|  | | Re: Un goût de champagne. ce message a été posté Sam 31 Mar 2012 - 15:21 Comment avaient-ils pu passer de l'envie de se sauter dessus à ça ? Les colères soudaines de son ami lui rappelaient de très mauvais souvenirs et le fait qu'il fuit déjà n'aida vraiment pas.
Il était bien le seul homme à la trouver compliquée, en général il suffisait de deux ou trois mots un peu déplacé pour qu'elle soit prête à suivre n'importe où pour une partie de jambes en l'air. Elle était une fille facile et le savait parfaitement mais pas avec Faust.
Dès qu'il avait quitté la cuisine avec son air rageur, la brune avait suivit le mouvement en se retenant de lui hurler dessus. Il avait aussi cet effet là sur elle, un petit truc de travers et elle devenait folle. Les verres avaient tous éclatés, elle avait tout entendu mais ne s'était pas retournée pour autant, préférant avancer plus vite que lui pour se plaquer dos à la porte d'entrée qu'il comptait surement emprunter. C'était probablement le cas vu le regard qu'il lui lança quand il comprit qu'elle ne comptait pas bouger.
« Ce n'est pas compliqué avec moi ! Et si on couche ensemble ce ne sera pas juste du plaisir Faust ! Il y a plus que ça, tu sais que je pense à plus que ça avec toi, on est trop attachés et je ne veux pas souffrir, je ne veux pas avoir mal à cause de quiconque, j'ai déjà eu assez mal quand tu es parti... »
Aveu qui faisait mal mais il devait s'en douter qu'il y avait bien plus que du simple sexe entre adultes consentants. Du moins ça avait été son cas à cette époque, peut-être que les choses seraient différentes aujourd'hui s'ils retentaient de se faire plaisir de temps en temps. Et pour le savoir il fallait tenter.
Et le voir hors de ses gonds lui faisait penser qu'il pouvait demander n'importe quoi et elle le ferait. Lisa ne voulait pas qu'il se perde, qu'il lui en veuille et qu'il continue ses expérimentations bizarres dont elle avait parfois touché un mot à Fabian qui était aussi inquiet qu'elle.
« Si c'est à cause du patronus, on s'en fou de Julian ! Je déteste ce type, il est affreux avec moi et je me hais de me laisser faire comme ça parce que je me sens coupable de lui avoir caché l'existence de son fils. Et il est même pas foutu de m'appeler Lisa en plus de ça... »
La sang pure tenta de sourire mais n'y parvint pas et tout ce qu'elle fut capable de faire fut d'abandonner la porte pour se coller à Faust, passer ses bras autour de lui et d'enfouir sa tête contre son torse en espérant qu'il ne parte pas.
« Reste avec moi... s'il te plaît. » |
| Faust Waltz Trash à temps plein | | Re: Un goût de champagne. ce message a été posté Sam 31 Mar 2012 - 18:34 Plus rapide que lui, elle alla se plaquer contre la porte d'entrée. Un regard exaspéré, comme pour lui dire de dégager. Et maintenant, elle ne voulait pas qu'il parte. Comme s'il allait se retenir... Il en avait marre qu'elle le repousse, qu'elle s'obstine à ne même pas lui donner une deuxième chance. Peu importe qu'il ait eu un millier de chances, du temps où ils se fréquentaient plus sérieusement, c'était maintenant qu'il en voulait une. L'eau avait coulé sous les ponts, après tout, il... il avait changé.
C'était sans doute ça qui faisait peur à Elisabeth.
Faust se pencha pour mettre ses souliers, écoutant d'une oreille ce qu'elle lui disait. Ça faisait mal. Ses doigts se serrèrent sur ses lacets de cuir et il dû s'appliquer pour ne pas en casser un par inadvertance. Il tremblait, trop fort, il voyait ses doigts trembler, il inspirait longuement pour ne pas réagir trop vivement à tout ce qu'elle disait. Et pourtant, il avait de lui dire que lui aussi tenait peut-être trop à elle pour ce que sa soif de liberté et d'indépendance était.
Il se releva et attrapa son manteau sur la patère, sans le mettre. Son visage aux traits durs était crispé, sa mâchoire serrée au point qu'il en avait mal. Ses humeurs étaient très aléatoires, il était facile de le faire passer de la joie à la colère, et ce moment en était une belle preuve.
« T'avais raison, je ne suis pas fréquentable. Je te fais juste du mal, je vois pas ce que rester ici changerait. Tu ne me donneras sûrement pas une putain de chance, vaut mieux que je file avant qu'il me prenne l'idée de te frapper, te violer ou un truc du genre. »
Plus agressif que ce qu'il avait voulu être. Il en venait presque à regretter ses paroles, mais non. Ce n'était pas le temps des remords, pas en cet instant. Faust détourna la tête quand Lisa vint se blottir contre lui. Diablesse de femme qui savait comment le faire faiblir, qui savait qu'il se faisait un devoir d'être charmant avec les demoiselles, qui connaissait ses faiblesses mieux que n'importe quelle autre de son sexe. Ce n'était pas juste. Ses épaules se décontractèrent un peu, mais pas totalement. Elle-même avait mentionné le géniteur de son enfant, tentant de blaguer. Échec lamentable, d'ailleurs, puisqu'il n'avait pu que lui renvoyer un regard noir. Il n'avait pas du tout envie de croiser Bouclettes, qui saurait parfaitement qu'il n'était pas ici que pour une visite de courtoisie. Une courte étreinte, comme s'il abdiquait, ses bras qui se serrent autour d'elle. Doucement, il écarta la Serpentard de lui et enfila son manteau, ajoutant un dernier commentaire acide :
« Je ne voudrais pas être là quand Bouclettes va arriver. »
C'était tout à fait idiot et puéril comme réaction, mais le sorcier n'était pas connu pour sa maturité transcendante et il préférait réellement partir que de se frapper à Harper. Il enfila son manteau, mais hésita à bouger. Il la blessait, encore. Il n'était bon qu'à cela, de toute manière. Une allusion au travail, comme phrase, dite cette fois sans agressivité, mais ses mains tremblant encore le long de son corps mince :
« On se reverra en zone neutre. Ça vaudra mieux pour n... pour toi. » |
| | | Re: Un goût de champagne. ce message a été posté Sam 31 Mar 2012 - 20:45 Et il la repoussait encore en ramenant Julian sur le tapis après l'avoir menacé à demi mot de viol ou de coups. Et bien voyons, que c'était charmant, même venant de lui. Le pire là dedans, c'est qu'elle n'avait même pas cherché à casser leur étreinte en reculant malgré ce qu'il lui disait, il l'avait fait tout seul comme le grand garçon qu'il était.
Choquée, déçue peut-être même plus que ça, la sang pure avait envie de pleurer en l'entendant. Il était le seul à pouvoir la mettre dans un état pareil si on excluait Colin. Faust avait tellement changé, il s'était laissé dévorer par des choses dont elle ignorait tout et cela ne l'aidait pas à se sentir plus à l'aise en sa présence. Et pourtant, l'entendre lui dire qu'il partait lui brisait le coeur.
« Arrête de tout mélanger, tu mélanges tout. Qu'est-ce que Harper vient faire là-dedans, je t'ai dit que je me fichais totalement de lui, est-ce que tu m'écoutes ? »
Surement à moitié ou alors pas du tout. Qu'est-ce qui lui prenait ? Et de quoi il parlait en mentionnant une seconde chance ? Est-ce qu'il était sérieux ?
« Je ne veux pas que tu partes, on a même pas terminé de manger, calme toi. S'il te plaît chéri calme toi. »
Lisa avait envie de le toucher et de l'enlacer encore et plus. Après tout pourquoi pas si ça l'empêchait de lui dire des choses pareilles et de s'éloigner d'elle comme cela semblait être le cas. Il était hors de question qu'il parte comme ça, il était trop... étrange et dérangé à cet instant précis. S'il s'en allait et que quelque chose de mal lui arrivait, jamais elle ne s'en remettrait.
« Et de quelle chance tu parles ? Je n'arrive même plus à te suivre alors calme toi et explique moi mais ne pars pas maintenant ou je t'en voudrais jusqu'à ma mort. Tu m'as déjà brisé tous mes verres alors tu me dois bien ça. »
Désespérante, elle avait même hésité à parler de Fabian qu'elle était prête à contacter en cas de pépins avec son aîné. Il ne fallait pas qu'il la pousse trop car elle aussi avait ses limites.
Il ne comprenait donc pas ce qu'elle voulait par Merlin ? Il devait rester avec elle, il fallait qu'ils se mettent au clair sur ce qu'il y avait ou n'y avait pas entre eux.
Et s'il fallait qu'elle se déshabille pour le garder ici alors elle le ferait sans plus d'hésitation. Le vingt-troisième mot est le mot manquant à ce titre de film : « …, vis et deviens. »Le prochain mot se situe dans une mission solo du bouledogue des Kark. |
| Faust Waltz Trash à temps plein | | Re: Un goût de champagne. ce message a été posté Mar 24 Avr 2012 - 9:38 C’était ridicule à quel point il s’emportait pour rien du tout. Il n’avait jamais été d’une nature calme, inutile de se leurrer, mais parfois, il se surprenait lui-même. Il passait du tout au tout. Il était câlin, charmeur, puis enragé, et là… là, il se penchait pour arracher un baiser presque violent à Lisa. Un baiser exigeant qui ne lui ressemblait pas, comme si quelqu’un d’autre prenait possession de son corps et de ses gestes. Il la mordait presque, au travers de son baiser, et il laissa ses mains venir explorer son corps, le serrer, ses ongles râper contre le tissu de ses vêtements. Faust plaqua la brune contre le mur, il entendit sa tête frapper fortement contre celui-ci, mais pas dans un but sexuel. Loin de là, même. Juste pour la retenir, pour la mettre à son niveau, pour la regarder à quelques centimètres à peine de son visage, sa main gauche autour de sa gorge fine. Elle allait en garder les marques, c’était évident. Quelques jours, peut-être, si elle ne cachait rien avec la magie. Quelques minutes seulement, peut-être. Fascination pour cette scène, il se voyait hors de son corps. Il était étranger à lui-même. Son autre main était revenue fourrager sous ses vêtements, tirant sur ses sous-vêtements jusqu’à presque les déchirer, les arracher. Palper, toucher, pincer, étirer, brusquer, sa main qui revint prendre sa cigarette et l’enlever d’entre ses lèvres. Un souffle doux en direction de Lisa, la fumée encadrant son joli visage. Il susurra contre ses lèvres, resserrant sa prise légèrement :
« Rien à foutre que tu m’en veuilles jusqu’à ma mort. C’est déjà le cas. Passe une belle soirée avec ton cher et tendre. Demande-lui de te baiser bien fort pour moi. »
Il la laissa et essuya sa main sur son pantalon, comme s’il s’était sali. Il remit sa cigarette entre ses lèvres et ouvrit la porte de l’appartement à la volée, l’arrachant presque de ses gonds. Il transplana sur le pas de celle-ci, hors des barrières anti-transplanage, après un dernier doigt d’honneur à l’intention de la brune. Rien à foutre. Rien à foutre de ses sentiments qui avaient, une nouvelle fois, pourris sa relation avec Elisabeth, paradoxalement. Rien à foutre qu’elle le déteste, le maudisse, qu’elle hurle. Rien. Une envie simple de lui faire mal, peu importe comment, et de lui montrer qui, qui, il était réellement.
Et qui donc était-il ?
C’est seulement arrivé chez lui, dans la tranquillité de son appartement où il trouva son frère cadet en train de dormir blotti dans son canapé miteux, qu’il se permit de hurler de rage jusqu’à en pleurer. Parce qu’il ne se foutait de rien, au fond, surtout pas de Lisa, mais qu’il préférait encore mourir que de l’avouer.
La soirée avait si bien commencé. |
| Faust Waltz Trash à temps plein | | Re: Un goût de champagne. ce message a été posté Mar 24 Avr 2012 - 9:46 SUJET TERMINÉ |
| | | Re: Un goût de champagne. ce message a été posté
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