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❝ ϟ FINIS CORONAT OPUS ϟ Groupe V ❞
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Re: ϟ FINIS CORONAT OPUS ϟ Groupe V
ce message a été posté Lun 24 Juin 2013 - 14:36
Le membre 'Prudence Hope' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

#1 'Dé' :
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Re: ϟ FINIS CORONAT OPUS ϟ Groupe V
ce message a été posté Lun 24 Juin 2013 - 20:12
Esha n'était pas une sportive. C'était une diplomate, sa description de tâches ne comprenait pas s'enfuir de statues folles sur une île en perdition après que ces crétins de Pakistanais aient décidé de faire exploser une bombe. Et pourtant, l'adrénaline fait toujours naître chez les survivants des trésors d'endurance et de réactivité. Elle serra seulement les lèvres quand elle entendit son poignet craquer sous le choc de la pierre jetée sur elle, mais se retourna quand elle entendit un cri étouffé. La frêle rouquine était couchée au sol, blessée. Elle pouvait la laisser là, simplement. Les faibles mouraient, les forts survivaient. C'était ainsi que l'univers était, depuis que le monde était monde. Heureusement, la femme carrément à demi nue (enfin, un peu plus vêtue) s'arrêta pour l'aider et elle n'eut pas à faire demi-tour pour aller la chercher – ce qu'elle n'aurait pas fait, de toute façon. L'Indienne n'était pas connue pour son empathie et ce n'était pas maintenant que ça allait commencer. La course reprit donc – un sort tenté vers les statues, leur ajoutant seulement des fleurs sur le dessus de la tête, en guise de cheveux. Lorsqu'elle franchit les portes ouvertes – et tachées de sang, oui – du musée et qu'une vague de fraîcheur la prit, elle s'arrêta brusquement. Pour en profiter. Pour savourer cette légère différence de température avec l'extérieur. Juste une seconde.

Les autres arrivaient. Les Anglais. Oh, comme elle aurait voulu que Radjen soit là... Pas un mot alors qu'ils arrivaient en courant, clopinant, alors qu'ils franchissaient également les portes. Contrôler sa magie. Elle devait se concentrer. Elle voyait les statues approcher. La rouquine, l'Américaine, les deux hommes – et des clones?, la dernière femme. Ils étaient là. Elle tendit cette fois ses deux mains vers les portes, qui, au lieu de se refermer comme elle le désirait, ne firent que se tisser de toile d'araignée. Une toile cela dit résistante, épaisse et gluante, puisque quand la statue encore debout tenta de passer, elle ne fit que s'y coller. Et Esha retint de justesse un hoquet de dégoût quand une immense araignée apparut dans le coin de la toile, fixant la statue de ses huit yeux. Elle n'allait pas faire un gros repas de ça... et franchement, il valait mieux s'éloigner avant que l'araignée le réalise et décide de s'en prendre à eux. Elle se recula prudemment, tenant son poignet blessé contre sa poitrine, avant de faire un geste de la tête pour qu'ils aillent plus loin, tous.
Le musée était immense. Construit à l'image des Allemands et des Viennois à la fois. De la pierre, du marbre, quelque chose de solide qui s'était à peine fissuré. Des tapisseries, des gravures, des statues immobiles, pour le moment pensa-t-elle amèrement, des tableaux. Une musique jouait, plus innocente que gutturale. Ils marchèrent jusqu'à atteindre une niche, sous une arche lourdement travaillée. Des bancs, une tenture où des personnages tissés bougeaient. Ils n'avaient croisé personne. Des corps morts, mais personne de vivant.

L'Indienne tendit son sari, encore pliée sur son bras, à la frêle rouquine. Héritière, disait la carte qui pendait à son cou. Ça l'habillerait un peu – beaucoup, même. Il faisait frais, pour le moment, mais le marbre conduisant la chaleur. Mais la nuit tombait. Elle n'avait pas encore parlé. « Nous devrions chercher s'il y a quelque chose à manger. Ou de l'eau. Pour tenir la nuit. Une voix paisible, qui contrastait avec ses yeux furieux. Elle tressa pensivement ses cheveux, observant les visages des autres. Leurs étiquettes. Deux Ombres. Une Héritière. Deux Phénix, dont une Américaine – elle l'avait entendu à son accent. La situation n'est pas idéale, mais je ne crois pas qu'on ait le choix. Se séparer serait courir à notre mort, pour autant qu'on puisse l'éviter, et je ne crois pas que nous avons le luxe de nous débarrasser de la seule personne de vous cinq ayant été capable de se débarrasser d'une statue. » L'Américaine, brièvement regardée du coin de l’œil. Elle pensa leur dire ce qui avait fait rage à l'extérieur, mais non. Ça n'allait que les affoler. Ils n'y comprendraient rien, de toute façon, ces imbéciles ignorants. Les tenir dans l'ombre à propos de la bombe était la meilleure chose à faire, et si l'Américaine y savait quelque chose, elle n'aurait qu'à leur partager son savoir. Elle partit. Qu'ils fassent ce qu'ils veulent, en fait. Elle ne s'en souciait pas vraiment.

Assapor, 26 juin, Glorreichen Museum, 2 H 00
De la pluie.

Esha somnolait. Le bruit de la pluie la berçait. Ce n'était plus son tour de garde, donc elle en profitait pour dormir, même si ce n'était que d'un œil. Dormir alors qu'à l'extérieur, la pluie lavait les rues du sang et des viscères, éteignait les feux, calmait les ardeurs. Ils avaient réussi à ramener des fauteuils, travaillés et moyennement confortables, pour s'asseoir et panser leurs blessures. Nouer des écharpes pour leurs membres blessés, tenter de se nettoyer de la saleté incrustée. Sans magie, idéalement. Elle ne voulait pas prendre de risques. Qu'ils fassent ce qu'ils veulent. Il pleuvait de plus en plus fort, elle l'entendait. Elle entendait les voix des Anglais, également, qui ne dormaient pas. Qui faisaient ce qu'ils voulaient. Tant qu'ils la laissent tranquille. Elle ne demandait que la paix. Que le silence.

Informations Rp  

ϟ Comment ? Pas de bestioles cheloues ? Pas de touristes enragées ? Pas de rien ? Hé non! Une petite accalmie, dans cette tempête. C'est le moment de chercher un peu pour de la nourriture, de l'eau, de quoi vous habiller et parler un peu.
ϟ Puisque ce tour en est un de parlote, vous pouvez poster plusieurs fois d'ici le prochain tour. Cela dit, si vous roulez un dé d'attaque, c'est un dé par TOUR, pas par message. Libre à vous de mettre sur la gueule au lieu de parler, hein !
ϟ Eau et nourriture. Il y a une cantine, au rez-de-chaussée du musée, donc il y a possibilité de trouver quelques grignotines et de l'eau... contaminée, même si vous n'en savez rien et que vous ne vous en doutez pas.
ϟ Il y a eu une ellipse temporelle, pendant laquelle vous êtes libres d'avoir fait ce que vous voulez. Vous nettoyer, dormir, visiter, etc. Le vrai jeu recommence donc à 2 heures du matin, alors vous êtes encouragés à brièvement décrire votre arrivée dans le musée, puis de passer à cette heure. Enfin, bon, faites comme vous voulez, mais retenez que désormais, il est deux heures du matin et que nous sommes le 26 juin.
ϟ Par rapport à la carte, donc, c'est assez simple : vous êtes au Glorreichen Museum, musée siégeant sur la frontière vienno-allemande de l'île. Richement construit, solide et tout le bataclan, c'est un réel monument à la gloire de l'Autriche et de l'Allemagne. Au menu, récits épiques et autres trésors qui témoignent de la supériorité de ces pays et de leurs histoires croisées. L'endroit est immense et il est facile de s'y perdre, mais plusieurs cartes sont dispersées un peu partout. La musée a six étages, incluant le rez-de-chaussée. Il a également plusieurs entrées : vous êtes passés par la principale, désormais bloquée par une toile d'araignée géante (accompagnée d'une araignée tout aussi géante). Et il fait noir. Très noir.
ϟ Et dehors il pleut. C'tout.
Gael Fetherstonhaugh
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Re: ϟ FINIS CORONAT OPUS ϟ Groupe V
ce message a été posté Mar 25 Juin 2013 - 15:18
Parfois, des miracles surgissent. De l'eau banale, sale, se trouve transformée en un vin si gouleyant et délectable qu'il ferait mourir d'extase l’œnologue le plus aguerri; un certain Grand Secrétaire du roi avait fait pousser des fleurs, trembler le sol, gicler du lait de son cou après sa décapitation tout en satellisant sa tête; un vieux barbu avait créé un gué dans la mer par imposition des mains (il fallait le faire !); les dieux jouaient au dés çà et là pour une belle poire en forçant des grecs peu convaincus de s'écharper durant 10 ans...
Les exemples étaient nombreux et variés.
La course clopinante de Gael jusqu'au musée en fut un. Oh, certes, il ne s'était certainement pas attendu à une attitude aussi maternelle de la part de l'américaine. S'il avait dû parier, il aurait misé qu'il se trouvait dans son coeur encore bien en dessous des cafards et autres puces, petits animaux sales, dégoûtants et un rien nuisibles. Elle lui avait tellement fait ressentir son aversion pour lui qu'il avait compris où sa place était. Finalement, en période de crise, tout le monde se serre les coudes.
Il avait donc traîné la patte, rapidement, serrant les dents à chaque foulée, sentant les réverbérations dans son bras, l'élançant comme un coup de poignard plongé dans le venin d'un basilic. Ses phalanges étaient blanches autour de sa baguette lorsqu'ils déboulèrent enfin dans le musée.
A bout de souffle, Gael s'adossa contre une colonne, la tête lui tournant.
Grossière erreur.
La simple pression de son poids contre le marbre l'élança tant que sa vision devint tout a coup nette. Mâchoire crispée, il respira fortement par le nez, le bras droit pris de légers spasmes. Ca irait. Ca irait. Ca allait déjà mieux. Allez.

« Nous devrions chercher s'il y a quelque chose à manger. Ou de l'eau. Pour tenir la nuit. La situation n'est pas idéale, mais je ne crois pas qu'on ait le choix. Se séparer serait courir à notre mort, pour autant qu'on puisse l'éviter, et je ne crois pas que nous avons le luxe de nous débarrasser de la seule personne de vous cinq ayant été capable de se débarrasser d'une statue. »

Quelle baroud. Devoir pactiser avec des... des Ombres, certainement ? MAIS QUELLE HOR... ouais, effectivement, il s'agissait du choix par défaut le plus judicieux. Séparés, avec la magie qui déconnait comme elle le faisait, nos deux phénix auraient tôt fait de se faire, au choix :
1/ Boulotter par la grosse araignée de l'entrée;
2/ Tomber dans une faille apparue dans le sol;
3/ Se prendre une statue sur la tête - oui, une autre, tant qu'à faire;
4/ Se prendre un vilain sort de ces bas-du-front qu'étaient les Ombres, ou un coup de pelle, ou simplement une bombe dans les dents.

Bref, garder ses ennemis au plus proche, c'était le plus utile.
Gael glissa sa baguette dans son short, derrière la ceinture, contre sa peau. Sa respiration était forte, sa main tremblait. On n'y voyait que dalle, dans ce musée. Pas étonnant qu'il n'y ait aucun visiteur...
Il aurait pu sourire à sa pensée s'il n'avait été dans un aussi pitoyable état. Il passa sa main valide sur son visage, raclant au passage un peu de l'épaisse croûte de sang qui le recouvrait à moitié. Douloureux, là aussi. Charmant.
Il farfouilla la poche arrière de son bermuda et en tira difficilement son paquet de clopes.

"Sod it," souffla-t-il, comme répondant enfin à Esha, d'un ton presque résigné, montrant qu'en effet, il n'y avait pas vraiment d'autre option, à moins de massacrer les Ombres avant de se faire masser dans un bain d'eau sulfureuse bouillonnant. Un de ces trucs islandais ou japonais. Il n'avait jamais testé, mais ça semblait bien. Mieux que de puer le dégueulis en ayant perdu un bras à devoir pactiser avec le GRRRRRAND Satan. Il se dirigea à tâtons vers ce qui devait être le fond du hall.

Il glissa une cigarette dans sa bouche et glissa sa main dans sa poche pour y reposer le paquet et prendre son briq...

"SOD IT, really," lâcha-t-il de nouveau peu courtoisement, après avoir glissé un mètre seulement derrière le groupe.

Cet imbécile avait dû le laisser dans la chambre. Ne jamais balancer le briquet sur le lit après la première clope du matin. Il leva les yeux au ciel, ce que personne ne vit.
Et il faisait noir comme dans le trou du cul d'une vache.

Il se retourna, l'air aussi noir que l'ambiance de la pièce, posa deux doigts hésitants sur sa baguette, la tira de son caleçon et...
Il se tourna vers le groupe.
Manqua de se casser la figure.
Vertiges.
Et s'éclaircit la voix

"Mgnnn lumos..." mâcha-t-il, laissant surtout entendre un murmure inintelligible.

Ca marche ?:

Une petite flamme se forma au bout de sa baguette, suivant ses mouvements. Il fit tournoyer son poignet rapidement pour faire des ronds et espérer éclairer un peu la salle.
Il se sentit mal. La fatigue le prenait d'un coup. Il abaissa sa baguette qu'il glissa dans son short et lança un regard à Pru.

"Food ?" lâcha-t-il en un borborygme mi-endormi, mi-souffreteux.

Et ce fut un peu le début des emmerdes.

Un rien plus tard, Assapor, 26 juin, Glorreichen Museum, 2 H 00

Parlons bien, parlons peu.
La pitance fut ramenée - un stock de Nan se trouvait dans un petit kiosque à nourriture avec des pots remplis d'une sauce, visiblement vindaloo, c'était la région. Et épicée comme en Inde. Dites ça à des anglais... Des pickles, des légumes qui avaient pris u ncoup de chaud. Et une pierre à briquet. Parfait.
Et il avait failli s'effondrer. Mais Pru veillait.
Puis il étaient revenus. Et ç'avait dégénéré en insultes... Et puis... et ensuite...

Finalement, ça s'était calmé, ce n'était pas plus mal. Gael était assis par terre, transpirant. Il faisait toujours chaud, malgré la pluie battante, et la douleur dans sa clavicule l'élançait à chaque mouvement. Il avait été incapable de prendre part au débat. Non qu'il ne l'aurait pas voulu, il ne le pouvait plus.
Gael écrasa la dernière cigarette de son premier paquet. Il venait de tout se fumer, empuantissant la salle bardée de tableaux. Il s'en cognait totalement. Il avait décidé d'ignorer les remarques de Corvus et Esmé - la tête du premier lui disant vaguement un truc, le message subliminal qui semblait l'accompagner étant "Attention, gros con". Evidemment, il avait dû se faire bâcher par le mangemort à Poudlard, c'était resté... et resurgissait à présent. Les cigarettes lui permettait de s'enfumer la tête et de s'anesthésier, il en profitait

Notre intrépide héros était crevé et voulait dormir. Mais aucune position ne lui était confortable, et les voix des autres excités ne l'aideraient certainement pas... Ils parlaient de quoi, là ? Toujours du curry trop fort, des moldus ou de Metelli en string de guerre ? Le musée résonnait, la tête de Gael semblait elle aussi amplifier le moindre son, ce qui n'aidait pas. Que les autres protagonistes murmurent ou hurlent, honnêtement, ne changeait rien du tout à ce que ressentait notre valeureux compagnon.

Soudain, dans un bruit mou, il s'affalla sur son côté droit, assommé par la fatigue.
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Re: ϟ FINIS CORONAT OPUS ϟ Groupe V
ce message a été posté Mar 25 Juin 2013 - 15:18
Le membre 'Gael Fetherstonhaugh' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

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Re: ϟ FINIS CORONAT OPUS ϟ Groupe V
ce message a été posté Mar 25 Juin 2013 - 20:29
La grande bâtisse qu’Esmé supposait être le fameux Musée se profila enfin. Ils eurent le temps de s’engouffrer à l’intérieur avant que l’un d’entre eux ne fasse encore les frais de la fureur de la caillasse géante qui leur servait de convoi.

Tandis que l’Indienne bloquait toute intrusion grâce à une large toile d’araignée – un concept, mais pourquoi pas -, la Dresseuse était pliée en deux, mains sur les genoux, cherchant son souffle après tant d’émotions, le discours d’Esha lui parvenant tout d’abord à peine.


[...] et je ne crois pas que nous avons le luxe de nous débarrasser de la seule personne de vous cinq ayant été capable de se débarrasser d'une statue.


Elle se redressa aussitôt, l’œil noir, la main crispée sur sa baguette. Cette fois-ci, son cœur ne battait pas seulement la chamade à cause de leur course folle, mais davantage de cette colère venimeuse qu’elle sentait affluer dans chaque nerf de son corps meurtri. Etait-ce une plaisanterie ? Etait-elle en train de chanter les louanges d’une putain d’américaine ? Phénix, de surcroît ? Elle ne voulait pas qu’ils se pansent les blessures à la queue leu leu et se fassent des bisous tant qu'a faire ? Elle la débectait. Ils la débectaient tous.


« Et puis quoi plus aussi ?! » éructa-t-elle à l’adresse de l’Indienne, mais déjà, cette dernière s’éloignait totalement indifférente à son saut d’humeur. « Je m’en contrefous que tu aies réussi à déboulonner une statue, ma grosse. » ajouta-t-elle, tournée cette fois-ci vers l’Américaine. « Vous avez plutôt intérêt à rester le plus loin de moi possible, ton pote le collabo et toi, la salope d’usurpatrice, sinon je vous jure que je n’aurai pas besoin de baguette pour vous démolir ! »


Et sans davantage de préambule tout en politesse, elle cracha aux pieds de Hope. Il était vrai que la jeune femme manquait de crédibilité, avec sa tignasse rouge folle, ses plaies à vif, son torse à moitié dénudé et la dentelle de sa culotte affriolante qui dépassait. En plus du fait qu’elle braillait comme une marchande de poisson, indigne d’une sorcière de son sang d’ordinaire si soucieuse de ses paroles et de ses gestes. Néanmoins, son regard à lui seul témoignait de la véracité de ses menaces, venues des tréfonds d’elle-même, de l’animal, ce soir blessé, qui l’accompagnait partout où elle allait.

L’intervention de Corvus fut la bienvenue. Il se montra aussi acide et efficace qu’elle aurait pu l’espérer, empêchant, sans certainement s’en rendre compte, un véritable dérapage de la part de la Dresseuse furibarde et sur le point de sauter à la gorge de Prudence – qui pour le coup, en répliquant, n’en faisait pas preuve de beaucoup, de prudence.

L’échange dura un moment et Esmé ne fut pas en reste. Pour autant, elle se garda bien d’en venir à la baguette ou aux mains, le fiel qui se déversait de sa bouche suffisant à évacuer la frustration hargneuse accumulée.

Elle finit par s’écarter des Phénix, jugeant qu’elle avait passé un temps suffisant à molester la vermine pour aller se laisser choir contre un mur, la tête rejetée en arrière tandis qu’elle se massait les tempes. Ses diverses blessures pulsaient de manière désagréable, son œil gonflait à mesure et tous ses muscles lui ordonnaient le repos. Elle était entrainée pour souffrir, entrainée pour subir la pression … Au Cirque, du moins. Ce soir provoquait en elle des réminiscences dont elle se serait bien passée et l’accalmie qu’elle venait de s’offrir lui permit de réfléchir. Elle ouvrit brièvement un œil pour observer l’Héritière et Corvus non loin, mais déjà, son esprit l’entrainait ailleurs. Cette fois-ci, elle n’avait pas à craindre pour un membre de sa famille. Than, Elisha et son père étaient à Pré-au-Lard, à l’abri – du moins l’espérait-elle -, le Magistrat était près d’elle et Isaac … Isaac. Ses lèvres se serrèrent à la pensée de l’Assassin. Il faisait partie de l’escorte lui aussi. Où était-il ? Et si … ? Non. Pas lui. Impossible. Elle l’avait déjà vu à l’œuvre. Il était résistant. Tout irait bien, il fallait qu’elle s’en persuade. Mieux, qu’elle arrête d’y penser. Ses inquiétudes avaient déjà failli la mener à sa perte une fois.

Après ce temps de solitude, elle se redressa et se reconnecta à la réalité. Ils avaient quelques besoins vitaux auxquels il fallait répondre et, s’assurant que les Phénix étaient loin de son champ de vision, elle récupéra Corvus et ils partirent en quête de nourriture. Le Musée était un vrai labyrinthe mais il avait l’avantage d’être à l’agonie grâce aux circonstances. Et il faut bien avouer que Corvus avait l’air et la manière de détendre l’atmosphère, malgré la présence agaçante de ce satané clone.

Un butin plus tard en poche, ils revinrent dans la salle principale. L’Indienne n’avait pas bougé et c’était aussi bien. Le Phénix fumait à l'autre bout, l'air de souffrir - et tant mieux, tiens. La Zabini était là, elle aussi. Toute seule. Esmé ne put s’empêcher d’avoir pitié d’elle. Gobant un samoussa, elle s’approcha de la jeune femme et lui tendit un long stick blanc. Une cigarette. En allant fouiller dans le vestiaire des employés de cuisine partis précipitamment, elle avait trouvé un paquet entamé – et même un vieux briquet décrépi -, ce qui la consolait un peu de la perte de son précieux étui.

Elle ne savait pas si la Rousse fumait, mais c’était tout ce qu’elle avait à lui proposer et un geste valait mieux que rien dans une telle situation. Elle se permit même un sourire lorsque Violet se jeta presque sur son généreux cadeau.

Puis, elle se laissa tomber près d’elle, peu soucieuse de ce que Corvus penserait de ce tableau inédit.


« Au fait … » dit-elle alors qu’elle lui donnait le briquet, tapotant son badge de sa main libre. « … Moi, c’est Esmé. »


Intervention des plus inutiles, sans aucun doute. Sauf qu’après tout, un rien de banalités ne pouvait faire de mal à personne. Héritiers, Ombres … Tous Mangemorts et tous embarqués dans la même galère. Alors, franchement, à quoi bon ?

Les minutes, puis les heures, continuaient de s'égrener, longues, laborieuses. Le sommeil la guettait de plus en plus et la Foraine avait bien du mal à résister. Elle eut même le malheur, durant un instant, de croiser les yeux vils de l’araignée géante qui se promenait tranquillement sur sa toile. Il lui fallut plusieurs secondes pour réaliser que quelqu’un l’avait attrapé par les épaules et poussé en arrière. Quand elle reprit conscience, elle s’était dangereusement approchée de la bestiole et Corvus la retenait, incrédule. Incapable de décrire ce qui s’était produit en elle et encore moins de le comprendre, elle s’excusa et argua la fatigue avant de se laisser sombrer dans les bras de Morphée.
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Re: ϟ FINIS CORONAT OPUS ϟ Groupe V
ce message a été posté Mar 25 Juin 2013 - 21:40
Lorsque Prudence arriva, enfin, dans le musée, comme cette petite distance lui avait apparu longue à parcourir. Elle profitait de la fraîcheur des lieux, pour retrouver son souffle et redevenir maître d'elle-même. Gael avait réussi à la suivre et même s'il était mal en point, il aurait l'occasion de reprendre des forces. Elle devait composer avec lui alors elle l'aiderait, elle n'avait pas d'autre choix, il était son seul allié.
Lorsque l'Indienne joua à l'oratrice, elle surprit son petit  regard noir, une menace explicite à  son encontre et ses paroles étaient lourdes de sous-entendus.


Esha a écrit:
« Nous devrions chercher s'il y a quelque chose à manger. Ou de l'eau. Pour tenir la nuit. La situation n'est pas idéale, mais je ne crois pas qu'on ait le choix. Se séparer serait courir à notre mort, pour autant qu'on puisse l'éviter, et je ne crois pas que nous avons le luxe de nous débarrasser de la seule personne de vous cinq ayant été capable de se débarrasser d'une statue. »


Lorsque la vindicative saltimbanque prit la parole et qu'elle commençai à répondre à son alliée étrangère, qui ne prit même pas la peine d'écouter son exclamation scandalisée. Pensait-elle sincèrement qu'elle faisait ses louanges et qu'elle prônait une alliance?
Elle commença à vociférer des menaces, des insultes. Elle arqua un sourcil et elle pensa que son sang corrompu, fruit de nombreuses unions consanguines, avait effectivement altérer son esprit. Car les propos prononcés par la veracrasse indienne était une menace à peine voilée.

Elle ne pouvait pas la tuer, maintenant, tout simplement parce qu'elle avait besoin de ses capacités de combattante, pour sortir de ce nid de doxys. Mais dés qu'elle n'aurait plus besoin d'elle, elle essayerait d'anéantir les deux phénix.

Par Morgane, elle était pathétique, cette pauvre fille! La classe dont se prévalait ses bouses de dragon, en prenait un coup. Elle était si ridicule que son comportement aurait pu prêter à rire, dans d'autres circonstances. Elle regrettait de ne pouvoir immortaliser ce grand moment de solitude avec un appareil photo magique, mais bon, il resterait gravé dans sa mémoire et elle pourrait le raconter à ses proches, si elle s'en sortait bien sur.

Que croyait-elle que des banales insultes allaient la faire sortir de ses gonds? Ses dernières paroles lui firent esquisser un sourire sarcastique. Au  moins, elles étaient d'accord, sur une chose, Prudence allait s'éloigner d'eux le plus vite possible. Du moins le croyait-elle, quand elle croisa le regard furieux de la harpie. Et celle-ci dépassa les bornes quand elle cracha à ses pieds.

Le brun dédaigneux s'interposa, au moment où la furie était prête à se jeter sur elle. Un éclair de lucidité, peut-être?

Elle répliqua d'une voix glaciale mais sans beugler, car elle avait, toujours, considérer que les hurlements étaient l'expression des faibles:


- Mais ma petite veraracrasse nous sommes d'accord et si jamais tu viens ramper vers moi, je saurai te repousser et je n'aurai pas besoin de ma baguette...

Sa réplique sembla mettre le feu au poudre et elle se retrouva, seule, à devoir répliquer et à défendre l'honneur des phénix, de leur ministre, sans l'aide de Gael, qui restait prostré dans son coin. Elle réussit à exprimer tout son dégoût, sans hausser le ton, sa voix devenait, juste, de plus en plus glaciale et ses propos étaient accompagnés de regards torves.
Elle ne s'abaissa pas à essayer de leurs lancer des sorts, sa baguette était bien trop imprévisible. Tout devait-elle lier à la bombe mais pour quelles raisons, elle ne saurait le dire?

Ce petite échange houleux lui avait permis de retrouver, totalement, ses esprits. Elle resterait sur ses gardes et elle serait obligée de surveiller les arrières de son collègue.

Ils partirent à la recherche de vivres et de vêtements et leur quête ne fut pas facile, il devait avancer, avec précaution, surtout qu'elle avait essayé à plusieurs reprises, d'obtenir une boule lumineuse et qu'elle avait eu un bouquet de fleur, puis des bulles de savon roses, des petits oiseaux et pour finir, elle avait obtenu une légère flamme, ce qui lui avait permis de débusquer quelques bougies. Elle en alluma deux et elle en donna une à Gael.

Leur périple fut plus simple, même si ils avançait trop lentement à son goût mais elle ne voulait pas qu'il présume de ses forces. Elle en profita pour lui dire, que le champignon était le résultat d'une arme moldue, la plus puissante, qu'ils aient jamais inventée, mais elle était incapable de lui expliquer les effets, que pourrait avoir celle-ci.

Au fur et à mesure, qu'ils visitaient le musée, elle trouva un tissus blanc, presque propre, où elle mit les bougies et les victuailles.
Et quand ils ouvrirent une porte, il tombèrent sur une pièce où était rangée de vieux objets et dont des vieux vêtements. Après quelques minutes de recherche, elle tomba sur une malle avec des robes sorcières, datant d'une autre époque. Elle farfouilla et elle trouva une robe jaune pâle, à manche longue, mais le tissus était léger. Elle la passa, elle était un peu trop large pour elle, mais au moins elle était assortie aux petits pois, qui constellaient sa peau opaline. Elle en prit une autre blanche pour Gael car il ne semblait pas avoir eu l'idée de le faire. Elle l'ajouta, dans son baluchon, improvisé.

Ils retournèrent à leur point de départ, sans encombre et sans avoir croiser les trois autres. Elle posa le vêtement, à côté, de son acolyte et elle mangea un peu, mais la nourriture avait du mal à passer. Elle se força car elle aurait besoin de ses forces. Elle essaya de se reposer mais elle n'arrivait pas à trouver le sommeil, elle était bien trop inquiète, pour Aoden. Elle se demandait si il s'en sortait mieux qu'elle et à l'idée, qu'il fut blessé, elle sentit son cœur s'affoler. Par Circée, il ne pouvait pas lui être retiré alors qu'il venait, à peine, d'entamer leur danse. Elle irait le chercher et elle le retrouverait.

Elle gardait un œil sur les fugitifs et quand Gael sombra, elle résista, encore un peu. Elle eut le temps de voir la harpie se rapprocher de l'araignée. Si seulement, Corvus ne l'avait pas sauvé. Mais en même temps, pas sure que l’arachnide accepte d'en faire son dîner, elle devait avoir un goût horrible.

Elle la vit sombrer et quelques temps plus tard, elle finit par rejoindre le monde de Nocte, avec comme dernier souvenir, le beau sourire d'Ao.
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Re: ϟ FINIS CORONAT OPUS ϟ Groupe V
ce message a été posté Mer 26 Juin 2013 - 0:59
La fraicheur des lieux nous happa avec bienfaisance et j'en appréciais le renouveau charmant tandis que notre comparse de pierre faisait les frais d'une immense toile arachnéenne dans l'entrée du musée. Tout aussi adepte des nouvelles sensations, situations et d'adrénaline, j'avouais aisément me satisfaire pour un temps du calme tout relatif que nous venions de trouver dans le bâtiment. L'attentat, les rues sans dessus-dessous d'Assapori, les échauffourées, l'étrange montée de chaleur et l'Entropie Magique qui semblait en résulter, tout cela était bien beau mais tout de même quelque peu inquiétant. Je n'étais clairement pas venu ici pour pourrir sous un sortilège perdu ou la chute d'un élément décoratif.

Mais si tout n'avait pas été si dangereusement mortel, j'aurais put m'y intéresser avec curiosité.

Si cette petite conne d'Indienne n'avait pas ainsi décidé de prendre la tête de notre groupe d'une façon aussi despotique et pathétique. Ses formes n'excusaient en rien ses faits, gestes et paroles. Son regard clairement hautain et supérieur, nous évaluant chacun. Même les Phénix. proférant des conseils qui étaient autant d'ordres.

" Se séparer serait courir à notre mort, pour autant qu'on puisse l'éviter, et je ne crois pas que nous avons le luxe de nous débarrasser de la seule personne de vous cinq ayant été capable de se débarrasser d'une statue. "

Je reniflais dédaigneusement et posais un regard narquois sur sa frêle silhouette.

"Il est vrai que recouvrir la pierre de vos statues vindicatives d'une couronne fleurie était vraiment d'une pertinence extrême, Esha. Il est inutile d'essayer de dissimuler votre lâcheté et votre propre incompétence derrière les actes des autres... Quand à votre envie de légitimer la vermine Phénix.."

Mon ton aussi cynique qu'irrévérencieux laissait transparaître clairement tout le dégout que j'en ressentais..Et je ne semblais guère être le seul dans cette situation, car à peine avais-je commencé à susurrer ses paroles à l'indienne pitoyable qui s’éloignait déjà, qu'Esmé montait au créneau. Je la sentais aussi hallucinée et atterrée que moi, juste un poil plus virulente et démonstrative. Plus glaireuse aussi apparemment.

Posant un regard de mépris et dégout absolu sur les deux Phénix -l'homme s'était éloigné, véritable parasite blessé d'un pathétique extrême- je tenais ma baguette prête à l'emploi au moindre mouvement louche. Entropie magique ou non, cela m'était bien égal. Comment pouvait-on penser un seul instant passer plusieurs heures pacifiques prêts de ces terroristes infâmes qui se targuaient d'une légitimité imbécile sur notre pays? Pire, cette étrangère d'Amerloc' qui se pensait chez elle, a faire la loi comme si nous attendions tous de courber l'échine devant leurs pantins et pions?

Je m'étais rapproché d'Esmé, soutient évident, lançant une brève pique acide et venimeuse tandis que la putain qui en faisait les frais répondit à son tour, d'un calme de glace. Mais son regard ne trompait guère. Les regards ne trompaient jamais.

Je ricanais.

"Il est difficile de ramper devant quelque chose d'aussi bas et misérable que deux parasites tels que vous. Je sais bien que vous autres ne vivez que de fantasmes moribonds, mais évitez-donc de nous les partager, votre simple présence sur cette île est déja une blague à part entière, un immense spectacle de dupes. Alors ici..."

Un simple mouvement, juste un, et malgré sa tenue légère et son corps appréciable, ce ne serait surement pas ma baguette la plus agréable qu'elle se prendrait. Moi, je n'avais aucune peur d'user de cette magie détraquée, aucun remord de nous débarrasser de deux poids ennemis ici et maintenant. Sans être un fervent partisan de l'attaque préventive, ni le pire extrémiste mangemort qui soit malgré mon appartenance aux Ombres, me retrouver si près de deux Phénix, deux de ces imbéciles utopistes pathétiques qui nous forçaient à vivre ainsi, nous parquer et à tant de restrictions...Dont une Américaine...

Ma baguette crépitait doucement tandis que ma langue continuait d'attaquer, acide et corrosive. A peine voyais-je un point utilisable qu'il passait la barrière de mes lèvres. Son corps dénudé, des sous-entendus scabreux, son incompétence pour devoir ainsi quitter l'Amérique pour notre petit pays n'était-elle pas une simple punition, son nom pathétique, son gouvernement de dupe et cette si belle Metelli dont les gémissements d'orgasme hantaient encore personnellement ma mémoire... Et que pensait-elle de ces compagnons mexicains plus tôt? Avait-elle aimé la bouille qu'était devenue la femme? Ne pensait-elle pas que dans tout l'il, ses petits amis Phénix succombaient sous les baguettes de mes comparses, les véritables sorciers anglais? Quel sentiment cela faisait-il de se mêler des affaires personnelles d'autres pays? L’Amérique était-elle si pitoyable pour devoir envoyer ses sorcier s'occuper à jouer à la guerre ailleurs?

Cet échange dura un petit moment, houleux, tendu, tandis que je prenais plaisir à répondre coup sur coup, provoquer, moquer. Et l'autre larve la-bas, ce ne serait-que bonté d'âme de l'achever non? Que pensait-il faire avec ses yeux de Doxy frits?

D'une dernière attaque perfide, je me détournais à mon tour, ne prenant pas garde à mon double qui se contentait de reproduire mes moindres faits et gestes. Il était évident que je gardais un oeil sur les deux immondices, mon avis inchangé: les garder étaient une erreur, monumentale. Imbécile.

Je rejoignais Violet, restée un peu à l'écart, laissant un peu de temps à Esmé pour se calmer et se sentir mieux: je la connaissais bien assez pour savoir qu'elle avait besoin d'un peu de solitude. Souriant sous les couleurs écossaises dont ne se répartissait pas la Zabini, j'essayais d'engager la discussion avec elle quelques minutes, avant de me faire plus ou moins rembarrer. Haussant les épaules, je lui volais malgré tout un baiser en ricanant avant de m'éloigner et rattraper Esmé un peu plus loin.

Nous dégourdir les jambes, parler, discuter, rires et plus avec affinités. Évidemment. J'étais bien heureux d'avoir la Selwyn a mes côtés dans cette soirée aussi étrange qu'atypique et ses lèvres comme le reste de sa personne étaient d'un réconfort certain. Cela n'enlevait rien à la gravité de situation, mais il fallait savoir prendre le plaisir où il était, et je la préférais ici avec moi qu'ailleurs, perdue, ou pire.

Heureusement qu'Aquila et Peverus étaient restés en Angleterre. Je n'aurais guère été aussi serein sinon. Déja que je mon esprit ne pouvait s'empêcher de s'interroger sur d'autres sorciers que je savais présent dans les délégations..

Quelques explorations plus tard malgré l'obscurité des lieux - merci un de mes sortilèges qui après avoir vitrifié tout un mur, fait ramollir une chaise, transformé des tableaux en lézard fluorescent et un autre qui avait commencé à jouer une autre mélopée étrange, avait enfin décidé d'être utile: non pas un Lumos habituel, mais une sorte de halo lumineux entourant mon docile clone- nous revenions à la salle principale. J'entrepris alors d'essayer de nouvelles choses avec mon étrange clones...La forme ne disparaissait pas percutée par un débri comme cela devait normalement être le cas...Mais semblait se contenter de me copier en tout point, parfois avec un léger retard... Étrange mais amusant. Au moins quelques minutes..

Le temps s'allongea. S'étira. Dura. Encore. Les Phénix étaient revenus, j'avais repris mes attaques verbales à leur encontre un temps,m'occupant comme je pouvais. Dormir était un luxe que j'avais déja bien du mal à faire mien en temps normal, alors ce soir... Après avoir discuté un temps avec Esmé et Violet -les voir ainsi était bien amusant-, partagé plusieurs clopes, lancé des cailloux plus loin, tourné en rond dans la pièce une nouvelle fois, sauvé Swanny d'une sorte de crise de somnambulisme animalier, somnolé peut-être bien une heure après qu'elle-même ait sombré dans le sommeil je fini pas prendre le tour de garde de l'Indienne, non sans quelques piques à son encontre. Cette gourde avait beau nous avoir aidé, je n'appréciais guère sa façon de faire et de penser, il n'y avait aucune raison qu'elle ne le sache pas.

Mon double m'accompagna docilement, une fois encore. Il n'était plus si amusant finalement.
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ce message a été posté Mer 26 Juin 2013 - 15:39
    Elle avait hurlé quand la Selwyn l'avait remise sur pieds et par Merlin si elle savait où elle pouvait se mettre sa phrase à la con. Ses cotes étaient peut être brisées, elle avait un mal de chien et l'exhibitionniste avait trouvé le besoin de lui sortir ca. Si elle avait parlé, la sang pure n'aurait pas mâché ses mots. Mais cela restait une aide comme une autre venant d'une femme qui ne lui devait rien. Ce fait lui rappela encore une fois qu'elle était seule contre eux. Car même si elle connaissait Corvus il n'en restait pas moins un ennemi d'une autre faction. Il en allait de même avec sa compagne et les deux autres Phenix bien évidemment. L'indienne restait complexe à lire mais Violet ne put que ressentir une certaine sympathie se créer quand elle lui tendit son sari, elle la remercia d'ailleurs d'un léger signe de tête. L'enfiler lui fit un mal de chien mais c'était mieux que de courir nue même si sa peau avait désormais une teinte atroce qui semblait cacher sa pseudo nudité.

    Et ils étaient désormais enfermés dans ce musée sombre, bien mieux que l’extérieur mais la question était de savoir combien de temps ils allaient tenir. Sans s'entretuer. Car même si la rouquine se considérait comme seule dans cette histoire, ce seraient très logiquement les deux autres Ombres qu'elle rejoindrait. Et d'ailleurs pourquoi fallait-elle qu'elle soit seule ? Et ses pensées se tournèrent bien évidemment sur Arutha. Où était-il ? Savait-il à quel point elle avait besoin de lui ? Et la réponse à sa première question muette sur les hostilités fut bien vite donnée. La jeune femme n'eut même pas le temps de s'asseoir que la bataille verbale commençait. Et cela volait haut... très haut. Veracrasse, collabo, grosse. Du très chic. Si la douleur sourde de ses côtes n'était pas si terrible, quelques mots prononcés des Phénix l'aurait faite réagir surement mollement en comparaison des deux autres. Un instant elle pensa à lever les bras et leur dire de la fermer une fois pour toute mais cet acte serait fatiguant et douloureux donc elle les abandonna pour de bon une fois certaine que les baguettes ne seraient pas levées.

    Violet se laissa glisser contre un mur aussi doucement que possible en serrant les dents. La position assise était reposante tant qu'elle s'abstenait de bouger mais il fallait qu'elle voit les dégâts et c'est en soulevant son sari qu'elle comprit qu'elle venait de gaspiller son énergie. Les motifs colorés l'empêchait de voir quoi que ce soit. Des bleus ? Impossible de savoir. Au moins il ne semblait pas y avoir de zone plus colorée sous sa peau, signe clair d'une hémorragie interne. Apparemment le pire avait été évité. Splendide.

    Encore quelques minutes dans ce pseudo silence et elle serait endormie dans son coin sauf que Corvus et l'autre Corvus venaient de la rejoindre. Difficile de savoir ce qu'elle pensait de lui à cet instant. Allié ? Ennemi ? Sa tête lui répétait ce qu'elle avait entendu plusieurs fois de la bouche de divers membres de sa famille « Ceux qui ne sont pas Nous sont nos ennemis » en gros ne faire confiance qu'à la famille. Il était probable qu'elle aurait du continuer sur le sujet et demander à l'époque si cela fonctionnait pour les Ombres du clan... si seulement elle avait su que ce jour viendrait.

    L'Ombre la fit sourire, l'entendre était terriblement réconfortant mais. Mais quoi ? Le repos primait, être prudente était ce qu'il y avait de mieux à faire alors elle s'arrangea pour lui faire comprendre qu'il dérangeait. Un baiser volé la fit grogner et elle tourna la tête quand il s'écarta en lui disant de retenir son foutu clone. Ne manquait plus que celui ci tente aussi de picorer ses lèvres. Non merci.

    Les évènements furent repassés en boucle, les explosions, les sorts, la douleur, les morts partout, la chaleur, la peau qui brule. Et désormais ce musée. Violet éclata en sanglots qu'elle étouffa d'un poing contre ses lèvres. Mourir ici n'était pas envisageable, elle ne le voulait pas. Pas comme ca, pas ici colorée de la tête aux pieds de cette manière. Mourir était une pensée récurrente durant ses périodes sombres, elle se pensait prête, capable de sauter le pas et d'en finir. Maintenant que cela était fortement possible, la rouquine réalisait qu'elle ne voulait pas crever enfermée dans ce trou. Hors de question. Séchant ses larmes, elle se redressa en grognant, bien décidée à faire un tour dans ce musée qu'elle avait voulu visiter plus tôt. Pas de cette manière mais cela serait mieux que rien. Se perdre dans le jardin botanique aurait été bien plus intéressant tout de même. Malgré tout, il fut possible de trouver un peu de nourriture qu'elle avala doucement, un peu d'eau et quelques objets intéressants mais bien trop lourds qui auraient fait office de superbes souvenirs. Et la fatigue ainsi que le manque de nicotine se fit durement ressentir et retourner dans la salle principale fut ce qu'il y avait de mieux à faire. S'installer loin des Phénix fut une priorité et la sorcière somnola bien vite avant de reprendre conscience à cause de la voix de la Selwyn qui... lisait dans ses pensées.

      « Par la Gorgone... c'était ce dont j'avais besoin, merci. Et je suis Violet. Zabini. »

    Elle se tut quelques secondes après avoir allumé sa cigarette, savourant la nicotine reprenant place dans son corps. C'était merveilleux, meilleur que la nourriture, que l'eau. C'était au dessus. Et Esmé était sa meilleure amie pour quelques minutes à venir. Ses barrières se baissèrent totalement pour se lancer dans une longue conversation avant de se séparer d'un commun accord pour tenter de dormir un peu. Pour de vrai. Enfin.
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ce message a été posté Mer 26 Juin 2013 - 21:21


Montez le son et appuyer sur Play ♥

Il était plutôt amusant de se dire que ces Anglais crachaient sur le dos de l'Indienne, sans qu'elle les entende. Nul doute qu'avec son caractère, si elle avait porté attention à leurs paroles, elle n'aurait pas eu besoin de magie pour attraper une armure allemande et la fracasser sur leur crâne. Seulement, Esha était tombée en transe. En réflexion. Dans cet univers particulier, étanche, qu'ils apprenaient à créer, à Shringar. Une bulle où il n'y avait que le silence. La seule façon de se reposer franchement, réellement, la seule façon de sentir sa magie bouillir en elle et de tenter de la calmer. Virtuellement sourde, imperméable à leurs mots. Qu'importe les étrangers, les imbéciles, les cancrelats misérables qu'ils étaient.

Et puis, désormais, elle dormait.

Elle dormait jusqu'à ce qu'une musique la réveille. Une musique qui n'était pas celle agréable du musée, ni celle des voix des Anglais. Quelque chose... d'épique. C'est la seule chose qui lui vint en tête, dans l'immédiat. Esha ouvrit ses yeux noirs et se leva lentement du canapé, cherchant l'origine de la musique. Elle passa devant les autres sans les voir, marchant tranquillement dans les entrailles du musée. Sans craindre le noir, puisqu'au loin, une lueur était visible. Elle entra dans une immense pièce, plus grande que toutes celles visitées dans le musée, et se figea. Des statues. À taille humaine, vêtues de pierre et de marbre, qui semblaient valser, danser, mais... ce n'était pas ça. Elle tourna la tête vers le panneau indicateur – Nibelungenlied. Et la musique qui résonnait toujours plus fort, alors que les statues hurlaient dans un cri silencieux – et se détruisaient, se tuaient, s'envoyaient des flèches enflammées, sur cette musique terrible et guerrière qui emplissait ses oreilles. Subitement, un homme tourna la tête vers elle. Ce que sa bouche de pierre cria en silence, elle ne le sut pas. Elle vit seulement que d'un geste du bras, plusieurs autres statues tournèrent la tête. Pour la voir, de leurs yeux aveugles. Et s'élancèrent vers elle.

Pas le temps de réfléchir plus. Elle courut – porte bloquée par l'araignée géante, c'est vrai. Il devait y en avoir une autre... ça ou ils allaient devoir défoncer des fenêtres, ou un mur, pour sortir. Parce que quelque chose soufflait à Esha que les statues qui avançaient vers eux, de leur lourd pas, n'étaient pas prêtes à se laisser faire. La femme tourna la tête vers les Anglais et ouvrit la bouche pour dire quelque chose, sûrement quelque chose comme foutez le camp, mais une lance de pierre frôla de si près son visage qu'elle sentit la lame entailler sa joue.

C'était assez clair.
Informations Rp  

ϟ Instruisons-nous en eventant ! Vous êtes désormais intimement impliqués dans la bataille finale de la Chanson des Nibelungen, épopée épique qui se recoupe entre l'Allemagne et Vienne. Le massacre oppose les Burgondes aux Huns, le tout mené par la vengeresse Kriemhild. Ce récit a inspiré le musicien Richard Wagner, qui nous fait ici la fleur de nous prêter sa musique ϟ FINIS CORONAT OPUS ϟ Groupe V - Page 3 66508
(je sais, la Chevauchée des Walkyries, ce n'est pas pour cet acte du cycle, mais sérieusement, je pense que vos sorciers se tapent de la justesse de tout cela, et puis Der Ring des Nibelungen est un méga opéra librement adapté du poème initial, donc Wagner lui-même s'en tape)
ϟ « Et euh, les statues, elles nous...? » Oui, elles vous attaquent. Cette scène est un des joyaux du musée, qui reconstruit les statues après chaque visite guidée, et le conservateur est très fier de la fidélité de la reconstitution de ce récit. Les statues sont à taille humaine, assez rapides, et armées de surcroît. Et furieuses, oui, vu que ce sont des guerriers qui feront tout pour vous trancher la tête. Et en (trop) grand nombre, ce sont deux armées. Il y a une porte dans l'aile droite du musée ; celle-ci est bloquée par magie foireuse, mais pas impossible à ouvrir. Un dé positif suffira à ce qu'elle s'ouvre à vous et que vous puissiez sortir dans le quartier allemand d'Assapor, mais je vous conseille de vous arranger pour que les statues restent DANS le musée.
ϟ La magie est toujours détraquée (en fait, c'est jusqu'à avis contraire), et il pleut dehors, d'une pluie tiède, voire chaude, et drue.
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Re: ϟ FINIS CORONAT OPUS ϟ Groupe V
ce message a été posté Jeu 27 Juin 2013 - 18:05
Spoiler:

Gael n'avait pas senti la dureté du sol contre son front et s'était évanoui, endormi, il ne le savait pas trop lui-même, comme une masse, épuisé aussi bien physiquement que psychologiquement. La journée avait été éprouvante et la nuit avait mal commencé, avec ces empaffés qui se charcutaient le nez. S'il s'agissait qui des Phénix ou des Ombres avaient la plus grosse baguette, Gael n'en avait cure. Il avait juste soutenu intérieurement les répliques de sa cheffe, rapide et cinglantes.
Pas se faire chier longtemps, non plus.
Et le voilà qui pionçait, ronflant légèrement, une clope à moitié éteinte entre ses lèvres entrouvertes, avachi sur son côté droit, un léger filet de bave coulant de ses lèvres sur le marbre pur de la salle.Puis une musique le réveilla.
Un peu tendue, oppressante, laissant entendre une menace à peine voilée.
S'il avait su, s'il avait su...
En se relevant, la joue blanchie par le contact de la pierre, il ignorait toujours, alors que la musique allait crescendo, qu'il s'agissait du terrible Wanderer appelant à lui le destin de la Terre. S'il avait mieux suivi ses cours d'histoire de la sorcellerie, il aurait compris ce à quoi elle renvoyait, s'il s'était plus intéressé à l'histoire moldue. Et à sa musique. Mais non, Gael était aussi ignorant qu'une limace fluo du lac de Paladru par temps de pluie. Ce qui n'était pas peu dire.
Aussi, bien qu'elle lui parût familière, ignora-t-il le Romantisme exacerbé qui explosa dans ses oreilles au moment où il grogna en se redressant. Les pas de l'indienne, bien que fluets, résonnaient dans sa tête, en partie dû à sa fièvre légère - imaginez-vous donc vous trimbaler avec une fracture non réparée - mais aussi à la douleur qui lui fit aussitôt circuler de l'adrénaline dans les veines. Il serra les lèvres en ajustant la robe que Pru lui avait donnée. Plus propre. Il avait bien fait de l'enfiler avant de sombrer dans les bras de Morphée. Bon, ok, seul son bras valide était passé dans une manche, mais c'était mieux que rien, hein.
Il avait mal partout. Au bras, à l'épaule, au crâne - et le raffut n'aidait en rien - et au dos. Foutu sol.
Foutue musique.
Il s'alluma sa cigarette tordue avec le briquet récupéré plus tôt.

Puis il connecta ses synapses.

C'était quoi, ce bordel ambiant ?

Esha reparut en courant, l'air affolé.
Il souffla une bouffée, toujours fumeux, aussi bien dans ses esprits que dans ses poumons.

Elle se tourna vers eux. Ouais, elle avait l'air d'avoir vu un hippogriffe faire du Quidditch par temps d'orage.

GET THE FUCK OUT.

Ou du moins interpréta-t-il difficilement ses mouvements de lèvres. Elle était loin, il lisait mal sur les lèvres.
Il haussa sa seule épaule valide, ébauchant un "what ?" du bout des lèvres.
Puis il comprit.

Spoiler:

La lance atteignit presque le visage de l'indienne.
Une statue massive venait de l'envoyer encore en position de lancer. Gael ne percuta pas.
Pas encore.
Puis ce fut Kriemhild, qu'il n'avait pas reconnue qui entra la première, un plat dans les mains, contenant... on aurait dit des humains, en plus petit. Des gnomes ? Des nains ? Des elfes des bois ? La femme avait mauvais air et marchait lentement. Marrant, elle était plus petite que la première statue. Genre, vachement, vous voyez. Non, vraiment plus. Ou alors l'autre était très grande. Du style 2 m 50 au garrot.
Gael ouvrit ses yeux en grand et les cligna plusieurs fois de manière incrédule. La femme-statue-au-plat-rempli-de-petits-humains sembla lancer un regard aveugle au groupe encore somnolant.
Il tenta de secouer Prudence sans lâcher les statues du regard. Il rêvait, là, non ?
Un faux mouvement le fit cracher sa cigarette de douleur. Putain de bras. Sa vue se brouilla brièvement, lui envoyant comme une décharge dans tout le corps. Eveillé.
Shite.
Sa main atterrit sur le visage de Prudence plus dans une gifle brusque qu'une gentille caresse amoureuse. Pas le temps de regarder où sa main tombait, pas le temps de réfléchir. Il s'aida du corps de sa cheffe pour se relever, s'appuyant dessus en reculant un peu.
Il s'agissait là d'un vieux réflexe humain, de reculer lorsqu'un danger s'approchait.
Ses jambes flageollaient. Il était mal réveillé, sentait ses yeux coller, et avait l'impression d'avoir André Rieu - s'il l'avait connu - lui jouer du crin-crin sous son crâne. Une telle pensée, renvoyant à la musique de Richard Wagner, aurait mérité la mort. Mais nous saurons être tempérés.
La statue était à une dizaine de mètres de Pru et lui-même. Une aubaine.
Heu, oui, mais...
Gael passa rapidement sa main sur son visage, comme pour enlever la fatigue et la lassitude de son corps.
Il serra les dents en titubant sur le côté, marchant au hasard sur une main féminine. Merde, encore la boss.
Il posa sa main valide sur sa baguette, contre son petit bedon, et, sentant ses doigts trembler plus que de raison, la laissa tomber de côté. Inutile d'y penser. Avec l'entropie ambiante qui faisait foirer toute magie, si en plus il ne pouvait plus tenir sa baguette, c'en aurait été criminel. En heurtant sa cuisse, sa main sentit une petite chose dur dans sa poche.

"HOLY SHIT !" brailla-t-il trop fort.

Vraiment trop fort.
Kriemhild tourna son regard vide vers lui.
La poudre d'obscurité. Il l'avait totalement oubliée.
Avant même de pouvoir réfléchir aux conséquences - comme, notamment, comment eux-mêmes pourraient voir, surtout avec une magie défaillante - il ouvrit la boîte et en jeta le contenu en direction de la statue.
Et ce fut... comment vous expliquer en mots simples...

Le hasard fait mal les choses:

Et ce fut un strike.
Sur nos deux phénix.
Et la magie n'en fit évidemment qu'à sa tête, une fois encore.
La poudre retomba sous forme de goutelettes acides, brûlant très sporadiquement nos deux braves petits oiseaux, çà et là. Rien de méchant, ils en seraient quittes pour des petites marques rouges pour les deux jours à venir. A moins d'être carbonisés auparavant. Ou réduit en bouillie par une statue.
En effet, la Kriemhild semblait à présents'intéresser à eux d'une manière qui aurait due être interdite par l'Internationale Sorcière.
C'est alors que le géant, en arrière plan, commença à se tortiller. Une queue lui poussa, son corps s'allongea.
Si Gael avait pu voir le nom avant qu'elle ne s'échappe, et s'il s'était souvenu de ses cours, et s'il avait pu connecter ses neurones - bref, si la chance avait été de son côté - il aurait pu lire, simplement "Fafnir".
Oui-da, madame, celui-là même que le héros germanique avait tué.
Et qui voulait revenir à la vie dans un tableau ne lui appartenant pas.
C'était dans des moments pareils que Gael venait à en regretter d'être sorcier.
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Re: ϟ FINIS CORONAT OPUS ϟ Groupe V
ce message a été posté Jeu 27 Juin 2013 - 18:05
Le membre 'Gael Fetherstonhaugh' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

#1 'Dé' :
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#2 'Dé' :
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#3 'Dé' :
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Re: ϟ FINIS CORONAT OPUS ϟ Groupe V
ce message a été posté Jeu 27 Juin 2013 - 18:41
Dans son rêve, la Funambule déambulait sur un fil. Le sentiment de liberté qu’elle ressentait n’était à nul autre pareil. C’était comme si elle volait. Là où elle se trouvait, les tentures du Chimeria était les mêmes que dans ses plus vieux souvenirs. Nul feu pour les détruire, aucun terrain nu à Pré-au-Lard. Juste son public, plongé dans l’obscurité frémissante, elle et sa douce musique pour l’accompagner dans sa danse fabuleuse. Telle une berceuse entêtante, son morceau préféré, celui que sa mère aimait à lui faire écouter quand elle était enfant.

Soudain, le pied d’Esmé dérapa et elle faillit tomber. La musique avait changé. Brusquement, les notes puissantes s’étaient insinuées jusqu’à ses oreilles. Une musique vaguement familière, mais qu’elle n’aurait pu ni situer, ni nommer. Cela ne correspondait pas au numéro, ce n’était pas normal. Que faisaient les techniciens ? Pourquoi …

La Dresseuse se redressa brusquement, tirée du sommeil par cette agression auditive qui n’avait rien d’une hallucination. Et qui était beaucoup moins agréable que son songe d’origine ! Elle cligna plusieurs fois des paupières. Non, ces statues qui déboulaient vers eux et venaient de manquer décapiter l’Indienne n’étaient pas non plus un effet de son imagination débordante !

En une seconde, elle avait sauté sur ses pieds, tous ses réflexes retrouvés grâce au déferlement d’adrénaline que la perspective d’une nouvelle catastrophe imminente avait déclenché en elle.


« On se tire d’ici ! Vite ! » hurla-t-elle à l’attention des deux autres Mangemorts, sans trop savoir pourquoi tant ses invectives crevaient d’évidence.


Elle voulut se diriger vers la porte principale, mais les étranges personnages animés – c’était bien une sirène qu’elle voyait, là ? Ils avaient certainement une signification et quelque chose lui soufflait que si elle n’avait pas passé son temps à dormir en Histoire de la Magie, elle la connaîtrait … – la bloquaient. D’ailleurs, l’un d’eux qui ressemblait à un nain d'un autre âge avait attiré l’attention de cette chère araignée.

Cette fois-ci, il fallait réfléchir. Instinct de survie. Ils ne pouvaient pas se précipiter vers un cul-de-sac alors qu’une véritable armée leur collait aux fesses. Et puis, alors que ces deux crétins de Phénix se faisaient exploser de l’acide sur la figure – pas assez à son goût, malheureusement -, elle se souvint.


« L’aile droite ! Il y a une autre issue ! »


Corvus et Violet dans son sillage, elle se mit à courir. Encore. Il en allait de leur survie. Toujours.

Ses pérégrinations avec le Magistrat quelques heures plus tôt lui avaient permis de se rendre compte de cette information extrêmement précieuse, que son sens de l’orientation et son habitude des dédales infernaux – Merlin soit loué le Chimeria !  - avaient imprimé dans sa mémoire.

Elle parvint à esquiver le plus gros des attaques, quelques plaies superficielles s’ajoutant à celles qu’elle possédait déjà, ralentie à un moment donné dans sa fuite effrénée par une lance qui lui entailla la nuque, sans pour autant parvenir à l’arrêter.

Enfin, la silhouette de la porte se dessina devant eux et elle pointa sa baguette sur cette dernière, se concentrant le plus possible. Le déclic qu’elle entendit en réponse la soulagea tellement qu’elle faillit éclater d’un rire triomphant.

Sauf que les pantins les avaient suivi, bien entendu. Convaincue que la chance tournait enfin en leur faveur, elle visa deux statues humanoïdes qui avançaient en tandem bien rodé vers eux.

Et paf !

Le nom du sortilège mourut sur ses lèvres. La flèche la cueillit violemment à l’épaule, l’expulsant d’un même coup au sol. Esmé hurla de douleur tandis qu’elle sentait la fourche de pierre crever sa peau. Sa vue se brouilla un instant, des larmes perlèrent au coin de ses yeux. Une victoire. Une pauvre victoire pour une cruelle défaite aussitôt ! C’était vraiment à pleurer !

Elle sentit des mains qui la soulevaient pour l’aider à se remettre sur ses jambes et reconnut la Zabini. Un prêté pour un rendu. Si elle n’avait pas eu si mal, elle l’aurait sûrement embrassée. Enfin, jusqu’à ce qu’elle lui retire la flèche. Un nouveau hurlement plus tard et elle la détestait.

Il aurait été tout de même malvenu de le lui faire savoir puisque ce fut grâce à elle qu’elle put franchir la porte et retrouver l’extérieur. Elle remarqua à peine la pluie qui commençait à tremper le peu de frusques qu’il lui restait encore, plus hors d’elle que jamais alors que chacun de ses nerfs vrillaient sous l’exaspération de s’être laissée avoir, encore une fois.


« Scellez la porte ! FERMEZ-MOI CETTE PUTAIN DE PORTE ! »


Peu lui importait s'il restait des sorciers à l’intérieur du musée. Une seule chose était capitale : empêcher les statues de les rejoindre.



Epique win ou épique fail ?:
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ce message a été posté Jeu 27 Juin 2013 - 18:41
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ce message a été posté Jeu 27 Juin 2013 - 19:42

    Aucun cauchemar, pas un rêve, rien du tout. Juste du repos. Du vrai. Celui qui revigore et dont on a du mal à émerger. Sauf bien entendu quand cela pouvait vous couter la vie. Et ce fut le cas bien entendu. Histoire de continuer sur leur lancée, il avait fallu que le réveil soit du à un hurlement de l'indienne lui ayant prêté son sari. Et qui disait hurlement disait danger et donc fuite. Si des études étaient faites sur le peu de survivants de cet enfer, la future maladie serait nommée le Syndrome Assapori.

    Violet eut le droit à quelques millisecondes de calme avant que la douleur ne reprenne place et qu'un gémissement sourd passe ses lèvres. Par Viviane, un médicomage dans ce groupe de bras casses aurait été tellement le bienvenue. S'il avait été Phénix la sang pure n'était pas certaine d'accepter de soins mais tout de même se relever si vite pour courir faisait un mal de chien et vu qu'aucun des sorts de soins lancés n'avait fonctionné il avait fallu serré les dents. Des larmes pointèrent au coin de ses yeux alors qu'elle se redressait en murmurant le prénom de sa compagne qui s'était effondrée de fatigue contre elle. Les souvenirs lui revinrent doucement en mémoire, elles parlaient toutes les deux, Corvus un peu plus loin. Elles avaient ri à certains moments, partagés des jurons, quelques cigarettes plus agréables que la nourriture trop épicée et s'étaient endormies.

    Il y avait de la musique, des bruits de pas, tellement de bruits de pas ou plutôt de course. La rouquine secoua la tête en avançant pour tenter d'y voir plus clair, de comprendre la situation qui lui échappait totalement. Un léger mouvement de tête vers l'arrière suffit à la terrifier pour de bon, des statues, encore des statues voulant les tuer et qui s'entretuaient au passage. C'était une reconstitution et il était évident qu'elle savait ce que c'était. Mademoiselle Zabini aux gouts ennuyeux d'après l'héritier Kark avait lu sur ce musée, s'y rendre avait été dans ses plans au même titre que le jardin botanique. Mais le fait est que cela importait peu de savoir quelle bataille se déroulait avec eux, en sortir était le seul objectif. Avec Esmé et Corvus et pourquoi pas l'indienne mais les deux autres... Si Vesperion pouvait lire dans sa tête à cet instant présent elle serait tellement fière de sa naïve Zabini. Zabini qui arrêta sa course quand la Selwyn chuta à cause d'une flèche dans l'épaule. Ce fut très clairement l'adrénaline dans ses veines qui lui fit casser la pointe avant d'extirper la flèche de la chair sans plus de cérémonie. Leur avancée reprit aussi vite que possible, un peu plus lente, plus douloureuse, ils étaient bien plus essoufflés.

    Violet se retourna un court instant pour jeter un sort en aveugle, ils étaient talonnés, les pierres, flèches et autre projectiles sortaient de toute part. Il fallait qu'ils continuent d'avancer, qu'ils s'en sortent, qu'ils les bloquent. Et au lieu de créer de beaux sables mouvants, ce fut la chute alors que ses membres s'engourdissaient brusquement. Sa vision se troubla un court instant, elle mordit sa lèvre au sang pour se redresser sans hurler et ne réalisa qu'après quelques pas que du sang coulait le long de son mollet gauche. Il n'y avait pas de temps pour s'arrêter et se panser, cela viendrait plus tard s'ils atteignaient cette porte que la dresseuse avait miraculeusement ouverte. Quelques chutes furent évitées, plus que quelques mètres et ils réussirent à passer la porte.


      « Collaporta ! »

    Les hurlements que la rouquine retenait se firent soudainement entendre dans sa formule qui fonctionna alors qu'elle n'y croyait pas. Violet n'était pas folle, le bout de bois était clot, ils étaient de l'autre coté et elle se laissa tomber sur le sol dans un gémissement qu'elle ne put pas contrôler. Son regard clair ne quitta pas l'objet scellé. Ils l'avaient fait.


      « Putain de bordel de goule... »

    Elle se laissa tomber en arrière en grognant pour fixer le ciel. Et ferma les yeux. Juste quelques secondes même s'il pleuvait et qu'ils étaient en danger de mort ainsi exposés..




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ce message a été posté Jeu 27 Juin 2013 - 19:42
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ce message a été posté Jeu 27 Juin 2013 - 20:19
Prudence était à mille lieux d'Assapor, dans son monde onirique, elle était de retour, dans un passé heureux, un souvenir où il faisait juste bon vivre. Elle revivait son aménagement avec Charles, elle se revoyait, en train de le taquiner quand ils étaient, entrain, de décider de l'emplacement des meubles, des bibelots. Puis un autre souvenir le remplaça, celui de leur escapade à New York où ils avaient suivi les circuits touristiques des non-sorciers, comme elle avait aimé cette ville, les concerts de jazz, les dîners en amoureux, en fait, tous les moments qu'il était bon de vivre à deux. Elle se vit secouer la tête, un bourdonnement l'ennuyait.
.
Non, pas un simple bruit, mais c'étaient les premières notes d'une musique, qui  s’immisçaient dans son esprit et qui vinrent corrompre son songe. Les images de son passé se brouillèrent et s'estompèrent pour être remplacé par....Bam! Une gifle, une douleur la réveilla brusquement.... la suite resterait un mystère.

Quand elle ouvrit les yeux, elle s'attendait à voir l'une des trois veracrasses, trop lâche pour oser la frapper quand elle était consciente et au lieu de ça, elle vit Gael, qui l'aidait à se relever, comme si elle avait besoin de son aide.

Elle le repoussa et elle allait lui faire une remarque cinglante quand elle vit son air apeuré et la musique, celle qu'elle avait commencé à entendre alors qu'elle dormait, était, toujours là, plus forte, plus inquiétante, surtout qu'elle ne lui était pas inconnue. Une musique, presque guerrière... Elle réfléchit, quelques instants et oui, sa mère l'écoutait, un compositeur qu'elle adorait.  "Wagner!" pensa-t-elle.

Elle n'eut pas le temps de pousser plus en avant sa réflexion, elle entendit un cri. Elle se tourna légèrement et la scène surréaliste qu'elle embrassa des yeux lui glaça le sang, des guerriers en pierre, des géants, des ondines, une femme qui sortait de lot et tout ce beau petit monde était armé et semblait prêt au combat. Si la peur ne l'avait pas envahi, elle aurait été ravie que le poulet tandoori se prenne cette lance.

Gael fut le premier à tenter sa chance mais malheureusement, pour eux ils subirent les conséquences de cette maudite poudre, rien de bien grave, juste quelques petites brûlures. Pourquoi pensait-elle à son cours de la magie, à cet instant dramatique? Une bataille lui vint à l'esprit, son professeur Lellwood avait bien insisté. Elle était menée par la sorcière Kriemhild, qui voulait venger la mort de son aimé.

Elle attrapa Gael, par le bras, pour qu'ils puissent fuir car si ils étaient, effectivement, en train d'assister à la reconstitution de la bataille de Nibelungen, ils devaient, absolument, se mettre à l’abri, sinon ils allaient être massacrés, que ce soient par les burgondes ou par les Huns.

Ils partirent, en courant. Elle essaya de lancer un sort, sans réellement, viser et son sort de feu, pourtant puissant, n'eut aucun effet notable. Les flammes glissèrent sur la pierre, comme si elle venait de lui offrir des caresses. Elle le reconnut, c'était "Loge", un maître élémentaire du feu, qui était l'un des subalternes, du célèbre sorcier Wotan.


Quel sort offensif et pour quelle statue:

Spoiler:

Elle eut le temps, d'apercevoir, les trois bouses de dragon tournaient et elle ne pouvait pas accélérer l'allure car elle ne laisserait pas tomber Gael.
De toute façon, elle était concentrée, à essayer d'esquiver les coups de ses redoutables guerriers. Elle se prit quelques pichenettes qui eurent, pour seul effet, de la ralentir.

Jusqu'à ce que ce satané Loge se vengea et lui donna un coup, qui la fit déraper et elle tomba se rattrapant, sur les mains. Mais heureusement, son acolyte la releva et ils reprirent leurs courses, pour sauver leur vie.

Mais à cause d'elle, ils perdirent du temps, ils eurent juste le temps de voir les mangemorts sortirent et la porte se refermait hermétiquement. Trois mètres les séparaient de leur porte de salut.
Prudence cria de rage et elle jura à la manière moldue:


- Mais quelle bande d'enculés!!!!!! Je vais les étriper si on s'en sort!

Elle regarda en arrière et elle voyait les géants, les guerriers et surtout Kriemhild, se rapprochaient et les yeux de la vengeresse ne les quittaient pas, à croire qu'elle pensait que Gael était le cruel Hagen, responsable de la mort de son bien aimé Siegfried.

Elle n'avait plus confiance en sa baguette, en la magie et pourtant, elle posa son regard, à nouveau sur la porte et elle s'exclama, déterminée, à se venger de ses trois lâches:


- Alohomora!!!

Et celui-ci se transforma en "confringo", à croire que la magie détraquée répondait à sa rage et à son désir de vengeance. La porte explosa. Comme elle aurait aimé que ce soient ces dégénérés qui l'aient pris en pleine face. Ils parcoururent les derniers mètres et ils se retrouvèrent à l'extérieur, sous une pluie presque chaude.
Ils s'éloignèrent de cette sortie, à l'opposé des trois autres. Elle leurs lançait des regards plein de haine mais elle surveillait, également, le trou béant qu'elle venait de créer, sa baguette levée, au cas où les statues arrivent.


Ouverture de la porte une seconde fois, un simple "Alohomora" qui se transforme en :

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ce message a été posté Jeu 27 Juin 2013 - 20:19
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Re: ϟ FINIS CORONAT OPUS ϟ Groupe V
ce message a été posté Ven 28 Juin 2013 - 9:46
Faire un tour de garde.. Contre quoi? Le Musée était aussi vide qu'ennuyant et la pluie à l’extérieur tambourinait doucement, inlassablement. Mise à part la vague musique qui résonnait dans les lieux et s'insinuait dans chaque interstice de mon esprit tandis que les autres dormaient.

Discutant vaguement avec mon ami moi-même à mes côtés -aussi muet qu'il pouvait l'être, le mécréant- je jonglais avec quelques dés que nous avions trouvé plus tôt avec Swanny lorsque qu'un mouvement attira mon regard: l'Indienne se levait. Imperturbable, silencieuse, exécrablement indifférente à tout et tous. Dont moi. Cette imbécile nous avais à peine adressé la parole depuis l'arrivée dans le musée, et son air de mépris supérieur me donnait juste envie de la provoquer davantage, la secouer et lui ouvrir les yeux sur tout ce qu'elle semblait se complaire à oublier.

Mais j'avouais me demander ce qu'elle pouvait bien ficher à vouloir pérégriner ainsi là et maintenant alors que tout semblait l'agacer et l'indifférer plus tôt...J'hésitais un instant à la suivre, déja debout, un petit sourire intrigué sur les lèvres. Mais me lancer à sa poursuite, dans les profondeurs sombres du bâtiment signifiait risquer de me retrouver paumé n'importe où....et si l'idée ne m'inquiétais pas particulièrement, le faire pour elle était toute une autre histoire. Je me contentais de reprendre une des cigarettes que nous avions trouvé plus tôt, l'allumer et me poser dans l'entrée du couloir qu'elle avait emprunté tout m'amusant à lancer quelques débris sur mon ami moi-même.

La suite ne se fit pas attendre et se déroula dans un vrai capharnaüm absolument complet: adrénaline, vitesse, fuite, musique, poursuite, épopée épique, héros légendaires et monstres assortis :nous avions droit à la totale, chanceux que nous étions.

Que je reconnaisse la scène qui nous tombait dessus était effectivement fort intéressant et je ne manquais pas de glisser quelques mots sur le sujet, mais il fallait avouer que les circonstances étaient quelque peu pressantes.... Remerciant Swanny pour la perspicacité de ses remarques -partir d'ici? Heureusement qu'elle nous en parlais, je trouvais pourtant le spectacle des plus intéressants..-, je lui emboitais très rapidement le pas accompagné de la Zabini.

L'autre sortie. Celle que nous avions aperçu plus tôt et sur laquelle nous avions d'ailleurs ironisé.

L'atteindre fut une chose. Le faire sans trop de dommages en était une autre. Les cris enragés derrière nous, les volés de pierres, armes barbares et apostrophes en germanique nous talonnaient, certaines de façon bien trop proches. Un sort. Puis deux. Je vis Esmé se prendre une flèche dans un cri de douleur alors que moi-même j'essayais de nous débarrasser des statues les plus proches...sans succès. Mon sortilège rebondit sur le plastron d'une des formes animées pour s'écraser non loin de moi, recouvrant le sol d'une belle plaque de glace que je ne parvins absolument pas à éviter malgré mes efforts.

Perdant l'équilibre, je me rétamais lamentablement dans une chute guère agréable, pour me relever aussi rapidement que possible. Il serait toujours temps de se plaindre plus tard.

Puis l'extérieur. Une pluie épaisse et chaude, mais le monde du dehors surtout, brillant sous les lumières affolées de la ville et ses soubresauts inquiétants.

Swanny avait réussit à ouvrir la porte, Violet à la refermer avec efficacité.

Une poignée de secondes plus tard, le maigre rempart entre nous et cette armée monstrueuse venait de voler en éclat, pour laisser sortir....Les Phénix.

Par les catins de Merlin! N'auraient-ils donc pas pus crever tranquillement à l'intérieur?

Foudroyant l'Américaine du regard alors qu'elle courrait pour s'éloigner de nous -vas-y, tires-toi donc, pourriture d'Amerloc'!!- je tachais de me concentrer pour créer un nouveau rempart avec la furie qui dévastait le musée...

Pour rien. Seules des pousses d'une sorte de Lierre étrange se mirent à croître, grimpant dans les interstices et fissures du trous béants, se rejoignant dans le vide laissé par l'ancienne porte..

" Ce n'est pas que cette pièce m’ennuie.." commençais-je à grommeler en observant les plantes s'entremêler et en reculant avec les deux autres " mais je préfère malgré tout choisir moi-même mon rôle pour les reconstitutions.."

Et sur ces dernier mots, nous nous retrouvions une nouvelle fois à fuir, essayant de mettre autant de distance que possible entre nous et cette armée qui appartenait au passé, malgré les blessures de chacun.
La direction prise par les deux imbéciles de Phénix n'était qu'un détail de plus, des plus secondaires en cet instant.

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Re: ϟ FINIS CORONAT OPUS ϟ Groupe V
ce message a été posté Ven 28 Juin 2013 - 9:46
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Re: ϟ FINIS CORONAT OPUS ϟ Groupe V
ce message a été posté Ven 28 Juin 2013 - 21:39
Une attaque historique. Fantastique. Mythique. Le sang chaud coulait sur de sa blessure au visage, coulait sur ses riches vêtements, alors qu'elle fuyait, talonnant les Mangemorts. Le martèlement des pieds de pierre sur le sol, les hurlements silencieux, le dragon. Un dragon. Les deux Mangemortes réussirent à ouvrir et refermer la porte, et oui, pendant quelques secondes, trois peut-être. Esha se dit qu'ils étaient sortis de ça. De la Chanson et de sa musique terrible, qui avait résonné toujours plus fort alors que les tableaux se mélangeaient, se coupaient, formant cette scène meurtrière. Mais non. La porte explosa, purement et simplement, sur les deux Phénix – un cri de rage passa cette fois ses propres lèvres. Ils n'auraient pas pu mourir ? C'était de leur faute, uniquement de LEUR faute, s'ils étaient là ! La faute de ces stupides moldus, la faute de cet homme qui s'était fait exploser au Sénat, la faute de ces Américains qui avaient envahi l'Angleterre, la faute des Phénix ! S'ils n'avaient pas contesté la suprématie des sang purs, rien de tout cela ne serait arrivé !

La pluie était chaude. Elle paraissait brûlante, sur sa peau. Elle tombait si fort qu'elle n'entendait pas les statues sortir du musée, courir derrière eux, le dragon de pierre s'écraser au sol en tentant de voler. Lorsqu'elle tourna la tête, elle vit seulement Kriemhild s'élancer derrière les deux Phénix – et être décapitée par une autre statue, son faciès de pierre, aveugle, fixé dans une grimace affreuse.

Elle trébucha sur les pavés mouillés en tournant au coin d'une rue, et quand elle releva la tête, ce fut pour voir une fenêtre donnant sur un sous-sol. Un restaurant dans une cave. Dans une... oui ! L'Indienne se précipita vers le bâtiment – porte ouverte, et d'un coup de pied, ouvrit la trappe stylisée qui donnait accès au restaurant sous-terrain. Un geste vers ses camarades d'infortune. Esha était une solitaire, mais dans la galère... elle préférait que non. Elle préférait encore supporter leurs cris, leurs batailles, que le réel silence.

Assapor, 26 juin, 12 H 00

Ils avaient marché. Ensembles. Sans savoir vers où. Ils étaient restés un temps dans le restaurant sous-terrain, voyant les pieds des statues passer devant les fenêtres aux rideaux tirés pour ne pas être vus. Il faisait frais, mais au moins, c'était sec, et il y avait de la vraie nourriture, de la bonne nourriture. Des carafes d'eau. De quoi se sécher, également, des chaises confortables. La jeune femme n'avait pas craqué. Elle avait réussi à garder son calme, malgré sa blessure, même si ses mains tremblaient de plus en plus fort. C'était bête, mais la seule personne qu'elle désirait voir était Radjen. Son fiancé. Dans une telle situation, lui saurait rester réellement calme, il saurait comment gérer tout cela autrement qu'en souhaitant que les statues viennent fracasser le crâne de ces crétins.

Elle voyait le palais allemand, plus loin. Il fallait se rapprocher de l'eau, pour pouvoir traverser, et au palais, peut-être y avait-il quelqu'un capable d'envoyer des messages... si ce n'était pas déjà fait, ce qui l'aurait bien étonnée. Sa voix était rauque, désormais, ses traits fatigués, mais ses yeux toujours durs. « Si vous l'acceptez, nous pourrions aller à Fantastika Land. Le parc d'attraction. Ils ont un port de divertissement, des yachts, et un système de communication avec les autorités indiennes... non magique, je pense. » Esha qui ne s'imposait pas. Qui proposait. C'était rare. Elle savait exactement où elle voulait aller, ce qu'elle voulait faire, mais elle sentait que si l'un d'entre eux s'opposait à ce qu'elle proposait, elle lui arracherait bien les yeux à mains nues. Proposer était plus diplomate. Leur donner l'illusion qu'ils avaient le choix.

Une secousse. Une énième secousse, accompagnée toujours d'un bruit de tonnerre. Une secousse qui devint de plus en plus forte – elle se baissa d'elle-même, pour ne pas tomber au sol pour la millième fois. Et toujours ce glougloutement... dont elle avait peur de trop comprendre la signification. Un instant de silence. Et une immense vague sembla exploser, à deux mètres d'eux. Puis une autre, accompagnée cette fois de gerbes de sang – de morceaux de corps – de verre brisé – d'encore plus d'eau. Et de quelque chose.

La chose attrape la cheville de qui ?:
Informations Rp

ϟ Vos souhaits ont été exaucés : les statues sont désormais libres dans tout Assapor ! Cela signifie aussi qu'elles pourraient vous tomber dessus à l'improviste, mais vous avez une expérience certaine avec elles, désormais, alors ne craignez rien. Vous avez le droit d'avoir pris une de leurs armes de pierre, mais elles sont assez lourdes et encombrantes, et si vous les utilisez comme attaque, vous devrez tirer un dé pour savoir si l'arme se casse.
ϟ Nouveau bond dans le temps : il est midi, un nouveau jour s'est levé ! Il fait moins chaud que la veille, ce qui est plutôt sympathique avouez-le. Il a également cessé de pleuvoir. Il fait nuageux, mais n'oubliez pas que le soleil tape derrière. Fort.
ϟ Qu'est-ce qui se passe ? Hé oui, une nouvelle fracture ! Cette fois, l'île s'est fracturée en plusieurs morceaux (les lignes noires sur la carte que vous verrez plus bas), et ce glougloutement que vous aviez entendu plus tôt se fait plus fort... mais surtout, à côté de vous, puisque vous êtes à côté de la faille. L'eau sous l'île commence à monter sur votre morceau, en vagues plutôt spectaculaires pour l'instant, et avec des créatures magiques simili mutantes. Rien de moins ! Strangulot ? Cheval de mer ? Zombie ? Tout ça ? Les deux créatures qui foncent vers vous, à voile et à vapeur nageoires et pieds sont surtout des créatures magiques quelconques dont la magie a déconné et qui veulent surtout vous entraîner sous l'eau pour luncher. Hé oui, des Assaporis moisis, c'est moyen, mais des Anglais frais, miam !
ϟ Comme vous pouvez le voir sur cette carte, vous avez bien avancé, au fil de la journée. Vous êtes dans un petit parc, non loin du palais allemand. Notez que l'architecture du quartier allemand est plutôt bigarrée : lourds monuments de pierre, constructions de bois, couleurs vives, gris terreux, rien n'est égal. Les étages sont rajoutés aux bâtiments sans qu'il soit nécessaire que ceux-ci concordent et cette architecture inconstante est plus que bancale. Tout est donc en apparence solide, mais en réalité fragile. Une secousse et ça peut vous tomber dessus.
ϟ Les créatures sont tuables avec (chacune) un double dé positif, encore une fois cumulable en bande (exemple : Gael et Esmé font tous deux un dé simple positif et pouf la créature). Pas besoin de jouer de dé de blessure, mais n'oubliez pas qu'il y a pas mal de flotte, ça glisse, et si vous réussissez à vous rendre vers les bâtiments, ceux-ci sont instables. J'ai confiance que vous saurez vous auto latter la gueule comme des grands.
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Re: ϟ FINIS CORONAT OPUS ϟ Groupe V
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ce message a été posté Sam 29 Juin 2013 - 13:59
Prudence et Gael fuient du côté opposé des mangemorts. avec Kriemhild, la vengeresse à leur trousse, qui se fit décapitée, par une autre, certainement Hagen. Mais la jeune femme ne prit pas le temps d'observer la scène, elle ne pouvait, donc, que supposer l'identité de l'auteur de cette action destructrice.

Ils finirent par débusquer une petit gargote, au rez-de-chaussée, d'un bâtiment de cinq étage, fait de pierre et de bois, qui devait servir à la fois de bar et de cantine à ses clients. Ils réussirent à entrer, sans difficulté. Elle ferma les doubles rideaux, des trois fenêtres,  afin qu'aucun des guerriers, des sorciers de pierre, ne puissent les voir de l'extérieur.

Elle souffla longuement, avant de demander à Gael, s’il ne se sentait pas trop mal. Elle commença à farfouiller, derrière le bar. Ses mains tombèrent sur des bougies et un briquet. Elle en alluma quelques-unes, qu'elle posa sur un candélabre et la lumière fut.

Puis elle lança le briquet à son coéquipier, en lui disant de bien le conserver et elle lui demanda une sèche. Elle avait besoin de décompresser. Il lui en offrit une, il l'alluma, gentiment, et elle tira quelques taffes avant d'évoquer avec lui les épreuves, qu'ils avaient vécu. Elle put exprimer toute sa rage, sa haine, envers les trois veracrasses.

Elle se rendit compte qu'elle avait soif, elle farfouilla, dans le bar, et elle trouva deux bouteilles de jus de citrouille, deux bierraubeurres et une bouteille de whisky pur feu. Elle les posa sur une table, avec deux verres et elle s'ouvrit une bouteille de jus. Elle n'était pas très fraîche mais elle réussit à contenter sa soif.
Gael quant à lui, trouva quelques samoussas et nams au fromage froids mais elle mourrait de faim, alors elle ne se fit pas priver pour les dévorer.

Après leur repas, ils partagèrent un verre d'alcool fort et une autre clope. L'auror s'installa dans un des fauteuils et elle sombra, rapidement, dans le sommeil.
Sa nuit fut très courte car vers sept heures du matin, une nouvelle secousse la réveilla. Elle ouvrit les yeux et elle se releva en sursaut, le bâtiment était en train de s'effondrer.

Gael se releva au même moment, elle attrapa juste les deux bierraubeurres, un nam et ils filèrent.

Ils ne savaient pas trop bien où ils allaient mais ils marchaient, marchaient, sans parler, ils étaient concentrés et à l’affût du moindre bruit trahissant un danger. Elle partaga la nourriture, ils mangèrent en marchant et ils purent se désaltérer.

Ils durent faire de nombreux détours, quand ils apercevaient des statues en furie et au bout de quelques heures, ils avirent un palais, qui semblait solide et qui pourrait être une cachette sûre.


Lors de leur marche, est-ce que Prudence est blessée par des statues en folie?

Spoiler:

Assapor, 26 juin, 12 H 00

Ils devaient se diriger vers l'eau et au bout de quelques minutes, quatre silhouettes se dessinèrent. Et plus ils se rapprochèrent, la baguette levée et plus, elles étaient, facilement, reconnaissables.
Par Merlin, ils manquaient de chance, ils retrouvèrent les trois bouses de dragon et le poulet tandoori.


Et forcément, la harpie vindicative les insulta et elle était prête à en découdre avec eux. Elle n'eut pas le temps de riposter à la provocation de la saltimbanque ridicule, une nouvelle secousse apparut accompagnée d'un bruit inquiétant et étrange.

Elle vit une première vague, à deux mètres, d'eux suivie d'une deuxième, où l'eau se mêlait au sang, aux jambes, aux bras humains. Elle eut un haut le cœur quand elle vit des créatures sortirent de cette masse de flotte. Ils étaient ridiculement monstrueux. A croire que plusieurs avaient fusionné entre elles. Elle exécrait les bestioles magiques, elles étaient imprévisibles et cruelles.

L'une d'entre elle se dirigeait vers la bouse et elle. Et cette saloperie pathétique la poussa violemment vers elle, elle ne put esquisser le moindre geste de défense, la créature attrapa sa cheville et l'emporta vers le rivage, dans l'attention de l'emmener dans son monde et quoi, pas de lui faire visiter, non elle avait bien l'intention de la dévorer.


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Elle essaya de lancer un stupefix mais comme la magie n'en faisait qu'à sa tête, elle lui offrit une douche et cette monstruosité ronronna de plaisir. "Non, mais par Circée, pourquoi?" *marmonna t'elle*. Elle tenait fermement sa baguette et sa tête cognait sur le sol détrempé, elle allait avoir de nombreuses bosses et un sérieux mal de tête.
Elle se débattait et de son pied de libre, elle essayait de lui donner des coups sur la patte griffue, qui la tenait. Mais ses coups ne semblèrent lui faire aucun effet, si ce n'est de lui faire resserrer davantage sa prise. Elle ne pouvait rien faire, il fallait que Gael la délivre, elle était impuissante et elle détestait cette idée.


Prudence arrive-t-elle à se débarrasser de la créature magique?

Spoiler:
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ce message a été posté Sam 29 Juin 2013 - 13:59
Le membre 'Prudence Hope' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

#1 'Dé' :
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#2 'Dé' :
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Re: ϟ FINIS CORONAT OPUS ϟ Groupe V
ce message a été posté Sam 29 Juin 2013 - 14:03
Esmé n'y croyait pas. La porte était scellée, les trois Mangemorts et l'Indienne en sécurité à l'extérieur – tout du moins, davantage que dedans – et ils avaient même réussi à se débarrasser des deux sangsues qui leur collaient aux basques !

Bien sûr, c'était trop beau pour être vrai.

Leur triomphe ne fut que de courte durée. Violet nouait un morceau de tissu autour de sa blessure à l'épaule qui saignait abondamment quand la porte explosa dans un fracas assourdissant.

Les Phénix. Putains de piafs. Avec les personnages de pierre derrière. Enfoirés.

La Dresseuse ne pensait pas avoir tué qui que ce soit auparavant. Il y avait bien eu ce Mangemort qui, alors qu'elle tentait un sort contre la Mexicaine, se l'était pris de plein fouet. Sauf que toute à l'effervescence du combat, elle n'avait jamais su si on devait lui imputer ce meurtre ou si quelqu'un s'était chargé de son sort par la suite. Et elle découvrait que cela lui importait fort peu. Car en cet instant, alors que l'Américaine déboulait, accompagnée de son boulet, elle n'avait qu'une seule envie : la massacrer. Jamais elle n'avait ressenti une telle haine envers quelqu'un – Buckley et le Bébé Kark pouvaient aller se rhabiller -, jamais elle n'avait éprouvé un tel désir de semer la mort, ainsi alors qu'elle était pleinement consciente de ses actes. Là encore, rien à voir avec l'envie de vengeance bestiale qui l'avait assailli quand Hypnos était tombé sous ses yeux. Ici, elle savait ce qu'elle voulait faire, comment et dans quel but.

Si Prudence et Gael ne s'étaient pas enfuis dans la direction opposée, nul doute qu'elle aurait oublié la pire menace pour se jeter sur l'autre fille de catin et lui faire ravaler ses dents, une par une. Et pourquoi pas lui briser les doigts ? Lui rompre le cou contre un pavé bien rude ? Ou un petit doloris avant d'enchaîner sur un avada ?

La voix de Corvus la ramena à la réalité ambiante et un instant plus tard, c'était eux qui courraient. Esha était une vraie boussole sur pieds et si elle devait se moquer de ce qu'il pouvait bien leur arriver et réciproquement, leur alliance était la bienvenue.

La fraîcheur du restaurant où ils trouvèrent refuge se révéla d'un contraste plutôt agréable et, une fois rassasiée et séchée, Esmé se sentit plus calme. Au moins étaient-ils tous les trois, en vie, à l'abri de ces maudites statues qu'elle voyait d'agiter au-dehors, avide de chair. Elle se serait bien passée de la présence de l'Indienne, arrogante et imbue d'elle-même, mais si elle avait du être séparée de Corvus ... Et même de la Zabini. Etonnante constatation mais la compagnie de l'Héritière était rassurante. Elle n'aurait sur dire pourquoi et ne creusa pas en ce sens. Elle se contenta de saisir la main du Magistrat et de la serrer entre ses doigts, marque de soutien ou de tendresse pendant cette accalmie. Elle surprit leur guide, d'apparence sereine, mais aux mouvements saccadés par les tremblements et se dit qu'ils devaient tous en être là : tenter de garder une maîtrise d'eux-mêmes alors que la perspective d'une mort imminente était présente en chacun d'eux.

A nouveau, les heures s'écoulèrent. Fait nouveau, Esmé ne se montra pas bien loquace. La fatigue, la douleur sourde mais continue qui l'agitait, ses pensées obscures, elle épargnait ses mots, de peur d'éclater comme une furie ou pire ... De se mettre à pleurer. L'un ou l'autre, sans pouvoir s'arrêter.

Ils avaient fini par quitter la quiétude des lieux pour retrouver l'extérieur. Il avait fallu marcher. Pour changer. Ses pieds nus rencontraient régulièrement divers débris, évitaient des cadavres, des mares de sang ... Un paysage apocalyptique qui ne fut même pas adoucit par la beauté de la nature lorsqu'ils s'arrêtèrent dans le parc. Là également, l'île n'avait pas été épargnée. Mais c'était toujours mieux que rester à découvert dans une avenue.

L'Indienne leur proposa un point de chute. Esmé faillit l'attaquer en lui demandant pourquoi elle ne  s'était pas prononcée plus tôt, au lieu de leur faire faire cette randonnée éreintante mais elle s'en abstint. Le moment n'était pas venu de la contrarier.

Alors qu'elle acquiesçait lentement, deux silhouettes apparurent dans leur champ de vision. Lorsqu'elle les reconnut, son visage ne refléta plus que la renaissance de sa fureur.


« Regardez qui nous revient la queue entre les jambes ! » railla-t-elle à l'attention des Phénix, s'approchant d'eux d'un pas vif. « Nos petits copains de pierre se seraient-ils ramollis ? Aucun, problème, on va remédier à ... »


Elle fut interrompue par une nouvelle secousse, violente, qui manqua la jeter à terre. Et encore ce son, étrange. Terrifiant. Elle craignait trop de comprendre ce qui se passait. Elle ne voulait même pas l'envisager. Malheureusement, les vagues qui déferlèrent devant eux ne pouvaient que confirmer son hypothèse ! Elle recula, interdite, jusqu'à se retrouver à côté de l'Américaine. Geste qui lui fut bien utile quand, une seconde plus tard, d'autres monstres apparurent. Laids. Difformes. La seule chose que les créatures avaient en commun avec celles, finement taillées, qui les avait attaqué plus tôt, étaient leur promptitude à vouloir les déchiqueter.

L'un d'elles se dirigea droit sur Esmé et Prudence. Sans réfléchir, la Dresseuse poussa violemment la Phénix dans sa direction et elle eut juste le temps de voir la bestiole l'attraper par la cheville tandis qu'elle se carapatait un peu plus loin.

Et fut stoppée nette dans son élan par une espèce de poisson géant à quatre pattes et aux incisives proéminentes qui venait de lui tomber dessus, lui arrachant un bout de chair de l'avant-bras avant de  s'attaquer à sa main.


« Saloperie ! Putain de saloperie ! » hurla-t-elle tandis qu'elle s'agitait, tentant d'arracher la créature gluante et vaseuse de son bras. « Blixten ! »



Que va-t-il arriver au Nemo du diable ?:



Evidemment, avec l'entropie persistante, le sortilège fut aussi inutile qu'inefficace. Les pattes arrières s'agitèrent un instant dans le vide avant qu'Esmé ne brise le sort.

Submergée par la douleur, elle parvint à ne repousser la créature que grâce à la force de ses doigts et son instinct de survie, et y laissa un nouveau bout de chair. Une plaie béante et suintante remplaça les crocs du monstre qui avait atterri un peu plus loin.

Cette fois, c'était trop. Ses jambes ne la portaient plus. La jeune femme s'évanouit.
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Re: ϟ FINIS CORONAT OPUS ϟ Groupe V
ce message a été posté Sam 29 Juin 2013 - 14:03
Le membre 'Esmé Selwyn' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

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