| ![Objet non identifié à détruire [mission] Empty](https://2img.net/i/fa/empty.gif) | | Objet non identifié à détruire [mission] ce message a été posté Dim 6 Fév 2011 - 17:22 Une mission, il en fallait bien pour montrer qu’on est actif dans la faction, mais Cléia-Nora n’avait pas trop envie pour le moment. Surtout qu’elle avait un très mauvais souvenir avec la dernière…introduire des animaux dans une maison, animaux qui se sont fait la belle une fois en ville, ce qui aurait pu très mal se passer. Voilà donc la raison de ça non-motivation, elle avait peur que ça se passe mal…encore.
Il était 7h du matin et elle venait de se réveiller…un dimanche matin à 7h, quelle idée stupide. C’est en grognant de mécontentement qu’elle mit les pieds hors du lit. Ce qui réveilla une colocataire qui lui fit vertement savoir qu’elle avait envie de dormir. Cléia grogna de plus belle. Elle vit son affiche au-dessus de son lit, les joueurs de l’équipe d’Irlande et elle les envia. Elle aussi aurait voulu jouer superbement au quidditch, mais pour le moment elle ne pouvait prétendre jouer comme un as, le niveau de leur équipe était loin du temps ou Harry Potter, celui qui aurait du tuer le Lord, avait joué. Elle enfila ses habits qui traînaient au pied de son lit et sortit.
Elle descendit dans la salle commune, où elle retrouva son chat, un très joli chat noir avec des tâches saumon et qui avait la chance de pouvoir changer de couleur selon ses humeurs. C&N finit par sortir de la salle commune et remercia la grosse dame qui grogna un truc incompréhensible, elle devait surement être encore trop endormie et la jeune fille ne pouvait pas l’en blâmer.
Cléia arpentait les couloirs du château et elle eut une révélation, elle ne se souvenait plus du tout de l’endroit où elle devait aller. Elle pensa faire demi tour, mais elle trouvait stupide de faire machine arrière, c’est pourquoi elle continua son chemin, espérant retrouver la mémoire. Elle fit la causette à éclipse, son chaton et se pris les pieds dans un tapis. Elle grogna et maudit Peeves qui était forcément l’auteur de ce piège.
Elle descendit jusqu’au rez, par habitude et se retrouva devant une porte close de la grande salle. Encore une fois elle secoua la tête de désespoir. Comment pouvait-elle être aussi idiote ? Elle ne trouverait personne à cette heure là en train de manger et surement pas en train d’émettre des trucs dangereux pour les modérés.
Dépitée par tant d’absurdité, elle reprit les escaliers en sens inverse. Là, elle n’avait plus le choix, à part aller dans les sous-sol, elle était obligée de remonter. Arrivée au quatrième étage, devant la bibliothèque, elle vit une ombre et tout d’abord elle sursauta et sa baguette passa de la poche de son jeans à sa main en moins de temps qu’il n’en faut pour dire ouf. Son chat fit le gros dos et feula doucement à l’approche de l’être fantomatique qui venait de traverser le mur. Rassurée, Cléia remit sa baguette dans la poche et salua le fantôme qui paraissait lui aussi endormit.
Tel un zombi, elle retraversa tout le château, espérant se souvenir de l’endroit où elle devait se rendre afin de mener à bien la mission qui lui avait été confiée par l’amie de sa mère. Mais elle avait beau se creuser les méninges, rien ne venait, rien ne surgissait, il n’y avait pas la petite étincelle, ce petit tilt qui se faisait quand la réponse revenait d’elle-même. Quand elle leva la tête de ses pieds et qu’elle sorti de ses pensées, se fut pour se prendre une armure de pleins fouets.
*Mais qu’est-ce-que fout cette armure en plein milieu du couloir ?!*
Énervée, déprimée et surtout paniquée à l’idée d’échouer, elle poussa l’armure de toutes ses forces et c’est là qu’elle vit que pendant une bonne demi-heure elle avait traîné dans le même couloir, à faire des aller et retours. Elle continua d’avancer, essayant de se repérer et vit une porte qui n’était pas là la veille.
Tout revint comme par magie, la salle sur demande, c’était là qu’elle devait aller. Elle s’approcha donc de la porte et l’ouvrit en douceur. Elle se retrouva devant…un mur. Elle poussa un juron. Mais à quoi avait-elle bien pu penser pour avoir un mur devant elle ? En refermant la porte, elle vit une jeune femme de l’autre côté du battant. Cléia haussa un sourcille de surprise, se demandant qui s’était qui se baladait vers les 8h du matin dans les couloirs du château.
A première vue elle devait être aussi âgée de Cléia, soit en sixième ou septième. Elle paraissait bien naïve aussi. Et puis la mémoire revint, comment avait-elle put l'oublier ? Calliope Kark, celle qu'il ne pouvait être impossible à oublier, qui était sans cesse mise en avant par l'ombre de la rose noire. Une fille que Cléia ne connaissait pas vraiment, seulement de vue et dont elle n'avait pas envie de faire connaissance. Pourquoi vouloir connaître une personne qui est toujours mis en valeur ? Voilà la question que la jeune femme se posait. Finalement, elle se décida à lui parler.
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| Calliope Kark "Unbowed, Unbent, Unbroken" | | Re: Objet non identifié à détruire [mission] ce message a été posté Lun 7 Fév 2011 - 11:14
« Tu sais ce qu'il te reste à faire Calliope...Je compte sur toi … » Le visage grave de Mervyn s’était alors doucement effacé des flammes ne laissant derrière lui que des teintes rouges orangées. Seule dans la salle commune de Poufsouffle le cœur de la jolie Calliope battait à tout rompre : « Il comptait sur elle ». Cette confiance absolue que son père plaçait en elle la ravissait. Pelotonnée dans un confortable fauteuil l’adolescente savourait encore un peu ces derniers mots. Il était tard…ou tôt tout dépend des points de vue. Le rendez-vous avait été donné par son père le matin même, et avait intriguée la jolie Kark toute la journée. Et c’était avec une impatience inhabituelle que la Poufsouffle avait attendu que tous ses camarades aillent enfin se coucher. Pour tuer le temps, notre oie blanche avait entrepris de poursuivre la lecture du journal de sa mère, mais l’excitation l’empêchait de réellement se concentrer sur les gribouillages adolescents. Aussi elle n’avait pas hésité à balancer négligemment dans un coin le petit cahier, lorsqu’enfin le visage de son père adoré était apparu. Notre princesse si obéissante n’aimait pas avoir de secrets pour son père, mais savait pertinemment que Mervyn voyait d’un très mauvais œil l’intérêt soudain qu’elle portait pour sa mère. Mais ce que son père ne savait pas ne pouvait pas lui nuire. De peur que papa chéri rompe le lien posthume que Calliope avait établi avec sa génitrice, l’adolescente s’efforçait de garder ses recherches secrètes pour ne pas s’attirer les foudres du chef de famille. La pauvre enfant ne se doutait pas que Mervyn dans sa quête du pouvoir s’en tamponnait l’oreille avec une babouche des états d’âme de sa fille, si il ne souhaitait pas la voir enquêter sur Freya Lanfrin, le Kark n’en était pas non plus au point de surveiller les faits et gestes de sa fille. Et puis il y avait plus urgent : démolir l’ordre du phénix. Mervyn comptait bien sur la ferveur de sa douce Calliope pour y parvenir. L’échange avait été court et dénué de toute tendresse, mais l’adolescente y était habituée et ne s’en formalisa pas préférant aller se coucher et se concentrer sur les ordres que son paternel lui avait donné. A priori l’Ordre du Phénix nouvellement reformé, avait bien l’intention de s’insinuer dans l’Académie, via un système de communication magique. Il lui faudrait le détruire. Seul hic personne ne connaissait la forme de ce dispositif, et pire encore ce dernier se trouvait dans la salle sur demande. En bonne élève scolaire et appliquée Calliope avait lu plusieurs fois l’histoire de Poudlard, et savait parfaitement que cette mystérieuse salle était aussi capricieuse que bénéfique. Il faudrait qu’elle effectue la bonne demande, celle qui la conduirait à la cachette de l’ordre du phénix. Et encore, même avec le bon intitulé si quelqu’un se trouvait déjà à l’intérieur elle serait dans l’impossibilité de rentrer. Face à ce dilemme demandant de réfléchir un tant soit peu, Calliope fit ce qu’elle savait faire de mieux, poser sa tête brune sur son oreiller de plume et remettre à demain ces frustrantes réflexions. Le lendemain, elle se réveilla à 6h30 fraiche comme la rosée. Etre une princesse à ceci de bon être adorable même après une nuit courte. De bonne humeur toutes ses réflexions étaient tournée vers sa mission, aussi elle se prépara rapidement pour gagner au plus vite la salle sur demande. Affrontant les divers pièges laissé par Peeve pendant la nuit, et se battant avec les escaliers, la belle Kark arriva enfin dans les couloirs du septième étage. Voilà que les choses sérieuses allaient commencer. Enfin auraient dû commencer, car Calliope n’était pas la seule dans le couloir. « Oh ! Bonjour ! Tu es Cléia-Norah, c’est ça ? Tes parents tiennent les Trois Ballais, non ? J’aime beaucoup cet endroit, c’est populaire, mais parfois se mêler au bas peuple ça a du bon. Je ne suis pas perdue, à vrai dire j’aimerais accéder sur demande. Mais, puisque tu sembles vouloir y accéder aussi… » Délicieuse Calliope dans un sourire mièvre et avec son honnêteté candide insultait la gryffondor sans même s’en rendre compte. De plus il ne lui était pas venue à l’esprit qu’elle aurait dû peut être mentir sur ses intentions.
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| | | Re: Objet non identifié à détruire [mission] ce message a été posté Mer 9 Fév 2011 - 19:09 Cléia ne savait pas trop quoi penser de tout ce qui se passait et s’enchaînait ce matin. Mais elle était certaine d’une chose, la journée, du moins la matinée allait être vraiment très, très pourrie. Et le fait qu’elle vit Calliope débarquer la renforça encore plus dans cette idée.
Oh elle ne la haïssait pas, mais elle ne l’appréciait pas non plus. Cléia savait qu’elle-même était déjà une cruche et une fille dans le genre pas doué, mais Calliope avait une réputation encore bien pire, le genre de fille qui croit tout et n’importe quoi et qui a l’air un peu simplette. Oui comme dans « Blanche Neige et les sept nains », histoire qu’elle appréciait. Aussi son regard se fit froid, distant et son sourcil droit n’avait pas envie de redescendre d’un étage, cachant son étonnement et le fait qu’elle soit sceptique.
Mais son attitude changea quand son interlocutrice commença à faire un long discoure pour simplement rabaisser la rouge et or, et sa famille, et dire qu’elle voulait aller dans la salle sur demande. Autant dire que la mission allait être très difficile ! Cléia avait fait passer une mèche de cheveux derrière son oreille et en même temps ses yeux sont devenus très foncés. Elle était en colère. Mais elle décida de se contrôler, ne voulant pas taper sur le joli minois de Mademoiselle la princesse.- Le bas peuple ?! Parce que tu te crois supérieure aux autres sorciers tout ça à cause de ton père qui lorgne sur le poste de ministre de la magie ? Redescend sur terre maintenant ma belle, sinon l’atterrissage va t’être très douloureux. Cléia avait toujours la main sur la poignée de la porte, refusant de la laisser disparaître. Mais elle savait bien que pour accéder à la salle qu’elle souhaitait, elle devrait la lâcher. Le problème, c’est qu’il y avait une importune qui souhaitait elle aussi donné ses désirs à la salle et donc faire échouer la mission de Cléia.- Hum…je suis au regret de te l’annoncer Calliope, mais la salle sur demande n’est pas libre, vois-tu, je suis arrivée la première et j’ai quelque chose à y faire donc…fais demi tour et revient demain ok ? Je pense que c’est ce qu’il y a de mieux à faire pour toi. Elles se regardaient, mais Cléia, aussi raide que du tissu mouillé ayant passé la nuit dehors en plein hivers refusait de bouger et ne cèderait pas. Que c’est beau la détermination des Gryffondors !
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| Calliope Kark "Unbowed, Unbent, Unbroken" | | Re: Objet non identifié à détruire [mission] ce message a été posté Mer 9 Fév 2011 - 20:22 Rien. Non rien ne peut se dresser entre Calliope et les désirs de son père. Encore moins une vulgaire gryffondor qui semblait aussi simplette d’esprit que notre pauvre petite Kark. Calliope était candide, vraiment naïve, mais cela n’avait jamais été un problème que pour elle, puisque dans la plus part des cas ses camarades étaient habitués à ce trait de caractère la poussant a parfois être un peu trop honnête, voir maladroite et offensante dans ses propos. La nature même de la jolie princesse Kark l’empêche de faire preuve de méchanceté gratuite. Pour elle il était juste un fait établi que les Trois Ballais étaient un établissement pour manants. La belle Poufsouffle ne pensait offenser personne en le soulignant.
Aussi elle fut surprise de la réaction de Cléia-Nora. Que ces lionceaux étaient impulsifs ! Il n’y avait rien de moins charmant qu’un visage crispé par la colère. Et rien de plus risible qu’un tel entêtement. Mais Calliope et sa douce âme ne réussirent qu’à éprouver de la pitié pour la O’Ryan qui lui faisait face. Pauvre Cléia, elle ne pouvait que se rattacher qu’à la colère. Mais toute trace de mansuétude disparue de son expression lorsque la gryffondor évoqua son très cher père.
Comme chacun sait Calliope a le tempérament doux d’une princesse, mais critiquez son père et l’adolescente perd toute sa gentillesse et sa candeur enfantine. « Je ne me crois supérieure en rien, mais je comprends en revanche que tu puisses toi avoir un complexe d’infériorité avec un père dont la seule ambition dans la vie est de remplir les verres d’ivrognes. L’ambition tout comme la modestie n’ont jamais été un crime. Surtout quand cette ambition est là pour apporter de meilleurs jours au monde. Par contre ne pas se reconnaitre et ne pas accepter sa condition, ça c’est dérangeant. Mais ce n’est pas ta faute, tu es une gryffondor. Et puis, il est vrai que tout le monde ne peut pas avoir reçu une aussi bonne éducation que la mienne. »
Contrairement à Cléia, Calliope était restait très calme. Son ton était froid et posé, mais ses yeux sombres semblaient lancer des sortilèges de mort. Autre problème la teigne de bouffondor qui lui faisait face, ne semblait pas disposée à lui laisser le champ libre pour la salle sur demande. Si la O’Ryan avait été aimable, peut être que la Kark aurait été patience. Mais face à cette peste qui avait osé critiquer son père, la mission pour l’ombre de la rose noire semblait urger. Et puis la maison de gryffondor était un repère pour les membres de l’ordre du phénix, si ça se trouve Cléia était une traitre à son sang qui souhaitait communiquer avec ses petits copains de l’ordre depuis la salle sur demande. Hors de question de la laisser entrer.
« Et moi je suis au regret de t’annoncer que les élèves ne sont pas autorisés à sortir de leurs salles communes avant que les portes de la grande-salle ne soient ouvertes. En tant que préfète en chef j’ai tous les droits d’être ici, et toi non. Je t’enjoins donc à regagner ta salle commune, ce qui t’évitera d’écoper d’heures de colle et de points en moins pour ta maison. » |
| | | Re: Objet non identifié à détruire [mission] ce message a été posté Mer 9 Fév 2011 - 21:25 Ah zut, Cléia avait mentionné le père de la jeune fille…chose à ne jamais faire, elle le savait pourtant, combien de fois ses amis le lui ont dis ? Elle qui avait tendance à ouvrir un peu trop rapidement et facilement sa grande bouche et mettait systématiquement les pieds dans le plat…hé bien la voilà qui avait recommencé. Certes Calliope avait commencé en rabaissant sa famille, mais après réflexion, vu qu’elle devait avoir un Q.I. très faible, il était normale qu’elle ne remarque pas tous les efforts déployés par ses parents pour rendre aux Trois Balais un nom glorieux et une apparence à rendre fou l’ancien propriétaire des lieux.
Elle avait écouté attentivement la femme en face d’elle et passa de la colère à l’incrédulité. Cette fille était bien la dernière des imbéciles. Si elle savait tout ce à quoi ses parents avaient renoncé pour offrir une vie calme à leurs enfants elle se serait tue…quoi qu’avec un père comme le sien…
L’ambition, rien que de penser à ce mot, elle avait la gorge qui se serrait, elle savait que son père briguait un poste haut placé avant de devoir prendre la fuite avec sa femme, elle savait aussi que sa mère avait un poste haut placé auprès du Lord et que pour sauver sa famille elle avait pris la fuite. Ils avaient eut de l’ambition, mais plus que tout ils avaient de l’amour et ça, ça valait tous les sacrifices possible.
La jeune fille préférait taire ses commentaires, pas certaine que Calliope apprécie que Cléia lui fasse savoir que son père devait pas avoir beaucoup d’amour pour elle pour la mettre sans cesse en avant et lui détruire sa vie privée. Alors elle fit un simple hochement de tête, un peu dans le genre, « Mais oui si tu veux ! Vas y dis tout ce que t’as sur le cœur, je te crois, mais oui je te crois…si tu le dis. »
La jeune fille regardait son aînée et vit qu’elle paraissait…fâchée ?? Alors là, elle en restait sur le cul. Jamais, oh grand jamais une personne n’avait vu la « princesse » piquer une crise, s’énerver, crier, ou pleurer. Cléia-Nora y arriverait-elle ?
Mais la pouffe sortit son arme secrète, contre laquelle la courageuse et suicidaire gryffondor ne pouvait rien. L’insigne de préfète en chef et la menace des points en moins et des colles. Autant dire qu’il y avait là de quoi faire réfléchir. En effet, C&N faisait souvent perdre pas mal de points à sa maison, notamment à cause de ses sorties nocturnes. Que répondre à cela ? Pas grand-chose, mais tout de même elle ne pouvait rester sans pousser le bouchon un peu plus loin.
- Hum que je sache tu es aussi élève que moi, tu as juste un insigne en plus donc…le fait de ne pas traîner dans les couloirs est aussi valable pour toi mine de rien…
Son ton était neutre, un peu rieur, bien qu’elle sache qu’elle avait en partie tort. Et oui les préfets étaient considéré comme des demi-dieux ici, ah quel malheur qu’elle ne soit pas préfète elle aussi…mais elle n’a jamais été assez studieuse et respectueuse envers le règlement pour ça, comment le faire appliquer aux autres si elle ne le respectait pas. Par défaut, elle se sépara de la porte, elle lâcha la poignée, ce qui fit disparaître la porte et s’écarta, mais sans quitter la demoiselle des yeux.
*Ah ma mignonne tu veux jouer à la plus intelligente ? Ne coirs pas te débarrasser de moi comme ça. Tu va regretter de m’avoir rencontré.*
Et intérieurement elle était folle de joie et très impatiente. Elle fit une petite révérence, façon dames de la cour et partit, en direction de son dortoir. Il se situait derrière la préfète, ainsi que l’escalier. Cléia pourrait donc mettre son plan à exécution. |
| Calliope Kark "Unbowed, Unbent, Unbroken" | | Re: Objet non identifié à détruire [mission] ce message a été posté Ven 11 Fév 2011 - 10:54 Calliope était plutôt fière d’avoir réussi à se débarrasser de la petite Gryffondor qui lui tenait tête sans avoir besoin d’utiliser sa baguette. Car oui si la teigne de O’Ryan l’avait empêché de se rendre dans la salle sur demande, la Kark n’aurait pas hésité une seconde à la malmener. Après tout elle avait osé insinuer que son père ne serait pas à la hauteur comme ministre. Règle numéro un avec la princesse : ne jamais critiquer son roi. « Ce n’est pas qu’une insigne c’est également un devoir, comme celui de patrouiller et de s’assurer que les élèves ne trainent pas en-dehors de leurs salles communes. » En temps normal la princesse dans sa grande bonté aurait laissé la Gryffondor avoir le dernier mot, mais là il en était hors de question. Maintenant qu’elle avait le champ libre Calliope pourrait enfin mener à bien la mission donner par son père…enfin c’est ce que naïvement elle pensait, c’était sans compter sur la ténacité des O’Ryan. Peut-être que si la jolie Kark n’avait pas été si crédule elle aurait remarqué que Cléia-Nora était bien trop obéissante pour être crédible. Mais non la gentille Poufsouffle se contentait se félicité intérieurement d’avoir réussi à se débarrasser si vite de cette mauvaise herbe.
Mais le plus gros de la tâche restait encore à faire, il fallait qu’elle parvienne à faire apparaitre la salle sur Demande, et surtout que cette dernière s’ouvre sur la salle dédiée aux sombres agissements de l’ordre du phénix. L’idée de lutter contre des terroristes motiva encore un peu plus la Kark qui n’aurait alors aucun scrupule à détruire ce l’ordre dissimulait dans cette salle.
La jeune préfète en chef s’afféra alors à émettre des hypothèses en passant à chaque fois trois fois devant l’emplacement de la porte mais rien n’y faisait. Au bout d’une dizaine de minutes, l’adolescente déjà agacée par les propos de la gryffondor, était désormais excédée. Elle avait tout tenté : « Je veux voir ce que dissimule l’ordre du phénix », « Je veux découvrir le repère des membres de l’ordre », « Je veux voir le moyen de communication de l’ordre » etc. Elle avait tourné et retournée ses phrases dans tous les sens, elle avait même fait certaines hypothèses en Fourchelang, des fois que langage du roi serpent soit plus efficace. Mais rien, pas de porte, ni même de poignée.
La princesse finit par perdre espoir, et dépitée se laissa tomber le long du mur. La tapisserie montrant la tentative désespérée de Barnabas Follet d’apprendre à des Troll le ballet, ne lui arracha même pas un sourire. Elle n’avait pas le temps de s’appesantir sur ces détails, bientôt les élèves seraient autoriser à sortir de leurs dortoirs, et la Kark ne bénéficierait plus de cette tranquillité. Remettre à plus tard la mission lui était intolérable. D’ici là les membres de l’ordre du phénix auraient eu le temps de recevoir des messages de leurs leaders, et peut être de nuire à son père. Creuse petit Calliope, creuse ! Mais voilà le cerveau de notre jolie princesse était plus prompt à exécuter des ordres, qu’à réfléchir tout seul.
Soupirant, la Poufsouffle se releva, elle ne pouvait pas abandonner si vite. Désespérée elle finit par faire une demande des plus simples à la salle sur demande : « Je veux cacher quelque chose ». Passant à nouveau trois fois devant la salle supposée, une porte apparue enfin. Euphorique elle saisit à pleine main la poignée en bronze de cette dernière, et ouvrit rapidement la porte de peur que celle-ci disparaisse aussi vite qu’elle était apparue. La Kark fut alors accueillie par un nuage de cendre blanche qui se perdit dans ses boucles brune.
La salle dans laquelle elle avait atterri était immense et de larges vitraux laissaient filtrer une douce lumière. Il y avait dû y avoir un incendie presque tout y était calciné ou en cendre. Mais sur ces débris noircis avait été empilé d’autres objets plus récents. Restait à savoir lequel était celui servant de moyen communication aux terroristes. [HRP : Nous sommes dans la salle où Harry a caché le manuel du Prince de sang-mêlé et où Voldemort avait caché le dernier Horcruxes. La salle a brûlé dans la bataille de Poudlard ] |
| | | Re: Objet non identifié à détruire [mission] ce message a été posté Sam 12 Fév 2011 - 17:40 Cléia-Nora avait fait la petite fille obéissante, sauf qu’elle ne l’était absolument pas et qu’il y avait vraiment peu de chance pour qu’un jour elle obéisse à une personne si ce n’est très important ou que sa soit ses parents…et encore.
Bref, la pouffe qui se trouve être à Poufsouffle, si elle l’aurait connue un peu mieux aurait sut que la jeune fille ne serait pas rentrée docilement à son dortoir. En effet cette dernière s’était cachée derrière une statue et attendait que l’autre ouvre la salle, ce qui lui serait fortement utile…seulement si elle avait la même chose à faire que Cléia à l’intérieur…ce qui avait vraiment peu de chance d’être le cas, il faut bien l’avouer.
Cachée à espionner la préfète en chef, Cléia attendait et…attendait. Apparemment l’autre avait autant de soucis qu’elle-même pour ouvrir la porte, c’était rassurant. Cependant Cléia n’aimait pas attendre et elle dut patienter un bon moment avant de voir l’ombre d’une poignée de porte. Alors pour passer le temps elle imaginait tout ce qu’elle pourrait faire à Madame la prétentieuse quand elle lui tomberait dessus.
Le temps tournait, le couloir se faisait plus clair et Cléia se disait que sa mission allait échouer. Si les autres élèves commençaient à rappliquer pour aller dans al salle commune ou même que les membres de l’ordre allaient faire leur truc un peu louche, elle était fichue. Tout ça à cause d’une fervente partisante de l’Ombre de la Rose Noire. Temps mort, blanc total dans la tête de la rouge et or. Et révélation. Et si Calliope aussi cherchait la même chose que Cléia ?? Bon avouons le, il y avait très peu de chances pour que ce soit le cas…mais on ne sait jamais. Toute ragaillardie elle se leva et commença à s’étier.
Quand elle passa la tête à côté de l’armure il n’y avait plus personne…Il s’était passé quoi ? Elle était partie ? Elle était entrée ? Que de questions. Curieuse elle s’avança vers l’endroit ou elle se tenait il y a un petit moment. Elle vit la poignée puis la porte, elle poussa un petit cri de joie qu’elle étouffa rapidement, consciente qu’elle risquait de se trahir. Elle posa la main sur la poignée, sortit sa baguette et inspira profondément. Elle ouvrit doucement la porte et fut choquée de voir une salle complètement carbonisée à l’exception de certains objets. Cléia n’était jamais entrée dans la salle sur demande et était vraiment étonnée de voir une salle aussi spacieuse, là ou il n’était censé n’y avoir qu’un mur bien épais. Elle regarda Calliope qui était au milieu de la salle, elle semblait différente de tout à l’heure, peut être à cause de ses cheveux. Quoi qu’il en soit, Cléia entra à son tour, fermant doucement la porte et avança, baguette levée et prête à l’attaque.
- Qu’est ce que tu cherche dans cette salle Calliope ! Tu ne fais pas partie de l’ordre alors tu ne trafique pas pour eux. Et ne fait pas de geste vers ta baguette ou je te stupéfie.
Pfiou voilà surement le seul moment ou Cléia aurait le dessus sur Calliope, ne serais-ce qu’une seconde. |
| Calliope Kark "Unbowed, Unbent, Unbroken" | | Re: Objet non identifié à détruire [mission] ce message a été posté Mar 15 Fév 2011 - 22:18 Calliope n’avait pu que sursauter lorsque la gryffondor brisa le silence planant dans la salle désolée. Trop accaparée par sa contemplation des ruines, et bien trop naïve pour imaginer que quelqu’un puisse la suivre, et pire encore qu’on puisse lui désobéir, la princesse Kark ne s’était pas attendue à ça. La gryffondor avait brisé toute la solennité du moment, le silence berçant la jolie Poufsouffle avait quelque chose de grave, réclamant le calme et le respect. Après tout cette antre avait abrité et abritait encore les trésors de générations d’élèves. Débouler en menaçant quelqu’un dans cette salle, c’était un peu comme mettre du Barry White dans la basilique Saint-Pierre. Pas sûre que le grand pontife apprécie. S’il n’y avait pas de pape ici, Calliope en modèle de vertu et de respect lançant son regard le plus réprobateur à Miss O’Ryan. Ces lèvres charnues pincées en une moue sévère juraient avec ses traits trop doux. Son si charmant visage était plus habitué aux sourires et aux débordements de gentillesse et autre niaiserie.
Ce n’est pas vraiment malin de jouer les donneuses de leçons alors que quelqu’un vous tient en joug, mais que voulez –vous c’est une Poufsouffle, et nos gentil blaireaux ne sont pas connus pour leur sens aigu de la réflexion. Mais aussi sure que Calliope croyait dur comme fer être capable de faire cohabiter un basilic et une licorne dans le même enclos, la naïve poufsouffle était persuadée que rien de grave ne pourrait lui arriver. Et cette fois-ci elle avait raison. Qui aurait cru que leurs intérêts puissent se rejoindre ? Pas Calliope...
« Je suppose que je cherche la même chose que toi. »
Le ton était aussi froid que dans le couloir, ce n’était pas parce qu’elles partageaient un objectif commun, que les remarques faites par la gryffondor sur son père étaient oubliées. Pas de bracelet de l’amitié, ni de BFF ! L’adolescente sans le savoir avait aggravé son cas. A priori elle n’était pas de l’ordre du phénix, sinon Calliope aurait été heurtée de plein fouet par un éclair rouge. Et si Cléia-Nora avait fait partie des terroristes, elle n’aurait pas peiné à rentrer dans la salle sur demande. Non la gryffondor appartenait à un clan bien pire…celui de sa tante. Wilhelmina avait trahie sa famille en ne respectant pas les décisions de son chef de famille légitime. Comme osait-elle revendiquer ce qui revenait de droit à son cher papa ?
« Laisse-moi deviner c’est ma tante qui t’envoie pour détruire l’artefact qui sert aux membres de l’ordre du phénix à communiquer entre eux ? »La moue réprobatrice de l’adolescente c’était tordue en un rictus méprisant. Lui tournant délibérément le dos Calliope entreprit d’observer les objets reposant sur des piles de cendres. Son regard se posa sur ce qu’il semblait être un journal intime. Le feuilletant un instant, il n’avait pas grand intérêt, le seul secret que semblait accueillir ce carnet rose bonbon, était celui de la composition du Philtre d’amour ultime. Pourtant le cœur de l’adolescente se serra un instant, le journal lui rappelait celui de sa mère… O.O Le journal de sa mère ! Elle l’avait oublié ! Il était resté en plan dans la salle commune, lorsqu’elle l’avait balancé. Maintenant tous ses camarades allaient pouvoir bénéficier des états d’âmes de sa génitrice ! Pour le coup l’adolescente était partagée entre son sens du devoir qui la poussait à mener à bien cette mission, et son irrépressible envie de retourner le plus vite possible dans sa salle commune pour récupérer carnet de bord de sa mère. Une seule solution tolérable s’imposait à elle trouver et éliminer le plus vite l’artefact de l’ordre du phénix… et pour cela l’aide de la gryffondor ne serait pas de trop.
De mauvaise grâce la Poufsouffle finit par se retourner une nouvelle fois vers la O’Ryan, et réclamer son aide.« Peut-être pourrions-nous chercher ensemble ? Après tous nous avons le même objectif. Et puis au vue des relations que tu entretiens avec mes « chers » cousins tu es presque de la famille… » |
| | | Re: Objet non identifié à détruire [mission] ce message a été posté Dim 20 Fév 2011 - 13:22 Position de supériorité ? Certes et Cléia en était pas peu fière, pour une fois. Mais elle savait que tout pouvait se retourner maintenant ou plus tard. Après tout ne dit-on pas la vengeance est un plat qui se mange froid ? En tout cas avec Cléia-Nora il se mangeait soit brûlant, soit surgelé. Baguette en joue sur la préfète en chef, elle la surveillait du coin de l’œil pendant qu’elle regardait ce qui l’entourait. Tout était noir, détruit, ou presque. Il n’y avait que certains objets qui avaient l’air récent, signe que des personnes étaient bel et bien venu se balader par ici et qu’il était fort probable que ce qu’elle recherchait se trouve dans le tas. Curieuse elle le regardait avec intérêt. Puis elle revint sur Calliope et la regarda étrangement. Elle savait qu’elle ne faisait pas partie de l’ordre, aussi elle partait du principe qu’elle cherchait elle aussi l’artefact.
Elle haussa un sourcil quand la fille en face d’elle en fit tout simplement la constatation. Qui eut cru que la fille à son papa puisse remarquer aussi simplement les choses. En tout cas elle se demandait si elle savait qu’elle œuvrait pour sa tante ou si elle pensait qu’elle venait tout simplement l’éliminer vu qu’elle avait découvert de secret des membres de l’ordre.
Elle n’eut pas à se questionner longtemps puisqu’une fois de plus elle fit usage de sa perspicacité. Il était vrai que si elle avait voulut l’éliminer elle ne l’aurait pas prévenue et puis si elle faisait partie de l’ombre…elle serait peut-être un peu plus polie avec la fille du chef. Mais elle se moquait éperdument qu’elle sache pour qui elle œuvrait, tant que le travail était fait et bien fait. Elle fit un sourire moqueur et se décida à répondre simplement.
- Quelle perspicacité ! Je suis étonnée que tu réfléchisses autant ! Surtout que dans le château on dit que tu ne sais rien faire d’autre qu’écouter ton père. Oh je ne critique pas ton paternel cette fois ! Elle était prévoyante cette fois-ci. J’écoute bien ce que me dit ma mère moi. Donc je te comprends. Mais bon j’avoue que savoir si ces on dit sont fondés ou non m’intéresse pas mal.
Elle regarda la Pouffsoufle lui tourner le dos et commencer à regarder parmi les objets. De mauvaise grâce, Cléia baissa sa baguette, mais la garda à la main, après tout on ne sait jamais de quoi l’ennemi est capable. Elle s’approcha du tas, situé approximativement au centre de la pièce. Mais garda ses distances avec la jeune femme.
Ne pensant plus rien entendre de Calliope, elle releva d’un coup sec la tête en la regardant quand elle se remit à parler. Chercher ensemble…Il n’y avait pas trop le choix de toute façon. En revanche, elle n’apprécia que moyennement la remarque qui concernait les deux frères Salamander. Surtout que vu la tournure de la phrase Cléia le prenait un peu mal. Elle n’avait pas de relation particulière avec les deux, seulement un, l’autre foutait la merde ce n’était pas vraiment comme si Cléia allait vers lui et le suppliait à genoux de lui pourrir sa vie. Elle émit un grognement et finit par créer une phrase compréhensible.
- Tu as raison, cherchons, mais je doute quand même qu’il soit aussi bien à la vue du premier venu entrant dans cette salle. Mais nous n’avons pas beaucoup de temps, ils risquent de débarquer dans pas longtemps et le plan risque de tomber fortement à l’eau. Et pour ton savoir personnel, Il n’y a rien de particulier avec Logan, donc évite les remarques qui peuvent sembler déplacées s’il te plait.
S’il te plait ? Elle avait bien dit s’il te plait ? Oula, c’est un jour à marquer d’une pierre blanche ! Mais elle avait raison, elle fricotait avec Robin et Logan étaient toujours dans ses pattes. Elle n’avait encore jamais rencontré le reste de la famille et rien que d’y penser elle fut prise d’un frisson de peur et d’un grand remord. Robin lui avait bel et bien invité chez lui lors des vacances de Noël, mais elle avait purement et simplement refusé. Se retrouver avec Son frère pendant les vacances en plus de l’école lui était inimaginable. Et puis rencontrer sa belle-mère qui était aussi le leader de la faction la terrorisait. Même si elle savait que cette dernière était amie avec sa mère. Bref elle dut bel et bien reconnaître que Calliope avait raison.
Regardant autour d’elle elle se mit à réfléchir, ou rangerait-elle un objet très important, de façon à ce qu’il soit facile d’accès, mais en quelque sorte invisible par les autres ?
Elle se mit à déambuler dans la pièce, regardant les étagères, poussant du pied les cendres, cherchant…elle ne savait même pas à quoi ressemblait ce qu’elle cherchait.
- Heu Calliope ? Tu sais à quoi ça ressemble au moins ? Parce que je n’en ai pas la moindre idée personnellement… |
| Calliope Kark "Unbowed, Unbent, Unbroken" | | Re: Objet non identifié à détruire [mission] ce message a été posté Mar 22 Fév 2011 - 19:37 Cléia-Nora venait de la traiter d’idiote. Soit. Pas de problème, il en fallait plus pour mettre en colère la douce Calliope. La gryffondor devait être frustrée, et les gens frustrés disent des choses tout à fait odieuses, pour se venger. Au fond, il fallait qu’elle ait pitié, cette fille appartenait à une famille sans ambition, et en plus servait sa tante. Pauvre Cléia-Nora elle partait avec de sacrés désavantages dans la vie. Ça n’excusait pas ses remarques détestables sur le cher papa de Miss Kark, mais ça pouvait au moins compenser les insultes. Notre princesse n’avait donc qu’accordée une moue pleine de condescendance à la gryffondor.
Oui Calliope était une brave bête fille, docile , douce et surtout d’une candeur qui rendait la Kark presque grotesque, et c’était principalement ces qualités ou défauts qui la poussait à n’accorder aucune importance aux ouïes dires. Le monde entier pouvait bien la prendre pour la reine des sottes, et l’impératrice des nunuches, tout cela n’aurait aucune importance à partir du moment où son père l’aimait, ou plutôt la voulait ainsi. Dès lors où cette image de jeune vierge adoratrice de licornes ne conviendrait plus au leader des ombres de la rose noire, l’adolescente ferait tout son possible pour changer. Pauvre petite…
Mais voilà notre princesse n’avait pas le temps de faire un discours intérieur enflammée dans lequel elle énumérerait tous les moyens qu’elle était capable de mettre en œuvre pour plaire à son vénérable père. Comme le faisait remarquer si justement Cléia-Nora le temps leur manquait. Il manquait doublement à Calliope qui devait se dépêcher de récupérer le journal de sa mère laissé en plan hier soir sur l’un des fauteuils de la salle commune de Poufsouffle. La seule idée que quelqu’un puisse le lire, et pire encore faire le rapprochement avec Calliope mortifiait la Kark. Sa défunte mère dans sa jeunesse n’avait pas été aussi raisonnable que sa fille. Freya avait fait ses études à l’institut magique de Salem, là-bas elle avait eu un comportement tout à fait indigne de son rang de sang-pur en pactisant avec des sang-de-bourbe. Dans le dernier passage que Calliope avait lu, Freya racontait sa romance avec un certain Erwan. La finlandaise était tout sauf avare en détails, c’est ainsi que la Kark avait eu tous les détails de la vie sexuelle débridée qu’avait eu sa mère avec un sang-mêlé. Au fond c’était peut-être cet aspect le plus choquant. La Kark pouvait bien vivre en étant la fille d’une allumeuse, les moqueries seraient faciles à endurer, mais être l’enfant d’une femme n’ayant aucun respect pour les idées du Lord… Personne ne devait tomber sur ce journal.
Au final Calliope avait redoutait moins voir les membres de l’ordre du phénix débarquer que quelqu’un de mal intentionné s’empare du journal intime de sa génitrice. "Non, on ne m’a donnée aucune information quant à la forme que l’artefact pouvait prendre. Je suppose que ça doit être quelque chose d’assez banal, censé passer inaperçue…"
L’adolescente avait répondu sans adresser un regard à son interlocutrice, la Kark était bien trop occupée à lancer des sortilèges de révélation sur les différents objets qui lui tombaient sous la main. Ce fut à cet instant que notre princesse entendit un bruit suspect. Un murmure. Murmure presque inaudible qui n’appartenait pas à la gryffondor. Tendant l’oreille, ce ne fut qu’à cet instant que Calliope remarqua le bruit d’une troisième respiration…peut être même une quatrième. Ces dernières étaient saccadées. Quelqu’un se cachaient dans la salle, et il y avait fort à gager que c’était des membres de l’ordre du phénix. La Kark ne put qu’esquisser un sourire. La situation était cocasse, les deux sang-pures avaient peur d’être surprise en flagrant délit, alors qu’au fond c’étaient-elles qui avaient interrompu les membres de la faction adverse.
Doucement la sorcière s’approcha de la Gryffondor qu’elle attrapa par la manche. Puis sans un bruit en se contenta d’articuler ses mots sans les prononcer, elle fit comprendre à la O’Ryan qu’elles n’étaient pas seules. Posant son index sur ses lèvres, la Kark lui fit signe de se taire puis de la suivre. La salle avait beau être immense, il n’y avait pas de cachette suffisamment grandes pour abriter deux élèves. Seule l’armoire se trouvant au bout de l’allée apparaissait comme un abri acceptable. Baguette à la main prêtes à attaquer, les deux adolescentes avançaient à pas feutrés vers l’armoire. Une fois devant, Calliope ouvrit d’une main l’une des battants de l’armoire, et de l’autre lançait un sort : "Petrificus totalus" [hrp : Je propose qu’on les force à nous dire où se trouve l’objet. ![Objet non identifié à détruire [mission] 66508](/users/1813/26/41/96/smiles/66508.gif) ] |
| | | Re: Objet non identifié à détruire [mission] ce message a été posté Jeu 24 Fév 2011 - 12:18 C’était bien beau de chercher, mais chercher sans savoir ce qu’on cherchait était complètement stupide. Et malheureusement pour les deux jeunes filles aucun de leurs chef de faction respective n’avait été en mesure de leur dire à quoi le « truc » ressemblait. Oui parce que ce ne pouvait qu’être un truc, peut être même un téléphone moldu, ou une banane, allons savoir ce que les sorciers avaient inventés.
La réponse de Calliope ne réconfortait pas Cléia. Elles n’avaient plus beaucoup de temps avant que des membres de l’ordre viennent mettre leur nez dans la salle. Et si jamais ils leurs tombaient dessus, toutes les deux risquaient de se faire purement et simplement virer. Que Calliope soit la fille à papa, qu’elle soit préfète en chef, ou qu’elle soit la dernière des dernières, elle risquait la même chose que Cléia-Nora.
La Gryffondor trainait les pieds dans les restes de cendres et regardait autour d’elle, ne quittant aps vraiment le sol des yeux. Elle commençait à maudire sa…future belle mère si on pouvait appeler Wilhelmina ainsi. Une femme qui donnait des frissons à Cléia, qui lui faisait peur et qui la calmait rien que d’un regard. Peu de personnes avaient se pouvoir sur la jeune femme et hormis sa mère il y avait la directrice, le chef de sa maison et Mme Kark-Salamander. Bon Robin quand il prenait ses gros yeux faisait se calmer la jeune fille aussi, mais bien moins que ses quatre personnes pour qui Cléia avait une haute estime.
Toute perdu dans ses pensées, elle revint sur terre quand Calliope vint vers elle et commença à lui tirer la manche, lui faire des gestes bizarres et des trucs étranges avec sa bouche. Peut être qu’elle essayait de lui faire comprendre quelque chose, peut être qu’elle était entrain de s’étouffer. En étant un petit peu plus attentif, elle finit par comprendre. Il y avait une chose ou une personne dans cette pièce avec les deux filles. Elle retint sa respiration et son cœur commença à s’emballer à la perspective de l’action qui s’annonçait. Elle suivit la jeune fille vers une grosse armoire. Cléia faisait attention de ne faire aucun bruit. Elle reprit bien en main sa baguette et la pointa sur la porte, histoire que personne ne s’échappe. Elle n’avait pas l’oreille très, très fine et ne savait aps combiens de personnes l’armoire contenait. Elle regarda Calliope jeter un sort et Cléia ouvrit l’autre pan de l’armoire. Deux personnes était immobiles. Elle hocha la tête d’une manière approbatrice, épatée par la force du sors.
Elle mit sa baguette à sa ceinture, enleva la baguette des mains de l’étudiant en face d’elle et entreprit de le soulever. Peine perdue, le jeune homme était bien trop lourd. Mais fort heureusement, une main secourable vint l’aider. Et elles amenèrent les deux prisonniers au centre de la pièce. Désormais armée de deux baguettes, elle prit celle qui ne lui appartenait pas et décida de la tester. Si elle devait jeter des sors, autant que ce ne soit pas avec sa baguette sans quoi on pourrait facilement remonter jusqu’à elle. Elle laissa donc sa baguette bien rangée à sa ceinture et pris la second dans sa main, un peu plus lourd, moins habile, lancer des sors risquaient d’être intéressant. Elle commença par le premier. Elle se tourna en direction de la porte.
Petit bruit de succions, signe que le sors avait bien fait son effet. Tant mieux, elles seraient tranquilles.
Elle regarda Calliope savoir si elle était prête. Elle pointa la baguette sur le premier malheureux, un garçon qui devait avoir son âge, donc qui devait être bien résistant et qui devait savoir pas mal de choses sur l’Ordre du Phénix.
- On commence par lui ? Je propose de lui poser gentiment les questions….quitte à utiliser le sortilège inter…hum endoloris à petite dose. Sinon on peut tout simplement le blesser physiquement, une bonne claque ça fait toujours du bien, sans parler des coups de pieds bien placés.
Cléia en savait quelque chose, elle qui se battait souvent et qui avait deux grand frères dans sa famille. Elle regarda la jeune fille et sans attendra la moindre réponse leva le sortilège sur son corps…hormis ses jambes. Après tout la porte était peut être fermée, le jeune homme désarmé, mais il restait la fenêtre et s’il était très fort, les deux filles ne pourraient pas forcément faire quelque chose contre lui.
Sa première réaction ? Il cria. La seconde, il se tut, en effet cléia, n’aimant pas vraiment les cris lui colla une belle gifle bien sentie. Et fut toute gentille avec lui par la suite.
- Salut ! Désolée de t’avoir pétrifiée hein…mais il fallait qu’on vous questionne tous les deux. Tu coopère et on ne fait pas de mal à ta petite amie. Tu ne coopère pas…on va être un peu plus méchante que ce que tu vois de nous là.
Cléia souriait, elle ne voulait pas être trop méchante, mais elle savait lancer convenablement un sortilège, donc elle ne se faisait pas trop de soucis, que ce soit avec sa baguette ou non. En revanche elle ne savait pas comment Calliope allait se comporter. Elle décida de lui laisser l'honneur de la première question et à la limite du premier châtiment. |
| Calliope Kark "Unbowed, Unbent, Unbroken" | | Re: Objet non identifié à détruire [mission] ce message a été posté Lun 28 Fév 2011 - 16:29 Calliope avait été autant surprise par la force de son sort, que par la découverte des visages des deux terroristes cachés dans l’armoire. Le garçon à gauche s’appelait Marcus, d’un an son cadet il appartenait à la maison des jaunes et noirs. Un Poufsouffle tout comme elle, la Kark le connaissait surtout pour être le batteur de l’équipe de quidditch de sa maison. Sang-de-bourbe, un brin blagueur, il avait toutes ses années profil bas, et avait toujours semblé respecté, ou au moins accepté la hiérarchie sociale du sang. La veille au soir il avait échangée avec la préfète en chef quelques boutades. Quel choc pour notre naïve princesse ! Le gentil Marcus n’était donc qu’un infâme terroriste, un des orateurs de ce mouvement révolutionnaire.
Si elle fut troublée un instant, l’adolescente chassa bien vite sa gêne, et porta son attention sur l’autre sorcière présente dans l’armoire. Plus jeune, et Serdaigle comme le montrait son uniforme, Calliope ne connaissait pas son nom. Elle se rappelait tout juste de son visage, pour l’avoir croiser quelques fois dans les vétustes couloirs de Poudlard. Mieux valait se focaliser sur la fille, le fait de connaitre le garçon pouvait la gêner dans sa mission. Les scrupules même notre princesse fanatique était capable d’en avoir.
Un rien glacée par la découverte qu’elle venait de faire, Calliope n’en oubliait pas les devoirs qu’elle avait envers son père. Elle ne trahirait pas sa volonté pour un camarade Poufsouffle et sang-de-bourbe qui plus est. Remontant ses manches elle aida Cléia-Nora à le déplacer. C’était d’ailleurs assez curieux de la voir vouloir faire ça à la moldu, alors qu’un levicorpus, ou un wingardium leviosa aurait réglé le problème en un rien de temps. Pour sortir de l’armoire l’autre élève Calliope préféra d’ailleurs se servir de sa baguette, cette dernière avait beau être légère la sorcière n’avait pas de temps à perdre en mouvements inutiles. Pendant ce temps-là la sbire de sa tante testait les baguettes des deux membres de l’ordre du phénix. La gryffondor ne rendait-elle compte que ces artefact magique ne lui obéiraient que très mal dans la mesure où, ce n’était pas elle qui avait conquis les baguettes, mais Calliope en lançant le petrificus totalus ? Encore qu’un expelliarmus aurait été plus efficace pour devenir la maitresse de la baguette. Déjà en mauvais termes avec la O’Ryan, notre princesse Kark ne préfère pas faire de réflexions sur le sujet, se disant que la poursuiveuse finiraient bien par s’en rendre compte après avoir ratée tous ses sorts.
La poufsouffle était resté en retrait plus par réelle volonté d’observer le comportement de Cléia-Nora que par incapacité à gérer la situation. Faire parler les deux membres de l’ordre du phénix serait finalement leur meilleure chance de trouver le système de communication des renégats. Si notre petite princesse devait bien avouer une chose c’est que la O’Ryan se débrouillait bien dans le genre garce sanguinaire pour intimider les gens. Mais à cet aveu s’ajoutait la conviction que cet état était davantage une seconde nature, que la mise en application de ses talents d’actrices. Fort bien, elle jouait la carte du mauvais flic, Calliope serait encore et toujours la gentille. Elle n’aurait pas besoin elle non plus de trop se forcer.
Après s’être fait giflé Marcus semblait bien décidée de rentrer dans une phase de pur mutisme. S’armant d’un sourire avenant la Kark s’approcha de son camarade, et lui dit d’un ton gentil qui invitait à la confiance.[/i]
« Marcus, tu n’es pas obligé de te laisser manipuler par ces renégats. Je sais que tu es un gentil garçon, si tu coopères le ministère sera clément. Et ta trahison contre l’ordre du Lord sera minimisé, tu es jeune, on te pardonnera tu passeras tout où plus sept ou dix ans à Azkaban. Ce n’est pas grand-chose dix ans dans une vie, surtout quand on est aussi jeune… Allez Marcus soit gentil et dis-nous quelle forme a le dispositif dont toi et tes petits copains vous vous servez pour communiquer. »
Une sincérité inopportune transpirait dans ses propos d’une naïveté écœurante. La Kark pensait réellement que la trahison était la meilleure option du Poufsouffle qui lui faisait face. Marcus sembla tout aussi irrité par les propos de Calliope, car ne trouva rien de mieux à faire que de lui cracher au visage et de lui hurler : « Crèves petite gourde, toi et ton salaud de père ! » Charmant ! Choquée aussi bien par le crachat et par le langage fleuri employé par son adversaire, la stupéfaction passa vite à un agacement dès plus prononcé. Rappelons que les nerfs de la Kark avaient déjà été mis à mal par la gryffondor tout à l’heure. Un cran de plus dans son énervement finirait bien par donner lieu à une des fameuses crises de rage Kark. Prévoyez vos boules quies et cachez les enfants ! Contenant toute fois toute la fureur qui l’habitait l’adolescente nettoya son visage avec un pan de sa robe de sorcier. Puis d’un mouvement leste de sa baguette lança un sort de récurvite sur la bouche du Poufsouffle. Marcus se retrouvait ainsi la bouche pleine de savon. Ce n’était pas un sort douloureux, mais désagréable, le pauvre Poufsouffle s’étouffait à moitié avec la mousse.« On m’a toujours appris qu’il fallait nettoyer la bouche de ceux racontant des insanités ! Ne nous fait pas perdre notre temps et notre patience Marcus dis-nous où est l’artefact. »
Les effets du sort avaient beau se dissiper petit à petit, le jeune homme avait toujours de la mousse plein la bouche, le savon quant à lui avait fait pleuré ses yeux. Il réussit tout de même à articuler un non.« Tu ne nous laisses donc pas le choix. Pointant sa baguette vers son camarade de Poufsouffle elle murmura sans l’ombre d’une hésitation Endoloris ! » Jamais Calliope n’avait autant mérité son nom. Enfin elle prouvait qu’elle avait l’étoffe d’une Kark.
Oui : Le doloris est suffisamment puissant pour délier la langue de Marcus.
Non : Les filles devront se montrer un peu plus convaincante.
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| Filet du Diable The Big Boss | | Re: Objet non identifié à détruire [mission] ce message a été posté Lun 28 Fév 2011 - 16:29 Le membre ' Calliope A. Kark' a effectué l'action suivante : Lancer de dés'Dé' : ![Objet non identifié à détruire [mission] Dsnon1](https://2img.net/r/ihimizer/img198/9735/dsnon1.png) |
| | | Re: Objet non identifié à détruire [mission] ce message a été posté Mar 8 Mar 2011 - 13:49 Cléia-Nora n’avait absolument pas pensé utiliser la magie pour déplacer les corps. Un peu de sport ne fait de mal à personne après tout. Enfin voilà, baguette en main, elle regardait le jeune homme en face d’elle. Il la regardait aussi. Mais si elle souriait de toute ses dents, lui en revanche faisait une tête de trois pieds de longs.
Alors comme ça, Calliope le connaissait. Voilà qui ne rassurait en rien la Gryffondor. Si elle faisait passer son amitié avant la mission, Cléia se promit de l’étrangler de ses propres mains et pas besoin de filet du diable. Plus elle regardait le jeune homme, plus sa tête lui disait quelque chose. Et enfin ça lui revint. Il jouait au quidditch et elle l’avait déjà croisé en cours. Il devait lui aussi être en sixième. Dommage…elle aurait eut plus de plaisir s’il aurait été plus jeune qu’elle. Cléia regarda la Poufsouffle le questionner et sur son visage on pouvait lire de l’étonnement. Franchement si elle pensait que demander gentiment résoudrait les problèmes elle délirait complètement. Si en plus ça fonctionnait…Cléia se promit de passer le reste de ses jours…à être un peu plus aimable. Mais elle put être rapidement soulagée. Vu la réponse que le jaune et or donna, Cléia ne put s’empêcher de retenir son souffle et d’attendre la réaction de Calliope. Et puis cracher au visage d’une si jolie fille…Elle aurait été à sa place elle lui aurait infligé une correction plus grande qu’une gifle. Mais elle sourit en voyant le résultat su sortilège qu’elle venait de lancer. En voilà un qui ferait peut être moins le malin avec un peu de savon dans la bouche.
Elle regarda Calliope jeter le sortilège doloris. Elle regarda le jeune homme se tordre de douleur et cracher des bulles de savon. Il restait un peu de savon, mais c’était suffisant pour faire de jolies bulles multi colores…qui détonnaient complètement avec ce qui se passait dans la salle. Cléia le regardait et elle avait presque pitié de lui.
- Bon Marcus. Dis nous où se trouve l’objet que nous cherchons et nous vous laisserons partir tous les deux.
Elle désigna en disant cela la Serdaigle toujours pétrifiée sur le côté. Il tourna légèrement la tête, mais elle ne put voir l’expression de son visage. Se faisait-il du souci ou préférait-il se sacrifier, lui et elle pour un objet pitoyable ? Oui la situation était pitoyable. Mais il la regarda droit dans les yeux. Ils étaient noirs de colères.
- Va te faire foutre avec tes menaces. Allez en enfer toutes les deux et vos factions pitoyables.
Il lui crachait abondamment les restes de savon sur son jeans. Elle savait que s’il était en pleine possession de ses moyens, il lui aurait déjà jeté un sortilège qui l’aurait laissé dans les vapes. Elle le regarda de haut, plissa les yeux et tendit le bras. Ce n’était pas la sienne et elle comprit que ça ne servirait à rien de lancer un sortilège avec elle contre son propriétaire. Elle la jeta donc par la fenêtre ouverte et prit sa baguette.
- Tu ne me laisse pas le choix. Sectumsempra !
Elle regarda le sortilège agir et lacérer le corps du jeune homme, tout en déchirant sa robe de sorcier.
Sa langue va-t-elle se délier ou faudra-t-il passer à la jeune fille ? |
| Filet du Diable The Big Boss | | Re: Objet non identifié à détruire [mission] ce message a été posté Mar 8 Mar 2011 - 13:49 Le membre ' Cléia-Nora O'Ryan' a effectué l'action suivante : Lancer de dés'Dé' : |
| Calliope Kark "Unbowed, Unbent, Unbroken" | | Re: Objet non identifié à détruire [mission] ce message a été posté Mar 8 Mar 2011 - 22:31 Le sortilège lancé par notre princesse n’avait pas été très utile. Il n’avait surtout pas été assez puissant. Pour faire souffrir l’autre, il faut vraiment le désirer. Décidée à servir corps et âmes ça Calliope l’était, en revanche elle n’était pas tout à fait sure de vouloir voir son camarade Poufsouffle se tordre de douleur devant elle. Au fond la Kark espérait que Marcus se montre raisonnable et trahisse l’ordre après les premières menaces. Mais non le jeune homme avait le mauvais goût de se montrer tout à fait Poufsouffle. « La loyauté engendre des horreurs. » ne put s’empêcher de Calliope, en voyant le sixième année tressauté, puis les insulter de plus belle. Naturellement dans sa grande candeur, elle n’appliquait ce raisonnement à son propre cas. Non papa était bien trop bon, pour que se montrer loyal envers lui soit une erreur. Pauvre petite.
Notre princesse ne put qu’hoqueter en voyant la gryffondor agir. Lancer un doloris était une chose, mutiler son adversaire en était une autre. Choquée par l’afflux de sang émanant du poufsouffle, l’adolescente était livide, et prise de haut le cœur. En cet instant plus rien n’avait d’importance. Calliope n’avait plus peur qu’on découvre les confessions grotesques dans le journal de sa mère. Pendant l’espace de trente secondes elle n’eut même aucune pensée pour son père. Non seule le liquide écarlate occupait ses pensées. Comment un être humain pouvait avoir en lui autant de sang ? Et comment tout ce liquide pouvait s’échapper aussi rapidement.
Respirant un grand coup, et tachant de repousser son haut le cœur, la Kark s’évertua à reprendre le contrôle de la situation. Il ne fallait pas que Marcus meurt, un meurtre à Poudlard aurait des conséquences désastreuses, et donnerait forcément suite à une enquête, et donc que quelqu’un finisse par remonter jusqu’aux deux adolescentes. Calliope se fichait bien qu’on emprisonne la gryffondor, en revanche si, elle, la fille de Mervyn était envoyé à Azkaban, le scandale risquerait de mettre fin à la carrière politique de son géniteur. L’adrénaline permettait à la sorcière de réfléchir plus vite, elle se rappela alors d’un sort que son frère lui avait appris pendant les vacances d’été. Ça avait été un de ces rares moments où Arutha ne la détestait pas. Jouant les grands frères protecteurs, Arutha avait enseignée à sa jolie sœur, un sort de soin. Calliope n’avait jamais encore vraiment osé l’utiliser en mission, se trouvant la plus part du temps avec des sorciers expérimentés lors de ces dernières, elle préfèrait les laisser faire, plutôt que de risquer d’amocher plus les blesser en ratant le sort de soin. Mais là il n’y avait que la Gryffondor…
S’accroupissant pour se mettre à la hauteur du blessé, sa robe de sorcier se maculait de sang petit à petit. Elle murmura la formule tout en passant sa baguette au-dessus des multiples entailles du Poufsouffle. [NB : sortilège de rogue dans le tome 6] A sa grande satisfaction, le sortilège n’empira pas les blessures de Marcus, les coupures se refermèrent même en partie, ralentissant le flux de sang s’écoulant. La Kark cessa de lancer ses sortilèges seulement lorsqu’elle eu la certitude, que ses autres tentatives seraient vaines. L’état du membre de l’ordre du phénix, c’était stabilisé, mais restait critique. Le jeune homme avait à moitié sombré dans l’inconscience, et semblait complètement délirer. Complètement livide, son temps était compté. Se relevant souplement, Calliope fusilla du regard la O’Ryan. « Fais en sorte que son état n’empire pas. Je t’interdis formellement de t’approcher de la fille. Si Marcus meurt, je te promets que je ferais tout mon possible que tu sois la seule à payer pour ça. »
La Kark avait été glaciale. L’heure n’était plus aux grands sourires, et aux licornes. Elle s’approcha de la jeune serdaigle, et débloqua la partie haute de son corps. « Je vais être directe, car tu as vue tout ce qui venait de se passer. Dis –nous où l’artefact et comment le détruire, et nous vous laisserons partir sans qu’aucun autre mal ne vous soit fait. Marcus est entre la vie et la mort, si tu nous dis où est l’artefact, tu pourras le conduire à l’infirmerie et il sera sauvé… » De grosses larmes coulaient le long du visage de la sorcière de l’ordre du phénix. Elle lança un regard désespérée faire son acolyte, avant de planter son regard embuée vers la Kark. Elle doutait. « Je…Marcus…c’est…c’est un rapeltout transformé…il est à côté des grimoires dans la troisième allée… » Sa voix venait de se briser, elle sanglotait. La Kark lança un regard furtif à Cléia qui lui intimait tacitement d’aller récupérer le rapeltout. Abandonnant la serdaigle à ses pleurs, Calliope se remis à veiller le blesser. |
| | | Re: Objet non identifié à détruire [mission] ce message a été posté Lun 14 Mar 2011 - 20:16 Cléia n’avait vraiment pas fait attention en jetant le sors. Mort…il ne vaudrait plus rien et il laisserait bien trop de traces, c’était sur et certain. Elle se sentait un peu coupable. Certes elle savait faire mal et blesser les gens, physiquement et mentalement, mais là elle avait conscience qu’elle était allée trop loin. S’excuser ? A quoi bon. Le mal était fait, tout ce qu’il lui restait à faire c’était de s’assurer qu’il lui clapse pas entre les pattes.
Elle regarda Calliope « soigner » Marcus. Puis elle s’approcha de lui, s’agenouilla à ses côté et garda sa main sur sa gorge…non elle ne voulait pas l’étrangler, elle s’assurait seulement que son pouls battait un peu plus convenablement. Sa seule réaction aux reproches de la poufsouffle fut de lever les yeux au ciel. Une chose était certaine c’est que Cléia-Nora entrainerait par n’importe quel moyen l’arrogante jeune fille avec elle si elle devait tomber.
Elle tourna la tête et fixa la jeune fille. Pourquoi s’approcherait-elle de cette fille qui même paralysée avait l’air complètement superficielle et fausse. Le genre de fille qu’évitait complètement la O’Ryan. Elle sut qu’elle ne s’inquièterait même pas de son état quand elle la vit pleurer et chercher du secours vers Marcus alors que s’il devait choisir, il continuerait surement à se battre.
Entendant la réponse, elle se releva, sans vraiment regarder Calliope, elle devinait fortement que c’était à son tour de chercher un peu, histoire qu’elle lui en veuille encore si l’objet n’était pas trouvé.
Cléia-Nora commença sa recherche. Un rapeltout…c’était pas très très grand ça. Elle regarda sur les étagères, passant la main dessus quand elle ne voyait pas le fond. Finalement elle fit le tour de la pièce choutant deux ou trois choses au passage. Et finalement elle faillit glisser et entendit un bruit de verre brisé. Intriguée elle baissa les yeux et vit des restes de sphère.
- Calliope ! T’as pas de soucis à te faire ! L’engin est complètement désamorcé !
Et dans un murmure elle ajouta :
- Réduit en bouillie ouai…
Elle ramassa les plus gros morceaux et s’approcha du petit groupe.
- Je pense qu’on à plus rien à faire là non ? Quoi que…je te laisserait bien leur jeter un bon oubliette ma fois…T’en pense quoi ?
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| Calliope Kark "Unbowed, Unbent, Unbroken" | | Re: Objet non identifié à détruire [mission] ce message a été posté Mer 16 Mar 2011 - 9:47 Qui aurait cru que notre naïve petite princesse su faire preuve de sang-froid dans les situations critiques ? Personne, et elle la première était assez surprise. Il faut dire que jusqu’alors son père ne l’avait jamais laissé exprimer pleinement ses talents. Son gentil papa lui avait confié surtout des missions en duos où il y avait toujours quelqu’un de bien plus expérimenté pour assurer ses arrières, ou gérer les situations de crise. Mais maintenant qu’on l’avait jeté du nid, petit oiseau devait apprendre à voler, et aucun crash n’était toléré.
Si la Gryffondor était insensible aux pleurs de la Serdaigle, Calliope en bonne princesse eu pitié pour sa camarade. Quel autre choix avait-elle que de pleurer et trahir son camp ? Ce que Cléia prenait pour la superficialité, la Kark appelait ça de l’altruisme. L’adolescente avait vu son camarade se faire torturer puis grièvement mutilé de sorte qu’il était entre la vie et la mort. Tout ce qu’elle voulait c’était sauver son ami, qui y avait-il déshonorant là-dedans ? Passant sa main sur le visage en larme de Lina, Calliope essuya les larmes de son ennemi. « Je tiendrais ma promesse, Marcus sera sauvé, tu n’as plus à avoir peur. » Sa marque de douceur n’apaisa en rien la Serdaigle dont les sanglots raisonnaient toujours plus fort dans la salle sur demande. Mais la Kark n’eu pas le temps de s’en émouvoir car déjà Cléia l’informait de la destruction de l’objet. Cela avait été facile, même un peu trop. Pourquoi les membres se seraient donner autant de mal pour cacher le rapeltout, pour après ne pas l’ensorceler ? Mais après tout peut être que la O’Ryan avait désamorcé les sorts mis en place…
La Fryffondor Gryffondor voulait faire le ménage dans les esprits des deux membres de l’ordre du phénix. C’était une bonne initiative, ce qui ne manqua pas d’étonner la Poufsouffle. Finalement sa camarade modérée pouvait se montrer utile, et n’était pas qu’une gêne. Quoique… si Cléia-Nora avait eu l’idée, c’était à Calliope que revenait tout le travail. Ce qui n’arrangeait pas vraiment cette dernière. Tout comme pour le sort de soin, sa maîtrise du sortilège d’oubliette était tout à fait théorique. L’adolescente ne s’était entrainé que sur un chat pendant l’été, alors forcément elle n’était pas sure d’avoir vraiment réussi son coup. Mais encore une fois elle n’avait le choix, si Cléia-Nora proposait que ça soit elle qui s’en occupe, c’est que la Gryffondor devait être elle-même incapable de jeter un tel sort.
S’approchant d’abord de Marcus, qui avait sombré dans l’inconscience, la Kark baguette au poing lança son sort, murmurant un faible « oubliette ». Pendant qu’elle lançait son sort, l’adolescente s’était efforcé de se concentrer sur le souvenir qu’il convenait d’effacer, mais plus elle canalisait sa réflexion, et plus elle sentait le sort gagner en puissance et lui échapper. Quelque chose avait cloché pendant le sort, et Marcus inconscient, Calliope était incapable d’évaluer les dégâts causé sur la mémoire de son camarade. « Je vais transporter Marcus, tâche de faire de même avec Lina. Et en utilisant la magie, il n’y pas de temps à perdre. »D’un mouvement habile de baguette, la Kark lança un wingardium leviosa informulé sur Marcus. Avec une révérence fiévreuse elle fit se mouvoir dans la salle le corps inerte de son camarade pour ensuite mieux le reposer près de la porte de la Salle sur demande. La poufsouffle fut très vite rejoint par Cléia qui transportait Lina. « Il faudrait peut-être l’assommer elle aussi ? Je n’aimerais pas que la dernière chose dont elle se souvienne ça soit nous courant dans le couloir. ça serait louche, et lancer des oubliettes n’auraient servi à rien. »
Cléia s’en chargea, et la Serdaigle les joues toujours trempées par les larmes, était maintenant dans les bras de Morphée. Respirant un grand coup Calliope s’évertua à lancer un nouvel oubliette tandis que sa camarade modérée faisait le guet. Mais encore une fois la sorcière sentie le sort lui échapper, s’intensifier. Et plus elle paniquait, et plus le sortilège dérapait. Tant pis ce qui était fait et fait, et pour le moment il y avait plus urgent. S’approchant de la Gryffondor, elle l’a plaqua contre le mur avec une force ne soupçonnait pas, et dirigeant sa baguette sur la pointe de la gorge de la O’Ryan, menaça : « Si tu parles de ça à quelqu’un, que ça soit à ta famille ou a mon cousin, je te promet de te faire éprouver au centuple les souffrances de Marcus et Lina. Tu fais ton contrendu à ma Tante et c’est tout. Je suis bien claire ? »
Relâchant son étreinte, elle ajouta sur un ton plus neutre :« Je vais aller chercher des secours à l’infirmerie, toi tu descend directement dans la Grande Salle et tu fais comme si de rien n’était. Moi j’expliquerais que j’ai trouvé les corps en faisant ma ronde de préfète, et que j’ai taché ma robe de sorcier en tentant de prêter secours à Marcus. Et rappelles-toi bien que mes menaces étaient tout à fait sérieuses, je ne te laisserais pas nuire à ma famille Cléia-Nora. » Sur ces mots, la sorcière tourna les talons pour se diriger vers l’infirmerie. Il n'y avait plus rien à ajouter, sa mission était terminée.
Mission accomplie !
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