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Filet du Diable
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ce message a été posté Sam 15 Juin 2013 - 11:07
















FINIS CORONAT OPUS

« La fin couronne l'œuvre. »




Groupe 4

Alice Torvald / Arutha L. Kark / Calliope Rosier / Nathan A. Yaxley / Nicodem J. Bishop


Sénat d’Assapor, 23 juin 2021, 10h.

« Le Sénat d'Assapor,  en ce 23 juin 2021, a l'immense privilège d'accueillir en son sein des débats d'un genre unique. Chaque État s'engage, par la présence d'une délégation officielle, à respecter les lois qui régissent notre magnifique cité. Chacun se devra de respecter la neutralité des lieux. Il n'est pas question ici de mener une guerre. Il est ici question, Sorciers, Sorcières, éminents invités, de discuter des difficultés d'ordre politique qui viennent aujourd'hui troubler l'Ordre International, et qui ont des répercussions désastreuses sur l’économie mondiale. Car aujourd'hui, il est temps de mettre fin... »

La voix du Président du Sénat résonnait entre les murs sans que son discours ne soit troublé par les chuchotements discrets des différentes délégations. Et un instant, le regard de la Ministre de la Magie anglaise dériva sur le décor qui lui était permis d’apercevoir par les hautes fenêtres de l'amphithéâtre. Et un instant, elle se souvint.

Assapor. Ce n'était pas la première fois qu'elle y venait. Il y avait eu ce reportage, en 2015. Une ville qu'elle avait su apprécier malgré les inégalités qui y régnaient et qui lui avaient quelque peu fait grincer des dents. Mais sa diversité, ces cultures qui se croisent, se mélangent presque avaient su la charmer. Et elle s'était prise à penser à des vacances ici-même, avec sa fille et son époux.

Le rêve avait pris fin trop brutalement, brisé par les Mangemorts Et si elle était de retour aujourd'hui, ça n'avait rien de vacances. C'était pour une fois de plus les affronter. Si cette réunion de la communauté sorcière internationale était présentée comme un ultime recours pour éviter une guerre mondiale, Lucy  n'était pas dupe.  Non, elle savait que s’y présenter même avec une belle escorte c’était se lancer dans un nid de dragons,  mais au-delà de l’aspect politique, en tant que ministre elle avait également à discuter d’aspect économique. Certains pays refusaient d’exporter ou d’importer des produits magiques anglais en mesure de protestation contre sa prise de pouvoir. Eviter la ruine de l’économie anglaise n’était pas qu’une mesure purement altruiste pour éviter la misère aux sorciers anglais, c’était également éviter que les plus fragiles n’en viennent à regretter les mangemorts et ne se rangent de leur côté.  C’était également l’occasion rêvée pour former de nouvelles alliances, et la Metelli là non plus n’était pas dupe, elle n’était pas la seule à avoir eu cette idée.

La tension presque palpable qui règnait dans cette immense pièce était principalement dirigée contre elle et sa délégation. La plupart des États ayant appartenu à l'empire du tyrannique Mage Noir refusaient de reconnaître la légitimité de son gouvernement, et avait imposé la présence de Wilhelmina Salamander et d’Elena Kark. Une nouvelle injure.  Elle avait cependant la satisfaction de savoir que leur action de décembre avait fragilisé un peu plus leur si bel équilibre comme un coup de pied dans un nid de Scrouts à Pétards affamés. Et elle espérait bien que leur victoire sur le terrain, tout comme les idées qu'elle et son camp défendraient ardemment dans les prochains jours seraient autant de graines qui ne sauraient tarder à germer dans l'esprit de ceux qui, encore opprimés aujourd'hui, se lèveraient demain à leur tour pour renverser la tyrannie.
Sénat d’Assapor, 24 juin 2021, 16h.

Elle avait toujours pensé que pour s’improviser chef d’un Etat, grand ou petit, il fallait savoir faire preuve d’une subtilité et d’une diplomatie hors normes. Apparemment, la veuve Metelli s’était trompée sur toute la ligne. Non, vraiment, on pouvait difficilement dire que les chefs d’Etat mangemorts présents dans le Sénat Assapori faisaient preuve de l’une ou l’autre vue l’ardeur avec laquelle ils avaient tenté de la décrédibiliser depuis le début de cette mascarade. Lucy n’avait personne à blâmer, elle savait très bien dans quoi elle mettait les pieds avant de s’aventurer sur cette foutue île, mais cela ne l’empêchait pas de râler copieusement face à la combattivité de bulldogs des mangemorts. Toutes les occasions étaient bonnes pour la trainer dans la boue ; et si ces tentatives échouaient à la rendre honteuse pour l’instant, elles avaient au moins le mérite de la faire enrager de plus en plus. Tout le self-control de la Metelli fut mis à l’épreuve quand, pendant son discours, l’hémicycle se vida peu à peu, boudé par les dirigeants mangemorts qui se levaient un à un et quittaient la salle en un brouhaha sans nom et Lucy dû se faire violence pour ne pas les apostropher comme un professeur d’université qui tenterait de coller la honte à des élèves qui s’éclipseraient par la porte de derrière. Mais elle n’en fit rien. Elle pinça les lèvres et les fusilla du regard, bénissant sa peau mate qui masquait le rouge qui lui montait aux joues. Ce n’était pas le souvenir de ces vieux gâteux du conseil constitutionnel qui l’en avait empêchée, ni celui de Botley (dont la diplomatie n’était pas le point fort, soit dit en passant), mais plutôt celui de William dont la voix résonnait encore dans son esprit. « Ils vont te provoquer, t’insulter même, mais ne leur réponds pas. Ne t’abaisse pas à leur niveau, ne leur donne pas cette satisfaction. » « Je sais…  » Avait-elle soupiré avec exaspération mêlée à de l’amusement. Oui, elle savait… Mais bon sang, qu’est-ce que c’était dur.

« Mme Metelli… » La voix rauque de son garde du corps la fit sursauter, et surtout se rendre compte qu’elle avait perdu le fil de ce qui se passait dans l’hémicycle, emmenée loin par le train de ses pensées. Elle se mordit l’intérieur des joues pour se ramener de force dans le moment présent et posa son regard sur le sorcier qui lui avait adressé la parole. « Les choses commencent à s’échauffer, il faudra peut-être qu’on évacue la salle. » Lucy allait s’insurger, secouer vivement la tête et l’envoyer au diable mais les cris qui commençaient à retentir dans le Sénat l'y firent réfléchir à deux fois. Apparemment, le Brésil n’aurait pas apprécié une remarque de la Serbie et les noms d’oiseaux n’avaient pas tardé à fuser - rien de bien nouveau donc, quand on considérait le fait que les « TRAITRES ! » et « COLLABOS ! » avaient épicé à peu près tous les discours depuis le début de cette réunion extraordinaire ; sauf que là, les baguettes venaient d’être sorties et des étincelles d’impatience commençaient à jaillir çà et là. Et pourtant, Lucy refusait de s’en aller. La simple idée de la fuite l’agaçait, celle de se voir confinée dans le palais dans lequel elle résidait l’agaçait, la pensée qu’elle devrait passer ce stupide cordon de sécurité de la garde civique pour pouvoir entrer dans les quartiers Phénix, après un entretien irritant avec un policier trop zélé où elle devrait montrer son carton d’identification une bonne dizaine de fois l’agaçait, mais rien ne l'agaçait autant que son garde du corps qui venait de lui attraper fermement le bras alors que les sortilèges commençaient à fuser. « Il faut évacuer immédiatement, c’est trop dangereux. » On aurait pu croire qu’elle aurait son mot à dire dans l’histoire, c’était elle le ministre après tout, mais non. Et pire que tout, sa fuite non-désirée ne passa pas inaperçue dans le camp mangemort. « Sang-de-bourbe, usurpatrice et lâche en plus ! » S’exclama l’un des jumeaux Salamander, bien qu’elle aurait été incapable de dire lequel. Lucy Metelli lui jeta un regard assassin alors qu’elle se faisait escorter de force par son équipe de sécurité hors du Sénat, sous les huées des mangemorts du monde entier.
Sénat d’Assapor, 25 juin 2021, 18h.

Le pass autour de son cou, entrer dans le fameux Sénat Assapori fut facile. Qui avait dit qu’entrer dans cette curie n’avait rien d’une sinécure ? Le nom lui échappait, quelle importance ? Le plus dur n’avait pas été vraiment de rentrer, mais de dissimuler sa cargaison : disposer du sésame était une chose, ne pas se faire dépouiller du contenu de ses poches en était une autre, sans celui-ci Nirad n’aurait pu accomplir cette mission. Un coup d’éclat phénix dans cette mascarade Assapori et mangemort. Plus de doute pour le jeune indien, tous de mèche.  Cette réunion n’avait pas d’autres buts que voir ces mangemorts immondes s’assembler, après deux jours de débats, d’humiliation, les phénix indiens n’avaient qu’une certitude : tout ceci n’était qu'un guet-apens. Le Sénat Assapori se rachetait une conduite après s’être montré laxiste quant à la hiérarchie du sang, en offrant sur un plateau la tête de phénix de tous bords. Mais ils ne se laisseraient pas massacrer. Non. Ils prendraient les devants, et lui il agirait. Le porteur de ce combat c’était lui, il montrerait à ces monstres imbéciles ce que la fin voulait dire.

Le ministre Polonais, mangemort pourri jusqu’à la moelle, faisait un discours lorsque Nirad pénétra dans l’hémicycle Assapori. Personne ne l’arrêta lorsqu’il s’avança dans l’allée, personne ne comprit lorsqu’il lança une large poignée de poudre d’obscurité instantanée. Le noir tomba comme un couperet. Punir les tyrans, il le fallait, et dans les ténèbres tous les tuer. Une clameur se fit entendre, parfait. Ses larges mains se refermèrent sur ses potions explosives, le temps d’une inspiration il compta jusqu’à trois, les potions s’élancèrent dans les airs, et alors qu’il expirait pour la dernière fois, l’explosion de la victoire vrilla ses tympans.
Rue Assapori, 25 juin 2021, 19h.

En une heure, Assapor avait perdu de son calme, les barrages érigés entre les différentes zone des factions avaient cédé, plus rien ne retenait les sorciers ennemis. Les trois petites explosions qui avaient ravagé le Sénat avaient fait plus de dommages matériels qu’humains. Deux chefs d’État étaient morts, un mangemort, et un autre phénix. Le poseur de bombe était également mort, se faisant exploser sur le ministre polonais, mais personne ne l’avait pleuré, ce semeur de discorde. Le tout avait ravivé un feu qui n’avait pas besoin de l’être. Les Sénateurs dans leurs tenues de cérémonie s’étaient offusqués, avaient hurlé au scandale et exigé que tout le monde retourne dans ses quartiers.  Les Sénateurs avaient bien réussi à faire quitter le Sénat aux cortèges de factions, mais personne n’était retourné dans son hôtel.  Et les sorts avaient fusé en même temps que les accusations.

Si Elena avait un instant caressé l’espoir de tenter d’apaiser les tensions, pour éviter un carnage risquant de réduire à néant ses troupes, la vision du visage de la Metelli la fit bien vite changer d’avis. La garce, la veuve dominatrice était là, dans les rues d’Assapor, sans les protections solides de son ministère, sans sa milice américaine. Qu’Assapor s’embrase, car ce soir la Sang-de-bourbe apprendrait ce qu’on inflige à la vermine qui aspire à trop.
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Re: ϟ FINIS CORONAT OPUS ϟ Groupe IV
ce message a été posté Sam 15 Juin 2013 - 14:42
 Assapor  

ϟ Historique : Assapor a été fondée suite à la mise en place du secret magique internationale à la toute fin du XVIIe siècle. Ses fondateurs sont les sorciers déçus par ces nouvelles mesures qui restreignent le champ d’action des sorciers. Loin d’être anti-moldue cette communauté bigarrée, est composée des diplomates qui pendant les longues années de débats ont su développer une idéologie, une vision de la ville sorcière, et de la place que devait avoir la magie dans leur vie. Ici, il est davantage question de liberté d’action que de volonté de se couper totalement des moldus. Moquée par la communauté internationale, cette troupe de mages venus de tous horizons, s’implantent sur l’île du lac magique Ameya situé dans l’actuel Parc national Sanjay Gandhi.

Cette petite île au centre de ce vaste lac caché aux yeux indiscrets des moldus est une donation du sorcier Aman Singh, ce mage et diplomate indien est l’un des penseurs d’Assapor, mais il meurt en 1694 avant que les travaux soient lancés. Sans enfant, il lègue la totalité de ses biens et de son domaine à cette communauté, unie alors sous le nom de Sénat d’Assapor.

Au fil des siècles ce qui n’était qu’un amoncellement de maisons originales peuplées d’illuminés se réunissant toutes les semaines en Sénat se développe en respectant la charte rédigée lors de sa fondation. Assapor devient village, puis ville, mais ne s’éloigne jamais de son projet d’origine, la magie est partout dans chaque recoin. De ville elle passe à cité commerçante en exploitant les ressources de la faune et la flore du lac. A l’aube du XIXe siècle elle devient riche, et attire soudainement de nombreux sorciers, ces nouveaux migrants sont incorporé à la ville, mais il s’agira d’une migration contrôlée, et ces arrivants sont dépourvus des droits civiques détenu par les descendants des fondateurs.

La ville se développe encore et encore, si bien qu’elle finit par vouloir son indépendance. Au milieu du XIXe siècle Assapor entre en conflit avec le ministère de la magie Indien, affirmant son identité cosmopolite, elle veut être reconnue comme une cité-état et surtout ne plus être rattachée à un ministère trop gourmand quant aux taxes imposées à sa population.  C’est finalement en 1907, après plus de cinquante ans de combats, et de débat que finalement Assapor acquière son indépendance, et est reconnu par le reste de la communauté internationale magique.

La ville connait alors un formidable essor, si bien qu’en 1925 l’île finit par être saturée. Ne pouvant continuer à s’étaler à la surface, le Sénat se lance dans un projet pharaonique, et imprégné de magie en décidant de prolonger la ville dans l’eau. La ville triple sa superficie en s’étendant désormais sous l'ile et sous l’eau. Pour sa construction, le Sénat fait appel aux plus grands magearchitectes qui innovent en développant des bâtiments, et des rues complètement imperméables sous l’eau résistant également aux attaques des créatures magiques résidant dans l’eau.[ petite aide visuelle + Schéma de la ville ]

Petit à petit la surface se dépeuple, on lui préfère les nouveaux logements sous l’eau. L’activité commerciale de la ville continue de se développer, et ce même si les ressources du lac s’épuisent, on développe de nouveaux savoir-faire en lien direct avec l’abondance de magie qui rend l’innovation technique plus facile. Les cerveaux affluent à Assapor et inventent et font la fortune de la cité qui développe chaque année des nouveaux produits, garde un petit monopole quelques années pour mieux innover après. Les années 2000 marquent un cran d’arrêt à la formidable ascension économique d’Assapor, personne n’a vu venir l’arrivée de la magitechnologie, et bien vite la cité-état est relayée à un pôle d’innovation de seconde zone. Le Sénat décide alors de se diversifier et lance en 2010 un grand plan de réhabilitation de la surface de l’île pour la transformer en lieu touristique pour sorciers. On joue la carte de la magie qu’on peut exercer librement, et qu’on retrouve à chaque point de vue, de nombreux loisirs y sont développé rendant attractive la cité.

Mais en 2015, la ville connait un nouveau coup dur avec de nombreux mouvements sociaux et civiques. Le système politique d’Assapor n’a quasiment pas changé depuis sa fondation, c’est une République mais pas une démocratie. Fondée sur le modèle de l’oligarchie, jusqu’en 2015 seuls les héritiers des fondateurs ont voix au chapitre, et sont en mesure d’exercer des fonctions politiques, et surtout de rejoindre le prestigieux Sénat composé d’un représentant de chaque famille. Excédée, et oppressée par une taxation de plus en plus lourde, la plèbe d’Assapor se révolte. Obligée de muter pour survivre, ces révoltes donnent lieu à des changements. Les fonctions politiques sont désormais accessibles à tous, et une seconde chambre législative et exécutive voit le jour : la Chambre Civique, composée de 44 Assapori élus par le peuple.

Les motions sont votées par les deux chambres, seulement le vieux Sénat conserve plus de pouvoir, puisque qu’une voix de sénateur compte six fois plus que celle d’un élu civique.  Toutefois, ces nouveaux représentants politiques tendent à s’immiscer dans ces vieilles familles patriciennes, en s’unissant à elle par des mariages. Mais ces mutations demeurent très mal vues par une noblesse attachée à ses privilèges.

Si la cité est très préoccupée par sa politique interne, elle ne s’intéresse à celle internationale que si elle touche de près ou de loin à ses intérêts. Elle applique les idéaux du lord et la hiérarchie du sang pour ne pas s’attirer le courroux du Seigneur des Ténèbres, mais ne prend pas parti dans la guerre des factions. C’est une enclave neutre dans l’Inde agitée. A noter toutefois qu’on a stoppé les migrations depuis 2018, pour éviter à la discorde de s’infiltrer. Le Sénat fait même interdire l’adhésion à une faction à l’intérieur de la ville et fait respecter le tout avec la formation d’une petite garde municipale. On craint que la discorde ne s’abatte sur la ville et ne ruine le commerce. Les débats se font, mais jamais dans la violence, et le stade de la discussion n’a jamais été dépassé. Les classes dirigeantes craignent toutefois la montée de la popularité phénix dans les couches populaires, on craint qu’une révolution du sang se transforme aussi en révolution sociale.

C’est sa neutralité, mais également l’affluence de complexes hôteliers qui font d’Assapor la ville parfaite pour un grand sommet sorcier. On ne craint pas non plus la proximité indienne, puisque l’état en pleine guerre civile est dépourvu de ministre la magie.

ϟ Organisation spatiale de la cité :  On trouve à la surface les palais des familles fondatrices, répartis dans onze quartiers un pour chaque famille. Chacun de ces quartiers a un style architectural bien à lui en rapport avec la culture d'origine de la famille fondatrice. Découpe de la ville par quartiers. Le douzième regroupe les institutions administratives et politiques de l’île. Depuis les années 2000 ont été développé de nombreux hôtels, et services dédiés au tourisme. Ainsi on retrouve des thermes, un aquarium, un petit zoo, plusieurs musées, un planétarium, un aquarium, une parc botanique etc etc. Vous pouvez découvrir tous ces lieux sur cette carte .

Dans la partie immergée de la ville se concentrent les habitations du peuple au sens large du terme, mais également les petites entreprises locales, et autres services peu glamour nécessaires à la survie de la ville, mais moins agréable pour les touristes.

ϟ On retrouve dans chaque rue et allée au moins deux bouches d’entrée et de sortie qui conduisent vers des tunnels magiques reliant la surface à la partie émergée de la ville.

 Explications Contextuelles  

ϟ Sont réunis à Assapor presque tous les chefs d’Etat sorciers, ou bien leur représentants, chacun est venu avec une petite escorte. Pourquoi ? Le climat de guerre sorcière internationale qui se profile ne plait pas à tout le monde, et certains pays neutres, ou tout simplement non belliqueux, espèrent encore éviter le conflit. Cette réunion à Assapor c’est un ultime recours avant la guerre. Pour beaucoup de chefs d’Etat c’est également un bon moyen de tisser de nouvelles alliances, ou encore dégoter quelques contrats économiques pour sa patrie. Lucy Metelli est présente comme chef d’Etat Britannique,  mais également Elena Kark et Wilhelmina Salamander qui pour beaucoup d’Etat sont les dirigeantes légitimes du Royaume-Uni.

ϟ  Vos personnages sont à Assapor parce qu’ils se sont portés volontaires pour faire partie de l’escorte. Personne ne les a forcés, ils sont là de leur plein gré.  

ϟ Les étrangers sont logés dans la partie touristique de la ville, donc à la surface, et non dans la partie sous-marine. Les chefs d’Etat sont pour la plus part hébergés dans les palais, et les autres membres de leur délégation dans l’un des hôtels de la ville.
Pour éviter que tout le monde ne s’entretue dès le début, l’ile a été découpée en trois secteurs, un pour chaque faction. En dehors du Sénat, les membres des délégations de factions différentes ne peuvent pas se croiser. En vert dans la section du Palace Ameya c’est la zone des ombres, en rouge du côté de l’hôtel Aman Singh, c’est celle des Héritiers. Et la dernière en bleu, au niveau de l’hôtel Merlin c’est celle des phénix. Carte Des barrages formés par la garde civique de la ville empêchent les croisements ou les fuites. Par ailleurs, pour éviter toute confusion, tout le monde a reçu une étiquette qu’il doit garder autour de son cou à tout moment, dessus sont indiqués le nom du sorcier, son pays d’origine sa faction, le nom de son hôtel et le numéro de sa chambre. Ce petit passeport a été ensorcelé, et votre personnage a dû fournir une goutte de sang pour cela. Vous ne pouvez pas le trafiquer, et si vous l’oubliez, votre étiquette risque fort de vous suivre, et de s’enfoncer dans votre fondement.

ϟ Des balises de runes sont placées aux quatre coins de la ville, et permettent de maintenir un sortilège de compréhension, qui permet aux sorciers parlant différentes langues de se comprendre. A savoir que la langue d’Assapor est un savant mélange des langues d’origines des fondateurs.

ϟ Chronologiquement parlant, votre personnage est arrivé via portoloin sécurisé le 22 juin, le 23 ont commencé les débats. Après deux jours de débat houleux, un phénix d’origine indienne crée plusieurs petites explosions dans le Sénat. La ville s’embrase au damne des Assapori. Les citoyens se réfugient dans la partie sous-marine de la ville et en bloquent l’accès aux étrangers. Les membres des familles des Sénateurs se sont eux retranchés dans leurs palais. Les seuls Assapori restant dans les rues sont les membres de la garde civique, là initialement pour empêcher les combats, et apaiser les esprits, ils sont en sous nombre et pas nécessairement formés à ce genre d’action de terrain. A ce cordon de sécurité s’ajoute la fierté d’Assapor qui a repris le système de Poudlard avec les armures, lorsque la cité est en danger les statues de grandes allées de la cité s’animent.
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Re: ϟ FINIS CORONAT OPUS ϟ Groupe IV
ce message a été posté Sam 15 Juin 2013 - 14:44
Informations Hors Rp

ϟ L’event dure trois semaines IRL.
ϟ Un tour ne dure que 48h . A partir du moment où le PNJ a posté vous avez 48h pour répondre, sans quoi votre tour sera passé.

ϟ Au bout de 3 tours manqués vous êtes exclus de l’event. Votre personnage sera alors blessé au point d’en être inconscient pendant toute la durée des combats. Etre exclu entraine également une perte de points pour votre faction. Chaque abandon fait perdre 3 points à votre faction si vous avez commencé l’event, 5 points si vous n’avez même pas fait acte de présence.

ϟ Il vous est formellement interdit de prêter un de vos comptes à un de vos camarades. C’est de la triche ! Si vous devez rater des tours, vous les ratez, vous ne cherchez pas à fausser le système. Ce genre de pratique entrainera un retrait de points, une exclusion de l’event en cours, l’interdiction de participer à l’event à venir, et selon le cas le bannissement des joueurs en faute. Nous n’avons pas de temps à perdre avec les gens ne se donnant pas la peine de respecter le système qui est la base de Filet du Diable.

ϟ Vous serez prévenus par mp à chaque fois que ça sera à votre tour de RP. Une date et une heure précise vous seront communiquées, il s’agit de la fin du tour. Vous devez nécessairement poster avant !

ϟ Des sujets de flood ont été créés pour vos groupes, afin que vous puissiez discuter des scenarii, tactiques ou autre que vous souhaitez développer durant cet event.

ϟ Désormais, un inventaire des objets détenus par vos personnages est mis en place. Une clause concernant les vêtements a été ajoutée. Vous avez l'obligation de poster dans ce sujet avant de commencer à RP.

ϟ Si vous avez des questions, il faut les poser dans ce sujet ! Pas dans le Flood, ni sur la CB, ni par MP ! Uniquement dans le SAV ! Pourquoi ? Parce que la CB doit rester une zone de détente pour le staff, pas l’endroit où se faire harceler. D’un point de vue purement pratique, ça évite également que nous répétions quinze fois la même chose. Les réponses dans le sav sont visibles par tous et à toute heure, pas celles données sur la cb.

ϟ Dernière information mais pas des moindres : lisez attentivement les réponses de vos partenaires RP ! Ordonnez vos réponses, faites clairement apparaître la chronologie de vos actions en fonction de celles des autres et ne perdez pas de temps à tout répéter pour rien ! Le mot d'ordre d'un event est action. Répéter les réponses précédentes ne permet pas de rendre les choses plus claires mais peut surtout vous amener à faire des erreurs chronologiques ! Evitez d'intercaler inutilement des actes ou paroles entre ceux d'une réponse précédentes : favorisez vraiment l'avancée. Si nous voyons que les erreurs du genre se multiplient, nous finirons par trouver un moyen direct d'y couper court. Soyez également les plus clairs possible que vos camarades de jeu puissent bien comprendre la localisation de votre personnage et ses actions.

Réglementation des combats
A lire obligatoirement. Tout manquement au règlement sera sévèrement puni.
ϟ Vous n’avez droit qu’à 1 attaque par rp. Par attaque on veut dire, sort offensif, coup de pied ou autre, potions ou usage d’artefact pouvant nuire à vos ennemis. Et par nuire, on n’entend pas seulement le blesser mais également le bloquer dans son avancée. Créer un éboulement pour bloquer un passage, c’est une attaque.

ϟ L’usage des sorts défensifs est désormais interdit. Pourquoi ? Trop d’abus. Trop de gens les utilisant à chaque tour rendant inintéressant le jeu pour les malheureux faisant preuve de bon sens. Ça n’apporte rien, sa pratique est donc supprimée. Toutefois lorsque votre ennemi n’a pas de chance avec le dé et que le sort n’atteint pas sa cible, vous pouvez tout à faire dire que votre personnage a lancé un protego au bon moment pour contrer le sort.

ϟ Pour chaque action offensive lancée, vous devez vous servir du dé. Mais pas forcément pour dire si elle fonctionne ou non. Vous êtes libre d’adapter ces lancers comme bon vous semble. Cela dit, si dans chaque proposition de dé vous vous retrouvez gagnant et à chaque tour, nous sommes en droit de vous demander de changer. Ce système ne peut fonctionner que si tout le monde fait preuve de bon sens. Nous vous rappelons que l'usage d'une potion autre qu'une potion de soin est une action offensive.

ϟ Quant aux sorts accessoires, tels que « Accio », « Lumos », ou encore « Nox », ils ne sont pas réglementés. Vous pouvez en utiliser autant que vous voulez, et sans avoir à lancer le dé. Mais attention, un sort accessoire en aucun cas ne doit être détourné en sort offensif. Créer un éboulement pour le bloquer le passage à vos ennemis, c’est une attaque. Un sort accessoire peut servir à lancer une action offensive, il y contribue, mais ça ne doit pas être un moyen pour les grosbills de lancer plusieurs attaques par tour.

ϟ En ce qui concerne les sorts de soin le lancer de dé est également obligatoire, et déterminera la réussite du sort ou non. Là encore le bon sens est de rigueur, ce n’est pas parce que les dés sont gentils avec vous, que votre personnage inculte en matière de médicomagie pourra se guérir entièrement. Cette règle ne s’applique pas aux médicomages titulaires . Les potions de soin peuvent être utilisées sans lancer de dé.

ϟ Petit rappel, vous n’avez pas le droit d’acculer complètement votre adversaire dès le début de l’event. Qu’entendons-nous par acculer ? Et bien c’est aussi bien lui prendre sa baguette et lui briser en mille morceaux, alors certes ça rend prospère les affaires d’Ollivander, mais ça paralyse complètement le joueur, qui n’a alors plus sa place dans l’event. Acculer, c’est aussi laisser pour mort dans une mare de sang son adversaire. Comment voulez-vous qu’un personnage complètement agonisant puisse continuer l’event dans cette situation ?
Vous êtes libres de vos actes, tant que ces derniers n’entravent pas trop la liberté de vos camarades de rp.
Attention, on ne vous dit pas de vous faire des bisous, et qu’il faut qu’à la fin le plus gros bobo soit une entorse, et un gros bleu à la fesse droite. Non on vous dit seulement d’attendre les derniers tours de l’event pour mettre vraiment K.O vos adversaires. Commencez doucement, pour terminer en beauté ! Wink

ϟ N’oubliez pas que la magie noire ça ne s’use pas comme un petrificus totalus, c’est difficilement contrôlable, ça peut se retourner contre son lanceur, et surtout ça laisse des séquelles à vie. Alors réfléchissez avant de lancer un feudeymon pour tuer tout le monde. Le sectumsempra est encore une fois interdit.

ϟ Attention, toute tentative de grosbillisme même cachée via un lancer de dé heureux, sera sanctionnée in rp et hors rp et ce de façon immédiate. Selon l’infraction aux règles, et selon le passé du joueur les sanctions peuvent varier du simple avertissement, au retrait de point, en passant à l’exclusion de l’event, l’interdiction de participer aux events, voir au bannissement du forum. Quand c’est la Xe fois qu’on fait remarquer à la personne qu’elle triche, abuse ou autre nous estimons que la personne n’a plus sa place sur FDD. Que les petits nouveaux se rassurent, l’application de ces sanctions sont rares, et l’erreur est admise à partir du moment où elle est réparée et n’est pas la preuve d’un pur et dur foutage de gueule.
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Re: ϟ FINIS CORONAT OPUS ϟ Groupe IV
ce message a été posté Sam 15 Juin 2013 - 15:01
Le cordon de sécurité était brisé, les gardes civiques débordés abandonnant leurs postes un à un pour stopper des conflits sanglants aux quatre coins de l’île. Les sorciers n’avaient plus aucun problème pour passer d’un quartier à l’autre et il n’était pas rare de voir des gens s’emballer un peu vite et arracher le pass devenu obsolète pendant à leur cou… avant de se faire attaquer par un bout de carton plastifié fou furieux qui refusait de se faire abandonner de la sorte.

Un garde civique aux yeux larmoyants chouinait alors qu’une bande de mangemorts s’amusaient à décapiter des statues sous le regard horrifié d’un patricien du haut de son balcon, jusqu’à ce que des phénix d’humeur belliqueuse ne rejoignent la partie. Un éclair de lumière verte partit du camp phénix pour toucher un mangemort de plein fouet tandis que le garde chouinait de plus belle. « Mais arrêteez-hééhééééé ! Rentrez chez vouuuuhouhouuuuus ! »


Informations Rp  

ϟ Et on attaque direct avec de l’action ! L’un des trois mangemorts qui s’amusaient à détériorer la ville vient de se faire mourruter, ils sont donc deux, avant d’être rejoints par votre groupe de cinq, face à 6 phénix et un garde civique en larmes. Il vous faut deux dés pour en tuer un, un dé pour blesser.

ϟ  Vous êtes en territoire phénix ! Ici pour être exact ! Vous vous trouvez donc dans le quartier Viennois, avec ses constructions massives et ses rues larges qui donnent l'impression d'être une petite fourmi dans un monde de géant. [Aide-visuelle] 
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ce message a été posté Dim 16 Juin 2013 - 13:21
Finalement, il a fallut que ça pète... au premier sens du terme. En arrivant à Assapor je me doutais que cette réunion extraordinaire tournerait au vinaigre mais ça, ça dépasse l'entendement. Les échanges explosifs aux quels je pensais se résumaient à des menaces de mort et des insultes bien senties. Pas une vraie bombe ! Et le pire c'est qu'on ne saura jamais à quel groupe appartient le malade qui a fait ça. A moins que ce ne soit un indépendant complètement fêlé, qui sait ? Jugson a peut être inspiré d'autres fous. Quoiqu'il en soit, le terroriste a disparu dans les décombres avec le ministre polonais et je suis persuadé que les recherches les plus poussées ne permettraient pas de retrouver toutes les parties de son corps. Ce qui ne me dérange pas vraiment en soi : le monde se porte bien mieux sans lui. Ce qui m'embête, c'est que les Phénixs trouveront un moyen ou un autre de nous foutre ça sur le dos. Sans certitude sur l'identité du coupable, tout le monde peut accuser tout le monde. Ah, et puis j'étais dans la place au moment de l'explosion. Ca aussi c'est un embêtant... un petit peu. Mais pas dramatique.

Grâce au destin je suis bien vivant et j'arrive à m'extirper du sénat sans trop de difficulté. Le problème, c'est la foule qui s'agite dehors. Entre les aborigènes qui essaient de fuir, les gardes qui ne savent plus où donner de la tête et les étrangers qui dégainent un à un leur baguette, il y a de quoi perdre le nord. Et son sang-froid. Heureusement, j'arrive à rester à peu près calme. Si la Brigade et les incidents des deux dernières années m'ont bien appris quelque chose, c'est qu'on arrive à rien en s'affolant. Procédons donc par étape. Petit un, retrouver Wilhelmina... non, Violet. La tante peut bien crever sur son siège pour autant que ça me concerne. Il me suffira de prétexter que je l'ai perdue de vu, comme tous les autres Héritiers qui auront faillis à sauver sa misérable vie. Par contre, le sort de mon amie d'enfance est loin de me laisser indifférent.
La dernière fois que je l'ai vue, c'était à la sortie de l'hôtel avec cet abrutit de Bishop. Mâdâme préférait visiter le jardin des plantes avec lui plutôt que de se rendre au Sénat avec moi. Je comprends que les négociations n'aient pas grand intérêt pour une femme qui bosse dans les mariages m'enfin bon, aller jusqu'à traîner avec un bâtard, c'est un peu excessif. Vexé, je l'ai laissé en plan sans fixer de point de rendez-vous. Inutile de préciser que je le regrette amèrement....

Pendant presque une heure, je parcours les rues d'Assapor à la recherche de sa crinière rousse. Je vais d'abord vers l'hôtel puis essaie de rejoindre le jardin botanique. La bonne blague ! Autant essayer de remonter une cascade à contre courant. La foule m'emporte dans le sens opposé et je me retrouve bientôt devant le sénat. Scroutt ! Je suis prêt à le contourner une nouvelle fois lorsque j'aperçois la touffe de Nicodem. Oui, je le reconnais à son immense masse capillaire, et alors ? En trois pas je le rejoins et constate avec fureur qu'il est avec Alice. C'est une BLAGUE ?!

« Tu l'as laissé toute seule ? », je beugle sans préambule.

Il a à peine le temps de répondre avant que deux personnes se joignent à nous. J'identifie Nathan Yaxley - qui nous a sûrement reconnu Alice et moi - et.... Calliope ?! .... Bug. Sérieusement ? Calliope ? Ici ? Il me semblait l'avoir aperçue dans le cortège mangemort mais j'étais persuadé d'avoir halluciné. Qu'est ce qu'elle foutrait là alors qu'elle est censé être au côté de son mari ? Ou avec Clio. "Je peux m'occuper de moi, fais moi confiance, blablabla..." Tu parles  ! Jamais vu une sorcière aussi inconsciente ! Qu'est ce qui arrivera à notre soeur si elle se fait massacrer ici ? Est-ce que ça lui arrive de réfléchir un petit peu ?! Aaaargh ! Je meurs d'envie de lui lancer un petrificus et de la renvoyer comme ça en Angleterre mais j'ai peur que les ennemis qui viennent d'apparaître s'en chargent pour moi. Obligé de me concentrer sur la bataille, je détache mon regard furieux de celui de Calli et vise les Phénixs.


« Volantes Laminis »

Bon, j'en visais deux mais tant pis. Ca fera l'affaire pour commencer. Aux entrailles suivantes !

Citation :

Dé-coupage de Phénix :

Oui-Oui : Un Phénix se prend les lames à pleine vitesse dans la poitrine. C'est sanglant, pas très beau à voir mais efficace.
Oui-Non : Les lames touchent le bras d'un Phénix. Le bras avec lequel il utilise sa baguette en plus ! Il est encore debout mais bien moins efficace.
Non-Oui : Les Phénixs ont le temps de se baisser et d'éviter les lames.
Non-Non : C'est un garde assapori qui se prend les lames en pleine tête. Oups ?....

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ce message a été posté Dim 16 Juin 2013 - 13:21
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ce message a été posté Dim 16 Juin 2013 - 18:23
Toi et cette catin vous commencez sérieusement à m’échauffer les oreilles ! Et vas-y que je te passe de la pommade, et vas-y que je glousse comme une grosse dinde; C’est tout bonnement écœurant ! On se croirait dans un mauvais feuilleton moldu à base de drague à deux balles. Et puis, qui c’est cette conne ? N’importe qu’elle garce normalement constituée aurait compris ton petit jeu, mais non - Catin Kark, elle, n’y voit que du feu ! Il suffit que tu parles de son père pour que la gamine se mette à couiner. Deux jours, deux jours que j’endure cet enfer ! Enfer… parlons-en de l’Enfer… Aride, chaud, suffocant… et malgré ça j’y suis bien plus à l’aise qu’ici. Sérieusement, c’est quoi cette ville ? Il fait quoi ? Quarante degré ? Et puis c’est moche et il y a trop de monde… D’ailleurs, ça fait genre deux jours que vous visiter cette ville, vous en avez pas marre !

Une main sur le front, Nathan tentait tant bien que mal de contenir la colère du démon. Voilà des heures qu’il se plaignait, un vrai gamin ! Et puis ce n’était pas comme si c’était la première fois qu’ils venaient en Assapor. La dernière fois c’était quand ? Un, deux ans ? Ne joue pas sur les mots gamin ! Je suis suffisamment sur les nerfs… alors ferme-là et vire-moi cette gourde avant que je ne l’explose. Non loin, Calliope s’intéressait de près aux commerces et à l’architecture des lieux, sans se rendre compte une seule seconde que son partenaire de jeu suait à grosse goutte. Non pas que la chaleur en soit la cause. Mais lutter contre Anarazel n’était pas de tout repos. Faignant un quelconque malaise lié à la chaleur, il profita de l’absence de Calliope pour s’asseoir à une table d’un café. Fatigué, il prit sa tête entre ses deux mains et ferma les yeux quelques instant.

*BOUM*

Nathan se redressa dans un sursaut et jeta un coup d’œil autour de lui, persuadé d’être le responsable de cette explosion. Calme-toi gamin, j’ai encore rien fait... ! A moitié rassuré, le démoniste jeta un nouveau coup d’œil à la ronde. « Mais si c’est pas toi… » Avant que Nathan puisse finir sa phrase, une horde de civile se mirent à courir, à hurler. Apparemment, tous fuyez en direction des habitations. Le Sénat… Se levant d’un bond, Nathan attrapa le bras de sa coéquipière et tentant de prendre à contre-courant la foule qui fuyait à grandes enjambées. Passe par les ruelles. Aussitôt dit, aussitôt fait. Toujours fermement accroché à l’avant-bras de Calliope, le démoniste se mit à bifurquer direction les ruelles. Ruelles qu’il connaissait assez bien puisque c’est par là qu’il s’était faufilé des années auparavant.

Après plusieurs détours forcés, les deux mangemorts finirent par rejoindre une place déserte. La source de cette guerre civile était évidente aux yeux du démoniste. On ne réunit pas impunément deux factions ennemies dans une même ville… faut vraiment être idiot ! L’important à présent, c’était de retrouver la délégation mangemort. Il ne connaissait en rien les capacités de Calliope et doutait sérieusement qu’une fille de bonne famille pouvait valoir quoique ce soit sur un champ de bataille tel que celui-là. C’est une chose d’être bien roulée, s’en est une autre de savoir se servir d’une baguette. C’est pour cette raison que Nathan voulait à tout prix rejoindre d’autres mangemorts. A deux, ils étaient presque sûrs d’y rester. Ce n’est pas ce soir que tu vas sauter ta belle-sœur… Nathan se mit à sourire. Anarazel avait toujours tendance à mettre la charrue avant les bœufs. Certes Calliope était réceptive aux avances qu’il lui faisait, mais cela ne prouvait en rien son intention de forniquer. Et puis ce n’était pas vraiment le moment idéal pour penser à ce genre de choses.

« C’est votre frère ? » finit par articulé Nathan presque surpris d’apercevoir le grand Arutha Kark, fils de Mervyn Kark, alias Je-me-crois-meilleur-que-toi. «  Allons-y » Après quelques pas, les deux Ombres finirent par rejoindre le groupe d’héritiers. Pas le temps de faire dans les présentations. A quelques pas de là, un mangemort venait de se faire abattre de sang-froid par un phénix grincheux. Nathan fixa le cadavre mangemort avec des yeux ronds. Depuis quand les phénix se donnait-ils le droit de tuer ? Américains. Répondit sèchement le démon tout content de pouvoir finalement se laisser aller. Tue-les !

« Volantes Laminis »

Sérieusement ? Venait-il sérieusement de se faire voler la vedette par un fils de Kark ? La honte. Mais tant pis, ça faisait tout de même un ennemi en moins à tuer. « Diffindo ! »

Le dé de l'amûûr ! ♫ a écrit:
Résultat du sortilège ?
Oui Oui ♫ Doucement, et avec amour, le cou d'un des phénix se déchire mais finit par coincé au niveau de l'os... dommage..
Oui Non ♫ Le gentil phénix l'a vu venir, il se baisse à temps et se voit octroyer une toute nouvelle coupe de cheveux !
Non Oui ♫ La colère du démon gène Nathan qui vise comme un pied... et d'ailleurs c'est ce qu'il coupe... un pied de phénix..
.
Non Non ♫ Va t'apprendre à viser, Brigadier de merde !
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ce message a été posté Dim 16 Juin 2013 - 18:23
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ce message a été posté Dim 16 Juin 2013 - 19:50

    Comme toujours, l’idée de partir lui avait fait une peur bleue, mais l’idée de n’pas se porter volontaire l’avait dérangé plus encore. Comme toujours, il avait tout prit en compte et avait minutieusement pesé le pour et le contre. Ses antécédents, ses ambitions, les risques encourus, le contexte, le public, la distance, les enjeux, les conséquences éventuelles et les retombées diplomatiques possibles. Il en était arrivé à la conclusion ô combien cartésienne que sa participation serait un coup de poker. Il n’y avait pas de moyen de prévoir si oui ou non l’affaire tournerait au bain de sang. Par contre, quoi qu’il arrive, quoi qu’il se passe sur cette île, ce qu’il était assuré de gagner en se portant volontaire c’était une place au tout premier rang d’un Haut Fait de l’Histoire. Il se faisait le témoin assuré d’un évènement qui marquerait les âges de la Civilisation sorcière mondiale, et de mémoire de Serdaigle, il n’y avait rien de plus enivrant dans l’Univers que cette pensée-là.
    En somme, comme toujours lorsque venait le moment de choisir entre prudence et ambitions, Nicodem choisissait l’ambition. De tous les scénarios possibles et imaginables qu’il s’était projeté, il marchait vers le plus dangereux mais surtout le plus illustre.

    Oui enfin… il n’avait pas exactement vu venir le coup du kamikaze. Ca, c’était du domaine de l’imprévu. Mais dans sa grande sagesse, Nicodem avait bien entendu prévu d’inclure l’imprévu, le contraire aurait été fort naïf de sa part. Du coup, il n’avait pas précisément prévu l’imprévu en question mais une fois l’imprévu survenu, il ne fut pas plus surprit que ça. Ils étaient tous venus ici en connaissant pertinemment les risques.

    D’ailleurs, au moment d’entendre l’explosion retentir non loin, dans une rue qu’ils venaient à peine de quitter Alice et lui, Nicodem réalisa qu’il attendait quelque chose de ce genre depuis qu’il avait posé le pied sur l’île.  Il s’était prêté au même jeu que tout le monde. Il avait fait semblant pendant deux jours que tout ça avait réellement pour but de parlementer, que le terrain neutre le resterait et qu’ils parviendraient tous à cohabiter sans heurts pour le bien de blah blah blah.
    Des conneries.

    Une seule explosion, quelques détonations en plein cœur, et comme l’épicentre d’un séisme, une vraie propagation de folie. L’onde de choc. La guerre, pour faire court. Elle s’était invitée une fois de plus, la garce, en bonne petite passagère clandestine. Et elle profitait de la première étincelle pour embrasser chaque esprit, et mettre à jour chaque baguette. Une chanson qu’ils commençaient tous à connaitre aujourd’hui. Tout comme la petite valse qui allait avec. Et une fois de plus il laisserait Alice mener. Même si ça devait les mener droit sur Arutha Kark…

    « De qui tu parles ?! » suffoque Nicodem pour toute réponse.

    La course dans les rues étouffantes d’Assapor et l’adrénaline qui faisait marteler son cœur lui ôtait complètement le souffle. Les joues en feu et la peau moite, il lui sembla avoir besoin d’un temps infini pour se souvenir de l’identité de la jeune femme qui venait de les rejoindre. Il s’était pourtant écoulé quelques instants à peine, et déjà le frère de la demoiselle en question faisait une victime.

    Le temps qu’il brandisse sa baguette à son tour, une autre attaque avait fusée et ratée sa cible.
    Durant une seconde à peine il chercha l’inspiration, et proféra le premier sort mortel qu’il connaissait. Celui qui avait toujours plus ou moins réussi au Lord.

    Avada Kedavra

    Oui oui : 1 phénix mourru !
    Oui non : le Phénix se protego mais c’était bien visé c’est pas ta faute Nim
    Non oui : le sort va faire exploser un bout de mur, ambiance chaotique cool
    Non non : pouet

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Re: ϟ FINIS CORONAT OPUS ϟ Groupe IV
ce message a été posté Dim 16 Juin 2013 - 19:50
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Re: ϟ FINIS CORONAT OPUS ϟ Groupe IV
ce message a été posté Lun 17 Juin 2013 - 11:52
On s’habitue à tout avec un peu d’exercice. Et depuis le temps qu’Alice fréquente Nicodem elle est en quelque-sorte devenue une experte de ses discours sans fin, ainsi que de la manière de les vivre le plus sereinement possible. Les deux mains plantées au fond des poches, elle déambule alors d’un pas tranquille dans les rues d’Assapor, le nez en l’air, avisant d’un œil amateur l’architecture neo-classique des façades du quartier tandis qu’à ses côtés son adorable petit-frère produit un bourdonnement constant parfois entrecoupé de brefs silences. Quand il doit reprendre son souffle entre deux phrases. Il sait qu’elle ne l’écoute pas. C’est comme un accord tacite entre eux. Elle ne sert que de support pour qu’il puisse formuler à voix haute toutes les idées qui foisonnent dans sa caboche. En échange elle est libre de penser à ce qu’elle veut de son côté.

Et le fait est qu’il fait une chaleur de chien dans ce foutu pays. Même en short, débardeur, et casquette vissée sur la tête, Alice se sent transpirer et ne comprend pas comment son ami peut supporter le veston qu’il porte par-dessus sa chemise. Avec Lyanna, hier soir, elles ont failli se jeter toute habillée dans une fontaine avant que des membres de la garde Assapori ne les retiennent. Elle n’a pas le même degré d’alcool dans le sang qu’alors, mais elle se sentirait presque capable de retenter l’expérience si jamais elle aperçoit un geyser à l’horizon. Elle est d’ailleurs en train d’ouvrir la bouche pour suggérer à Nim de s’arrêter boire un verre quelque part quand la première explosion retentit en direction du Sénat.

Le sol tremble sous leurs pieds. Une première femme crie, non loin, rapidement suivit par d’autres hurlements, d’autres mouvements de panique, et bientôt la paisible Assapor est prise de la même fièvre fratricide qui embrase le reste du monde depuis plus de deux ans. Est-ce vraiment une surprise ? On ne peut pas dire ça. Si Nicodem a été capable de le rationnaliser avec des mots, Alice, elle, l’a senti dans l’air dès qu’ils ont mis un pied dans la cité. Cette tension instable, insupportable, planant au-dessus de leurs têtes en attendant qu’une occasion pour s’abattre sur eux. Les écraser. Elle était dans le regard suspicieux que chacun posait sur son voisin, dans les insultes échangées au détour d’une rue et les échauffourées évitées de justesse à chaque heure de la journée.

« Salamander. On doit retourner au Sénat crapaud, dare-dare ! »

Pourvu qu’elle aille bien. Pourvu qu’il ne lui soit rien arrivé. C’est tout ce à quoi elle arrive véritablement à penser alors qu’elle agrippe le bras de Nicodem et se met à courir vers le bâtiment central de la cité. Les Héritiers ont déjà perdu une fois leur tête pensante, il est hors de question que cela se reproduise. Mais toute la bonne volonté du monde ne suffit pas à faire pousser des ailes aux deux bâtards qui s’épuisent pour rejoindre leur leader. Assapor est plongée dans le chaos. Partout des combats explosent les uns après les autres, et des centaines de civils terrorisés courent les rues en tout sens.

Au milieu de cette confusion sans nom qui s’est emparée de la ville, la Gryffondor et le Serdaigle ont fini par être rejoint par deux autres représentants de la Brigade mangemort, Arutha et Nathan, ainsi que par la petite Kark. Récemment mariée à l’héritier Rosier, mais passons. Alice ne sait même pas comment ils en sont arrivés là. À force de dévier des sortilèges perdus et de s’accrocher à sa vie elle a fini par perdre la notion du temps et de certaines choses. Qu’à cela ne tienne, quand son adorable petit-frère rate sa cible de peu et que celle-ci se retourne pour répliquer, la lionne ne se fait pas prier pour l’empêcher de mettre son plan à exécution.

« Defenestro ! »

    On fait tourner la roue de la Fortune et :
    Oui oui : Le sortilège frappe le Phénix de plein fouet, qui se cogne très douloureusement la tête contre le mur qui se trouvait derrière lui. Il s’écroule au sol, inconscient, possiblement mort.
    Oui non : Le Phénix est projeté sur plusieurs mètres et se casse un bras en tombant par terre mais il est toujours là.
    Non oui : Paré.
    Non non : Paré.
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Re: ϟ FINIS CORONAT OPUS ϟ Groupe IV
ce message a été posté Lun 17 Juin 2013 - 11:52
Le membre 'Alice Torvald' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

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Re: ϟ FINIS CORONAT OPUS ϟ Groupe IV
ce message a été posté Lun 17 Juin 2013 - 15:30
Si vous vous en tamponnez l’oreille avec une babouche des désirs de vengeances de ma Callie, vous pouvez commencer votre lecture à l’étoile jaune !
Là. Elle était là, si proche. Ses grands yeux sombres la pourfendaient de traits silencieux, un concentré de haine. Calliope se moquait du discours d’ouverture des Sénateurs d’Assapori, tout comme elle se moquait de ce qui l’entourait, seul comptait le visage basané de la sang-de-bourbe qui lui avait arrachée son père. Metelli. Presque six mois s’était écoulés depuis cette horrible nuit au ministère, mais la Poufsouffle gardait encore ancré en elle, les traits livides de son père, l’odeur de son sang dans ses narines.

Metelli. Elle était la seule raison de sa présence à Assapor. Calliope se moquait du Sénat, des balades touristiques, ou de la réunion des chefs d’Etat. Le tout n’était qu’une mise en scène grotesque des trois usurpateurs sévissant sur le sol anglais. Une fois façon pour sa tante de tenter d’imposer un pouvoir qu’elle n’avait pas, et pour Elena de se présenter comme la pâle héritière de Mervyn. S’il n’y avait eu que des délégations mangemorts nul doute que la Fourchelang aurait préféré le calme de Pré-au-Lard et la compagnie de sa sœur Clio, mais non, il y avait la Metelli. Une Metelli si proche, à portée de sort. Ça aurait été presque facile, au bien sûr elle n’avait le droit qu’un coup d’essai, pas le droit de se rater. Droite et silencieuse seul bougeait par un instant son poignet indécis, si son regard demeurait fixe ses pensées s’affolaient passant au peigne fin son répertoire de sortilèges. Il fallait trouver le bon. La Kark souhaitait pour elle, une longue agonie, que cette sang-de-bourbe se rende compte, qu’elle sente la sensation du sang qui s’écoule hors de vous, du fil ténu la rattachant à la vie qui s’étiole. Qu’elle réalise que dans ce monde elle n’était rien, et que bientôt elle ne serait plus. Et surtout qu’elle voit, qu’elle voit les grands yeux sombres qui la condamnaient à mort. Sa fille n’était pas là. Dommage, cette sang-de-bourbe méritait de se vider de son sang sous les yeux de son enfant. D’infliger le spectacle de sa longue agonie à l’infâme engeance né de son mariage. Calliope souhaitait à Heylen le même cauchemar qu’elle vivait depuis bientôt six mois, des traits livides et une odeur de sang.

La suspension de séance la tira de sa torpeur, elle avait passé trop de temps à penser, à évaluer les distances, à choisir le sort parfait. Elle se mordit l’intérieur de la joue, et tout le chemin du retour vers l’hôtel elle se promit de faire mieux. Demain elle saurait où se placer, elle saurait quel sort lancé, et par Merlin elle le jurait il y aurait une Metelli de moins sur cette damnée planète. Elle le devait, non seulement pour elle, mais aussi pour Clio, et surtout pour son père. La fourchelang avait aperçu dans la foule son frère, qui lui visiblement ne l’avait pas remarqué. Tant mieux, elle savait qu’il désapprouverait son absence auprès de Clio. Mais lui ? Lui avait-il élaboré le même plan qu’elle ? Avait-il encré dans son esprit tous les moyens de tuer l’usurpatrice ?

Calliope n’avait pas passé le hall du palace qu’Elena l’arrachait à ses questionnements intérieurs. « Je crois qu’il vaut mieux pour tout le monde que tu viennes pas demain au Sénat. » La Poufsouffle qui la dévisageait avec stupeur, finit bien vite par lui accorder le regard sombre qu’elle avait réservé à la Metelli toute la journée. Son odieuse belle-mère pour toute réponse lui accordait un sourire radieux. « Je sais ce que tu veux, et je le veux aussi. Seulement tu vas échouer, et tout finira par imploser. Et ça ce n’est pas permis. Il est hors de question que tu fasses échouer cette réunion, par une action stupide qui se soldera forcément par un échec. » Humiliée et haineuse, la Rosier se contenta de mordre avec violence l’intérieur de sa joue. Le goût du sang se rependit bien vite dans sa bouche, sans pour autant étancher sa soif. Ce n’était pas ce sang qu’elle voulait. Pour parachever le tableau Elena sortit une bourse d’argent d’une de ses poches pour lui tendre.

« Tiens. Va faire quelque chose de plus constructif d’un plus dans tes cordes, t’acheter de nouveaux vêtements. Faire quelque chose concernant tes cheveux. Enfin, ne te vexe pas, tu es très mignonne avec les cheveux courts, mais va chez le coiffeur, arrange un peu ça. Profite du soleil ! Bronze un peu, reviens jolie pour ton mari et peut-être que comme ça… les choses se passeront mieux. Je suis certaine que tu peux mieux faire de ce côté-là Calliope. Tu sais bien que ton père avait vraiment envie de devenir grand-père. C’est bien d’avoir des objectifs, mais il faut poursuivre les bons, des qui te correspondent. » Elena la planta là, humiliée avec au sol les fragments de la belle assurance qu’elle avait tenté de se forger. La Mulciber n’avait eu qu’à chatouiller les points sensibles de son existence, son mariage, ses cheveux que Delilah avait taillés comme une barbare pendant une mission, et sa faiblesse au combat.
*
La suite du séjour elle le passa donc en dehors du Sénat, le plus souvent en compagnie de Nathan Yaxley. Le brigadier et ses avances étaient son petit plaisir coupable, la chocogrenouille de trop après un repas copieux. Aussi doucereux, et déconseillé, mais agréable. Ses compliments à répétition la distrayait de sa frustration, et faisait un bien fou à son égo que l’indifférence de son mari réduisait à néant. Non en sa compagnie, elle se sentait jolie et désirable. Comme l’avait suggéré Elena, la Rosier profita de son séjour à Assapor pour faire quelques achats, de nouveaux vêtements une denrée rare à Pré-au-Lard. Elle fit également recouper ses cheveux, ils demeuraient courts mais l’aspect négligé avait disparu.

Elle flânait dans les rues du quartier des ombres en la compagnie de Nathan lorsque le bruit d’explosion la fit renouer avec sa soif de vengeance. Elle sentit le sorcier la tirer par le bras, alors qu’elle exultait. Enfin. Enfin une occasion, le chaos pouvait s’abattre, la ville pouvait brûler, elle s’en moquait, elle avait une chance de trouver la Metelli. Avec une excitation malsaine elle jubila alors qu’ils passèrent le barrage les conduisant en quartier phénix.
« C’est votre frère ? » Ses yeux sombres atterrirent sur un Arutha accompagné de deux illustres inconnus, et qui visiblement n’était pas heureux de la voir ici. « Plus maintenant. » Traitre à sa faction pour tous officiellement, infiltré officieusement, Calliope ne pouvait pas trahir sa couverture en se comportant en sœur affectueuse. Pas le temps de parler, déjà des sorts fusaient, et Calliope cramponnée à sa baguette imita les mangemorts qui l’entouraient.

« Fige Mucronem »

Citation :
Le sortilege fonctionne-t-il ?
Oui-Oui : Et bang, un coup d’estoc en plein cœur pour un des phénix.
Oui-Non : Bim ! Le phénix se le prend dans la jambe.
Non-Oui : Le phénix lance un protego.
Non-Non : Elle loupe sa cible.


Callie se bouffe-t-elle un sort ?
Oui : Un bon petit Everte Statum qui fait voler son chapeau et qui l’envoie valser contre une statue. Ça fait mal un coup. Et du synthol liquide, elle n’en a pas !
Non : ET BANG ! PROTEGO !

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Re: ϟ FINIS CORONAT OPUS ϟ Groupe IV
ce message a été posté Lun 17 Juin 2013 - 15:30
Le membre 'Calliope Rosier' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

#1 'Dé' :
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#2 'Dé' :
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ce message a été posté Lun 17 Juin 2013 - 19:34
« Okay. Allons remettre un peu d’ordre dans ce boxon. »

D’un geste sec, Vidya accrocha son bandeau de lieutenant de la garde civique autour de son front et sortit du poste de police avec trois de ses subordonnés sur ses talons. D’un pas décidé faisant gigoter son imposante poitrine, la jeune assapori commença sa patrouille dans les quartiers réservés aux phénix pendant cette grosse blague qu’était cette réunion extraordinaire au Sénat, aboyant des ordres à tous les gardes civiques qu’elle croisait et faisant tournoyer nerveusement sa baguette entre ses doigts et craquer les articulations de ses doigts tandis que ses trois subordonnés continuaient de la suivre, silencieux comme des ombres. Au détour d’un croisement, Vidya entendit les signes distinctifs d’un gros combat. Des gens semblaient s’entretuer allègrement dans ses rues. Haha ! Ouais, mais non. Elle n’avait rien contre l’idée de faire couler un peu de sang, mais il y a une différence entre ce qu’on fait dans l’intimité de sa vie privée et ce qu’on faisait dans la rue. Ça s’appelle l’étiquette quoi, merde alors ! Un peu de respect ! Et puis, dégueulasser la ville juste au début de la saison touristique en plus ! Toujours cachée derrière son mur, Vidya lança un Fumos et sortit de sa cachette, suivie de ses hommes, cachée dans la fumée. L’arrivée si soudaine de la fumée stoppa les combats. Une dizaine de seconde plus tard, la fumée s’était estompée, laissant apparaitre une Vidya avec le doigt pointé sur les belligérants, un sourire carnassier sur le visage. Derrière elle, ses trois subordonnés avaient pris leurs position, une pose digne d’un épisode des power rangers : un de chaque côté et un derrière Vidya. Les combattants étaient bouche bée. HA ! C’était sans aucun doute la classe indéniable de son entrée qui les avait laissés sans voix, ça ne faisait aucun doute ! Son doigt se pointa vers le garde civique en pleurs. « OY ! SANJAY ! On te paye pour quoi ? Pour chialer ?! Si t’es pas capable de faire ton boulot, rentre chez ta mère ! ET VOUS ! Vous là ! Les étrangers ! Vous êtes des invités dans notre cité, ça vous tuerait de montrer un peu de respect ? Merde alors ! Vous allez me faire le plaisir de ramener sagement vos petits culs dans vos hotels respectifs ou c’est dans une cellule que vous passerez la nuit ! » L’un d’eux – un phénix, d’après son pass – cru judicieux de faire le malin. « Eh, ta gueule toi, tu te prends pour qui avec ta pose de dessin animé et tes… » Vidya l’envoya valser contre un mur d’un coup de baguette magique. Personne ne critiquait l’esthétique parfaite de ses entrées qu’elle avait mis des années à mettre au point. Personne. « Changement de plan, on les arrête tous ! Catenae Ferrum ! CATENAE FERRUM ! » Non mais ! Ils allaient pas la faire chier longtemps ces blaireaux.

Qui est touché ? :



Informations Rp

ϟ Vous êtes toujours au même endroit mes mignons!

ϟ Vous êtes rejoints par Vidya, un jeune lieutenant de la garde civique qui n’aime pas qu’on la fasse chier ni qu’on critique ses choix esthétiques. C’est de l’art, merde alors ! Vous ne pouvez pas la tuer à l’heure actuelle, mais vous pouvez la blesser avec deux oui.

ϟ Si on enlève les morts, il reste 4 phénix, l’un est mis KO par Vidya, le reste dépend des dés. Il y a également trois nouveaux gardes civiques qui eux, attaquent sans ménagements, Sanjay qui s’est arrêté de pleurer mais qui s’est également mis sur le côté pour ne pas se faire attaquer, et vous !
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ce message a été posté Lun 17 Juin 2013 - 19:34
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ce message a été posté Mar 18 Juin 2013 - 18:47
« Plus maintenant. »

Je sais que c'est le genre de phrases qui est censé vous briser le cœur mais dans cette situation, elle a plutôt l'effet inverse. Je suis satisfait de constater qu'elle peut jouer le rôle de la soeur déçue à la perfection. N'importe qui se laisserait berner par ce regard noir... et la lueur meurtrière au fond de ses yeux. N'importe qui sauf moi bien sûr. Rosier peut bien raconter ce qu'il veut, Calliope reste une Kark et elle ne me trahira pas. Sauf si on considère que sa présence ici est déjà une trahison ; j'avoue que c'est sujet à débat. Sa promesse de veiller sur Clio l'engageait implicitement à rester en Angleterre. Maintenant, il va falloir qu'elle y retourne en un seul morceau. Heureusement que Yaxley est là pour veiller sur elle ! Avec un garde du corps pareil, je suis presque serein. Ce type est l'un des meilleurs tireurs d'élite et on peut compter les fois il a manqué sa cible sur les do.... Ô Merlin ! Dites moi que je rêve ?!
Après l'échec humiliant de Nathan, Alice se rate à son tour. Et deux brigadiers qui ont eu leur diplômes dans un paquet de chocogrenouilles, deux ! Mais cette surprise n'est rien à côté de la démonstration de Calliope. En la voyant transpercer un Phénix et éviter le maléfice d'un autre, je ne peux m'empêcher de lui lancer un regard en coin. J'ai presque envie de vérifier si ce n'est pas Hayley sous polynectar. Depuis quand Princesse Kark tue-t-elle ses adversaires du premier coup ? Hein ? Vous me direz, c'est pas plus mal ; elle a plus de chances de rentrer vivante avec cette hargne qu'en pleurant à chaudes larmes. Mais même, c'est.... surprenant.

Partagé entre fierté et perplexité, je détourne rapidement les yeux pour me recentrer sur la bataille. J'évite de justesse un rayon de lumière grise qui heurte Bishop de plein fouet. Mais quel boulet - c'est le cas de le dire ! Je pousse un soupir agacé et l'enjambe pour faire face à son agresseur. Ou plutôt, son agresseuSE ! Quelle honte.... se faire arrêter par une femme ! Si on s'en sort, je me ferai une joie de lui rappeler fréquemment cet épisode. En attendant, qu'il se débrouille avec Torvald. Enfin, si elle arrive à le détacher du premier coup. Vu comme elle a l'air en forme aujourd'hui, ce n'est pas gagné.

Délaissant le fantastique duo, je pointe mon arme sur l'espèce de folle qui se croit plus forte que tout le monde.

« Ignisecta Subcutis . »

Ignisecta Subcutis a écrit:

Oui-Oui : Des insectes apparaissent sous la peau de Vidya et ça fait bien mal
Oui-Non : Deux insectes seulement apparaissent sous la peau de Vidya et ils disparaissent très vite.
Non-Oui : Vidya lance un protego juste à temps.
Non-Non : Arutha ne sait pas viser et le sort va toucher quelqu'un d'autre loin derrière.

Pas aussi efficace que je le voulais mais ça devrait la calmer un peu, non ? .... Apparemment pas. Au lieu de s'écrouler par terre et de hurler de douleur - ou de pleurer un peu à la limite - la garde relève sa baguette en hurlant. Ok. Elle fait un peu peur là. Elle dirige son arme droit sur moi pour essayer de me paralyser. J'ai juste le temps de dévier le sort à l'aide d'un Protego.

« C'est quoi ce truc ? », je m'étonne à voix haute. Manquerait plus qu'on soit tombé sur une version beaucoup moins glamour d'Hayley Travers - qui n'est déjà pas réputée pour être une femme délicate, rappelons le. Shit.

Brachimpotensia a écrit:

Oui-Oui : Deux bras paralysés pour Rutha.
Oui-Non : Un seul bras paralysé. Dommage : c'est le droit !
Non-Oui : Un seul bras paralysé et heureusement c'est le gauche.
Non-Non : Arutha a le temps de lancer un protego.

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Re: ϟ FINIS CORONAT OPUS ϟ Groupe IV
ce message a été posté Mar 18 Juin 2013 - 18:47
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Re: ϟ FINIS CORONAT OPUS ϟ Groupe IV
ce message a été posté Mar 18 Juin 2013 - 20:03
Alice laisse échapper un claquement de langue agacé en voyant son sortilège se faire parer d’un tour de bras. À peine si le Phénix vacille sous la force du coup. Elle a au moins réussi à attirer son attention cela dit, car au lieu d’essayer de s’en prendre à nouveau à son petit frère, le type la fixe droit dans les yeux avec un regard qui en dit long sur ce qu’il aimerait lui faire. Ça tombe bien, car elle n’est pas en reste ! Depuis que ces piafs de malheur ont volé sa maison et déchiré sa famille elle rêve d’en découdre avec eux. Même si à en juger par la couleur basanée de sa peau, ce gars-là n’a très certainement rien à voir avec ce qui s’est passé dans son pays. Tant pis. Il fera l’affaire. Dans le fond ce sont tous les mêmes, et la colère qui gronde dans le cœur de la lionne ne s’arrêtera pas à ça. Elle a trop soif de vengeance pour faire la différence.

Alors le combat qui s’engage entre elle et le Phénix ne se fait pas attendre. Leurs baguettes crépitent à tour de rôle, un morceau de mur explose non loin de la tête d’Alice, qui réplique avec une salve de charbons ardents. Elle essaie de jeter un œil à Nicodem pour s’assurer qu’il est toujours debout, mais son adversaire est plus coriace qu’elle l’aurait cru. Il ne lui laisse guère l’occasion de regarder ailleurs, et quand elle aperçoit enfin une ouverture dans sa défense, quand elle s’apprête à formuler les mots qui devront mettre un terme à ce duel, une épaisse fumée noire se déverse dans la rue. Bientôt elle se retrouve complètement aveuglée, obligée de relever le bas de son t-shirt jusqu’à sa bouche pour éviter d’avaler cette crasse.

Pourtant, elle manque de s’étrangler quand la fumée se dissipe au bout de quelques secondes et dévoile un spectacle auquel elle ne s’attendait pas. Une femme, entourée de trois hommes, chacun d’entre eux se tenant dans des positions pour le moins grotesques. Vu son uniforme et le doigt tendu qu’elle pointe dans leur direction, elle fait partie de la garde Assapori. Elle et ses collègues sont sûrement venus tenter de restaurer l’ordre, mais pour une raison étrange évidente, il semble difficile de les prendre au sérieux. Ne jamais se fier aux apparences. Alice a encore la bouche bée d’étonnement quand le phénix – avec lequel elle a soudain du mal à être en désaccord – se fait brutalement éjecter contre un mur le long duquel il s’écroule aussitôt.

Okay… La blonde oublie toute trace du sentiment de condescendance qu’elle avait brièvement éprouvé envers la garde Assapori quand la sorcière se met à balancer de lourdes chaînes dans tous les sens. Sa colère est même de nouveau parfaitement vivace lorsque Nicodem est touché et tombe lourdement au sol. Laissant au Kark le soin de s’occuper de leurs adversaires, Alice se précipite à ses côtés. Elle avait toujours veillé sur lui comme une lionne sur son petit, depuis qu’ils étaient enfants, mais cette fois, quand ils étaient partis avec la délégation mangemort, elle avait en plus fait la promesse à Primrose qu’elle prendrait soin de son fils. Elle ne comptait pas revenir sur sa parole. Jamais.

« Evanesco ! »

Elle a juste le temps de voir les chaînes disparaître d’autour Nicodem avant qu’un sortilège ne la frappe de plein fouet. Elle ne sait pas vraiment de quoi il s’agit. Sûrement un simple Everte Statum, car même si elle atterrie sur le dos à un bon mètre de sa position initiale, elle parvient à rouler sur elle-même et à se redresser prestement sur ses pieds sans beaucoup de peine. Mais très remontée.

« Avada Kedavra ! »


Citation :
Nim est-il mit à mal par le sortilège de Vidya ?
Oui : Les chaînes étaient vraiment très serrées, il va un peu suffoquer.
Non : Alice a été assez rapide.

Sortilège de mort :
Oui oui : Le garde visé s’écroule, mort.
Oui non : Dans la précipitation, Alice manque de volonté. Le garde s’écroule avec un beau saignement de nez mais il est simplement tombé dans les pommes pour quelque temps.
Non oui : Le sortilège le rate à un cheveu.
Non non : Idem.
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ce message a été posté Mar 18 Juin 2013 - 20:03
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ce message a été posté Mar 18 Juin 2013 - 20:06
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ce message a été posté Mar 18 Juin 2013 - 23:16

    Il n’est même pas certain que le sort soit réellement sortit de sa baguette. C’est comme d’habitude lorsqu’il s’affole. Cette petite grognasse en bois s’affole aussi et ils perdent toute cohérence.
    Durant quelques instants les sorts voltigent dans tous les sens et impossible de savoir où se mettre à l’abri. C’est le chaos. Un chaos interrompu par une épaisse et soudaine fumée noirâtre qui dévoile ce qui, très franchement, aurait plutôt du rester dans l’ombre.
    Durant une unique petite seconde de flottement, les protagonistes présents sont tous frères dans le questionnement qui s’impose ( : What the stupefuck ?).

    Nicodem n’a guère le temps de se poser plus de questions. C’est vers lui que le doigt vengeur de cette espèce de cinglée se pointe. Il n’a pas le temps de comprendre, encore moins celui de réagir, tout juste celui d’arrondir ses yeux clairs en voyants foncer vers lui une chaîne aux maillons épais. Comme animée d’une volonté propre, en un clin d’œil elle l’emprisonne et lui comprime les os et la chaire. Le jeune homme s’écroule lourdement au sol et le reste n’est que débâcle, aveuglé par quelques mèches aux boucles chiffonnées, et plus il tire, plus les maillons s’impriment dans sa peau et étendent leur grippe. D’abord les épaules, puis la poitrine. Elle remonte sournoisement vers la gorge lorsque l’explosion d’une voix familière le libère enfin.

    Il a pour réflexe de se tourner sur ses avant bras pour cracher ses poumons. Il suffoque encore, mais d’indignation et de haine cette fois-ci. Bizarrement, remercier Alice pour sa main secourable n’est pas exactement sa priorité. D’ailleurs d’un geste presque hystérique il lui fait signe qu’il va bien et qu’il veut qu’elle leur fiche la paix - à lui et à son orgueil en pleine hémorragie mortelle.

    D’abord à genou, il se redresse pour arracher à la hâte les quelques boutons qui referme son gilet et prendre couvert contre un mur. Il CUIT littéralement. Il ne sait pas s’il est livide ou rouge tomate, quoi qu’il en soit il a du mal à s’en remettre. Cet endroit vient de passer d’un paradis approximatif à un enfer incontestable, le tout en une heure à peine. Il sent comme une démence bouillonnante grouiller et émaner de l’île entière et le noyer à son tour.

    De retour sur ses jambes, il brandit sa baguette par trois fois vers leurs assaillants mais chaque fois ses sorts d’attaque se voyaient soit détournés soit évités. Gavé par la frustration qui déborde, Nicodem lève le nez pour aviser les bâtiments massifs qui les entourent et mangent une bonne partie du ciel. Les balcons, les moulures lourdes et les encadrements de fenêtres taillés dans la pierre dense. C’est joli mais ça ne le restera pas longtemps. D’un geste large et coléreux, Nicodem vise le nez du bâtiment qui surplombe leurs trop nombreux ennemis.

    Bombarda Maxima

    Oui-oui : Un morceau de façade vole en éclat et ses débris s’écrasent au sol. Le garde qu’Alice vient de toucher et qui git encore au sol est écrasé…
    Oui-non : La plus part parviennent à échapper aux plus gros des débris, mais l’un des Phénix est tout de même plus sévèrement touché.
    Non-oui : Les débris qui s’écrasent au sol volent en éclats. Ceux-ci font quelques jolies petites entailles à un Phénix mais aussi à un allié.
    Non-non : Une véritable pluie d’éclats s’abat sur la rue entière et personne n’est épargné, ennemis comme alliés. On pourra tous avoir des griffes sexy sur la pommette. Attention les yeux tout le monde !


    Si non-oui : qui est touché en même temps que le Phénix ?

    Oui : Arutha (coool) [DOMMAGE]
    Non : Nathan (pas coool)

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Re: ϟ FINIS CORONAT OPUS ϟ Groupe IV
ce message a été posté Mar 18 Juin 2013 - 23:16
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ce message a été posté Mer 19 Juin 2013 - 11:38

C’est qui cette garce ? Sifflait Anarazel alors que Nathan fixait avec des yeux ronds la nouvelle arrivante. Outre sa poitrine, elle n’avait rien d’exceptionnelle. A part peut-être son gout discutable pour la mise en scène. Elle avait tout simplement l’air ridicule avec ses trois gugusses. Tu peux parler toi…  Apparemment, la pilule avait du mal à passer. Oui il avait raté son sort, et oui la gamine Kark avait réussi ; et alors ? Ce n’était pas la première fois qu’il ratait sa cible et ça ne serait surement pas la dernière. Moi ça ne m’arrive jamais… moi j’aurai jamais laissé une gamine faire mieux que moi… pauvre crétin !  Anarazel n’avait pas tort. Le problème étant que son démon n’avait jamais appris à faire la différence entre amis et ennemis. Généralement, il se contentait d’exterminer tout ce qui se trouvait sur son chemin. Oh ! Excuse-moi MONSIEUR-JE-SUIS-GENTIL ! Mais aucun d’entre eux n’est ton ami. Ils te connaissent à peine… Et puis ce n’est pas comme si tu tenais à eux.   Ce n’était pas une question d’amitié. Ils pouvaient tous crever, Nathan n’en avait rien à faire… Mais sa réputation, elle, allait en prendre un coup. Laisser mourir ou tuer soi-même ses coéquipiers, ce n’était pas forcément le meilleur moyen de se faire bien voir par la hiérarchie. Surtout quand la gosse Kark fait partie de votre équipe. Là tout de suite, je miserais plus sur sa survie que sur la tienne… Surtout vu comment tu t’en sors !

Les microsecondes d’accalmie terminées, la bataille reprit son court. Un des coéquipiers de Nathan dont il ne connaissait même pas le prénom fut joliment saucissonner. Pauvre con. Oh tu peux parler… !   Quelques fois, Nathan regrettait le bon vieux temps durant lequel il était seul maitre à bord. Avoir un démon pour ami ça pouvait être amusant de temps en temps… mais là, il commençait sérieusement  à les lui briser. Oh mon pauvre petit choux à la crème, tu es fâché ?! Laisse-moi prendre les rennes et promis je te laisse tranquille. Tu pourras même sauter l’autre garce si c’est ce que tu veux !  Nathan n’avait pas tellement envie de jouer à ce petit jeu. Les sorts fusaient et demandaient toute son attention. Pas le temps de se prendre la tête avec une pseudo-conscience diabolique.

« Expulso ! »

Le sort  jaillit et avant que Nathan ne puisse faire quoique ce soit, le sort explosa sous son nez le faisant voler quelques mètres plus loin. Sa tête se mit à tourner, son nez pissait le sang tout comme ses oreilles… Dans un petit moment de solitude, le démoniste se mit à se tâter pour vérifier qu’il était toujours bel et bien entier. Ce con… il a essayé de te tuer ! Putain de Phénix de merde ! Me tuer moi ?  La colère du démon fit bouillir les veines du sorcier qui était toujours en état de choc. Il aurait pu mourir si ce crétin de phénix avait appris à bien doser ses sortilèges… Je suis vraiment à deux doigts de gagner mon pari, relève-toi abruti !

Déterminer à venger cet affront, Nathan se releva, non sans mal. Son t-shirt autrefois blanc licorne était maculé de rouge. Les transpirations dues à la chaleur et le sang se mêlaient ce qui avait tendance à procurer à Nathan une désagréable sensation de poisse. Sans parler de cette odeur de poils brûlés ! Pas le temps de jouer les princesses… attaque et massacre-les. Comme toujours, le corps de Nathan était submergé par la colère du démon. Son cœur battait à tout rompre et son esprit était envahi par d'étranges envies de meurtre.

« Flagellum ! »


Le dé de l'amûûr 1 ! ♫ a écrit:
Résultat du sortilège ?
Oui Oui ♫ Le fouet claque et finit par enfoncer le crane d'un des toutous de la pupute.
Oui Non ♫ Le fouet s'enroule autour de la gorge de la pupute lui laissant une belle marque mais elle s'en débarrasse vite fait bien fait.
Non Oui ♫ Le fouet claque contre le torse d'une phénix qui souffre le martyre mais en contre parti le fouet fini par toucher l'un des coéquipiers de Nathan.
Non Non ♫ Un phénix évite de justesse le fouet qui en revenant, touche un des coéquipiers de Nathan.


Le dé de l'amûûr 2 ! ♫ a écrit:
Qui est touché ? ( Si Non Oui, ou Non Non )
Oui Oui ♫ Calliope
Oui Non ♫ Arutha
Non Oui ♫ Alice
Non Non ♫ Nicodem
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Re: ϟ FINIS CORONAT OPUS ϟ Groupe IV
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