ϟ Lorsque la marque des ténèbres s'est animées, les mangemorts ont transplanés dans la zone prévue à cette effet à l'entrée de Pré-au-Lard. Montrer sa marque, ça prend du temps. La priorité a été donnée au groupe escortant le prisonnier du groupe 2. Les blessés graves ont ensuite étaient inspectés, puis le reste du troupeau est passé en dernier. Tout ce beau petit monde rejoint alors l'Hôtel de Ville.

ϟ John Porter a été capturé par le groupe 2. C'était la mission de ses membres. Il représente le pouvoir américain implanté sur le sol anglais. Il est exposé bien en vue dans l'Hôtel de Ville comme le trophée de cette attaque victorieuse. On le fait traverser l'intégralité des lieux devant tous les mangemorts pour que chacun voit le fruit des efforts fournis au cours de la soirée.

ϟ Des médicomages plus ou moins expérimentés sont présents pour soigner les bobos les plus graves au plus vite. Mais ne décrivez pas de miracles
Les blessés les plus graves sont immédiatement transportés à la clinique.

ϟ Vous n'êtes pas obligés de poster dans ce tour. Vous pouvez par contre poster autant de fois que vous le souhaitez jusqu'au post de conclusion. Les personnes n'ayant pas participé à l'event peuvent aussi poster dans ce sujet : il suffira de dire que vos personnages attendaient des nouvelles directement devant à l'Hôtel de Ville.

ϟ Le sujet sera verrouillé dimanche 8 décembre à 19h avec un post de conclusion.

John Porter

Bras droit de Botley, John Porter est le Président du Conseil Décisionnaire depuis janvier. Il a toujours soutenu les idées de Botley et était à ses côtés lors de son élection en 2019. Sa carrière est brillante, son parcours exemplaire et l'échec ne fait pas partie de son vocabulaire. Certes, il a dû affronter les difficultés qui se sont immiscées entre lui et le pouvoir lorsque les idées de Botley n'étaient pas entendues par ses compatriotes mais la victoire finale renforce son sentiment de non échec.

Depuis janvier, John Porter mène le gouvernement anglais d'une main de fer tout en la glissant parfois dans un gant de velours. Certains de ses collègues américains ne comprennent pas qu'il faut un peu de douceur et de complaisance pour redresser le pays alors il joue parfois le rôle de la tête politique compréhensive. En réalité, John se fout du britannique moyen, il s'intéresse surtout à Lucy Metelli, professionnellement, parce qu'elle est l'image de la persévérance, de la femme forte. Et qui dit femme forte, dit risque d'échec pour lui. Si Lucy est américaine, elle reste la veuve de Metelli, anglais pur souche et Porter se méfie de cela. Il apaise donc ses collègues qui voudraient être plus catégoriques afin de garder la Ministre dans sa poche.

Prems, as always:

Elle aurait voulu s'excuser à Caïus. S'excuser de s'être portée volontaire pour cet événement – bien d'autres personnes auraient été préférables à elle, une Médicomage fondamentalement pacifiste, nulle en duel et pas du tout habituée au combat. À la douleur. Un petit « Désolé » franchi d'ailleurs ses lèvres, à son adresse, sans même qu'il l'entende probablement. Un chuchotement piteux. Sa Marque des Ténèbres, à la hanche, avait chauffé, dans une douleur presque douce annonçant la fin de ce calvaire. Ils avaient prévu que tout allait bien aller, et finalement... Astra supposait que leur leader avait réussi ce qu'elle désirait faire, Wilhelmina ne pouvait pas échouer, mais l'amertume de tout cela lui resta en bouche. Elle se sentait faiblir, alors qu'elle gardait les Phénix en joue. Juste le temps que Brooke vienne la rejoindre et qu'elles transplanent ensemble. La dernière fois qu'elle avait transplané dans un tel état, elle avait bien pensé mourir de douleur. La chose fut la même : à l'endroit où la chose avait pénétré, déchirant sa chair, le sang avait recommencé à couler. Elle n'avait pu que crier, que se cramponner à sa cousine en sanglotant. C'était fini. La Serdaigle avait enlevé son masque, sur lesquels les marques de ses doigts ensanglantés restaient marquées, exposant un visage pâle, pleurant, à un douanier impassible. Il inspecta sa marque sans rien dire, la laissant marcher jusqu'à l'Hôtel de Ville. La logique voulait qu'elle aille à la Clinique. Tout voulait qu'elle aille à la Clinique.
Mais elle voulait le voir, cet homme. John Porter. Chancelante, la main plaquée sur le flanc, elle l'observa. Un homme dans la cinquantaine, estima-t-elle. Aucune haine envers ce représentant de l'Amérique ayant envahie l'Angleterre, du pouvoir mangemort renversé. Qu'une lassitude étrange. Des mains se posèrent sur ses épaules. Foreston, un de ses collègues. Venu ici pour elle.

« Tu l'as assez vu. Maintenant, tu me suis sans discuter. Non, je dois voir... quelqu'un. Erwin. C'était à lui qu'elle avait pensé, c'était pour qu'il soit fier d'elle qu'elle y avait été. Astra, ce n'est pas raisonnable. » Elle se dégagea de sa poigne, vacilla sur ses jambes. Son teint était trop pâle, ses vêtements déchirés, ses cheveux violets en bataille et le sang coulait entre ses doigts, mais elle ne voulait pas. Elle respirait trop fort. « Laisse-moi. » Elle détourna ses yeux sombres – et ceux-ci tombèrent immédiatement sur la silhouette d'Erwin, fraîchement entré dans l'Hôtel de Ville. Un regain d'énergie. Une énergie du désespoir. La jeune femme se jeta au cou de son fiancé – pour fondre, définitivement, en larmes. La douleur. La mort de Lisa – Lisa la traîtresse, Lisa sa cousine, Lisa morte. Le sang. Elle devait être en train de le recouvrir de sang, de larmes, mais elle n'en avait cure. Il était là et dans l'instant, elle avait besoin de lui. De son soutien, de sa chaleur, de son sourire. Astra pouvait deviner Foreston, derrière elle, faire signe à Erwin de l'emmener vers la Clinique. Elle leva sa tête de l'épaule du jeune homme et l'embrassa. Avec fureur, fougue. Le besoin de ça. D'être avec lui. « Reste avec moi. » Un murmure cassé contre les lèvres de son fiancé. Une supplication.

Amadeus était à bout de souffle, il était temps que ce calvaire prenne fin. Toujours un genou à terre, il garda un œil sur le reste de la troupe. Le brigadier avait loupé sa cible une fois de plus et espérait que les autres soient plus efficaces que lui. Piètre performance de l’ancien duelliste qui allait sûrement s’en mordre longtemps les doigts. Ses espoirs se réalisèrent dans les minutes qui suivirent lorsque la plus jeune recrue du groupe parvint à toucher Porter. L’homme tomba au sol, figé. Amadeus se sentit soulagé d’un coup, d’autant plus lorsque leur leader rappela ses troupes. Leur mission était terminée, et malgré leurs difficultés à arrêter ce type, ils avaient réussi.

Il se releva pour rejoindre ses coéquipiers, il était temps de retrouver Pré-au-Lard. La douleur était toujours présente, il était dans un sale état. Ses os brisés avaient besoin d’être ressoudés. Couvert de terre et de sang séché, il lui fallait une bonne douche chaude. Son uniforme était maculé de tâches pourpres et déchiré à plusieurs endroits mais il pouvait marcher. Après quelques soins il serait comme neuf, il était robuste, ça irait pour lui. Il ne voulait qu’une chose : rentrer, quitter ce champ de bataille, se changer les esprits. Arrivant à la hauteur de ses partenaires, il se posta à côté des deux plus jeunes. Il posa sa main sur l’épaule de la jeune femme tout en lui accordant un signe de la tête ainsi qu’un bref « Bien joué. » C’était la moindre des choses. Après cela, ils transplantèrent laissant le chaos de Trent Park derrière eux.

Le groupe se retrouva dans l’aire prévue au Transplanage. Ils étaient enfin de retour, rapportant avec eux celui qu’ils étaient allés chercher. Sans perdre de temps, ils furent les premiers à passer les barrières de sécurité. Amadeus n’eut qu’à relever la manche de son uniforme pour montrer sa marque. Ils traversèrent les rues de Pré-au-Lard atteignant enfin l’Hôtel de Ville Mangemort. Porter fut laissé là, à la vue de tous, comme trophée. Au bout de quelques minutes, nombreux furent les sorciers qui voulaient voir le prisonnier.

Alors que le brigadier avait trouvé un peu d’eau pour se débarbouiller et se désaltérer, une voix familière s’éleva non loin de lui. Il se redressa, arquant un sourcil, puis des nouveaux éclats de voix lui confirmèrent l’identité de cette personne. Se frayant un passage dans la foule qui commençait à croître autour de Porter, il finit par apercevoir une femme qu’il connaissait bien. Des larmes coulaient le long de ses joues, elle cria une nouvelle fois et voulait s’en prendre au bras droit de Botley, le menaçant avec sa baguette. Avec le peu d’énergie qui lui restait, il entoura ses bras autour de la femme pour l’empêcher de faire une bêtise « Ne fais pas ça Brooke ! CALME TOI ! » Il resserra un peu plus son étreinte pour l’empêcher de se débattre. Il repris doucement, d’une voix plus basse « Le tuer ne changera rien, crois-moi… J’ai poursuivi ce type toute la soirée avec l’ordre de ne pas l’abattre, alors je t’en prie baisse ta baguette. Ou tu risques d’avoir de gros problèmes. » Brooke s’exécuta, Amadeus lâcha prise avant qu’elle ne s’écoule en pleurs contre son épaule. Il passa alors ses bras dans son dos, la serrant contre lui un instant. Il remarqua alors son cousin non loin de là et lui fit signe de venir « Prends-soin d’elle, tu veux bien. » Avant de reporter son attention sur Brooke « Reste avec lui, je reviens te voir dès que je peux d’accord. » Elle avait beau avoir son caractère, la voir dans cet état lui faisait beaucoup de peine. La soirée avait été difficile pour tout le monde… Et pour certains, c’était bien plus éprouvant. Il laissa Brooke suivre son cousin, restant à l’endroit même où elle avait failli descendre Porter… Puis il croisa un regard dans la foule… Un visage qui lui avait manqué… Une personne qu’il avait hâte de retrouver. Un léger sourire aux lèvres et il s’avança vers… Elle…

Elle s’était à peine relevée qu’elle était devenue une cible facile. Non, elle ne vit pas le policier pointer son arme dans sa direction, non, elle ne le vit pas s’apprêter à tirer, tout ce qu’elle perçu fut l’élan de Sevastian pour la protéger. Elle ne remarqua le coup de feu qu’une fois le sort de protection lancé. Un merci s’apprêtait à franchir ses lèvres quand elle vit le visage du médicomage pâlir, quelque chose n’allait pas. Sa main s’accrocha à son cœur, les yeux exorbités, incapable de prendre son souffle correctement. Une crise, il faisait une crise. Ni une ni deux, la jeune Kark se porta vers lui, l’aidant à tenir debout. Elle n’avait aucune idée de ce qui se tramait, à le voir se tenir comme pour arracher son organe à travers le tissu, son cœur n’allait pas. On serait tenté de feindre la surprise quand à la présence d’un tel attribut dans le corps d’un individu pareil, mais le moment n’était pas à la blague. Il fallait qu’ils se tirent d’ici au plus vite. Comme une réponse à sa prière silencieuse, la Marque des Ténèbres vint brûler sa hanche.

« Bordel ! »

L’étudiante grimaça en essayant de soutenir le poids du jeune homme. Il avait beau ne pas être un colosse, il restait plus grand qu’elle, et avait des os lourds ! Sa blessure à l’épaule la faisait souffrir le martyre maintenant que Sevastian s’appuyait dessus. Elle agrippa sa baguette, se cramponnant fermement à Sevastian.

« Ne bouge surtout pas… »

ET CRAC.

Premier transplanage à deux réussit Lexy ! Bravo ! Ils étaient loin du chaos, loin du danger… Et apparemment aucun membre ne manquait à l’appel. Mais la crise était toujours là et elle n’arrivait déjà plus à le faire tenir convenablement. Il lui fallait quelqu’un de compétent, pas une stupide étudiante en théorie depuis 2 mois.

« AIDEZ-MOI ! Il fait une crise cardiaque ! »

Malheureusement pour avoir des soins, il fallait prouver son appartenance aux Mangemorts. D’ailleurs, maintenant qu’elle y pensait, c’était un peu chaotique pour montrer sa marque. Elle libéra son bras pour montrer l’os de sa hache, où le serpent maintenant rouge s’enroulait doucement.

« Et la sienne. »

Quoi … SERIEUSEMENT ? Sevastian regarda vers son torse, lâchant son cœur pour essayer de lever son haut. ON A PAS LE TEMPS TU VAS CREVER ! Lexy attrapa le T-shirt pour le tirer hâtivement vers le haut. Elle était où bordel cette marque ! Elle continuait de lever, exposant la moitié du torse du médicomage à la vue des douaniers. La Serpentard ne chercha même pas à comprendre la portée de ses gestes, trop prise par cette inquiétude énervante qui faisait qu’elle souffrait plus de sa condition à lui que de ses blessures à elle. Pourquoi d’ailleurs ? Pourquoi elle s’affolait comme ça ? Par ce qu’il venait de la sauver ? Par ce qu’ils avaient été les seuls Ombres de leur équipe et qu’ils auraient pu crever avant que ces chiens d’Héritiers ne viennent porter leur aide ? Pas qu’elle avait attendu quelque chose de leur part, elles les détestaient après tout. MAIS QUAND MÊME ! Ca rapproche.

« C’est bon. »

« Il a reçu 3 Blixtens. »

Un médicomage fut demandé pour porter assistance, laissant à Lexy la vision du tatouage glissant sur les côtés de son fiancé. Le temps de comprendre où ses yeux étaient portés, elle eut à peine le temps de rougir, car elle allait être prise en charge elle aussi. Le soulagement pointait le bout de son nez, alors qu’elle savait qu’il allait être remis sur pied rapidement, son inquiétude s’évanouit, laissant alors la place pour toute la douleur et la fatigue d’ébranler la demoiselle.

Dans un état second, la balle lui fut extraite. Inutile de préciser le volume de ses cris, ça faisait un mal de cerbère. Après les cris, les pleurs de soulagement, sentir ses brûlures se calmer, adorer ce frais salvateur. Il y avait de quoi s’endormir. Ils faisaient visiblement partie des blessés importants, partagés entre les brûlures et les coups de feu…  Pas un de leur équipe n’était sortit indemne. Dans son cas, son pronostic vital n’était pas en jeu, pas de clinique. Et pour lui alors ? D’où tu pense au Monstre toi maintenant ? Elle en avait assez de ne pas avoir de réponse à cette question. Par ce qu’il avait prit soin d’elle, elle supposait, par ce que de toute manière ce mariage, elle l’acceptait plus ou moins. Cet homme lui faisait perdre les pédales, un coup il était touchant, et l’autre il était horrible. Difficile de ne pas se souvenir de l’évènement labial qui s’était produit il y a moins d’un an. Lexy avait beau se mettre dans la tête que Carter avait été son premier baiser, l’imbécile cardiaque avait franchi la ligne le premier. Impossible de se défaire du sourire adorable qu’il avait ce jour là. Pourquoi elle y pensait là maintenant ? Elle balaya ce souvenir rapidement, comme s’il était contagieux. Elle se contenta de demander des nouvelles à un médicomage de passage. Il n’était pas en mesure de répondre, voilà qui était rassurant hein !

Elle finit par parcourir l’Hotel de Ville, il y avait tellement de cris qu’il était impossible de trouver le sommeil. Un homme était baladé, hué, agressé verbalement. Alors il était là, le butin. Une envie de cracher à ses pieds la démangeait, mais ce n’était pas digne d’une poupée Sang pure. Elle était ravie, ravie d’avoir dérobé cet homme aux chiens d’Américains. Un doloris devant la foule serait superbe, défoulerait leur haine, Lexy serait heureuse du spectacle. Elle regarda l’homme défiler comme un animal, un sourire glissa sur ses lèvres roses, ils reprendraient le dessus.

Il était temps de faire taire cette espèce d’inquiétude constante, de retrouver le fiancé paratonnerre.

« Hey princesse, t’endors pas avant de récolter les lauriers pour ta jolie pêche. »

Jolie… Pêche ? J’arrivais difficilement à garder les yeux ouverts mais je restais consciente. Et cette remarque de Billy pour m’empêcher de tomber dans les vapes me fit réfléchir. Cela voulait dire quoi ? Que j’avais réussi ? J’avais stoppé Porter pour de bon ? Il était stupéfixé et donc vivant ? Whoa. Pour être honnête, en cet instant et à la vue de mon état, je n’y croyais pas. On avait réussi. J’avais réussi. Enfin quelque chose qui tournait rond depuis Assapor. Nous allions rentrer en héros, en quelque sorte, et je n’allais plus passer pour une jeune demoiselle Sang-Pure ayant encore quelque chose à prouver dans le monde des adultes si nouveau pour moi aux yeux des autres. Je ne serai pas que la jeune fille Ombre ayant réussi à s’échapper de la célèbre école de magie lorsqu’elle était encore sous le joug des Héritiers qui retenaient les Ombres en otage.

Peut-être que la douleur lancinante et ma semi-conscience me faisaient légèrement délirer mais malgré tout, j’étais fière de moi. Assapor ne devenait qu’un mauvais souvenir, je venais de me prouver à nouveau que la Marion Vaisey de 17 ans, déterminée avec sa Résistance des Ombres était toujours là. Et avait refait surface, pour m’aider à réussir la mission. Même si je restais allongée sur l’herbe, souhaitant rentrer au plus vite. Je sentis à peine Maman Salamander prendre mon pouls pour vérifier que j’étais toujours en vie mais entendit le « Bien joué » de l’un du groupe. Me prouvant une nouvelle fois que j’avais réussi, et que j’avais de quoi être fière malgré la soirée plus que difficile. Je réalisais à ce moment que peut-être j’avais eu des pensées trop belliqueuses à l’encontre de la leader des Héritiers. Je ne souhaitais pas sa mort après tout, même si la plupart de mes blessures étaient en partie de sa faute. Et elle ne comptait pas non plus me laisser là malgré mon état. Jamais au grand jamais je n’arriverais à apprécier cette femme (ou même à la suivre en tant que leader) seulement peut-être que mes pensées avaient été trop virulentes. Bien qu’elle n’en saura jamais rien.

Je sentis une force me soulever alors que je peinais à ouvrir mes yeux. Il ne me fallut pas longtemps pour comprendre que la personne qui me portait et m’aidait n’était autre que Donald. Ni même besoin du baiser sur la joue agrémenté d’un « Bien joué ma chérie ». Si j’avais été dans un meilleur état, je l’aurais incendié sur place. Mais je me contentai d’un grognement, avant le transplanage vers Pré-au-Lard avec les autres, en étant persuadée qu’il profitait de la situation pour se lâcher sur les surnoms débiles des couples.

Le transplanage fut plus douloureux qu’à l’accoutumée, comme prévu. Nous pûmes rentrer en premier, déjà parce que nous avions Porter et ensuite parce que je rentrais dans la catégorie « blessés importants ». Enfin, je supposais, même si je n’étais pas encore au stade du cadavre à éviscérer. Donald montra sa Marque et put montrer la mienne sur ma cheville.

A peine avions nous poser un pied que l’effervescence des médicomages battait son plein. Avec un assaut pareil, pas étonnant que la Clinique ait du boulot. Dire que c’était mon père qui devait tous les gérer…

« Marion ! Donald ! »

Il suffisait d’y penser pour qu’Arthur Vaisey débarque, mort d’inquiétude, vers Donald et moi. Désopilant même. Oh, il ne fallait pas se méprendre, j’étais heureuse de me savoir « à la maison » autour de ces gens presque tous atteints d’alopécie, heureuse d’être rentrée et de savoir qu’on allait s’occuper de moi. J’avais vraiment des pensées très contradictoires et cyniques à cause de la douleur. Je commençais à ne plus réfléchir clairement…

«      - Que s’est-il passé là-bas ? Raconte-moi Donald !
- Et bien, euh, Marion s’est faite écraser par un golem de pierre créé par un américain, brûlée par un engin moldu imposant et un Expulso. Mais si ça peut vous rendre fier, c’est grâce à elle que Porter est là où il est en ce moment même. Et elle est consciente mais terriblement affaiblie. »

J’entendais des bribes de conversation mais pouvant sentir le regard de mon père sur moi. Il m’examina rapidement puis s’occupa de mes brûlures et de mon bras gauche grâce à une échappe pour le tenir en attendant de pouvoir m’amener à la Clinique. Je reçus en plus un Ravigor pour me faire revenir à la réalité mais cela ne m’empêcherait pas de passer la nuit dans un lit d’hôpital. Loin de là.

« Merci Papa », dis-je faiblement alors que je me sentais légèrement mieux.

La seule réponse du concerné fut un baiser sur le front, un léger sourire de soulagement et « Tu peux aller à l’Hôtel de Ville admirer ton travail, mais je viendrai te chercher pour t’emmener à la Clinique pour te remettre entièrement  sur pied ». Ce à quoi je me contentais d’acquiescer. Et Arthur Vaisey repartit à ses urgences et au management des autres médicomages, en bon Chef de ces derniers qu’il était.

Comme prévu à l'Hôtel de Ville, Porter était là. Hué, insulté et dans un état lamentable. Je l'observais en me demandant comment cet individu avait pu être aussi compliqué à avoir. Nous en avions bavé et pourtant, il s'était fait avoir par un Stupefix. Par mon Stupefix. Le sourire tant attendu se dessina sur mon visage alors que je me retenais à Donald pour ne pas tomber. Oui, il était temps pour moi de savourer la victoire, avant de trouver un repos bien mérité ainsi que des soins pour me remettre complètement sur pied.

Spoiler:

Qu’avait-il bien pu se passer pour que Brooke se mette dans un tel état ? Cet excès de colère, cette soudaine soif de vengeance envers Porter… Les paroles de Brooke avaient été confuses et Amadeus n’avait pas tout saisi sur les raisons qui l’avaient poussée à l’hystérie. Le brigadier n’avait pas mis longtemps à la contenir, elle s’était laissée faire et avait fini par s’écrouler en larmes dans ses bras. Cela avait attristé Mad’. Voir une amie de longue date dans un état pareil n’était pas agréable. Il avait réussi à la calmer espérant qu’elle ne refasse pas une autre crise. Heureusement, son cousin était arrivé à temps pour prendre la relève.

Il ne la laissait pas tomber au contraire, il allait sûrement vouloir parler de cet incident avec elle. Mais l’heure était aux retrouvailles avec Alice. La jolie blonde avait fait son apparition dans la foule, à quelques mètres d’Amadeus. Sa réaction ne tarda pas et elle se jeta dans ses bras. Une légère grimace s’afficha sur son visage lorsqu’elle s’appuya un peu plus contre lui. « Hey doucement… » murmura-t-il alors qu’il faisait abstraction de la douleur. Serrer Alice dans ses bras était un soulagement, lui permettant d’oublier un instant ses piètres performances de la soirée. « Tu peux me lâcher s’il te plaît ? Non pas que je ne veuille pas te prendre dans mes bras, au contraire… Mais… » La jeune femme s’écarta alors et se mit alors à l’examiner de la tête aux pieds, son visage semblait se décomposer à mesure qu’elle découvrait une nouvelle blessure. Mais ce fut l’épaule de Mad’ qui attira son attention. « Oui, on m’a tiré dessus. » Il voyait bien que cela n’enchantait pas son amie. Après tout c’était ce même genre d’arme qui avait failli la tuer. Il savait que de le retrouver avec une balle dans l’épaule ne pouvait que lui rappeler ces heures sombres… Il n’eut qu’à croiser son regard pour le deviner.

Elle se réfugia de nouveau dans ses bras. Amadeus se crispa, une moue causée par la douleur sur les lèvres. Mais les mots de la jeune femme le firent sourire, il était persuadé qu’elle allait réagir ainsi. Il tenta néanmoins de la rassurer « Je t’assure je vais bien. » Il posa ses mains sur les épaules d’Alice et la fit reculer de quelques mètres. Il posa ses yeux dans les siens, tentant d’affirmer ses dires par un regard rassurant. Voyant que cela ne faisait rien, il prit sa main et la serra fort « Tu n’as pas à t’en faire pour moi d’accord. Je vais aller faire soigner mes blessures et tu verras, ça ira. »

Tenant toujours Alice par la main il l’invita à le suivre. Puis il passa son bras valide dans son dos afin de se frayer un chemin dans la foule. Ils ne tardèrent pas à trouver un Médicomage, il fallait néanmoins attendre encore plusieurs minutes, vu le nombre de blessés qui se pressaient pour avoir des soins. Amadeus, dans sa grande bonté, laissa même deux personnes passer avant lui, les jugeant en moins bon état que lui. Il put alors remarquer l’agacement d’Alice. Cette dernière aurait sûrement préféré le voir se faire soigner au plus vite. Qu’importe, c’étaient aux cas les plus graves de passer en priorité. Une fois son tour arrivé, le Médicomage s’occupa d’abord d’extraire la balle qu’il avait dans le haut du bas. Il serra les dents avant de laisser un râle discret s’échapper. C’était douloureux, mais une fois la plaie refermée, il se sentit bien mieux. Même s’il fallait encore s’occuper de ses os brisés et des quelques brûlures de son bras gauche. Après ça, il allait lui falloir du repos.

Flashback, Grande Salle de Poudlard, 31 Octobre 2021, 20h53

Elena avait laissé partir le gros des troupes sous les ordres de sa chère belle-sœur. Wilhelmina se chargerait de l’attaque des moldus et de la capture de Porter. Elle, elle s’occuperait de ce cher Ministre anglais, accompagnée de sa cruche de belle-fille, du fils insupportable de Salamander, de cet immonde rat d’Emerson, d’un Smith qui était à la botte des Héritiers. Un regard méprisant se posa sur le dos de Logan Salamander, qui semblait prendre un plaisir fou à dévisager sa cousine. Ils se détestaient. Sûrement autant que Wilhelmina et Mervyn avaient pu se détester à leur manière. Elena n’en avait cure, elle se contenta de donner le signal du départ.

Hôtel de Ville, 31 Octobre 2021, 23h47

Wilhelmina était toujours là, droite et fière, Porter ligoté derrière elle. Les mangemorts les moins blessés étaient restés dans l’hôtel de ville, attendant patiemment la fin de cette soirée, savourant la victoire, appréciant le fait d’avoir pu réduire en miettes quelques moldus. La veuve Kark débarqua enfin, triomphante. C’est stupéfaite que la Salamander vit Isaac Emerson arriver lui aussi, derrière elle, avec Calliope dans les bras. Elena vint se poster à côté de Wilhelmina. « Qu’est-ce qu’il… - Je vous expliquerai plus tard. » Beaucoup de visages montraient qu’Isaac avait été reconnu. Beaucoup d’expressions défilèrent dans la foule. Aucune n’était amicale. « Monsieur Porter ici présent est officiellement notre prisonnier. Il sera traité comme il le mérite. Je vous remercie pour votre bravoure de cette nuit. » Non, elle ne le pensait pas. L’action avait été trop longue, trop pénible aussi. Il y avait bien trop de blessés pour une attaque aussi planifiée que la leur. Des personnes n’étaient pas à la hauteur de la tâche, c’était certain. Beaucoup étaient morts ce soir aussi. Wilhelmina avait su que les pertes étaient possibles, mais elle n’avait pas cru qu’elles auraient pu être si nombreuses. Alors que Wilhelmina s’apprêtait à enchainer, Elena fit un pas en avant pour terminer ce petit discours de conclusion. « Ce soir, le monde moldu a été ébranlé mais surtout, les usurpateurs savent désormais que les mangemorts ne sont pas acculés mais forts et prêts à reprendre ce qui leur appartient de droit. Demain, le pouvoir de leur Ministère factice commencera à s’amenuiser. Demain, ils se lèveront en sachant pertinemment que la menace est réelle et qu’ils ne sont pas en sécurité. Ce soir, vous pouvez rentrer chez vous et savourer notre victoire. » La satisfaction était là, bel et bien là. Et Elena avait d’autres choses à faire, comme préparer la suite de cette action, résumer sa soirée à sa très estimée belle-sœur et lui exposer la suite de l’histoire.

Se rapprochant de sa belle-sœur, Elena lui fit un rapide topo du résultat de la soirée. « Le Ministre moldu anglais était ravi de nous voir. Il a particulièrement apprécié la torture de ses proches, l’éviscération de son chien, le faux accent américain employé par Smith, qui d’ailleurs est mort en héro en sauvant votre progéniture, ainsi que les salutations que nous lui avons adressées de la part de Lucy Metelli. Je peux vous assurer que traiter avec des sorciers ne sera plus à son ordre du jour. » Wilhelmina était satisfaite mais elle ne réussissait pas à détourner son visage d’Emerson. « Et lui ? Que fait-il là ? » Elena regarda Emerson à son tour. « Il est des nôtres depuis sa sortie d’Azkaban. Il a sauvé votre nièce ce soir. Un vrai héro. - C’est un fou dangereux ! Il ne… - Je vais m’assurer que ma famille va bien. Je vous retrouve dès que possible dans votre bureau pour en discuter loin des oreilles indiscrètes. »

Bureau de Wilhelmina Salamander, 1er Novembre 2021, 02h14

« Asseyez-vous Wilhelmina, je vous en prie. » La Salamander retint la pique acerbe qui menaçait de venir frapper l’insupportable blonde. Elle était dans son propre bureau. « Vous l’avez protégé tout ce temps ! Vous avez protégé ce monstre, malgré ce qu’il a fait à votre famille ! » La main d’Elena se crispa légèrement. Elle savait parfaitement qui était Isaac Emerson. Elle savait pertinemment ce qu’il avait fait. Seulement, Evan Rosier avait une dette envers lui. Il y avait des concessions que même Elena Kark ne pouvait éviter. « Ce n’était pas lui. Depuis le début de l’histoire, Isaac Emerson est le bouc émissaire parfait. Il était bien trop apprécié pour un basique, bien trop adulé. Et surtout, il fallait quelqu’un pour porter le chapeau à la place du véritable coupable. » Wilhelmina sentait souffler le vent de l’injustice, la bourrasque de l’horreur. « Il est le vrai coupable. C’est lui. Il a été jugé pour cela. - On ne pouvait décemment condamner un sang-pur. Le Lord ne l’aurait pas toléré. Mervyn m’avait confié la raison de la présence d’Emerson dans nos rangs. Votre cher frère savait, Wilhemina. Il savait qu’Emerson était innocent. N’oubliait pas qu’il était proche du Lord. » Elena pouvait presque sentir la rage s’écouler dans les veines de sa belle-sœur. Elle aurait pu s’en délecter si défendre ainsi Emerson ne la répugnait pas à ce point. « Et peut-on savoir qui serait ce vrai coupable selon vous ? » Oh la Kark n’avait pas eu besoin de l’aide de Rosier pour trouver un nom. Wilhelmina le lui avait servi sur un plateau en lui énonçant une liste non exhaustive des terroristes tués cette nuit. Elle avait débord songé au Smith mort dans son groupe d’intervention mais le second choix était bien meilleur. « Gavin Lewis. Notre vénéré Lord n’avait pas voulu que la honte et le désarroi soient lancés sur cette pauvre Selena. Elle a dû tellement s’en vouloir lorsqu’il a rejoint les terroristes. Elle a dû tellement regretter de ne pas l’avoir fait enfermer pour ses actes. » C’en était trop. La Salamander ne pouvait en supporter davantage. « Je veux des preuves. J’exige un procès équitable. Je refuse qu’il retrouve la moindre parcelle de liberté s’il n’est pas jugé innocent par des personnes qualifiées. » Elena acquiesça. Ils avaient leur nouveau coupable, leur témoin, leurs meilleurs hommes. Isaac Emerson serait lavé de tous soupçons d’ici quelques semaines et il pourrait à nouveau vivre sa vie. La Kark le surveillerait cependant de très près et à la moindre erreur, elle le ferait exécuter.

Grande Salle de Poudlard, 3 Novembre 2021, 20h45

Les élèves avaient pris leur repas plus tôt que d’habitude afin de permettre à l’intégralité des mangemorts d’assister à cette réunion. Wilhelmina et Elena se tenaient une nouvelle fois côte à côte. Elles étaient porteuses de diverses nouvelles. D’un coup de baguette, Elena fit légèrement vibrer l’air de l’immense salle pour obtenir l’attention des habitants. « Merci d’avoir pris le temps de venir nous écouter. » Comme s’ils avaient eu le choix. « Les mouvements dans le pays ont été suivis par nos meilleurs hommes et le résultat est sans appel : nos attaques simultanées ont été un franc succès. La presse moldue ne parle que de notre action, la presse Phénix également. Il semblerait que notre petite entrevue avec le Ministre moldu ait aussi permis de briser l’amitié entre lui et la veuve de Metelli. » Pourquoi la qualifier de Ministre quand tout ce qu’elle était se résumait en réalité à un mariage avec un homme mort ? « Le pays est déstabilisé, leur Ministère est ébranlé. Nous avons réussi à semer suffisamment de graines de la discorde dans leurs esprits pour pouvoir frapper plus fort dans l’avenir. Notre hôte est actuellement logé gracieusement au sein de notre prison et reçoit les soins nécessaires. Je tiens une nouvelle fois à féliciter l’équipe qui a mené cette mission à bien. Grâce à cette réussite, nous détenons en plus du désordre provoqué un moyen de pression qui se révèlera utile tôt ou tard. » Porter serait utilisé au meilleur moment. Les deux leaders étaient d’accord là-dessus. Et ce moment n’était pas encore arrivé.

Elena laissa le silence planer, être brisé par les premiers murmures. Il fallait que les mangemorts partagent la nouvelle, qu’ils se délectent de cette victoire. Au bout d’un moment, elle récupéra leur attention. « Nous vous avons aussi réunis ici ce soir pour vous parler d’un événement qui va avoir lieu dans les jours à venir. Gavin Lewis, le fils de l’ancienne directrice de cette école a été tué dimanche soir. Certains d’entre vous savent peut-être qu’il avait trahi sa famille en rejoignant les Phénix. Il s’avère que sa mort a permis de déterrer de nouveaux éléments en ce qui concerne une affaire qui nous a touchés à tous. L’affaire du monstre qui a violé et tué neuf jeunes filles innocentes. » Elena pouvait sentir la crispation de sa belle-sœur à ses côtés. Elle entendait déjà les murmures s’élever. « Les nouveaux éléments prouvent que l’homme que l’on a accusé à l’époque n’est pas le vrai coupable. Le vrai coupable n’était autre que Gavin Lewis. » Le brouhaha força Elena à stopper son discours. Wilhelmina avança d’un pas et le silence revint peu à peu. « Ce que Madame Kark essaie de vous expliquer est qu’une nouvelle enquête est ouverte et qu’un procès sera engagé afin de déterminer si Isaac Emerson, qui vit ici, à Pré-au-Lard, est le véritable coupable ou non. - L’enquête se penchera aussi sur le cas de Gavin Lewis. » Si Wilhelmina comptait sur le fait que cette affaire avait suffisamment marqué le monde des sorciers pour que les mangemorts ne se laissent pas berner par un revirement aussi sordide, Elena, elle comptait bien sur l’histoire du noble Isaac Emerson sauvant la petite Calliope Kark lors de la nuit d’intervention auprès du Ministre anglais. « Une cellule sera ouverte dès demain à l’hôtel de ville pour recueillir vos témoignages. Si vous vous souvenez de détails sur cette affaire, n’hésitez pas à venir en parler. » Sur ces dernières paroles, les deux leaders se retirèrent, laissant aux employés de l’hôtel de ville le soin de répondre aux questions. « Je ne crois pas une seconde en son innocence, Elena. Et je ne pense pas que vous y croyez non plus. » Wilhelmina retourna auprès de son mari, laissant Elena Kark seule avec sa conscience.

Informations Hors Rp

ϟ Que faut-il retenir de cette petite conclusion ? Que les mangemorts ont réussi un coup de maître en semant la zizanie chez les Phénix ! Pendant que vous, petits membres adorés, vous amusiez à taper du moldu et du phénix, un petit groupe a été chargé de s'en prendre au Ministre moldu anglais. Elena et sa petite troupe ont traumatisé ce petit homme en se faisant gentiment passer pour des personnes envoyées par Lucy Metelli. De quoi jeter un froid polaire sur les relations entre Lucy et le Ministre moldu

ϟ Isaac Emerson : l'enquête rouvre ! Pourquoi donc ? Et pourquoi pas ? Et pourquoi dans l'event ? Et bien pour faire un lien avec une petite animation RP d'un nouveau genre que vous pourrez retrouver dans ce sujet.

ϟ Keenan O'Broin, pour avoir eu un gros moment de faiblesse face au fessier à la renommée mondiale d'Eireann Callaghan, et Cinnamon Avery, pour avoir eu l'idée saugrenue de protéger un certain journaliste Phénix décidément bien apprécié chez les mangemorts, seront soumis à une toute petite conséquence d'event. Leurs comportements ne sont pas passés inaperçus et ils seront un peu chahutés par leurs factions respectives. C'est à travers une mission qu'ils pourront se racheter et expier leur faute
(Soyez contents, chez les Phénix, on passe par le procès !)

ϟ Merci à vous petits poulpes pour cet event ! Et rendez-vous au prochain