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❝ You won't fool the children of the Revolution ❞
 :: Londres :: Ailleurs :: Gare de King's Cross :: Ancien QG de l'Ordre du Phénix
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You won't fool the children of the Revolution
ce message a été posté Lun 8 Oct 2012 - 1:11
    Mains dans les poches de son pantalon de costume d’un mauve profond, Thomas remontait l’une des avenues pavées de Pré-au-Lard, les yeux sur ses souliers humides. Sans trop se soucier de la bruine qui n’avait de cesse de tomber depuis deux jours, il sifflotait un air qui n’existait que pour lui, l’esprit ailleurs, loin de là. Pas si loin en vérité, puisque c’était à Ethan qu’il pensait tandis qu’il se dirigeait vers l’animalerie. Il ne pouvait plus guère faire durer ses pauses lunch durant des heures comme il en avait prit l’habitude maintenant que le jeune homme s’était évaporé dans la nature. Et chaque fois qu’il arrivait à l’heure au magasin, il songeait à son employé.

    Triste à dire, mais puisque lui-même avait disparu durant un an, qu’Eire avait elle-même été retenue durant des mois, le fait que ce soit le tour d’Ethan ne l’étonnait guère. Il tentait de garder la tête froide, de ne pas laisser l’inconnu et les questions lui ronger l’esprit, de ne pas laisser son imagination s’attarder sur les plus morbides et cruels scénarios. C’était difficile, mais c’était leur lot aujourd’hui. Une perpétuelle insécurité, et la possibilité de voir disparaitre ceux qui faisaient votre quotidien. Son positivisme entêté le poussait à se dire que lui-même était revenu de son enfer, qu’Eireann également leur était revenue saine et sauve. Pourquoi pas McGann ? C’était possible. Parfaitement possible.

    C’est du moins ce que Tom se bornait à penser lorsqu’il redressa machinalement la tête pour croiser le regard d’une vieille mamy en châle noir, qui le lorgnait d’un air méfiant, ou apeuré. Ou les deux… Le détail lui fit froncer les sourcils, mais il continua sa route, redressant le col de sa veste pour se prémunir de l’humidité mordante. Maintenant qu’il s’y attardait un rien, la vieille n’était pas la seule à le dévisager comme s’il une pustule affreuse lui était soudainement poussée sur le nez. Un type d’environs son âge s’était penché vers d’autres pour murmurer sur son passage, et une jeune fille avait carrément changé de trottoir. Ou alors il devenait paranoïaque ?

    Un mouvement rapide du coin de l’œil le détourna rapidement de ses pensées.

    « Hey ! Mais qu’est-ce que tu fiche là toi ?! » s’exclama-t-il d’un sourire en agrippant le furet perroquet qui tentait de fuir en passant entre ses jambes.

    C’était marrant car il vendait justement de ces bestioles dans son magasin !


    En fait, c’était une bestiole de son magasin. Une bestiole complètement affolée qui tentait de le fuir mais qu’il ne laissa pas faire. A vrai dire il commençait surtout à paniquer. D’ailleurs d’un pas hâtif, il termina de remonter la rue pour se retrouver au coin. Il n’avait pas encore tourné sur la droite que déjà, quelques feulements agressifs et le bruit du verre qui explose lui chatouillait désagréablement les oreilles.

    L’instant suivant et il faisait face au carnage, avec l’impression que l’on venait tout juste de lui enfoncer une dague chauffée à blanc en plein cœur. D’un hoquet étranglé, son expression alerte se mua en masque livide. Il ne pouvait voir ce qui se tramait dans le magasin même mais le potin qui s’en échappait sonnait comme un glas sanglant. La vitrine avait volée en morceau et quelques oiseaux d’un bleu électriques s’échappaient en piaillant. Son regard fut surtout attiré par un homme vêtu de noir qui s’extirpa violemment du magasin, agressé par quatre Cluraillons déchainés qui frappaient de leurs minuscules main, et mordaient de leurs toutes petites dents.

    Son cœur s’affola d’abord, puis rata quelques battements en voyant la baguette du sorcier se tendre vers l’un des petits bonhommes, puis se teinter de vert. Le corps était immédiatement tombé sur le sol. Au même instant un Platypus violet s’échappait par la porte, frappé presque immédiatement d’un sort mortel.

    La nausée d’abord, en réalisant qu’au fond, il savait pertinemment ce qui était entrain de se passer. Puis la colère. Il laissa filer le furet perroquet qui beuglait des mots sans queues ni têtes, puis d’un geste sec, la respiration brûlante et courte, et tira sa baguette pour intervenir, les saigner tous jusqu’au dernier. Il esquissa quelques pas en avant lorsqu’un cri fusa.

    « Il est là !! Regarde ! C’est lui !! » criait une femme en désignant un pan de mur tout encombré d’affiches.

    Il fit d’abord le point sur le visage de Julian sous les inscriptions « Have you seen this Wizard ? », et juste à côté… lui, qui clignait nonchalamment des yeux.
    Un coup d’œil vers la brigade magique lui suffit à comprendre qu’ils l’avaient repéré. Déjà trois autres s’extirpaient du magasin pour foncer dans sa direction. Derrière eux, la rue se remplissait de bestioles en tout genre, certaines inoffensives, certaines clairement moins, qui déclenchèrent un vent de panique immédiat. Son premier réflexe fut de se mettre à courir, pour les entrainer loin de son magasin, pour que peut-être, certains aient le temps de s’échapper pour de bon et d’échapper au carnage. Il persévéra dans sa course une bonne minute ou deux, mais lorsqu’un sort fusa à ses pieds, il songea bébé, il songea Nora, il songea Julian et Eire et Aidan et tous les autres… Et il transplana.

    Quelques courts instants plus tard et ses yeux vitreux se rouvraient sur le Quartier Général de l’Ordre. Presque aussitôt, d’autres CRACKS sonore raisonnèrent.
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Re: You won't fool the children of the Revolution
ce message a été posté Lun 8 Oct 2012 - 2:23
    L'être humain doit être capable de s'adapter à toutes les situations. Même les plus extrêmes, même lors du changement le plus redoutable, il s'adapte, tel un cameleons, cela prend plus ou moins de temps selon les situations, mais son corps, son esprits, sa façon d'être et de vivre prend peu à peu ses marques. Et si c'etait toute une éducation entière qui s'effondrait ? Si, c'était tout votre monde, depuis votre naissance qui était réduite en cendre ? Si toute votre perception de la vie, votre facon de voir les chose et de vivre étaient forcée de changer a jamais ? Dans ce cas, comment l'humain arrive il à s'adapter ? Vous en voudriez à vos parents, de ne pas vour avoir preparé à ce qui allait vous arriver, à vos amis, de ne pas avoir été là pour vous proteger, a tout votre entourage, pour avoir tut la véritable face du monde, au monde entier, pour être entrer dans cette guerre stupide. Vous seriez egoïste, déboussolé, perdu. incapable de voir ce que l'avenir pourrait vous reserver.

    Vous auriez l'impression d'avoir la mort, telle la grande faucheuse face a vous, prête à à vous engloutir à jamais. Même la peur de ne vous reveiller vous prendrait la gorge à chaque assoupissement. Votre vie entière serait changée. Plus rien en serait jamais pareil, et vous en voudriez à la terre entière, parce que vous auriez le sentiment d'être la seule à ne pas avoir été mise au courant. Alors vous vous coupez du monde, par peur, par lacheté, par egoïsme, par simple instinct de survie. Plus personne n'est en sécurité, pas même vous. Durant 18 longues année, dans votre lit douillet, rien ne pouvait vous atteindre, et là vous avez l'impression d'être nue au milieu d'un champ de bataille avec une pancarte où serait inscrite: TUEZ MOI en lettres capitales.

    C'était ce que ressentait Molly J. Austen, depuis plusieurs jours. incapable de prononcer le moindre mort, incapable de faire la moindre action qui ai du sens. Suite a l'evènement de la banque, elle n'avait pas compris. Elle avait bien réagis, choquée par ses blessures, par les sort mortel, mais plutôt bien réagis. Puis elle a pris conscience des choses. Et là le mutisme est arrivé. Elle a pris conscience de la gravité de la situation. Que ce n'était pas un jeu, ni une simulation, ni un cours pratique. C'était reel, et ces gens, qu'elle avait eu en chair et en os devant elle, voulait leur mort, à tous. Sa mort, à elle. Ils voulaient la voir MORTE. Chaque fois que le mot résonnait dans sa tête les larmes remplissaient ses yeux et tout son corps étaient parcouru de frisson. Le choc était trop dur, trop intense. Elle n'était pas préparé à ça. Pourquoi, pourquoi ne l'avaient ils pas préparé bordel ! Pourquoi l'avoir laissé dans cette bulle idyllique durant 18 putains d'années, avant de la lacher dans la gueule du loup sans défense!
    Elle voulait ses parents, sa maison, sa couverture et l'odeur de son oreiller. Elle voulait se recroqueviller au creux des bras de sa mère qui lui manquait tant. Elle ne voulait plus être ici, seule, face à la mort, le sang seché sur le visage et la peur au ventre a chaque pas qu'elle devait faire. Molly était cloitrée au QG, depuis des jours, et des jours. refusant de sortir, elle devait d'abord s'adapter, la différence était énorme. Elle avait besoin d'un temps pour... se faire à l'idée. De la mort. Maman, papa, pitié, venez me chercher.... mais non. Elle n'était plus une enfant. Et cet instant, marquait la fin de cette douce periode d'innocence.

    Il était tard lorsque Molly emergea. Elle était un zombie. Passant des journées entière à errer dans le QG, a "squatter" une chambre. Elle avait entendu du bruit à l'étage inférieur. Des craquements sonores, des gens qui transplanaient. Elle se leva avec difficulté, tangua doucement, oui, cela faisait un bout de temps qu'elle ne s'était pas levé, qu'elle n'avait rien avaler. Elle enfila un vêtement à l'arrache et ouvrit la porte, aveuglée par la lumière du jour qui filtrait à travers les fenêtres. Puis descendit doucement l'escalier jusqu'au rez de chaussée ou elle fit face à ses camarades de l'ordre. Son visage ressemblait à une grimace, défiguré, fatiguée, pâle, maladif. les cheveux en bataille, à la vue de leur visage décomposé, Molly reprima une nausée. Elle se mordit la lèvre, attendant ce qu'on allait annoncer...Cela n'avait pas l'air joyeux, plutôt très grave d'ailleurs... Elle croisa le regard de Thomas, qu'elle detourna très vite, tant son air vitreux lui faisait peur.
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Re: You won't fool the children of the Revolution
ce message a été posté Lun 8 Oct 2012 - 6:21
Jour de repos…Comme ces mots sonnaient bien à ses oreilles. D’autant plus que ce n’était pas un jour de repos qui signifiait qu’il avait encore le pub moldu à assurer, mais bel et bien un jour où il pouvait simplement glander chez lui, bosser sa guitare, rattraper son retard sur ses séries moldues, dormir par merlin ! Depuis quand n’avait-il pas fait un complète et surtout, une grasse matinée ? Trop longtemps. Pourtant, même en sachant ça, son corps refusait de lui faire ce plaisir et le voilà debout à neuf heures du matin. Bordel…L’Irlandais écrasa son poing sur le matelas à sa droite d’un geste rageur, alors qu’il tentait de se forcer à dormir, à profiter. Rien à faire, il était réveillé sans aucune chance de retourner dans les bras de Morphée. Alors il se leva, il fit sa routine matinale et s’assit dans son canapé.

C’est terrible, le fait de ne pas pouvoir glander proprement quand vous êtes tellement habitué à courir partout au point de vous ennuyer quand le calme règne. C’est sûr qu’entre son rythme de dingue à cause de ses trois jobs et les missions/opérations avec l’Ordre, l’inactivité avait à présent un goût d’inconnu. D’un inconnu qu’il ne cherchait plus. Ca faisait partie de sa vie à temps plein à présent et peut-être qu’Allen avait raison quand il disait qu’il finirait par craquer un jour à cause de tout ça mais ça ne serait pas maintenant ; il aurait le temps de craquer et de se reposer quand la guerre sera terminée. Pour le moment il continuait et continuerait aussi longtemps que de l’air parcourra son corps. Il ne s’arrêterait que si la vie le quittait ou bien si la guerre se terminait.

En attendant il continuait de se battre et de se cacher, une alternance qui lui ferait honte si elle n’était pas si nécessaire. S’il ne faisait pas attention, il finirait par se retrouver sur des avis de recherche comme Thomas et Julian, promettant douleur, prison, désespoir…

Minute papillon.

THOMAS ? JULIAN ? Clint s’arrêta net dans le Chemin de Traverse et fit trois pas en arrière pour se retrouver devant les affiches qui montraient les visages de ses amis de faction, anciennement camarade de promotion Gryffondor. En regardant autour de lui, il repéra d’autres visages familiers, Eire, Jane, d’autres dont il ne se souvenait plus le nom mais qu’il avait vu au QG à plusieurs reprises. Par la culote en dragon de Merlin ! C’était quoi ça ? « Have you seen this wizard ?» voilà ce qui était noté en dessous des visages familiers. Il observa les affiches, vérifiant s’il n’apparaissait pas dessus et à son soulagement non. Mais ça n’empêchait pas que visiblement, Gringotts avait été le théâtre d’un retournement de situation. Il avait peut-être été naïf, mais ayant aidé les Ombres à arrêter des Héritiers (d’accord ils ont foiré mais l’intention y était), ils seraient tranquilles. Pensant à cela il vérifia que le visage d’Allen n’apparaissait pas sur une de ces satanées affiches et poussa un soupir de soulagement en ne le voyant pas. Clint finit par reprendre ses esprits et se demanda où il irait, lui, s’il était recherché. La réponse s’imposa à d’elle-même à son esprit : le QG. Ni une ni deux, il transplana.

Arrivé dans le QG, il avança, pour finalement arriver à la grande salle où il trouva effectivement Thomas. Pas Julian, pas Eire ni Jane. Il croisait les doigts et priait tous les dieux/entités/whatever pour qu’ils ne se soient pas fait arrêter. Il s’approcha de son ami de promo et entra dans son champ de vision. Une jeune fille était avec eux aussi, mais son nom lui échappait.

"Hey Tom…" il ne savait pas trop quoi dire à vrai dire "Si t’as besoin, tu sais que je suis là."

C’était peu, c’était presque futile, mais il savait pas quoi dire d’autre…
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Re: You won't fool the children of the Revolution
ce message a été posté Lun 8 Oct 2012 - 9:35
Julian n’allait plus travailler depuis l’épisode de Gringotts. Pour deux raisons en fait, d’une part il était flingué de partout et malgré les soins du médicomage la douleur ne l’avait pas laissé en paix, et d’autres part parce qu’avant de pointer sa bouille bouclée au ministère il valait mieux tâter un peu le terrain. Cela s’il voulait éviter la case Avada ou Azkaban ce qui était son cas. Il commençait à se détendre au final ne voyant pas de sanction venir. Il avait eu peur la veille quand Violet avait sonné avant de réaliser que les ombres ne s’emmerderaient pas à sonner à la porte avant d’entrer pour le massacrer.

Il avait de toute façon protégé son appartement pour être prévenu de la moindre intrusion et doutait qu’on perce ses défenses trop facilement. En même temps à lancer des sorts de la main droite il était nettement moins performant. Son bras gauche se remettait doucement mais son épaule était plus qu’ankylosée et ses côtes restaient très douloureuses.
Ils ne l’avaient pas raté et rétrospectivement il se disait que ça aurait pu être encore bien pire si Thomas n’avait pas été là pour lui sauver les miches une fois encore.

Ce matin là il se leva avec une furieuse envie de sortir, il ne se voyait pas passer une journée de plus à tourner et virer dans son appartement aussi grand soit il.
Il voulait voir du monde et se détendre d’une manière ou d’une autre. Il s’habilla donc et installa son attelle bizarroïde qui maintenait son bras pour soulager son épaule. Ceci fait il mit sa baguette dans la poche arrière droite de son jean, il pourrait ainsi s’en saisir en cas de besoin.

Il habitait un quartier moldu sympathique à ses yeux mais que les sorciers jugeaient généralement bizarre voir juste atroce. Pour lui c’était exotique et amusant tout à la fois et ça avait un autre avantage. La plupart des sorciers avaient du mal à se dissimuler au milieu des moldus. Julian ne tilta pas tout de suite en quittant son porche pourtant ses voyants passèrent lentement au rouge.

Il se passait quelque chose de bizarre. Une saveur dans l’air? Non juste une présence dans son dos et un claquement de talons qui se rapprochait. Il se tourna pour voir deux hommes habillés n’importe comment de vêtements in assortis Ils détonnaient trop pour être honnête et Julian se saisit rapidement de sa baguette. Les deux hommes regardèrent une affiche que l’un tenait à la main avant d’accélérer encore le pas. En voyant la baguette de Julian il plongèrent les mains sous leur veste.

Bingo sa parano ne l’avait pas trompé… Il ne chercha pas à comprendre plus avant quand un éclair vert zébra l’air dans sa direction il transplana, direction le chemin de traverse. Vu l’heure Thomas devait être à son boulot. Et si on lui courrait aux miches ça risquait aussi d’être chaud pour les siennes.
Julian apparut devant la boutique pour découvrir l’apocalypse. Tout était brisé et le sol était couvert de débris et de cadavres d’animaux. Un cri d’alarme retentit et Julian se sentit soudain très con. Thomas n’était pas un bleu et pas un abruti non plus, il avait du s’échapper et la destination la plus logique c’était le QG.

Les ombres avaient placardé son image a coté de celle de Tom mais aussi de nombreux autres Phénix dont Jane et Eireann. Une nouvelle bouffée d’angoisse et de colère le submergea alors qu’il transplanait à nouveau. Vers le QG cette fois ou il apparut en un CRACK sonore.

« Un putain de terroriste, une sacrée merde ouais. Je suis dans la merde. On est tous dans la merde. »

Il s’était mis à pester dans la seconde ou il apparaissait mais son masque de colère se leva quand il aperçut Thomas. Son ami était là, sain et sauf et c’était tellement merveilleux qu’il en oublia de râler l’espace de quelques secondes pour s’approcher de lui et le serrer au mieux contre son torse de son bras valide.

« N’empêche qu’on est vraiment dans la bouse de dragon. Clint? Toi aussi? »

Il faisait référence aux portraits n’ayant vraiment pas eu le temps d’analyser qui y était et qui manquait…
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Re: You won't fool the children of the Revolution
ce message a été posté Lun 8 Oct 2012 - 10:35
Il est tôt, assez tot pour que les rues ne soient pas encore remplies des vagabonds en quête d'achats. Assez tôt pour que ne le soleil ne la gêne pas (contrairement à cette pluie fine qui lui caresse les cheveux et le visage, la faisant grogner - ah bah ça explique tout). Elle rentre du cabaret, après une soirée épuisante. Tellement épuisante que non, elle ne transplanera pas. Non. Elle va marcher, se vider la tête de cette nuit de fumée, oublier ce qu'elle a du faire (et ce qu'elle n'a pas fait), franchir le passage entre le monde sorcier et le monde moldu, se trouver une boulangerie, un croissant, un chocolat chaud et rentrer en taxi. Ses talons lui écorchent les pieds, elle a froid sous son trench coat (elle n'a pas voulu s'habiller). Elle bute dans quelqu'un qui râle en groupe (putain toujours entrain de protester) et elle relève la tête pour essayer de voir où elle va plutôt qu'où elle met les pieds.

C'est alors que Ted la regarde d'un air terrifié.

Son premier réflexe est de sursauter et de croiser les bras sur sa poitrine. Son deuxième réflexe est d'ouvrir la bouche pour lui parler (et justifier sa présence ici). Son troisième réflexe est de comprendre pourquoi les traits de Ted sont en 2D. C'est du papier. C'est du papier qui la regarde d'un air affolé. C'est du papier qui tourne la tête vers sa gauche. Vers un autre papier où Claire semble raide, figée, les yeux exorbités. Ted et Claire en papier et pour les unir, plutôt qu'une main, une exclamation: Avez vous vu ces sorciers ?

Hein ?

Ils sont là, en papier, eux les visages connus de l'Ordre. Ils s'affichent, les papiers, en silence, ils la regardent. Ils ont l'air étonné, voire arrogant pour certains. Mais la plupart ont peur. Ted et Claire ont peur, ont peur de l'écriture qui les accuse, sur du papier. Et ce papier est à la vue de tous. Ce papier est commenté, critiqué et insulté par des gens, des passants, de plus en plus nombreux. Lauren ne cherche même pas son visage dans cette foule de terroriste placardée sur le chemin de traverse. Elle voit Ted (LE FILS DU LOUP GAROU LUPIN - DANGER !!!) et Claire (AVEZ VOUS VU CETTE SORCIERE ???) et ils sont là, ensemble.

Ensemble, dénoncés.

- Cette sale engeance de terroristes !
Caquette une vieille qu'elle n'a pas remarqué. La femme l'observe, puis du menton désigne Ted (Teddy baby, son Teddy). C'est le fils de Lupin vous savez. Vous êtes jeune vous. Mais moi, son foutu paternel je l'ai connu. Il dévorait les gosses, ce loup-garou. Il attaquait les familles sorcières. On aurait cru que le régime l'aurait fait arrêter, comme quoi ces parasites savent comment survivre ! Voldemort a eut trop de pitié. Notre Ministre va rétablir l'ordre maintenant.

L'ordre. L'Ordre.

Lauren s'échappe à la cohue grondante. Elle voudrait arracher les affiches mais il y en a trop. Teddy. Claire. Jane. Elle a vu Jane aussi. Jane qui reste digne sur les affiches. Des terroristes que l'on va traquer, arrêter, torturer et tuer. Comme.

Comme son père.

Le cauchemar recommence et l'adrénaline lui donne assez de force. Pas assez pour transplaner, mais assez pour courir. Tant pis.

L'Ordre. Vite.





Elle est l'une des rares pour l'instant à franchir le QG par l'accès du métro. Elle traverse les catacombes en rejoignant la pièce principale, hors d'haleine, les cheveux défaits, ses pieds tremblants sous la douleur qu'elle ne semble pour l'instant pas ressentir. Livide, en sueur, le maquillage trop accentué dégoulinant sur ses joues, Lauren fait plus jeune que son âge véritable. Maladroitement, elle fouille la pièce, manque de heurter une petite rouquine (Elle ne prend pas la peine de s'excuser). Elle remarque trois homme, deux dont elle ne sait rien. Le troisième en revanche est comme une figure de proue dans toute cette tempête. Macnair qu'il s'appelle. Macnair, comme Lisa.

- Thomas !

Elle se précipite. Interrompt peut-être une conversation.

- Teddy. Ted Lupin. Il a été arrêté ? On a des nouvelles ? Et Claire Brisson ? Vous êtes au courant ?

Elle s'accroche à son manteau, devrait peut-être s'interroger sur l'état d'esprit de cet homme qui vient de voir sa vie réduite à néant. Mais non, Lauren fait preuve d'un égoïsme aveugle. Elle ne sait pas où vit Ted et Claire. Maintenant elle se rend compte à quel point elle ne sait en fait rien, et cette idée la terrifie.
Jayze Newburry
Fondateur du club des saigneurs de Calliope
Jayze Newburry
Messages : 834 Crédits : .sparkle
Age du personnage : 20 ans.
Ascendance : Sorcier basique
Emploi/Etude : Vendeur au magasin de Quidditch
Faction : Ordre du Phenix
Maison : Serdaigle.

Rapeltout
Patronus : Aigle
Epouvantard :
Baguette magique:
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Re: You won't fool the children of the Revolution
ce message a été posté Lun 8 Oct 2012 - 11:09
J'étais au magasin de Quidditch, je faisais mes heures de travail tranquillement, sans rien demander à personne. Mon patron savait que j'étais de l'Ordre, lui il n'avait pas vraiment d'avis. Il pouvait pencher pour l'Ordre ou pour les Héritiers, il s'en fichait tant qu'il se faisait de l'argent avec son magasin. Et qu'on venait pas lui briser le cognard. La journée ne commençait pas très bien... surtout par rapport au temps. Il pleuvait souvent et il y avait parfois beaucoup de brume. C'était un temps à rester chez soi. De plus, avec ce temps là, personne ne venait dans notre magasin. J'attendais derrière la caisse du magasin, j'avais rangé tous les nouveaux produits que l'on avait reçu. Je n'avais plus rien à faire à part attendre. En plus, mon boss s'était absenté quelques minutes, je n'avais personne à qui parler.

Des personnes entrèrent dans le magasin. « Bienvenue au magasin de ... », disais-je en ne finissant pas ma phrase. Des membres de la police magique étaient face à moi. Ils ne semblaient pas du tout rigoler, et je me mettais sur la défensive en posant ma main sur ma baguette, qui se trouvait près de la caisse. Un des membres de la police magique me montre plusieurs affiches de 'terroristes'. Jane, Eireann, Thomas, Julian, et bien d'autres encore. Je n'étais pas dedans. Cependant, j’étais sur que j'aurais été reconnu lors de cet évènement. A moins que Calliope voulait que l'on règle nos problèmes qu'entre elle et moi. Bref, il me demanda s'il pouvait accrocher ces affiches et que finalement je n'avais pas trop le choix. Ils postèrent les affiches sur la vitrine du magasin de Quidditch. Puis, ils partirent.

Qu'est ce que c'est que ce bordel ?! Je m'approchais de la vitrine, les membres de la police magique était à peine parti que j'arrachais ces affiches qui était placardées presque partout. Il fallait trouver un moyen, il fallait arranger les choses. Je ne savais pas quoi faire. Je fermais le magasin à clé en prenant la peine de laisser un mot à mon patron, il comprendrait. Et hop, je transplanais jusqu'au Q.G. de l'Ordre. Il y avait déjà quelques personnes. Je m'approchais de Thomas, Clint, Julian et Laurent. Cette dernière semblait en panique pour Ted et Claire. « Toutes ces affiches placardaient... Il faut trouver un moyen. », disais-je en pensant plutôt à haute voix. J'aurais également voulu rassurer Lauren, mais je n'étais au courant de rien sur Ted et Claire.
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Re: You won't fool the children of the Revolution
ce message a été posté Lun 8 Oct 2012 - 11:40
- Ted ?

Le jeune homme tourna la tête vers son collègue, Ray, étudiant lui aussi, du même âge, mais pas dans la même spécialité. Il avait un drôle d'air, ce qui alarma le jeune étudiant.

- Quoi ?

- Viens deux secondes...

Ted n'avait pas énormément d'amis, mais il avait quand même des camarades qui l'appréciaient. Des camarades qui faisaient parti de l'Ordre également. Et qui n'étaient pas à Gringotts lors de l'attaque. Ray sortit alors un papier de la poche de sa blouse et la lui colla sous le nez, dans une chambre vide où ils venaient de se mettre à l'écart. Incrédule, le jeune sorcier observa les photos mouvantes qui défilaient... Des visages connus, beaucoup trop de visages connus. Lauren n'y figurait pas, mais Jane et Eireann si. Et Claire. Et lui. Il arracha le papier des mains de son collègue, observant frénétiquement l'article. Avez-vous vu cette sorcière ? Avez-vous vu ce sorcier ? Terroriste... Voilà à quoi ils en étaient réduit. Terroriste. Et lui, avait le droit, en plus, à un petit laïus sur son ascendance de loup-garou. Mais quel crétin ! Bravo le Serdaigle ! Mais pourquoi n'avait-il pas songé à prendre une autre apparence ! C'était pourtant si facile, si intuitif normalement ! Il n'avait pas songé aux conséquences et finalement, il se servait trop peu de son don pour que cela lui vienne à l'esprit. Une erreur qu'il ne commettrait plus une deuxième fois, ça, il se le jura ! En attendant, il était maintenant activement recherché... Et Claire aussi. Son avenir était plus que compromis et il comprit soudain ce qu'avaient pu vivre la génération de Potter. Fugitif...

- Ted, faut que tu quittes Ste Mangouste.

- L'hôpital est un territoire neutre et...

- J'pense pas que ça les arrêtera.

Non, en effet... Il allait devoir parler à Wallas. Trouver une solution. Il était hors de question qu'il cesse ses études... Quitte à les continuer sous une autre apparence. Cela ne serait pas bien difficile. Nouvelle apparence, nouvelle identité, il suffisait de magouiller et il pouvait bien compter sur d'autres personnes de l'Ordre pour ça. Il pouvait même infiltrer une autre faction... La guerre était déclarée. Et tout un tas de plans s’échafaudaient dans son esprit.

- Merci, je te revaudrais ça.

- Reste en vie Lupin, ce sera déjà bien.

Le jeune homme acquiesça et transplana jusque chez lui. Claire était déjà là, bien au courant de la situation. Loïs l'avait prévenue de ne pas venir au boulot et leurs visages étaient dans tous les journaux, placardés sur tous les murs. Rageur, le jeune homme prit la main de sa petite amie. Tous deux transplanèrent au QG pour retrouver les autres, fugitifs ou pas reconnus. Un plop retentit quand les deux jeunes gens apparurent dans le tumulte ambiant, sans jamais se lâcher la main.

- Ça va aller Claire...

Pour lui, c'était plus facile, il avait des solutions. Elle... Elle venait de perdre son boulot. Tout. Elle pouvait retourner en France, mais il savait qu'elle ne le ferait pas. Thomas était là, Clint, Julian, Jayze... Molly, totalement effondrée. Il connaissait la petite rouquine du travail surtout, à Ste Mangouste. Il lui lança un regard. Elle faisait presque peur à voir, totalement déboussolée. Il aperçut enfin Lauren, qui semblait paniquée et se dirigea vers elle, suivit de Claire.

- Lauren !

Et là, il aperçut le soulagement dans le regard de la jeune femme... Visage trop maquillé, étrange, pâle et fatigué, dévoré d'angoisse. Mais Ted était là, Claire aussi, recherchés mais en bonne santé et vivants. Lauren était accrochée à Thomas, Clint était près d'eux, de même que Julian et Jayze. Nous formions un petit groupe, certains ayant été identifiés, d'autres non. Il regarda la jeune femme et les autres, serrant les poings, mais c'était surtout à Lauren qu'il s'adressait :

- Je suis pas un loup-garou...

Cette attaque le blessait. Rappeler que son père en avait été un, qu'il pouvait éventuellement en être un... C'était aussi une crainte qu'il avait eu enfant, hériter de ça. Mais non, il ne se transformait pas à la pleine lune et il ne voulait pas que la peur s'installe vers ses seuls alliés.
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Re: You won't fool the children of the Revolution
ce message a été posté Lun 8 Oct 2012 - 12:08
Un hibou qui tapote à la vitre de la cuisine n’était jamais de bon augure…Si ? Enfin, le dernier c’était Ciaran mais là, un sombre pressentiment étreignit le cœur de la jeune sorcière. Prudente, elle ouvrit tout de même au volatile, un toast pendu entre ses dents, baragouinant en français avec quelques expressions anglaises lorsque le hibou lâcha a ses pieds ce qu’elle prit d’abord pour une beuglante. Mais non…Fronçant les sourcils, Claire se baissa alors que le hibou partait rejoindre sa propriétaire ou le bureau de poste sorcier du coin et ramassa la lettre. Ouf, ce n’était pas une beuglante…La française détestait les beuglantes. Elle la tourna entre ses mains et découvrit l’écriture élégante de Loïs :

« Ben pourquoi elle m’écrit ? »

S’interrogera-t-elle tout haut en se disant que peut être, c’était pour des heures supp Bref, ce n’était pas le sujet. Claire glissa un index sous le rabas, se coupa légèrement dans un juron et se fut donc l’index fourré dans la bouche qu’elle lut la lettre…Et là…Stop…Un instant…On rembobine…Qui était la terroriste au juste ?!

« Par toute les bouses de dragons possibles ! »

Jura-t-elle soudainement en découvrant un autre feuillet lui, très reconnaissable. Dessus, sa photo avec une expression terrifiée…Mouais pas son meilleur profil ou son meilleur cliché, songea-t-elle en total décalage avec ce que l’affiche annonçait.

« Non mais c’est quoi ça ?! »

Mais pire que tout, le visage de Ted s’affichait juste à côté d’elle. Et là, autant le dire, Claire était loin de flamber de peur, bien au contraire, elle s’enflammait de colère. Recherché ?! Terroristes ?! Non mais et puis quoi encore !? Un Scrout ministre !?! Bon sang ! Ils allaient voir ce qu’ils allaient voir ! Et que dire des commentaires plus que douteux sur le sang de Ted…Rageuse, la jeune française déchira l’affiche en tout petit bout, bien décidé a se rendre a la Gazette pour hurler son indignation ! Et c’est seulement là qu’elle eut l’idée de lire la lettre de Loïs :

« Ne viens pas aujourd’hui, ni jamais en fait, pour ta sécurité. Apparemment, la Gazette n’a pas hésité a te donner au Ministère. »

Oh les…Les…LES….Et là, pour une fois, elle fut à court de jurons. Elle allait les faire exploser, les faire cramer, les renvoyer dans les jupes de Merlin ! Elle n’avait pas fait trois pas que Ted transplana devant elle, pile pour lui éviter de faire une connerie.

« Tu tombes bien ! J’ai…HEY ! »

Pas le temps de dire ouf qu’il lui avait saisi la main pour l’entrainer avec lui au QG du Phénix. Une fois sur place, Claire se rendit compte qu’ils n’étaient pas les seuls. Elle reconnut certain visage, d’autre lui restant inconnu. Elle ricana au murmure de Ted :

« Oh moi, ça va très bien, je vais juste exploser quelques bombabouses dans les locaux de la Gazette dès que j’en aurais l’occasion. »

Ok, elle avait perdu son job, re ok, elle était recherchée, et encore une fois, ok, sa mère devait se faire un sang d’encre si elle était au courant. Et elle devait l’être. Que dire de son père…Non le pire étant que Ted aussi était recherché. Son nom trainé dans la boue..Dents serrés, Claire rajouta pour elle-même :

« Et dans le bureau du Ministre au passage… »

Peur ? Elle ? Oh que non, disons que cela viendrait peut être ensuite mais pour l’heure, elle était plus qu’en colère. A peine arrivé, Ted repéra Lauren, attirant l’attention de la jeune fille vers la sorcière, un soupir de soulagement lui échappa. Ouf, Lauren n’avait pas été arrêtée.C’était déjà ça, mais combien d’entre eux l’avait été ? Claire ne préféra pas répondre à cette question. Ils se frayèrent un chemin vers Lauren et le premier truc que dit Ted laissa Claire sur le cul, éberluée, elle le fixa :

« Ben évidemment que tu en es pas un, franchement… Tssss… »

Puis, elle reporta son attention sur Lauren. Haussant un sourcil devant sa tenue et son maquillage avant de l’enlacer, soulagée de la savoir saine et sauve, elle ne posa pas de question sauf une seule :

« Dis-moi que tu n’es pas recherchée aussi ! Ce serait une catastrophe ! Est-ce que ça va ? »

Claire se haussa sur la pointe des pieds, cherchant Loïs du regard :

« Vous savez si Loïs est sur la liste noire aussi ? C’est elle qui m’a prévenu, apparemment, elle a pu aller travailler alors peut être que… »
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ce message a été posté Lun 8 Oct 2012 - 12:30
    Les choses allaient trop vite autour de lui. Il était plutôt polyvalent comme type, normalement. Cette fois-ci, la surchauffe n’était plus très loin. Elle se rapprochait doucement, à petits pas petits, petits pas vicieux. Pourtant il avait du sang froid, en plus de son sang pur. Pourtant, on ne pouvait décemment pas lui demander de répondre aux questions et de rassurer les gens, tout en essayant d’intégrer la donnée. Toute simple pourtant. ‘Tu n’as plus rien’, quatre mots, une apostrophe, et plus rien.

    Plus de maison. Bon sang, Nora ? Eire ? Neldo ? Julian venait d’apparaitre devant lui, apparemment sain et sauf, mais impossible de s’en réjouir sur l’instant. Plus de travail. Ils avaient ruinés son magasin, tués ses animaux. Et lui au lieu d’essayer de les sauver il s’était enfuit ! Plus de famille… son estomac se tordit avec violence en visionnant le visage de son père, son Très Noble Père Rogan Macnair, Sang-pur et Fier, Mangemort fanatique. Il allait être renié, mille fois renié, calomnié, maudit, renié encore, honte, déshonneur, opprobre. On l’appellerait traitre à son sang. Plus de position. Depuis le haut de la chaine alimentaire il venait de retomber dans les douves. Plus d’argent ! Ca ne lui était jamais arrivé de sa vie, il avait toujours eut a foison, une pléthore de gallions.

    Les visages affolés continuaient de se multiplier devant lui, l’ambiance chaotique le noyait.

    Où était Nora ? Est-ce qu’ils s’étaient rendus à la maison ? Est-ce qu’elle était recherchée elle aussi ? Ou juste soupçonnée ? Emmenée pour interrogation ? Est-ce qu’ils allaient l’arrêter ? … la tuer ? La tête lui tournait presque en songeant au bébé. Comment allaient-ils faire maintenant, en espérant qu’elle le rejoigne ? Comment allaient-ils faire avec ce bébé … ? Ils ne pouvaient décemment pas l’élever ici… sous terre ?!

    Non, s’en tenir aux priorités. La voir revenir, la savoir en sécurité, et puis aviser.
    Aviser quoi ?... plus rien…
    Non plus tard.

    Après tout il avait toujours eut conscience du risque encouru. Depuis le jour où il avait rencontré William. Au fond même, il savait depuis longtemps que ce jour finirait par arriver. C’était maintenant. C’était surtout cela qui était difficile à appréhender. C’était maintenant.
    Mais il avait vécu pire non ? Pire que de devoir se terrer sous Londres parce qu’il se battait pour quelque chose qui lui donnait un sens, ça c’était certain.

    Il s’extirpa enfin de sa torpeur lorsque son prénom fut lancé par une grande brune maquillée à l’air affolé. Il l’avait déjà croisée ici plusieurs fois, mais là, dans la cohue, le choc, impossible de se souvenir de son prénom. Pas besoin de répondre à sa question cela dit, le petit couple venait d’apparaitre non loin.

    Et la blondinette avait raison. Qu’en était-il de Loïs ? D’Aidan ? De Bruce ? Il se tourna vers Clint comme pour lui poser la question mais se ravisa, la remarque de Jayze lui tirait une autre pensée qu’il adressa à la cantonade.

    « Il n’y a rien à faire je crois… on savait tous que ça finirait par arriver. Il faut juste… il va juste falloir s’organiser et éviter de céder à la panique » fit-il d’une voix un rien plus forte pour passer par-dessus le brouhaha tendu des conversations.

    Ses paroles lui semblaient creuses parce que lui-même avait l’impression de perdre les pédales, mais la dure réalité voulait qu’ils n’aient pas le loisir de se laisser aller à la panique. Ils devaient réagir vite, réagir maintenant, s’organiser, se protéger, planifier, et surtout, rester soudés, pensée qui l'obligea a échanger un regard un peu perdu avec son meilleur ami.
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ce message a été posté Lun 8 Oct 2012 - 17:20
Le hasard ne laissa même pas le temps à Thomas de lui répondre. En une exclamation, l’attention de Lauren fut détournée et ses yeux inquiets captèrent aussitôt le (vrai) visage de Ted. Anxieu, troublé mais heureux de la voir là, ce dernier se rapprocha et Lauren se détacha du Macnair pour l’enlacer avec une force peu commune. Appelez ça sentimentalisme déplacé si vous le voulez, mais pendant près d’une heure elle l’avait cru mort.

« Teddy. Oh mon Teddy… »

Et pour sublimer son apparition, Claire était elle-aussi à ses côtés. Les mains de Lauren prirent le temps de caresser leur deux visages. Elle n’écoutait qu’à moitié le brouhaha avoisinant mais l’affirmation de Ted, tout d’abord, la laissa prise béate de stupeur.

« Un… »
« Ben évidemment que tu en es pas un, franchement… Tssss… »


Cette phrase, anodine, de Claire, souleva en Lauren le torrent de frayeur qui l’avait menacé lors de leur première mission ensemble. Et ce torrent lui rappela à quel point elle l’avait craint, à quel point elle avait douté du fait que Ted serait bénéfique pour leur mission. A quel point il pouvait être un poids. Ce fut plus pour elle-même qu’en réaction à Teddy que Lauren, brusquement, lança.

« Et alors ?! T’as le droit d’être ce que tu veux ! Un loup-garou, une licorne, un veracrasse et j’en passe. De toute façon moi je m’en fous. »

Et pour ceux présent qui ne s’en foutraient pas, Lauren était prête à décharger son adrénaline sur eux à coups de gifles. Mais une voix, pratico-raisonnable, chuchota du fond de son esprit que ce n’était pas ici, pas à l’Ordre, qu’on irait remettre en question la nature de Ted Lupin. Déjà, par son nom et par ce qu’avaient accomplit ses parents. Mais aussi parce que lui-même avait apporté aux Phénix depuis tout ce temps. Par simple précaution, sa main se posa sur le bras de Teddy et ne le lâcha plus.

« Dis-moi que tu n’es pas recherchée aussi ! Ce serait une catastrophe ! Est-ce que ça va ? »


Lauren balbutia une réponse sur le fait qu’elle n’en savait rien et porta la main à son manteau en sentant la vibration familière de son portable. Alors que la voix de Thomas les enjoignait au calme, et tandis que Claire s’inquiétait pour Loïs (Loïs ?), Lauren porta l’appareil à ses yeux et ouvrit l’enveloppe couronnée d’un hibou qui annonçait un nouveau message.

« On me pose la même question par ici.... » Lança-t-elle, sans réfléchir.

Le numéro était masqué mais ce n’était certainement pas un contact du Ministère. Quelqu’un, proche de La Mouche, avait prit le temps de rassembler les noms des différentes affiches et s'inquiétait pour elle. Trois autres textos furent reçus simultanément, en ayant le même contenu. Puis dix autres. Lauren, troublée, coupa son téléphone.

Son regard se releva en direction de Thomas, et ce fut d’une voix faible qu’elle répondit enfin à son ordre.

« Ne pas céder à la panique, je suis d’accord. Mais l'organisation Thomas... Ces personnes, toi aussi, avez… aviez un boulot, une vie. Et à cela s'ajoute une famille à charge pour la plupart. Tu sais si Wallas a prévu quelque chose pour faire face à ce genre de cas ? Car en tout cas chose est sûre : Le côté sorcier nous est fermé. Et certains d’entre nous n’ont pas les moyens d’aller frapper à la porte des moldus pour s’organiser une nouvelle vie... »

Aussitôt que cette idée eut franchi ses lèvres, Lauren se retourna d’un bloc vers Claire, pour lui murmurer.

« Pas en ce qui te concerne. J’ai assez de contacts dans le journalisme moldu pour te trouver une place. Pas en moins de 24h et pas sans entretien d’embauche, mais assez vite pour que tu puisses retomber sur tes pieds. Par contre, concernant le logement. …. Vous habitez côté sorcier n’est ce pas ? »
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Re: You won't fool the children of the Revolution
ce message a été posté Lun 8 Oct 2012 - 18:26
C’était une journée qui débutait comme toutes les autres. Levée aux aurores, deux toasts avalés en vitesse, une petite demi-heure pour être apprêtée et départ pour la Gazette. Et elle a su tout de suite que quelque chose clochait. Trop de monde, trop d’agitation. Les couloirs qui grouillent. Les uniformes de la Brigade que l’on peut apercevoir du coin de l’œil. Et elle sait qu’on la scrute. Et ils vont sans doute remarquer la tension dans ses épaules. Sa mâchoire crispée. Alors elle s’efforce de se calmer, de répondre à ceux qui l’interpellent. Claire. Elle entend son nom prononcer, plusieurs fois. Et elle a peur de savoir. Et elle doit savoir. Absolument.

Sauf qu’elle n’a pas le temps de chercher par elle-même. On l’interpelle. Le rédacteur en chef. Et elle baisse la tête, s’approche. Soumise. Elle doit jouer son rôle, jusqu’au bout. Ne prendre absolument aucun risque. Et on lui parle de Claire. On l’interroge, même. Non, non, vraiment, elle ne sait rien. Une simple stagiaire qu’on lui a collé dans les pattes sans son accord. Et elle a assez tempêté à l’époque pour que cela reste crédible. Surtout qu’elle garde le contrôle. Malgré le sang qui bat fort à ses tempes. Malgré ses pensées qui tournent à toute allure. Claire. Claire qui ne doit pas mettre un pied ici. Claire qu’elle doit prévenir. Vite. Et son cœur bat plus fort. Et ses mains jointes sont pâles à force d’être serrées l’une contre l’autre. Elle sait pourtant qu’elle doit garder son calme.

Une Sang-de-Bourbe qui ne sait rien. Déjà on la libère. Combien de temps cela a-t-il duré ? Pas plus de quelques minutes. Un sourire niais, et elle s’excuse. Petit passage pour se repoudré le nez, là où personne ne l’accompagnera. Elle n’a pas besoin de feindre le stress. Juste de le contrôler assez pour que cela reste crédible. C’est ça. Rester crédible surtout. Ne pas attirer l’attention. Mais il y a une telle effervescence qu’on ne fait pas attention à elle. Et elle parvient à s’isoler, après avoir récupérer une affiche. Griffonner quelques mots sur un parchemin, glisser le tout dans une enveloppe. Et aussitôt, profiter de la confusion pour envoyer un hibou à Claire. Elle a bien prit soin de surtout ne pas se faire remarquer. Elle sait que sinon, s’en est finit pour elle aussi… Mais aussitôt, elle retourne au bureau de son rédacteur. Avec ce sourire un peu soumit aux lèvres. Collaborer. Voilà, elle veut collaborer. Leur dire tout ce qu’elle sait, bien sûr. Même si elle ne sait rien. Ne pas la jouer trop ingénue, cependant : la Brigade ne sait pas ce qu’elle vaut, mais son rédacteur, au fond, si. Alors elle doit tout peser. Tout mesurer. Jusqu’à ce qu’enfin, on lui accorde de partir sur le terrain…

Elle sait qu’elle devra revenir avec un article en béton. Elle a déjà les mots, les phrases. Mais elle doit d’abord se rendre compte de la situation. Et pour cela, une seule solution…

Crak. Transplanage. Le QG. Loïs fait toujours extrêmement attention à ne pas être suivie. Ça n’est vraiment, vraiment pas le moment de se faire repérer. D’autant plus quand les lieux sont emplis d’autant de monde. Car c’est un véritable brouhaha qui l’accueil quand elle entre. Il y a bien une dizaine de personnes, ici, peut-être plus. Mais déjà, c’est une personne bien précise qu’elle cherche des yeux. Une chevelure blonde. Et ses lèvres sont sèches, et elle s’excuse à peine quand elle bouscule un jeune homme, sans même le reconnaître. Jusqu’à ce qu’enfin elle puisse la voir.

"Claire !"

Elle-même ne pensait pas pouvoir autant s’inquiéter pour sa petite stagiaire. Mais déjà, elle sent un poids en moins de la voir ici, saine et sauve. Avec Ted. Parfait. Ils y ont réchappés tous les deux. Une seconde, elle se dit qu’elle aurait pu penser à le prévenir aussi. Mais elle n’en a pas eu le temps. Pas pensé. Elle qui pensait pouvoir garder son calme dans n’importe quelle situation d’urgence… Ah ! Mais ils sont là, ils vont bien. Avec une autre femme qui s’adresse à Claire, et à Thomas. Lauren. Elle ne l’avait pas remarquer avant. Et un instant, sa gorge se serre. Juste la voir, elle… Mais non. Pas maintenant. Ce n’est pas le moment de penser à ça. Et pour se donner une contenance, pour ne surtout pas la fixer, elle fouille dans sa sacoche, en sort une liasse de parchemins qu’elle tend à Thomas.

"Voilà tous les recherchés. Les avis sont diffusés aujourd’hui avec la Gazette en plus d’être placardés dans tout le monde Sorcier. On doit les prévenir."

S’il n’est pas déjà trop tard… Elle connait la liste par cœur, et aucun proche, à part Thomas, Ted et Claires. Elle a cependant refusé de regarder les affiches plus en détail. Parce que ce sont d’autres images qui se superposeront à celles-ci. Elle en est juste certaine. Et il n’est pas temps de regretter le temps passé. Pour le moment, ils doivent agir. Alors, de nouveau, elle se retourne vers Claire.

"Vous devez absolument rester cachés. J’ai de la place, si vous voulez. Ils ne penseront pas à venir chercher là-bas."

Agir, aider. S’organiser. Ne pas se laisser bouffer par un passé qui les a détruit. Cette fois, ils seront plus forts. Et en s’organisant, en restant unis, ils deviendront même cette force. Et le pouvoir tyrannique pourra enfin être renversé. Et le sera.
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Re: You won't fool the children of the Revolution
ce message a été posté Lun 8 Oct 2012 - 19:33

a thousand wars

Zahid dormait profondément. Sa récente mission en Israël avait usé ses forces, et il en était revenu bouleversé, exténué, et plus sombre que jamais. Il dormait depuis une quinzaine d’heures maintenant. La veille, quand il était rentré au QG, il n’avait tout d’abord pas compris tout l’effervescence qui y régnait, avant de comprendre que quelque chose avait dû se produire pendant qu’il n’était pas là. Inquiet, il s’était tourné vers Wallas qui lui avait expliqué rapidement – faute de temps – ce qui s’était passé quelques jours auparavant. La débâcle. La catastrophe à la banque de Gringotts. L’alliance des gobelins menacée, et surtout, le retour de Wilhelmina Salamander. Ces nouvelles l’avaient encore plus déprimé – si c’était possible – mais, au lieu de chercher à contacter Leo ou Diego, ou piquer une crise de rage comme il en avait l’habitude, il avait pris une douche et s’était affalé sur son lit et s’était assoupi dans la minute : il n’avait pas la force de faire quoique ce soit d’autre.

Ce fut des craquements sonores et des éclats de voix qui le sortirent de son sommeil profond. Des éclats de voix qui avaient tout sauf l’air d’être des éclats de rires ou des propos joyeux, comme il l’avait d’abord cru dans son état semi-comateux. Clignant des yeux, fronçant les sourcils, il se positionna sur le dos et posa son regard sur le plafond, achevant de se réveiller tout en essayant d’enregistrer les propos qui lui parvenaient, quand ils étaient prononcés assez fort. Il ferma les yeux et poussa un soupir en comprenant plus ou moins ce qui était en train de se passer. Pas étonnant. Encore plein de sommeil, il se redressa en position assise, frotta ses yeux de la paume de ses mains et se leva.

Une seule pensée dans son esprit : Leo. Leo était-il là ? Etait-il sur ces affiches, lui aussi ? Les gestes fébriles, il enfila rapidement un pantalon, des chaussettes, des chaussures, une chemise, et sortit de sa chambre pour se rendre dans la cuisine voisine. Là, doucement, calmement, pour s’occuper et calmer les battements effrénés de son cœur qui s’affolait, il alluma la cafetière et la bouilloire, sortit les tasses, les petites cuillères, le sucre et le lait, et posa le tout sur un plateau. Dans la pièce d’à côté, il reconnaissait certaines voix, et ça lui donnait mal au ventre. Thomas. Même Thomas avait été repéré. Mais aussi tous ces gens qu’il avait aperçu au QG, parfois même parlé longuement ou même avec lesquels il s’était retrouvé dans la même galère : Molly, Jayze, Loïs, et tant d’autres… Mais que s’était-il donc réellement passé durant cette attaque à Gringotts ?

Bloqué devant la porte de la cuisine, il hésita. Il hésita parce qu’il ne savait plus comment se comporter avec les gens, et qu’il savait que en passant cette porte il allait devoir véritablement se confronter à la nouvelle réalité. Et que compte tenu des récents évènements, à Gringotts comme ce qui s’était passé en Israël, il avait un peu de mal à savoir comment agir. Mais ils étaient ses amis, ou du moins ses alliés, et il ne pouvait pas ne pas aller les voir. C’était aussi simple que cela. Alors il s’empara de son plateau, sortit de la mini-cuisine, traversa le couloir et entra dans la grande salle où il retrouva tous ces visages connus. Il ne dît rien, se contenta d’observer un moment chaque nouveau venu sans un mot avant de déposer son chargement sur la table qui trônait au milieu de la pièce. Alors certes, le geste était peut-être idiot, et il n’y avait sans doute personne qui voulait boire un café ou un thé à ce moment précis, mais au moins par là-même il montrait qu’il comprenait. Après quoi, il ne put s’empêcher de poser un regard interrogateur à Thomas, et sans avoir à poser la question, il sut : Le nom de Leo avait été divulgué et son visage sur des affiches placardé.

S’effaçant devant les autres personnes, il s’adossa contre un mur et croisa les bras, cherchant à contenir son angoisse croissante. Et s’ils savaient ? S’ils savaient tout, son statut de sang mêlé ? Non, Thomas aurait réagi d’une autre façon. Il devait juste… être reconnu et recherché comme terroriste, comme les autres…Et s’ils l’avaient attrapé ?


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ce message a été posté Lun 8 Oct 2012 - 19:40
Il a à peine le temps de terminer ce qu’il a à dire que de nouveaux craquements se font entendre. D’abord Julian, qui lui demande si lui aussi fait partis des chanceux qui ont leurs visages sur de jolies affiches mouvantes dans les rues. Il secoue la tête ; non, lui a cette chance de rester un sinistre inconnu pour la grande partie de la communauté sorcière. Puis d’autres. Deux jeunes gens, puis plus de gens, encore et encore. Etaient-ils tous recherchés, ou bien y avait-il un mélange, des gens recherchés comme Thomas et d’autres qui venaient s’assurer que les autres allaient bien, comme lui ? Il n’en savait rien pour le moment, il cherchait des visages connus, car plus de gens seraient là, plus mince serait le pourcentage de gens à s’être faits attrapé et fait Merlin seul sait quoi.

Quand il vit Loïs arriver et leur montrer les avis de recherches qui seraient bientôt partout, Clint y jeta un coup d’œil par-dessus l’épaule de Thomas. Il n’y vit ni Bruce, ni personne d’autre de sa connaissance. Ca le soulageait déjà…Comme si un poids dont il n’avait pas eu conscience s’était levé de sa poitrine et qu’il respirait mieux d’un coup. Ca ne réglait en rien le problème qu’avaient ceux fichés, mais au moins il serait en état de penser clairement. Si, si, Clint était capable de penser et de réfléchir. Seulement, pour ne pas qu’on l’emmerde plus que de coutume et surtout pour garder un certain atout face à ses adversaires, il passait pour le franc sang-de-bourbe bête. Pas trop non plus, juste assez pour ne pas avoir l’air d’être une menace. Quand Loïs parla de place chez elle, Clint claqua des doigts brusquement, se souvenant que lui aussi pouvait héberger des gens au besoin…

"Pareil que Loïs. Je peux héberger quelques personnes. Pas des masses, trois, quatre maxi. Faut juste pas avoir peur de dormir sur un matelas gonflable, j’ai pas mieux. Et ne pas être claustrophobe."

S’il pouvait aider des gens en les hébergeant, ça serait déjà une bonne chose. Ce n’était pas grand-chose, mais ça restait une avancée. Au moins ils pourraient se loger et avancer un peu avant de trouver une solution plus permanente. Il avait son lit, deux places, son canapé que lui utiliserait et la cave qu’il utilisait parfois comme de salle de répétition pour les autres musiciens du pub. Il faudrait déblayer un peu le bordel et puis installer des matelas, mais au moins, il pourrait s’en servir pour les planquer presque efficacement, avec quelques sorts de dissimulations pour cacher cette pièce aux yeux de la brigade.

"Et si vous êtes patients, on pourrait faire des réserves de Polynectar pour pas que vous restiez enfermés. On peut trouver des solutions, mais ça restera du court terme…"

A son grand regret…
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ce message a été posté Lun 8 Oct 2012 - 20:16
Bruce somnolait sur son canapé, ressassant tout ce qui s'était passé ces derniers mois dans sa tête. Lisa, et tout ce qui s'ensuivait, Gringotts, il avait de plus en plus peur de partir pour laisser tout le monde pendant des semaines, il avait de plus en plus peur de ce qu'il allait retrouver en rentrant. Et le fait qu'il s'était retrouvé contre son petit frère le terrifiait. Ils avaient réussi à minimiser les dégâts, mais si cette situation se représentait, si il devait vraiment affronter Clark, ou Lisa, ou François? Si leur victoire en dépendait?

Un grognement de frustration plus tard, il siffla Ace qui dormait dans un coin de l'appartement, sous trois chats, et se leva pour sortir. Le molosse leva la tête et se redressa délicatement pour que les minous descendent et trottina près de son maître, prenant la laisse dans sa gueule au passage. Le blond attacha collier et laisse au cou de son chien et sortit du minuscule appartement pour prendre l'air, une cape sur le dos.

Sans s'en rendre compte, il avait marché près d'une heure, ressassant ses sombres pensées, tentant de s'en sortir de la tête, et était arrivé jusqu'au chemin de traverse. Il considéra un instant se racheter une fournée de plumes, ayant cassé la moitié des siennes, quand son regard fut attiré par un mouvement sur un mur, près de lui. Des affiches "avez-vous vu ce sorcier?", celles qu'il avait pris l'habitude de déchirer chaque fois qu'il en croisait. Mais celles-ci étaient nombreuses, et les visages apeurés dessus n'étaient pas celui de Noah. Le blond s'arrêta devant la rangée d'affiches, les yeux écarquillés, une boule dans la gorge.

Thomas, Julian, Teddy (Teddy quoi, à peine plus qu'un gosse, son petit bébé ours…), sa copine, Jane… ni lui, ni Loïs, ni Clint, nota une partie un rien plus lucide de son cerveau
Il faillit avoir un haut-le-cœur et jeta un œil autour de lui. Personne. Un mot murmuré et une large déchirure s'ouvrit au niveau de tous les visages. Une seconde plus tard, il attrapa le collier d'Ace et transplana au QG.

"Désolé Boy, on n'avait pas le temps de marcher."

Le chien émit un gémissement assez peu joyeux en secouant la tête mais ne semblait pas lui en tenir rigueur. Bruce libéra son chien et fit le tour des personnes présentes. Thomas, Julian, Loïs, Ted, Lauren, Clint, et d'autres. Il avait le tournis, Thomas… il allait bientôt être papa. Il attrapa Clint par la nuque et reposa un moment son front contre le sien, sans un mot, avant d'aller retrouver Ted et Loïs, ainsi que Lauren. Il prit les trois ensemble dans ses bras en exhalant un long soupir de soulagement.

"Teddy, t'as rien petit ours, merci Merlin…"

Un baiser sur la tempe de Loïs, pour se rassurer lui-même autant que son amie, sans doute, et un sourire à Lauren, sûr de lui, confiant, et totalement faux. Mais il ne pouvait pas paraitre faible devant elle… même si elle savait pertinemment ce qu'il ressentait.

Il chercha Noah des yeux, appuyé contre un mur, l'air dévasté, presque ailleurs. Il l'attrapa par la main et l'entraina dans une longue étreinte.

"Ça va bouchon?"

Question stupide s'il en était.
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Re: You won't fool the children of the Revolution
ce message a été posté Lun 8 Oct 2012 - 21:04


    Leo n’avait pas mis le nez dehors depuis l’attaque foireuse de Gringotts. Rien n’avait marché comme prévu parce que rien de tout ceci n’avait été prévu dans leurs plans. Les Phénix ne s’attendaient pas à une attaque aussi bien organisée par les Héritiers. Mais ils s’étaient défendus et avaient fait du mieux qu’ils pouvaient pour les empêcher d’ouvrir leurs coffres et de libérer leur leader. Résultat : échec cuisant. De plus, cette attaque avait eu d’autres répercussions tout aussi importantes et graves que la libération de Wilhelmina Salamander.

    Ce qu’il s’était passé dans ces galeries tournait dans l’esprit du Serdaigle depuis plusieurs jours et il s’était posé beaucoup de questions mais certaines revenaient plus souvent que d’autres. Était-il capable de tuer ? Tuerait-il même s’il s’était juré de ne jamais accomplir cet acte qui le révoltait ? Un sort impardonnable avait fusé de sa baguette et il ne se le pardonnerait jamais. Peu lui importait sa cible, il se l’était juré étant adolescent. Mais la vie nous change, pas vrai ? Leo regarda sa baguette noire qui trônait depuis plusieurs jours dans un coin de la pièce et Leo n’y avait pas touché. Il avait peur, peur de ce qu’elle l’amenait à réaliser. Il avait peur de lui-même, de ce qu’il était capable de faire, jusqu’ou il pouvait aller ainsi manipulé par les bonnes personnes. Il avait torturé, blessé … Molly. Il avait blessé Molly et ses mots se répercutaient dans sa tête en échos insupportables. Mais, en se laissant ainsi aller dans les souvenirs, sa mémoire lui en ravivait d’autres qui faisaient d’autant plus mal qu’il n’avait eu besoin d’aucune manipulation pour blesser un homme. Noah.

    La porte bloquée du dernier sort lancé, Leo ne se forçait à sortir que pour avaler quelque chose alors qu’il n’avait pas faim. Il n’avait plus envie … de rien. Qui était-il ? Un Phénix, vraiment ? Était-il plus valable qu’un autre dans la faction, n’était-il pas, au fond, entrain de tout foutre en l’air juste par pur égoïsme ? Il ne savait pas, il ne savait plus. Il ne savait plus qui il était, qui il était supposé être. C’était déroutant, perturbant et il n’en devenait plus que l’ombre de lui-même. Le bien, le mal, n’était-il, au final, qu’un déchet de la société bon à être éradiqué ? Qui était-il, merde. Devait-il rester, fuir, partir, se retrouver pour que tout redevienne comme avant ? L’irlandais soupira en se passant la main dans les cheveux. Non, ce n’était pas possible, rien ne pouvait redevenir comme avant. C’était trop tard, bien trop tard.

    Des sons, des éclats de voix le sortirent de sa léthargie et l’irlandais attrapa sa baguette pour débloquer le sortilège qui maintenait la porte fermée avant d’abandonner sa baguette à même le sol. Il n’en aurait pas besoin, n’avait pas envie, plus envie de l’utiliser, encore. Et si on l’envoyait en mission, déjà ? Non, non, les voix étaient trop nombreuses pour qu’il ne s’agisse de demande de mission et la dernière mission collective avait fini en catastrophe si bien qu’il était trop tôt pour lancer une contre attaque. Il arriva sur le pas de la porte de la grande salle avant de s’adosser contre le mur pour y observer les personnes présentes qui semblaient paniquées, énervées, amorphes. Il en reconnaissait certaines, d’autres lui étaient étrangères. Son yeux se dirigèrent vers Molly avant de détourner le regard. Il avait encore du mal à lui parler après ce qu’il s’était passé… Là-bas. Leo restait cependant inquiet d’en voir autant présents.

    Que se passait-il pour qu’il y ait tout ce raffut ? Trop de monde, trop de bruits. Ces voix lui donnaient mal à la tête et l’empêchaient de se concentrer. Les visages marqués par l’inquiétude, la peur, aussi. L’irlandais soupira en entendant Thomas. Les dénonciations, bien sur. Il fallait s’y attendre. Il était inquiet pour lui, pour les autres mais il ne pouvait s’empêcher d’être un peu plus inquiet pour lui. Quel Phénix était-il pour agir ainsi égoïstement ? Sauver sa peau avant celle des autres. Quelle belle image, bonne pour la propagande. Dénoncez-les avant qu’ils ne vous poignardent dans le dos, disaient-ils…

    « Que savent-ils ? », lança t-il en croisant le regard de Thomas. Sa voix était blanche son teint pâle. Sa question avait plusieurs interprétations et la plus importante le tétanisait. Il se savait dénoncé. Là n’était pas la question.

    Et Leo avait peur.

    Instinctivement, ses yeux cherchèrent Noah. Était-il là, était-il rentré ? Était-il sain et sauf ? Il ne l’apercevait pas parmi tous ces gens et soudain Bruce s’écarta. Leo manqua un soupir de soulagement. C’est bon, tout allait bien. Tout allait bien parce qu’il était là. Présent à ses côtés. Toujours.


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ce message a été posté Lun 8 Oct 2012 - 21:16
« Donc, si j'ai bien suivi, vous avez ensuite transplané au QG de l'Ordre. D'accord. Très bien. Merci Miss Callaghan pour la retranscription des événements. » conclut le ministre de la Magie américain en enlevant ses lunettes. Jane avait la désagréable impression qu'on ne lui disait pas tout. Le Ministre était calme, beaucoup trop calme par rapport au déroulement des événements que la jeune femme venait de retranscrire, & Alexander bien trop silencieux. « Il y a une dernière chose que nous devons désormais aborder. Etant donné votre statut & votre situation parmi nous, vous n'avez pas eu encore le temps de rentrer dans votre pays & de vous rendre compte de la situation. Je suis donc désolé par avance de vous annoncer la chose de façon si... abrupte. Alexander, vous voulez bien... ? » demanda le Ministre en pianotant sur le rebord de son bureau d'un geste nerveux.

Jane regarda son ancien amant se lever pour sortir une liasse d'affiches d'une des armoires de la pièce, avant de les étaler sur le bureau du Ministre, aux yeux de l'irlandaise. Face à elle, une dizaine de visages, tous connus, tous aimés. « Have you seen this Wizard ? » Ses amis, ses collègues, sa famille. L'Ordre. Elle vit d'abord le visage de Ted, accusé à tort d'être un loup garou. Puis Claire, Léo, Eire et Thomas. Avec soulagement, Jane constata que Lauren n'en faisait pas partie. & puis son attention fut détournée, par son visage à elle. Elle avait l'air hautaine, sauvage, conquérante sur la photo, & lançait des regards noirs à quiconque osait la dévisager. Jane Callaghan : Déclarée officiellement comme terroriste. L'irlandaise avala difficilement sa salive, & bafouilla : « Je... Je ne. Je... » Alexander avança sa main, dans l'intention de la poser sur l'épaule de la jeune femme, & puis, il se ravisa. « Je comprends bien que cela vous fait un choc Jane. & je suis sincèrement désolé. Nous savons tous les deux à quel point cela complique la situation dès à présent. » Jane releva la tête & dévisagea le Ministre sans comprendre. « Êtes vous en train de dire Monsieur que je suis renvoyée ? » « Bien sûr que non Jane, nous avons pleinement confiance en vos capacités, & vous êtes totalement à même de continuer votre travail, nous en sommes persuadés. Mais la discrétion sera de mise. » Jane se saisit de son affiche. Recherchée par la Brigade Magique. Récompense. Terroriste. Dangereuse. C'était faux tellement faux ! La seule chose dangereuse qu'elle avait faite (Keenan mit à part), c'était de lancer un sortilège du Cabri sur Kark. Pas de quoi fouetter un chat. Pas de quoi l'ajouter sur la liste des Indésirables. Eireann, Léo, Lauren. Leurs têtes s'étalaient sur la table, leurs visages défiants le monde. Ce n'était pas possible. Certes, Jane s'était attendue à ce qu'il y ait des répercussions, aucun d'entre eux n'avait caché son visage à Gringott, mais à ce point... Elle était donc désormais en fuite, risquant de se faire arrêter à chacun de ses pas sur le sol anglais. Quand s'arrêterait donc cette tragédie ? Jane avisa la brûlure de sa cuisse qui dépassait amplement de sa jupe de tailleur. Ne leur avait-on pas déjà assez pris ?

« Je comprends que vous soyez choquée Jane, & sachez que le gouvernement américain vous soutient. Nous espérons que l'Ombre n'ait pas réussit à effectuer les premières arrestations. Si vous avez besoin de... » « Est-ce que je peux partir ? » demanda Jane vivement. Le Ministre de la Magie opina de la tête, & sans attendre la fin de l'entretien, Jane sortit du bureau. Elle entendit la voix d'Alexander qui l'appelait, mais elle ne prit pas le temps de s'arrêter pour écouter les conneries qu'il allait pouvoir lui débiter. Nous sommes désolés Jane, nous vous avons envoyé dans la merde jusqu'au cou, & maintenant, nous croisons les doigts pour que vous sachiez nager. Mais si elle savait nager, rien n'affirmait qu'il en était de même pour les autres. Sa famille. L'Ordre. Eireann. Ciaràn. Certes, elle s'était disputée avec sa soeur à propos de ses agissements vis-à-vis de Keenan à Gringotts, mais ce n'était pas pour autant qu'elle souhaitait la voir inquiétée par la Brigade Magique. & si elle perdait son poste à Poudlard? Elle avait déjà perdu celui au Ministère, alors deux fois... Son coeur battait à tout rompre lorsqu'elle traversa le couloir & transplana dans un bruit sec.


La dernière fois qu'elle était venue au QG, Jane avait la jambe en bouillie, pleurait toutes les larmes de son corps comme une hystérique & pensait que tout était fini. Mais il semblait que ce ne soit qu'un commencement. Lorsqu'elle atterrit dans la pièce, l'irlandaise constata qu'elle tenait toujours son affiche. Alors, lentement, elle la montra à ceux qui se trouvaient autour d'elle, se força à sourire & lança : « J'suis mignonne dessus non? Je pensais que ça va être beaucoup plus facile pour trouver un mari... » Elle laissa tomber la feuille sur le sol & s'approcha de Claire & de Ted qu'elle enlaça. Elle avisa tous les visages autour d'elle, Lauren, Jayze, Julian, Léo, Thomas ces gens qu'elle aimait & qu'elle aurait adoré voir dans d'autres circonstances. « Je suis tellement contente que vous alliez bien. Le Ministre de la Magie américain m'a fait peur, je vous voyais déjà à Azkaban... Mais qu'est-ce qu'il se passe ici ? » demanda-t-elle avisant la visage fermé de Thomas. « Quelqu'un s'est fait arrêter? Dis-moi putain Thomas. Où sont Ciaràn & Eireann? Réponds-moi ! »
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ce message a été posté Lun 8 Oct 2012 - 21:22
    Dans son coin, Molly ne parlait pas. Elle ne bougeait pas, même sa respiration semblait s'être arrêtée. Elle regardait les membres de l'ordre transplaner, un à un, les uns après les uns, tous plus paniqués les uns que les autres. Tous avec ce même air qu'elle avait vu chez Thomas en arrivant. Elle avala difficilement sa salive. Bon sang mais que se passait il ? elle était peut être ignorante et un peu trop innocente, bien qu'a présent, elle ne l'était plus, mais il se passait quelque chose et une petite voix dans sa tête lui disait que cette choses aurait des conséquences magistrales sur l'avenir.

    Et l'information tomba. Molly n'était plus sortie depuis des jours, depuis qu'ils étaient revenus de Gringotts, elle n'avait aucune idée de ce qui se passait au dehors mais savait que le combat à la banque allait sûrement avoir des conséquences terribles. Mais cela allait au delà de tout ce qu'elle imaginait. Elle n'avait aucune idées de ce qui se passait en ville, en dehors, elle restait là protegée au QG, au chaud sous sa couverture. Et la nouvelle tomba. Une fois, deux fois, trois fois. Molly voyait les lèvres bouger mais aucun sons ne voulait sortir des bouches, c'était comme si on avait plaquer deux enormes mains sur ses oreilles, qui bourdonnaient de manière insupportable. Des listes. Des indésirables. des hors la lois. Une liste noire. des terroristes qu'on les appelaient. Il avait foule, et Molly ne voyait pas très bien, mais déjà, ses mains tremblaient. Elle ne connaissait pas grand monde au QG, mis a part Léo, thomas, Noah, bexie et quelque autres. Certains juste de nom. La jeune femme se rapprocha doucement, avant de se hisser sur la pointe des pieds afin d'entrevoir quelque noms.

    Sa gorge se serra. Les larmes montèrent. Ses mains se mirent à trembler. BAM BAM BAM BAM. Léo... Thomas.... Et d'autre qu'elle connaissait parce qu'on lui en avait parler. Il y en avait tant. Non, pas Léo.. toute la haine, la honte, la rancoeur qu'elle avait éprouver jusqu'a maintenant s'evanouissait comme neige au soleil. Elle avait peur. Mais pour la première fois, ce n'était pas pour elle qu'elle avait peur, c'était pour lui. Pour son ami. Pour ses amis. Ils étaient considérés comme des criminels, elle ne les reverrait jamais, peut être qu'ils allaient se faire tuer, elle ne le saurait même pas. Elle porta sa main à sa bouche, fermant les yeux, les serrant très fort. Dites moi que c'est un cauchemar, que quand je rouvrirais les yeux, je serais chez mes parents, dans mon lit tandis que le soleil pointerait juste le bout de ses rayons. Mais non, illusion. Lorsqu'elle rouvrit les yeux, elle était toujours là, face a cette liste. Elle n'était pas dessus, heureusement, mais ce n'est pas à cela qu'elle pensait. Thomas avait l'air profondemment perturbé, tu m'etonnes.

    Molly cherchait desespérement Léo du regard. Mais ou était il bon sang... elle les avait tous vu, sauf lui, sauf Léo... où était il... ici. Enfin elle le voyait. La rouquine se mordit la lèvre et s'avanca vers l'irlandais d'un pas hésitant. Elle leva les yeux et croisa son regard, elle l'avait vu, qu'il avait fui le sien, peut être faisait elle une erreur. Elle s'approcha encore un peu et lui doucement la main, malgré les tremblements de plus en plus violents de la sienne.

    Mon dieu mais... je ne comprend pas. Qu'est ce que ca veut dire Léo.. Ils vont te tuer, te traquer, te suivre dès que tu mettra le nez dehors. Elle serra sa main plus fort. Mon dieu je suis morte de peur... Je ne sais même pas comment te proteger, je me sens si faible et inutile, j'ai tellement peur que tu..

    Sa voix s'etouffa, elle prit une profondement inspiration et leva de nouveau ses yeux vers lui.
    Je te laisserais pas, même si je dois reunir tout le courage caché au fond de moi pour ça.
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Re: You won't fool the children of the Revolution
ce message a été posté Mar 9 Oct 2012 - 2:00
C’était presque la fin des vacances pour Cecilia. Alec et la petite partageaient une crème glacée chocolat banane sur une terrasse du Chemin de Traverse. Petit intermède dans la course folle de la vie, petit moment de complicité partagée entre la filleule et son parrain.

« Alec…? C’est pas tes amis sur l’affiche? »

« Quoi? » Alec reposa sa cuillère dans le bol de crème glacée et se retourna, son regard croisant celui de Thomas. Sauf que c’était une photo. Un avis de recherche pour être exact. Partout placardé sur les murs, les vitrines… Des dizaines de visages, certains plus familiers que d’autres. Mais tous la même inscription : Have you seen this wizard? Et une somme, la récompense, probablement. Sans quitter des yeux Thomas, Alec répondit à Cecilia : « Cecilia, on s’en va. Maintenant. »

Il laissa tomber distraitement une somme largement suffisante pour couvrir la glace et le pourboire, attrapa la main de la fillette et transplana au QG. Il aurait dû déposer Cecilia quelque part avant, mais chez qui? Sûrement pas chez Thomas. Et encore moins chez Eireann. Son père travaillait. Rain aussi. Pas le choix donc. Et dire qu’à la base, il ne voulait pas impliquer la gamine plus qu’elle ne l’était déjà… C’était un peu mort. Rain ne serait sans doute pas ravie de son initiative, mais il composerait avec sa dragonne plus tard. Pour le moment, il y avait plus urgent. Beaucoup plus urgent.

Il n’était pas le premier arrivé sur les lieux. Il repéra Thomas, remarqua que Lauren était aussi présente. Et Molly aussi. Petite Molly qui était désemparée, si prise au dépourvu. Il se pencha à la hauteur de Cecilia.

« Va t’asseoir là-bas. Ça ne devrait pas être trop long. »

Mensonge sans doute. Mais Cecilia était une enfant calme et disciplinée. Elle obéit sagement pendant qu’Alec allait retrouver ses connaissances. Il posa une main rassurante sur l’épaule de son ami.

« Y’a une chambre d’amis chez moi, pour Nora et toi. » Il retira sa main, mais Alec ne savait pas si Thomas avait pu entendre. D’autres personnes accaparaient déjà cette figure importante de l’Ordre. Un jeune homme posa une question, puis Jane lui sauta carrément dessus, demandant des nouvelles d’Eireann et de son frère. Oh bouse… Eire!

« Quoi? Eire n’est pas là? » s’alarma-t-il en portant son attention sur Jane.
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ce message a été posté Mar 9 Oct 2012 - 11:38
« J’aurais adoré la licorne personnellement ! »

Lança la jeune française en cherchant machinalement dans les yeux de Lauren un signe qui lui ferait comprendre si oui ou non, elle se méfierait du jeune Lupin. Si cela devait arriver, Claire n’aurait de cesse de la secouer dans tout les sens jusqu'à ce qu’un tel regard disparaisse. Violente ? Elle ? Mais non, si peu…Ahum…Elle serra la main de Ted avant de s’inquiéter de Lauren, mais apparemment, elle n’était pas inquiétée, un soucis en moins !

« Ouais, organisation ! Pas la peine de se morfondre, au moins, on est encore libre, c’est déjà pas si mal ! Par contre, il faudrait pouvoir savoir pour les autres non ? Vous avez pas un moyen de communication hyper sophistiqué du Merlin en socquette ? »

Puis, elle cligna légèrement des yeux devant la question de Lauren avant de faire une petite moue.

« Ouais, se serait possible...Et l’entretien d’embauche ne me poserait pas de soucis, les moldus sont encore plus sensible que les autres à mes battements de paupières énamourés… Mais même avec ça, je suis trop reconnaissable. Quant a aller chez mes parents, non, je suis sûre qu’ils sont surveillé alors… »

Elle fut coupée par l’arrivée de Loïs et la jeune française poussa un lourd soupir de soulagement.

« Ouf ! J’ai crains qu’ils t’avaient arrêtée ! »

Mais cela n’avait pas l’air d’être le cas. Et la journaliste leur offrit un tableau plutôt flippant des recherchés et là…Claire s’assombrit. Cela faisait beaucoup. Beaucoup trop de personne…Elle se passa une main dans les cheveux, se blottit contre Ted.

« C’est la bouse intersidérale… »

Autant le dire, ils étaient tous dans la merde, mais au moins, ils étaient en vie et libre, enfin, c’était relatif la liberté dans leur cas.

« Oh merci Loïs ! Ce serait génial ! »

Claire se retint de lui sauter dessus pour la remercier, cela ne se faisait pas…Si ? Bon, un peu de tenue ! Et là, blottie contre Ted, elle leva les yeux vers Clint .

« On est peut-être recherché mais au moins, on est unis, c’est déjà ça de gagné. Je suis assez douée en polynectar alors s’il faut en faire trois ou quatre chaudrons, ça me va ! »

Se proposa-t-elle avant de voir débarquer un homme qui lui rappelait vaguement quelqu’un sans qu’elle n’arrive à mettre le doigt dessus. Par contre, sa mâchoire se décrocha littéralement lorsque le dit type inconnu au bataillon étreignit littéralement son petit ami dans une étreinte d’ours…Et bé !

« Hé dites ! Faudrait trouver un moyen discret de rester en contact permanent non ? »

Demanda soudainement Claire au milieu du brouhaha. Elle sentait la panique monter de tout les côtés, elle, elle paniquait beaucoup moins. Normal, disons que la colère prenait le dessus sur tout le reste. Là, elle croisa les regard de Léo et lui adressa un large signe du bras sans pour autant le héler comme une poissonnière.
Se laisser abattre ? non, pas du tout le genre de Claire. Absolument pas même, elle ferait comme elle avait toujours fait, prendre le taureau par les cornes et le forcer à reculer. Hors de question de se laisser bouffer par une peur stérile ou une panique idiote. Thomas avait raison, ils devaient s’organiser et très vite ! Le problème étant qu’il manquait du monde. Beaucoup trop !

En tout cas, le soulagement fut de taille lorsqu’elle vit arriver Jane, sauf que cela ne dura pas alors que l’irlandaise s’inquiétait de sa fratrie. Le sourire de Claire se figea.

« Oh par Merlin ! Tu n’as pas de nouvelles ?! »

Bravo, brillante constatation Claire !
Jayze Newburry
Fondateur du club des saigneurs de Calliope
Jayze Newburry
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Rapeltout
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Epouvantard :
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ce message a été posté Mar 9 Oct 2012 - 12:01
Les gens arrivèrent. Ils manquaient d'autres gens. En tout cas, j'étais content de voir Jane, Thomas,Julian et certaines autres personnes avec qui j'avais pu parler et pu bien m'entendre. Qui s'était fait arrêté ? Qui avait pu s'échapper ? Il y avait de nombreux Phenix reconnus, considérés désormais comme terroriste. Cependant, c'était un des risques et ils le savaient déjà. Soudainement, Jane parla d'Eireann. Oui, où était-elle ? C'était ma partenaire en mission diplomatique et on s'entendait bien. Je préférais ne rien dire, et je m'approchais de Thomas et du reste des Phénix. A ce moment précis, je ne savais pas trop quoi faire. Je pouvais proposer certains Phénix de venir s'installer chez moi. J'avais une chambre en plus pouvant accueillir deux personnes et la salle à manger pouvait accueillir une personne. Donc, trois personnes en tout. C'était déjà beaucoup, et puis Clint avait raison : on pouvait utiliser du polynectar si certaines personnes ne voulaient pas se cacher ou sortir un peu. Le Q.G. pouvait également prendre quelques personnes en attendant.

« On était prévenus des risques... J'espère que Wallas aura une solution à ça, maintenant. », disais-je en gardant mon calme. Enfin, je n'étais pas sur les affiches comparé à d'autres donc je comprenais pas ce que ça faisait. Du moins, j'aurais été aussi mal comme eux. Il fallait à tout prix stopper l'Ombre... « Je peux prendre deux ou trois personnes chez moi... si ça peut aider. », disais-je en espérant que cela pourrait réellement aider. Mon regard se tournait vers tout le monde, ils avaient peurs. Ils ne savaient pas quoi faire pour la plupart. Et où était Wallas ?! Il devrait être là, il était notre leader mais ce dernier n'était pas du tout présent. « Où est Wallas ? », finissais-je par demander.


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Re: You won't fool the children of the Revolution
ce message a été posté Mar 9 Oct 2012 - 12:43
    « Ne pas céder à la panique, je suis d’accord. Mais l'organisation Thomas... Ces personnes, toi aussi, avez… aviez un boulot, une vie. Et à cela s'ajoute une famille à charge pour la plupart. Tu sais si Wallas a prévu quelque chose pour faire face à ce genre de cas ? Car en tout cas chose est sûre : Le côté sorcier nous est fermé. Et certains d’entre nous n’ont pas les moyens d’aller frapper à la porte des moldus pour s’organiser une nouvelle vie... »

    Thomas se sentit idiot, et surtout très inutile d’être incapable de répondre aux interrogations de Lauren. En arrivant, Ted avait scandé son prénom, mais cela ne changeait rien à la confusion dont il était toujours victime. Tout ce qu’il put faire fut d’entrouvrir la bouche pour un ‘je ne sais pas’ qui finalement, ne franchit même pas ses lèvres. Son expression parlait de toute façon pour lui. Non, il ne savait rien et le regrettait amèrement. Il aurait souhaité pouvoir apporter des réponses réconfortantes, pour balayer l’expression horrifiée des visages.

    Une petite voix dans sa tête l’invectivait de se reprendre, l’invectivait à pousser les autres à se reprendre également, à garder la tête froide bon sang, car après tout ils s’étaient tous engagés pour cela ! Ils étaient les soldats d’un Ordre. L’Histoire en avait vu passer des tas comme eux, et désormais c’était leur tour. C’était le prix à payer. C’était une petite voix sévère et intransigeante qui ressemblait à celle de Père. La sienne, tout en conciliations, comme toujours, démentait la première. Non ce n’était pas des soldats, ce n’était pas les malheureux dommages collatéraux de la guerre, c’était des gens. Des amis, des amoureux, des frères, des sœurs, des fils et des filles. Des médicomages, des journalistes, des employés, des artistes, des commerçants.

    Du moins pour lui, c’est ce qu’ils étaient. Et pour le reste du monde maintenant ?
    Des semeurs de terreur.
    C’était ridicule comme idée, lorsqu’on observait les visages, les embrassades, les regards soulagés, inquiets, les marques d’affections. Déjà les uns et les autres se proposaient pour aider, héberger, soutenir.
    Ils étaient beaux, leurs terroristes…

    D’ailleurs Loïs venait de lui donner toute la liste des recherchés, publié dans la Gazette. Il pouvait maintenant contempler tous les visages. Ceux des principaux inquiétés. Lui-même, Julian qui se tenait à ses côtés, Claires et Ted, Eire et Jane, et Leo pour finir.
    Voilà qui ferait de la compagnie de qualité à Noah, vers qui Thomas laissa couler un regard pour lui confirmer que son meilleur ami était bel et bien de ceux qui devraient désormais se terrer.

    Mais pas Nora…
    Où était-elle bon sang ? Pourquoi tardait-elle à le rejoindre ? Elle savait forcément, les Ombres avaient forcément envoyés leurs sbires au cottage. C’était même certainement entrain de se dérouler là, maintenant.

    Le polynectar. L’idée de Clint était bonne oui, surtout si la petite Claire était douée. Il se remémora d’ailleurs le Triathlon, c’était la méthode qu’ils avaient utilisé pour permettre à Noah de sortir au grand jour. Et ce jour là il l’avait mentalement plaint…
    Est-ce que l’on pouvait prendre du polynectar lorsqu’on était enceinte de 6 mois ? Non. Ce qui voulait dire que Nora allait possiblement devoir réellement vivre terrée jusqu’en décembre. Elle n’était pas recherchée mais elle n’était plus que la femme d’un terroriste maintenant. Et elle n’avait plus d’argent, plus de travail depuis cet été…

    « Que savent-ils ? » lança Leo en le sortant de ses pensées angoissées.
    « Que tu es un terroriste, et ton nom, rien de plus » lui assura-t-il n scrutant la fiche de l’ancien serveur.

    Autour d’eux, le brouhaha se faisait de plus en plus épais, les idées fusaient, les questions aussi, et Alec qui lui proposait une place chez lui avec Nora.
    Bon sang Nora…
    Quelques instants plus tard, l’une des Callaghan arrivait enfin. Tom s’attendait presque à voir Eire suivre, peut-être son frère également, mais rien. Et l’attitude de Jane lui prouva qu’elle non plus ne savait rien.

    « Mais qu'est-ce qu'il se passe ici ? Quelqu'un s'est fait arrêter? Dis-moi putain Thomas. Où sont Ciaràn & Eireann? Réponds-moi ! » s’exclama-t-elle, aussitôt suivie d’Alec et Claire.
    « Je n’en sais rien Jane mais du calme » en coulant un regard discret vers la petite Cécilia dans un recoin « Eireann est la seule qui manque » en désignant les affiches « Je n’ai pas la moindre petite idée d’où elle pourrait bien être »

    Des recherchés, elle était effectivement la seule qui manquait encore, mais pour Tom c’était loin d’être le cas. Et chaque seconde le lui rappelait cruellement. Il sentait passer chaque instant et il était parfaitement bien placé pour comprendre l’anxiété de Jane vis-à-vis de ses plus proches. Il ressentait la même, oppressante, dévorante, qui ne lui laissait pas ni la place d’intégrer tout ce qu’on lui disait ni celle de réfléchir clairement à la situation.
    Déjà plus de vingt minutes qu’il était arrivé au QG. Le premier. Parce qu’il avait fuit au lieu d’essayer de sauver ses bêtes. Il n’allait pas faire la même erreur pour Nora.

    Il échangea un premier regard avec Julian, puis vers Jayze qui s'interrogeait à propos de William. Il ne voulait plus penser à rien d'autre qu'elle.

    « Peut-être… peut-être que je devrais aller chercher Nora moi-même. Elle n’est toujours pas là. Je devrais retourner au Cottage, peut-être qu’elle ne sait encore rien, qu’elle n’a pas encore reçu la nouvelle ? Si ça se fait ils n’y sont pas encore passés. Et s’ils sont là j’aviserai, ils ne s’attendent certainement pas à ce que quelqu’un leur tombe dessus. De toute façon, ça fera bientôt une demi-heure, il faut que j’aille voir »
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Re: You won't fool the children of the Revolution
ce message a été posté Mar 9 Oct 2012 - 13:09
Miss Salamander ?

*Ladite rouquine se contenta de grogner quelque chose permettant a son interlocuteur de se rendre compte d’une chose : elle l’avait entendu et elle lui accordait du temps. Elle portait dans ses bras un petit dragon, a peine sorti de l’œuf et elle le couvait d’un regard plein d’un amour maternel. Quand elle se décida enfin a lever les yeux, elle vit qu’un employé du ministère de la magie se tenait la devant elle, une pile de prospectus dans les bras. Du haut de son mètre cinquante cinq, elle le toisa, son futur mastodonte s’exerçant a lancer de petites flammèches sur une mouche virevoltant autour d’eux.*

Vous permettez que je dépose ici quelques avis de recherches ?

Oui, mais faites vite, on est en pleine éclosion.

*un râle puissant se fit entendre alors qu’elle finissait sa phrase, le dragon agitait nerveusement ses petites ailes cherchant a se blottir un peu plus contre son éleveuse. Elle le calma comme elle pouvait alors qu’elle regardait le type placarder les portraits de ses amis. Elle préféra s’occuper du reptile le temps qu’il punaise ses saloperies sur le panneau d’affichage. La terre commençait a sérieusement trembler sous les pieds de la jeune femme. Il fallait qu’elle trouve un moyen de partir plus vite, c’était impératif.
Enfin, les photos d’Eireann et de Thomas finirent d’achever le tableau. Elle avait envie de vomir.
Elle le regarda partir d’un œil sombre, attendant quelques instants avant d’arracher les avis de recherches et de les bruler. Bon : le boss maintenant !*

Excusez moi, ca vous dérange si je m’absente pour le reste de l’après midi? Un problème avec ma filleule. Ils l’ont transférée a StMangouste…

Quel sang froid dans le mensonge. La gamine était bien en sécurité avec Alec pourtant, le boss de la Phénix accéda a sa requête, lui prenant le dragon des bras pour qu’elle puisse partir tranquillement. Si Rain avait l’air paniquée ce n’était pas du tout pour Cecilia, mais pour l’Ordre.

Elle arriva au QG dans un pop bruyant. Le Léopard s’offrit un regard circulaire sur la pièce. Thomas, Bruce, Molly, Ted, Jane, Clint, Julian, Lauren, Jayze, Claire, Lois, Noah, Léo et Alec… Ou étaient Nora et Eireann?
La Finlandaise se fraya un chemin jusque Thomas et Alec, étreignant au passage Bruce quelques instants, soulagée de le voir en un seul morceau. Elle glissa un de ses bras autour de la taille de son ami, partagée entre l’inquiétude et le soulagement qui ne serait total que lorsqu’elle verrait que tout le monde était sain et sauf.

Oh Perkele, kiitos ! Tu n’as rien.

*Ses yeux bleux parcoururent l’assemblée : tout le monde semblait accablé par ces avis… elle avait eu tellement peur. Elle savait pourtant que cette peur serait loin d’être apaisée. Du moins pas tant qu’ils seraient recherchés…

Quand il était arrivé, il parlait d’aller chercher Nora. Il était hors de question qu’il y aille seul.*

Je viens avec toi. S’ils sont au cottage, ca ne sera surement pas pour une visite de courtoisie, et ils n’enverront pas une seule personne.

*La finlandaise n’avait pas digérer de s’être fait mettre au tapis aussi facilement. Elle dealait avec des dragons tous les jours et bordel on ne la foutait pas KO comme on se débarrassait pas d’un Kleenex. Elle hurlait a la vengeance sanglante intérieurement depuis qu’elle était rentrée de la banque.*
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Re: You won't fool the children of the Revolution
ce message a été posté Mar 9 Oct 2012 - 14:19
[Pfiou, ça en fait du monde dans le sujet xD]

Sacrée Claire… lauren avait raison, c’était une walkyrie, une guerrière, combative, qui ne se laissait pas abattre. La nouvelle qu’ils allaient devoir se cacher maintenant, étant reconnus comme terroristes ne l’émut pas davantage que cela, non, c’était la colère qui prenait le pas sur tout le reste. Claire avait envie d’en découdre, pas décidée à jouer les victimes terrorisées et Ted sentit une bouffée d’amour et de respect pour ce petit bout de femme. Ils se rendirent très vite au QG, afin de pouvoir réflechir à la situation. Ted avait vu défiler bien des visages sur cette annonce dans le journal, sur ce torchon. Ils n’étaient pas les seuls à s’être grillés. Il n’était pas abattu par la nouvelle, il était affligé par sa propre bêtise surtout et était en colère contre lui-même. Pourtant, il pouvait encore rattraper le coup, lui. Sa capacité lui permettait bien des choses, qu’il n’avait pas encore exploré. Il était sans doute temps de grandir et devenir un homme recherché parce qu’il était un terroriste et un fils de loup-garou de surcroît avait de quoi faire mûrir d’un coup. Comme si sa vie n’avait pas été assez difficile comme ça… Mais il le savait en rejoignant l’ordre. Il l’avait toujours sur, comme tous les autres. Si on ne voulait pas de problèmes, on suivait bêtement, comme un mouton, sans faire de vagues. Et ce n’était pas le cas des phénix.

Bien vite, ils rejoignirent un petit groupe qui s’était formé naturellement autour de Thomas. Quand il interpella Lauren, celle-ci se jeta à son cou, ravie de voir qu’il était vivant et il sourit devant cette démonstration d‘affection.

- Je vais bien Lauren.

Apparemment, elle avait craint pour son petit frère d’adoption. Puis, elles s’enlacèrent avec Claire. Ted était troublé par cette accusation à peine déguisée sur son sang. Non, il n’était pas loup-garou, et Claire pouvait en attester, il ne s’était jamais transformé à aucune pleine lune et l’idée même offusqua sa petite amie. Lauren monta au créneau elle aussi et il fit la grimace quand elle énuméra ce qu’il pouvait être.

- Un veracrasse ? Quelle horreur !

Claire aimait bien la licorne en revanche. Elle demanda à Lauren si elle était recherchée et ce n’était apparemment pas le cas. Quant à Loïs… Aucune idée, elle n’était pas présente encore. Thomas semblait un peu dépassé par les évènements et essayait de maintenir un semblant de calme. Il fallait réfléchir oui et intelligemment. Paniquer ne servait à rien. Aller travailler chez les Moldus ? Oui, possible… Mais cela empêcherait-il les Ombres et les héritiers de retrouver les Phénix ? Sans doute pas. Lauren proposa quand même un job pour Claire, ayant des contacts, ce qui fit pousser un petit soupir de soulagement à Ted. Loïs intervint alors, interpellant Claire avant de montrer les recherchés. Elle proposa alors à Claire et Ted, leur proposant de les héberger. Ils allaient être à sa charge et cela plaisait moyennement au jeune homme, mais le geste le touchait et Claire accepta naturellement.

- Merci Loïs.

L’entraide… Il n’y avait qu’ainsi qu’ils s’en sortiraient. Et elle se mettait en place, doucement, mais surement. L’Ordre était une grande famille, les deux autres factions pouvaient-elles en dire autant ? Les Phénix étaient riches de cet esprit. Et là, contre toute attente, Noah fit son entrée, silencieux, mais bienveillant en apportant de quoi boire, de quoi se réchauffer. Un geste qui aurait pu passer pour idiot, mais qui ne l’était finalement pas. Comme l’on se retrouvait après un deuil, ensemble, pour affronter la peine, autour de brioches et de thé, ils se retrouvaient pour affronter une crise, une tempête.

Clint proposa également d’héberger quelques personne,s faisant écho à Loïs. Ceux qui étaient encore tranquilles proposaient d’héberger des fuyards, au risque de se faire attraper eux aussi, de mettre leur petite vie tranquille en danger. Il proposa aussi de faire des réserves de polynectar. Claire se proposa pour confectionner les potions.

- Je sais aussi faire les potions, je pourrais aider si besoin est.

Médicomage… Naturellement qu’il maîtrisait l’art délicat des potions. Et puis, il y eut Bruce… Bruce, le papa ours, l’homme indestructible, dont la simple vue réchauffait les cœurs alors qu’il venait à la rencontre de ses amis, qu’il enlaçait Ted, Loïs et Lauren dans une seule étreinte, s’adressant au jeune sorcier, louant Merlin qu’il n’ai rien.

- Ça fait du bien de te voir.

Et c’était sans doute une pensée que tout le monde avait eu. Léo demanda ce qu’ils savaient d’eux, tandis que Molly, pâle et fantomatique, le rejoignait. Jane transplana, seule, sans Eireann, se permettant un peu d’humour sur son portrait placardé, enlaçant Ted et Claire, comme des membres de sa famille. Heureusement, elle allait bien elle aussi ! Mais où était Eire ? Et Ciaran ? Des questions que posait également Jane à Thomas. Pauvre Thomas… Il avait ses propres soucis personnels et voilà qu’il devait les mettre de côté pour chaperonner un peu tous ces phénix hagards. Alec se rapprocha à son tour, venant d’arriver avec une petite fille, proposant un toit pour Thomas et sa femme, enceinte. Un moyen de rester en contact ? Oui, c’était une idée mais lequel ? Tout le monde parlait, s’inquiétait… C’était Eireann le centre des inquiétudes soudainement, alors qu’elle ne venait pas. Jayze aussi pouvait héberger du monde, rappelant que tout le monde était prévenu des risques et espérant que Wallas allait montrer le bout de son nez et organiser ses troupes. C’était aussi ça le rôle d’un leader. Et ils en avaient cruellement besoin. Thomas enjoignit Jane au calme et Ted se glissa près de la jeune femme, posant une main sur son épaule :

- Elle va sûrement arriver Jane, certains arrivent encore.

Ne pas penser au pire… Surtout pas. Et Thomas rappela que si sa femme n’était pas recherchée, elle n’était pas là pour autant. Il était inquiet naturellement et voulait aller la chercher. Elle était femme de terroriste, il pouvait être arrivé n’importe quoi.

- Ou au contraire, ils savent que tu reviendras la chercher…

Pessimiste comme réflexion, mais logique. Attrapez la femme et vous aurez le mari tout cuit entre les mains. Pourquoi pas un piège pour MacNair hein ? Rain transplana à ce moment, rejoignant les autres et proposant son aide à Thomas, refusant qu’il se jette dans la gueule du loup seul.

- Il serait plus prudent de s’y rendre à plusieurs, au cas où il y aurait un comité d'accueil… C’est pessimiste, mais c’est une réalité.

Il marqua une pause, avant de finalement se décider à avouer :

- Si je n'ai pas hérité de la malédiction de mon père, en revanche, j'ai hérité de ma mère... Je suis métamorphomage... Je crois qu'il est temps que je me serve vraiment de cette capacité alors si vous avez besoin de mes services... Je me ferais un devoir et un plaisir de les mettre à contribution.

Ted ne criait pas sur les toits qu'il avait cette capacité et finalement, tout le monde à l'Ordre n'en était pas informé, mais il était temps de jeter aux orties les secrets et de se rendre réellement utile. Aujourd'hui, demain, dans une semaine... n'importe quand, mais ils les désireraient, quand ils auraient besoin de lui.
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Re: You won't fool the children of the Revolution
ce message a été posté Mar 9 Oct 2012 - 17:00
    La journée avait si bien commencé avec le seul thé noir qu’elle s’autorisait de la journée. Cela faisait deux mois que sa consommation s’était réduite comme peau de chagrin car son garcon répondait parfaitement à la théine en gigotant dans son ventre pendant des heures. Plus le droit de boire d’alcool, plus de thé ni de café... si ce petit homme n’était pas si attendu, elle se serait plainte. Mais non.

    Puis elle avait fait un tour dans le jardin mais n’avait pas été capable de tenir à genoux bien longtemps. Il fallait se rendre à l’évidence : elle était de plus en plus lourde et se déplacer n’était plus une chose aussi aisée. Encore quelques semaines et voir ses pieds serait une chose totalement impossible.

    L’irlandaise avait avalé un énorme steack de boeuf et s’était endormie en lisant dans un de leurs sofas jusqu’à ce qu’elle soit réveillée en sursaut par le bruit de la porte qu’on enfonce et en un rien de temps, ils étaient trois dans son salon et elle sur ses pieds sans comprendre comment.

    Ils lui parlèrent mais elle ne comprit pas le moindre mot de ce qu’ils disaient tant son esprit était encore embrouillé par le sommeil. La sang pure avait avancé vers la porte d’entrée une main dans la poche de sa robe où se trouvait sa baguette. Pour une fois elle trouvait son idée de ne pas s’en séparer totalement légitime alors qu’ils commencaient à retourner son salon et que l’un d’entre eux montait dans les autres pièces. Et IL lui barra la route, le visage dur où semblait poindre un léger sourire.

      « Où est Thomas Macnair ? »

    Nora resta figée, incapable de répondre et ce fur le poing massif du membre de la brigade de l’Ombre s’abattant sur le mur bien près d’elle qui la fit reprendre ses esprits.

      « Où est-il ? »
      « Je ne sais pas... »

    Elle s’était décalée vers la porte d’entrée sans comprendre pourquoi car cela ne lui servirait strictement à rien. Tout ce qu’elle pouvait faire était de transplaner mais toute son attention était reportée sur son fils qui ne cessait de tourner et de taper dans son ventre. Il était évident que son bébé ressentait tout de la même manière qu’elle et y répondait à sa manière. Son état de panique très avancé avait tout de même le pouvoir de lui prouver qu’il était bel et bien en vie.

    Les questions continuèrent de fuser pendant un temps incertain et c’était toujours la même réponse qui passait ses lèvres. Puis il l’attrapa et la poussa brutalement contre le mur. Ses mains en avant pour protéger son visage heurtèrent avec force le cadre dont le verre éclata contre sa peau et elle sortit brusquement sa baguette pour se retourner contre son agresseur... qui venait de voler dans la pièce. Ce sort n’était pas d’elle et puis plus rien.

    La brune atterit sur les fesses dans le QG où Neldo (leur elfe libre) les avait fait transplaner. Elle tenait fermement sa baguette face à elle malgré la douleur de ses mains qui saignaient toujours. Ils ne l’auraient pas.


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Re: You won't fool the children of the Revolution
ce message a été posté Mar 9 Oct 2012 - 18:42
C’était un brouhaha confus de questions et d’exclamations inquiètes ou soulagées qui retentit autour d’elle en l’espace de quelques secondes. Le centre du QG fut bien vite le témoin des effusions chaleureuses de la plupart de ses membres, rassurés de voir leurs pairs en vie. Lauren, troublée et rendue agoraphobe par la fatigue et le stress, se plaça près de Ted et Claire en jetant des regards inquiets autour d’elle. Inquiétude qui se mua en véritable terreur quand Loïs fit son apparition. Quelques jours (à peine deux en vérité) s’étaient déroulés depuis leur première véritable rencontre. Elle ne croyait pas la journaliste capable d’un esclandre, pas ici, pas avec les derniers évènements mais quand cette dernière proposa un toit à ses deux amis et qu’elle donna les feuilles de recherches à Thomas, Lauren se contenta de rentrer la tête dans les épaules sans se faire remarquer.

Puis la voix de Bruce tonna et la gamine de 14 ans en elle s’éveilla comme une fleur. Les yeux exorbités d’admiration maladive, Lauren savoura l’étreinte bourrue du chasseur de Dragons avec reconnaissance. Bruce était là. S’il était là, avec eux, contre les oppresseurs, alors tout ne pourrait qu’aller bien. Ce n’était qu’une idée de conte de fée mais cela lui permit de reprendre pied pendant quelques minutes. Un sourire heureux sur le visage, Lauren le regarda disparaitre avant de se tourner vers Thomas. L’expression qu’il affichait (une détresse affreuse qui lui allait bien mal) lui tordit le ventre. Avec une grande tendresse, elle s’approcha pour tendre la main et lui effleurer le bras en guise de soutient. Non il ne savait pas. Il ne savait pas non plus où était Wallas probablement, et s’en foutait. Car sa femme n’était pas avec lui à cet instant et la tempête de Jane (compréhensible voire excusable) n’améliorait rien.

Elle voulu leur dire qu’ils ne risquaient rien, ni Eireann, ni la Macnair mais ça aurait été mentir pour pas grand-chose. Elle s’en voulu de ne pas trouver les bons mots mais Thomas fit front, droit, calme. Il ne savait pas non mais il était là, ils étaient ensemble, l’Ordre réunit pour se soutenir et s’encourager. Déjà des propositions fusaient pour des hébergements potentiels, déjà Claire (sa déterminée petite Claire) se proposait pour le polynectar, Ted renchérissant aussitôt après elle. Lauren, si elle avait douté pendant une seconde de leur avenir au sein de ce monde sorcier et de la nécessité de leur combat, retrouva aussitôt ses convictions.

Elle n’était pas seule, quoiqu’il advienne. Elle ne pouvait rien proposer d’autres que ses contacts dans le monde moldu pour certains d’entre eux mais elle n’hésiterait pas à les mettre sur la table, dans le pot commun solidaire.

La réalité heurta soudain les inquiétudes, les nourrissant de flammes plus vives quand la possibilité d’aller chercher les absents fut amenée sur le tapis. Lauren se tourna vers Ted alors qu’il les enjoignait à ne rien faire, acquiesçant à ses mots.

« Quoiqu’il advienne maintenant, ni Eireann ni ta femme Thomas ne souhaiteraient vous voir vous jeter dans un piège. Il faut être – »

Un CRACK sonore l’interrompit, signe d’un transplanage parfaitement exécuté et Ailionora fut dans la pièce. Pour Lauren c’était la première rencontre et le ventre rond de la femme la renseigna tout de suite sur son état de santé. Avec un réflexe dont elle ne se serait pas crue capable, elle sortit sa baguette pour lancer un accio sur une chaise et la placer aussitôt sous la sorcière, dès que cette dernière vacilla, manquant de tomber par terre, de justesse. A six mois, on évite ce genre de choc.

Nul doute que Thomas n’allait pas manquer de se précipiter, et Lauren n'osa pas s'approcher, ni même élever la voix sur l'instant, ne serait-ce que pour demander de l'eau. Ce n’est pas tout les jours qu’on voit débarquer une Macnair au QG baguette en main (pleine de sang) avec un Elfe de maison comme compagnon de voyage. Lauren ignorait dans quelle situation la sorcière avait du se trouver quelques minutes auparavant, mais au vu de l’expression de son visage, elle n’avait pas du être de tout repos.

« Une chose est sûre. » Lança-t-elle à mi-voix. « Ces fils de putes ne vont pas nous lâcher…. »

S’ils devaient désormais s’en prendre à des femmes enceintes pour accomplir la volonté du Ministre alors ils courraient tous à une rébellion plus sanglante que tout ce que le régime sorcier avait pu connaitre à ce jour.

Et dans tout ça, elle n'avait même pas eu le temps de vérifier l'état de sa propre identité. Est-ce que cela importait finalement ? Après tout, depuis plus de dix ans elle était déjà une fugitive à ses propres yeux.
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