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❝ (Terminé)[Juin 2019] Le début de ce qui n'aura pas de fin {Helie =3} ❞
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(Terminé)[Juin 2019] Le début de ce qui n'aura pas de fin {Helie =3}
ce message a été posté Ven 17 Juin 2011 - 17:55
Beyond Good & Evil
Hélène && Icare



(Terminé)[Juin 2019] Le début de ce qui n'aura pas de fin {Helie =3} Kayascodelario4(Terminé)[Juin 2019] Le début de ce qui n'aura pas de fin {Helie =3} Th_hcicons-1-2

~

    Un sourire flottant sur son visage, le jeune homme laissa son regard dériver d’une rue à l’autre. La rue principale de Prés Au Lard grouillait de monde, et tout porté à croire que le monde sorcier reprenait peu à peu ses droits après les sombres événements.
    Icare lui, tout nouvel arrivant qu’il était, n’avait que très peu d’information sur cela, mais il en savait déjà assez pour se faire une opinion et choisir son camp. Dans tous les cas, il était bien loin de ces préoccupations là aujourd’hui. Sous ce soleil rassurant, le garçon entendait simplement faire quelques emplettes dans le petit village et profiter de cette accalmie pour visiter des lieux qu’il n’avait pas encore investis.
    Curieux de nature, il s’était fait la promesse de visiter chaque recoin de Poudlard et ses environs avant son retour définitif en France.
    Ainsi, il lui restait encore prés d’une année et quelques mois pour mener à bien sa mission, et comme tous les défis qu’il s’imposait, il était persuadé de le tenir, et ferait tout pour cela.
    Or, pour le moment, il passait devant quelques boutiques aux devantures avenantes et vendeuses. Posément, il s’arrêta quelques fois pour faire du lèche vitrine, et décida finalement de satisfaire ses envies mercantiles en pénétrant chez Honey Dukes. Le jeune français ressortit peu de temps ensuite, les bras chargés de sucreries toutes plus tentatrices les unes que les autres. Ce grand enfant salivait déjà de ces délicieuses trouvailles lorsqu’il capta un mouvement inattendu.
    Fronçant les sourcils, le jeune homme leva les yeux vers le ciel, en quête de la source de ce mouvement mais il ne vit rien.
    Etonné tout d’abord, il haussa la tête pour lui-même et d’un soupire chassa cette image. Il avait du rêver, rien de plus. Pourtant, il était pratiquement certain d’avoir vu une minuscule bestiole voler et s’agiter…
    Bizarre.

    M’enfin bref, le jeune homme reprit donc sa route tranquillement, évitant avec expertise tous les badauds qui passaient prés de lui. Plongé dans ses pensées, il laissa un sourire de satisfaction s’emparer de son visage d’ange. Il était plutôt content de lui depuis qu’il était arrivé à Poudlard, et il s’émerveillait toujours autant des découvertes qu’il faisait chaque jours au sein de l’immense château Anglais.
    Certes, c’était beaucoup moins glamour que les couloirs remplis d’effluves douces de Beauxbatons, mais il se plaisait tout de même dans cette atmosphère là. Comme il s’y attendait, il n’avait pas tardé à se faire des amis et des connaissances, et de jour en jour, son réseau se développait. Très social, il adorait accaparer l’attention, parler de lui, plaisanter avec les autres. Il était dans son élément lorsqu’il côtoyait autrui.
    Son jumeau, quand à lui, semblait avoir un peu plus de mal à s’intégrer, cependant, cela n’alarmait pas vraiment Icare. En effet, Kratar avait toujours été quelqu’un de taciturne. Au contraire de son cadet, il n’avait pas forcément besoin des autres pour vivre, et il se satisfaisait très bien en petit comité.
    Cette simple pensée arracha un petit rire à Icare. Il était étonnant de voir à quel point ils étaient différents, mais surtout, à quels points ils s’entendaient bien…
    Passant une main dans sa chevelure, le jeune homme soupira lentement et sortit de ses pensées en passant devant une nouvelle boutique. Son regard scruta de nouveau la devanture, et il fit une moue plutôt déçue en voyant les articles vendus : De la camelote. Moué !
    Rapidement donc, il passa son chemin tout en remettant en place une mèche trop aventureuse qui courrait sur son front. Lentement, il effleura du bout de ses doigts le collier qu’il avait autour du coup et soupira.
    A chaque fois qu’il le touchait, ce dernier faisait monter en lui de nombreux souvenirs bons. Et pourtant, c’était du mal qu’il ressentait, car lui seul savait comment ces bons moments s’étaient terminés. Vous l’aurez bien compris, ce bijoux était le vestige de son premier amour, et de ce qui l’a en partie poussé à être ce qu’il était moment. Depuis cet instant là, il était plutôt désabusé par la gente féminine, et à vrai dire, il ne leur faisait plus vraiment confiance. Surtout quand il voyait ce qu’il pouvait faire d’elles.

    Pour ne rien arranger, il venait de finir sa course devant le salon de thé de Piedodu, symbole ultime des romances Poudlariennes.
    Lieu de rencontre privilégié de tous les couples de l’école, cet endroit avait vu des amourettes naitre, se défaire, se refaire et se briser.
    Il soupira, profondément, l’air légèrement maussade. Plongé dans ses pensées, il n’entendit pas vraiment les pas qui se rapprochaient de lui et il manqua pratiquement de sursauter lorsqu’une voix charmante lui fit manquer un battement.
    Masquant son trouble actuel, il se retourna avec un air de façade sur le visage et offrit un divin sourire à la nouvelle venue. Sa camarade de classe, Helene Keating.



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Re: (Terminé)[Juin 2019] Le début de ce qui n'aura pas de fin {Helie =3}
ce message a été posté Sam 18 Juin 2011 - 10:51
Hélène faisait des clins do'eil aux nuages, le visage collé à la vitre de la calèche qui emmenait le groupe d'adolescent à Pré-au-lard. A l'intérieur était entassé un groupe de jeunes, maisons relativement confondues, qui bavardaient gaiment. Tout y passé, la dernière tenue achetée par une telle, les plans qui s'échafaudaient pour les grandes vacances, qui arrivaient à grand galop, etc. Hélie restait imperturbable, malgré le brouhaha ambiant, et ce gros lourd de Verpey qui depuis quelques temps était vraiment, vraiment lourd. Naaon elle veut pas sortir avec toi, ni même te toucher arrête de la regarder avec des yeux de merlan friiiit. Mais Hélène sait très bien faire celle qui remarque rien, justement en se concentrant sur les nuages, ou les sombrals qui les entrainaient (ouais elle peut les voir 8D ).

Hallelujah, ils arrivèrent enfin au village magique, pour se détendre loin du chateau où l'ambiance devenait trop étouffante et studieuse à cause des examens... Mais la demoiselle est en sixième année, alors elle s'en fiche totalement des BUSES et des ASPIC ! Aujourd'hui, c'était un avant-goût de vacances, et elle avait revêtue pour l'occasion un short en jean avec une grande chemise à carreau type je suis un bucheron quebecquois, dans les tons de rouge, ouverte sur un simple débardeur blanc. Ouais, elle s'habille comme unemoldue alors qu'elle peut pas s'les encadrer, mais on va mettre ça sur le compte de son esprit de contradiction. Elle s'auto-contredie, trop forte c'te fille hein. En sortant du 'carosse' elle attrapa son magnifique sac en tissus blanc tout bête avec inscrit dessus en lettres vertes foncées "Harpies de Holyhead" et avec au centre une serre dorée brodée. Elle, fan ? Noooon, du tout. Mbref le petit groupe se retrouve on the route, sans but précis, mis à part flaner dans les rues pavées. Acheter deux trois trucs complétement dispensable. Hélène se laissait entraîner, déjà qu'on l'avait traîner de force hors du chateau, lui demandait pas plus d'engouement mes chéris. Elle est à son maximum là.

Elle capitula quand ils entrèrent dans une énième boutique à la devanture avenante pour acheter des plumes à papote. Ouais nan, elle, elle va fumer une clope et rien faire disont penant dix minutes... le temps qu'ils reviennent. Et bah non, elle a pas droit à un peu de calme, sadique monsieur le destin ? Verpey fume depuis peu mais c'est géniaaaaaal. Elle inspira lentement la fumée, essayant de ne pas péter son câble sur le pauvre bougre qui comme de par hasard parlait depuis genre deux minutes de sa maison en Cornouaille sur la côte où il irait pendant les vacances. Naaaon cherche pas elle viendra jamais chez toi, nameho. En plus il crapotte. Il avait de la chance, parce que là elle avait plus envie de voir si sa tête volait aussi bien qu'un cognard, mais elle n'avait pas sa batte au fond de son magnifique sac. Dommage. Et puis ô miracle... ICAAAAARE <3. C'est quoi ce coeur, sérieu... ya pas de coeur èOé Bon okay, elle l'aime bien, mais en amitié, c'est tout. Et puis à ce moment précis elle aurait kiffé n'importe qui tant que ce n'était pas Verpey (en plus il a un nom à coucher dehors ce type, il est pas gâté par la vie). Ecrasant machinalement sa cigarette avec sa sandale, elle traversa la rue, sans prévenir le garçon qui l'a regarda surpris. Ouais elle te snooooobeuh. Mouhaha mbref.

Qu'est-ce qu'il fabriquait devant un salon de thé tout dégoulinant d'amour, mielleux et guimauveux à en vomir (quoi ça casse tout ? Comment ça è.é). Il avait un rendez vous avec quelqu'un ? Ohmandieuuu, avec une fille ?! é_è Une petite voix qu'elle ne supportait pas, plus comunément appelé conscience susra 'jalouse' dans un coin de la tête de la brunette. Naon pas du tout, il fait ce qu'il veut c'est pas ses affaires. Genre. Elle y peut rien s'il se tape des filles totalement ininteressante qui savent limite pas écrire leur prénoms. Elle s'en fiche elle.

" Qu'est-ce que tu fabrique là, tout seul ? "

En plus devant le salon de thé quoi XD. Et puis les bras chargés de bonbec's, du genre qui t'apportent tes besoins en calorie pour la décennie à venir à eux tout seuls. y en avait pas un peu beaucoup pour lui tout seul ? Niah quand il se retourna elle eus droit à THE sourire de Icare. Ne pas fondre tout de suite. Elle se mordis l'intérieur de la joue pour ne pas afficher de sourire niais et pathétique. Elle allait entamer la discussion, mais une voix la coupa. Namehooo foutez lui la paaaix é___è

" Hélie ? Tu viens ? "
" Ouais, nan je reste un peu avec Icare, on se retrouve au château ? :3 "

Regard faussement désolé pour son prétendant, notre amour est impossiiible mon chou, c'est le destin qui veut pas et... Maggle pour voir. Elle les regarda s'éloigner un fin sourire aux lèvres, après que Verp' ais jeté un regard pleins d'animosité au pauvre Icare qui devait pas comprendre qu'est-ce qu'il lui voulait XD. Ils sont gentils, mais à petite dose, et son quota avait explosé depuis le début de la journée. Et Verpey loin d'elle, elle se porte déjà mieux. Et puis Icare à côté, encore plus mieux. Elle se retourna à nouveau vers le frenchie, un mince sourire aux lèvres, sans trop savoir quoi faire ou dire.
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Re: (Terminé)[Juin 2019] Le début de ce qui n'aura pas de fin {Helie =3}
ce message a été posté Lun 20 Juin 2011 - 16:31
    Le sourire qu’il avait affiché sur son visage s’était quelque peu évaporé depuis qu’il avait croisé la devanture déplaisante de ce magasin là. Le jeune homme avait beau avoir la candeur de la jeunesse et un romantisme certain, il n’en restait pas moins désabusé par l’amour.
    Certes, il rêvait toujours de cette princesse qui le délivrerait d’un monde de faux semblants et d’apparences, mais justement, ce n’était qu’un rêve. Il savait pertinemment que cela n’arriverait jamais. Icare avait vu bien trop de chose pour croire encore à ce sentiment désespérément faux. Même lorsqu’il était sincère et véritable, il finissait toujours par faire souffrir. Quand une relation amoureuse se terminait, elle faisait toujours du mal, sinon elle ne finirait pas.
    M’enfin bref, heureusement pour lui, une voix lui arracha un sourire et le déroba à sa rêverie maussade. Laissant tout de même quelques secondes s’égrener afin de se donner une contenance, il finit par se retourner, un sourire diaboliquement charmant accolé au visage et il salua la belle demoiselle qui venait de le sauver. Un peu comme une princesse en quelque sorte, sauf qu’Helene Keating n’était en rien le stéréotype de la petite princesse malléable et niaise. Au contraire.

    « Je bouffe des bonbons en me disant que les gens qui sont dedans ce salon sont vraiment con. »

    Petit clin d’œil comme pour adoucir ses paroles, mais il ne faisait aucun doute qu’Hélie avait compris qu’il n’était pas de très bonne humeur. D’ailleurs, il se rendit compte qu’il risquait de la faire fuir. Or, si la belle Helene s’en allait, il se retrouverait une nouvelle fois seul avec ses pensées maussades. Et en toute franchise, il savait pertinent que sa présence lui redonnerait le sourire. Malgré tous ses défauts et sa réputation peu reluisante, Helene avait le don pour faire oublier à Icare ses mauvaises pensées.
    Ainsi, un nouveau sourire sur le visage vint rendre à ses traits toute la beauté qu’il avait d’ordinaire. Là, il passa une main dans sa chevelure, tranquillement, et il lui souffla :

    « T’en veux ? »

    Avant de lui tendre le sachet de bonbons qui ne resterait pas plein visiblement longtemps lorsque l’on connaissait les deux adolescents. Il s’apprêtait d’ailleurs à ajouter une remarque lorsqu’une voix entrava la discussion et capta l’attention d’Hélie qui se retourna.
    Fronçant les sourcils, le franco-britannique laissa son regard courir sur le petit groupe qui venait d’apostropher la belle et il lâcha un râle dédaigneux en croisant le regard assassin du type de la bande.
    Soupirant, il se retourna vers son amie, les sourcils toujours froncés et il lâcha :

    « C’est qui ce bouffon ? Il veut ma photo ? »

    Oui oui, il était toujours de mauvaise humeur et cette petite gène n’était en rien pour atténuer son état. M’enfin bon, désormais il était seule avec la jolie Helene, et il n’y avait donc aucune raison que cela se passe mal. Désormais avec sa belle, il espérait pouvoir se détendre et évacuer tout son stress et ses pensées maussades.
    D’ailleurs, il se passa à nouveau une main dans la chevelure pour se calmer. Ensuite, il lâcha du regard la Gryffonne - à contre cœur - pour embrasser le panorama. Autour d’eux, la ville commençait à s’activer mais Prés-Au-Lard ne bruissait comme à l’ordinaire. Surement échaudés par les événements récents, de nombreux étudiants avaient choisis de rester au château. Et honnêtement, il les comprenait. Malgré tout, rester cloitré n’était pas une solution miracle, et Icare ne pouvait s’y résoudre. Lorsqu’il n’était pas en grande forme comme actuellement, il avait sincèrement besoin de sortir, de s’aérer et de se dépenser pour évacuer tout ce qui n’allait pas. Tant pis si pour cela, il devait prendre quelques risques supplémentaires.
    De toute façon, s’il n’avait pas ce grain de courage pour ces trois petits grains de folies, il n’aurait pas atterri chez Gryffondor non ?
    Soucieux de passer un bon moment, il reporta de nouveau son attention sur Helene, et d’un eternel sourire, il désigna le salon de thé devant lequel ils étaient :

    « T’y es déjà allé toi ? Je veux dire… Avec un mec ? Ça m’intrigue, j’y ai jamais mis les pieds moi… Mais j’ai pas franchement de très bons aprioris sur ce truc … »

    Avec un hochement de tête, il laissa ses paroles s’éteindre en attendant une réponse de la demoiselle. Evidemment, un sourire ourlait une fois de plus ses lèvres, simplement parce qu’il était heureux d’avoir un peu de compagnie.
    Surtout sa compagnie à vrai dire… ~

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Re: (Terminé)[Juin 2019] Le début de ce qui n'aura pas de fin {Helie =3}
ce message a été posté Ven 24 Juin 2011 - 16:15
Le mince sourire de la demoiselle s'étira. Et bien, on broie du noir mon p'tit chou ? Le côté bouffer dees bonbons convenait parfaitement à la brunette (a). Bah quoi ? Elle faisait assez de sport avec le quidditch pour pouvoir manger quelques sucreries, sans grossir oui je sais. C'est la classe. Un rire silencieux fit écho au clin d'oeil du garçon. Ouais, ils sont débiles, genre. Du thé quoi. je veux bien être en Angleterre, mais bon ya mieux que boire du thé sérieu >.< Genre de la bierraubeure *___* Mais c'était probablement pas la boisson qui dérangé le garçon... Elle accepta avec un sourire la proposition de Icare. Genre elle va refuser des bonbons, genre. Elle est bien élevée cette fille voyons (a) BRAYFEUH. Elle accepté gentiment la proposition en se rapprochant un peu du garçon, pour prendre des bonbec's. Mais évidement, les scénaristes sont des sadiques, et y a encore ce gros lourd de Verpey qui se demande pourquoi elle l'a planté comme ça d'un coup. Après avoir gentiment expliqué au garçon que Icare c'est Icare, et qui peu pas test, elle se retrouva à nouveau avec le Frenchie. Victoooire. Nan, en vrai ce n'est pas du tout prémédité comme truc. C'est pas son truc la manipulation tout ça, elle laisse ça aux serpents rampants. Elle, elle a juste beaucoup de chance d'être au bon endroit au bon moment. Elle rigola plus franchement en remarquant la réaction du français. Non mon chéri, c'pas la tienne qu'il veut, c'est plutôt celle d'Hélie qu'il veut (a).

" Verpey Smith, sixième année à Poufsouffle... Qu'est qu'il est lourd celui là.. "

Pauvre bébé qui se fait harceler par des prétendants - ou pas. Mbref. C'est dure d'être une Hélène Keating tout les jours. Uh.. Mais ya pas de quoi être de mauvaise humeur tu sais. il est est lourd, gonflant, mais il a un bon fond. C'est un brave blaireau. Qui sait pas draguer, mais ça reste un brave petit blaireau tout mignon, loyal et tout le tsoin tsoin des blaireaux. Elle attrapa quand même un bonbon dans le sachet, qu'elle mangea avec un sourire malicieux aux lèvres. C'est l'effet du sucre, rassurez vous elle va bien. Elle regarda le brun du coin de l'oeil. Limite on dirait elle avec Verpey ya cinq minute. Ou avec Logan... Quoique nan ya pas de quoi s'énerver avec Logan, c'est elle la plus forte, et c'est lui qui est de mauvaise humeur (huhu ouais elle aussi elle est de mauvaise humeur, mais laissez la être de mauvaise foi... Un peu). Mais finalement il se détendi un peu.
Elle crus haluciner... Il était sérieusement sérieux là ? Elle pouffa de rire. Nan mais il faut avouer que c'est loufoque, c'est vraiment pas contre lui. Elle avait crus à une blague, vus que ya deux secondes il traitait de con les personnes qui étaient dans le salon de thé et puis là il lui demandait si elle y était déjà allez. Mais elle retrouva son sérieu en remarqua que c'était pas une blague.

" Nan, je suis pas trop le prototype de la fille qu'on amène dans un salon de thé à vrai dire... "

D'un côté elle avais pas eus tant de petits amis que ça. Les trucs sérieux tout ça... C'est pas son truc non plus. Le romantisme non plus, alors les salons de thé... Nan vraiment. Elle ne se souvenait même pas avoir déjà mis les pieds là dedans. Puis elle remarqua son sourire. il voulait quand même pas y aller ? Hein, rassure là... Parce que Hélie c'est une sacré tête de mule. Mais pas sûre qu'elle résiste longtemps face au français. Oui c'est pathétique, à croire que cette boule de chiantise qui la caractérise devenait un chaton quand il s'agissait de lui. Enfin, tout ne s'évaporait pas complétement mais quand même. Elle jeta un coup d'oeil suspicieux au salon, moyenement convaincue.

[hj: pas terrible, je me rattrape la prochaine fois, promis é__è ]
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Re: (Terminé)[Juin 2019] Le début de ce qui n'aura pas de fin {Helie =3}
ce message a été posté Lun 27 Juin 2011 - 18:21

    Il avait donc décidé de laisser de coté son petit coup de blues pour profiter au maximum de ces quelques instants passés avec la demoiselle. Il fallait dire que depuis son arrivée à Poudlard, il n’avait eu que trop peu le loisir de passer du temps seul à seul avec la belle.
    Certes, ils étaient la plus part du temps ensemble, mais c’était au sein d’un groupe, d’une maison, qui laissait peu de place à l’intimité de la personne. Il était facile de commencer des relations grâce au groupe, mais si on voulait approfondir ces dernières, il fallait du temps pour soi. Et du temps pour eux, Helene et Icare n’en avait que très peu. Voila donc pourquoi il était ravi que la demoiselle ait lâché ses amis pour passer un moment avec lui, et n’en déplaise à ce bouffon qui venait de le regarder de travers, il comptait bien en profiter un maximum.
    C’était pour cela qu’il avait décidé de faire cet effort, pour ne pas effrayer la demoiselle de son air maussade et triste. Quoi qu’il arrive, Icare avait l’image du jeune homme cool, simple et sans prise de tête. Toujours premier, surtout lorsqu’il fallait racontait des salades, il n’avait pas envie de voir son image s’écorcher dans l’esprit de Miss Keating.
    D’ailleurs, dans un premier temps il lui proposa des bonbons, chose qu’elle accepta avec grâce et envie. Un léger rire flirta avec ses lèvres et s’échappa dans l’atmosphère lorsque le garçon s’étonna de l’entrain avec laquelle son amie se jeta méthodiquement sur son trésor de guerre.
    Elle avait beau avoir un caractère spécial et une réputation sulfureuse, Icare trouvait toujours qu’elle était différente avec lui. Enfantine et totalement enjouée, elle en devenait même parfois câline et affectueuse comme s’il était quelqu’un de spécial. Et Dieu savait qu’Icare aimait plus que tout être quelqu’un d’unique.
    D’ailleurs, la demoiselle ne put s’empêcher de pouffer de rire en voyant la réaction mi exaspérée mi jalouse d’Icare face au regard noir que venait de lui jeter ce garçon là.
    Visiblement jaloux du jeune français, il ne devait pas apprécier que ce dernier capte ainsi l’attention de la très jolie Helene. Mais plus surprenant, Icare lui aussi semblait éprouver une pointe de jalousie. Deviendrait-il possessif ?
    Moué, il hocha les épaules et chassa ses questions trop sérieuses de son esprit afin de répondre à la demoiselle.
    Prenant un air faussement décontracté, il arqua un sourcil et avec un regard de braise, il lui souffla :

    « Faudrait peut être que je lui enseigne l’art de la séduction non ? Il a l’air complètement nul et stupide… Mais ça ne me gène pas, un concurrent en moins, c’est toujours bien … »


    Petit sourire évocateur, il était impatient de voir la réaction de la demoiselle. Car oui, si elle avait éveillé un brin de jalousie avec Vesper, il espérait bien lui rendre la pareille et susciter des envies de meurtres chez la belle.
    Icare aimait se sentir désirer et apprécier, et plus qu’aucune autre à Poudlard, il prenait toujours soin de paraitre le mieux possible devant son amie.
    Il ne savait pas l’expliquer, mais il se surpassait toujours en compagnie de la belle, comme si cette dernière valait plus que les autres.
    Pourtant, d’un autre coté, il n’avait jamais tenté de la séduire ni de la mettre dans son lit. Là était tout le paradoxe du jeune homme…

    De nouveau, il posa une question amusée à la demoiselle et visiblement cette dernière ne le prit pas au sérieux tout d’abord.
    A voir le regard interloquée qui venait de passer sur son visage, elle ne comprit tout d’abord pas ou il voulait en venir. Le Français, lui, pouffa de rire devant sa réaction, et avant qu’elle ne reprenne le contrôle de la parole, il glissa :

    « Voyons… On dirait que je viens de te demander en mariage ! »

    Nouveau rire, puis il se calma afin d’écouter la réponse de la demoiselle. De nouveau, un sourire mystérieux accrocha ses traits. Comme il s’y attendait, la demoiselle n’était pas vraiment l’archétype de la blonde mièvres et stupide qui se fait inviter dans le salon, puis qui se fait charmer et jeter.
    Icare appréciait beaucoup cela.

    « C’est bien ce que je me disais… »

    Il laissa sa phrase en suspense, conscient que la demoiselle était en attente d’une réponse un peu plus approfondie. Pourtant, au fond de lui, le garçon se délectait de la voir attendre comme ça et il appréciait la laisser mariner un peu.
    Or, à vrai dire, lui-même ne savait pas trop quoi répondre. Il aimait les paradoxes, c’était un fait établi et il appréciait faire de nouvelles découvertes.
    En soi, ça ne le dérangerait pas de mettre les pieds dans ce lieux et pourtant, il hésitait à lui proposer.
    Puis finalement, il lança :

    « Et si on allait faire les cons tous les deux, dans cet horreur ? »


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Re: (Terminé)[Juin 2019] Le début de ce qui n'aura pas de fin {Helie =3}
ce message a été posté Mer 29 Juin 2011 - 16:41
Le visage de la brunette se fendit d'un large sourire. Ce n'est pas le fait d'imaginer Icare en train d'enseigner l'art ancestral de la séduction à Verpey, bien que cette scène soitt tout à fait comique, mais c'est plutôt la fin de la phrase qui l'a fait sourire. Un concurrent ? Vraimeeeent ? L'idée qu'Icare cherche à la séduire lui plaisait un tantinet, même si entre eux, y avait pas de ça. C'est juste un ami. Mais oui.

« Un concurrent ? Parce que tu cherche à me séduire ? »

Uhuh, oui tu a le droit de la haïr, mais le regard bleu de la brune posé sur le français signifié clairement que là il était obligé de trouver un réponse. Ce n'était probablement rien de plus qu'une tournure de phrase. Un boutade, venant d'Icare rien d'étonant quand on le connaissait un petit peu. La se fus au tour d'Icare de déstabiliser un peu la demoiselle. Elle ne comprennait pas vraiment où il voulait en venir là. Elle le regarda, toujours perplexe. Nan elle est jamais allez là dedans, c'est pas une fille fleur bleu, accro aux romans à l'eau de rose qui attend dans un donjon gardé par des dragons le beau prince charmant. Loin de là. A des années lumières même, d'ailleurs on le lui rend bien, avec elle, pas de romantisme non plus. Alors personne ne l'a jamais traîné là dedans. Si ça avait était le cas, ça aurait été forcément contre son gré, et il vaux mieu éviter. Elle crus halluciné quand il lui proposa de rentrer. Mais il est tombé sur la tête où quoi là, le frenchie ? o____o

Il y a même pas deux secondes il se moquait ouvertement des consommateurs et là... Il l'invitait à rentrer. Ah non mais c'est trop fort. Elle gonfla ses joues, s'apprétant à protester, parce qu non il ne la traînera jamais là dedans. Plutôt crever è____é Ca pus le sucre, la guimauve, les hormones et l'amour à trois cent kilomètres à la ronde. Et en plus, le summum du summum de l'acme du ridicule... Ils font des gateaux... En forme de coeur ow mandieu nan c'est trop horrible O____O Oui bon chacun sa vision de l'horreur, mais là ça frôlait un degré de ridicul effrayant pour notre petite Hélie (qui n'est pas si petite que ça d'ailleurs). Mais elle se ravisa, parce qu'elle est complètement imprévisible et incompréhensible, même pour elle-même elle demeure un vrai mystère, alors pour les autres, n'en parlont pas !

« T'es sérieux là ? »

Petit coup d'oeil du côté du fraçnais. Ouais, il est sérieusement sérieux. Effrayant. Elle soupira avant de capituler et de se laisser convaincre.

« D'accord, mais c'est toi qui invite ! »

Alors celle là. Elle l'oblige à l'inviter dans un salon de thé, bon c'est probablement ce qu'il s'apprêtait à faire parce qu'il est bien élever et qu'il sait mettre en exergue la politesse française sans en faire trop parce qu'il est trop parfait. Et elle, elle passe pour la flle qui surveille de près son porte monnaie - en fait elle l'a juste oublié XD - alors que ce n'est vraiment pas le cas du tout. Ainsi notre petite perle brune s'avanca vers l'entrée rafinement décoré avec tout pleins de petites enluminures dorées. C'est vraiment kitchissime. Enfin bon, c'est une courageuse grifone qui n'a peur de rien - des gateaux en forme de coeur, elle craint c'te fille, sérieu - et ainsi, elle poussa la porte du salon, déclenchant ainsi une petite sonnette. Youhouuu on est là. Elle jeta un coup d'oeil au reste de la salle, croisant le regard d'élèves étonnés de la croiser ici. Elle même elle est surprise alors ! En plus avec Icare quoi. Rapidement une serveuse blonde avec des cheveux qui scintillent, des jambes de trois mètres et un sourire ultra-bright vint à leur rencontre, un laaaarge sourire commerciale collé aux lèvres. Poufiasse, arrête de le regardeeer è____é Elle croisa simplement les bras, en attendant qu'elle daigne s'adresser à elle et non plus à Icare comme elle le faisait. Et blablabla vous et votre petite amiiiiiiiiiiie.. Attend, pause là. PETITE AMIE ?!! Nan mais elle a fumé, elle regarda la serveuse éberluée, comme si elle venait de lui anoncer que les extra-terrestres existent. Puis elle manqua d'éclater de rire, mais elle se mordit la lèvreavant de se pendre au bras du garçon.

« Mais oui, ça va être parfait là bas, hein chéri ? :3 »

Elle était hilare. Haha endosser le rôle de la petite amie niaise et sans cerveau se révelait être un exercice totalement hilarant. C'pas elle qui a dis qu'elle était en couple avec lui, c'est la serveuuuuse. En plus, elle va arrêter de le reluquer comme ça. Elle te sauve la vie là sérieux. Suivant les indications de la blonde, beaucoup moins agréable après le rapprochement d'Hélène, ils rejoignirent une table derrière une banquette trop confortable.
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Re: (Terminé)[Juin 2019] Le début de ce qui n'aura pas de fin {Helie =3}
ce message a été posté Jeu 30 Juin 2011 - 18:53
    Au sourire de la belle, Icare comprit bien vite qu’elle s’empresserait de sauter sur son lapsus pour lui faire une remarque. Et il ne fut pas déçu.
    Laissant lui aussi son visage s’habiller d’un sourire, il laissa quelques secondes s’égrenaient comme pour rajouter du suspens à ce qu’il allait dire.
    Ses beaux yeux bleus plongés dans ceux, magnifiques, de la belle semblaient comme hypnotisés par cette dernière. Cependant, il ne se laissa pas déstabiliser plus que de raison, et bien vite son sourire changea de facette pour se draper dans ses habits de mystères. Là, d’une moue faussement détachée, il répondit enfin :

    « Non, je parlais en général. Tu l’aurais remarqué si j’essayais de te séduire chérie… »

    Yeux qui pétillent, et on conclut :

    « Mais au vu de ton sourire, je pense que l’idée que je tente de te séduire semble te satisfaire au plus haut point, n’est ce pas ? »


    Non non… A part ça, il n’essayait pas du tout de la séduire. Mis à part ces sous entendus, il n’était en rien dans une optique de drague. C’est juste une amie on vous dit !
    M’enfin bref, ce petit moment passé, le jeune homme, intrigué par ce lieux dégoulinant de niaiserie et de débilité posa une question à la demoiselle.
    La réponse semblait évidente, et d’ailleurs cette dernière s’empressa de le conforter dans ses idées. Bien loin de la vision idéale d’une petite princesse à la Cendrillon, la demoiselle se rapprochait plus d’une guerrière sans reproche et sans conscience. Au moins, elle était entière et droite, et Icare appréciait beaucoup cela. De toutes les femmes, celles qui se donnaient un semblant de contenance avec leurs airs de princesses écervelées se révélaient en fin de compte les plus gare, car elle ne le faisait pas avec franchise. Au moins, avec Hélie, on savait à quoi s’attendre.
    Enfin, surtout les autres à vrai dire, car depuis qu’il était arrivé au château, la demoiselle avait toujours été extrêmement mignonne avec lui. Comme une amie quoi …
    Malgré tout, la girouette frappa à nouveau. Après avoir dénigré les résidents de ce lieu, Icare sembla prit d’une curiosité et son besoin maladif de faire de nouvelles découvertes poussa le garçon à … proposer à Helene de rentrer avec lui dans ce lieu sordide. Si si, vous avez bien entendu. Icare Dante Snow venait de proposer un rencard à Helene Keating dans le temple de l’amour de Prés au Lard. Quand on connaissait les deux lurons, il y avait de quoi avoir froid dans le dos.
    Et visiblement, la demoiselle sembla elle aussi plus que surprise, car d’un regard interrogateur et complètement paumée elle demanda s’il était sérieux.
    Devant cette réaction de pure surprise, le garçon ne put s’empêcher de pouffer de rire et d’ajouter :

    « Pire que sérieux ! »

    Oh évidemment, il ne doutait pas vraiment de la réponse d’Helene. Il la connaissait, il savait qu’elle ne pouvait rien lui refuser, et il savait aussi qu’elle aussi était plutôt curieuse et adorait vivre de nouvelles expériences. Et c’en était une. Même s’ils paraient avec des aprioris terriblement négatifs, ils allaient quand même bien deconner.
    Après quelques secondes d’intense réflexion (genre) la demoiselle se décida donc à capituler mais sous la condition que le garçon l’invite. Pas folle la fille !
    Icare sourit de nouveau & passa une main dans sa chevelure hirsute avant de conclure :

    « Evidemment, quel gentleman serais-je si ce n’était pas le cas ?! »


    Ainsi, le petit couple tout juste amis (pour le moment) pénétra dans le salon de thé, sous le regard éberlué de toutes personnes présentes. Il fallait dire que de voir ces deux là dans un tel endroit n’était pas coutumier, et lorsque l’on connaissait leur réputation respective, il y avait de quoi se poser des questions.
    Embrassant la scène comme un roi regarde ses sujets, le français laissa un nouveau sourire flotter sur son visage lorsqu’il chuchota à l’oreille de la brunette :

    « On fait sensation je crois… Regarde comme ils nous matent tous… »


    On sentait de la fierté et de l’arrogance dans sa voix, et pourtant ce n’était pas choquant. Depuis toujours, le jeune homme adorait être au centre de l’attention, il adorait attirer le regard, choquer, faire parler en bien ou en mal. Or là, au bras d’une très belle demoiselle qui plus était, il ne pouvait nier adorer cela.
    Malheureusement, il ne put pousser plus loin son moment d’autosatisfaction qu’une serveuse tellement belle qu’elle aurait faire pâlir un mormons se présenta à eux, et d’un sourire charmant, engagea la discussion avec le jeune homme.
    Quelque peu hypnotisé par le regard de cette belle plante, le français répondit d’une voix égale, et tendrement, il lui offrit un sourire plein de charme.
    Or, lorsqu’elle mentionna le mot petit amie, Icare revint rapidement à la réalité, et sentant monter le rouge à ses joues, il préféra rester muet alors, qu’Helene le devança, provoquant une réaction de recul de la serveuse.
    Lorsqu’elle se colla à son bras, le garçon sentit son cœur faire une embardée, mais il ne fit aucun commentaire, et reprenant sa contenance, il se tourna vers Helene, un sourire amusé flottant sur ses lèvres :

    « Bien sur mon amour … »

    Avant de poser un baiser sur sa joue, impatient de voir la réaction de la belle Helene. Visiblement, un jeu semblait s’installer entre eux, et Icare sentait bien qu’il avait pris la bonne décision en rentrant dans ce salon de thé.
    La belle blonde sembla quand à elle beaucoup moins avenante, et un brin froide désormais de s’être fait griller l’attention par Helene, elle amena les deux tourtereaux prés d’une banquette posée.
    D’un sourire, le français la remercia, et la regardant s’éloigner, il soupira.
    Puis, bien vite, il reposa son attention sur sa nouvelle pseudo petite amie. Conscient qu’ils n’allaient pas arrêter le jeu en si bon chemin, il passa un bras autour des épaules de la demoiselles, et se rapprocha d’elle, à un tel point que n’importe quel autre garçon aurait déjà été rouge comme une pivoine.

    « Je crois que tu as fait fuir la jolie blonde… »

    Bah en faite non, pas du tout, car cette dernière revint rapidement, son sourire commercial de nouveau collé au visage, là, elle parla d’une voix cristalline et musicale :

    « Je peux vous servir ? »

    Icare sourit, et regardant Helene, il répondit à la demoiselle :

    « Volontiers Mademoiselle… Chérie, tu veux quoi, à part moi je veux dire ? »

    La blonde leva les yeux au ciel, et Icare laissa un sourire de satisfaction passer quelques instants sur son visage.
    Une fois que la troublante Hélie eut répondu, il prit à son tour la parole :


    « Pour moi ce sera un jus de mangue et une chicha à la menthe s’il vous plait… »
    « Bien, je vous ramène ça. Je ne serais pas longue, ne vous en faite pas… »

    Une fois de plus, elle venait de s’adresser exclusivement à lui, sans même daigner accorder une once d’attention à Helene.
    Amusé au plus haut point de la potentielle réaction de la belle, Icare sentait que cette aprèm était pleine de promesses…


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ce message a été posté Sam 2 Juil 2011 - 16:04
Il n'imaginait même pas à quel point il avait raison. Pas spécialement l'idée que lui chercher à lui plaire parce qu'il lui lui plaisait déjà. Mais juste plaire en général, quand on l'adule et qu'on l'idolâtre, elle aura beau montrer une indifférence totale à ce genre d'attitude, elle s'en verra très flattée. Elle rangera gentiment avec un petit sourire et une pointe aigre-douce d'ironie les prétendants qui tombent mal, mais n'oubliera jamais qu'untel ou untel aura eu des vues sur elle. On ne conquiert pas facilement le cœur de la belle et froide poupée. En général on a plutôt son approbation pour une nuit qu'autre chose... Elle étouffa un rire en levant les yeux au ciel.

« C'est pas juste te plaire à toi que j'aime. »

Ahem désolé mon petit chou, c'est pas comme ça que tu y arrivera, même sous la torture elle ne cédera pas (a). Mbref pas besoin de s'attarder plus là dessus, jusque de toute façon entre eux c'était pas ça. C'était juste son ami, c'est tout... Ca changé, pas qu'elle soit le genre de fille qui attire tout le monde comme des mouches, mais elle avait son petit succés quand même. Elle appréciait le fait de simplement se retrouver avec lui, déconner un peu. Mais c'est tout. Ca changeait. En parler de déconner sans se prendre la tête. La voilà entraîné dans un salon de thé. Oui, tout à fait normal, enfin non ça ne l'ait pas du tout. Mais comme c'est avec Icare, tout s'explique. Enfin là encore ça ne semble pas tout à fait logique, mais dans le fond, ça l'est un tantinet.
D'ailleurs le garçon confirma ses pensées, un vrai gentleman made in France. La classe jusqu'au bout quoi. Hélie se retrouva donc à pousser la porte du célébrissime salon de thé, lieu de rendez-vous des couples. Alors évidement que les regards des consommateurs tournèrent quasi-automatiquement dans leur direction, à peine un pied posé à l'intérieur. D'ailleurs une serveuse vint gentiment les accueillir et ne quitta pas icare du regard. Ouais, oh eh. Ici la lune, en théorie c'est des couples, si elle se met à reluquer tout le monde comme ça, pas sûr que grand monde revienne. Mais le pire ce fus le sourire charmant d'Icare. Pour la serveuse. Pas elle. Jalouse Hélie ? Naaaon du tout. Un petit peu quand même. Mais avec un sourire encore plus charmant elle se rapprocha du garçon. Le regard pas, c'est son sien è___é
Ce qui déstabilisa plus Hélène, c'est le griffon qui entra automatiquement dans son jeu. Beaucoup plus facilement que prévus et l'embrassa sur la joue. Waw. Son amour. Rien que ça. On l'avait jamais appelé comme ça. Mais c'était un jeu, rien de plus.

Quoique la façon qu'il eut depasser son bras autour de ses épaules... Il ne fallait pas qu'elle s'emballe, heureusement pour elle, elle était juste incapable de rougir. Un problème de pigmentation ou n'importe quoi, mais elle ne rougis jamais. Elle le regarda surprise. Ah bon elle l'a fait fuir ? Elle l'avait pas remarqué (a). C'est à peine fait exprès. Elle replaca une mèche de cheveu derrière son oreille avant de se tourner vers Icare.

« On peut toujours mimer une spectaculaire dispute de couples et tu peux retourner le cœur léger vers la jolie blonde. »

Mais ça me briserait le cœur, Icare sois chou ne fais pas ça pitié ;__ ;. Mais rapidement, ce fut la voix de la blonasse qui détourna son attention. Elle leva la tête vers elle, toujours étonné de la façon dont elle la snobée. Mais elle n'en a rien à faire, puisque Icare, lui il ne l'ignore pas. Na. Elle le regarda d'ailleurs surprise. Elle veut rien que toi ça lui suffit (a). Ahem naon c'pas une réponse. Mais elle retrouva vite ses esprits, et en esquissant un sourire en direction de la serveuse pour finalement répondre, en se serrant un peu plus contre lui, parce qu'il était confortable, interdiction de rater les entrainements de quidditch (a).

« Un jus de pamplemouse, s'il vous plaît. »

Et aussi que tu arrête de le reluquer, ça pourrait être pas mal. Mais elle est bein élevée alors Hélie ne le dit pas ça, à voix haute, mais elle n'en pense pas moins. Une fois que le mangeur de grenouille eut passé commande, la serveuse partis - enfin - mais en promettant de ne pas être trop longue. Tsss. Une fois qu'elle fus parti, Hélène se décala un peu d'Icare. Gênait ? Peut être, c'était pas du tout dans ses habitudes de jouer au petit couple parfait, elle ne savait pas trop comment agir à vrai dire, et puis elle sentait le poid des regards des autres, choses qui d'habitude l'importe peu.

« Waw elle ne te lâchait pas des yeux ! »

Hu pathétique lancage de discussion elle posa sur le français un regard amusé. Hum, normal qu'elle ne le lâche pas des yeux...
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Re: (Terminé)[Juin 2019] Le début de ce qui n'aura pas de fin {Helie =3}
ce message a été posté Lun 4 Juil 2011 - 17:50
    Désormais dans le salon, le faux couple pouvait continuer à jouer sa partition à merveille. Malgré tout, Icare sentait qu’Helene bouillait de rage au fond d’elle-même devant les assauts répétés de la jolie blonde. A vrai dire, il en était très heureux, et s’amusait comme un petit fou. D’une part, il appréciait se faire draguer par une belle fille qui plus était, et d’un autre coté, il se sentait flatter de voir la jalousie de la Gryfonne. Oh, évidemment, elle cachait plutôt bien son jeu la petite, mais il n’y avait des signes qui ne trompaient pas, comme ce regard noir qu’elle venait de lancer à la serveuse, suivit d’un regard de défi lorsque le français passa son bras autour de ses épaules, attirant la douce et belle un peu plus proche de lui, tant et si bien qu’il pouvait sentir son souffle contre sa joue lorsqu’elle se tournait vers lui.
    Il frissonna et sentit une sensation étonnante s’emparer de son corps, avant de finalement, décider de pousser le vice un peu plus loin et de déposer un baiser tendre sur la joue de la belle, visiblement médusée.
    Elle avait beau avoir accepté le jeu, elle semblait plutôt déboussolé de voir à quel point Icare le prenait à cœur. Pourtant, cela n’avait rien d’étonnant quand on connaissait le personnage : S’il y avait bien ne personne a qui il ne fallait pas lancer de défi, c’était lui. Etant resté un grand enfant, il perdait toute retenue et toute jugeote lorsqu’un défi était posé, seul lui importait la victoire, à n’importe quel prix. Et au fond de lui, même s’il ne l’aurait avoué pour rien au monde, il avait une petite idée de ce qu’il aimerait pour victoire avec Helene.
    M’enfin bref, pour le moment, le vice venait simplement de prendre racine, et les deux acteurs n’en étaient qu’à la genèse de tout ce petit manège. La divine serveuse blonde, elle, semblait les avoir laissés pour un temps, temps qui suffit à Icare pour glisser à l’oreille de la belle :


    « Profite mon amour, ce n’est pas donné à tout le monde d’avoir l’affection et la tendresse d’Icare Dante Snow »

    Souriant et pouffant de rire devant l’arrogance de ses paroles, il passa une main dans sa chevelure, et à la réponse d’Helene, son sourire s’élargit encore plus.
    Alors comme ça, elle faisait la pseudo désintéressée ? Moué, on sentait que ce n’était pas crédible, et il pensait vraiment qu’elle serait très énervé si le jeune homme se dirigeait vers la dite blonde. Enfin, on allait voir ça … Icare aimait aussi jouer avec le feu, jusqu’à s’en bruler les ailes.

    « Tu ferais ça pour moi ? Comme c’est gentil … Mais non, t’en fais pas, j’aurai pas besoin de ça pour attirer la blondinette. Si j’en avais envie… »

    Et là, j’ai juste envie de passer un moment avec toi faillit-il rajouter avant de se rétracter et de garder ça pour lui. Il ne fallait pas qu’Helene croit qu’il était acquis. De toute façon, ce n’était qu’un jeu, un jeu terriblement tentant et envoutant, mais un jeu tout de même. Il ne devait pas se bercer d’illusion, sinon il allait tomber de haut. Et dans tous les cas, il était vacciné contre ce genre de dérive. L’amour, lui, s’était plus son truc. Depuis que son cœur s’était fait brisé, aucune fille n’avait réellement su le reconstruire.
    Or, ce n’était pas là le sujet premier, et il n’avait aucunement l’envie de tomber dans un moment de blues, tant et si bien qu’il soupira profondément pour se redonner une contenance. Une fois son calme retrouvé, il leva les yeux vers la belle Helene et lui offrit un sourire ravageur, qui aurait pu faire rougir n’importe qui. Sauf elle.
    C’est vrai que maintenant qu’il y pensait, il ne l’avait jamais vu rougir. Bizarre. Ses mots dépassant sa pensée, il souffla, aussi naturelle que d’ordinaire :

    « C’est bizarre … D’habitude quand je souris comme ça, les filles elles deviennent rouges comme des pivoines.. Pourquoi tu ne rougis pas toi ? »

    Petite moue déçue et triste, mais il n’eut pas le temps de pousser plus loin ses questions que la belle demoiselle revint prendre leur commande, sans toutefois s’adresser directement à Helene et sans jamais lâcher Icare du regard, qui fut même surpris de voir un léger sourire charmeur s’échapper des lèvres de la blonde.
    Soit il lui avait vraiment fait un grand effet, soit elle n’avait pas froid aux yeux du tout. Dans tous les cas, il espérait qu’elle ne faisait pas ça avec tous les garçons de Poudlard, sinon elle ne garderait pas son travail longtemps.
    M’enfin bref, en toute honnêteté, il ne s’en plaignait pas du tout. Au contraire, il adorait ça.
    Par contre, une qui semblait ne pas apprécier, s’était bien Hélène, qui même si elle cachait bien son jeu, ne put s’empêcher de faire une remarque faussement innocente, alors qu’elle s’éloignait un peu d’Icare, mal à l’aise.
    Le jeune homme lui, ne fit aucun commentaire, mais on put apercevoir un air de déception passer sur son visage lorsque la troublante demoiselle s’éloigna de lui. Malgré tout, il répondit d’une voix où tintait un semblant d’orgueil :

    « J’ai vu aussi. Faut croire que je lui plais bien … Mais si elle fait ça avec tout le monde, elle ne va pas garder longtemps son travail… »

    Il pouffa de rire, avant de poser son regard dans celui de la belle, se noyant dans ses yeux. Lentement, il remit en place une mèche de cheveux d’Helene, avec toute la tendresse du monde. Se perdant dans ses yeux, il sentit que le temps perdait de son emprise, et malgré lui il comprit que le rouge lui montait un peu aux joues.
    Il avait beau aimer séduire, il n’avait jamais trouvé de remède contre les rougeur. Pourtant, il n’avait pas envie de lutter contre ça, et se laissa simplement bercer, un sourire aux lèvres, par le regard de la demoiselle.
    Elle aussi semblait passionnée par ses yeux, tant et si bien que durant quelques minutes, ils ne parlèrent pas, se contemplant simplement.
    Son cœur battait plus vite, mais il refoula ses sentiments. Ce genre de réaction ce n’était pas pour lui. Ce n’était qu’un jeu, et les acteurs jouaient leur rôle. Rien de plus.
    Or, si ce n’était que cela, il ne comprit pas vraiment pourquoi la voix de la blonde qui l’arracha à ce moment or du temps lui donna des envies de meurtre.
    Pourtant, il n’en laissa rien paraitre, et avec un sourire avenant, il se tourna vers elle :

    « Pardon, je n’ai pas entendu, vous disiez ? »
    « Ce n’est rien ne vous en faites pas. Voila vos consommation. Mademoiselle, un jus de pamplemousse »

    Elle posa le jus sans un regard et sans une once d’intérêt pour Helene, puis reparla d’une voix séductrice :

    « Et pour vous, un jus de mangue bien frais et une chicha mentholée. Vous permettez que je l’installe ? »

    Icare n’eut pas le temps de répondre que déjà la demoiselle venait de se rapprocher de lui, se penchant de façon outrageusement provoquante pour installer, innocemment, la chicha entre les deux tourtereaux.
    Icare lui, laissa un air interloqué passer sur son visage devant tant d’audace, et comme rarement, il ne sut pas quoi répondre.
    Avec stupéfaction, il vit la demoiselle manquer de trébucher et se rattraper en posant innocemment sa main sur… sa jambe à lui.
    Bien vite cependant, elle se releva et d’un air qu’il jugea faussement honteux, elle souffla :

    « Oh excusez moi, je suis maladroite… Tout est prêt... Vous désirez autre chose peut être ? »

    Icare ne savait plus où se mettre. Helene quand à elle, c’était une autre histoire…


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Re: (Terminé)[Juin 2019] Le début de ce qui n'aura pas de fin {Helie =3}
ce message a été posté Mar 5 Juil 2011 - 18:17
Tout ça prennait une tournure plus qu'inattendue. Icare prenait plus que le "jeu" à coeur, au début c'était juste faire mine d'être un couple. Mais là, c'était trop étrange. Trop loin ? Alors qu'ils venaient à peine de commencer ? Peut être, sûrement. La façon dont Icare la prennait dans ses bras, lui chuchotais à l'oreil, plaisait à la demoiselle dans une certaine mesure. Mais elle avait parfaitement conscience d'être dans une bulle de savon éphémère qui éclatera à la fin de l'après midi. Avant sûrement, il fallait rester lucide. Ouais, profite Hélie, ça va pas durer du tout. Ce n'est pas sincère, c'est faux, une faccade, un fake made in china, n'importe quoi. Mais rien de sincère, comme d'habitude hein. Elle sourit face à l'arrogance des paroles du frenchie. C'est qu'il faut surveiller ses chevilles, sinon il va plus rentrer dans ses chaussures ! Elle, elle est gentille. Elle se dévoue même, prête à déclencher une dispute entre le petit couple tout nouveau tout neuf. Si c'est pas choupinou tout ça, hein. Mais le pire, c'est que s'il le voulait vraiment, elle le ferrait sans hésiter. Elle y mettrait vraiment du sien. Et ferrait même la tête au français. Mais heureusement il ne voulait pas. Quoique, comme à chaque fois qu'il parlait, Hélène ne comprit pas là où il voulait en venir. Quoi, il veut attirer la blonde ou pas ? Sérieusement, ce serait plus pratique si chacune des pensées du mangeur de grenouille s'affichaient sur son front comme sur un paneau publicitaire, parce que là le petit "si j'en avais envie", ça embrouille la petite brune - qui n'est pas si petite que ça. Là encore elle ne répondi rien, pas spécialement bavarde la Hélie, mais ya rien à dire. Pourquoi parler pour rien dire...

Elle rigola quand le garçon souleva son absence de rougissement. C'est vrai que c'était à peu près le contraire de lui, qui virait pivoine super facilement et souvent.

« Tu oublie que je suis pas comme toute les filles. Je suis immunisée contre ton sourire. »

Genre. Elle était loin d'être imunisé contre son sourire. Heureusement, même si c'est étrange. Enfin. Elle changea à nouveau de sujet, pour relever le reluquage pas du tout discret de la serveuse. Elle haussa les épaules, l'air de dire qu'elle s'en contre fichait royalement. Ce qui était complètement le cas, d'ailleurs le visage de la pouffiasse vus rapidement remplacé par celui d'Icare. Qui replaca tendrement une mèche de cheveux derrière son oreille. Hélie ne broncha pas, le coeur battant. Juste lui et elle. Yeux dans les yeux, cruellement mielleux et pathétique tant ça dégouline... D'amour ? La elle n'avait plus l'impression de jouer, comme si les deux griffons avaient levé leur pouce vers le ciel, en décretant qu'ils faisaient une pause. Et puis elle succomba sous le regard du français, et doucement, presque timidement, elle s'avanca vers lui. Vers ses lèvres, en apréhandant largement sa réaction. Mais tout s'effondra, une voix ramena Hélie à la réalité, alors que ses lèvres touchaient presque celles du garçon. Comme par hasard, hein. Surprise, Hélène rouvrit les yeux et s'éloigna d'Icare pour rester à côté de lui sans le fixer, en se répétant en boucle " oh mon dieu j'ai faillis l'embrasser". En respirant le plus calmemant possible, les poings serrés pour justement éviter dans balancer un danss la face de la serveuse. qui c'était imisé dans un moment presque magique en Icare et elle. Là, oui elle lui en voulait complètement. Elle lanca un regard en biais, sans la remercier à la blonde qu'elle elle déposa sans aucune délicatesse son jus de fruit. Qu'elle commenca illico à siroter. Elle avait envie de fumer, n'importe quoi, s'occuper. Les mains, la bouche, penser à autre chose. Elle manqua de s'étouffer. SERIEUSEMENT C'EST QUOI SON PROBLEME. Elle écarquilla les yeux et la bouche, l'air vraiment ahurie en la voyant malencontreusement trébucher. Et toucher la jambe du garçon, mais vas-y saute lui dessus, viole le sur la table aussi. Enfin. Violer, il a pas l'air si mécontent que ça le gryffon quand même. Plutôt amusé. Coupde poignard dans le coeur de la jolie brune en se rendant compte de ce qui était en train de vraiment se passer dans ce salon. Icare et elle ne "jouez" pas ensemble, il jouait avec elle et la blonde. Deux petites marionettes, rien de plus. Mais qu'elle conne, vraiment. Heureusement qu'elle est arriver avec qu'elle ne l'embrasse.
Elle s'enfonca dans la banquette, l'air triste. Décue. attendant patiement qu'elle parte enfin. Qu'il la congédie, parce que là elle était incapable de parler à la serveuse sans être terriblement désagréable.

« Pourquoi t'a rien dit ? Si tu veux passer le reste de l'après-midi avec elle dit le, je m'en fiche. Mais arrête sinon, de jouer avec moi, avec mes sentiments... »

Hélène dégluti en tournant la tête. Elle en avait trop dit et ne comprenait pas tout ce qui était en train de se passer, dans sa tête. Ils voulaient juste s'amuser, mais là elle ne s'amusait plus du tout, elle en avait marre de jouer. Tout ce qu'ils avaient fait c'est se mentir, entre eux et à eux même.
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Re: (Terminé)[Juin 2019] Le début de ce qui n'aura pas de fin {Helie =3}
ce message a été posté Lun 11 Juil 2011 - 16:00
    Icare se sentait bien, et terriblement vivant alors qu’il jouait le jeu du petit couple parfait avec la douce Helene, véritable diamant à l’état brut.
    La présence de la petite blonde plantureuse était là pour donner encore plus de piment à la scène qu’il jouait, et il avait tout pour être heureux et en accord avec son caractère tempétueux. Pourtant, une sensation sourde et ennuyante lui enserrait le cœur dans un étau et lui noyé les boyaux. Une sensation qu’il n’avait jamais ressenti jusqu’à maintenant et qu’il pensait être de la honte, voir des remords.
    Ce qui motivait cela ? Il n’en savait rien. Simplement, lorsqu’il baissait les yeux vers la demoiselle, il se demandait si tout cela n’était pas trop. Jouait-il réellement ? C’était bien dur à dire. Le garçon n’était qu’un gosse, il ne connaissait rien à l’amour et les sentiments lui étaient étrangers. Depuis que son cœur s’était écrasé sur les rochers à cause d’une fille un peu trop idéalisée à ses yeux, il n’avait su le faire revenir. Il allait à droite à gauche, il draguait, il branchait, il couchait et il jetait. Mais il ne s’attachait pas. Et en fin de compte, il se sentait seul. Malgré les coucheries, il se sentait seul au monde d’un point de vue sentimental. Depuis cette époque là, il avait oublié les filles biens, il avait préféré les filles « bonnes ». Pourtant, aujourd’hui, des effluves vieux de nombreuses années se manifestaient en lui. Et… il avait peur. Il aurait préféré mourir que d’avouer cela, mais il était sincèrement terrorisé. Ne plus ressentir, c’était son choix, son choix pour ne plus souffrir et tomber par terre à cause d’une fille. Et là, il ne faisait nul doute qu’il ressentait quelque chose. Quoi ? Impossible à dire. Mais c’était différent et ça lui faisait peur.

    Et pourtant, il se jetait corps et âme dans ce moment là. Il était lui-même, même s’il se cachait derrière « le jeu ». En fin de compte, il faisait quelque chose qui lui plaisait, et même s’il allait sans doute se bruler les ailes avec elle, il ne pouvait s’en empêcher.
    C’était dans ces moments là qu’il n’était plus lucide du tout. Grisé par les sensations, grisées par ce moment qu’il ne maitrisait plus vraiment, il était en roue libre. La chute risquait de lui faire mal, et le drame, c’est qu’il en avait conscience.
    D’ailleurs, il continua encore et toujours son petit manège, et d’une voix faussement détachée, il avait demandé pourquoi la belle ne réagissait pas comme toutes les autres à son sourire. La réponse lui en arracha un autre. C’était bien pour cela en fin de compte qu’elle lui faisait surement autant d’effet. Elle était différente.
    Une lueur de déception passa cependant furtivement sur son visage, se demandant si elle était sincère ou si elle aussi jouait un jeu. Il ne voulait pas se poser la question, il voulait vivre ce moment. Et même s’il allait souffrir sans aucun doute, il s’en battait.
    Avec la moue d’un enfant gâté à qui tout réussissait, il lâcha :

    « J’te crois pas ! Ce n’est pas possible ! Et puis moi je veux pas … »

    Et puis les yeux se croisèrent, les regards se mêlèrent. Leurs cœurs battaient d’un concert affectif sans aucune fausse note. Comme un écho à la tempête qui se déchainait en lui, le temps s’arrêta autour d’Icare. L’esprit paralysé, il sentit plus qu’il ne vit la demoiselle se rapprochait dangereusement de lui. A quelques centimètres l’un de l’autre, prés à passer du jeu à la réalité. Jamais Icare n’aurait pensé revivre ça. La peur était là, toujours présente, mais elle n’était qu’une petite voix face à l’allégresse qui s’emparait de chaque parcelle de son être.
    Il y avait quelque chose de magique dans ce moment, et il décida de se laisser faire. Comme rarement, il resta inerte, attentiste. C’était bien un moment magique, une histoire de il était une fois.
    Et évidemment, comme toutes ces histoires là, elle se termina par une princesse. Ou plutôt, une sorcière blonde selon le point de vue d’Helene.
    Totalement déboussolé, le garçon resta sans voix, sans réactions, même quand la serveuse fit innocemment glisser sa main sur sa jambe, provoquant la tempête chez Helene qui s’éloigna de lui, un air de réprobation collé sur la figure.
    Le jeune homme écarquilla les yeux, encore hagard, même si un sourire flottait sur son visage.
    Le genre de sourire complètement stupide qui naissait sur le visage d’un homme quand il avait le dessus sur le reste. Pourtant, il n’avait le dessus sur rien du tout là. Tout était allé trop vite, trop fort et trop haut. Même pour lui.
    D’un coté, il se sentait vivant plus que jamais, et de l’autre, il avait peur. Peur de ce qui avait failli se passer. Le moment de félicité passée, Madame Peur reprenait son royaume.

    Heureusement, Helene tourna la tête lorsqu’elle eut finit ses reproches, sinon il n’aurait jamais été capable de lui répondre. Il n’était pas possible pour lui, en l’état actuel des choses de poser ses yeux sur les traits sculptés par un orfèvre de l’anglaise sans que tout son corps ne tremble.
    Il eut bien du mal à déglutir et les mots franchirent difficilement le mur de ses lèvres lorsqu’il reprit la parole :

    « Et j’aurais dit dire quoi Helene ?! Comment veux tu que je joue avec tes sentiments ? Je les connais pas putain … ça fait des années que je sais plus ce que c’est des sentiments, hormis l’ amour que je porte à mon frère… »

    Il soupira profondément, avant de tirer une taffe à sa chicha. Il en avait besoin pour s’embrumer l’esprit avec autre chose que le regard terriblement accusateur de la belle brune. Lentement, il inspira, avant d’expirer un nuage de fumé à la douce flagrance.
    Le tabac monta vite dans son cerveau et le détendit quelque peu, calmant par la même les palpitations de son cœur.
    Là, il soupira, encore une fois profondément, et souffla, à demi-mots dans un ton qui mêlait la peur et l’envie :

    « Dis moi … C’est quoi tes sentiments ?
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ce message a été posté Ven 22 Juil 2011 - 8:41
La jolie brune pouffa de rire face à la réaction de gamun pourri-gâté jusqu'à la moëlle du lion. Mais c'pas grave, elle lui en veut pas. Elle leva les yeux aux ciels, cherchant quoi répondre. Comme s'il y avait les textes scotchés au plafond du salon de thé. Mais il n'y a rien. La demoiselle reporta son attention sur le français, avec encore ses fosettes creusées au creux de ses joues. Mmm, pas la peine de répondre. Ya mieux à faire, du genre se laisser captiver par son regard à la manière d'un papillon qui se laisse avoir par une ampoule. Et qui fini tout grillé, mais ça c'est une autre histoire. Quoique, possible que la gryffone finisse comme le papillon. Il n'y à qu'à voir la façon dont elle se penche doucement vers le mangeur de grenouille, pour déposer ses lèvres sur les siennes. Mais le destin est sadique, et tant mieux sinon ça serait trop facile et il n'y aurait rien à raconter. Alors que notre petite perle brune allait littéralement se jeter à l'eau, elle bus la tasse. Suffoqua et manqua de périr noyer. Foutu - fausse soit dit en passant - blonde. Elle n'avait rien de mieux à faire que de... Jésusmariejoseph. En un seul mot s'il vous plaît. Il fallait bien ça pour contenir tout la rage qui s'empara d'Hélie, empétrée jusqu'au cou dans ses sentiments. S'éloignant par réflex du gryffon, elle fis des efforts surhumain pour ne pas tuer la blonde. Envoyer promener Icare. Jouer à la gamine immature encore une fois.

Quoique, elle en révéla plus qu'il n'en fallait, mais elle s'enferma à nouveau dans son mutisme de poupée glacée. Elle allait pas se laisser avoir par un français qui débarque la bouche en coeur de son pays natal et qui pense que le monde est à ses pieds hein ? HEIN ?... Elle serra les dents, ne le regardant toujours pas, quand il pris à son tour la parole. Elle ne sait pas ce que tu aurait du faire, n'importe quoi réagir. arrêter d'afficher ce sourire niais, n'importe quoi. Mais pas ne rien faire du tout, comment elle faisait, elle, pour comprendre ce qui se passait dans ta tête ? Déjà que dans la sienne elle a du mal alors...

« J'en sais rien moi. »

Merciii de ta participation ma chérie. Maintenant tu va gentiment rentrer chez toi et reprendre le cours normal de ta vie. C'est ce qu'il y a de mieux à faire. Tu t'es crus maligne, tu a joué. Et quand c'est fini, le vainqueur remporte la mise et le perdant s'en va. Résigné. Alors qu'elle pesait le pour et le contre de son départ, parce que oui elle voulait vraiment partir, elle le regarda du coin de l'oeil utiliser la chicha. Et puis l'achever. La question à dix mille gallions. C'est quoi ses sentiments ? Mon petit, si elle le savait ce serait beaucoup plus simple pour tout le monde. Même si un grand panneau apparaissait au milieux, avec des lampes qui clignotes off course, qui lui indiquait qu'elle était amoureuse, elle n'y croierait pas. L'amour, c'est quoi, ça se mange ? Non vraiment la pauvre petite Hélie ne comprennait pas vraiment ce qui était en train de se passer depuis qu'il était arrivé. Icare, ta Hélène tu en a fais un chateau de sable. Que tu détruit en riant, en te prenant des bouffer d'iode et d'algue. Rien de plus.

« Rien. Laisse tomber, j'ai crus que tu étais différent, mais je me suis trompé. »

Passe une bonne après midi... La gorge nouée, la brunette se leva. Oui non. Elle n'avait pas envie de rester là, elle avait besoin d'air, elle étouffer au milieux de cet endroit. Et puis il avait pas l'air d'avoir plus que ça envie de rester avec elle, hein. Probable que la compagnie de la blondasse de service lui plaise d'avantage. Elle jeta un coup d'oeil du c$oté du français, attendant qu'il se décale pour la laisser partir.

« Un problème ? »

Oh non mon dieu pitié, faite qu'elle se taise. Le coeur au bout des lèvres, Hélène se les mordis, pour refouler toute cette tempête qui se déclenchait à l'intérieur d'elle même, serrant son poing autour de la lanière de son sac. S'il vous plaît faite la disparaître, elle et ses foutu sourire victorieux, trop enchantée par l'idée qu'il y ait vraiment un problème au sein du couple pourtant purement factice. Hélène flancha légèrement, elle qui pourtant semble toujours si sûr d'elle comme si rien ne pouvait lui résister. Une simple serveuse la déstabilise ? Non, c'était Icare.
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ce message a été posté Lun 25 Juil 2011 - 16:14
    Tout partait en vrille et pour une fois, Icare Dante Snow ne maitrisait plus rien. Face aux reproches de la demoiselle, il était aussi désarmé qu’un agneaux face à un loup. L’amour, les sentiments c’était loin d’être son truc, et comme pour la demoiselle, il ne savait pas ce qu’il se passait dans sa tête. Simplement, il sentait que tout partait n’importe comment. Des éclats de voix jusqu’aux battements de son cœur, Icare commençait à se sentir mal, et cela n’avait rien à voir avec la fumée qu’il inhalait à grande bouchées, comme pour s’anesthésier le cerveau et ne plus penser à rien. Malheureusement, cela ne marchait pas, et il ressentait contre sa poitrine les battements d’un cœur qui commençait à se poser de sérieuses questions.
    Joueur devant l’eternel, le garçon perdait l’entièreté de ses moyens quand la situation devenait aussi sérieuse que maintenant. Quand les sentiments entraient en jeu, il n’avait plus cette confiance et cette hargne caractéristique. Libre de tout sentiment, il pouvait jouer, simplement, sans se prendre la tête et sans éprouver de remords.
    Or, face à cette demoiselle, tout était différent. Il avait beau le savoir qu’elle était unique, qu’elle n’était en rien comparable avec toutes ses conquêtes, il s’était laissé aspirer par le jeu et son désir puérile. Maintenant, il se brulait les ailes, face au mutisme de la belle brune et son regard accusateur.
    A chaque fois qu’elle posait ce regard plein de reproche sur lui, il sentait son cœur se rompre. Foncièrement, Icare était quelqu’un de bon, même s’il n’hésitait pas à faire fis des codes. Et voir quelqu’un souffrir ainsi par sa faute, surtout quelqu’un qu’il aimait, c’était trop dur.
    Il ne mesurait pas en règle générale la portée de ses actes. Et aujourd’hui, il voyait l’envers du décor, le retour de flamme.

    D’ordinaire, il aurait su quoi faire, quoi dire pour annihiler toute situation compliquée. Pas là. Il y avait trop de chose en jeu, trop de chose qu’il ne maitrisait ni ne connaissait. Or, en général, lorsque de telles situations arrivaient, il avait tendance à agir stupidement. Au fond de lui, ce n’était qu’un gamin qui ne savait pas quoi dire.
    C’est pour cela qu’il ne dit rien lorsque la demoiselle se plongea dans un mutisme, refusant de répondre à ses questions. Plus la demoiselle s’éloignait, et plus il tirait sur son narguilé, complètement incapable d’agir autrement.
    Muet et paralysé par le déchainement de sentiments contradictoires ; par la peur, l’envie, le désir, le regret et l’appréhension, il arriva cependant à poser une seule et unique question à peine murmurée.
    Lorsque cette dernière franchit la barrière de ses lèvres, il sentit à nouveau son cœur s’emballait. La réponse, quelle qu’elle soit changerait tout entre eux. D’un coté, elle pouvait ne rien dire, et faire retomber le jeune français sur le sol, brisant un peu plus ce qu’il lui restait de cœur, et de l’autre, elle pouvait tomber dans ses bras et le mettre de nouveau face à ses peurs les plus intimes, à savoir souffrir par amour.
    Il ne faisait pas confiance aux femmes, il ne pouvait plus après tout ce qu’il avait vécu. Et sincèrement, il ne voyait pas comment une relation pouvait marcher avec lui.

    Cependant, lorsque la demoiselle répondit d’un ton froid et implacable qu’elle n’éprouvait rien et qu’en plus elle s’était trompée sur lui, le garçon sentit ses boyaux se tordre.
    Encore une fois, il ne dit rien, se contentant de grimacer et de soupirer, seul moment de faiblesse qu’il s’autorisa.
    Il ravala une parole qu’il avait failli prononcer, et se contenta de tirer comme un forcené sur son échappatoire, sa drogue à lui, qui embrumait de plus en plus son esprit.
    Ça et l’émotion de cette discussion lui donnaient mal à la tête et au ventre, et pourtant, il s’entêta encore à fumer.
    A fumer, avant que la vie ne le fume.
    La demoiselle s’était d’ailleurs levée, prête à le laisser complètement en plan, sans un mot, sans une réaction du garçon. Ne vous y méprenez pas, s’il avait pu, il aurait tout fait pour la retenir, pour lui dire de rester un peu prés de lui. Il en était juste incapable, enfoncé dans ce canapé, spectateur d’un film dont le dénouement n’avait pour le moment rien d’Hollywoodien.
    Or, comme dans toutes les histoires, il fallait qu’un personnage secondaire joue son rôle, et dans un fracas assourdissant de talons aiguilles, la blonde source de tous les maux venait de demander à Helene s’il y avait un problème.
    Icare sentit la colère monter en lui, non pas contre elle, mais plus contre lui.
    Le son de la révolte commençait à raisonner en lui, et lui permettait de retrouver un brin de lucidité.
    Il posa sa chicha. Et se massa la tempe gauche quelques secondes pour recouvrer son esprit. Il devait faire quelque chose, n’importe quoi, même un truc stupide sinon la demoiselle allait vraiment partir.

    Chancelant, il arriva tout de même à se lever et minutieusement, il vint se placer derrière Helene, dominant celle-ci de deux bonnes tètes.
    Là, il passa ses bras autour des épaules de la belle, et tendrement, il l’attira vers lui, comme pour l’empêcher de fuir.
    Il posa son regard sur la blonde, et parla d’une voix qu’il tenta de calmer un maximum. Même si on sentait qu’elle vibrait encore d’émotions.

    « Non, aucun problème mademoiselle… On a simplement besoin d’intimité s’il vous plait.»
    « Ah. Bien… A plus tard »

    Il n’avait que faire de l’énervement et de la déception qui passa sur les traits de la blonde. Non, il n’avait d’yeux que pour Helene. Il devait rattraper le coup.
    Pour cela, il se pencha encore un peu plus afin d’atteindre son oreille et de murmurer :

    « Helene… Fais-moi plaisir, rassis toi s’il te plait… On doit parler tous les deux … Je ne veux pas que tu partes comme ça. Mes ailes, je veux pas qu’elles crament encore… »




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ce message a été posté Mar 26 Juil 2011 - 7:24
Elle avait l'impression que le sol se dérobait sous ses jambes. mais merde à la fin, foutait lui la paix, c'était plus facile avant, quand elle ne ressentait rien du tout, quand voir une potiche débarqer ne lui faisait ni chaud ni froid, juste un rand mépris face au ridicule de la personne. Quand elle n'avait jamais été dans un stupide salon de thé qui font des gateaux en forme de coeur et qui ne vendent que des menues pour deux. Quand il n'y avait pas le français. Mais là elle allait exploser, envoyer valser la serveuse avec son sourire à tourner une pub pour un dentrifice. Faux. Vendeur. Trop brillant pour être honnête. Mais, parce que pour une fois il y a bien un mais, Icare se réveilla, réagis. Mieux vaux tard que jamais, il paraît. Mais elle eus l'impression de complétement se déconnecter. D'observer la scène comme si elle était au cinémas, complétement surprise. Il venait d'enrouler ses bras autour de ses épaules. A elle, et à personne d'autre. Et de remercier la serveuse juste avant que la lionne ne commette un meurtre... bon elle ne serait pas allé jusque là pour une pauvre potiche hein, je vous rassure. Mais le souffle du garçon contre son oreil la ramena soudainement à la réalité. Ou au contraire la fis complètement décoller loin de ce monde cruel, en lui arrachant un frison. Elle aurait aimait que le temps s'arrête et reste figé à jamais comme ça.

Doucement, pour ne pas se détacher de l'emprise des bras de mister Snow elle se retourna, beacoup trop proche de lui pour que son coeur garde un rythme normal. Doucement lle sentait l pression et la colère qui l'avaient envahis juste avant se dissiper. Les secondes s'allongeaint pour son grand plaisir, laissant cet instant un peu en suspend. Elle proche de lui, son souffle si proche d'elle. Si elle lève les yeux la première chose qu'elle verra se sera les lèvres du rouge et or. Elle lève les yeux quand même, tant pis pour la... Tentation ? Il y avait des tas de choses qu'elle n'arrivait pas à formuler. Même dans sa tête. Il était évident qu'elle trouvait le garçon attirant, c'était le cas de tout le monde à Poudlard. Mais ce n'était pas seulement ça.

Ses lèvres toujours entrouvertes dans une moue d’incompréhension plus marquée encore, elle le considéra sans prononcer un mot, sans bouger d’un pouce. En admettant que son cœur puisse s'échapper de sa cage thoracique pour s'en aller sautiller à travers la rue, probable qu'il le fasse. Si ses battements effrénés précédents étaient dus à ce stress excessivement intense, ce trop plein d'émotions qui lui donnaient envie de se briser le crâne contre le mur afin d'arrêter une bonne fois pour toute de se laisser envahir par ses pensées, il s'agissait à présent de cette étourdissante sensation qui prenait naissance au fond de ses tripes, pour ensuite se diffuser agréablement jusqu'au bout de chaque doigt. Elle baissa les yeux en replacant une mèche de cheveux derrières l'oreil. Elle faisait moins la maligne la fière gryffone face au français. A croire que cette boule de chiantise qui la caractérisait devenait un chaton quand il s'agissait du français.

« Ok... Désolé. »

Attention mesdames et monsieurs, ce jour est à noté dans les anals, pas seulement parce qu'il s'agit du jour où Hélie a mis les pieds dans le salon de thé de madame Piedodu, mais aussi et surtout parce qu'il s'agit de celui où elle s'est excusé. Et c'est une chose assez exceptionnelle pour être relever. En plus elle ne sait pas vraiment de quoi, mais là elle s'en fiche. Même si elle venait d'accepter de rejoindre la banquette pour discuter, elle ne broncha pas. Un autre détail, alors qu'elle était encore contre Icare, elle fronça les sourcils avant d'attraper un objet qui pendait le long du torse du garçon. Un collier, qu'elle effleura du bout des doigts.

« C'est quoi ça ? »

Juste une question, sans idée derrière la tête parce qu'Hélie n'avait jamais remarqué qu'il portait ce bijou autour du coup, et généralement chez les garçons ça avait souvent une signification. Chez les filles aussi, mais vus la dose de bracelets, boucles d'oreilles et chaînes qu'elles peuvent accumuler - comme Hélène - il ne faut pas toujours chercher midi à quatorze heure.
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ce message a été posté Ven 5 Aoû 2011 - 19:33
    Mieux valait tard que jamais, Icare avait repris le dessus, et tenu la bribe à son inconstance. Il savait qu’il était passé prés de la correctionnelle, et qu’en compagnie d’une telle demoiselle qu’Helene, il ne devait pas jouer ainsi. Il l’avait compris, et il avait même vu ce qu’il avait failli perdre.
    Pour une fois dans sa vie, c’était assez pour lui faire perdre l’envie de recommencer cette partie là.
    Non, maintenant que la blonde tentatrice avait laissé le petit couple en paix, il fallait reconstruire ce que la fureur du défi avait balayé. A commencer par une confiance.
    Comment allait-il s’y prendre pour ne pas faire fuir sa belle ? Pour ne pas perdre sa confiance et tout cela ? A vrai dire, il n’en savait rien. Le jeune Français ne s’excusait que très rarement. Pour étre honnête, il avait tellement peu d’affection pour ses proies, qu’en fin de compte il n’en avait que faire.
    Avec Helene s’était différent, car la belle brune n’avait jamais été une proie pour lui.
    Ainsi, avec un soupire, il s’était placé derrière elle afin de la serrer contre lui, de l’emprisonner dans la chaleur réconfortante de ses bras pour ne pas qu’elle s’échappe. Il ne voulait pas cela…

    Visiblement, il avait bien fait, car la demoiselle s’était retournée pour plonger son regard dans le sien. Le jeune garçon frissonna sans trop savoir comment, et sans savoir comment arrêter cela. Evidemment, comme toujours dans cette situation, il sentit le rouge lui monter aux joues. Durant quelque instant, il tenta de rembarrer cette marque de confusion, mais comprit qu’il ne servait à rien de lutter. Il se laissa donc envahir par cette chaleur, et offrit simplement un sourire à la belle, après lui avoir dit quelques mots qui avaient eu du mal à sortir de sa bouche.
    Clairement, Icare avait peur de la sentence de la demoiselle mais lorsqu’il vit le regard qu’elle posa sur lui, il se sentit tout de même soulagé, en même temps que son cœur fit une nouvelle embardée.
    Décidément, cette anglaise là avait un immense pouvoir sur le jeune homme.
    Il se mordit les lèvres, comme pour s’empêcher de l’embrasser à elle, et il poussa un ouf de soulagement lorsque la demoiselle accepta simplement de rester prés de lui. Il lui souffla :

    « Merci Helene …. Je suis désolé, excuse moi s’il te plait … Je ne sais pas quoi, mais vu ton état j’ai vraiment l’impression d’avoir fait une connerie … »


    Il arrêta de parler lorsqu’il croisa à nouveau les yeux de la belle. Là, il se laissa de nouveau aller dans son regard, le reflet de son âme. Pendant des secondes qui parurent des heures, le jeune homme se sentit en paix, apaisé par la vision de cette fille qui lui faisait ressentir tellement de chose.
    S’il n’avait pas failli la perdre quelques secondes avant, le jeune homme n’aurait aucunement hésité à poser ses lèvres contre les siennes pour sublimer ce moment. Mais là, ce n’était encore venu. Ils devaient parler avant, il devait lui dire certaine chose. Et puis la dispute était bien trop fraiche pour la combler ainsi.
    Il se contenta donc de sourire, comme un enfant qui venait de découvrir une sucrerie terriblement tentante, et il passa une main dans sa chevelure, gardant toujours la seconde autour de la taille menue d’Hélie.
    Cependant, il manqua de blêmir lorsque la demoiselle saisit nonchalamment la bague qui pendait à son collier.
    Il soupira. Profondément.
    A vrai dire, l’espace du moment qu’il passait avec elle, il avait totalement oublié cet objet là, ce fardeau qu’il portait depuis des années et qui le poussait à vouloir toujours plus, à vouloirs toujours plus de demoiselle, à consommer toujours plus de sexe et à ne jamais s’attacher.
    Cette bague là, autour de son coup était comme un avertissement, comme une moquerie sur ce qu’il était entrain de vivre. Comme si des années plus tard, son premier cœur brisé disait « Bientôt tu vas me retrouver ».
    Malheureusement, il ne pouvait pas chasser ce sentiment là, tout comme il ne pouvait freiner les souvenirs et les images déplaisantes qui venaient à lui. La confiance en l’autre ne se refaisait pas le temps d’un petit moment complice. Non, elle se construisait de jour en jours, et il était prêt à prendre le risque de construire cela avec Helene.
    Tendrement donc, il offrit un sourire à la belle, posa une de ses mains contre les siennes, et l’obligea à lâcher le collier pour le remettre dans son T-shirt.
    Là, il sourit une fois encore, et en posant ses yeux dans les siens, il lui répondit d’une voix calme :

    « C’est un souvenir… Mais ce n’est pas important… L’important c’est nous deux et maintenant… »


    Il la prit ainsi par la main, et vint l’asseoir alors que lui-même prenait place à ses cotés, tout collé contre elle.
    Lentement, il glissa une main dans la sienne, dégoulinant de niaiserie, et souffla à son oreille :

    « C’est fou comme t’es trop douée pour faire battre mon cœur … »


    Avant de déposer un baiser sur le coin de ses lèvres.
    Et oui, mesdames et messieurs, Icare, il ne sait pas comment conclure avec Helene…

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Re: (Terminé)[Juin 2019] Le début de ce qui n'aura pas de fin {Helie =3}
ce message a été posté Mar 16 Aoû 2011 - 12:05
L'instant était mgique. Despéré mais magique. Là, être dans ses bras, le sentir vivant contre elle, se laissant aller à son étreinte, c'était tout ce que Hélène pouvait demander. Tout ce qu'elle avait la force de prendre. Elle ne pourrait jamais l'avoir en entier, elle n'en avait même plus le courage, bien que l'envie soit dévorante. Elle voulait juste qu'il reste là, près d'elle, toute l'après midi. Toute la vie ? Surement impossible.
Mais là, juste Icare. Icare qui lui chuchote des excuses sans qu'elle ne comprenne trop pourquoi exactement, et lui non plus d'ailleurs, lui demande de rester. Et elle ne pouvait qu'aquiser, le coeur serré. Si ça ne se voyait pas, enfin pas trop normalement, elle faisait des efforts énormes pour contrôler le flot d'émotions, souvent contradictoires, qui se déchaînait en elle.il ne savait plus faire la différence entre tous ses sentiments.
Effort d'autant plus difficile parce qu'elle était tout bonnement incapable d'énoncer clairement ce qu'elle ressentait. Comme si elle avait le temps de s'arréter pour faire le tri ? D'attendre que chacun de ses sentiments s'affiche sur un panneau publicitaire géant, qui clignote pour être sur de ne rien louper. Mais non rien. Elle était empetrait jusqu'au cou, envenimé dans des réactions qu'elle ne comprennait pas, et contrôlait encore moins. La haine, c'était simple. La douleur, la peine, la vengeance, aussi. Mais l'amour, il n'y comprenait rien. Personne n'avait jamais fait attention à une petite puce comme elle, s'arrêtant facilement à son physique plutôt agréable, à l'apparence qu'elle donne à voir sans chercher à voir ce qu'il y avait au fond d'elle, dans son coeur. Et à force, elle s'était oubliée elle même.
La brunette essayant de s'auto-distraire histoire de voir si ça lui permettra de freiner le rythme de son coeur. Se distraire. Moui. Elle laissa courire son regard au hasard, qui était contenu sur un champ de vision restreint. Icare. Ah nan pire le haut du torse d'Icare vus qu'il la dépasse. C'est pas vraiment ça qui va l'aider mais dans cet espace délicieusement confiné uune chaîne accrocha son attention. Une chaîne, et une bague au bout. Pas une bague d'homme. Sans se douter pour le moins du monde - elle a ses minutes de naïvetés comme tout le monde hein - de l'origine et du symbolisme du bijou. Simple curiosité. Mais la réponse du garçon la destabilisa encore plus. La façon dont il avait prononcé " nous deux " lui plaisait. Vraiment beaucoup. Trop surement, elle n'avait pas envie de se laisser bercer dans des illusions idylliques digne de n'importe quelle nunuche blonde avec des hormones qui la titille. De nature pas très loquace, Hélie perdait complètement ses moyens en compagnie du français. Et par l'occasion de sa belle voix, et ainsi elle se contenta d'acquiser d'un signe de tête ne sachant pas quoi dire. Est-ce qu'il fallait vraiment parler de toute façon, s'exprimer ça n'est pas vraiment dans les cordes de la brune, d'autant plus quand il s'agit d'elle. Là, c'était beaucoup trop et elle se laissa faire docile et se retrouva à nouveau installée dans les canapés confortable pelotée contre le mangeur de grenouille. Elle ne voudrait être nul part ailleurs. Et il l'acheva quand il lui murmura quelques mots qu'elle n'aurait pas pris au sérieux s'ils n'étaient pas venus de la bouche d'Icare. Son souffle contre sa peau, sa main qui avait attrapé la sienne, tout ces petits éléments arrachèrent un frisson à la demoiselle. Qui encore une fois ne trouva rien à redire.
Le monde tournait autour d'eux, mais là, la lionne aurait pu passer à coté de n'importe quoi. Surtout alors qu'il s'approchait, doucement, avec cette flamme qu'elle ne comprenait pas. Son petit « Icare? » lui resta dans la gorge alors qu'il posait ses lèvres sur les siennes, à peine plus qu'un frolement, la laissant con.
Il venait de l'embrasser.
De l'embrasser.
Pas la joue.

Sa bouche entrouverte témoignait d’une sorte d’incompréhension. Un sentiment assez indescriptible qui s’emparait d’elle, comme si elle présentait que quelque chose d’inhabituel se déroulait sous ses yeux. Plus rien autour d’eux, même pas le bruit habituel du salon de thé et des multiples passages dans la rue, des bavardages. Même pas le bruit de leur respiration. Une étrange sensation de vide s’empara d’elle plus encore. Non seulement, elle ne captait plus aucun signe de vie autour d’elle, mais Hélie ne parvenait plus à se repérer non plus, elle ne cherchait pas à le faire non plus. Mais qu’est-ce qui venait de se passer, au juste ?! Ses lèvres toujours entrouvertes dans une moue d’incompréhension plus marquée encore, elle le considéra sans prononcer un mot, sans bouger d’un pouce. En admettant que son cœur puisse s'échapper de sa cage thoracique pour s'en aller sautiller à travers la pièce, probable qu'il le fasse. Si ses battements effrénés précédents étaient dus à ce stress excessivement intense, ce trop plein d'émotions qui lui donnaient envie de se briser le crâne contre le mur afin d'arrêter une bonne fois pour toute de se laisser envahir par ses pensées, il s'agissait à présent de cette étourdissante sensation qui prenait naissance au fond de ses tripes, pour ensuite se diffuser agréablement jusqu'au bout de chaque doigt. Les secondes passait insensiblement. Elle se pencha un peu plus près de lui laissa aller ses lèvres à embrasser doucement celle du garçon. Les yeux de la Demoiselle se clore, comme pour ne pas être spectatrice de qui était en train de se passer, juste s’accorder un instant de répit, se laisser flotter dans ce rêve avant qu’il n’éclate comme une éphémère bulle de savon. Mais le cerveau de la gryffonne avait cessé de fonctionner depuis quelques minutes déjà. Elle s’abandonnait totalement dans ce cocon de sûreté, dans cette enveloppe de douceur que lui faisait découvrir Icare, sans songer une seule seconde aux conséquences de leurs actes. Tout n'était plus que détails, détails, détails... Détails qui les empêtrent.

[hj : désolé du retard.. et du manque de parole, j'avais pas fais gaffe en écrivant XD ]
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Re: (Terminé)[Juin 2019] Le début de ce qui n'aura pas de fin {Helie =3}
ce message a été posté Mer 24 Aoû 2011 - 16:04
    Dans un instant d’une douce majesté, leurs lèvres s’étaient entremêlaient fugacement. Dans l’esprit du jeune français au sang chaud, cet instant se grava comme si l’éternité ne pouvait désormais plus jamais changer ce qui venait d’advenir.
    Dans cet endroit sordide de niaiserie et de bons sentiments, les deux jeunes gens venaient de succomber, un peu comme si ce salon était envouté pour faire succomber tous ceux qui y pénétraient, comme si Cupidon lui-même se faisait un malin plaisir à lier les cœurs, aussi noirs et désenchantés fussent-ils.
    Car ni l’un ni l’autre ne pouvaient le nier et cacher l’affreuse vérité : Ils n’étaient pas faits pour l’amour, et aucunement pour la vie en couple.
    D’un coté, le jeune coureur qui avait peur des sentiments, et de l’autre la princesse froide et la plus part du temps sarcastique, indomptable et égoïste. Le mélange avait de quoi faire pâlir le petit jésus en personne. Ils détonnaient dans cet univers, ils n’étaient pas à leur place.
    Pourtant, lorsqu’on les voyait ainsi se caresser, nouer leurs mains dans un concert sentimental et affectif, ils étaient touchants. Il y avait du courage dans l’attitude de ses deux gamins, de braver leur nature profonde afin de chercher un bonheur à deux.
    Ils n’étaient pas chez Gryffondor pour rien tant ils leur avaient fallu de la bravoure pour se laisser dompter ainsi. Car il ne faisait nul doute que désormais, ils s’étaient abandonné à l’autre, laissant échoir des faiblesses qu’ils n’avaient jamais révélées.
    Enfin pas tout à fait. Pour Icare, ce n’était pas la première fois. Mais cette première fois, il en gardait une blessure cuisante et terriblement douloureuse. C’était à cause de cela qu’il avait peur, qu’il était effrayé à l’idée d’aimer à nouveau.
    Lui, il n’avait rien demandé à personne. Bien tranquille dans sa vie de séducteur, il se contentait de toutes ces trainés qu’il séduisait avant de passer à la suivante. Or, comme une ironie, il semblait désormais tout à fait fou d’Helene, au point même d’en oublier ce qu’il était.
    Là, dans ce salon de thé où il n’aurait jamais mis les pieds quelques heures auparavant, le Seigneur semblait lui jouer un bien vilain tour, en exposant ainsi son cœur et donc sa faiblesse à la demoiselle.
    Pourtant, alors que l’incompréhension se lisait sur les traits de sa compagne qui elle aussi ne semblait plus savoir ce qu’il lui arrivait, le jeune homme se sentait bien. Certes, il était terrifié, mais cette peur avait quelque chose de vivifiant, de rafraichissant même. Pour la première fois depuis des années, il se sentait pleinement vivant, pleinement maitre de sa palette sentimentale.
    Mieux que tous ses défis, toutes ses conquêtes, tous ses jeux et toutes ces drogues qu’il avait consommées, la présence au creux de ses bras de la belle Helene était un plaisir au delà de toute possibilité.
    Il était bien et là tout de suite, il se foutait du reste. Il se foutait de ce qui pourrait se passer, tout comme il se foutait de se à quoi il s’exposait. Vivre l’instant présent sans se préoccuper de l’avenir et des conséquences, tel était son leitmotiv. Et aujourd’hui plus que jamais, il était d’actualité.

    Pourtant, alors qu’il embrassa fougueusement sa compagne sur les banquettes de se salon de thé, il décida de relâcher un peu l’étreinte. Laissant quelques centimètres de distances entre eux, autant pour la voir dans les yeux que pour calmer les battements de son cœur au bord de l’implosion, il lui souffla :

    « T’as plus le choix maintenant… Ne me fais pas de mal Keating, je te préviens … »

    Ses paroles pouvaient être perçues comme une menace si l’on s’en tenait à la forme, et pourtant, la lueur de malice et d’affection qui flottait dans ses yeux montrait bien que cette simple phrase était comme une déclaration d’amour pour le jeune homme. Sur ce sujet là, ils se ressemblaient, et il savait qu’elle saurait percevoir le sens caché de ses paroles.
    Au fond, ils étaient fait pour finir ensemble, eux deux les handicapés de l’amour, qui ne savaient pas exprimer les sentiments autrement que par le conflit, l’opposition ou le défi. Peut être qu’à deux, ils allaient enfin apprendre ce que signifiait réellement le mot aimer. Dans le bon comme dans le mauvais.

    En attendant la demoiselle, toujours bouche bée, n’avait que très peu parler. Icare s’en rendu compte, lui qui avait été plus loquace que la moyenne. Il n’y pouvait rien, lorsqu’il se sentait perdu dans un monde qu’il ne connaissait pas, il devait parler pour ne pas laisser le silence le submerger.
    S’étant désormais un peu calmer, il passa tendrement sa main contre le dos de la demoiselle. Détournant les yeux à contrecœur, il tira une bouffée fruité de son narguilé, et rejetant la fumée qu’il venait d’inhaler, il partit à rire, seul comme un fou, avant de dire à la demoiselle :

    « En faite, je me demandais… On est quoi maintenant ? Un couple ? Hein, on est bien un couple, je me trompe pas ? »

    Son regard hésitant c’était posé sur la demoiselle avant qu’il ne lui souffle, comme une confidence :

    « Genre si je t’appelle ma chérie, tu trouveras pas ça bizarre ? … Enfin je veux dire, si je le fais sincèrement, pas comme taleur quand on jouait… Quoi que visiblement, on jouait pas vraiment en faite. »

    Oui, je vous l’avais dit, quand il est mal à l’aise, c’est une vraie pipelette ce gamin.

    « Oh et puis merde… Embrasse-moi, ça suffira amplement ! »


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Re: (Terminé)[Juin 2019] Le début de ce qui n'aura pas de fin {Helie =3}
ce message a été posté Mar 6 Sep 2011 - 17:50
Et les minutes s'égrènent inlassablement alors que l'ont préférerait que le temps s'arrête, juste pour nous laisser quelques instants de répits. Mais pas de jaloux avec les sabliers, c'est tout le monde loger à la même enseigne. Et pourtant, Hélène avait actuellement complètement l'impression d'être déconnectée du monde qui l'entoure, et elle se laissée flotter dans ce rêve avant qu’il n’éclate comme une éphémère bulle de savon. Mais là, une petite voix lui soufflait que ce ne sera pas une serveuse peroxydée qui viendra l'embetouiller. Peut être même que la bulle n'éclatera jamais, qui sais ! En fait, si. Icare se détacha doucement leur étreinte, pour lui souffler quelques mots - qui lui arrachèrent un frisson au passage. Icare ou le mec qui te menace juste après t'avoir embrassé, en fait c'est ça la french touch. Non, la demoiselle avait clairement perçue le sens des paroles. Comme si elle était capable de lui faire le moindre mal volontairement c'est absolument le contraire de ce qu'elle voulait.

« Nan... Promis... »

Le murmure fut infime. Lâché alors même que ses lèvres étaient décollées de celles du jeune homme, à guère plus d'un centimètre des siennes pourtant. La bouche entrouverte, comme si elle allait lui dévorer les lèvres. Mais elle se contenta de les embrasser, délicatement. En déposant ses lèvres sur les siennes pour se réinstalla un peu confortablement, mais c'est pas qu'elle va se retrouver avec un torticolis de malade demain matin, mais pas loin. Elle se calla plus confortablement contre lui alors qu'il glissait un de ses bras dans son dos. Voilà, le monde est parfait. Si ça ne tenais qu'à Hélie, qui dois être un peu misantrope sur les bords voir carrément associale, elle serait restait là sans rien dire pendant un bon bout de temps. Oui mais heureusement le monde n'est pas comme elle sinon ce serait un sacré bazard, et donc son... petit ami, -parce que c'est bien son petit ami hein ? - repris la parole. Posant justement la question qui venait de lui trotter dans la tête. Quoi tu veux pas c'est ça ? Dis pas ça sinon ça va lui briser le coeuuur. La brunette ne répondis pas tout de suite, de un parce qu'elle sentait bien que le français était parti pour un sacré monologue - comme d'hab'- et de deux parce qu'elle ne savait pas trop quoi répondre. Elle n'a jamais eus de petit ami, oui c'est peut être honteux pour certain, surtout parce qu'elle passe facilement pour une Marie couche toi là. Bon parfois c'est un peu une allum... Ah nan ce mot est trop dure. Une séductrice. Mais il en faut beaucoup pour qu'elle sorte de son état de blasitude (oui j'aime inventer des mots) habituel. Mais bon. Ca arrive parfois. Tout ça pour dire que malgré ces quelques (n'exagérons rien quand même) conquêtes d'un soir, rien de plus. Oui bon je m'égare et en plus on s'en fiche. Donc elle écouta sagement Icare exprimer tout haut ce qu'il avait dans la tête. PArfois elle l'envier, ça semblait si facile quand c'était lui, mais elle, à part pour rembarrer, ou lancer des piques assassines - a Norine surtout, histoire de pas perdre la main ♥ - elle ne parlait jamais trop. Pas très loquace du tout en somme, la demoiselle. Encore moins pour parler d'elle, ou piiiire. De ses sentiments. Carrément inimaginable quoi, là. Et donc elle attendis qu'il ait fini de parler pour répondre à sa.. deuxième question :

« Je trouverais ça... étrange. Mais bien. »

Bieeen, merci Hélène de ta participation très constructive. D'un côté, les gens ne s'amusait pas trop à l'affubler de surnoms, Hélie à la limite, mais ça ça va puisque qu'elle aime bien. Mais pas de mon coeur, ou de chérie. Dans ce genre de cas on risque juste de se faire envoyer ballader chez les gobelins transgéniques. Ou de tâter de sa batte de Quidditch - naon elle est pas violente du tout, c'est une légende urbaine voyons(a). Et donc, un mince sourire ou lèvre elle embrassa à nouveau... Son petit ami. Voilà.

Ahem. Elle avait à peine l'impression que la quasi totalité des paires d'yeux présentent dans le salon de thé était tournées vers eux. Ca fait beaucoup mine de rien ! Elle jeta un coup d'oeil étonné autour d'eux, en attrapant distraiement la chicha. Après avoir pris à son tour une bouffée
« On bouge ? »
Elle concerta du regard le gryffon. Oui être le centre d'attention des gens, même si elle avait l'habitude de ne pas passer innaperçue et même d'apprécier àa, là ça la dérangerait presque, vus qu'elle se trouvait dans une situation complètement nouvelle et elle ne savait pas vraiment comment agir.
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