AccueilAccueil  tumblr  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Réassort du coffret Pokémon 151 ...
Voir le deal

❝ How I Needed You | Léo | Terminé ❞
 :: Pré-au-Lard :: Commerces
Noah Zahid Maxwell
Mervyn y en a marre, on veut William au pouvoir! ♫
Noah Zahid Maxwell
Messages : 1196 Crédits : (c) ptikiwi
Age du personnage : 23 ans
Ascendance : Sorcier basique
Emploi/Etude : Photographe / Photojournaliste
Faction : Ordre du Phoenix
Maison : Poufsouffle

Rapeltout
Patronus : Goéland
Epouvantard : Le cadavre de Léo.
Baguette magique:
How I Needed You |  Léo | Terminé  Empty
How I Needed You | Léo | Terminé
ce message a été posté Dim 5 Juin 2011 - 22:09
Léo & Zahid

CRÉDIT - CSS + (c) Joyce


C'est dur parfois de replonger dans le passé, il faut beaucoup de force, beaucoup de courage.
[Marc Levy]




    Lorsque Zahid se réveilla ce matin là, il sut que ça allait une mauvaise journée. Parce qu’il avait fait le même cauchemar qui revenait régulièrement et qui le laissait dans un état assez terrible à chaque fois, qui le plongeait dans une sorte de mélancolie extrême, de défaitisme, de peur et d’angoisse. Ces jours-là, il ne sortait pas beaucoup et se complaisait dans une solitude destructrice. Il avait ses moments de perdition, comme tous. Auparavant, il était quelqu’un de plutôt insouciant même si tout n’était pas toujours rose. Mais depuis un an, depuis la mort du Lord et les révélations de ses parents adoptifs, il ne savait plus vraiment qui il était. Il était perdu.

    Il en avait un peu voulu à ses parents de ne pas lui avoir dit tout cela plus tôt, mais ça n’avait pas duré indéfiniment. Parce que Zahid avait bien compris leurs motivations, leurs raisons à agir ainsi. Non seulement son rang social était faussé et le lui dire avant aurait été synonyme de danger –bien que ce soit toujours le cas, mais en plus ils voulaient le préserver d’un triste passé, comme son grand-frère Saad le leur avait demandé. Son grand frère. Dont il connaissait l’existence depuis seulement un an. Zahid mourrait d’envie de le rencontrer. De savoir ce qu’il était devenu. S’il avait une famille maintenant, s’il avait survécu. Etant un sorcier, il y avait des chances mais on ne sait jamais…
    Lorsqu’il avait su tout cela, il avait demandé à ses parents si Saad était déjà passé en Angleterre ou leur avait envoyé des lettres depuis le temps, mais la réponse fut négative.

    Même si Zahid avait un peu peur d’avancer dans ses recherches au fond, il mettait tout en œuvre pour en savoir plus sur Saad. Peut-être un jour se rendrait-il là-bas qui sait ? S’il en trouvait le courage. Parce que ne connaitre que des noms de sa famille le rendait malade. Oh bien sûr, les Maxwell resteraient les parents qu’il avait toujours aimé. Il en avait juste deux autres, morts assassinés. Et un frère.
    Parfois il essayait de s’imaginer ce qu’aurait été sa vie si ces conflits moldus n’avaient pas éclaté. Seulement on ne peut pas refaire sa vie. Et au fond, avait-il vraiment envie de la changer ? Ses parents étaient géniaux, Léo était un frère, un ami et un complice extraordinaire, et Rosemonde… , et ses amis. Il ne les aurait jamais rencontré s’il était resté là-bas. C’est un mal pour un bien au fond. Il faut croire que la vie ne fonctionne que comme cela. On paye toujours quelque part.

    Zahid soupira et se décida à se lever après avoir lancé un coup d’œil au réveil qui trônait sur sa table de chevet. Quatorze heures. Il serait peut-être temps. Passant une main dans ses cheveux, il ouvrit la fenêtre en grand pour aérer la pièce et partit se doucher afin de se réveiller complètement. Même s’il dormait beaucoup et aimait les grasses-matinées, Zahid se levait rarement aussi tard. Le pire c’est qu’il ne s’était pas couché aussi tard que cela la veille. Mais ce cauchemar l’avait encore tout retourné. Une nouvelle fois.

    Après s’être lavé vigoureusement comme pour essayer d’ôter toute trace de ce mauvais songe, Zahid mangea un morceau avant de sortir de son appartement, guitare à la main et appareil photo en bandoulière –enfin ça, est-ce vraiment nécessaire de le préciser ?
    Après avoir transplané, il se promena longuement dans le Londres moldu comme si cela lui permettait d’être plus près de ses parents défunts. En fait, les moldus l’impressionnaient tout de même beaucoup. Sans magie, ils parvenaient à faire des choses vraiment extraordinaires. Et depuis qu’il avait appris qu’il était un né-moldu, Zahid s’y intéressait encore davantage.

    Mais le cœur n’y était pas. Zahid n’avait aucune inspiration pour jouer de la musique et pour ses photos. Il n’en prit que quelques unes ce jour-là, ce qui signifiait vraiment un problème. Il ne se sentait vraiment pas bien et son mauvais rêve ne voulait pas quitter son esprit. Et surtout, il ne supportait plus garder tout ça pour lui seul. Il y avait bien ses parents mais il n’avait aucune envie de les importuner avec ça, sinon ils allaient culpabiliser et Zahid n’avait juste absolument pas envie de ça.
    Et il y avait Léo. Ils se disaient toujours tout en temps normal. Zahid savait qu’il allait devoir lui en parler un jour ou l’autre parce qu’il ne tiendrait plus, qu’il ne pourrait plus garder tout pour lui. Il ne lui en avait pas encore parlé parce que c’était quelque chose avec lequel il ne savait pas vraiment où se situer, quelque chose de déroutant. Il avait un peu peur que Léo lui en veuille maintenant.

    En pensant à Léo, Zahid se décida à revenir à Pré-au-Lard pour lui faire un petit coucou. Il commençait à se faire tard, bien tard et Zahid n’était pas venu aux trois-balais depuis deux jours. Léo allait finir par s’inquiéter. Il se secoua mentalement pour se donner un air tout à fait normal et remonta la rue jusqu’à entrer dans le bar. C’était la première fois qu’il rendait visite à Léo un jour où il se sentait comme ça. Il espérait que ça ne se voit pas. Le risque était que Léo le connaissait par cœur. En même temps, Zahid avait réussi à lui cacher celui depuis longtemps, donc il y avait un espoir. Enfin au fond, il avait vraiment envie de lui parler. Il ne savait pas vraiment commencer, c’est tout.

    Il fit un signe de la main et un grand sourire à Léo qui s’occupait d’un client avant de s’installer à sa table fétiche, celle un peu reculée dans le fond de la salle. Il était toujours tranquille ici et avait une vue d’ensemble des clients. Cette fois-ci, il les observa mais sans vraiment les voir, le regard dans le vite, et sursauta légèrement lorsque Léo débarqua avec un rhum pêche, la boisson habituelle de Zahid. Reprenant ses esprits, il sourit et se leva pour enlacer brièvement son « ami » avant de s’asseoir de nouveau tandis que Léo faisait de même. Une pause, sans doute. Ou peut-être avait-il fini son service aujourd’hui ? Ses horaires changeaient souvent.

    « T’as fini là ? » fit Zahid en souriant avant de porter le verre à ses lèvres pour en avaler quelques gorgées. « Comment s’est passé ta journée ? Tu sais, faut absolument que je te dise un truc. Y a deux jours je suis tombé sur un photographe français, ce gars est juste génial ! Je sais pas comment il fait mais ses photos sont vraiment magnifiques. » poursuivit-il sans diminuer son débit de paroles. Il parlait souvent assez vite, parfois trop vite ce qu’il faisait qu’il s’emmêlait les pinceaux et avait du mal à s’exprimer. Se penchant il sortit une photo de son étui de guitare et la lui plaça sous les yeux.

    « J’ai trouvé ça sur Internet, tu sais le truc moldu dont je t’avais parlé là. Vachement utile n’empêche parfois, même si y a certains trucs qui servent à rien mais bon… »

    La photo représentait deux personnes, deux hommes, l’un beaucoup plus âgé que l’autre, sûrement un père et son fils. La photo était en noir et blanc. Il pleuvait. L’un avait la bouche entrouverte, comme choqué, traumatisé, et l’autre le fixait avec un air atrocement désolé.

    « Elle est trop belle hein ? Le mec s’appelle Jake Clubkey, il fait plein de photos comme ça ! Enfin en tout cas je suis resté bloqué dessus pendant super longtemps à m’imaginer ce qu’ils avaient bien pu se dire ! »

Leo Elensar
Petit Serpent
Leo Elensar
Messages : 4454 Crédits : Avatar: lemontart, Signa: Tumblr, Lumos Maxima, Daft Punk: instant crush
Age du personnage : 25
Ascendance : Sang-mêlé
Emploi/Etude : Serveur dans le Londres sorcier
Faction : Ordre du Phénix
Maison : Serdaigle

Rapeltout
Patronus : Le Renard Roux
Epouvantard : La mort de Noah
Baguette magique:
How I Needed You |  Léo | Terminé  Empty
Re: How I Needed You | Léo | Terminé
ce message a été posté Lun 6 Juin 2011 - 1:17


Le jeune homme soupira. La matinée avait été épuisante pour bien des raisons. La température avait augmenté de façon affolante en ce début d’après-midi. La climatisation marchait à la façon sorcière mais il fallait l’avouer, les moldus battaient les sorciers dans bien des domaines. Léo aurait pu citer plein d’exemples mais il n’avait pas le temps. Déjà trois clients l’appelaient. C’est dans les journées comme celles-ci que la baguette lui était bien utile. Il était inutile de le nier. La magie avait beaucoup de côtés bénéfiques. Elle l’aidait à rester entre quatre tables et distribuer les boissons de façon magique. Le gain de temps était énorme. Le tout était de ne rien renverser.

Au début, il devait bien se l’admettre. Les trois premiers jours il avait été un serveur pitoyable. Heureusement cela s’était passé pendant les vacances d’été et Cléia l’avait beaucoup aidé. En un jour il avait retenu l’emplacement des tables et leurs numéros ainsi que l’emplacement de toutes les boissons de l’établissement. Son intelligence l’aidait énormément par moments. Léo aurait pu devenir bien plus qu’un barman s’il n’avait pas été aussi trouillard. La peur d’être découvert l’avait beaucoup tenaillé pendant sa scolarité. Il était un peu plus serein à présent. Oh, il restait prudent mais était moins sur le qui vive. Sa maladresse avait été un gros handicap au début mais Cléia lui avait appris comment lancer les différents sorts pour que les liquides se versent d’eux-mêmes dans les verres sans en perdre une goutte. Sans la jeune Gryffondor, il ne savait pas ce qu’il serait devenu. En tout dès cas il n’aurait jamais pu garder ce poste si elle n’avait pas été présente. Maintenant il pouvait le dire sans avoir l’air de prendre du melon dire qu’il gérait. Il était le serveur exemplaire… Sauf pour les périodes comme celles-ci ou le bar ne cessait d’avoir de la renommée et toujours plus de clients. C’était bien pour le bar, parfait même. Mais pour lui c’était juste épuisant. Vivement les grandes vacances que Cléia vienne l’aider. Heureusement, pour les deux semaines suivantes, le patron avait eu le bon sens d’appeler une amie à la rescousse. Tout seul c’était beaucoup trop difficile à gérer.

Léo s’assit un moment et hocha la tête aux jeunes qui l’appelaient déjà pour leur dire qu’il arrivait dans une minute. S’il n’avait pas une pause dans les dix minutes qui venaient, il allait s’écrouler. En plus à cause de cet irlandais il avait terminé tard la veille et le temps de rentrer chez lui il était tard. Léo habitait à la frontière du Londres moldu. Il devait faire attention, des moldus pouvaient toujours l’apercevoir en transplanant devant son appartement. Alors il transplanait cinq kilomètres plus loin, pour être sur. Nathaniel qu’il s’appelait. Il n’était pas revenu aujourd’hui et même si il ne pouvait le nier, Léo l’avait trouvé beau, il n’était pas près de le revoir dans son bar si tôt. Léo soupira et se dirigea vers la table des jeunes. Serpentard pour la plupart. Il reconnaissait Logan affabulé d’Elliot et Jehan. Tu parles d’un trio. Lorsque Logan venait seul, ils se parlaient souvent mais dès que les deux autres se pointaient c’était tout autre chose. Enfin de toute façon là même s’il voulait lui parler, Léo n’aurait pas de temps à lui consacrer. Du moins pas aujourd’hui.

Léo jeta un coup d’œil à la porte d’entrée et soupira. Il devait arrêter. C’était au moins la dixième fois aujourd’hui qu’il regardait la porte pour voir s’il n’allait pas la franchir. Le jeune homme soupira. Zahid. Car il ne pouvait s’agir de lui quand Léo était nerveux comme cela. Pas nerveux. Plutôt inquiet. Cela faisait plus de deux jours maintenant que son ami n’avait pas mis les pieds au « Trois Balais ». Et depuis qu’il travaillait c’était un rituel. Zahid passait fréquemment le voir, c’était presque un rituel. Léo eut un sourire en servant les adolescents. Sa table était libre, c’était presqu’un signe. Le jeune serveur se demanda si son ami allait bien. C’était rare que Zahid loupe leur rendez-vous-même si ils n’en n’étaient pas. Zahid savait très bien qu’il pouvait débarquer à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit, n’importe quand, Léo serait toujours près à l’accueillir. Cela avait toujours été ainsi pour eux. Ils feraient n’importe quoi pour l’autre, si ils ne savaient pas encore très bien comment définir leur relation, une chose était sur c’est qu’il serait prêt à n’importe quoi pour Zahid et qu’il en serait de même pour son ami.

Léo retourna près du bar, déposa son plateau et fit signe à Tania (l’amie du patron) qu’il prenait sa pause. Les pauses n’étaient pas définie, si Tania avait besoin d’aide, il l’aiderait mais quelques minutes de répit. Il servit la jeune femme qui venait juste de lui commander une Bièraubeurre et se retourna. Son sourire s’agrandit en voyant Zahid devant la porte, se diriger vers ce qui était désormais sa place. Zahid n’était pas le genre d’homme à rechigner pour une histoire de place mais dès le début il s’était dirigé sur cette table. Et au fil des ans, il ne la délaissa que très rarement. Léo n’eut pas besoin de demander à Zahid ce qu’il voulait. Il le savait. Il ne pensait pas connaitre tous les goûts du jeune photographe mais sur certains détails il était incollable. Les détails sont toujours importants. Ce sont généralement les détails les plus infimes qui vous sauvent la mise lors d’une randonnée périlleuse, un caillou un peu plus haut que les autres, un trou camouflé sous les branches de sapin. Léo aimait les détails, tout comme son frère. Ce qu’il préférait étaient les détails qu’il était le seul à remarquer. Par exemple, cette manie s’installer pour mieux observer les clients sans qu’eux ne s’en aperçoivent, ou encore de pianoter avec la main gauche lorsque quelque chose le chiffonnait. Oh, de l’extérieur, rien ne pouvait démontrer ce qui rongeait son ami mais il l’avait remarqué à plusieurs reprises. La veille d’examens importants, quand il lui avait demandé conseil pour ses options, lorsqu’il voulait lui parler de Rosemonde et à chaque fois ce détail avait ressurgit.

Léo se dépêcha de servir la boisson préférée du jeune homme et s’installa en face de lui après l’avoir enlacé brièvement. Il l’avait senti sursauter. Avec sa manie d’observer les gens pour trouver la capture parfaite, il était souvent ailleurs, perdu dans ses pensées. Zahid me posa une question et n’attendit pas ma réponse avant de continuer. Zahid était assez bavard pour deux. Cela ne le dérangeait pas. Sauf que la c’était typique. Le brun parlait souvent d’un débit élevé quand il était préoccupé. Et la, Léo se demanda s’il prenait le temps de respirer entre deux phrases. Léo sourit en remerciant Tania de lui apporter une Bièraubeurre. Une Photographie. Léo pouvait attendre. Une photographie ne l’empêcherait pas de demander plus tard à son ami ce qu’il n’allait pas. Zahid lui tendit la photographie et il la regarda attentivement. La photographie était vraiment belle et triste à la fois. Le cliché de l’instant présent était superbe mais la personne devait cruellement manquer de discernement pour pouvoir prendre un telle photo dans un moment de détresse. Il en était certain, ce que le jeune homme venait de révéler à son voisin n’avait rien de plaisant. Léo tressaillit légèreent à l’entente du prénom. Jake. Il ne fallait pas être futé pour comprendre l’anagramme. Jake Buckley, Jake Clubkey. Au moins il savait que tout allait bien pour lui. Il aurait pu lui envoyer un hibou pour lui dire que tout allait bien, c’était la moindre des choses pour qu’il cesse de s’inquiéter. Jake le savait en plus qu'il s'inquiétait facilement pour eux!

« Elle est vraiment superbe. », lui fit-il après un moment d’observation. En fait à l’intérieur il paniquait. Zahid était la première personne a lui parler de son frère même s’il ne savait pas le lien fraternel qui les unissait. Il espérait qu’il réagissait bien, qu’il n’avait pas de tic comme celui de frotter sa main sur le pantalon. Il baissa les yeux et pris la chope pour en boire une gorgée. Merde. La main de Zahid pianota à nouveau sur la table et s’arrêta. Léo lui tendit la photo et réfréna les tremblements de sa main qu’il sentait pourtant très présents même s’ils n’était pas très visibles. « Oh tu sais pour ma semaine c’est un peu comme aujourd’hui mais multiplié par cinq. », lui fis-je avec un petit rire. « Enfin, heureusement Tania est là parce qu’avec ce temps j’ai l’impression que tout le monde vient au bar pour se désaltérer. » Léo s’arrêta et lança un coup d’œil à Zahid qui le regardait étrangement. Léo aurait bien aimé savoir depuis combien de temps il le regardait avec ce regard. Il n’avait pas agit si bizarrement. Il avait juste posé sa main sur sa cuise, bu une gorgée, parlé. Il tourna la tête pour voir la table que Zahid observait avant qu’il n’arrive. « Sinon toi, comment s’est passé ta semaine ? L’ouverture de la galerie s’est bien passée ? J’suis certain que les gens ont adoré. Allez racoonte. Et puis ça fait deux jours que t’es pas venu me voir alors tu dois avoir pleiiin de choses à me dire ! », lui lança le jeune homme avec un sourire enjoué.
Noah Zahid Maxwell
Mervyn y en a marre, on veut William au pouvoir! ♫
Noah Zahid Maxwell
Messages : 1196 Crédits : (c) ptikiwi
Age du personnage : 23 ans
Ascendance : Sorcier basique
Emploi/Etude : Photographe / Photojournaliste
Faction : Ordre du Phoenix
Maison : Poufsouffle

Rapeltout
Patronus : Goéland
Epouvantard : Le cadavre de Léo.
Baguette magique:
How I Needed You |  Léo | Terminé  Empty
Re: How I Needed You | Léo | Terminé
ce message a été posté Lun 6 Juin 2011 - 21:48
    Rester assis à une table pendant des heures dans ce bar – et au fond dans n’importe quel bar - était vraiment enrichissant. Zahid n’avait pas l’impression de perdre son temps quand il observait les gens. Imaginer leur vie, leur journée, leurs pensées. Il ne s’en lasserait sans doute jamais. C’était quelque chose de typique chez Zahid. Cette capacité à être hyperactif et l’instant d’après transporté dans un tout autre ailleurs. C’était tout lui, et ça en déconcertait quelques uns lorsque l’on ne le connaissait pas encore très bien. Mais ça venait vite. Zahid était quelqu’un de très sociable. Et il avait paradoxalement aussi ses moments de solitude dont il avait besoin.

    C’est lorsque Léo vint lui apporter sa boisson et s’asseoir à sa table que Zahid fut reprit de nouveau par son hyperactivité et son dynamisme habituel, accrus en plus par ses préoccupations de la journée, en déblatérant sur le photographe qu’il avait découvert et le cliché qu’il lui montrait, attendant avec impatience son verdict. Ce fut là qu’il remarqua que quelque chose clochait. Y avait quelque chose de pas normal dans le comportement de Léo. Un je ne sais quoi inqualifiable pour le moment. Non seulement Zahid était quelqu’un de très observateur, mais en plus il connaissait Léo par cœur.

    Déjà, il eut un moment d’absence, un léger tressaillement alors que Zahid lui donnait le nom du photographe. Etrange. Et ensuite, il répondit assez simplement et… Zahid ne savait pas trop, mais il était bizarre quoi. Une de ses mains frottant sur son pantalon. La main de Zahid qui pianotait sur la table s’arrêta brusquement. Ah non. Ca ne devait pas aller fort. Il se refusa alors de se décider à lui parler de ce qui lui pesait depuis plusieurs mois maintenant. Mais l’aurait-il fait même si Léo avait été parfaitement normal ? Pas certain. Peut-être… Tout dépendait. Parler avec Léo était d’ordinaire simple comme bonjour, même pour se confier. Mais là ce n’était pas vraiment comme d’habitude. C’était assez grave comme sujet.

    Zahid hocha la tête aux paroles de son meilleur ami qui lui racontait un peu sa semaine, enfin, « semaine »… Ils s’étaient vu à peine trois jours avant mais bon. C’était déjà long c’est vrai ! C’était sûr, il faisait vraiment chaud, ça devait attirer beaucoup de monde aux Trois Balais.. Déjà qu’en temps normal c’était vraiment prisé, lorsque la température grimpait vraiment sérieusement c’était encore pire. D’ailleurs, quand Léo – et les autres employés – étaient vraiment trop dépassés, Zahid leur apportait souvent son aide. Bon, il y allait doucement parce que maladroit comme il était, ça lui était déjà arrivé de casser deux ou trois verres, mais c’était toujours mieux que rien. Et ça lui faisait plaisir.

    A sa question, Zahid sourit et décida de lui demander ce qui n’allait pas un peu plus tard. Il pouvait attendre un peu. Il passa vigoureusement une main dans ses cheveux avant de lui répondre. Il avait ouvert sa galerie juste après avoir rendu visite à Léo, il y avait un peu trois jours, et il était vraiment angoissé à ce moment-là.

    « Oui ! C’était super !! Les deux premiers jours j’ai fait genre j’étais un visiteur comme les autres et je demandais aux gens ce qu’ils pensaient de ce qu’ils voyaient ! C’était vraiment enrichissant ! Et j’ai installé un livre d’or pour avoir un peu les réactions ! Les gens ont l’air d’aimer ça, ça me fait tout bizarre… Enfin ce n’est pas encore fini, et j’ai bien vu que y en a c’était pas leur tasse de thé mais bon… Ca plait à certains alors moi ça me plait ! »

    Et voilà qu’il repartait sur les chapeaux de roue. Fallait vraiment qu’il se calme. Sinon et d’un Léo allait remarquait qu’il était bizarre, et de plus il allait avoir des bugs s’il continuait aussi vite. Il marqua une pause avant d’ajouter.

    « Sinon j’ai pas fait grand-chose d’autre tu sais, aujourd’hui j’me suis levé tard déjà, et ensuite j’me suis baladé un peu et c’est à peu près tout. »

    Il se fit la réflexion que ça faisait quelques jours qu’il n’était pas allé voir Rosemonde. Il allait sans doute y remédier après avoir quitté Léo, ou le lendemain. Portant son verre à ses lèvres, les yeux brillants en regardant son alter ego, il pianota un moment encore sur la table avant d’y reposer son verre qu’il avait déjà presque achevé. Quelque chose le chiffonnait.

    « Ca va ? »

    Devant la légère hésitation de son ami, il se mit à le fixer intensément :

    « Vraiment, ça va ? » fit-il en haussant un sourcil, montrant qu'il n'était pas dupe.

    En fait, sa question était rhétorique, puisqu’il savait très bien que quelque chose clochait. Mais ainsi il le montrait à Léo. Et si Léo ne lui disait rien, c’est que c’était vraiment grave. Tout dépendait de ce qu’il allait lui répondre.

Leo Elensar
Petit Serpent
Leo Elensar
Messages : 4454 Crédits : Avatar: lemontart, Signa: Tumblr, Lumos Maxima, Daft Punk: instant crush
Age du personnage : 25
Ascendance : Sang-mêlé
Emploi/Etude : Serveur dans le Londres sorcier
Faction : Ordre du Phénix
Maison : Serdaigle

Rapeltout
Patronus : Le Renard Roux
Epouvantard : La mort de Noah
Baguette magique:
How I Needed You |  Léo | Terminé  Empty
Re: How I Needed You | Léo | Terminé
ce message a été posté Lun 6 Juin 2011 - 23:47

Léo manqua de soupirer de soulagement quand Zahid ne lui posa pas de question. Il l’avait échappé belle. Mais ce sentiment désagréable ne le quittait pas pour autant. Il voulait le lui dire, lui seul comprendrait. Ils se connaissaient depuis si longtemps. Mais la question restait de savoir comment le lui dire. Il ne pouvait pas lui balancer d’un bloc qu’il lui avait mentit toutes ces années. En face de lui, le sujet de ses pensées parlait avec animation de sa galerie. Léo était ravi pour lui. Cette galerie était importante le jeune photographe.

Zahid était passionné dans tout ce qu’il entreprenait. Ce trait de caractère de son ami l’avait souvent impressionné. Au contraire, Léo était plus réticent. Oh ce n’était pas que Zahid fonçait tête baissée mais quand il avait décidé de réaliser quelque chose, personne ne pouvait l’en empêcher. Pour Léo c’était un peu plus compliqué. Il prenait une décision. Bien. Mais à tout moment il pouvait se rétracter et rebrousser chemin. Cela s’était toujours passé comme cela. Léo était un éternel indécis. Il l’assumait… mais aujourd’hui il avait vraiment envie de le dire à son meilleur ami. Il ne savait juste pas comment.

« Je t’imagine très bien te mélanger aux visiteurs. Après tout y’a rien de mieux pour savoir ce que les gens pensent. T’imagine pas le nombre de choses que j’ai pu apprendre rien qu’en bossant ici. Les gens se pensent discrets mais ils ne le sont pas du tout. Au moins avec cette tactique, tu peux réellement savoir ce que les gens pensent. », lui fit Léo alors que son vis-à-vis portait son verre à ses lèvres.

Léo baissa les yeux lorsqu’il entendit les doigts de Zahid pianoter sur la table avant de se reposer sur son verre. Quelque chose n’allait pas non plus chez son vis-à-vis et il se demanda un moment s’il s’agissait de Rosemonde. Le jeune bibliothécaire perturbait beaucoup Zahid même si perturber n’était pas le bon verbe. Zahid se passionnait pour cet homme étrange qui semblait avoir décidé de lui-même d’arrêter de parler sans que personne ne réussisse à comprendre pourquoi. Léo sursauta légèrement à la question de son ami. Pourtant il n’avait pas l’impression d’être perdu dans ses pensées. Cela lui arrivait d’avoir des moments d’absence, la plupart du temps lorsqu’il pensait à Jake et Isabelle.

Que répondre à cette question ? Que pouvait-il bien lui répondre ? De suite, le type de l’autre soir lui revint en mémoire. Un peu plus grand que lui, blond aux yeux bleus, l’allure d’un aristocrate. Certes, il l’avait trouvé attirant mais il y avait aussi ce sourire limite provocateur, narquois et cette attitude souvent propre aux sang-purs de se croire supérieur aux autres. Ils avaient parlé, un peu, des banalités. Des banalités peut-être mais ils avaient réussi à parler de leurs origines et maintenant cet inconnu (presque inconnu) savait qu’il était irlandais. Il savait JUSTE qu’il était irlandais. Ce n’était pas bien grave mais c’était hallucinant de voir qu’ils n’avaient parlé que cinq minutes et déjà il savait. Léo connaissait Zahid depuis plus d’une dizaine d’années et il ne savait toujours rien.

Léo se crispa légèrement quand son ami lui reposa la question. Il avait remarqué que quelque chose n’allait pas. Depuis qu’il lui avait montré la photo ? Peut-être, Léo ne le savait pas. Possible. Le regard du serveur se fit fuyant avant de s’accrocher à ceux de son ami. Une chose à la fois, il n’allait pas lui parler de sa famille dans ce bar de toute façon. Il secoua la tête et soupira.

« C’est juste ce type … Nathaniel hier. » Léo s’arrêta, bu une gorgée de Bierraubeurre et continua en essayant de rassembler ses pensées. « Au début, je l’avais pas remarqué. Trop de monde. Puis les gens sont partis mais lui non, il était toujours là. Pourtant il devait savoir que je fermais parce que je rangeais les chaises et enfin, tu vois quoi. J’fermais. Et il est resté là avec son sourire narquois et suffisant. Tant que j’me souvienne il était à ta place. », lui fit Léo avec un petit sourire en direction de Zahid. « On a parlé, un peu. En fait il se contentait d’hocher la tête ou de répondre par des phrases courtes. Très courtes. Mais il est irlandais et infirmer à Poudlard. Pour finir je l’ai « gentiment » foutu dehors. Enfin tout ça pour dire qu’il était plus d’une heure quand j’suis rentré à l’appart. Donc j’suis un peu à coté de mes pompes. » Léo lança un regard à son Zahid pour voir sa réaction. Le croyait-il ? Léo se sentit mal à l’aise au regard scrutateur de son ami, détourna du regard pour observer la salle. Il n’y avait plus grand monde. Il pourrait sans doute partir un peu plus tôt aujourd’hui. De toute façon ce n’était pas à son tour de fermer ce soir. Léo fermait trois soirs par semaine : le mardi et le jeudi il terminait vers 19h. Si Zahid pouvait attendre jusque là. Il lui restait trois heures à tirer.

Léo reporta son attention sur son ami qui semblait déconcerté par ses agissements. D’aussi si loin qu’il s’en souvienne, il n’avait jamais fuit son regard. Zahid n’eut pas besoin de lui poser la question parce que Léo hocha la tête. Oui c’est plus grave que ça.

« J’peux pas te le dire ici. », lui murmura Léo. « Trop de monde et j’ai mon service à terminer. Tu peux rester ici ou aller voir Rosemonde. Tu ne l’as pas vu depuis l’ouverture de la galerie et je mets ma main à couper que tu comptais aller le voir cette après-midi. », continua Léo en se levant. Léo croisa le regard de son ami empli de questions et d’inquiétude.
Contenu sponsorisé
How I Needed You |  Léo | Terminé  Empty
Re: How I Needed You | Léo | Terminé
ce message a été posté
 :: Pré-au-Lard :: Commerces