| | | [Terminé]Rencontre Fraternelle (ft. Jules) ce message a été posté Lun 27 Juin 2011 - 17:14 Le soleil n’était pas encore levé. Le dortoir était plongé dans une obscurité quasiment parfaite, seule une lueur verte intermittente venait troubler la nuit noire dans de rares moments. La pièce était bercée par les respirations calme et apaisée des quelques élèves endormis. En cette fin d’année, il manquait quelques élèves dans le dortoir des septièmes années, il n’était que deux heures du matin et certains garçons de dernière année profitaient de leurs derniers moments dans Poudlard. Cependant, tous les élèves présents dormaient à points fermés, tous sauf un. Caleb était étendu au sol, sur le dos, les yeux grands ouverts, il se demandait comment il avait atterrit là. Il ne lui restait que des brides de souvenirs de la petite fête de la veille, des brides de souvenirs et un mal de tête atroce. Il reconnaissait les symptômes d’une gueule de bois. Il essayait de se rendormir, mais les spasmes de son estomac l’en empêchait. Il décida donc de se lever et de prendre une douche rapide avant toute chose. Mais ce ne fut pas chose aisée, en effet, Caleb avait les idées embrumées et le noir complet ne l’aidait pas. Il tituba donc jusqu’à la salle de bain, cherchant à tâtons des repères et priant pour ne pas faire de bruit. Lorsqu’il eut prit sa douche, ses idées s’étaient éclaircies, il avait toujours mal à la tête, mais cette douleur était un peu plus supportable. Il sortit du dortoir après s’être rapidement habillé. A son grand étonnement, la salle commune n’était pas vide, quelques élèves discutaient par endroit. Cependant, aucun préfet n’était là, Caleb pu donc sortir de la salle commune sans problème. Il espérait seulement ne croiser personne, se serait trop bête d’avoir des heures de retenue durant sa dernière semaine à Poudlard. Il se faufila sans bruit dans les couloirs du sous-sol, il avait la chance d’avoir était envoyé à Serpentard, maison dont les dortoirs et la salle commune étaient placé au sous-sol, près de la cuisine. Lorsqu’il arriva enfin à la cuisine, il eut la surprise de la trouver vide. Aucun elfe de maison ? Certes, il n’aimait pas vraiment rencontrer ces créatures, surtout la nuit, mais elles étaient censés être toujours dans la cuisine, non ? Caleb entra tout de même dans la pièce et lorsqu'il se retourna, il sursauta, une créature était apparue sans faire de bruit. Soupirant d'agacement, il lui demanda juste quelques gâteaux et un verre d’eau. L’elfe de maison réapparût quelques instants plus tard, avec ce que Caleb avait demandé, il le remercia et l’elfe disparût sans faire d’histoire. Il avait commençait à manger depuis quelques minutes, lorsqu’il entendit des bruits de pas dans le couloir. Pris de panique, il se cacha rapidement, avait-il était aperçut par un préfet sans s’en rendre compte ? La porte de la cuisine s’ouvrit doucement, entre les étagères, Caleb vit une jeune femme entrer, mais de la où il était, il ne la reconnut pas. Elle commanda elle aussi quelque chose à l’elfe qui était réapparut et commença à manger. Caleb hésitait à se montrer, il ne savait pas comment la jeune femme allait réagir en le voyant caché dans la cuisine en pleine nuit. Cependant, il vit la porte se refermer, ce qui le fit changer d’avis, il se précipita vers celle-ci pour essayer de la retenir, mais il était trop tard. Le problème était que seules certaines personnes connaissaient le mot de passe de la porte de la cuisine et il n’en faisait pas partie. Lorsqu’il était arrivé, la porte était ouverte comme presque toujours et il n’avait pas pensé à la bloquer. De plus, les elfes de maisons ne lui donneraient pas le mot de passe, il en était certain. Il était bel et bien bloqué à l’intérieur de la cuisine. D’ailleurs, il venait seulement d’y repenser, mais il n’était pas seul. Il se retourna pour faire face à la jeune femme et se figea sur place. « Jules ? »Evidemment, il n’aurait pas pu tomber sur quelqu’un d’autre, il fallait que se soit la personne qui le détestait le plus. |
| Jules A. Pritchard Blondie girly | | Re: [Terminé]Rencontre Fraternelle (ft. Jules) ce message a été posté Lun 27 Juin 2011 - 18:35 We used to say that we were brother and sister, we used to think nothing was ever bitter. Today, I break my promises, to stay out of the emptiness. Today, let's make our promises for tomorrow.L'année scolaire touchait à sa fin, j'avais fini de passer mes examens mais j'étais toujours autant stressée. Depuis que je n'avais pas choisi la même voie que mes parents en ce qui concerne l'ombre de la rose noire, je n'étais plus vraiment la bienvenue dans la demeure familiale. J'avais rassemblé mes économies, j'avais tout juste assez pour me payer une semaine dans un hôtel miteux. J'avais la chance d'avoir des amis fidèles dont les parents avaient accepté de m'héberger pour quelques jours. Quant-à la fin du mois d'août, je finirai surement sous un pont ou quelque chose du genre. Je n'avais pas encore trouver un bon nid douillet qui voulais bien de ma personne. Bref, j'étais dans une merde noire comme on dit.
Cette nuit là, je ne trouvai pas le sommeil. Je me retournai sans cesse dans mon lit faisant grincer les lattes de celui-ci et provoquant certaines plaintes de mes camarades. Sur la pointe des pieds, j'étais donc sortie de mon dortoir et me lovai sur un fauteuil près du feu de ma salle commune. Quelques personnes étaient encore debout et m'adressaient des signes de main et des sourires en me voyant débarquer. N'ayant rien de mieux à faire que de me réchauffer auprès du feu, j'observais ces derniers qui m'entouraient. Deux nouvelles recrues -enfin nouvelles, cela faisait un an qu'elles étaient à Poudlard- s'échangeaient des cartes de chocogrenouilles. L'image de ces délicieux chocolats me vinrent à l'esprit. J'en eu l'eau à la bouche. Mon estomac noué par le stress émit un petit bruit indiquant son envie d'une petite gourmandise. Je me souris à moi-même alors que je me levai. Ce n'était pas la première fois que j'avais une petite fringale en plein milieu de la nuit. A vrai dire, les nombreux elfes de maison cordon-bleus avaient le droit à ma visite plusieurs fois par mois. A force, j'avais même réussi à nouer un semblant de lien avec certains. Un petit plus, j'avais souvent le droit à des petits gâteaux supplémentaires.
Je me faufilai donc en dehors de ma salle commune en prenant soin de ne pas croiser un de mes préfets. De même dans les couloirs du sous-sol du château. J'avais l'avantage d'avoir le "QG" de ma maison à même pas 5 minutes des cuisines. Mon chemin fut sans encombre pour mon plus grand soulagement. Je poussai la porte des cuisines à moitié entre-ouverte et entrai. La cuisine était déserte à part un elfe de maison assit sur un tabouret. Je m'approchai de ce dernier et me rendis compte que j'avais déjà eu affaire à lui lors d'une de mes précédentes visites. La distinction entre les elfes n'était pas des plus aisée. En effet, ils se ressemblaient tous. Seulement je reconnaissais celui-ci grâce à ces prunelles d'un vert émeraude hors du commun. Je lui adressai un grand sourire et lui demandai poliment quelques biscuits et un grand verre de lait. En l'espace de cinq secondes le petit être disparu et ré-apparu chargé de victuailles. Il me les posa sur le tabouret où il était assis précédemment. Je le remerciai vivement, j'avais une réelle affection pour ces créatures. Alors que je prenais ma première bouchée, il disparu de nouveau en me souhaitant une bonne nuit. J'étais en train de boire une bonne gorgée de lait quand une silhouette surgit de nul part pour rattraper la porte qui se fermait petit à petit. Un bruit massif retentit et je compris que j'étais enfermée. Cela m'importais peu à vrai dire. J'avalai difficilement le breuvage lorsque je reconnu qui était cette fameuse personne. "Jules ?" Bien sur que c'était moi, à moins que mon visage ne lui était plus familier. Le sien n'avait pas changé d'un poil. Il était toujours le même, grand, massif, cheveux en bataille ... Mon frère quoi. Caleb. Mais j'étais tellement surprise de le croiser ici que j'étais comme pétrifiée. Au bout de plusieurs secondes je repris mes esprits, le regardai de haut en bas puis jetai un coup d'oeil à la porte. Là, le fait qu'elle soit fermée lui importait. Bordel, ils étaient coincés ensemble.
"Et merde !" M'exclamais-je avant de soupirer.
Cette rencontre me coupa totalement l'appétit. Mon frère avait toujours été parfait durant notre enfance, avenant, prévenant, protecteur ... Il était surement l'être qui comptait le plus au monde pour moi à ce moment de ma vie. Pourtant, il avait changé. Ou j'avais changé peut-être. Il avait choisi son camp et moi le mien. Ils étaient différent bien évidement. Il était désormais un partisan de l'ombre de la rose noire, ce sombre clan qui était pour le génocide des moldus dans les pires souffrances possibles. Pour ma part, j'étais du côté des modérés. J'étais plus soft disons et surtout contre ces extrémistes. Je savais que Caleb se mordait les doigts de sa décision mais cela n'avait aucune importance à mes yeux. Il m'avait laissé tomber, laissé notre famille me tourner le dos. Il m'avait trahi. Je croisai les bras et plongeai mon regard glacial dans ses prunelles.
"Je t'en pris épargne moi le couplet du "oh je suis tellement désolé, je savais pas ce que je faisais." Et blablabla et blablabla." |
| | | Re: [Terminé]Rencontre Fraternelle (ft. Jules) ce message a été posté Lun 27 Juin 2011 - 20:07 Jules était restée pétrifiée quelques secondes en voyant son frère, ils ne s’étaient pas vu depuis plusieures semaines car ils s’évitaient soigneusement et n’étaient pas dans la même maison. Et puis, n’importe qui connaissant un peu l’un ou l’autre aurait pu dire comment allait finir cette histoire. Ces deux là ne pouvaient plus se croiser sans finir par se disputer. Pourtant, les deux se souvenais d’un passé plus où moins lointain durant lequel ils étaient très proches, mais l’un avait prit une très mauvaise décision et l’autre ne l’avait jamais pardonné. A présent Caleb faisait partie de l’Ombre, cette organisation extrémiste et sanguinaire et Jules faisait partie des Modérés, ce clan aspirant à ce que le monde reste tel qu’il était. Et la réconciliation semblait impossible, tant pour le monde extérieur que pour Jules et Caleb. Elle avala difficilement sa gorgée de lait, elle n’avait pas tellement changée, elle était toujours sa petite sœur, cependant, le regard noir qu’elle lui lancé semblait dire le contraire. Et le pire était à venir puisqu’ils étaient coincés ensemble pour un bon moment. « Et merde ! » S’exclama-t-elle. C’est exactement ce qu’il allait dire. Il la regardait d’un air interrogatif, comme s’il lui demandait comment allait se passer cette rencontre, mais le regard de Jules restait désespérément noir. A présent, il aurait préféré se faire attrapé par un préfet pour ne pas à avoir à subir cette rencontre avec sa sœur. Malheureusement, il ne pouvait plus rien y changer, il devait assumer ses erreurs qu’il le veuille ou non. Il releva la tête et vit sa petite sœur croiser les doigts et plonger son regard glacial dans le sien d’un air plus que sérieux. « Je t'en pris épargne moi le couplet du "oh je suis tellement désolé, je savais pas ce que je faisais." Et blablabla et blablabla. »Il soupira, s’assit par terre près de la porte et ferma les yeux quelques secondes. Voilà, cela ne faisait que quelques minutes qu’ils étaient dans la même pièce, et l’atmosphère était déjà insoutenable. Il sentait déjà un poids sur ses épaules et la culpabilité revenait au galop. A ce moment, il aurait donné n’importe quoi pour revenir quelques mois en arrière, à ce fameux diner familial ou tout s’était produit. « Très bien, Jules, comme tu voudras. » Dit-il en soupirant une nouvelle fois. Le silence s’imposa pendant quelques minutes, aucun des deux ne semblait vouloir parler. Caleb restait assit dans son coin près de la porte, la tête baissée et Jules semblait collée à son tabouret. Aucun des deux ne mangeait, ne parlait, ou ne bougeait. Le seul bruit audible était cliquetis de la trotteuse de l’horloge imposante qui trônait au milieu de la pièce, ce qui rendait l’ambiance encore plus gênante. Il soupira une fois de plus. « Alors c’est ça ? » Jules le regarda comme si elle ne comprenait pas la question. « On va rester coincés ici des heures sans parler ? On va passer nos vies à s’éviter ? Tu vas continuer toute ta vie à faire comme si tu n’avais pas de famille à part Lila ? »Il regretta presque aussitôt ses paroles, il savait qu’il n’avait pas à se plaindre, que finalement, tout était de sa faute. Il n’avait pas tué Voldemort, il n’avait pas demandé à ses parents d’abandonner Jules ni à son oncle et sa tante de rnier Lila, il n’avait pas fait d’histoire pour choisir sa faction. En réalité, il n’avait rien fit du tout, il avait laissé ses parents décider à sa place et avait cru bien faire, seulement, c’était exactement ce que Jules lui avait toujours reproché et c’était cela qui lui faisait le plus mal, elle était la seule à lui reprocher exactement ce pourquoi il était fautif. Le neuvième mot est un homophone de l’appendice caudal.Le prochain mot se trouve dans une interview. |
| Jules A. Pritchard Blondie girly | | Re: [Terminé]Rencontre Fraternelle (ft. Jules) ce message a été posté Mar 28 Juin 2011 - 10:16 Are you even listening when I talk to you? Do you even care what I'm going through? Your eyes stare and they're staring right through me, You're right there but it's like you never knew me. Do you even know how much it hurt ?C'était bien lui, Caleb, je n'en revenais pas. Nous étions des milliers d'élèves à Poudlard et il fallait que je tombe sur lui bien évidemment. C'était bien ma veine. Je pestais intérieurement, la gourmandise en plus d'être un défaut était mauvaise pour mon humeur. J'avais hésité une seconde à saisir une poêle et le marteler de coup mais j'y renonçais. Je valais bien mieux que ça. Je me contentai donc de lancer un juron et de l'observer froidement. J'espérai le faire culpabiliser, qu'il soit ronger de l'intérieur par sa culpabilité, il ne méritait pas mieux. Et surtout pas mon pardon. Je croisais les bras sur ma poitrine en l'implorant d'éviter son fameux discours du "je suis désolé". Je l'avais entendu tellement de fois qu'il me sortait littéralement par les yeux.
Étonnamment il m'obéit. Génial, il avait compris la leçon ou du moins, il tenait vraiment à sa vie. Caleb savait très bien de quoi j'étais capable quand je sortais de mes gonds. Il s'adossa à la porte d'entrée de la cuisine et se laissa glisser jusqu'à se retrouver assis sur le sol glacé. Il baissa la tête cependant je soutenais toujours mon regard plein de rancoeur. Un silence de plomb s'installa, je m'assis à mon tour sur un tabouret. Très bien, ils allaient passé la nuit ainsi, sans bruit, dans une atmosphère électrique où aucun n'oserait bouger ni même respirer bruyamment. A ses risques et périls, Caleb pris la parole. « Alors c’est ça ? » Je le regardai surprise, que voulait-il dire par là ? Puis il continua sur sa lancée. « On va rester coincés ici des heures sans parler ? On va passer nos vies à s’éviter ? Tu vas continuer toute ta vie à faire comme si tu n’avais pas de famille à part Lila ? » Mon dieu, voulait-il vraiment remettre le sujet sur le tapis ? Et surtout de cette façon ? C'était à croire qu'il ne me connaissait plus. Sa dernière phrase déclencha une colère sans pareil. Comme si je n'avais plus de famille ? Il se foutait de moi ? Il n'en fallait pas moins pour que je perde mon sang-froid.
Je t'interdis de mêler Lila à ça ! Elle au moins m'a toujours soutenu contrairement à toi ! Tu m'as trahis ! C'est toi qui m'as laissé partir sans protester, tu n'as même pas osé te rebeller contre les parents ! T'es qu'un lâche Caleb ! Alors ne viens pas me parler de famille maintenant, tu as tout détruis.
J'avais une folle envie de sauter de mon tabouret, de passer mes mains frêles autour de son cou et de serrer très fort. Il osait me reprocher le fait que je considérais que je n'avais plus de famille alors que lui-même avait contribué à cette perte. Je me souviendrais toujours de ce soir là où ma vie changea du tout au tout. Nous étions en famille assis autour de la table à manger. Ma mère nous avait préparé un suculant diner et mon père nous avait annoncé la nouvelle. Ou devrais-je plutôt dire LA nouvelle : l'ombre de la rose noire. Une organisation des plus cruelle qui visait à éradiquer la race des moldus dans d'atroces souffrances. En tant que ces progénitures, il voulu nous enrôler dans ce genre de secte. Caleb, l'enfant modèle, suivit de bon train quant-à moi j'étais réticente. Pour la première fois dans ma vie, je me rebellais contre mes géniteurs. Je leur expliquais mon point de vue : les moldus étaient des êtres à part entière, ce n'était pas parce qu'ils n'avaient pas bénéficié de dons magiques qu'ils méritaient de mourir. Mon répondit comme à un chien et prononça ces mots "Tu n'es plus notre fille.". Impuissante j'avais regardé Caleb qui n'avait pas bougé le petit doigt. C'est à ce moment que je compris que je serais seule désormais. Ce souvenir me revint en pleine face et je l'utilisai comme une arme face à mon frère.
Je serai toi, je resterai passif comme ce soir là en attendant qu'on vienne nous ouvrir. Ou non attends ! Tu peu appeler papa et maman au secours, ils seront tellement ravis de venir secourir le fils modèle des griffes de la méchante soeur !
Un rire machiavélique sorti de ma bouche. J'espérai le blesser dans son égo, que mes mots lui fassent du mal tels des coups de couteau dans le dos.
Tu as choisi ton camp, j'ai le mien. Fais comme si j'étais morte, parce que tu l'es à mes yeux. |
| | | Re: [Terminé]Rencontre Fraternelle (ft. Jules) ce message a été posté Mar 28 Juin 2011 - 14:46 Il vit Jules changer de comportement, elle tripotait nerveusement son tee-shirt comme à chaque fois qu’elle était hors d’elle. A ce moment, il était persuadé qu’elle n’avait qu’une idée en tête : le tuer. Elle fulminait et il le savait, il regrettait déjà ce qu’il avait dit, il voyait la dispute se profiler à l’horizon. Le regard noir de Jules devint encore plus glacial et elle parla avec une colère non dissimulée. « Je t'interdis de mêler Lila à ça ! Elle au moins m'a toujours soutenu contrairement à toi ! Tu m'as trahi ! C'est toi qui m'as laissé partir sans protester, tu n'as même pas osé te rebeller contre les parents ! T'es qu'un lâche Caleb ! Alors ne viens pas me parler de famille maintenant, tu as tout détruis. »Il avait oublié, avec Jules, il ne fallait surtout pas parler de Lila, parce que Lila l’avait soutenue, parce qu’ELLE n’avait pas été lâche. En même temps, elle n’avait pas vraiment tord, mais Caleb ne supportait plus cette constante comparaison à sa cousine, il savait qu’il avait fait un mauvais choix, ce n’était pas la peine de lui rappeler à chaque occasion. Et puis, de là à dire qu’il avait lui-même détruit la famille, il n’avait pas demandé à Jules de se rebeller, où à ses parents d’être idiots. « Tu n’as pas l’impression d’exagérer un peu ? Je veux bien que tu dises que je t’ai laissé partir sans rien dire, je veux bien que tu dises que je ne me suis pas rebellé ou encore que je suis un lâche parce que c’est vrai ! Mais ne dit pas que j’ai détruit la famille, tu sais très bien que si je t’avais soutenu, la famille aurais quand même finie en lambeau, la seule différence c’est que nos parents m’auraient renié aussi. »Il ne savait même pas pourquoi il continuait à parler, dès sa première phrase, il avait su que cela finirait mal. Cependant, ils étaient ensemble pour un moment, donc autant se dire tout se qui n’allait pas une bonne fois pour toutes. De toute façon, dans la tête de Caleb, la situation ne pouvait pas être pire; sa sœur faisait comme si toute la famille - mis à part Lila - était morte, et il ne parlait même plus à ses parents, pourtant, c’était pour eux qu’il avait trahi sa sœur. « Je serai toi, je resterai passif comme ce soir là en attendant qu'on vienne nous ouvrir. Ou non attends ! Tu peu appeler papa et maman au secours, ils seront tellement ravis de venir secourir le fils modèle des griffes de la méchante sœur ! »Pourquoi ne lui avait-il jamais dit qu’il ne parlait plus à leurs parents depuis qu’il s’était rendu compte de son erreur ? Surement à cause de son égo, lui révéler cela serait comme lui avouer qu’elle avait toujours eu raison et lui toujours tord et même si c’était la vérité, jusque là, il n’avait jamais voulu le faire. Quant au fameux soir auquel elle faisait référence, jamais il ne l’oublierait. Il venait de rentrer de Poudlard avec elle, la mort de Voldemort était toujours un choc dans les esprits. Un soir, au repas, John, leur père, leur avait expliqué son point de vue d’une manière qui ne laissé pas d’espoir pour une autre opinion, Caleb s’en moquait, il avait toujours su que son père avait un jugement horrible des moldus et des sangs de bourbe et cela ne le choquait plus depuis bien longtemps. Jules quant à elle n’avait presque jamais eu de démonstration de la cruauté de ses parents, elle se rebella pour la première fois contre eux, ce qui surprit tout le monde. Son père lui annonça même que c’était les dernières vacances qu’elle passait chez elle, ce qui n‘était en réalité qu‘un odieux chantage pour la faire changer d‘avis. Mais la chose dont Caleb ce souvenait le mieux, c’était le regard suppliant que sa petite sœur lui avait lancé pour qu’il l’aide, seulement, il n’avait rien fait du tout. La vérité, c’était que Jules avait raison, il avait été lâche, il avait eu peur de se rebeller lui aussi contre ses parents et il en avait payé le prix, il avait perdu sa sœur. Car Jules n’avais pas baissé les bras, elle n’avait pas renoncé à ses idées face au chantage de son père et ce chantage était devenu une réalité. « Tu as choisi ton camp, j'ai le mien. Fais comme si j'étais morte, parce que tu l'es à mes yeux. »Il baissa à nouveau la tête, il savait depuis le début qu’elle voulait lui faire du mal, et elle avait réussit comme à chaque dispute. Voilà pourquoi il l’évitait toujours dans les couloirs. Il était conscient du fait qu’elle gagnerait toujours dans leurs conflits; il avait plus de tord qu’elle et elle le détestait alors qu’il l’adorait. Elle voulait lui faire du mal, mais il était hors de question qu’il la refasse souffrir. Elle aurait toujours l’avantage, c’était inévitable. Il parla sans relever la tête. « Saches juste que je ne parle plus à nos parents depuis un moment, mais tu as surement raison, il vaut mieux que je me taise jusqu’à ce qu’on vienne ouvrir sinon cette conversation va encore mal tourner. »Finalement, les espoirs de réconciliation entre Caleb et Jules étaient faibles, ils avaient changés tous les deux. Elle avait fini par devenir plus rancunière et les épreuves vécues avec sa famille lui avaient forgé un nouveau caractère, elle était plus indépendante et plus adulte. Et lui qui avait pourtant était tolérant envers les autres, qu’ils soient moldus, nés-moldus ou autres avait fini par rejoindre l’Ombre de la rose noir et par devenir égocentrique et intolérant. |
| Jules A. Pritchard Blondie girly | | Re: [Terminé]Rencontre Fraternelle (ft. Jules) ce message a été posté Mar 28 Juin 2011 - 20:40 Letting go of you and this is harder than I thought but I will not be poisoned by your actions. Forgetting me, you took things in your hands and left me out After we'd been through so much, how could you let me down? I didn't know, I couldn`t see, never thought you'd forget me. Couldn`t believe, how you deceived, I never thought you'd do that to me.Nous n'avions déjà pas l'air bête ainsi. Caleb adossé à la porte, prêt à basculer à tout moment si une personne l'ouvrait, avec son air de chien battu. Et moi perchée sur mon tabouret vêtue de mon pyjama jaune or au couleur de ma maison. L'atmosphère était à coupée au couteau et pourtant nous nous n'étions pas encore tapés dessus, disons que c'était plutôt une joute verbale où les mots blessent bien plus qu'un simple coup porté à l'estomac. Telle une vipère je crachais mon venin sur celui qui était mon frère. Je voulais que mes mots lui montent à la tête, empoisonne son esprit avant de planter mes crocs. Je n'avais plus aucune estime pour lui.
« Tu n’as pas l’impression d’exagérer un peu ? Je veux bien que tu dises que je t’ai laissé partir sans rien dire, je veux bien que tu dises que je ne me suis pas rebellé ou encore que je suis un lâche parce que c’est vrai ! Mais ne dit pas que j’ai détruit la famille, tu sais très bien que si je t’avais soutenu, la famille aurais quand même finie en lambeau, la seule différence c’est que nos parents m’auraient renié aussi. » Je n'étais pas d'accord avec Caleb sur ce coup. Nos parents avaient l'habitude de le mettre sur un pied d'estale, il était l'enfant prodige, moi j'étai la déception. Celle qui était envoyée dans la mauvaise maison, celle qui faisait honte à la famille. Alors j'avais toujours été persuadée que si Caleb avait pris ma défense ce soir là, mes parents auraient été plus cléments avec moi. Du moins, ils auraient consenti à ce que je reste sous leur toit même si notre relation en aurait pris un sacré coup. Alors non, je n'avais pas l'impression d’exagérer. Je lui disais seulement ces quatre vérités, ce que je ressentais vis à vis de lui. Toujours autant sur les nerfs, je lui répondis comme si j'engueulais un ignorant.
Oh je t'en pris, comme si tu n'avais pas remarqué que les parents se plient toujours en quatre pour toi ! C'est Caleb par-ci, Caleb par-là. "Tu devrais faire comme son frère Jules, c'est un bon exemple" Sur cette phrase j'imitai la voix de ma mère et ces mimiques qui lui étaient propre. Mais bien sur tu es tellement parfait que rien n'est de ta faute ! Si seulement tu m'avais défendu, même qu'un peu. Ils t'auraient écouté toi ! Mais non tu as préféré faire la carpe. D'ailleurs je t'ai jamais félicité pour cette sublime imitation. Tu m'impressionnes vraiment !
Je fini mes reproches sur un ton purement ironique. Je lui en voulais tellement. Nous avions grandi ensemble, nous étions inséparable tous les trois avec Lila, nous étions fusionnels, nous nous connaissions par coeur, nous nous aimions. J'avais tellement admiré cette être dans le passé, c'était mon grand-frère, celui qui m'apprenait à faire du vélo, qui m'avait appris mes premiers tours de magie en cachette en pleine nuit parce que nos parents ne voulaient pas que je fasse usage de la magie tant que je n'étais pas à Poudlard. Le bon vieux temps ... Le temps où Caleb était un type bien, droit, loyal. Un temps révolu. Bref, il était inutile d'en parler. J'avais fait une croix sur lui, sur Elena, sur John. Ils ne voulaient plus de moi depuis un bail alors pourquoi devrais-je m'accrocher à des souvenirs ? A des espoirs vains ? Avec le temps, mes nouveaux amis les avaient remplacé. Certes, nous n'étions pas liés par les liens sur sang mais le plus important est notre ressenti non ? Je fis donc remarqué à mon pseudo frère qu'il avait choisi son camp et moi le mien. L'ombre de la rose noire et les modérés n'étaient pas des plus compatibles. Ces simples factions nous avaient séparé, avaient eu raison de notre amour fraternel. Se cherchait-il des excuses ? Il m'annonça qu'il ne parlait plus aux parents. Je ne savais pas si je devais le croire ou non. Je ne connaissais pas le Caleb qu'il était devenu, je ne savais pas si je pouvais de nouveau lui faire confiance. Néanmoins, je ne laissai rien transparaitre de mes doutes. Hors de question qu'il voit cette faille et qu'il en profite. J'avais peut-être l'air d'être sure de moi face à lui en lui crachant des insultes mais en vérité, je devais cela à mon accès de colère. D'habitude je n'étais que très peu confiante en moi. Il était hors de question que je perde la face.
Ça me fait une belle jambe tiens. Mon pauvre chou, tu veux peut-être que je te remonte le moral ?
Je levai les yeux au ciel. Comme si j'allais le plaindre qu'il se retrouve seul. Au contraire, j'étais plutôt ravie qu'il connaisse la solitude que j'avais traversé quand il n'avait plus été là.
A qui la faute. Lui reprochais-je lorsqu'il suggéra que la conversation allait mal tourner. C'est lui qui avait amené le sujet sur le tapis non ? D'une attitude désinvolte je lui tournai le dos et avalai un petit gâteau sans même lui en proposer un. |
| | | Re: [Terminé]Rencontre Fraternelle (ft. Jules) ce message a été posté Jeu 30 Juin 2011 - 16:24 Caleb s’était assit près de la porte pour entendre des bruits de pas même s’ils étaient assez loin, mais il n’y avait pas un seul bruit à l’extérieur. Où étaient les préfets ? Et les professeurs ? Evidemment, la dernière semaine avant les vacances d’été, ils devaient tous être occupaient ailleurs qu’au sous sol ! Comme l’atmosphère était toujours aussi électrique, tout en répondant à sa sœur, Caleb cherchait désespérément une solution pour se sortir de là. Il avait bien évidemment pensé à la magie mais il avait oublié sa baguette dans sa chambre, ce qui était encore plus bête que de s’être fait enfermer dans une cuisine, en pleine nuit, avec l’une des personnes avec qui il ne voulait surtout pas être coincé. Alors qu’il cherchait toujours une solution pour ouvrir cette fichue porte, Jules avait l’air de réfléchir à ses paroles sur leurs parents. Caleb était conscient que sa sœur ne serait pas d’accord avec lui mais il était certain de ce qu’il avancé, ses parents, même s’ils s’étaient toujours montrés fiers de Caleb tant que celui-ci faisait tout ce qu’ils espéraient de lui, ils avaient toujours été très clair sur une éventuelle déception de la part de leur fils. « Oh je t'en pris, comme si tu n'avais pas remarqué que les parents se plient toujours en quatre pour toi ! C'est Caleb par-ci, Caleb par-là. "Tu devrais faire comme son frère Jules, c'est un bon exemple"» Dit-elle en finissant sa phrase sur une imitation de notre mère. Bien sûr qu’il avait remarqué que leurs parents l’avaient toujours prit comme un exemple pour sa sœur. Il était clair qu’il n’approuvait pas cette situation et c’était en partie à cause de cela qu’il avait commencé à avoir un comportement indésirable à Poudlard et qu’il avait donc obtenu pas mal d’heures de colle. Cependant, leurs parents n’avaient pas changé d’attitude envers Jules, Ils lui en avait toujours voulu parce qu’elle était une fille et qu’elle n’avait pas été envoyé à Serpentard, deux choses que Jules ne pouvait pas contrôler. Seulement, Caleb n’y pouvait rien, il avait tenté de raisonner ses parents en vain et il n’avait jamais eut ce genre de comportement envers sa sœur. « Mais bien sur tu es tellement parfait que rien n'est de ta faute ! Si seulement tu m'avais défendu, même qu'un peu. Ils t'auraient écouté toi ! Mais non tu as préféré faire la carpe. D'ailleurs je t'ai jamais félicité pour cette sublime imitation. Tu m'impressionnes vraiment ! »C’était bizarre, du temps où ils s’entendaient bien, Caleb adorait l’humour sarcastique de sa sœur, à présent, tout cela avait bien changé, surement parce que cet ironie était maintenant dirigé contre lui. Cependant, cette fois elle avait tord et il en était persuadé, car lui qui était soit disant parfait avait fini par défendre Jules face à ses parents et ce jour là, il y avait eu une dispute durant laquelle Caleb avait dit tout ce qu’il pensait à ses parents, puis, il était partit, en colère. Et le résultats avait été un hibou de la part de ses parents quelques jours plus tard disant qu’il ne valait pas mieux que sa sœur et que tant qu’il n’aurait pas changé de comportement, il ne pourrait plus revenir à la maison. « Pitié Jules, bien sûr je l’ai remarqué, je leur en ai même parlé plusieurs fois, qu’est ce que tu voulais que j’y fasse, j’y peut rien si nos parents sont assez idiots pour ne pas voir que tu est géniale. Je leur ai rien demandé, moi ! Et j’ai jamais prétendu être parfais non plus je te signal, il n’y a que toi qui le dit ! Je suis désolé, c’est vrai, j’ai toujours été comme les parents le voulaient, mais je ne pense pas que ce sois un crime, on m’a répété un million de fois que c’était ce qu’il fallait faire, alors j’ai fini par y croire. Peut être que si tu avais essayé de faire des efforts pour être un peu plus comme eux, tu n’aurais été rejetée. Après tout, pourquoi est-ce que je devrais avoir tout les tords, c’est toi qui a décidé de ne pas les suivre alors que tu avais toujours tout fais pour leur plaire. »D’habitude, il était toujours calme et patient avec Jules, il s’excusait et essayait de se faire pardonner sans cesse. Mais là, peut être était-ce à cause de son mal de crane qui était toujours présent, du manque de sommeil ou bien parce que de toute façon il était coincé pendant un moment ensemble, il avait eut envie de faire comprendre à Jules que lui aussi il lui en voulait, il ne l’avait pas soutenue, certes, mais elle non plus. Ils n’avaient jamais parlé des factions ensembles, et alors qu’il savait tout à fait ce qui attiré sa sœur chez les Modérés, elle n’avait même jamais tenté de comprendre le choix de son frère. « Ça me fait une belle jambe tiens. Mon pauvre chou, tu veux peut-être que je te remonte le moral ? » dit elle en levant les yeux au ciel. « Arrête un peu avec ton ironie, le fait que je ne parle plus aux parents casse ta théorie de tout à l’heure ! Soit disant que si je t’avais défendue tout aurait était différent. Et bien, tu vas me dire pourquoi quand j’ai essayé de te défendre parce que je les ai entendu parler de toi en mal, et tu sais ce qu’il c’est passé ? Ils m’ont envoyé un hiboux en disant que tant que je n’aurais pas changé de comportement, ce n’était plus la peine de venir les voir ! Ils m’ont viré de la maison en gros. Alors, toujours aussi certaine que tout aurait été différent ce fameux soir si j’avais prit ta défense ? » |
| Jules A. Pritchard Blondie girly | | Re: [Terminé]Rencontre Fraternelle (ft. Jules) ce message a été posté Dim 3 Juil 2011 - 20:49 Like fire and rain, you can drive me insane. Être la cadette d'une fratrie pouvait être un gros avantage : être la chouchoute des parents, avoir beaucoup plus d'attention ... Cependant ce n'avait pas été le cas pour moi. Déjà, le fait de je sois une fille était un handicap. Mes parents rêvaient d'un deuxième petit garçon. Et quelque part, je crois que j'ai toujours été une outsider au sein de ma famille. Je ne me pliais pas forcément en quatre pour plaire à mes parents au contraire de mon frère. Caleb était mon grand-frère, celui qui récoltait tout les louanges de nos parents. Je l'enviais à cette époque, époque durant laquelle il était encore mon modèle. Déjà qu'Elena et John ne m'aimaient pas beaucoup, cela avait empiré depuis que j'avais choisi mon camp. Désormais je n'étais plus l'outsider, j'étais l'erreur de la nature. Et en plus de ça, ma considération pour Caleb avait changé. Il n'était plus le modèle que j'admirai, il était l'empereur déchu dont le fidèle sujet avait disparu.
« Pitié Jules, bien sûr je l’ai remarqué, je leur en ai même parlé plusieurs fois, qu’est ce que tu voulais que j’y fasse, j’y peut rien si nos parents sont assez idiots pour ne pas voir que tu es géniale. Je leur ai rien demandé, moi ! Et j’ai jamais prétendu être parfait non plus je te signal, il n’y a que toi qui le dit ! Je suis désolé, c’est vrai, j’ai toujours été comme les parents le voulaient, mais je ne pense pas que ce soit un crime, on m’a répété un million de fois que c’était ce qu’il fallait faire, alors j’ai fini par y croire. Peut être que si tu avais essayé de faire des efforts pour être un peu plus comme eux, tu n’aurais été rejetée. Après tout, pourquoi est-ce que je devrais avoir tout les tords, c’est toi qui a décidé de ne pas les suivre alors que tu avais toujours tout fais pour leur plaire. » Des efforts pour plaire à ces tyrans ? Il rigolait j'espère ? En aucun cas je ne voulais ressembler à mes parents, ils étaient trop cruels, froids, ils ne vivaient que pour le lord et non pour eux. Je ne voulais pas devenir une de ces encapuchonnés sans âme obéissant aux ordres les plus malsains. Même étant enfant, mes géniteurs nous enseignaient notre destinée : le lord, le lord, le lord. Certes, je n'ai jamais été très intéressé par la politique. Sa façon de régner me convenait plus ou moins, je ne voulais pas que cela change. Et surtout pas de la façon dont l'ombre de la rose noire voyait les choses. Bref, en me rebellant c'était comme si j'avais signé l'arrêt de mort de Jules Anja Pritchard. Maintenant j'étais juste Jules, plus un membre de la famille.
Oh excuses moi de ne pas avoir obéit au doigt et à l'oeil ! J'ai fait du mieux que j'ai pu Caleb. Mais je n'étais pas toi, tu comprends ça ? C'est TOI que les parents idolatraient, pas moi. Moi, je suis qu'une erreur de parcours. Ils doivent bien être contents d'être débarrassés de moi maintenant! Pendant un instant j'imaginai mes parents danser autour de la table du salon sachant que ma chambre était vide de tous souvenirs me concernant. Cette vision me donna la nausée. Je n'avais été qu'une petite chose éphémère au final. Tu veux que je te remercie de leur avoir parler peut-être ? Eh bien merci de l'avoir fait trop tard fréro. Je levai les yeux au ciel après avoir fait mine d'être réellement sincère dans mes remerciements. Sérieusement, Caleb croyait vraiment qu'essayer de raisonner nos parents une fois qu'ils avaient tiré un trait sur mon existence avait changé quelque chose ? Parfois, il pouvait être vraiment naïf. C'était trop tard, bien trop tard. J'avais fait "l'erreur" de m'opposer à leur volonté, à leur croyance. J'avais osé toucher à ce qu'ils avaient de plus cher.
Mon cher frère reprit de plus belle « Arrête un peu avec ton ironie, le fait que je ne parle plus aux parents casse ta théorie de tout à l’heure ! Soit disant que si je t’avais défendue tout aurait était différent. Et bien, tu vas me dire pourquoi quand j’ai essayé de te défendre parce que je les ai entendu parler de toi en mal, et tu sais ce qu’il c’est passé ? Ils m’ont envoyé un hiboux en disant que tant que je n’aurais pas changé de comportement, ce n’était plus la peine de venir les voir ! Ils m’ont viré de la maison en gros. Alors, toujours aussi certaine que tout aurait été différent ce fameux soir si j’avais prit ta défense ? » Des énormités. Voilà ce qu'il me balançait à la figure. Honnêtement je fus ravie d'entendre qu'il avait enfin osé s'exprimer et ce, en ma faveur. Mais je ne montrai rien. Cela ne changeait rien. Il n'avait pas agit sur le moment alors qu'il avait croisé mon regard plein de détresse et entendu mon appel au secours. Jouer les héros après la guerre était inutile, futile. Je me retournai vers lui presque perplexe. Ses dernières phrases trottèrent dans ma tête. Il y avait cette nuance, cette ridicule petite nuance qui faisait toute la différence, il était Caleb, j'étais seulement Jules.
Tu veux que je te plaigne ? Que je t'accompagne dans ta solitude ? Viens pas me demander pitié s'il te plait. Écoute toi parler, il suffit que tu t'excuses pour qu'ils te pardonnent. Tu l'as encore ta famille toi. Tu vois, le grand Caleb aura toujours une deuxième chance. Alors dis leur ce que tu veux, mens-leur même, dis leur que je suis passée du côté de l'ombre si ça te chante, jamais je ne redeviendrais leur fille. Alors que toi, tu seras toujours le fils prodige, celui qui a le droit à l'erreur.
Je bus une grande gorgée de jus de citrouille afin de faire d'aider ma gorge à se dénouer. Cela me faisait tellement de mal de parler de ça. J'avais tellement de haine contre ce qui me servait de famille autrefois. Néanmoins, comme tout le monde j'avais besoin d'un père et d'une mère, de quelqu'un qui me félicite quand je lui annonçai mes bonnes notes ... Je n'avais plus ça. Quelque part ils me manquaient mais je ne voulais pas revenir en arrière. Je préférai de loin être seule et en accord avec moi-même qu'entourée et manipulée. Je devais vivre et non subir. J'avais peut-être perdu gros mais j'avais gagné ma liberté. Et ça, ça n'avait pas de prix. |
| | | Re: [Terminé]Rencontre Fraternelle (ft. Jules) ce message a été posté Mer 6 Juil 2011 - 21:01 Il entendit un bruit au loin dans le couloir, mais ça ne ressemblait pas à des pas, c’était plutôt comme si une porte s’était refermée dans le couloir, quelqu’un avait dû oublier de la fermer. Il oublia donc le bruit pour se concentrer sur Jules. Elle avait l’air perdue dans ses pensées, tout en ayant cet air déterminé qui ne la quitter pratiquement jamais. Elle avait toujours eu une opinion sur tout, elle était libre et indépendante, et cela Caleb le lui avait toujours envié bien qu’il ne l’avouerait jamais. Elle savait se faire se propre idée sur les gens, sans avoir à consulter ses parents, alors que Caleb avait toujours suivi la famille aveuglement. Il n’avait quasiment jamais prit de décision seul, jusqu’à très récemment lorsqu’il s’était opposé à ses parents pour défendre Jules. Ce n’est qu’à ce moment qu’il avait prit conscience de ses erreurs, il avait laissé sa « famille » l’éloigner des « éléments perturbateurs » autrement dit, de Jules et Lila, ils les avaient également écouté lorsqu’ils lui avaient dit que Bexie était un ennemi. Cependant, sans réellement savoir pourquoi, il ne regrettait pas d’avoir rejoint l’Ombre, après tout, cette faction représentait tout ce qu’on lui avait apprit et il n’était pas prêt à changer tout ça. « Oh excuses moi de ne pas avoir obéit au doigt et à l'œil ! J'ai fait du mieux que j'ai pu Caleb. Mais je n'étais pas toi, tu comprends ça ? C'est TOI que les parents idolâtraient, pas moi. Moi, je suis qu'une erreur de parcours. Ils doivent bien être contents d'être débarrassés de moi maintenant! »Encore une fois, elle avait raison, elle avait fait de son mieux, sauf que ce n’était pas assez. Pour Jules, il était hors de question de rejoindre l’Ombre et pour ses parents, il était impossible de faire face à cette humiliation. Et elle avait raison également sur l’attitude de ses parents, il avait toujours préféré l’un de l’un enfant ce que Caleb avait toujours eut du mal à comprendre, cependant, il n’y pouvait rien, ce n’était pas à leur fils de leur expliquer comment élever Jules. « Tu penses sérieusement ce que tu dis ? Tu crois vraiment que tes parents peuvent être contents d’avoir abandonné leur seule fille ? Moi je n’en suis pas si sûr, ils sont furieux, non, pour notre père c’est pire, il est bien au-delà de la fureur, ils t’en veulent, ça je n’en doute pas et ils sont surpris aussi de se rendre compte que l’un de leur enfant est assez courageux pour osé les défier et pour partir de la maison au lieu de se plier aux règles. Mais tu crois franchement que nos parents t’ont complètement oublié ? Tu auras beau dire autant de fois que tu le voudras qu’ils ne t’ont jamais acceptée, tu sais très bien au fond de toi que ce n’est pas vrai, s’ils ne t’avaient pas aimé, ils n’auraient pas été en colère contre toi, ils auraient été indifférents. Et puis arrête de dire qu’ils m’idolâtraient, ils faisaient des différences, je te l’accorde, mais si ils m’ont toujours soutenu plus que toi, c’est juste parce que toi, tu as toujours été indépendante, tu faisais tes propres choix alors que moi, j’ai toujours fait ce qu’ils voulaient. »Il commençait à en avoir sérieusement marre d’entendre sa sœur dire à longueur de temps que ses parents la détestaient et qu’il était leur fils prodigue. Il avait l’impression que Jules avait oublié cette enfance durant laquelle ses parents, bien qu’ils aient toujours été strictes, étaient proches d’elle, elle avait beau dire ce qu’elle voulait, ils avaient tous les deux étaient choyés, bizarre pour une soit disant erreur de parcours. « Tu veux que je te plaigne ? Que je t'accompagne dans ta solitude ? Ne viens pas me demander pitié s'il te plait. Écoute toi parler, il suffit que tu t'excuses pour qu'ils te pardonnent. Tu l'as encore ta famille toi. Tu vois, le grand Caleb aura toujours une deuxième chance. Alors dis leur ce que tu veux, mens-leur même, dis leur que je suis passée du côté de l'ombre si ça te chante, jamais je ne redeviendrais leur fille. Alors que toi, tu seras toujours le fils prodige, celui qui a le droit à l'erreur. »Il avait remarqué qu’elle était perplexe. Et il voyait bien aussi que parler de leur parent faisait mal à Jules, mais il fallait qu’ils en parlent, en partie parce que Jules ne savait pas tout et aussi parce qu’il fallait qu’elle arrête de penser qu’elle n’était qu’une erreur. En pensant cela, elle se faisait du mal inutilement puisque Caleb était certain que ses parents n’avaient jamais pensé une chose pareille de leur fille. Comment Jules pouvait-elle vivre tout les jours en pensant quelque chose d’aussi horrible ? « Je ne t’ai pas demandé de me plaindre, et j’ai jamais dit que j’étais seul ! Heureusement pour moi, je n’ai pas que mes parents dans ma vie. Et non, il ne suffit pas que je m’excuse, il me semble qu’on a les mêmes parents, non ? « Changer de comportement » ne veut pas dire faire des excuses, ça veut simplement dire que je dois recommencer à faire tout ce qu’ils veulent sans jamais rechigner, et je n’en ai pas envie du tout. Et je te signal que toi aussi tu peux avoir une deuxième chance, il te suffit toi aussi de « changer ton comportement » et tu le sais très bien, si tu passais du côté de l’Ombre, ils se rapprocheraient de toi directement, encore plus maintenant qu’ils ne me parlent plus. Je te signale tout de même en passant qu’il n’est pas question que je mente sur ta faction parce que moi, je respecte ton choix et je comprends pourquoi tu as choisi ce camp, contrairement à toi qui n’a jamais cherché à comprendre les miens ! »Il se leva et passa le plus loin possible de sa sœur pour aller chercher son plat de gâteaux ainsi que sa boisson qui étaient restés sur l’étagère derrière laquelle il s’était caché en voyant arriver Jules. En voyant la porte se refermer, il avait oublié son plateau et en découvrant Jules, il avait tout simplement oublié sa faim. Seulement, maintenant que le choc était passé, la faim revenait. Il prit donc le plat pour retourner s’asseoir près de la porte au cas où un rodeur nocturne passerait dans le couloir. Une fois à sa place, il commença à manger calmement tout en regardant sa sœur. |
| Jules A. Pritchard Blondie girly | | Re: [Terminé]Rencontre Fraternelle (ft. Jules) ce message a été posté Dim 10 Juil 2011 - 19:43 How do you cry when every tears you shed won't ever bring her back again. Nous tournions autour du pot. J'avais mon opinion, Caleb avait la sienne. Ce qu'il pensait m'importait peu maintenant. Il aurait beau me dire que nos parents m'aimaient, je ne le croirais pas. Il n'avait pas vécu, l'enfer qu'avait été ma vie les mois qui avait suivit le jour fatal. Il ne comprenait pas, ne le saurait jamais. Nos parents avaient tout fait pour me renier, mais aussi pour que leur communauté d'amis les plus proches fasse de même. Je recevais des hiboux des mes amis d'enfance me disant qu'il était inutile que je leur adresse la parole dans les couloirs de Poudlard à la rentrée prochaine, je m'étais parfois retrouvée seule à prendre mon petit-déjeuner dans la grande salle. Ils ne m'avaient pas seulement privé de ma famille mais aussi de mes amis, de tout ceux qui avaient toujours fait parti de ma vie. C'était à croire qu'Elena et John cherchaient à faire le vide autour de moi pour que je revienne à genou, les suppliant de pardonner mon choix et qu'à présent je serai prête à lutter à leur côté pour l'ombre de la rose noire. Ils n'attendaient que ça, que je devienne un pion qu'ils déplaceraient sur échiquier quand ils auront besoin de quelqu'un pour faire le sale boulot. Ce qu'ils avaient fait de Caleb en fait. Il était devenu un petit bonhomme sans âme, qui ne pensait plus, qui ne ressentait plus rien mais qui obéissait seulement au doigt et à l'oeil. J'étais peut-être pas très adroite certes, légèrement naïve parfois, vivant dans un monde où tout est rose, où la politique ne n'importais guère mais je n'étais pas influençable. C'était ma vie et non la leur. Alors j'écoutais ce qu'il disait en essayant de calmer mes ardeurs. Je n'avais plus la force de répliquer. Caleb était dans son petit monde fabriqué de toutes pièces par nos parents, j'avais l'impression qu'il ne connaissait rien du monde extérieur, de la vraie vie. Je me contentai donc de l'observer, de lui laisser le temps et le souffle de terminer sa grande tirade sous le soit-disant amour que nos parents me portaient. Puis le plus simplement du monde, je répondis seulement :
Oui. Je suis sérieuse.
Voilà. Je n'allais pas surenchérir une fois de plus. J'en pouvais plus de sa mauvaise foi. De son blabla tout fait, si je n'avais pas cru ne serait-ce qu'un minimum à sa sincérité, j'aurai parié que John lui avait mi les mots en bouche.
« Je ne t’ai pas demandé de me plaindre, et j’ai jamais dit que j’étais seul ! Heureusement pour moi, je n’ai pas que mes parents dans ma vie. Et non, il ne suffit pas que je m’excuse, il me semble qu’on a les mêmes parents, non ? « Changer de comportement » ne veut pas dire faire des excuses, ça veut simplement dire que je dois recommencer à faire tout ce qu’ils veulent sans jamais rechigner, et je n’en ai pas envie du tout. Et je te signal que toi aussi tu peux avoir une deuxième chance, il te suffit toi aussi de « changer ton comportement » et tu le sais très bien, si tu passais du côté de l’Ombre, ils se rapprocheraient de toi directement, encore plus maintenant qu’ils ne me parlent plus. Je te signale tout de même en passant qu’il n’est pas question que je mente sur ta faction parce que moi, je respecte ton choix et je comprends pourquoi tu as choisi ce camp, contrairement à toi qui n’a jamais cherché à comprendre les miens ! »
Naturellement la raison de cette séparation revint sur la table. Beaucoup pensait que ma faction était un sujet tabou vu ce qu'elle avait engendré avec ma famille, mais ils se trompaient. Au contraire, j'étais fière de ma faction, d'assumer mon choix pleinement. Et même si en reparler devait faire encore plus de mal à Caleb, je n'hésiterai pas à me défendre une fois de plus. Lui, n'avait pas hésité une seconde à se taire lorsque ma voix s'était élevée pour la première fois. Je lui devais bien la monnaie de sa pièce.
C'est ça hein ? Tu voudrais que je devienne une marionnette qui change de camp comme de chemise ? Que je passe du côté de l'ombre pour que tout redevienne comme avant ? T'es vraiment comme papa ... Tout par intérêt, tu m'dégoutes Caleb !
Mon visage devint rouge, mes gestes nerveux. Je ne comprenais pas comment le frère que j'avais connu puisse à ce point ressembler à notre géniteur. Comme si m'aligner au reste de ma famille pouvait tout arranger. Le discours même de Caleb révélait à quel point John et Elena n'avait rien à faire de moi. Je n'avais d'importance que si je faisais partie de l'ombre. Si je cherchais à comprendre ses choix ? Ce fut la cerise sur le gâteau vraiment. J'eus un léger rire machiavélique.
Que devrais-je comprendre à part que tu as choisi l'ombre parce qu'on te l'a dit ? Que tu n'as pas de personnalité ? Je le savais déjà merci. Oh, à moins que tu adores tuer des pauvres innocents ? Décimer des familles entières ? Alors que toi-même sais le mal que ça fait !
Il se leva et partit dans un coin de pièce. Je ne le suivis même pas des yeux. Je lui tournai le dos à nouveau pour me pencher sur ma fringale mais cette discussion venait de me couper l'appétit. D'un geste nonchalant, je poussai l'assiette pleine de petits gâteaux. Je posai ma tête sur ma main alors que je m'accoudai à la table. Je fixai le mur, j'entendis les pas de Caleb retentirent à nouveau dans la pièce mais je ne bougeai pas. Je réfléchissais à ce qu'il était devenu. Un monstre. |
| | | Re: [Terminé]Rencontre Fraternelle (ft. Jules) ce message a été posté Mer 13 Juil 2011 - 17:32 Plus rien ne serait jamais comme avant, à présent il le savait, pourtant, il avait tenté de se faire pardonné durant un long moment, mais il venait de se rendre compte qu’aucun effort de sa part, aucune excuse, ou aucun changement ne changerait la situation. Rien, voilà ce qui pouvait résumer ce qu’étaient devenu Caleb et sa petite sœur, rien du tout, de simples étrangers. Ils ne se parlaient plus, ne se taquinaient plus et avec le temps, ils arrêteraient surement même de se voir. Tout simplement, comme si cela était normal. Parce qu’à présent, pour eux, se voir était devenu plus douloureux que de s’éviter, et lorsque cela arrive, il est fort commun que l’être humain choisisse la solution de facilité et dans leur cas, c’était de rompre le contact. Caleb se sentait mal de penser cela, mais il savait que c’était la stricte vérité et il décida une chose qui était cruciale, quoi qu’en dise sa famille, quoi qu’en dise Lila, Jules ou même ses amis, si après cette nuit il n’y avait pas une modification, même infime dans ses relations avec sa sœur, il arrêterait simplement les dégâts, il continuerait à la protéger de loin, bien sûr, et il laisserait toujours un place pour elle dans sa vie au cas où un jour, elle finirait par changer d’avis, mais il n’essaierait plus de se faire pardonner, ni de la voir pour s’expliquer. « Oui. Je suis sérieuse. »C’était une réponse simple limpide, qui ne demandait pas de surenchère. Une fois de plus, elle posait son avis comme s’il était le seul recevable et de cette façon, elle pouvait dire ce qu’elle voulait, elle ressemblait à John, son père, prêchant ses avis comme s’ils étaient incontestables. En réalité, elle aussi voulait passer Caleb à changer de faction, elle n’était pas différente de ses parents, elle voulait l’influencer dans ses choix sans lui demander son avis. Et de la même manière, elle voulait lui faire croire qu’elle avait toujours était la petite fille que tout le monde détestait, qui était malheureuse et dont personne ne s’était jamais soucié. Caleb était certain qu’au fond d’elle, Jules savait que ce n’était pas vrai, mais ce n’était même pas la peine d’espérer lui faire avouer. Il était énervé par l’attitude de sa sœur mais essayait de le cacher, il savait que s’il le montrait, cela ne ferait qu’envenimait les choses, lui, le traitre n’avait pas le droit d’être en colère, ni d’être triste, ni d’être seul, ni d’avoir ses avis, ni de quoi que ce soit d’autre, il devait juste se taire. « Ça suffit maintenant Jules ! On sait tous que tu es la pauvre petite chérie abandonnée par tes parents, tu veux croire que personne ne t’a jamais aimé ? Très bien ! Fais ce que tu veux. Et dans ce cas, tu n’as cas dire que moi non plus, je ne t’ai jamais aimé, que je t’ai toujours rejeté et qu’on a jamais était proche, tu verras, ça rajoutera un peu de mélo à ton histoire déjà si triste. » Il redevenait cynique, il détestait ça, surtout lorsque c’était contre Jules, mais c’était sa façon de cacher sa colère même si elle n’était pas très efficace. Il essayait toujours de le dissimuler, mais il en voulait lui aussi à Jules, après tout elle avait choisit le moment le plus critique pour se rebeller, elle n’avait pas jugé nécessaire d’en parler à Caleb auparavant et sans jamais lui demander son avis, elle aurait voulu qu’il la suive sans rien dire, qu’il renie le reste de sa famille comme ils avaient osé la renier elle et qu’il quitte la maison - bien qu’il n’ai eut aucun autre endroit où aller - pour la suivre dans sa révolution personnelle et tout ça en l’espace d’une soirée durant laquelle au lieu d’être surprit, il aurait dû réagir. Eh bien, il était désolé, mais la surprise avait tout surpassé au moment où il avait vu sa sœur se rebellé et ses parents se décomposer sur place. Bien évidemment, au début, il avait voulu comprendre la rébellion de Jules et peut être même la suivre, mais chaque fois qu’il avait voulu lui parler, celle-ci lui avait annoncé qu’elle ne pourrait jamais lui pardonner de ne pas avoir réagit. Caleb avait finit par choisir l’ombre, plus par vengeance au départ que par réelle considération pour cette faction, puis il avait finit par apprécier ce groupe, aussi cruel soit-il. « C'est ça hein ? Tu voudrais que je devienne une marionnette qui change de camp comme de chemise ? Que je passe du côté de l'ombre pour que tout redevienne comme avant ? T'es vraiment comme papa ... Tout par intérêt, tu m'dégoutes Caleb ! » Ces dernières paroles raisonnèrent dans l’esprit de Caleb comme un nouvel écho à l’impossibilité d’une quelconque réconciliation. Il la dégoûtait, elle le détestait et il lui en voulait. En plus, chacune des phrases de Jules paraissait étudiée pour faire du mal à son interlocuteur comme si elle voulait montrer toute la haine qu’elle avait envers lui dans ses phrases. Et elle savait que sa fonctionnerait, elle avait toujours su comment le mettre en colère et lui faire du mal tout en ayant conscience que lui n’oserait jamais lui en faire volontairement. Caleb serra les points, il avait toujours eut horreur d’être comparé à son père, cet homme froid et toujours distant que se soit avec ses enfants, avec sa femme ou avec n’importe qui d’autre. Cet homme qui malgré les supplications de son fils et les demandes de sa femme n’avait pas hésité une seule seconde avant de mettre sa fille dehors. « Je ne suis pas comme papa ! »Le visage de Caleb était aussi rouge que celui de sa sœur, cette fois, il n’avait pas réussi à cacher sa colère. Cette comparaison à son géniteur l’avait toujours préoccupé et il avait toujours veillé à ne surtout pas lui ressembler. Cependant, malgré sa colère, il respira un grand coup et attendit d’avoir retrouvé son calme habituel pour reprendre la parole, un détail le chagriné, Jules n’avait pas compris ce qu’il voulait dire. « Tu n’as pas comprit Jules, je ne veux surtout pas que tu changes de camp, tu l’as choisit, tu te bats pour ta factions et ce qu’elle représente à tes yeux, et je t’en félicite, franchement, j’ai toujours été fier d’avoir une petite sœur comme toi, qui avait pu prendre seule sa décision, et qui s’y tenait, alors non, je te demande pas de changer de camp. J’ai mit un « si » au début de ma phrase, c’était une hypothèse, je voulais simplement te montrer que SI tu te pliais à leurs règles, les parents te ré-accepteraient et donc que toi aussi tu pouvais avoir une deuxième chance ! Je n’ai pas dit que tu devais le faire, ce n’était pas la peine de rugir comme un dragon ou d’être désagréable, par Merlin ! »Alors que le visage de Jules était devenu rouge et ses gestes nerveux - surement à cause de la colère - à sa phrase précédente, Caleb recouvrait peu à peu son calme. Il se disait par contre que la colère de Jules allait la rendre un peu plus maladroite que d’habitude et que cela n’augurait rien de bon. « Que devrais-je comprendre à part que tu as choisi l'ombre parce qu'on te l'a dit ? Que tu n'as pas de personnalité ? Je le savais déjà merci. Oh, à moins que tu adores tuer des pauvres innocents ? Décimer des familles entières ? Alors que toi-même sais le mal que ça fait ! »Alors, là, elle dépasse les bornes, se dit-il en sentant la colère revenir. Jules n’avait jamais aimé les moldus, elle non plus, elle ne comprenait peut être pas pourquoi on les exterminait - tout comme Caleb ne le comprenait pas en étant plus jeune-, mais elle ne s’était jamais opposé à cela. Et puis, les Modérés eux aussi exterminaient des innocents comme elle disait, cette faction voulait que rien ne change au gouvernement actuel, or, celui-ci n’accordait que très peu de droits aux nés-moldus et encore moins aux moldus. Dès qu’un être non-sorcier posé un problème, on avait le droit d’y aller à coup « impérium » pour le faire changer d’avis, et parfois, c’était même des formules pire que cette dernière. L’Ombre, bien sur, tuer encore plus de moldus et faisait encore plus de différences, mais elle n’était pas si différentes des Modérés. « On va arrêter de se raconter des histoires maintenant, Jules. Si tu veux plaider en faveur des sois disant innocent, ce n’était certainement pas les Modérés qu’il fallait rejoindre ! Ne te moque pas de moi ! On sait très bien tous les deux que ta faction à pour but de garder le gouvernement tel qu’il est et rappel moi comme il est ? Bah oui, les Moldus sont considérés comme bien inférieur, on a le droit d’utiliser des formules pour les faire changer d’avis et le gouvernement actuel ne puni même pas les crimes contre tes innocents ! Alors ne viens pas me faire des leçons de morale sur le fait de décimer des familles entières ! Si tu es contre tout ça, c’était l’Ordre de Phénix qu’il fallait rejoindre, pas les Modérés. Et sache tout de même que si j’ai rejoint l’Ombre c’est parce que je pense que c’est la seule faction capable de remporter la bataille à la fin et si c’est le cas, je ne donne pas cher de la peau des membres des autres factions. » |
| Jules A. Pritchard Blondie girly | | Re: [Terminé]Rencontre Fraternelle (ft. Jules) ce message a été posté Ven 22 Juil 2011 - 20:26 Don’t say I love you, Don’t say you need me, Don’t say I trust you, My heart cant take it. Don’t say you want me, Don’t say you miss me, Don’t hurt me. Don't say you love me. Que faites vous quand le passé vous rattrape au galop ? Qu'il vous remet en bouche ses souvenirs amères que vous aviez enfouis au fin fond de votre mémoire ? Vous ne pouvez qu'y faire face. Les gérer tant bien que mal sans remettre trop d'huile sur le feu mais en essayant de démailler les nœuds, d'éclaircir les zones d'ombre. Mais voilà, lorsque ces souvenirs concernent deux têtes de mule, il est dur de faire entre la vérité. Celle qui blesse mais qui peut envisager la réconciliation, faire de ces souvenirs amères d'une histoire passée dont la page serait définitivement tournée. Ces deux bornés qui se tiennent qu'à leur version des faits. Caleb et Jules. Le frère et la soeur Pritchard. Deux âmes liées par le sang mais désunies par leurs croyances. Pourtant rien ne laissait envisager le pire, une enfance heureuse où tout deux étaient liés comme les doigts de la main. La moitié d'un, la moitié de l'autre. Mais à présent, le démon de chacun.
« Ça suffit maintenant Jules ! On sait tous que tu es la pauvre petite chérie abandonnée par tes parents, tu veux croire que personne ne t’a jamais aimé ? Très bien ! Fais ce que tu veux. Et dans ce cas, tu n’as cas dire que moi non plus, je ne t’ai jamais aimé, que je t’ai toujours rejeté et qu’on a jamais était proche, tu verras, ça rajoutera un peu de mélo à ton histoire déjà si triste. »
Il commençait à s'énerver, j'en riais intérieurement. Lui qui d'habitude était toujours calme commençait à perdre son sang froid. J'attends qu'il se rebelle contre moi, ce qu'il aurait du faire l'été passé face à nos parents. Je voulais qu'il me montre qu'il avait le cran de le faire et ce, devant moi sa petite soeur chérie. Oui chérie car quoi qu'il venait d'en dire je savais que lui m'avait aimé à défaut de nos géniteurs. Je le savais, j'en étais convaincue, je ne doutais pas le moins du monde de ce point là. Et lui le savait aussi. Il savait tout l'amour que je lui avais porté étant enfant. Un amour presque démesuré qui avait muté en haine ces derniers mois. Un amour fraternel qui nous avait tué au final. Je respirai un bon coup avant d'ouvrir la bouche. Les mots que j'allais dire allait me faire mal. J'allais avouer à Caleb que pour une fois, ma famille n'avait pas été des plus cruelles, du moins, dans son cas à lui. Calmement, je pesais mes mots avant de les prononcer.
Ne dis pas ça Caleb, s'il te plait. Tu m'as aimé, je le sais. Ne dramatise pas la situation plus qu'elle ne l'est déjà.
Étonnement, j'avais été des plus calmes en prononçant ces mots. Mais je n'allais pas versé une larme, non. Je me le refusai. Je ne devais pas faiblir maintenant, Caleb était mon grand-frère. Je crois qu'intérieurement, qu'au plus profond de mon être je l'aimerai toujours malgré sa trahison. Il m'était impossible -peut-être pour le moment- de le pardonner, d'effacer l'ardoise et de tout recommencer comme si de rien n'était. La mort du Lord avait bouleversé tellement de chose dans notre monde que le retour à la normal n'était quasiment pas envisageable. Ses actes, son silence m'avait détruite, j'avais vu mon plus fidèle allier quitter le champ de bataille me laissant seule dans la fosse au lion.
Les paroles, les reproches continuaient à fuser à travers la cuisine. Les mots étaient lourds de sens, ils se cognaient contre les murs et résonnaient presque dans ma tête. Pourtant tout ce que je disais à Caleb, je le pensais vraiment mais peut-être y étais-je allée un peu trop fort en le comparant à notre père ? Je ne sais pas, mais il me le rappelait drôlement en ce moment. La métaphore ne dut guère lui plaire, il entra dans une colère noire à son tour. Je vis son visage changé de couleur, ses yeux d'expression. Il m'en voulait d'avoir dit cela, je le sentais. Et pour la première fois depuis notre discussion houleuse je ne répondis pas. Je lui laissai le temps de digérer mon attaque plus basse que terre. Et nous repartîmes de plus belle.
« On va arrêter de se raconter des histoires maintenant, Jules. Si tu veux plaider en faveur des sois disant innocent, ce n’était certainement pas les Modérés qu’il fallait rejoindre ! Ne te moque pas de moi ! On sait très bien tous les deux que ta faction à pour but de garder le gouvernement tel qu’il est et rappel moi comme il est ? Bah oui, les Moldus sont considérés comme bien inférieur, on a le droit d’utiliser des formules pour les faire changer d’avis et le gouvernement actuel ne puni même pas les crimes contre tes innocents ! Alors ne viens pas me faire des leçons de morale sur le fait de décimer des familles entières ! Si tu es contre tout ça, c’était l’Ordre de Phénix qu’il fallait rejoindre, pas les Modérés. Et sache tout de même que si j’ai rejoint l’Ombre c’est parce que je pense que c’est la seule faction capable de remporter la bataille à la fin et si c’est le cas, je ne donne pas cher de la peau des membres des autres factions. »
Alors là il allait trop loin. Il osait attaqué mes croyances bien que je m'étais rangée du côté des modérés grâce à mon désir de ne pas voir les choses bougées. Je n'étais pas ce qu'on pouvait appeler une membre acharnée mais je respectai ma faction puisqu'après tout j'en faisais partie, j'avais quand même fait ce choix. Oui, les raisons du choix de ma faction n'était pas très limpide mais je me comprenais, c'était le principal.
Je t'interdis de dire ça ! Ouais, on veut peut-être pas que les choses changent, qu'on soumet des innocents à quelques sortilèges mais je n'irai jamais jusqu'à les tuer, moi ! L'ombre de la rose noire n'est qu'une machine à tuer. Vous tuez pourquoi ? Avoir le pouvoir ? Etant sorciers vous l'avez déjà ! Tu te salis les mains pour une bande de lâches ! On a beau se rejoindre sur notre haine des moldus mais au moins, je me couche avec la conscience tranquille !
Les moldus. Un grand sujet de polémique. Je ne connaissais pas cette "race", mes idées sur eux étaient toutes faites par mes parents et leur soit-disant éducation. Je n'avais rien contre eux. Ma faction en tuait peut-être quelques-uns -chose pour laquelle je n'étais pas spécialement pour- mais je n'étais pas non plus de leur côté à vouloir les protéger. Se défaire de son éducation, des idéaux qu'on vous avaient fourré dans la tête depuis vos plus jeunes années étaient presque impossible. Son clan ? Le vainqueur ? C'était trop.
Rejoindre une faction juste pour son potentiel et même pas pour tes propres croyances ... C'est pathétique. Tu crois en sortir vainqueur sérieusement ? Prouves le !
D'un geste rapide je sortis ma baguette magique de mon pantalon et la pointai sur Caleb. Je défiais mon frère. Ses mots étaient allés bien trop loin. |
| | | Re: [Terminé]Rencontre Fraternelle (ft. Jules) ce message a été posté Lun 1 Aoû 2011 - 18:16 Caleb fulminait à présent, toute la colère enfouie depuis des années contre sa famille était remontée à la surface. Bien sûr, il essayer de le dissimuler, mais Jules le connaissait comme personne et elle ne serait pas dupe. Il restait là, assit près de la porte à espérer le moindre bruit pour enfin sortir de ce calvaire. Il aimait Jules, plus que n’importe qui et même s’il voulait se réconcilier avec elle, il ne se sentait pas la force de lui avouer qu’elle avait raison, qu’il s’était trompé de faction, qu’il n’aimait pas vraiment la sienne et qu’il regrettait son choix. C’était pourtant ça, Caleb Pritchard, le fils soit disant prodigue qui avait une fois de plus suivit aveuglement ses parents, avait perdu tout ce qui comptait pour lui, sa petite sœur, sa cousine et sa petite amie. Il ne lui restait que ses amis de Serpentard, mais voilà, il était beaucoup trop fier pour admettre tout cela et c’était la raison pour laquelle sa sœur ne le pardonnait pas. Au fond, si il avait réellement fait des excuses à Jules et à Lila, en leur avouant que son choix n’était pas le bon et qu’il avait était idiot, elles l’auraient surement pardonné, seulement, cela n’était pas près d’arriver.
« - Ne dis pas ça Caleb, s'il te plait. Tu m'as aimé, je le sais. Ne dramatise pas la situation plus qu'elle ne l'est déjà. »
Caleb fut figé un instant, ces mots n’étaient pas une attaque, au contraire, ils étaient prononcés calmement et reflétait juste une réalité passée. Et pourtant, ils lui firent plus de mal que toutes les attaques de Jules réunies, parce qu’elle avait utilisé le passé, sans même sans rendre compte, comme si pour elle c’était une évidence, oui, il l’avait aimé, avant. Cela voulait surement dire que la jeune femme considérait que Caleb ne l’aimait plus, finalement, il avait réussi à la blesser bien plus profondément qu’il ne l’aurait jamais pensé, il commencé à s‘en rendre compte, et c‘était dur à accepté pour lui qui s‘était promis de protéger ses deux petites sœur, Jules et celle qu‘il avait toujours considéré comme son autre sœur, Lila. Il avait donc deux choix pour l’avenir, où il commençait à ravaler sa fierté peu à peu que se soit avec l’une ou avec l‘autre, ou il les laissait tranquille toutes les deux, arrêtant ainsi de ne penser qu’à lui et évitant de les faire souffrir d’avantage. Il se recroquevilla dans son coin, le choix était difficile, s’il abandonnait maintenant, il les perdait pour toujours, il resta silencieux un petit moment en réfléchissant et les mots arrivèrent d‘eux même.
« Tu as raison, la situation est déjà bien trop dramatique, finalement, nous n’avons plus de famille, ni toi, ni Lila, ni moi, ni même nos parents. Je ne suis même plus certain qu’on est réellement était une famille un jour, tout ce qui comptait, c’était de servir Voldemort, notre famille n’était que ça, les toutous bien dressés du lord et ça n’a rien de réjouissant. »
Il avait parlé d’une voix monocorde, autant pour lui que pour Jules en fait. Il était en train de prendre conscience de toute la réalité de sa famille et franchement, c’était désolant. Il y avait toutes ses personnes pourtant liées par le sang qui en venait à se détester et à s’abandonner pour suivre les idéaux de quelqu’un de mort qui n’avait aucun lien, de près où de loin avec eux. Il soupira et éloigna son plateau repas, tout ça lui avait coupé l’appétit.
Lorsqu’il parla à Jules de sa faction, elle se mit à son tour très en colère, elle n’aimait pas ce qu’elle entendait. Elle se défendit en disant qu’elle, elle n’avait jamais tué d’innocent, mais Caleb non plus n’avait jamais tué personne. Et à vrai dire, si un membre de sa faction lui demandait de le faire, il refuserait et dans ce cas, il était même près à aller jusqu’à la quitter car il n’était pas question de tuer quelqu’un. Mais Jules avait perdu toute confiance en lui et semblée certaine que Caleb était capable du pire, même de supprimer un innocent.
« - Moi non plus Jules, je n’irais jamais tuer quelqu’un, qu’il soit moldu, sorcier ou même né-moldu, tu devrais le savoir. Et je ne sais pas toi, mais moi je ne hais pas les moldus, je m’en fiche, c’est tout. »
Né-moldus, Caleb les avait toujours nommait ainsi, il ne supportait pas l‘appellation « sang-de-bourbe ». Et, en effet, Jules aurait dû savoir que jamais son frère ne tuerait personne, car elle était la seule personne à qui il avait confié un jour qu’il ne comprenait pas les différences entres les différentes catégories de personne, c’était il y a bien longtemps, bien sûr. Mais au fond de lui, Caleb n’avait jamais vraiment changé d’avis.
« - Rejoindre une faction juste pour son potentiel et même pas pour tes propres croyances ... C'est pathétique. Tu crois en sortir vainqueur sérieusement ? Prouve-le ! »
Elle le défiait, seulement, il n’était pas question qu’il se batte contre sa sœur. De plus, il avait oublié sa baguette, mais même s’il l’avait eu, il n’aurait pas accepté le duel. La famille était déjà bien assez pathétique comme ça, sans qu’on rajoute des combat entres les membres. Caleb regarda sa sœur de haut en bas, elle avait l’air plus que sérieuse, mais lui ne broncha pas d’un pouce. Il décida néanmoins de ravalé sa fierté une nouvelle fois.
« Si tu crois que je ne sais pas que c’est pathétique, tu te trompes, seulement, à cause d‘un seul mauvais choix, aujourd‘hui je n‘ai plus rien, sauf mes amis de la faction. Et il n’est pas question que je me batte contre toi, mais si tu en a envie, vas-y, défoule toi, je ne suis plus à ça près. » |
| Jules A. Pritchard Blondie girly | | Re: [Terminé]Rencontre Fraternelle (ft. Jules) ce message a été posté Ven 5 Aoû 2011 - 20:44 You look at me like you always do, you don't have a clue. C'était pire qu'une dissertation de 12 pages sur les effets de la pierre de lune ou un truc loufoque du genre. Cela devait faire une bonne quinzaine de minutes que Caleb et moi-même nous engueulions sur notre passé, sur la famille que nous étions. De mon côté je tenais à mettre les choses au clair, lui expliquer ce que j'ai ressentis le soir de sa trahison, comment je me retrouvais pratiquement seule et reniée de certaines personnes. Ce passage à l'ombre de la rose noire de mes parents avait littéralement anéanti ma vie. Je voulais juste que Caleb se mette à ma place, même qu'une minute. Qu'il sache ce que mon enfance avait été et l'après. On avait beau être complice comme larrons en foire lors de nos jeunes années, je crois que mon frère n'avait jamais réalisé à tel point il était le favori des parents et que j'étais la pestiférée depuis mon admission à Poufsouffle.
J'avais tenté de m'exprimer, de lui expliquer les choses telles qu'elles étaient mais lui ne semblait pas saisir la moitié de mes dires. Il dramatisait tout. D'accord, il avait peut-être raison sur le fait que je me fasse passée pour la victime innocente mais au fond, ce n'était que la stricte vérité. A présent, lui-même doutait du fait que les Pritchard avait été une famille un jour. Faux, faux, faux. Le couple accompagné de deux enfants qui trônaient sur ma dernière relique familiale était des plus heureux.
Arrêtes avec ta mauvaise foi. J'en ai ma dose là. On a été heureux ... Il fut un temps.
Je deviens presque nostalgique. Nostalgique de ces vieilles années où je passais mes dimanches après-midi chez mes grands-parents en compagnie de Lila et Caleb. Ces après-midis au soleil où nous nous courions après dans le jardin alors que nos parents respectifs nous surveillaient du coin de l'oeil. Des moments d'innocence, d'insouciance ... L'âge auquel je n'étais pas encore capable de réalisée l'environnement dans lequel j'étais née. Car oui, Caleb n'avait pas tord en disant que notre famille était seulement dédiée au culte et à la servitude du Lord. Nous n'avions été que des pions conçus à continuer le combat. Combat auquel Caleb s'était plié en choisissant le camp de nos parents. L'ombre de la rose noire versus les modérés. Mon choix avait été simple. Je n'avais peut-être aucun lien d'affection pour les moldus mais je n'avais pas le courage ni la force d'en tuer un. Hors, c'est ce que faisait les adeptes de la rose noire à tour de bras. Le genre de chose que je ne pouvais pas assumer ... Ce que Caleb était exactement en train de faire. Je commençai à nouveau à perdre mon sang froid.
Rappelles moi pour quelles raisons ta faction est connue ? Ah oui, éliminer qui bon lui chante avec les moldus en pôle position ! Alors ne me dit pas que tu serais incapable de tuer quelqu'un Caleb. Peut-être que toi tu ne le fais pas, mais ceux que tu as rejoins oui ! Vous êtes dans le même bateau ! Alors peut-être que tu t'en fous de ces gens mais leurs sorts son dans ton camp !
Je ne pouvais m'empêcher de nourrir une certaine haine envers cette faction et surtout envers mon frère. C'était plus fort que moi. Je n'arrivai toujours pas à lui pardonner son faux pas. Son silence m'avait mise à terre et me remettre sur pied avait été l'une des choses les plus dures dans ma courte vie jusqu'ici. Bref. Un peu de ceci, un peu de cela, les mots qu'il ne fallait pas ... Et voilà que je provoquai mon propre frère en duel. Celui qui avait été mon protecteur il y a des années, mon ancien confident ... Mon ancien tout. A ma surprise, Caleb ne répliqua pas. Je n'avais aucune idée de si il avait sa baguette ou non mais il ne bougea pas. « Et il n’est pas question que je me batte contre toi, mais si tu en a envie, vas-y, défoule toi, je ne suis plus à ça près. » Me défouler sur un démuni ? Il me prenait pour qui ? Notre père ? J’eus un moment de recul plein de dégout.
Aucun des sorts que je pourrais te jeter ne te fera aussi mal que ce que tu m'as fait. |
| | | Re: [Terminé]Rencontre Fraternelle (ft. Jules) ce message a été posté Mer 10 Aoû 2011 - 18:58 C’était étrange, la sœur et le frère Pritchard seul à seul dans une cuisine, comme un sinistre écho au passé. Eux qui avaient été si proches dans le temps, ne se comprenait plus à présent, Caleb savait que Jules interprétait mal ses paroles et il avait peur que ce ne soit pareil de son côté. A présent, il avait retrouvé son calme, il attendait juste de pouvoir sortir de la salle, car il pensait savoir que sa sœur ne lui pardonnerait jamais sa trahison et parce qu’au fond de lui, il ne se le pardonnerait jamais non plus. Evidemment, il dramatisait un peu trop la situation, mais lorsqu’il s’agissait de sa famille, il n’était jamais très optimiste, il savait que chaque membre était capable du pire, lui le premier, il avait réussi à trahir sa propre sœur qu’il adorait, alors que celle-ci le regardait d’un air suppliant.
« - Arrêtes avec ta mauvaise foi. J'en ai ma dose là. On a été heureux ... Il fut un temps. »
Voilà, encore une fois, elle n’avait pas vraiment comprit ce qu’il avait voulu dire. Seulement, Jules pouvait dire ce qu’elle voulait sur le fait qu’il était soi disant le fils prodigue, lorsqu’elle était petite, ses parents ne s’occupait peut être pas autant d’elle que de son frère, mais Caleb aurait mille fois préféré être dans la peau de sa sœur. Car c’était lui que son père emmener dans ses « chasse aux moldus » comme il les appelait, lui encore à qui son père montrer comment il punissait les traitres et les sang-mêlés et surtout, c’est lui qu’il avait un jour emmené aux milieux d’un groupe de dragon produisant ainsi la phobie de Caleb pour ceux-ci. Mais personne n’en avait parlé à Jules, elle ne pouvait donc pas savoir.
« - On a été heureux autant de temps qu’on a été ignorants, si on avait vraiment été une famille unie, nos parents ne t’auraient pas laissé tombé, notre oncle et notre tante n’aurait pas renié Lila et moi, j’aurais eu le courage de dire ce que je pensais et de ne pas te trahir. Les vrais familles ne laissent pas des membres sur le bord de la route parce qu’ils défendent une autre idéologie ! »
C’était ce qu’il pensait, mais il savait que sa sœur allait surement encore trouver quelque chose pour le contredire, depuis sa trahison c’était toujours ainsi, ils ne se comprenaient pas, se disputaient, se disaient des choses qu’ils finiraient surement par regretter l’un comme l’autre et finissaient par repartir chacun de leur côté un peu plus anéantis que la fois précédente. Caleb était presque content de quitter Poudlard pour cette raison, bien qu’il n’ait plus personne avec qui se réjouir de son admission à Sainte Mangouste, ainsi, ils ne se feraient plus souffrir l’un l’autre. C’était égoïste, bien sur, mais il en avait marre, cette année avait été assez difficile pour lui, pour Jules aussi, évidement, mais lui aussi avait finit par perdre ses parents, et lui n’avait même plus Lila, Jules l’avait encore elle.
« - Rappelles moi pour quelles raisons ta faction est connue ? Ah oui, éliminer qui bon lui chante avec les moldus en pôle position ! Alors ne me dit pas que tu serais incapable de tuer quelqu'un Caleb. Peut-être que toi tu ne le fais pas, mais ceux que tu as rejoins oui ! Vous êtes dans le même bateau ! Alors peut-être que tu t'en fous de ces gens mais leurs sorts son dans ton camp ! »
Elle détestait l’Ombre et Caleb ne pouvait pas lui en vouloir, lui-même n’aimait pas tellement cette faction qui était pourtant la sienne. Il s’était finalement laissé endoctriné par ses parents, mais finalement, il n’arrivait pas non plus à comprendre tout les meurtres de sa faction, cependant, Jules se contredisait, elle était dans une faction qui tuait également des innocent, mais elle s’endormait la conscience tranquille car elle ne tuait personne, mais Caleb, lui ne pouvait pas dormir avec la conscience tranquille parce qu’il était dans le même camp que des meurtrier.
« - Je te retourne ta phrase Jules, peut être que toi tu ne fais rien, mais ceux que tu as rejoint, oui ! Je te signale que ta faction condamne à mort les sang-mêlés et tue quelques moldus à l’occasion ! Bien sûr, la mienne est cent fois pire dans le genre, mais tu ne peux pas me reprocher quelque chose que tu fais également. Et bien sur que je serais incapable de tuer quelqu’un; pour qui tu me prends Jules, je ne suis pas notre père, je ne tue pas n’importe qui pour un rien, que se soit un moldu ou non ! »
Chaque fois qu’il parlait de leur père, il perdait son calme habituel, à présent, il détestait à un tel point cette homme qu’il était malade à chaque fois qu’il devait en parler, d’après Caleb, c’était à cause de lui si la famille était partie en morceaux. Ensuite, il refusa le duel que sa sœur lui proposait et elle eu un geste de recul avec un air dégouté, qu’avait-il dit encore ?
« - Aucun des sorts que je pourrais te jeter ne te fera aussi mal que ce que tu m'as fait. »
Et comme toujours, le dialogue de Jules finissait sur cette phrase assassine, elle la plaçait toujours dans leurs conversations et elle faisait toujours aussi mal, mais Caleb ne pouvait rien y faire, c’était vrai, il lui avait fait énormément de mal.
« - Je sais bien Jules, je sais que je t’ai fait du mal, que je suis un lâche, que je ne vaux pas mieux que nos parents. Des fois je me mets à ta place, et je comprends que tu m’en veilles, je comprendrais même que tu ne me pardonnes jamais. Et je m’en veux aussi, je me déteste peut être encore plus que toi, mais le fait est que je ne peux plus rien faire maintenant, je t’ai fait du mal, j’en ai fait à Lila et je m’en suis rendu compte beaucoup trop tard, je ne peux pas remonter dans le temps. Qu’est-ce que tu veux que je fasse ? Que je me suicide histoire de te prouver sue je m’en veux ? »
Un instant, il continua de regarder le sol de la cuisine, puis, il leva son regard vers elle pour voir sa réaction. Mais son regard s’arrêta à mi-hauteur, lorsqu’il vit la baguette de Jules qui était toujours dans les mains de la jolie blonde. Il tourna alors son regard vers la porte, trouvant enfin une échappatoire à cet enfer.
« - Jules, tu as ta baguette ! Pourquoi tu n’as pas essayé d’ouvrir la porte ? »
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| Jules A. Pritchard Blondie girly | | Re: [Terminé]Rencontre Fraternelle (ft. Jules) ce message a été posté Ven 12 Aoû 2011 - 20:04 You should've said no. Ah la jeunesse et son innocence. Finalement, peut-être la plus belle période dans une vie, celle où vous ne pensez qu'à vous amusez, à faire des plans irréalistes pour le futur, à rire mais en aucun cas à tous les problèmes qui vous tomberaient dessus une fois adulte. Pas le soucis de l'emploi, de l'argent à rapporter à la maison, à savoir si vous alliez combattre du côté sombre ou du côté de la justice ... Tant de questions que l'on ne se pose pas encore enfant. Alors pour une fois je n'allais pas contredire Caleb. Il avait raison sur ce point : nous n'avions jamais été une famille unie. Nous n'étions qu'une armée du mal détruisant tout sur son passage, les liens du sang y compris. Ceux que l'on croyait indestructibles. Disons que j'allais seulement me contenter acquiescer de d'enfoncer le couteau encore un peu plus dans la plaie.
A petite chose près, ils t'ont laissé sur le bord de la route, j'ai eu le droit au fossé.
Oui j'en faisais des tonnes et alors ? Je prenais un certain plaisir à faire culpabiliser mon frère encore plus. Je me découvrais un côté vicieux voir revancharde ... Je n'arrivais pas à accepter ni pardonner la trahison de mon grand frère. Il avait surement été l'une des seules personnes en qui j'avais une confiance aveugle dans le passé. Nous étions si fusionnels, il me protégeait dans la cour d'école ... Jamais ô grand jamais je n'aurai pensé qu'il m'abandonnerait comme un chien le jour crucial venu. Quel lâche ! Moi j'aurai donné corps et âme pour lui. Ce n'était pas vraiment les remerciements que j'attendais de sa part. Mais je ne savais pas pour quelle raison je lui en voulais le plus : sa trahison ou le fait qu'il ait rejoint l'ombre de la rose noire ? Je n'en n'avais aucune idée. Le choix était cornélien. Je lui en voulais, point.
« - Je te retourne ta phrase Jules, peut être que toi tu ne fais rien, mais ceux que tu as rejoint, oui ! Je te signale que ta faction condamne à mort les sang-mêlés et tue quelques moldus à l’occasion ! Bien sûr, la mienne est cent fois pire dans le genre, mais tu ne peux pas me reprocher quelque chose que tu fais également. Et bien sur que je serais incapable de tuer quelqu’un; pour qui tu me prends Jules, je ne suis pas notre père, je ne tue pas n’importe qui pour un rien, que se soit un moldu ou non ! »
Bon, une fois de plus Caleb n'avait peut-être pas tord. Mais de mon point de vu, ma faction n'était pas une machine à tuer seulement une machine destinée à garder l'ordre établit pas le Lord. L'ordre que mon frère et moi avions connu durant notre enfance. les actions des Modérés étaient donc naturelles pour moi et non assassines ou pour leur bon plaisir comme le faisait l'ombre. J'inspirai une profonde bouchée d'air histoire de restée zen. D'un ton calme et posé, j'imposai mon point de vue.
Les modérés ne sont que la continuation du travail du Lord.
Voilà, penses-y Caleb, cette explication était largement suffisante. Nous avions grandit dans ce cadre alors je n'en voulais pas en charger. De plus, je n'étais pas très impliquée ni même intéressée par la politique alors je ne prenais quasiment jamais part aux actions de celle-ci. Mais bien sur comme à chacune de nos rencontres et que le sujet des factions étaient mis sur la table -soit tout le temps- cela tournait au vinaigre. D'instinct j'avais provoqué mon frère en duel mais le lâche qu'il était devenu s'y refusa. Je fus dégoutée une fois de plus. Décidément son attitude m'irritait au plus haut point. Et ses excuses bidons n'arrangèrent guère les choses, il me proposa même l'option de son suicide. La grosse marrade. Je levai les yeux au ciel alors que je soupirai bruyamment.
Lâche une fois de plus. C'est tellement mieux de te voir ronger par le remord. La meilleure des sentences !
Un sourire digne d'une garce s'étala sur mon visage blême. Il est vrai que c'était presque jouissif de voir mon frère morfler autant que moi. J'étais sans pitié envers lui, je ne lui rendais que la monnaie de sa pièce après tout. Il me sortit de mes pensées lorsque presque surexcité il déclara que j'avais ma baguette et que je pouvais très bien m'en servir pour ouvrir la porte. Vrai. Je n'y avais pas penser avant à vrai dire, je n'avais que la confrontation des anciens Pritchard en tête. Je lui fis un signe de tête.
Bouge !
Je l'observai se lever et s'éloigner de la porte. Je m'approchai à un mètre de celle-ci daignant enfin descendre de mon perchoir et pointai ma baguette sur la serrure.
Alohomora ! m'écriai-je.
La poignée émit un léger cliquetis et la porte s'entrouvrit. Fière de ma réussite je me précipitai vers celle-ci et passai mon corps frêle dans l’entrebâillement. Je regardai mon frère pour la dernière fois et lui adressai un signe de main. D'une voix mielleuse et hypocrite je lui lançai un :
Bonne nuit, frérot !
Je refermai la porte dernière moi laissant Caleb à l'intérieur de la cuisine, enfermé, livré à lui-même. Néanmoins je ne partis pas de suite, je collai mon oreille au bois de la porte. Je bouillonnais d'impatience d'entendre la réaction de mon frère. |
| | | Re: [Terminé]Rencontre Fraternelle (ft. Jules) ce message a été posté Mer 17 Aoû 2011 - 17:41 « - A une petite chose près, ils t'ont laissé sur le bord de la route, j'ai eu le droit au fossé. »
Il fut si surprit qu’elle aille dans son sens qu’il ne répliqua pas. Bien sûr, elle avait eu droit au fossé et lui au bord de la route, mais qu’Est-ce que ça changé finalement, ils se retrouvaient tous les deux seuls, sans parents, sans maison et pour Caleb totalement sans famille. Jules avait toujours Lila.
Il savait que la phrase de sa sœur lui était tout particulièrement destinée, pour lui faire du mal, mais il n’en tint pas compte. Il savait qu’il n’était pas responsable des idioties de ses parents. Bien sur, ils avaient fait des différences, Jules s’était sentie rejeté et Caleb avait été effrayé par toutes sortes de « sorties » avec son père. Souvent, il se demandait comment tout se serait passé si Jules avait été la préférée et lui le pestiféré, différemment sans doute, mais il n’en était pas certain. Lorsqu’il lui parla de sa faction, a sa grande surprise, Jules ne démenti pas non plus, elle se contenta de lancer.
« - Les modérés ne sont que la continuation du travail du Lord. »
« - On dirait papa. »
Ça lui avait échappé. Mais à cet instant, la ressemblance avait été tellement frappante qu’il n’avait pas pu se taire. Elle allait être furieuse, sans aucun doute, mais ce n’était que la vérité et ce n’était pas la première fois qu’il s’en rendait compte. Cette façon d’enfoncer le couteau dans la plaie, cette rancune maladive, cette haine malsaine, autant de choses que leurs père faisaient si bien et que Jules reproduisait depuis qu’elle s’était opposée à ses parents. Puis, ce jours là; cette phrase ponctué d’un point comme si c’était une vérité absolue, une défense propre à leur père, dans ce genre de cas, il n’y avait aucune discussion possible, la conversation était close. C’était ce genre de conversation qu’ils avaient eu le fameux soir où Jules s’était rebellée.
« - Lâche une fois de plus. C'est tellement mieux de te voir ronger par le remord. La meilleure des sentences ! » Annonça-t-elle dans un affreux sourire mauvais.
« - Pour quelqu’un d’innocent et qui ne ferait jamais de mal à personne -soit disant- je te trouve bien sadique, après tu oseras dire que c’est moi qui est comme notre père ! »
Ensuite, Caleb s’aperçut de la présence de la baguette de Jules, apparemment, elle n’avait pas pensé à ouvrir la porte avec. Elle lui demanda le plus sèchement du monde de se pousser, ce qu’il fit sans rechigner. Puis, elle lança un « Alohomora » qui déverrouilla la porte. Caleb n’eut même pas le temps de bouger, Jules se faufila dans l’entrebâillement et lui fit un signe de main en lui souhaitant une bonne nuit d’une voix hypocrite. Puis, elle referma la porte.
Caleb regarda un moment la porte sans bouger, puis il soupira, au fur et à mesure que sa relation avec sa sœur évoluait, il désespérait, à présent, il était presque certain qu’une réconciliation était impossible, ce qui ne l’empêcherait pas d’essayer, encore et encore.
Il revint s’asseoir près de la porte, assez loin néanmoins pour ne pas se la prendre en pleine tête si quelqu’un l’ouvrait. Il soupira une nouvelle fois, puis enfuit sa tête entre ses genoux, il était encore plus déprimé que ce fameux soir ou tout avait basculé et il en fallait déjà beaucoup pour être plus déprimé que ce soir là. Mais au moins, maintenant il était seul, il pouvait attendre sans craindre les piques incessant de sa sœur. FIN |
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