AccueilAccueil  tumblr  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -50%
-50% Baskets Nike Air Huarache Runner
Voir le deal
69.99 €

❝ ϟ Garde ton sang froid ϟ GROUPE FINAL ϟ Event 2 ϟ ❞
 :: Pré-au-Lard :: Commerces
Calliope Kark
"Unbowed, Unbent, Unbroken"
Calliope Kark
Messages : 7785 Crédits : Moi
Age du personnage : 20 ans
Ascendance : Sang-pur
Emploi/Etude : Elfe de maison de Poudlard.
Faction : Ombre de la Rose Noire.
Maison : Poufsouffle.

Rapeltout
Patronus : Incapable de réaliser un patronus à nouveau.
Epouvantard : Son père baignant dans une marre de sang au ministère. Pas de chance c'est bien arrivé.
Baguette magique:
ϟ Garde ton sang froid  ϟ GROUPE FINAL  ϟ Event 2  ϟ - Page 2 Empty
Re: ϟ Garde ton sang froid ϟ GROUPE FINAL ϟ Event 2 ϟ
ce message a été posté Lun 20 Juin 2011 - 18:37
C’était fini. Enfin. La Kark sentit toute la fatigue accumulée au cours de la soirée s’abattre sur son corps affaiblie. Percluse de douleur, elle s’adossa contre un mur, avant de s’affaisser contre ce dernier. Il lui fallait deux petites minutes…cent vingt petites secondes pour souffler, et après elle pourrait recommencer aider Zadiste, Lila, et surtout Tyzonn. Il lui fallait juste deux petites minutes où elle pourrait souffler. Fermant les yeux, Calliope sentit le malaise l’envahir, même la douleur irradiant de son cou et de son poignet ne parvenait pas à la maintenir éveiller. Elle cligna des yeux pour ne pas les rouvrir, et sombrer dans l’inconscience. La Poufsouffle ne se réveilla que plus tard, elle était allongée et quelqu’un lui tenait la main. Complètement déboussolée elle eut du mal à faire le rapprochement avec les différentes informations qui lui arrivaient. Où était-elle ? Qu’est-ce qu’elle faisait allonger ici ? Elle se souvenait avoir fait un rêve bizarre et long très long. Bien vite la sorcière se rappela toute la soirée, la première partie était plus vague, moins certaines, mais toute l’horreur de la seconde partie la frappa avec précision. Portant sa main à son cou elle constata que quelqu’un y avait appliqué un bandage stoppant ainsi le saignement. Son poignet droit aussi avait été soigné, la fracture avait été réparée en un mouvement de baguette. La Kark se sentait tout de même épuisée, le malaise la laissait encore fébrile. Se relevant doucement, elle regarda ce qui se passait autour d’elle. On l’avait descendue dans la salle principale de la taverne. Désormais un peu plus consciente et affolée, la Kark pensa aussitôt à ses amis. Où était sa précieuse Lilith ? C’étaient occupés de Lila et Zadiste ? Et Tyzonn ? Qu’était-il arrivé à Tyzonn ? La médicomage qui s’occupait d’elle dû lire l’inquiétude dans le regard sombre de la Poufsouffle car s’empressa de dire « Vos amis ont été descendu également, on est en train de les soigner. » Calliope fut instantanément rassurée, mais ça ne l’empêcha pas de chercher du regard la chevelure blonde la Rosier. La douce médicomage lui tendit une potion, qu’elle avala aussitôt sous le regard prévenant de la jeune femme. Il y avait quelque chose en elle qui rappelait à la Poufsouffle sa chère Hudson. Son cœur se serra, en repensant à sa grande-sœur de substitution qui l’avait aujourd’hui abandonnée. Mais l’adolescente n’eut pas le temps de s’émouvoir plus longtemps sur la triste fatalité qui la séparait d’Hudson, car déjà la porte de la taverne s’ouvrait pour laisser entrer, l’être que Calliope chérissait le plus au monde. Son père était-là.

Réunissant ses maigres forces, l’adolescente se leva aussitôt tentant de prendre l’air le moins pitoyable possible, tandis que l’aura charismatique du Kark envahissait toute la sombre bicoque. Mais le meilleur était à venir, il la serrait dans ses bras. Ce genre de marque de tendresse était rare surtout en public, aussi l’adolescente s’abandonna complètement, profitant de cette chaude étreinte. Nichant sa tête contre la poitrine de son père, elle sentit aussi la peur disparaitre, l’impression de souillure s’amenuiser. Sa main dans ses cheveux avait l’effet d’un baume sur ses blessures intérieures, Calliope sentit perler dans ses yeux quelques larmes. La tristesse mêlé au soulagement ne lui réussissait pas, son père ne s’en offusqua pas les essuyant d’un geste discret de la main, continuant de lui murmurer quelque mots doux rassurants. Pour la Kark il n’était pas question de manipulations, ou d’image, mais d’amour. Ce même amour qui lui permettait de continuer sur la route des abominations. Finalement Calliope restait encore très naïve. L’espace d’une poignée de minutes, plus rien avait existé pour la Kark, ce ne fut que lorsque son père s’éloigna, puis disparue dans la réserve, qu’elle détourna son regard de son père. Qu’allaient-ils faire seuls avec Miss Fuller ?

Perturbée par cette étrange association, elle se mit à la recherche de Lilith, qu’elle trouva rapidement. « Ça va ? » s’était-elle contenté de demander, avant d’ajouter timidement. « Tu as été prodigieuse tout à l’heure Lili. » La sorcière n'eut pas le temps d'obtenir une réponse de son amie car déjà les médicomages commençait à évacuer les blessés, et c'était leur tour de retourner à Poudlard.
Lilith B. Rosier
Bisounours qui s'ignore
Lilith B. Rosier
Messages : 1098 Crédits : Morphine
Age du personnage : Dix-neuf ans
Ascendance : Sang-pur
Emploi/Etude : Stagiaire chez les émissaires du service de renseignement
Faction : Ombre de la Rose Noire
Maison : Ancienne Serdaigle

Rapeltout
Patronus : Chat
Epouvantard :
Baguette magique:
ϟ Garde ton sang froid  ϟ GROUPE FINAL  ϟ Event 2  ϟ - Page 2 Empty
Re: ϟ Garde ton sang froid ϟ GROUPE FINAL ϟ Event 2 ϟ
ce message a été posté Mar 21 Juin 2011 - 0:32
    « Mademoiselle, restez assise. Vous n’êtes pas en état de… » tenta de protester la médicomage tandis que Lilith forçait le passage en se relevant brusquement sur sa civière de fortune. « Je vais bien. » grogna-t-elle tout en portant une main contre sa tempe, à cause du tournis causé par sa relevé brusque. Elle ne savait pas comment elle était arrivée ici et, elle n’aimait pas çà. Qui l'avait transporté et que s'était-il passé ? Son dernier souvenir restait le commentaire franc et acerbe de Tyzonn avant que celui-ci ne s'autorise une petite sieste, rapidement rejointe par Calliope et Lilith qui n'avait fait que lui murmurer une réponse inaudible. Il était hors de question qu'elle reste allongée alors qu'elle venait de prendre leur potion infecte. Il était hors de question que la médicomage ne se mette à scruter son corps, au risque de tomber sur ses cicatrices. Bien qu'appliquant un sortilège de camouflage chaque jour, l'absence de sa baguette ne lui permettait pas de cacher ses séquelles physiques. Surtout que le petit jeune du groupe des Tireurs d’Elites refusait d’inscrire sa baguette magique comme perte non négociable pour elle. « Nous ne sommes pas le bureau des réclamations, Mademoiselle. Nous ne pouvons rien faire pour vous. » renchérit une fois de plus, le jeune Tireur d’élite. Cette mission n’était que sa troisième et il commençait déjà à regretter d’avoir proposé ses services

    « Vous ne voulez rien faire, nuance. » contra-t-elle en croissant ses bras contre elle, décidée à se faire rembourser les frais de la perte de sa baguette, coûte que coûte. Sa famille ne voudrait rien entendre à ce sujet et, ce n’était pas ses maigres revenus d’écolière qui lui permettrait d’y remédier. Ce n’était pas comme si une baguette magique était l’un des éléments les plus importants pour un sorcier. Ce soir n’avait pas fait exception. « Lilith ! » le reproche fusa comme un éclair « On t’a toujours dis que le sarcasme ne servait à rien, sauf te faire des ennemis. » Détournant son regard froid du tireur d’élite, Lilith fronça des sourcils en reconnaissant la voix dure mais suave. Baël lui faisait face, de toute sa stature. Vêtu de son coupe-vent fétiche et de ses éternelles lunettes de soleil, il ressemblait plus à un touriste britannique perdu qu’à un chasseur de vampire reconnu. « C’est de leur faute et de la tienne si ma baguette a été brisé. Il faut que des adolescents fassent le travail des adultes, maintenant ?! » La colère, décuplé par la fatigue et la contrariété, ne désemplissait pas. Surtout lorsque sa frère aîné osait se pointer avec une bonne heure de retard et osant lui faire la morale. « Cette élève prêtant que nous sommes responsable de la destruction de sa baguette car, elle l’a planté dans le corps du vampire. » expliqua le jeune tireur d’élite afin de plaider sa cause, soulageait que quelqu’un vienne lui prêter main forte dans ce combat verbal qui n’aurait pas dû en être un. Retirant ses lunettes de soleil avec rapidité, Baël parut des plus surpris durant quelques secondes, avant qu’il ne reprenne son air supérieur mais lointain. « Alors, tu as tenté le coup du vieux Rickii l’Affreux ?! C’est dommage qu’il soit en mission en Irlande. Il aurait apprécié le compliment. Bon, ce n’est pas que je m’ennuis mais… je n’ai plus rien à faire ici. » Rechaussant ses lunettes sur le creux de son nez, il parcourra rapidement du regard les décombres de la taverne avec dégoût avant de faire demi-tour en vue de partir.

    Aux proies avec le jeune tireur d’élite qui s’obstinait à nier la responsabilité du Ministère en bloc, Lilith décida d’abandonner temporairement cette bataille afin d’en livrer une autre. Suivant son frère dans les dédales des décombres et des corps, la jeune fille ne quittait pas des yeux ce coupe-vent qu’elle avait souvent admiré, par le symbole qu’il représentait. Bien qu’Evan Rosier aurait souhaité que son fils aîné ne devienne un politicien avéré, le chasseur avait été pourtant bien accepté par la famille et faisait aujourd’hui parti des membres du conseil de famille. Une fois qu’elle poussa la porte d’entrée de la taverne, Lilith avança de quelque pas avant de s’arrêter, en proie avec ses propres démons. « Alors, tu t’en vas ? » demanda-t-elle, consciente de la réponse positive de ce dernier. Ce n’était pas comme si le contraire aurait pu arriver. « Il n’y a plus rien pour moi, ici. Les animaux sont partis depuis longtemps et ne reviendront pas. » se contenta-t-il de répondre sans se retourner, s’enfonçant dans la noirceur de la nuit. Oui, ce n’était pas comme si quelque chose pouvait le faire rester. Lilith comprenait. Elle était pareille. Et pourtant, c’est avec le cœur lourd mais la tête haute qu’elle retourna à l’intérieur. Sa survie, comme celle des autres élèves, tenait du miracle et de la chance. Pourtant, jamais sa famille ne lui aurait pardonné d’avoir été tué ce soir-là. Non pas que sa perte aurait été sentimentale mais, par fierté. Incapable de survivre face à un animal – car les vampires ne sont que des êtres inférieurs aux sorciers, semblables à des animaux – ou pire, devenant l’un d’entre eux, ils se seraient occupés de son cas, en la rayant du monde terrestre. L’humiliation n’était pas permise. Et pourtant, lorsqu’elle voyait comment le grand Mervyn Kark avait enlacé sa fille chérie, Lilith en ressentit une boule au ventre. Boule d’amertume et de jalousie. La jeune Poufsouffle la retrouva rapidement alors qu’elle s’était éloignée de toute cette cacanphonerie de plaintes et d’incapables. S’ils ont assez d’énergie pour se plaindre, c’est qu’ils ne devaient pas être aussi blessés qu’ils n’en avaient l’air. Trop dur ? Surement. « Tu as été prodigieuse tout à l’heure Lili. » Bien que contrarié par ses sentiments néfastes et le manque cruel de sommeil face à la perte de sang qu’elle avait subi, Lilith fut néanmoins étonnée de ce commentaire. Certes, il était dans les habitudes de la Poufsouffle de toujours en faire trop mais, ses félicitations l’irritaient. Les professeurs commencèrent à donner le départ. Apparemment tous les estropiés avaient été un minimum soigné : bien assez pour qu’ils puissent retourner au château. Ce n’était pas trop tôt. Il tardait à Lilith de rejoindre son lit afin de sombrer dans le néant de Morphée en oubliant cette horrible soirée. Glissant une main dans la poche de sa robe, elle caressa d’un doigt la canine pointue du vampire. Elle ne repartait pas les mains vides mais, son trophée lui rappela le commentaire de sa camarade. « J’aurai appelé cela de la chance. » Passant à sa hauteur, elle lui glissa rapidement ses quelques mots avant de continuer le voyage dans le silence.
 :: Pré-au-Lard :: Commerces