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Thanatos Selwyn
Thanatos Selwyn
Messages : 36 Crédits : Lili
Age du personnage : 32 ans
Ascendance : Sang-pur
Emploi/Etude : Equilibriste, Elementariste
Faction : Ombre de la Rose Noire
Maison : Gryffondor

Rapeltout
Patronus : Orque
Epouvantard : Depuis que son frère est mort, c'est la disparition de sa soeur qu'il craint le plus
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ce message a été posté Mar 29 Juil 2014 - 16:12
La roulotte était trop petite, la lumière ne venait pas du bon côté, mais le mal de crâne, lui, était toujours le même. Il n’était pas sur de reconnaitre où il était, mais la gueule de bois fidèle à elle-même avait quelque chose de rassurant... Ou peut être avait-il empiré depuis qu’il avait fêté ses 30 ans ? Cela étant, malgré le scarabée qui essayait de sortir de son crâne en passant à travers l’os, son état lui tira un sourire. Une gueule de bois voulait dire reliquat de bonne soirée. Il partit pour se passer la main sur le visage mais réalisa que son bras était immobilisé par une masse non identifiée posée dessus. Il tourna la tête pour découvrir une masse de long cheveux blonds posés au petit bonheur sur un visage dont seul le menton pointait et qui surmontait un corps on ne pouvait mieux fait. Son sourire s’élargit sans vergogne alors qu’il tentait de se remettre en mémoire les événements de la veille.

Ils avaient relâche, et après s’être acquitté de ses taches, il avait décidé de descendre en ville prendre une cuite se détendre un peu. Son plan était de commencer tranquillement au Magyar d’Argent, et, l’heure venue, retrouver quelques camarades de beuverie pour passer quelques heures à un poker. Il se sentait en veine et il avait la ferme intention de ramener quelques mornilles sonnantes et trébuchantes au Chimeria.
Il avait changé ses plans en cours de route, tout simplement. Le hasard avait pris la forme d’une petite ingénue, aussi pure qu’écervelée. Elle venait de passer ses ASPICs et était sortie avec des amies pour fêter ça. Il les avait bien vues glousser dans leur coin pendant qu’il était plongé dans une discussion métaphysique avec un illustre inconnu - l’alcool forge des amitiés aussi solides qu’éphémères, c’est bien connu. Quoi qu’il en soit, il avait fait mentalement son marché dans le petit groupe quand l’une d’entre elles - Blondouille - avait décidée - ou avait été défiée, ou avait assez bu pour faire n’importe quoi, il s’en fichait - de venir se planter devant lui.
« Je vouz… Je vouz… je vous ai vu. La fois avant. L’autre jour, là... Zau Zirque. »
Than misait sur une alcoolémie desinhibante. Tout à fait charmant. Il avait sourit, amusé. Et intéressé. Très. Intéressé.
« Vraiment ? Ca fait plaisir que quelqu’un aie remarqué. »
« Ouiiiii ! C’était coolos ! Trop chouettos ! Vous êtes trop bogoss ! » Elle avait viré au pivoine. « Hiiiii je voulais pas dire ça ! C’était pour la rime ! »
« Donc je suis pas bogoss ? » Blondouille avait ouvert de grands yeux effarés, et lui avait eu un sourire en coin.
« Je dois pas le diiiiire ! »
« Alors ne dit rien... » Avait-il soufflé dans son oreille en effleurant la joue de la jeune femme de ses lèvres au passage. En se demandant s’il n’avait pas abusé, car il eut la nette impression que la jeune femme allait défaillir.
« Enfin si, dis moi… qu’est-ce que tu fais ici ? »
Blondouille s’était alors lancé dans une explication à rallonge, commençant presque par la lettre d’admission de ses 11 ans pour simplement parler de sa réussite aux examens. Ils avaient enchainé, discutant des examens, de Pré Au Lard - il avait vérifié qu’elle était Sang Pur - et éclusés quelques verres bouteilles. Blondouille tenait à peine debout, mais arrivait encore à parler.
« Zen touss cas… Ton num… num… show, il est… ouaaaaaaaou… ‘pensait pas qu’on pouvait faire des trucs diiiiiiingues comme caaaaa accroché à un bout de tissu... » Il avait rit, avant de se reprendre et de lui servir un regard love-assassin.
« T’as vu ce que je fais accroché à un bout de tissu… Imagine ce que je peux faire sous un drap... » Nouveaux yeux de merlan et puis elle avait jeté ses bras autours de son cou et l’avait embrassé - comme une éponge peut embrasser, donc mal.

Ils avaient finis dans la roulotte où il avait eu la joie - perverse - de découvrir un terrain inexploré. Le futur mari bien sous tout rapport qui en hériterait risquerait d’avoir des désillusions… Bref… Une grande soirée… Restait juste à la déloger de sur son bras d’abord, de dans sa roulotte ensuite...
Esmé Kark
Le Diable au Corps
Esmé Kark
Messages : 741 Crédits : Myrlu & Grey Wind
Age du personnage : 28 ans
Ascendance : Sang-pur
Emploi/Etude : Funambule-acrobate & Dresseuse de Fauves
Faction : Ombre de la Rose Noire
Maison : Gryffondor

Rapeltout
Patronus : Auparavant un Cygne Noir, désormais une Hyène.
Epouvantard : Un Lapin. Blanc, le lapin.
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Re: Like a devil in a box
ce message a été posté Jeu 14 Aoû 2014 - 16:39
Le soleil dardait ses jeunes rayons sur le terrain Chimerien, la douceur qui s'en dégageait promettant une de ces chaudes journées d'été, aussi rares que précieuses en ces contrées Ecossaises. La Dresseuse, tout juste sortie de sa roulotte, inspira à pleins poumons, yeux mi-clos, l'air frais du matin. Elle se sentait de bonne humeur, fraiche et dispose après une bonne nuit de sommeil. Le genre de choses qu'elle avait appris à apprécier, après les nombreux cauchemars qui l'avaient assaillis durant plusieurs mois, lesquels revenaient parfois à la charge suivant les événements. Assapor, Trent Park ... Et puis, plus récemment, sa petite sortie en compagnie des autres Mangemorts à Londres. Si elle en était revenue sur ses deux jambes, il n'en restait pas moins que l'éclair vert de l'avada dont Deke Storm avait été victime avait contribué à faire remonter de sales souvenirs à la surface.

Néanmoins, aujourd'hui, ce tragique incident était bien loin de ses pensées. Ces dernières étaient plutôt tournées vers la journée qui l'attendait.

Elle passa devant la tente où quelques ronflements bestiaux lui parvinrent. Elle en écarta un pan pour y glisser un oeil avisé et curieux. La plupart de ses Bébés étaient ramassés sur eux-mêmes, certaines de leurs bouches difformes affichant la mine satisfaite et repue de ceux que l'on vient de bien nourrir. Visiblement, les soigneurs étaient passés peu de temps auparavant. Un petit sourire tendre ourla ses lèvres carmines. Ils étaient tellement adorables. Comment pouvait-on s'arrêter à leurs faciès étrangers ? S'encombrer des apparences quand on voyait la beauté dont ils étaient capables ?

Venant de la maîtresse des faux-semblant, il s'agissait là du genre de questions qui en aurait fait rire plus d'un.

Elle délaissa les Fauves pour finalement se diriger vers la roulotte de son frère. Elle croisa Bill, l'un des vigiles, en chemin et lui adressa son plus beau sourire. Bill avait travaillé pour eux pendant deux décennies à Londres avant que les américains ne viennent ingérer dans leurs affaires et les spolier de leurs biens. Les Selwyn avaient tenu à ce que tous leurs employés soient replacés avant leur grand show final et il avait été le dernier à quitter les lieux, la veille de l'incendie. Cependant, voici quelques mois, il était apparu aux portes de Pré-au-Lard. Comme pour ses employeurs, le Chimeria avait représenté bien trop dans son existence pour qu'il puisse symboliquement s'en défaire et passer à autre chose. Il avait fallu négocier âprement pour lui faire franchir les baguettes de la Brigade. Mais il n'aurait pu en être autrement. Enfermement ou non, engagement auprès de leur faction ou pas, ils restaient les sauveurs, attachés à ceux qui leur avaient juré fidélité. Et le jeu en avait valu la chandelle. La sécurité du Cirque n'avait jamais été aussi bien assurée depuis leur arrivée.

Un instant plus tard, elle frappait à la porte de bois et entrait sans prendre la peine qu'on l'y invite. L'odeur l'assaillit en même temps que la pénombre et elle fronça le nez, une moue dégoutée déformant ses traits parfaits.


" Par le Lord, Than ! Tu pourrais au moins aérer de temps en temps ! " s'écria-t-elle tandis qu'elle s'avançait dans la roulotte. Avant de se stopper net dans son élan. " Oh. Je dérange, peut-être ? "


Sa voix parvint à peine à couvrir les espèces de couinements poussés par la blonde échevelée qui tentait de dissimuler sa nudité sous le drap. La demoiselle - toute jeune demoiselle, d'ailleurs, à en juger par son visage poupin - semblait aussi choquée que catastrophée. Autant dire qu'Esmé, elle, affichait désormais un sourire en coin des plus sarcastiques.


" Biiiill ? " chantonna-t-elle par la porte restée ouverte. Elle jeta une oeillade quasi-maternelle à l'adolescente. " Trésor, je crois que tu devrais te rhabiller. " Qu'attendait-elle ? Elle agita la main dans sa direction. " Maintenant. "


Pendant qu'elle s'exécutait, le garde apparut au bas des marches. Quant au sourire de la Dresseuse, il s'était étendu jusqu'à ses oreilles.


" Veux-tu bien reconduire mademoiselle jusqu'à la sortie ? Discrètement, bien sûr. Il serait dommage qu'elle soit surprise ... En si fâcheuse posture. " ajouta-t-elle malicieusement.


Son interlocuteur acquiesça mollement. Quoi qu'il se déroula à l'intérieur des quartiers de Thanatos, cela ne le concernait pas. Tout comme Esmé n'avait rien à y redire. Ce qui ne l'empêchait de savourer la situation. Une petite Sang-Pur - du moins, l'espérait-elle. Allez savoir ce que son aîné avait encore ingurgité la veille. - venue se perdre dans les draps d'un Selwyn, si la rumeur se répandait, elle n'avait plus qu'à dire adieu à un beau mariage et à la fortune espérée qui allait de paire. Une perspective réjouissante, s'il en était. Peut-être arrangerait-elle ça plus tard ... Si elle s'ennuyait. Pour l'heure, elle avait mieux à faire.

Aussitôt vêtue, la blonde fila sans demander son reste. Esmé lui adressa un petit signe de la main avant d'aller s'assoir au bord du lit de son frère et extirpa une lime à ongles de son décolleté - plongeant, comme d'habitude.


" Tu sais, si j'étais rancunière, j'irais voir papa pour lui faire part de cette petite scène. " reprit-elle, le regard rivé sur sa manucure. " Comme ça, toi aussi, tu pourrais te retrouver avec un mariage arrangé collé à ton royal séant. Qu'est-ce tu en penses ? "


Elle glissa une œillade pernicieuse vers son frère. Elle commençait tout juste à digérer les fiançailles avec Jonas Smith que lui avaient imposées par Salomon. Et encore, seulement parce qu'elle en avait discuté avec l'intéressé et que tous deux avaient réalisé qu'en fin de compte, ils trouvaient leur compte dans cette supercherie. Par contre, le fait que son aîné ait été dans la confidence bien avant elle et qu'il ne lui en ait rien dit, ça, elle le gardait encore en travers. Du moins était-ce qu'elle tentait de lui faire croire à ce moment présent.
Thanatos Selwyn
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Re: Like a devil in a box
ce message a été posté Dim 24 Aoû 2014 - 15:50
La blonde commençait juste à émerger et Thanatos commençait de voir arriver le moment où il faudrait qu’il s’adresse à elle alors qu’il n’avait aucune idée de son prénom. Blondouille lui convenait bien, quoiqu’elle eut sans doute un prénom plus conventionnel. Dont il n’avait vraiment rien à fiche.
Mais le salut vint finalement d’ailleurs.

Avec sa discrétion proverbiale, c’est sa soeur qui fit irruption dans sa roulotte, finissant de réveiller Blondouille de façon expéditive. La pauvre gamine devait avoir une troupe de lutins de Cornouailles qui dansaient la sarabande dans son crâne. Lui en avait l’habitude, mais elle ? Ca devait sans doute expliquer pourquoi elle mettait sans doute autant de temps à émerger.
Complètement perdue, la jeune fille tentait de protéger sa pudeur déjà bien mise à mal à l’aide des draps, jusque là seuls témoins de ses frasques. En tout cas, si elle s’attendait au moindre soutien de Than, elle se berçait d’illusion.

Il sourit à sa soeur avec une insolence consommée.

« Pas du tout. J’aimerais juste que t’attendes que je te réponde pour entrer… » Même s’il savait que la perspective de le voir nu n’émouvait sans doute pas sa chère soeur. D’autant que ce n’était pas la première fois qu’il le lui faisait remarquer, et ne serait sans doute pas la dernière.
Il ravala un sourire tout aussi moqueur en voyant Esmé appeler Bill et l’enjoindre à raccompagner Blondouille à la sortie. Tout en ramassant ses affaires, la jeune fille lui jeta un regard implorant pour qu’il la sorte de ce mauvais pas, lui explique le pourquoi du comment - la demande en mariage ?!!! Non, c’était plus surement une supplique pour qu’il ne dise rien. Ce qu’il était tout à fait prêt à faire. Après tout, l’idée de ses explications confuses le jour de sa nuit de noces suffisait à satisfaire son côté pervers.
Il lui fit un petit signe de la main lorsqu’elle descendit les marches pour rejoindre Bill, les joues en feu.

« Bon retour ! Ah et boit beaucoup d’eau ! Pour ton mal de crâne ! » La Blonde avait cependant filé trop vite pour entendre son conseil. « Tant pis pour elle... »

Il se rallongea sur son lit, croisant les bras derrière la tête avec un grand sourire de satisfaction, alors qu’Esmé s’installa sur le lit et commença à s’occuper de sa manucure - pourtant impeccable. Pourquoi les filles passaient-elles autant de temps à « refaire » quelque chose de déjà parfait ? Pour un numéro, une tache précise, d’accord. Mais juste pour quelque chose d’aussi futile que des… ongles ? Son sourire se teinta de mépris pour la tache à laquelle s’adonnait sa soeur quand elle lui assena sa petite menace. Qui n’eut aucun effet sur l’intense satisfaction qu’il ressentait - son mal de crâne était autrement plus emmerdant, pour l’instant. Néanmoins, il se fendit d’un air peiné de circonstance.

« Oh Swanny, tu oserais ? De toute façon… » Il ne put rester sans sourire plus longtemps. « … Qui pourrait bien être l’épouse parfaite de ton frère parfait ? » Il ressentit un pincement au coeur et son regard s’assombrit légèrement à parler de lui au singulier, notamment ce genre de considération qui aurait du aussi concerner son frère. C’était une discussion qu’ils avaient souvent eue, avec Hypnos, de savoir à qui ils pourraient se retrouver marier pour assurer la pérennité du Cirque. Trouver une Sang-Pur acceptable était déjà une gageure en soi. Mais une qui accepterait ce que la vie au Chimeria représentait ? Et qui satisfaisait réciproquement les deux frères ? Un défi à la hauteur de Salomon, à n’en pas douter… Aujourd’hui, l’équation s’était largement simplifiée, et à dire vrai, Than ne s’en préoccupait pas vraiment.

« Et puis je crois que ça ne t’amuseras pas autant que d’imaginer le drame que va vivre cette gamine dans quelques temps, quand elle devra expliquer à son cher mari pourquoi elle n’a plus rien d’innocent... » Au sourire plus franc de l’hydromancien, on devinait sans peine que lui s’éclatait déjà à cette idée.
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