noire, tu la gères ou tu te ramasses.
Informations Rp ϟ Brenton a tué Gavin. Le sortilège de magie noire qu’il a reçu n’a fait qu’accélérer les choses. Les deux autres miliciens présents, Bennett et Zimmer, sont de son côté même s’ils ne cautionnent pas son acte. Brenton va avoir envie de tuer les autres grâce au sortilège. Bennett et Zimmer le stopperaient bien mais… Il y a 5 mangemorts en face. ϟ Un hélicoptère moldu s’est écrasé en plein milieu du festival. La barrière magique a déréglé le système et BOUM. Du coup, la barrière magique a subi en retour des dommages mais vos personnages ne le savent pas. Si un téléphone moldu se met à sonner, c’est normal donc. Et les Héritiers, je rappelle que vous avez pour ordre d’effacer toutes les preuves. Plan. Comme vous pouvez le voir, la police moldue commence à arriver mais notre groupe n'est pas encore concerné. ϟ Vous n’avez pas le droit de tuer Brenton et Justine. Pour les autres PNJs, si vous le souhaitez, un double oui peut les mettre à mort (Zimmer, Bennett, Wilson et Jordan). Pour les moldus, pas de limite. ϟ Le sort lancé par Justine n'est pas aussi puissant qu'à la normale. Si le résultat n'est pas un triple Non, le sort n'est maintenu que quelques secondes, car Justine sent son poignet être aussi lacéré (vive le contre coup de la Magie Noire). ϟ Exceptionnellement, vous pouvez attaquer un PNJ et un joueur ou deux PNJs dans ce tour. Cependant, ne tuez qu'un seul PNJ si vous avez quatre oui (on ne sait jamais) et que vous attaquez deux PNJ. ϟ Naïma a raté un tour, Scarlett en a raté deux. ϟ Vous avez jusqu’à lundi 20 heures pour poster, soit à nouveau 72h comme le weekend dernier 
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