Elle avait l’impression d’être dans un remake sorcier (et mauvais) de Bienvenue à Zombieland. Des mains l’avaient attrapée, griffée, on l’avait mordue, frappée, et elle ne pouvait pas atteindre son arme. Frustrant. Encore plus frustrant : Derek ne filmait rien. « MAIS FILME AU LIEU DE T’AMUSER, TOI ! » Comme si c’était le moment de faire mumuse avec des zombies ! Ce garçon n’avait jamais eu le sens des priorités mais là c’était un comble ! « Mais… Lâ…chez…-MOI ! » Elle tenta d’envoyer un coup de pied dans la face du zombie qui lui avait attrapé la jambe, mais en vain. Elle laisse échapper un hurlement de frustration et continua à se débattre, jusqu’à ce qu’elle aperçoive des silhouettes sur le toit d’une petite maison voisine… Quatre, pour être plus précise. Dans une position étrange… La personne au centre de leur formation – une femme, apparemment – hurla quelque chose en assapori en pointant le doigt vers eux et… Sauta du haut du toit, fit un salto avant et défonça le crâne d’un zombie avec le talon de son pied droit en atterrissant. C’était absolument ahurissant, mais le plus impressionnant c’était surement l’aisance avec laquelle elle avait effectué ce mouvement, juste avant de faire un salto arrière. Ses trois comparses sautèrent à leur tour du haut du toit et cassèrent du zombie avec une efficacité incomparable et en moins de temps qu’il n’en fallait pour le dire, il ne restait plus que des cadavres ensanglantés là où des assapori grillés du cerveau étaient quelques secondes plus tôt. « Mais… Vous êtes qui vous ? » La seule femme du groupe rit légèrement avant de passer sa main dans ses cheveux. « Qui nous sommes ? » Elle répéta, son langage épicé d’un fort accent assapori. « QUI NOUS SOMMES ?! » Elle était habillée tout en rouge, l’un de ses comparses tout en jaune, un autre en bleu et le dernier en rose. La femme fit un signe du doigt et ils se regroupèrent, prenant une pose particulièrement ridicule : les bras des deux hommes debout se croisaient, le troisième était à genou entre les deux, les bras déployés comme les ailes d’un aigle, et la femme derrière eux, le doigt tendu. « Nous sommes… La garde civique d’Assapor ! Notre but ? Evacuer les touristes en toute sécurité ! »

********

Vidya avait toujours du sang sur ses bottes. Pas que ça la dérangeait mais le squish squish qu’elle entendait à chaque fois qu’elle posait un pied au sol commençait à lui taper sur le système. Malheureusement, elle n’avait aucun vêtement de rechange, si elle en avait ça ferait un moment qu’elle et ses subordonnés auraient enlevé ces vêtements teints de couleurs ridicule après ce malencontreux incident magique (qui aurait cru qu’un diffindo pourrait teindre des vêtements ?). M’enfin, ce n’était pas le moment de se plaindre, elle avait encore beaucoup de travail. Ce petit groupe était les premiers survivants qu’elle avait croisés depuis le début de cette crise, et même s’ils l’avaient franchement énervée la veille, c’était son devoir de les protéger. Il était absolument hors de question que la réputation d’Assapor en prenne un coup, qu’on dise qu’on n’y prenait pas soin des touristes ! « Et voilà, nous y sommes presque ! L’Aquarium d’Assapor ! » Vidya ne savait rien d’un programme d’évacuation des victimes, aussi elle leur avait parlé de moyens un peu moins… conventionnels, pour sortir de l’île. Comme le bateau sous-marin de l’aquarium dans lequel son beau-frère l’avait emmenée. Il était assez large pour les prendre tous les 7 et leur permettre de quitter l’île en toute sécurité, elle en était persuadée.

Ils pénétrèrent dans l’Aquarium. L’absence de lumière d’habitude si fascinante dans cet aquarium était un peu plus inquiétant dans ce contexte. Ils traversèrent un tunnel de verre à travers duquel ils virent passer un énorme animal marin que personne ne put identifier. Ils atterrirent dans une pièce gigantesque, au sol boueux. Le territoire des Kappas, elle en était sûre… Les petits démons des eaux vivaient en liberté dans ce marécage reconstitué mais ils n’étaient pas à craindre… Et puis, ils étaient obligés de passer par là s’ils voulaient atteindre le sous-marin. Mais alors qu’ils étaient arrivés au centre du marais, Vidya aperçut du mouvement dans les roseaux… Et deux personnes s’écrasèrent face la première dans la boue…

Amour & Dédé :

Informations Rp

ϟ Deus ex Machina ! Ou plutôt Vidyus ex Machina ! C’est le retour de Vidya, plus Power Rangers que jamais, qui cette fois a décidé de vous aider plutôt que de vous mettre des batons dans les roues ! Elle est pas belle la vie ?

ϟ Vous vous retrouvez donc à l’aquarium d’Assapor, à la recherche d’un moyen de quitter cette île infernale !

ϟ Vous vous faites attaquer par des Kappas, des petits démons des eaux d’origine japonaise ressemblant à des petits singes couverts d’écailles. Leur peau glissante les rend difficiles à saisir mais ils ont néanmoins un point faible, à vous de le trouver. :red:En attendant, il vous faut deux dés pour les mettre hors circuit.

ϟ Les gens désignés par les dés se sont fait attraper les chevilles par deux kappas chacun, il en reste 5 qui vont tenter de vous attaquer.

Je rêve ou ma soeur vient de parler fourchelangue ? Je quitte brièvement le zombie des yeux pour chercher le serpent. Toute aide est bonne à prendre, au point où en est. Malheureusement je n'arrive pas à localiser le reptile et le temps que je me replonge dans la bataille, un mort-vivant m'a déjà sauté dessus. Nom d'une goule ! Ses ongles noirs m'arrachent trois lambeaux de peau. Je me débats comme un forcené pour me défaire de son étreinte mais il s'agrippe à mon bras.

« Casses-toiiiiii !  »

Soudain, ma baguette me glisse entre les doigts. Ok. Techniquement, je suis dans la bouse. Je me jette au sol en emportant l'espèce d'inferi avec moi. Il essaie de me mordre mais je ne fais aucun geste pour le repousser. Pour l'instant la seule chose qui compte c'est mon arme. Je tends désespérément le bras en essayant d'ignorer l'haleine putride du truc au-dessus de moi. Merlin, je vais vomir. Ou me faire bouffer. Ou les deux en même temps. Si seulement ce foutu bâton voulait bien venir ici ! Je sens les dents de mon ennemi prêtes à se refermer sur mon oreille lorsque.... BAM ! Je tourne la tête juste à temps pour apercevoir le pantin jaune désarticulé. En deux secondes, il achève l'assapori puis se jette sur un autre. D'accord.... sinon, quelqu'un veut bien m'expliquer ce qu'il se passe ?

L'air estomaqué, je regarde les nouveaux arrivants assassiner les derniers survivants. J'ai envie de hurler " What the haaag ? ". Au lieu de ça je récupère mon arme et me remet difficilement sur pied. En approchant, je reconnais la folle dingue qui essayait de nous ficeler quelques jours plus tôt. A moins que ce ne soit la veille ? Oui, c'est ça ; la veille. On a tellement couru depuis l'explosion du sénat que j'ai l'impression que ça s'est passé la semaine dernière. Preuve qu'il est bel et bien l'heure de rentrer chez nous.
Lorsque l'assaporienne déguisée en dragée surprise évoque le sous-marin, je suis le premier à hocher la tête. Ces quatre tarés ne me suscitent aucune confiance mais puisqu'il faut choisir entre un moyen sûr de quitter l'île et un séjour prolongé avec une journaliste hystérique, j'opte pour la première solution. Je crains juste que Torvald et Bishop ne fassent les difficiles. Je sens déjà venir leur petit discours sur l'importance de sauver Salamander avant de s'enfuir. Ils seraient même capable de nous laisser en plan.... ce qui ne me gênerait pas vraiment si je n'étais pas persuadé que la garde civile perdrait un temps précieux à essayer de les rattraper. Devoir, honneur et toutes ces conneries... Je prends donc les devants pour m'assurer que tout le monde suivra :

« Au moins, on saura où c'est. »

Simple, court mais efficace. Qu'ils soient convaincus par l'idée de repérage ou trop effrayés par l'assaporienne, les Héritiers finissent par suivre. Je réalise alors que ce ne sont pas les derniers. En bout de file, Calliope semble encore indécise. Je lui adresse un infime signe de tête agrémenté d'un petit regard sévère. " Marche et fais pas chier. " Je lui en veux toujours un peu pour les piafs électriques (dire qu'elle était presque remonté dans mon estime !). Mais celui que j'ai vraiment envie de doloriser, là tout de suite, c'est Yaxley. Ca fait bientôt deux jours que ce crétin la regarde traîner la patte, se prendre des coups et respirer douloureusement. Deux jours qu'il s'isole dans son coin sans penser à lui proposer son aide. Mais à quoi il sert bordel ? C'est Calliope, la fille de Mervyn Kark en personne. A sa place, je me serai déjà précipité à son secours ! .... enfin, peut être pas " précipité " mais je ne l'aurai certainement pas laissée seule en arrière. C'est son devoir d'Ombre nom d'une goule ! Et mon devoir de grand frère si je pouvais l'accomplir. Je m'en veux presque ; je ne peux rien faire d'autre que des sous-entendus méprisants :

« Le poids mort va nous ralentir encore longtemps ? », je crache à Nathan avec un signe de tête éloquent vers Calliope. « Porte la, traîne la ou laisse la ici mais on attendra pas les retardataires indéfiniment. »

J'espère que cette fois-ci le message est passé. Je n'ai malheureusement aucun moyen d'être plus délicat. Au contraire, cette intervention m'oblige à détourner le regard pour prétendre que je me fous complètement de son sort. Si j'insistais plus, je risquerai d'éveiller les soupçons du Serdaigle. Le reste du trajet se déroule donc en silence - pour moi du moins. Arrivé à l'aquarium, je me mets à espérer naïvement que c'est le début de la fin. La fatigue a endormit ma méfiance et j'arpente les couloirs sans songer une seule seconde aux animaux qui peuplent le bâtiment. Grave erreur.

A peine sortis du tunnel, quatre singes surgissent du nulle part et attaquent... Calliope. Evidemment ! Cette fois c'est trop : je craque et vise les créatures qui la tirent dans la boue. Touché. Encore un et elle sera libre. Et tant pis pour les spectateurs : après tout, ce n'est que de la solidarité entre mangemorts... dans l'intérêt de tout le monde.

Citation :

Sort voulu : Blixten.
Oui-oui : L'un des deux singes tombe à la renverse. L'eau au sommet de sa tête coule le long de son crâne. Le Kappa semble fortement affaiblit.
Oui-Non : L'un des deux singes se prend une décharge électrique. Il lâche brièvement Calliope.... mais se remettra vite.
Non-Oui : Un singe décide de s'en prendre à Arutha pile au moment où il vise. Il fait un bond de côté pour l'éviter et le sort part dans le décor.
Non-Non : Un singe décide de s'en prendre à Arutha pile au moment où il vise. Il se fait attraper la jambe pour la créature et en plus, son sort touche Alice. Oh ! Qu'ils sont beaux les jolis boutons bleus qui lui poussent sur le visage.

A peine a-t-il le temps de repousser le corps devenu mou de son assaillant, vautré sur lui et du sang noir s’échappant de son crâne fendu, qu’une nouvelle intervention rocambolesque attire l’attention de tous. Encore allongé dos dans la poussière et la gravas, Nicodem redresse ses yeux vitreux sur les quatre tâches. De couleur bien sûr. Il lui faut quelques instants d’un flottement étrange pour donner un sens à ces quelques silhouettes précédemment rencontrée. La veille en fait. Et comme la veille lui paraissait si lointain déjà, brumeux, chaotique et confus, il lui fallu quelques instants encore pour être certain qu’ils avaient bien affaire aux quatre mêmes Assapori de la garde civique. Toujours aussi zélés. Pourtant cette fois très franchement, ce n’était pas de refus et le bouclé se passa du moindre commentaire ou même du moindre regard dédaigneux quant aux accoutrements expérimentaux de leurs sauveurs.

Tandis que ceux-ci terminent d’éliminer la vermine qui les assaillent, le jeune homme se redresse difficilement et après s’être vaguement épousseté, rejoint sa grande sœur pour lui ôter un bout d’intestin qui pendouille dans ses cheveux blonds et s’assurer qu’elle n’a rien de cassé.

La suite profile enfin une solution pour eux tous et même si beaucoup de questions lui taraudent encore l’esprit, entrevoir le bout du tunnel est un réel soulagement. Jusque là ils n’avaient fait qu’errer dans le noir, fans le flou le plus complet sans personne pour leur fournir une solution et sans aucun moyen d’en pondre une eux-mêmes. Si la veille cette étrange garde aux gros seins s’était montrée des plus détestables, aujourd’hui elle illuminait leur affreuse journée et lui donnait enfin un sens.

Puisqu’elle était la seule âme ici bas semblait-il à savoir un peu ce qu’elle faisait, ce ne fut pas difficile de décider de lui emboîter le pas. Flanqué dans le sillage d’Alice comme il se l’était promis bien des aventures plus tôt, il ne se priva pourtant pas d’assommer leurs sauveurs de questions. Malheureusement ils ne furent pas en mesure de leur apprendre grand-chose d’autre puisqu’ils n’avaient rencontrés personnes si ce n’est eux, aucun autre survivant britannique, et encore moins l’une de leurs leaders… une nouvelle des plus accablante mais qui mettait également en valeur la chance inouïe qu’ils avaient d’être encore en vie…

L’unique bonne nouvelle, c’était le sous-marin. A vrai dire il y avait pensé, et si ces fichus tremblements continuaient de désartibuler l’île comme un transplaneur maladroit, ce serait l’unique moyen de transport fiable. Qui disait tremblements disait vague… Grosse vague. Voir même, très grosse vague. L’idée faisait froid dans le dos, ce qui était paradoxal étant donné que son dos était brûlé. Bref. L’aquarium.

Marcher était devenu un réel supplice et son crâne bourdonnait si fort, ses yeux piquaient si cruellement qu’il aurait pu s’endormir là debout, comme un stupide cheval. M’enfin pas d’équidé à l’horizon pour le moment. Plutôt des écailles et une désagréable odeur de vase et d’eau stagnantes.
L’attaque des Kappa lui donna presque envie de pleurer. Epuisé qu’il était, ce nouveau balai dans leurs roues lui sapait le peu de courage qu’il parvenait encore à rassembler. Par réflexe, il sorti sa baguette pour se défendre, mais il n’avait plus aucune volonté à mettre dans ses sorts…

Dé#1

Oui : Peu importe de quel sort il s’agit car en plus d’être mou comme un caramabar mâchouillé, c’est mal visé…
Non : Peu importe de quel sort il s’agit car en plus d’être mou comme un caramabar mâchouillé, c’est mal visé. Le problème, c’est que ça attire l’attention de ces sales bestioles et que l’une d’elle s’en prend presque aussitôt à lui en lui sautant dans les jambes. Il s'écroule de tout son long et se sent tiré en arrière vers la boue.

Nathan en avait plus que marre. Marre de cette île, marre de ces soi-disant effets secondaires, marre de ces putain de zombie à la con. Dos contre terre, le démoniste luttait pour garder le zombie qu’il venait tout juste d’enflammer à distance. Où sont les démons quand on a besoin d’eux ? Anarazel était reparti aussi vite qu’il était arrivé, le laissant dans un merdier sans nom. « Lâche-moi putain de goule de merde ! » amis du bon gout, bonjour. En temps normal Nathan n’était pas du genre à jurer à tout va – du moins pas à haute voix, mais  en cet instant précis… bah il en avait strictement rien à faire ! Peu importe qu’il y est des témoins, peu importe que son statut de sang-pur parfait soit entaché. Et puis de toute façon, maman n’était plus là pour le lui reprocher. Oh joie d’être orphelin ! *Euuuuuuurh*

Sans aucune raison, le zombie qui était envieux de planter ses dents dans la chaire du démoniste se laissa tomber au sol, mort… et pour de bon. Nathan ne comprit pas tout de suite ce qui se passait mais s’en fichait ; il avait évité la morsure ! Pas loin, miss-je-me-la-joue-super-héroïne faisait des ravages. « C’est pas vrai… » Grogna le sorcier en se relevant maladroitement. Etre sauvé par des alliés c’était une chose, être sauvé par des ennemis ça en était une autre ; C’était humiliant, rabaissant… M’enfin, Nathan n’était plus à ça prêt hein. A moitié à poil, le démoniste finit par se redonner consistance. Fini de se lamenter. Anarazel n’était pas là… tant mieux. C’était l’occasion de lui montrer qu’il n’était pas indispensable.

Prochain objectif : L’aquarium. Super, enfin un moyen de se tirer d’ici. Le jeune Yaxley avait tellement envie de partir qu’il en oubliait sa faction, ses principes. Peu importe qu’Elena y laisse la vie, peu importe que la marmaille Kark en fasse de même… quoique… Evan ne serait pas forcement ravi d’apprendre cela…

« Le poids mort va nous ralentir encore longtemps ? Porte la, traîne-la ou laisse-la ici mais on n’attendra pas les retardataires indéfiniment. »

Nathan, surpris, tourna la tête vers la fille Kark qui trainait du pied de façon lamentable. Il ne l’avait même pas remarquée ! « Charmant votre idée de la famille chez les Kark… Papa serait si fier ! » grogna Nathan en agrippant le bras de la Kark. Sans ménagement, il la tira, la forçant à prendre appuie sur une jambe qui semblait douloureuse. Il aurait bien voulu la porter mais il n’en avait pas la force et il n’aurait pas fait se plaisir à bébé Kark qui se serait senti pousser des couilles.  Contre son torse – ce qui n’est pas un cadeau vu l’odeur qui devait s’en dégager,  Calliope avait possibilité de prendre appuie. C’était tout ce que le Yaxley pouvait faire étant donné son état.

Le chemin vers l’aquarium semble durer une éternité. Toujours collés l’un à l’autre, Calliope et Nathan marchaient lentement. « Courage Calliope. Vous avez survécu aux Rosier et à leur tare… ce n’est pas une île qui va vous arrêter n’est-ce pas ? » Finit-il par chuchoter à la Kark sans savoir si elle le comprenait étant donné que la pauvre gourde ne parlait plus que le serpent. Mais son ton se voulait rassurant, pas besoin de comprendre pour le ressentir. Et puis dans son état de faiblesse, Nathan ne pouvait dégager que de la sympathie à l’égard de cette pauvre licorne égarée dans un paysage chaotique.

Une fois sur place, tout se déroule très vite et en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, Calliope est arrachée de ses bras et trainée dans la boue. S’il n’était pas sur le point d’exploser de rage, Nathan aurait pu trouver ça sexy.  Le démoniste, sort sa baguette et pointe la créature. Mais avant qu’il ne puisse faire quoi que ce soit, un sort inconnu s’occupa de l’un des singes. On dirait que bébé Kark a fini par changer d’avis… tant mieux.

« Flagellus Ignis ! »

Le dé de l'amûûr 1 ! ♫ a écrit:

Le nouveau sortilège du jour ?
Oui ♫ Le singe lâche Calliope mais il est indemne.
Non ♫ Au moment où le sort part, un singe aquatique se jette sur Nathan et s'en prend à son visage.

Malefoy.
Curieuse chose que la vie, dans cette situation de désespoir chronique, la Kark n’arrive qu’à penser qu’à elle. A ses yeux palots perfides, à sa tignasse blonde, et surtout à ses sifflements. Pour la première fois de sa vie Calliope, espère sottement croiser sa Némésis au coin de la rue. Elle au moins elle comprendrait ce que la Rosier avait à lui dire.  Mais non, Callista est sagement à Pré-au-lard, avec son odieuse cousine Isis Lestrange. Sans doute sirotent-elles une coupe de champagne maintenant, avec Baël dans les parages. Et elle, elle pendant ce temps-là elle se fait arracher le bras par un Yaxley à moitié nu, qui tente d’achever son calvaire en l’intoxiquant contre son torse.

Ce n’est pas faute de lui demander d’arrêter. Mais les mots se dérobent encore et toujours, sa langue maternelle lui est comme étrangère. Et pire encore sa compréhension des paroles de ses compagnons se fait difficile. Parfois, la fourchelang ne comprend même pas leurs dires. Perdue, blessée, et isolée l’aigreur redevient son indéfectible alliée.  Ne pouvaient-ils pas la laisser trainer derrière ? Elle ne gênait personne, alors que maintenant… Elle n’avait pas besoin de mots pour comprendre que Nathan aurait préféré la laisse se débrouiller. Ses attitudes, ses expressions, jusqu’à sa façon de respirer ressemblait à une terrible complainte haineuse à l’attention de Madame Rosier. Un paradoxe formidable avec les paroles réconfortantes qu’il tentait de lui asséner.

« Courage Calliope. Vous avez survécu aux Rosier et à leur tare… ce n’est pas une île qui va vous arrêter n’est-ce pas ? » La fourchelang n’est pas la seule trahie par les mots. Ses paroles n’apaisent ni sa douleur, ni son aigreur, non, mais lui offrent un nouvel os à ronger. Tare . Tare Rosier . Le mot seul, ou accolé à une autre famille n’aurait pas piqué son intérêt, mais l’association, cette douloureuse association collait bien trop au profil de sa famille d’adoption. Le Fléau Rosier, est ce que Yaxley sait ? Qu’entend-t-il par survivre ? Les questions se bousculent, et impossible de le questionner. Quand bien même sa langue cesserait de fourcher, le serment inviolable lui interdit d’aborder de façon frontale la question du démonisme. Et même sans ça, la piété familiale la liant aux Rosier l’empêche d’aborder la malédiction en public, trop d’oreilles trainent, et la plus part inopportunes.

Silencieuse, ses grands yeux sombres observent d’une façon nettement différente son versatile soupirant. Elle ne le lâche pas, scrute chacune de ses expressions pour y déceler une quelconque information, si bien qu’elle ne voit pas les kappas lui sauter dessus. Elle sent la boue et le sol bien avant de les voir. Et la douleur, cette infâme douleur à la cheville réapparait au centuple alors que les perfides créatures l’enserrent. Arutha l’en débarrasse d’une, alors que les autres s’enlisent dans la médiocrité. Incapable de viser, dans un ultime effort elle s’efforce de secouer sa jambe pour l’envoyer valser. Tant pis pour sa dignité, elle est déjà couverte de boue, qu’importe qu’elle montre sa culotte.

Est-ce que ça marche ?
Oui : Bingo ! Le Kappa lui lâche la grappe, mais il n'a rien.
Non : ça fait bobo de remuer, et en plus la bestiole s’accroche encore un peu plus à sa cheville.

Elle était jeune, elle était badass et elle avait un petit cul, des gros seins et un joli visage. Autant dire que Solanum avait beaucoup de raisons de détester Vidya, mais pourtant sa propension à lui sauver la mise effaçait toutes ses « tares » aux yeux de la texane. A genoux dans la boue après s’être fait sauter dessus par un kappa, elle avait échappé son révolver comme une idiote et se serait faite étrangler à mort si l’assapori n’avait pas assené un magistral coup de pied au petit démon des eaux. Haletante, la gorge douloureuse, elle reste à terre le temps de reprendre son souffle et retrouver son revolver. Quand elle se relève, elle se rend compte qu’ils sont en situation difficile. La magie déconnant et leur peau visqueuse les rendant difficilement sensibles aux coups directs, les kappas leur donnaient pas mal de difficulté. Sol pointe son arme vers le premier kappa qui a le malheur de croiser son regard mais alors qu’elle s’apprête à le descendre, une ENIEME PUTAIN DE SECOUSSE retentit, plus violente que toutes les précédentes. Sorciers comme créatures, tout le monde se retrouve à terre, sur le sol boueux et visqueux. Il faut quelques secondes à Sol’ pour reprendre contenance et tenter de se relever et quand elle y parvient, elle se rend compte que les Kappas sont assis sur les fesses, sans bouger, l’air hagard. « Le creux de leur tête… » Elle se rappelle ses cours de défenses contre les forces du mal, maintenant. L’eau du creux de leur tête était la source de leur pouvoir, et elle s’était vidée quand la secousse les avait fait tomber…  Putain de chance. Peu à peu, Sol commençait à se rendre compte que reportage ou pas, elle commençait à regretter de suivre cette bande de bras cassés et de se mettre en danger toutes les 5 minutes…

Et puis elle repensait au prix Magitzer qu’elle allait surement recevoir et retrouvait le sourire.

« Il faut qu’on avance. » Intima Vidya.

Aquarium d’Assapor, 27 juin 2021, 5h50.

« Ce n’est plus très loin, j’en suis sûre ! » affirma-t-elle pour la centième fois et pourtant, Elsa ne pouvait s’empêcher d’être sceptique. UNE PUTAIN DE JOURNEE qu’elle les avait trainés partout dans ce putain d’Aquarium géant à la recherche de ce putain de sous-marin. Ils avaient traversé une pièce habitée par un serpent de mer géant pas très content (qui lui donna envie de hurler un tonitruant « Enough is enough ! I’ve have it with these motherfucking snakes in this motherfucking Aquarium ! », mais elle se retint), avaient sauté au dessus d’une cuve remplie de squalus flumenis fous furieux qui avaient tenté de leur bouffer quelques membres, et ça c’était seulement avant qu'elle ne se rende compte qu'elle ne savait plus où se trouvait le sous-marin ! Là il a fallu chercher un plan, ce qui leur prit encore plusieurs heures, avant de se rendre compte que le sous-marin étaient à l'autre bout de l'aquarium. Solanum maudissait les assapori et leur besoin pathologique de construire des batiments de taille titanesque. Ils avaient été obligés de passer la nuit dans le bureau du directeur de l'aquarium et se nourrir une fois de plus de junk-food avant de se repartir à la recherche du sous-marin à 4h du matin. Mais Vidya disait qu’ils étaient bientôt arrivés cette fois donc forcément, si Slutty McGrosNénés le disait hein ! « Voila ! C’est là ! Après l’allée des sirènes ! » Sol observa le long couloir d’un air intrigué. Il était bordé d’un long aquarium de chaque côté, peuplé de d’êtres de l’eau de type grec – pas ces mochetés qu’on trouvait dans les lacs écossais –. « Des sirènes dans un aquarium ? C’est un peu… » Étrange ? Irrespectueux ? Le respect n'avait jamais été le dada de Solanum mais elle ne pouvait s'empêcher d'être interpelée. Les êtres de l’eau avaient beau être classés comme animaux par la Fédération Magique Internationale, c’était à leur demande car ils ne voulaient pas être dans la même catégorie que les vampires. « Ce sont des répliques ! Elles ont été enchantées pour que leurs chants ressemblent à ceux des véritables sirènes mais à part ça elles sont totalement fausses. » En tout cas il faut y aller.

Oui, il fallait y aller, mais quelque chose dérangeait Solanum, quelque chose dans l’air. Ou peut-être était-ce cette douce musique qu’elle entendait ? Elle ne savait même pas quand elle avait commencé mais cela ne lui disait rien qui vaille…

Informations Rp  

ϟ Dernière ellipse ! Vous voici donc rendus à 6h du lendemain de l’attaque. Pour le lieu, vous êtes toujours dans l’Aquarium et après avoir erré pendant des heures, vous voici enfin à portée du sous-marin. Mais pour ça, il faudra dépasser les sirènes.

ϟ Leur chant n’est pas normal, il est même hypnotisant et si vous ne faites pas attention, vous pourriez bien vous faire avoir. Il vous faut un dé positif pour traverser le couloir jusqu’à la salle du sous-marin. Ceux qui sont hypnotisés par les sirènes doivent subit les effets de leur chant. La magie étant aléatoire, leur chant aussi, vous pouvez très bien attaquer vos coéquipiers comme tomber amoureux d’une sirène ou vous mettre à danser de façon incontrôlable. A vous de décider ou bien lancez un dé ! Ceux qui ont réussi à passer peuvent faire passer quelqu’un qui a failé avec eux sans relancer de dé !


ϟ Vous êtes en intérieur et ne vous vous rendez pas vraiment compte mais votre portion de l’île commence à couler petit à petit ! Il serait peut-être temps de déguerpir !

Il avait l’impression d’être enfermé dans cet aquarium humide depuis des lustres. Ils avaient tournés et tournés encore et tournés tant et si bien qu’il en avait perdu tout sens de l’orientation. Il s’en rendit pleinement compte une fois le nez devant une carte plus ou moins précise de l’endroit. Vous êtes ici, leur disait-elle d’une étoile rouge. Mais Nicodem n’avait pas la moindre petite idée de comment ils s’étaient retrouvés là ni par où ils étaient passés. Des couloirs et des salles, des couloirs et des salles, puis d’autres couloirs et d’autres salles, et chaque fois ils se faisaient littéralement agresser par l’animal qui se terrait là. Ces crétins n’avaient-ils donc aucuns instincts ? Pourquoi les rats étaient-ils assez intelligent pour quitter le navire en cas de naufrage, mais pas cet abruti de serpent de mer ? Ni ces sales petites pestes de squalus machinchose ?

Nicodem s’était déjà adonné à l’une ou l’autre lecture sur les animaux magiques, mais le sujet ne l’intéressait guère à part ça et il ne possédait aucune connaissance capable de les aider face aux bizarreries du monde animal sous-marin. C’était terriblement frustrant et il détestait cela. Se tenir là, à la merci de tout, sans rien, aucun fait concret, aucune donnée théorique sur laquelle s’appuyer. Voilà bien pourquoi l’ignorance était un fléau qu’il fallait s’éfforcer de combattre toute sa vie durant. Savoir, c’était survivre. Et cette fois-ci, très franchement, il se sentait tellement inutile et ballotté au gré des éléments perturbés qu’il ne donnait pas cher de sa peau.

Parce qu’en plus de redouter la prochaine agression, attaque ou tremblement intempestif, cette seconde nuit avait achevée ses maigres résistances. Il s’était clairement senti dépasser ses limites. Son corps n’était pas fait pour subir ce genre de traitement. Dans le bureau, il avait réussi à fermer les yeux quelques temps, mais pas assez pour y changer quoi que ce soit. L’angoisse de ne plus être capable de suivre la même cadence que les autres venait se rajouter au reste, et il se retenait de faire part de ses inquiétudes à Alice que la fatigue rendait irascible. Il était loin d’être le seul pour qui chaque pas de plus semblait être une victoire, mais la différence s’ils s’en sortaient, c’est qu’il mettrait une éternité à se remettre de tout ça.

Encore fallait-il atteindre ce foutu putain de sous-marin (qui avait tout intérêt d’être jaune) sans se retrouver ventousé contre l’une des parois de l’aquarium … un peu comme il venait de le faire de manière totalement incompréhensible… Ce n'était pas sa faute, ses tympans vibraient de manière trop délicieuse, comme une plume de douceur dans ce labyrinthe hostile et froid.

Dé = Nim arrive-t-il a se défaire de l’influence des sirènes pour continuer son chemin vers la salle du sous-marin ?

Oui : il secoue la tête, s’arrache de la vitre et continue tout droit
Non : il voudrait bien, mais impossible d’arracher son regard aux remous de lumière qui dansent dans l’eau. C’est la plus belle chose qu’il ait jamais vue, d’ailleurs il va pleurer tellement que c’est trop beau *O*

Citation :

Dé #1 :
Oui : Alice traverse sans encombres et attrape Nim au passage.
Non : Attirée par le chant, elle marche jusqu’à la vitre de l’aquarium et reste bêtement en béatitude devant une sirène aux longs cheveux noirs.

Nathan était à bout de force. Il n’avait pas été très utile depuis le début de la catastrophe, et pourtant. Le démoniste avait l’impression d’avoir déplacé des montagnes. Si seulement… une fois rentré, le pauvre garçon allait devoir se refaire une réputation auprès de ses collègues.  Mais comment expliquer une telle inefficacité sans cité ce qu’il était réellement ? Oh il pouvait toujours dire qu’il ne s’était pas senti bien, ou encore mentir et dire qu’il avait fait plus qu’ils ne le croyaient. Anazarel n’allait pas être content, pas content du tout même. Lui qui passait son temps à vouloir faire mousser son hôte, se retrouvé lié à un incapable de première à moitié nu et surtout, à moitié mort. Au moins il servait de béquille à cette quiche de Kark. Le pauvre l’avait ramassé au plus vite, voulant à tout prix éviter une nouvelle attaque de singes aquatiques.

« J’en ai plus qu’assez de toute cette merde… » Grognait-il en réajustant le poids de la gamine sur ses épaules. Elle avait beau être légère d’apparence, cette petite garce avait de la graisse à revendre. Heureusement pour elle, tout était bien proportionné… mais ça en fait de la viande à porter… surtout quand on est au bord de la déshydratation et de l’anémie.

Autour d’eux, les couloirs défilaient et se ressemblaient. Nathan était persuadé qu’ils étaient perdus, ce qui se révéla être vrai des heures plus tard. A bout de nerf, Nathan avait insulté chacun de ses coéquipiers. Il n’avait aucune raison de le faire, mais il était persuadé que cela l’aiderait à tenir : ce qui était vrai dans un sens. Après une nuit dans un bureau à dormir et à bouffer tout ce qui était bon à manger, le groupe de bras cassés finit par reprendre la marche. Toujours en mode collé serré avec l’Ombre, Nathan continuait de jurer sans jamais s’arrêter. Sur le chemin, les démons étaient réapparus, l’obligeant à se tenir la tête. Bien entendu cela ne l’aidait en rien, mais il fallait bien essayer quelque chose.

Après des heures et des heures, Nathan et son petit groupe se retrouve devant ce qui ressemble être la dernière étape d’un jeu de télé-réalité moldu. Après l’ile de la tentation : « l’aquarium de la tentation et ses multitudes de sirènes envoutantes ». Oubliées les poupées gonflable en bikini, bonjour les horribles poissons mécaniques assoiffés de sang.

«  Qu’est-ce que vous… » Lâcha-t-il finalement en remarquant le comportement suspect de ses coéquipiers d’un jour (ou plus étant donné les circonstances…) Mais avant qu’il ne puisse finir sa phrase, le démoniste lâcha sa coéquipière, la laissant tomber sur le sol comme une pauvre sous merde, et se dirigea droit vers les sirènes : fasciné. Elles étaient belles, elles étaient tout ce qu’il désirait. S’il devait mourir, autant mourir en bonne compagnie. Sur d’avoir rencontré une ribambelle d’âmes sœurs, le démoniste finit par déboutonner son pantalon jusqu’à laisser entrevoir son caleçon.  Il voulait s’amuser, il voulait … et bien, il voulait s’envoyer en l’air.

Le dé de l'amûûr 1 ! ♫ a écrit:

Passera, passera pas ?
Oui ♫ Nathan a droit à un coup de pousse... il passe et récupère la brigadière.
Non ♫ Nathan est trop con et se tape encore un non, donc il a très envie de se foutre à poil et de rejoindre les sirènes.

Citation :

Comment réagit Calliope ?

Oui : Le chant des sirènes a au début un bon effet sur elle, elle se déshabille, mais lorsqu’elle se vautre la gueule, la douleur lui rend ses esprits et elle traverse en entrainant Nathan avec elle…

Non : Elle retire ses vêtements couverts de boue et va se ventouser à la vitre, en pleurant de joie… C’est trooooop beaaaaaaaaaau !

Si la situation n'était pas aussi dramatique, j'éclaterai de rire. Et je piquerai l'appareil photo de Calliope pour garder quelques souvenirs. Heureusement - ou malheureusement, ça dépend comment on voit les choses - les dernières heures ont achevé mon sens de l'humour. Après les secousses, les serpents géants et les requins blancs, je n'ai plus tellement la tête à m'amuser. Et encore, je ne vous parle que des animaux ! Si je commençais à monologuer sur l'assaporie qui nous balade sans savoir où elle va, sur la nourriture dégueulasse qui me donne des maux de ventre (heureusement que je ne suis pas victime d'apopathodiaphulatophobie ! ) ou sur ce cher Nathan Yaxley, j'en aurai pour des heures ! Je préfère donc me taire et économiser mes forces. Si on s'en sort, j'aurai toute la vie pour faire payer au brigadier ses insultes et ses insinuations grossières au sujet de mon père...  et pour le remercier d'avoir prit soin de Callie. Mais ça, techniquement, c'était son devoir. Et au final, c'est elle qui prend soin de lui.
En la voyant chuter, j'ai faillis me précipiter à sa rencontre. En toute honnêteté, je n'étais pas sûr qu'elle parviendrait à se relever. Vous imaginez donc quel a été mon soulagement en la voyant se remettre debout... malgré sa jambe douloureuse. En résistant à l'appel des sirènes. Et en tirant Yaxley de leurs griffes. Bien joué petite soeur ! Notre père aurait été fier de toi. De nous ?

Je prends mon inspiration et m'avance à mon tour vers les sirènes. Ne pas les écouter, ne pas les regarder, surtout ne pas tourner la tête.... mon regard croise celui d'une créature aux yeux verts. J'ai l'impression de ne jamais rien avoir vu d'aussi beau. Je voudrai pouvoir l'admirer éternellement, la toucher, l'embrasser langoureusement ! Une idée billevissée vous dites ? Attendez de voir la suite.... L'air hypnotisé,  je me laisse guider par le chant envoûtant de l'animal. Je m'approche en faisant la liste des choses que je pourrai faire pour la séduire : me déshabiller, porter un chapeau à plumes rouges, avaler du doxycide, lui offrir un ballon jaune, manger de la bouse de sombral... A près n'importe quoi en fait. Pourvu qu'elle soit mienne. Mais comme je n'ai ni chapeau, ni doxycide, ni ballon, ni sombral sous la main, je vais commencer par me déshabiller. Je suis en train de défaire ma cape arlequin lorsque soudain un son m'interpelle. Arutha. Un mot que je connais. Une voix que je connais. J'essaie de me concentrer et de connecter les derniers neurones encore en état de marche. Quand mes yeux se posent sur Calliope, la mémoire me revient brusquement : l'île, l'aquarium, les sirènes.

Je secoue la tête et plaque mes deux mains sur mes oreilles. Si je ne bouge pas d'ici très vite je vais finir comme... comme Torvald et Bishop tiens ! D'ailleurs, je me demande si c'est vraiment très malin de les abandonner ici. Personne ne devrait avoir à subir cette humiliation. Sauf peut être mon pire ennemi. Ca tombe bien, il est là ! Et il ne sert à rien, contrairement à Alice. Conscient que sa formation de brigadière peut encore nous être utile, je l'attrape par le poignet et l'entraîne de force derrière moi. Merlin, j'ai aidé Torvald... je vais jamais m'en remettre. Ni elle, j'espère.

Citation :

Et donc, le petit Kark .... *roulement de tambour*

Oui : Entend l'appel de Calliope et revient à lui juste à temps. Il embarque Alice et arrive à rejoindre l'autre bout du couloir avec elle.
Non : Se débarrasse de cape arlequin et se met à chanter aussi. Il s'apprête à rejoindre les sirènes à la nage, en sautant à cloche-pieds, en volant... bref, rien ne semble pouvoir l'arrêter.

Les images seraient magnifiques, Derek en était persuadé. Y avait-il une vision plus enchanteresse que celle de l’allée des sirènes en ce bas monde ? Il en doutait. Caméra en mains, il avançait lentement le long du couloir, prenant bien soin de filmer toutes les créatures (ou les répliques de créatures, plutôt) et tous les sorciers et leurs réactions à leur chant mélodieux. Lui, il allait bien. Il se sentait assez joyeux mais il allait bien, il avançait. Elsa, par contre, c’était une autre histoire… Elle semblait agir de façon étrange mais Derek ne s’inquiétait pas vraiment… Enfin, ça c’était avant qu’il ne l’entende murmurer « Libérer… Il faut… Les libérer… » Intrigué, Derek posa son regard sur sa petite-amie et la vit sortir lentement son arme. « Elsa… ? » viser une vitre « Elsa ? Tu fais quoi ? » abaisser le cran de sureté « El… » PAN ! Le coup partit mais miraculeusement, la vitre tint bon. Mais un second coup partit, puis un troisième. « ELSA ! ARRÊTE ! » Derek se jeta sur elle et repoussa violemment son bras, la vitre céda et un torrent se déversa dans le couloir, et le coup partit, dévié par Derek, pour atteindre Alice entre les omoplates.

Les flots se déversèrent rapidement hors du couloir, ne laissant derrière eux que 10 centimètres d’eau et des sirènes mécaniques hors de leur élément qui s’agitaient dans tous les sens sur le sol. Horrifié, Derek regardait le corps amorphe d’Alice en étoile de mer, la couleur pourpre que prenait l’eau autour d’elle… Avant qu’un seul des mangemorts n’ait eu le temps d’esquisser un geste vers eux, il attrapa le revolver de sa petite-amie et le pointa vers le groupe de sang-purs. L’un d’eux ouvrit la bouche. « LA FERME ! Ne vous approchez pas ou je tire ! On va s’en aller, vous vous continuez et vous prenez le sous-marin, nous on va revenir sur nos pas et le premier qui tente de nous suivre je le descends, c’est clair ?! » Solanum s’était cogné la tête contre la vitre du côté opposé quand il l’avait poussée et gisait inconsciente dans l’eau. Derek l’attrapa sous son bras gauche, le revolver toujours pointé vers les mangemorts dans la main droite. Il fit un pas en arrière, puis deux, puis ils étaient arrivés au début du couloir. Derek marmonna un « Désolé pour votre amie… Je pense que la colonne vertébrale et les poumons ont été évités, si elle est soignée rapidement elle devrait s’en sortir… » avant de disparaitre derrière le coin. Il n’avait plus qu’à trouver une sortie. Et un moyen de quitter ce guêpier aussi. Et commencer à chercher un moyen de faire passer la pilule à Elsa quand il lui dirait que la caméra avait pris l’eau à cause de son coup d’éclat et que les images seraient inutilisables…

*****

C’était un désastre, un total désastre. La blessure d’Alice avait été bandée avec des lambeaux de vêtements mais ce n’était pas suffisant. Heureusement, ni son cœur ni ses poumons ne semblaient être touchés mais elle perdait toujours beaucoup trop de sang. S’ils ne se dépêchaient pas, elle allait y rester. Si les touristes commençaient à crever à Assapor comment leur économie allait-elle pouvoir tourner ?! Non, il fallait qu’elle s’en sorte. Vidya leur intima d’une voix autoritaire « Il faut qu’on se bouge, le sous-marin est juste là ! Ensuite vous pourrez l’amener à l’hôpital. » Ils pénètrent enfin dans la salle du sous-marin. C’était exactement comme elle s’en souvenait. Son beau-frère était zoologiste marin à l’aquarium et lui avait expliqué comment ils utilisaient ce sous-marin pour capturer des spécimens rares. Elle n’était pas vraiment sûre de pouvoir le faire démarrer mais bon…

Ils entrèrent rapidement dans la machine et se dirigèrent tous vers l’avant de l’appareil, mais qu’importe sur quel bouton elle appuyait, les voyants ne s’allumaient pas. « Je ne comprends pas, ça marche pas… » Après quelques secondes de silence, l’un de ses subordonnés s’exprima en assapori. « Boss… Ca marche à quelle énergie cette chose déjà…? » « Bah, à la magie. Pourq… Oh. » Oh. Oui. Effectivement. Elle aurait peut-être dû y penser.

…

« Bon, j’ai une mauvaise nouvelle. Le sous-marin ne fonctionne pas pour des raisons que PERSONNE n’aurait pu prévoir. On va donc devoir trouver un autre moyen de vous faire quitter l’île. La bonne nouvelle c’est qu’on aura pas besoin de faire tout le chemin inverse pour sortir ! En fait j’avais, hum, oublié qu’il y avait une porte qui menait directement de l’extérieur à cette pièce. Vous voyez la porte avec le petit néon qui dit sortie ? Si on passe par là on est dehors. » Vidya sentait qu’ils étaient un petit peu contrariés (Putain, jure ! UN PEU contrariés ?! On se demande vraiment pourquoi !) et ne put s’empêcher de vociférer. « Non mais si vous êtes pas contents c’est pareil hein, on vous demande pas votre avis. On va vous faire partir d’ici que ça vous plaise ou non donc fermez-la et suivez nous. Driss, Lee, allez porter la fille. »

Une fois hors de l’Aquarium ils purent enfin se rendre compte de l’état du désastre. L’île foutait le camp. Mais genre, littéralement, elle se barrait en morceaux et elle COULAIT. Putain ! Ca allait en faire du boulot pour nettoyer tout ce boxon ! Parce que non, il était absolument inconcevable dans l’esprit de Vidya que son île natale était en train de disparaitre complètement, c’était simplement un petit obstacle, rien d’insurmontable. Elle décida d’aller vers la mer, comme ça avait été prévu au début et remarqua un bateau au loin, une marque des Ténèbres volant au vent du haut de son mat. Ses deux mains autour de sa bouche faisant office de mégaphone, elle se mit à beugler comme une vache en rut pendant que ses subordonnés en tenues flashy sautillaient sur place en agitant les bras jusqu’à ce que le bateau ne change son cap vers eux. « Voilà, vous êtes sauvés ! Vous êtes bien des mangemorts non ? » Apparemment oui, ils étaient même sur la liste du vieux portugais qui leur demanda à tous un « Seu nome ? » en les observant d’un œil torve. Vidya les observa monter à bord du bateau, un sourire satisfait sur le visage, et les regarda s’éloigner en hurlant un tonitruant « BON VOYAAAAAAAGE ! PARLEZ DES MERVEILLES D’ASSAPOR A VOS AMIS ! »

Bon ! Plus qu’à trouver d’autre survivants à aider !

*****

“Il va falloir bientôt repartir…l’heure du rendez-vous pour les échanges est…”

“ Ferme ta gueule. ”
Si le Salamander demeurait calme, la colère qui pointait dans sa voix avait le poids d’une menace, celle d’un poing qui s’abat dans votre face. Capitaine, capitaine, capitaine. Oubliait-il qui lui avait donné ce rang ? Sa femme, et la veuve de l’enfoiré de Mervyn, et s’ils voulaient mériter ce titre il avait intérêt à bouger son bateau de façon intelligente pour qu’ils les retrouvent. La blonde, il s’en passerait bien, mais Wilhelmina…Il avait retrouvé son fils en un seul morceau, c’était un plus, mais un plus dont il ne pouvait pas pleinement se satisfaire. “ Elle est en vie, alors tu bouges ton gros tas de bateau et on refait un tour. Et surtout tu fermes ta gueule. ” Là encore la menace d’un coup de boule était implicite.

Le capitaine courba les épaules de mauvaises grâces, et arracha le gouvernail à son second pour manœuvrer, s’infiltrant entre les fragments d’îles et débris qui demeuraient à la surface. « Je vois des gens captain ! Là bas ! » Ce que la vigie indiquait c’était un passage étroit, dans lequel le navire aurait peine à s’infiltrer. Mais que sa coque se fracasse, Caius s’en tamponnait, tant qu’il pouvait retrouver sa femme. Le capitaine protesta arguant que c’était trop danger, contraignant Caius à mettre en pratique ses menaces, en fracassant la tête du capitaine sur son gouvernail. D’un claquement de doigt Caius fit signe au second de venir. “ C’est toi le nouveau capitaine. On va là bas. ” Et comme pour confirmer ses doutes, apparue dans les airs une marque des ténèbres roses bonbons…

****


Epuisée, les deux mangemorts ne s’étaient pas quittées depuis l’explosion au Sénat. Les deux leaders mangemorts de Pré-au-Lard pourchassaient le lapin Metelli. Elle avait même réussi à la débusquer de son fourré et la blesser. Et puis il y avait eu l’attaque, l’horrible nuage et la magie déviante. Wilhelmina et Elena avaient perdu sa trace rapidement. Pire encore, elles avaient manqué de se faire enfermer vivante dans les décombres du magasin dans lequel elles se trouvaient. Finissant par s’échapper, de leur prison de pierres, les deux sang-pures avaient le déplaisir de tomber sur un groupe de dissident krapivien armé comme des moldus. L’épouse Salamander avait écopé d’une balle dans la jambe, et la Kark elle d’une dans l’épaule. Elles s’étaient entraidés pour survivre, jusqu’au bout. Pas de sympathie, juste un but précis, et les liens indéfectibles d’un serment inviolable.

Le bateau était apparu, elles l’avaient vu passer plusieurs fois, sans jamais qu’il ne s’arrête. Pour autant Wilhelmina ne désespérait, s’il y avait bien une chose dont elle était sûre dans ce monde, c’est que Caius viendrait toujours la chercher. Lorsque le bateau apparut à nouveau, elle s’hasarda à lancer un nouveau sort, une marque de ténèbres… rose.

Informations Rp

ϟ Mes petits mangemorts chéris, vous êtes sauvés ! Vous vous doutez bien qu’avec autant de grands pontes mangemorts réunis à Assapor, on n’allait pas vous laisser mourir. Seulement il a fallut le temps pour que tout ce beau monde organise des secours cohérents. Les différents gouvernements mangemorts ont beaucoup communiqué entre eux et surtout se sont entraidés, certains états ont fourni des bateaux ( Pré-au-Lard, la France, et le Portugal), d’autres des vivres, des potions de soin, et le personnel qui va avec, et plus précieux encore les ukrainiens et japonais ont transmis des informations précieuses. Un savoir jusqu’ici qui demeurait confidentiel, ces deux ministères sorciers ont transmis les combinaisons de runes permettant de stabiliser la magie dans le cadre si particulier des radiations nucléaires. C’est ce qui permet aux bateaux magiques de faire des bonds jusqu’au lac, et surtout d’évacuer tout le monde en toute sécurité.

ϟ Vous embarquez sur le bateau portugais après avoir donné votre nom et montré votre carte d’identification et/ou votre marque des Ténèbres. Des médicomages vont pouvoir vous soigner un peu, vous pourrez manger, et faire dodo dans un hamac.

ϟ L’event est terminé les chatons, vous n’êtes plus obligés de poster, mais si vous avez encore envie, le sujet des mangemorts se trouve par ici !