Ce truc ! Cette invention ignoble venait de se dépêtrer du mur comme si de rien n’était ! Isis avait tout juste eu le temps de jeter un sortilège qui sur le coup ne sembla pas fonctionner. C’était complètement tordu. Pendant une minute, Ielena se demanda si cette chose n’était pas invincible. Cette magitechnologie ne semblait pas animé par un cerveau, elle pourrait tout autant attaquer les phénix et les Américains... ils étaient complètement fous d’inviter des choses pareilles. Ils faillaient les arrêter. Que cette rébellion cesse. La slave n’imaginait pas une seule seconde ses terroristes au pouvoir. C’était une vision relevant du cauchemar. Mais soudainement, ce truc sembla perturber. Le sortilège d’Isis avait fonctionné ! Les ondes empêchaient sa progression. Wade tenta de prendre le relais suite aux injonctions de leur leader mais il manqua de chance et se retrouva quelque peu assommé par la décharge qu’il venait de recevoir.

Ce fut alors au tour de la jeune femme en pyjama de se risquer. Cette dernière devait avoir une bonne maitrise des sortilèges puisqu’elle faisait mouche à chaque coup. Elle réussi à le maitriser plusieurs secondes. Un des homme de leur équipe s’éloigne soudainement. Il se dirige vers le cadavre de l’américain tué précédemment. Ielena ne devine pas vraiment ce qu’il fait, mais ce qui est certain c’est qu’il est rapide. Lorsqu’il revient il semble avoir trouvé quelque chose. Vesperion est à bout de force et la chose semble complètement déborder d’énergie. Cela semble pire qu’avant. Tellement qu’il envoie des ondes vers le Gobelin Estropié ! Des flammes commencent à jaillir. Il ne manquait plus que cela. Soudainement le Golem semble se rétracter. L’Ukrainienne fixe la scène qui s’écoule devant elle. Cela n’a duré que quelques secondes, cela lui parait durer des heures. Mais comme par magie, et pardonnez lui l’expression, le monstre redevient une simple boite ! Cette boite qu’elle avait vu près du cadavre. Elle se serait écoutée, elle aurait sauté au cou du jeune homme qui venait de réduire la créature ! Magitechnologie de bouse de Dragon !

Mais maintenant, il se dessinait un autre problème. Le Gobelin Estropié avait prit feu et menaçait d’exploser à tout instants. Ils allaient maintenant devoir unir leur force afin d’éviter que tout Pré-au-Lard ne finisse en fumée et par la même sauver leur propre vie. Ielena n’était pas en grande forme. Elle saignait à plusieurs endroit et était encore sonnée du choc qu’elle avait subit. Ses vêtements étaient maintenant trempés et elle se demandait même si la couleur cuisante qu’elle ressentait au niveau de la cuisse n’était pas une fêlure ou quelque chose du genre.

Sa main se crispa sur sa baguette, il fallait limiter les dégâts. Eviter une explosion éventuelle. Une jeune femme blonde, Jules, s’élança alors afin d’éteindre les flammes. Malheureusement, ces dernières étaient nombreuses et partaient en tout sens. Ielena vint alors la soutenir et s’avança à ses côtés.

«Aguamenti !»

Dés :

OUI : A elles eux, elles maitrisent parfaitement les flammes qui s’éteignent petit à petit.
NON : Les flammes s’amenuisent mais il va falloir quelqu’un pour aider...

L'alcool et l'énergie qui ont été dégagés sont pire qu'un cocktail Molotov... Elles commencent à maitriser le feu mais il faudrait que quelqu'un les aide ou alors cela risquait d'être très long.

Emmett rageait. Son sortilège n’avait presque pas marché et en plus de ça, il avait donné de l’énergie à la boîte de conserve. Il aurait dû suivre les ordres de sa leader : attaquer indirectement. Mais qu’y pouvait-il lui, s’il avait eu le réflexe de protéger un garçon à peine sorti de Poudlard ? Un petit crétin qui n’avait pas froid aux yeux. Une blondinette tenta une attaque elle aussi, mais n’eût pas plus de succès, quant à Dolohov … Emmett ne savait pas s’il avait envie d’applaudir ou de rire. En tout cas, cela permit à Lestrange d’attaquer à son tour. Et l’absence de réaction du golem désespéra le jeune homme. Ce truc lui brisait les puffapod avec passion. Sauf que le monstre s’arrêta et se mit à vibrer. Le sortilège de Lestrange avait fonctionné et s’il s’était écouté, il l’aurait embrassé. Simple euphorie du moment. Qui lui aurait coûté cher, il en était sûr.

Malheureusement, le sort prit fin et la boîte de conserve se remit à attaquer. Et Emmett n’eût pas le temps de voir l’éclair venir. Un coup il allait bien. L’autre … il avait l’impression de s’être pris un stupéfix en pleine tronche. A la différence qu’il pouvait bouger. Bouger, mais pour aller où ? Il ne voyait rien, ne sentait rien, n’entendait rien. C’était le noir complet qui l’entourait. Dos contre terre, il avait les yeux rivés sur le ciel et seule sa poitrine se soulevant au rythme de sa respiration indiquait qu’il était toujours en vie. Que se passait-il de l’autre côté du voile ? C’était quoi ce truc ? Que quelqu’un le libère, il allait lui exploser les runes, à ce gros tas de merde américain.

Un long moment passa avant que ses sens ne se réveillent enfin. Il ne savait pas combien de temps exactement, mais pour lui il s'agissait de siècles. Miss Pyjama 2020 maintenait le sortilège pendant que O'Ryan tripotait une espèce de .... Peu importe ce que c'était. Le golem s'était arrêté. Et il avait manqué toute l'action. Ce n'était pas plus mal, mais bon sang, il aurait voulu se venger. Connards de Ricains. S'il en rencontrait un dans la soirée, il lui ferait bouffer la colère des Flint à coup d'Avada dans les dents. Apparemment, c'était très doux comme apéritif. Mais bon. Son cousin aussi, il l'aurait bien embrassé. Seulement cela aurait été très mal vu. Surtout que ... les mecs c'était pas tellement son truc. Et à raison. Un frisson lui parcourut le dos à la simple pensée de deux personnes de même sexe ensemble. Ignoble. Sur le bûcher.

Il ramassa sa baguette, qu’il avait malencontreusement lâchée en tombant avant de se relever. Ce n’est que lorsqu’il reprit position sur ses jambes qu’il remarqua le Gobelin Estropié, célèbre auberge à vampire, en feu. Scrout. Avec la chance qu’ils avaient ce soir, ça allait sûrement sauter. La perte d’énergie qu’il avait donné à la boîte se faisait ressentir, mais il ne pouvait pas laisser le bâtiment dans cet état. La menace de l’explosion était leur ennemie maintenant. Surtout que le musée n’était pas très loin Whilelmina avait été claire. Ne pas endommager le musée. Et les désirs de madame … sont des ordres. La blondinette, Jules machin – il commençait à se rappeler d’elle, une fille de Poufsouffle … avait déjà commencé à attaquer les flammes, mais le feu n’est pas un élément maîtrisé aisément. Et Dolohov lui vint en aide. Il y avait de l’amélioration, mais ce n’était toujours pas ça. « Aguamenti »


Dé :

Oui : Les flammes s’éteignent.
Non : Une quatrième âme charitable pour aider, peut-être ?

Encore une fois, O'Ryan avait su montrer à quel point il était plein de ressources. Wilhelmina ne l'appréciait pas particulièrement, ne s'y intéressait pas vraiment pour dire vrai, mais il restait celui que l'on considérait comme son "sauveur". Il venait de réaliser un nouvel acte appréciable pour la faction et elle se voyait bien obligée de lui faire savoir qu'il avait sa gratitu... reconnaissance. Ne pas trop abuser non plus : elle reconnaissait son acte, c'était suffisant. « O'Ryan, vous êtes un exemple pour nos troupes. » dit-elle simplement, tournant bien vite la tête pour ne pas le laisser gonfler le torse trop vite. Les flammes léchant la façade déjà peu reluisante de nature du Gobelin Estropié étaient inquiétant : de petites explosions avaient lieu, menaçant de les blesser à tout instant.

La Salamander leva sa baguette au moment où une grosse détonation se fit entendre. Le mur déjà abîmé explosa, projetant des débris en tous sens, brûlant plus ou moins légèrement les personnes présentes. Elle se releva, sonnée, mais surtout contrariée d'avoir été ainsi soufflé par une explosion aussi crétine. Un bar d'ivrognes, de charognards, de malfrats ! Elle ferait fermer cette chose, la ferait raser quand elle serait au pouvoir ! Elle était prête à inonder ce bâtiment tout sauf fréquentable lorsqu'un un éclair vert frôla sa tête. Faire volte-face, analyser la situation, remarquer un attroupement d'ennemis. Et tirer. « AVADA KEDAVRA ! » Le corps s'écroula, sans vie. « Brûlons d'abord les traîtres ! » hurla-t-elle à ses hommes, ne se préoccupant plus du Gobelin Estropié, toujours menaçant cependant.

Dé Un everte statum est lancé sur
Oui&Oui - Isis
Oui&Non - Alexianne
Non&Oui - Callista
Non&Non - Vesperion

Informations Rp

ϟ Félicitations ! Adieu méchant golem ! Vous avez réussi à venir à bout de cette sale bête !

ϟ Une explosion a balayé les Héritiers, qui, lorsqu'ils se relèvent, sont attaqués par des Phénix. Face à vous (encore vivants), se trouvent dressés Joey Alvarez, Lysandra Oakes, Damon Baddock, Syberia Hawthorne, et deux autres adultes Phénix.

ϟ Pour tuer un des Phénix, il faut un dé positif. N'oubliez pas que ceux-ci vous attaquent et que beaucoup sont des élèves : prenez ceci en compte dans vos messages.

ϟ Le bar menace de réellement exploser tout au long du tour, vous mettant dans une très mauvaise posture.

Spoiler:

Serpent mignon fera-t-il couler le sang ?
Oui : Le serpent louvoie discrètement dans la neige jusqu’aux pieds de Joey. Alors qu’il est occupé à se battre contre Isis, le reptile jaillit du sol et vient refermer ses mâchoires sur sa carotide.
Non : Joey aperçoit le serpent et parvient à y mettre le feu.

C’est à demi-mot que Wilhelmina félicita celui qui venait de les débarrasser du golem. Dire que la slave n’avait pas envié pendant quelques seconde cet homme serait mentir. Elle avait l’impression d’être complètement impuissante et cela encore plus depuis qu’elle avait atterri la tête la première dans la neige. Ielena s’était alors tourné avec Jules vers les flammes qui léchaient les murs du Gobelin Estropié. Flint vint rapidement les soutenir dans leur tentative mais tandis qu’ils parvenaient à maitriser une partie du feu, il semblait se propager de manière maligne un peu plus loin. Il fallait que quelqu’un vienne compléter le trio qu’il formait. De petites explosions se faisaient entendre et cela ne présageait absolument rien de bon. D’ailleurs, il ne fallut pas attendre longtemps pour qu’une détonation se fasse entendre. Une explosion bien plus forte venait de retentir entrainant l’éboulement d’un mur. Des morceaux de pierres et de cendres jaillirent tandis que Ielena se retrouvait une nouvelle fois au sol. Elle n’avait pourtant jamais été très terre à terre...

Tandis qu’elle se relevait elle entendit la voix de Wilhelmina s’élever. Pourquoi lançait-elle un avada ? Les yeux de la slave virent alors un troupe de Phénix venir à l’attaque contre eux. Son sang ne fit qu’un tour tandis que son coeur s'accélérait. Vesperion et Isis finirent d’en achever d’eux. Ielena n’avait jamais lancé de sort mortel et pourtant ce soir, elle n’aurait pas moindre hésitation. Pas la moindre ? Lorsqu’elle entendit des bruits de pas étouffés dans la neige qui s’approchaient d’elle, Ielena tendit sa baguette vers l’assaillant. Cependant, lorsqu’elle tomba nez à nez avec une blonde aux cheveux courts, Sibéria, Ielena se rendit compte qu’il ne s’agissait que d’une enfant. Quinze, seize tout au plus. Mais la détermination qu’elle percevait dans son regard était tout autre. De la haine et surtout de la détermination. Si l’Ukrainienne n’agissait pas, cette blondinette n’hésiterait sûrement pas à le faire. Il fallait qu’elle tue cet enfant. Une enfant. Mais après tout, elle ne devrait être qu’une basique de bas niveau, voir une sang de bourbe ! Ielena s’interdit alors de ressentir de la compassion. Ils les avaient attaqué par derrière, trahit avec les américains. Enfant ou non, elle était des leurs. Mais pourquoi une petite voix traversait son esprit lui disant que cette attaque, sa première tentative de meurtre resterait à jamais dans sa mémoire ? Les deux jeunes femmes se fixaient et la voix de Ielena s’éleva soudainement à l’intention de camarades.

«Il faut continuer de lutter contre les flammes ! Sinon nous allons tous y passer !»

Elle jeta un regard rapide vers un jeune garçon non loin d’elle, Wade, pour l’inciter à s’occuper du bâtiment. Les yeux marrons de la brune fixèrent alors cette petite blonde au visage encore poupon. Pas de pitié... Si elle continuait d’en éprouver, entre sa fatigue et cela, elle n’arriverait à rien ! Elle connaissait la magie noire, elle venait tout de même d’une famille assez réputée pour cela. A Durmstrang, c’était une matière comme les autres. Déterminée, la Slave pointa sa baguette dans un geste énergique et sûre d’elle. Elle s'exclame en Ukrainien comme pour faire corps avec sa baguette. Comme s'il fallait que son instrument, son arme, comprenne qu'il ne fallait pas échouer, pas cette fois. Un jet vert s’en échappa pour aller en direction de cette traitre.

Dé:

Ielena voit alors son sortilège fouetter cette gamine, cet enfant. Seul son regard s'accroche à celui de la Slave, qui pour la première fois qu'elle tue se sent vidée. Le regard vide de cette petite semble hanter les pensées de l'Ukrainienne qui la voit s'écrouler à terre s'enfonçant doucement dans la neige. Comment dit-on en anglais déjà ? Conscience ? Culpabilité ?

L'éclair bleu projeté par le Golem la laissa dans un état d'engourdissement total pour de trop longues minutes. Ses sens ne répondaient plus, alors qu'elle ne s'était pas encore relevée, la voilà encore un peu plus à terre. Ses bras fourmillaient et peinaient à soutenir son corps. Elle ne sentait plus ses mains non plus, glacées, plongées dans la neige salie de terre, de sang et de feu. Elle fermaient les yeux avec insistance pour les rouvrir en espérant y revoir plus clair mais tout restait irrémédiablement brouillé et flou.
Murphy lui avait promis de revenir, mais où était il à présent, elle n'en avait pas la moindre idée. Une lueur orangée se fit intense à sa droite et quand elle tourna les yeux, elle cru y deviner des flammes, des flammes qui rongeait certainement l'une des façades qui les entouraient. Où était Murphy ? Elle entendait les cris des uns et des autres, sans pouvoir identifier aucun des crieur, mais peu à peu, son ouïe et sa vue lui revenaient. Elle s'agenouilla dans la neige, que son tailleur, bientôt trempé, buvait sans soif et aperçu presque le monstre de fer qui s'immobilisait tout à fait.

À l'origine de tout ça, Murphy. Son champ de vision se précisait encore un peu plus et elle pu lui adresser un sourire soulagé, elle pu percevoir les quelques mots de Wilhelmina à son encontre, et elle pu voir tout à fait le feu, vif et gourmand qui léchait en effet la façade du Gobelin estropié. Elle tenta de se relever mais si ses yeux et ses oreilles réagissaient bien, son corps lui, ne répondait pas encore.
Était ce véritablement cette décharge d'énergie qui la paralysait ainsi ? Sa poitrine serrée et ce souffle court ne laissaient aucun doute à Alexianne, la peur, une peur intense, plus intense encore que cet éclair bleu de lumière qui l'avait foudroyé, la figeait sur place. Elle préférait même détourner le regard et prier presque pour quitter cet enfer. Ce n'était pas sa place, elle n'avait jamais voulu se battre pour quoi que ce soit, jamais à ce point, jamais au péril de sa vie. Elle ne se délectait de toutes ces folies qu'en la forme des mots, et sa baguette ne servait qu'à son usage quotidien, comme un geste anodin, loin de celui qui tient de la destruction et de la survie.

Mais vigoureuse, les mains de Vesperion la prirent par les épaules pour la relever, et elle se releva, avec peine mais Alexianne se releva et fit face à cette presque amie qui lui ordonna de réagir, de se battre et de survivre. À bout de nerfs, Alexianne aurait voulu lui cracher d'aller se faire voire, qu'ils aillent tous se faire voir avec leur guerre, qu'ils la laissent en paix, qu'ils la laissent partir, elle lui aurait crier pitié, laissez moi partir et se serait écrouler à nouveau sur le sol. Et cette main qui la forçait à regarder les flammes à nouveau, elle aurait voulu la prendre et la serrer fort contre elle pour que Vesperion comprennent sa douleur, la douleur de la peur qui lui tenaillait les entrailles.
Et avec la peur, la déception d'elle même. Alexianne savait à présent à quel point elle était lâche, lasse et sans conviction, ou seulement des pétrie d'idéaux paresseux. Des larmes lui criblaient à présent les joues en réponse au paroles de Vesperion. Celles ci avait été brutales mais elles n'étaient pas moins celles d'une amie qui se souciait un peu d'elle, peut être, c'est ce que cette enfant apeurée voulait croire en tout cas. Et ce réconfort n'avait pas de prix dans ce chaos.

Avant qu'elle n'ait pu confier sa peur à Vesperion, une confidence qui n'avait certainement pas besoin d'être faite, le souffle d'une explosion les balaya dans la neige. Face contre terre, la terre noyée de cette neige qui commençait à fondre sous la virulence du combat, des pas et des chutes, et sous la chaleur du feu, Alexianne sentit la main de Vesperion dans sa nuque qui la protégeait. Elle aurait pu rester comme cela jusqu'à la fin de ce cauchemar mais elle releva la tête. Elle vit l'éclair vert, se redressa en vitesse pour suivre sa trajectoire, puis fit volte face pour identifier la source avant qu'un choc violent ne la projette plusieurs mètres en arrière dans une lumière orangée encore une fois.

La neige amorti sa chute mais elle resta peut être deux secondes les yeux fixés au ciel avant de se redresser péniblement. Et quand elle se redressa, elle vit un jeune brun, jeune mais bien bâti, foncer droit sur elle. Il avait peut être la même peur qu'Alexianne dans ses yeux mais bien plus de courage visiblement.

Dé 1:

Sans réfléchir, sans peur, ni rien d'autre, Alexianne s'empara immédiatement de sa baguette et n'avait qu'une idée en tête : stopper se garçon. Pas pour la faction, mais pour elle. Vesperion avait raison, elle ne voulait pas mourir, et il fallait alors se battre, cette fois ci, elle n'avait pas le choix et plus tard elle s'étonnerai certainement du pouvoir de l'urgence de survivre. Mais il était hors de question de le tuer. Non pas qu'elle voulait laisser ce privilège ou cette corvée à une autre, mais ce mots, elle ne pouvait les prononcer, ne l'avait jamais fait et ne pensait pas pouvoir un jour en être capable.
L'adolescent se rapprochait encore, elle aurait pu le faire, il était à sa merci alors qu'elle le tenait du bout de sa baguette, Wilhelmina la détesterai pour ça, Vesperion aussi mais elle en était incapable. Après un moment d'hésitation elle cria comme pour que sa pauvre victime l'entende. « Tempestas ! »

Dé 2:

Le jeune homme s'écroula à terre et l'espace d'une seconde où il resta inanimé, Alexianne fut terrifiée de l'avoir abattu, un garçon si jeune, qu'elle aurait retiré à sa famille... Mais il tenta de se redresser rapidement, sans véritablement y parvenir. Soulagée un instant, Alexianne savait très bien pourtant qu'elle venait peut être de signer son arrête de mort à lui, en l'ayant rendu si vulnérable... Elle chercha les yeux de Murphy, puis ceux de Vesperion, et sans penser si elle avait déçu ou non cette dernière, elle l'implorait presque de l'épargner.

Spoiler:

A peine le temps de se dire qu’il leur fallait une autre personne pour éteindre les flammes que le bâtiment déjà bien abîmé commençait à exploser. Quelques détonations ici et là, leur indiquait qu’il fallait faire vite. Mais s’ils étaient sorciers, ils ne pouvaient pas pour autant aller plus vite que la lumière. Plus vite que le feu. Le mur explosa et sa proximité le rendit vulnérable. Le clan entier des Héritiers était à terre, mais lui ne s’intéressait vraiment qu’à son bras qui avait chaud. Très chaud. Trop chaud. Les manches de son pull avaient été carbonisées et son bras droit, qu’il avait levé pour protéger son visage des déflagrations, était brûlé. Sur le coup, il n’arrivait pas à savoir s’il avait mal ou s’il s’agissait simplement d’un trop plein de chaleur qui rendait la chose inconfortable. Les quelques fractions de secondes qui suivirent lui permirent de comprendre qu’il avait bien mal. Des pans de peau s’étaient décollés ici et là entre son coude et son poignet, le reste était rouge et des cloques commençaient déjà à apparaître. Enfoirés d’américains. Leur joujou avait disparu, mais les dégâts qu’il avait commis commençaient sérieusement à mettre le Flint en pétard.

Imitant le reste du groupe, il se releva, à l’aide de son bras gauche, après avoir récupéré sa baguette qu’il avait encore lâché dans sa chute. Prêt à ravaler sa fierté, il allait se diriger vers Malefoy pour qu’elle s’occupe de son bras, lorsqu’un éclair vert l’arrêta net dans ses mouvements. Les yeux plissés il se tourna dans la direction d’où provenait l’éclair et il leva les yeux au ciel. Sérieusement ? Un groupe de Phénix leur faisait face, baguettes tendues, prêts à l’action. Wilhelmina ne leur laissa pas le temps de lancer une autre attaque. Déjà, l’un de leurs attaquants était à terre, mort. Les ordres étaient clairs : s’occuper des idiots. Et des gosses qui faisaient partie de ce groupe d’idiots. Des gosses. Que faisaient-ils ici ? Ils ne savaient rien à la vie, n’avaient pas à se mêler de choses qui ne les regardaient pas. C’était triste de les voir embrigader par les terroristes, de les voir gâcher leurs vies pour un combat qu’ils ne gagneraient pas. C’était encore plus triste de se dire qu’ils ne repartiraient pas de cet endroit vivant. Miss pyjama, dont le nom ne lui revenait toujours pas, avait déjà lancé son Avada. L’adolescente aux cheveux noirs s’effondra. Deux phénix morts, aucun héritier touché. Un troisième tomba à son tour, mordu mortellement par un serpent.

Dans son dos, le Gobelin Estropié continuait de brûler, continuait de menacer d’exploser et de les tuer. S’il s’en fichait que les Phénix vivent ou meurent, lui se trouvait très bien en vie et l’idée de repartir d’ici avec deux jambes, deux bras et les joues roses ne lui posait pas vraiment de problèmes. Mais il ne pouvait pas bouger. Se contentait de regarder les corps des enfants tombés. La blonde tomba à son tour. Et le brun … le brun se prit trois éclairs sur la tête. S’il n’était pas encore mort, il n’était pas en bon état. Des gosses. Des gosses qui n’avaient jamais compris que le Lord était la meilleure chose qui soit arrivée en ce monde. Des gosses qui n’auraient plus jamais la chance de le comprendre. Un sort se dirigea sur lui, qu’il dévia d’un protego rapide. Un geste machinal, dont il n’avait presque pas eu conscience. C’est la voix de Wade qui le réveilla, le força à s’agiter. Son bras le brûlait toujours, mais il fallait l’oublier pour le moment. Aux prochaines secondes de répit, s’il y en avait, il irait chercher Malefoy, la promesse de ne rien dire de désobligeant sur les lèvres. Jules vint en aide à Storm, mais toujours rien. Les flammes étaient têtues, continuaient de tout détruire sur leur passage. Les autres se débrouillaient très bien contre les Phénix, qui tombaient comme des mouches. Lui devait continuer d’essayer d’empêcher le bar d’exploser. Même si c’était mal parti. « Aguamenti »



Dé : Ca fonctionne ce coup-ci ?
Oui : La quantité d’eau lancée sur les flammes par Ielena (au tour précédent), Jules, Emmett et Wade est à présent suffisante. Les flammes s’éteignent progressivement.
Non : Il faut continuer.

Les sorts, les cris, les explosions, les flammes, les éclairs. Ils étaient dix contre une créature de fer, dont les trois-quarts étaient on ne peut plus entraînés. Dix contre un. Et pourtant, un carnage se déroulait à Pré-Au-Lard. Un carnage dans leur camp. Callista n’était couverte que d’égratignures et d’éraflures, mais elle voyait bien que beaucoup de son groupe n’avaient pas eu cette chance. Le sang maculait les pierres autour d’eux, ainsi que la neige blanche. L’air froid faisait ressortir leurs souffles chaud, tandis qu’ils se trouvaient tous aux aguets, tournant autour de cette créature impitoyable. Etrange tableau que le leur, celui de dix humains contre un monstre de fer. Pourtant, ce n’était que le début et ils ne pouvaient absolument pas se permettre de céder. Voilà pourquoi ils étaient encore debout, affrontant sans relâche leur ennemi invincible.

Tout allait si vite. Une minute paraissait une heure, les secondes s’envolaient à peine s’étaient-elles écoulées. Impossible de réfléchir convenablement, ils ne pouvaient qu’agir, enchaîner sort sur sort, tenter de le mettre en pièce. Sans grand succès. Même Wilhelmina Salamander-Kark semblait aussi démuni qu’eux sur le coup et cela avait le don de mettre Callista mal-à-l’aise. En général, même quand eux les simples Héritiers se trouvaient tous à terre, leur leader était toujours là pour s’occuper des ennemis restants. Mais elle devait avouer qu’elle avait plus eu l’habitude d’avoir Caïus Salamander en chef d’équipe. L’homme n’hésitait jamais, et ses constantes gueulantes étaient mêmes devenues une source de motivation. Mais il n’était pas présent avec eux cette nuit-là, et ils devaient alors agir par eux-mêmes.

Alors qu’elle rencontrait pour la première fois le sol, Callista vit le seul vrai homme de leur équipe trifouiller elle ne savait quoi près du cadavre de l’homme qui avait libéré la créature de fer. Et alors qu’elle se demandait à quoi il jouait, il réussit. Elle ne sut pas vraiment comment, et s’en moqua pour tout dire, mais il y arriva. Il retransforma le monstre en simple cube de métal. Alors qu’il se dressait auparavant devant eux, il n’était désormais plus rien. Callista se permit un soupir de soulagement. Mais rien n’était terminé. Il fallait désormais faire en sorte que le Gobelin Estropié ne s’effondre pas, alors que des flammes le dévoraient. Ils tentèrent chacun leur tour, mais visiblement ils n’étaient pas doté de chance ce soir-là. Et puis on vint encore les déranger. Six Phénix débarquèrent soudainement, les prenant pas surprise. Callista hésita un instant devant la bâtisse en flammes, mais s’en détourna bien vite.

Storm et Jules continuaient de s’en occuper. Et ce qui les menaçait le plus étaient bel et bien ces six terroristes, qui empiétaient sur leur territoire. En retrait, Callista observa d’abord ses compagnons agir. Elle ne savait que faire. Tuer ou torturer ? Pour ainsi s’attaquer à eux, ils méritaient de souffrir. Ils ne comprenaient rien, ne reconnaissaient pas leur faiblesse innée. Ils étaient pathétiques. Les éclairs verts fusèrent de son propre camp vers les fauteurs de troubles. Deux s’écroulèrent ; un troisième fut raté de peu, mais il était à terre, inoffensif après le sort que la brunette lui avait lancé. Et puis il y avait sa cousine, toujours plus originale. Lorsque Callista vit le serpent surgir de la baguette d’Isis, elle l’observa, fascinée, ondoyer sur le sol, tuer sauvagement l’homme en face de lui. Une fois son œuvre terminée, elle aurait voulu l’appeler, le sentir contre elle. Le Fourchelangue au bout de ses lèvres, elle se retint pour autant. Ce n’était pas son serpent, mais celui de sa cousine. Elle se tourna donc vers les Phénix encore debout. Torturer, c’était intéressant. Mais ils n’avaient pas le temps. Elle n’avait jamais lancé le sort mortel. Mais pour une première fois, elle n’hésitait pas. Elle n’était plus une enfant. « Avada Kedavra. »

Dé ; Callista réussit-elle à lancer correctement son sort ?
Oui : Le sort s’abat sur sa cible. Il ne reste plus qu’un Phénix encore debout et un autre au sol.
Non : Callista faiblit, faisant trembler sa baguette, et elle loupe sa cible de peu.

Les sorts fusaient en tous sens, en des éclairs de couleurs vivent tranchant avec la blancheur du sol. Non, le sol n'était plus si vierge que cela : des tâches sombres, des traces de sang. Tout indiquait le chaos qui régnait dans les rues de la ville. Wilhelmina Salamander jouait de sa baguette, ne pensant plus à Poudlard mais seulement aux impies qu'il fallait rayer de ce monde. La gangrène s'était propagée bien trop vite en son absence, elle donnait tout pour l'éradiquer une bonne fois pour toutes. « Avada Kedavra ! » cracha-t-elle, faisant s'écrouler le dernier Phénix debout, laissant le garçon apeuré à ses hommes. Les flammes avaient été stoppées, son équipe semblait encore en état de se battre et les cadavres encore chauds répandus au sol lui donnaient un avant-goût de leur victoire de ce soir. Cependant, elle ne sourit pas. Elle avait bien trop conscience de la portée de l'Ordre du Phénix pour se réjouir de quelques corps qui ne renaîtraient pas de leurs cendres. Les terroristes étaient de plus en plus nombreux et ça, ça n'avait rien de victorieux pour elle. « Achevez le garçon et retournons vers le chemin pour attendre ceux qui viendront de Poudlard. » dit-elle sans émotion, sans même un dernier regard pour ce pauvre enfant : il avait choisi son sort en s'alliant aux traîtres. Wilhelmina commença alors à se diriger vers ce qui allait être la suite de la mise à mort de cette vermine.

*****
« Il faut qu'on fasse quelque chose Drufus. On ne peut pas rester là sans rien faire. Mokky est d'accord avec moi. » Les deux petits elfes de maison regardaient leur compagnon d'un air grave. « Je sais bien, je sais bien. Mais il y a encore la vaisselle à faire et puis on ne peut pas. » Flubby secoua vivement la tête en signe de désapprobation. « On doit les aider Drufus. On le peut. Il le faut. Quelque chose ne tourne pas rond au château. Ces petits sorciers avaient raison, je le sais. » Tout en continuant leur besogne, ils débattirent longuement sur la question. Notamment sur le moyen de transgresser les ordres de la direction. « Personne ne nous a dit de ne pas toucher aux bêtes... » Les deux autres acquiescèrent, conscients de ce que cela signifiait.

Il ne fallut aux trois elfes que quelques minutes pour se rendre devant la barrière magique, en toute discrétion, et libérer deux dragons. « Flubby, Mokky, ce fut un plaisir de travailler à vos côtés. » Les trois elfes se laissèrent avaler par les flammes des trois autres dragons, punition largement méritée pour leur traitrise.

*****
« Qu'est-ce... ? » La leader des Héritiers eut tout juste le temps de se jeter à terre pour éviter une déflagration mortelle. Elle se releva, les yeux écarquillés par la stupeur. Qui ? Qui avait osé laisser les dragons se libérer ? Ce n'était pas son cher mari, il n'aurait jamais pris un tel risque. Il était certes plus rude que la moyenne mais il était tout de même doué de bon sens. Il fallait que Caius vienne leur prêter main forte. Pourquoi n'était-il pas encore là ? Quel groupe avait-il rejoint ? « Les dragons de Poudlard sont indomptables ! Il faut les tuer ou être tué ! » Caius trouverait bien le temps d'en dénicher d'autres une fois ceux-là abattus. Wilhemina vit au loin des flammes déchirer la nuit : la Forêt Interdite... D'un geste précis et ferme, elle engloba le musée d'une bulle protectrice qui flancherait à la première attaque animale.

Dés Les premières flammes du Dragon relancent le début d'incendie du Gobelin Estropié et
Oui & Oui - Brûlent légèrement Isis & Callista
Oui & Non - Brûlent légèrement Ielena & Emmett
Non & Oui - Brûlent légèrement Vesperion & Murphy
Non & Non - Brûlent légèrement Wade & Alexianne & Jules

Informations Rp

ϟ Deux dragons sont lâchés sur la zone. Un est du côté de Poudlard, l'autre du côté de Pré-au-Lard. Vous ne pouvez tuer le dragon que survole votre groupe, vous ne pouvez que vous protéger au maximum. Durant ce tour, les sorts d'attaque ne lui feront rien.

ϟ Le dragon étant partagé avec un autre groupe d'event, vous devez le considérer comme faisant de grands tours entre les deux groupes.

ϟ Le Dragon lance des flammes tout au long du tour. Si vous avez été touchés par le premier lancer de dé, vous êtes épargnés pour le reste du tour. Dans l'autre cas, un lancer double est obligatoire pour savoir si vous êtes épargnés ou non durant le tour. Un Oui/Oui vous épargne complètement, un Non/Non vous brûle légèrement (handicapant mais n'empêchant pas de poursuivre le combat). Les deux autres options vous touchent mais très peu (vêtements, cheveux en moins, petit morceau de peau en moins sur le doigt...)

ϟ Si vous voulez éviter que le Gobelin Estropié n'explose pour de bon, détournez l'attention du dragon ailleurs.

ϟ Il reste un Phénix, mais le dragon pourra s'en charger à votre place.