| Clio L. Kark Mini-Kark la mini-Teigne | | [Flashback ; octobre 2019] Mais lequel doit-il dire “pardon” ? ; feat. Billius MacAllister ce message a été posté Mer 7 Mai 2014 - 14:04
[Flashback] Mais lequel doit-il dire “pardon” ? Le regard de Clio se perdait au loin, dans le parc de Poudlard. Assise sous l’une des grandes arches de la cours dans laquelle elle se trouvait, la jeune fille était pensive. Cela faisait déjà plus d’un mois. Plus d’un mois que l’attaque du Poudlard Express avait été une catastrophe. Plus d’un mois qu’elle était prisonnière à Poudlard, otage des Héritiers. Elle s’était défendue bien sûr, hors de questions qu’elle se laisse faire. Mais comme toujours, Robin et Logan avaient été plus forts qu’elle. Ses poings se serrèrent à la pensée de ses cousins. Ses satanés cousins. Morgane qu’elle les haïssait. Elle les haïssait tous, tous ces foutus Héritiers. Ces sales traîtres. Sans eux, tout aurait été parfait.
Tout était presque parfait en réalité. Les Ombres avaient pris le contrôle du Ministère, son père était le nouveau Ministre. Sa famille avait gagné. Seulement, eux étaient libres et elle, elle était coincée ici, à Poudlard. Cette école qu’elle avait tant aimé autrefois… c’était aujourd’hui sa prison. Une prison dorée toutefois, puisque même si des règles plus dures avaient été instaurées envers les élèves Ombres, en réalité ils vivaient toujours comme avant au château. Le couvre-feu était juste plus tôt, les lettres étaient interdites, tout comme les sorties à Pré-au-Lard.
Clio avait ses amis, elle avait Harmonie et elle savait qu’elle était chanceuse de ne pas être seule comme certains s’étaient retrouvés. Mais c’était plus fort qu’elle. Pour elle, la famille était la chose la plus importante au monde. Son frère, sa sœur, son père… tous lui manquaient affreusement. En réalité, en dehors de son père, elle ne savait pas réellement comment ils allaient. Calliope était-elle forte ? Les crises d’Arutha s’étaient-elles calmées ? Cela la tuait de ne rien savoir, de simplement pouvoir deviner.
Et puis il y avait Philippin aussi, son ami, l’homme qu’elle aimait… même si elle ne l’avait jamais avouée à personne. Et surtout pas à Philippin. Lui ne voyait que par Calliope, Clio n’était pas aveugle… ni idiote. Elle savait que son ami, aussi naïf soit-il, ne la verrait jamais autrement que comme une amie justement, une petite sœur. Rien de plus, jamais.
Clio soupira, avant de fermer les yeux. Morgane, que tout cela était dur. Mais au moins, elle ne voyait plus son ami. Elle ne souffrait plus quotidiennement. Peut-être était-ce mieux… elle n’en savait rien en réalité, elle n’y pensait pas réellement. Ses journées à Poudlard étaient suffisamment prenantes pour que son esprit soit assez occupé avec autre chose.
Ce fut d’ailleurs en pensant aux cours qu’elle se rappela qu’elle devait toujours faire son devoir de Métamorphose. Elle n’avait pas eu le courage d’accompagner Harmonie le faire la veille au soir, mais elle devait s’y mettre maintenant. Lâchant un petit soupir, elle quitta son poste d’observation pour se diriger vers la Bibliothèque, où elle savait qu’elle pourrait travailler tranquillement.
Quelques minutes plus tard, elle pénétrait dans l’immense repère du silence et du savoir. Sans hésiter, d’un pas assuré, elle se dirigea vers l’une des tables du centre, coincée entre deux énormes rangs d’étagères, à la fois bien placée et bien cachée donc. Un petit pincement au cœur se fit ressentir alors qu’elle s’installait à cette table. C’était ici qu’elle travaillait avec Billius. Elle n’avait plus revu son ami depuis les évènements de septembre.
Et pour tout dire, elle ne savait pas réellement si elle avait envie de le revoir. Probablement pas. Il était un Héritier. Et ceux-ci les avaient trahis, c’était à cause d’eux qu’elle était otage à Poudlard. Il faisait partie de cette faction, il était comme eux. Mais quelle ne fut pas sa surprise, alors qu’elle relevait les yeux distraitement, de voir ce fameux ami. Billius. Droit devant elle. Visiblement, il avait eu la même idée qu’elle, venir travailler à leur table. Et soudainement, Clio sentit que l’atmosphère devenait gênée. Elle hésitait entre partir, rester comme si de rien n’était ou se mettre à hurler sur son – ancien – ami. Elle opta pour la deuxième solution et baissa simplement le regard, sortant ses affaires pour travailler.
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| | | Re: [Flashback ; octobre 2019] Mais lequel doit-il dire “pardon” ? ; feat. Billius MacAllister ce message a été posté Dim 18 Mai 2014 - 5:55 Malgré tout les évènements qui sévissaient au château, les élèves n'étaient que des enfants, et l'agitation, dans la tour des Serdaigles, n'était pas refroidie le moins du monde - et cela même si certains des membres de cette illustre maison se retrouvaient victimes de leurs camarades, traitres à leurs semblables n'ayant pourtant jamais fait honte à leurs blasons. Bien sur, les bleus et bronze étaient réputés pour leur finesse d'esprit, et il n'était donc pas étonnant de voir dans la salle commune de ces jeunes sorciers plus de jeux de stratégie et de livres que de vulgaires amusements hasardeux. Ainsi, comme à son habitude, Billius disputait une partie d'échecs magiques avec l'une de ces relations aristocratiques, et pour une fois, il perdait, sans espoir de revanche. Pire que tout, il ne parvenait pas à mettre le doigt sur le mouvement qui avait causé sa défaite programmée. Était-ce donc une pièce qui lui avait joué un mauvais tour ? Il était presque prêt à blâmer ses pions, pour lui éviter la honte d'admettre qu'il était simplement moins doué qu'il le pensait. - Alors, Billius, tu t'es fait frapper trop fort par un cognard ? Ricana son adversaire, un petit brun qui partageait les mêmes idéaux que ses parents, mais pas la passion de l'adolescent pour le Quidditch. Plus que deux coups, et ton roi subira les erreurs de son propriétaire... - Tu comprends rien... Faut être fairplay pour avoir l'droit de porter une batte ! Et toi, t'es qu'un sale tricheur ! Pesta le MacAllister, en se levant brusquement. Puisqu'il n'y avait aucun espoir, il préférait arrêter là. C'est bon, t'as gagné, pas la peine d'alerter la Tour des Médias non plus, parce que ça risque pas d'arriver à nouveau ! Tandis que l'autre se gaussait de sa victoire, le blond ramassa ses affaires, et sortit en trombe pour se calmer : il était profondément vexé, et il aurait du mal à accepter de ne pas être à la hauteur dans un jeu, que même les moldus pratiquaient - en beaucoup plus statique. Il sortit une barre chocolatée de son sac, et la dévora avidement dans les couloirs, avançant d'un pas déterminé vers la bibliothèque. Se joindre aux entrainements de l'équipe de sa maison lui demandait de l'énergie, et son corps en pleine croissance n'était pas en reste : résultat, il se goinfrait toute la journée, et ceci sans prendre un gramme. Instinctivement, en entrant dans le lieu tout particulièrement apprécié qui avait protégé de nombreuses périodes de révision, Billius se dirigea vers sa table fétiche, celle qu'il avait toujours partagé avec Clio Kark, avant les évènements du Poudlard Express. Il réalisa son inconscience trop tard - parvenu à l'endroit précis de leur étude, il se rendit compte que la place était déjà occupée, et que la demoiselle n'avait pas manqué son arrivée un peu brutale. - Euh... Salut, finit par dire le jeune homme, ne sachant plus vraiment sur quel pied danser devant son ancienne amie. Elle lui en voulait, il en était certain... Et une part de lui la comprenait. Il s'installa en silence. Il n'allait quand même pas s'abaisser à lui demander sa permission. Sa précédente humiliation avait été suffisante pour la journée. Après quelques secondes gênées et écrasante, il décida néanmoins de briser la glace recouvrant cette atmosphère froide entre eux. Tu révises la méta ? A priori, il n'aurait pas été étonné qu'elle lui conseille de s'occuper de son propre travail... Et il attendit donc avec appréhension sa réaction. Était-il vraiment sensé faire comme s'il ne la connaissait plus ? Elle était l'une des rares personnes dans ses fréquentations dont il avait vraiment recherché pour lui-même la compagnie, et non pour prétendre à son rang - après quelques temps en tout cas. Pouvait-il alors faire comme s'il ne s'était rien passé, comme s'il n'était pas en partie responsable, et acteur, de son sort ? - Est-ce que... Est-ce que ça va ? Osa-t-il enfin, d'une voix presque timide. Il tendait le balai pour se faire chasser, sans doute, mais il n'était pas capable de tenir le rôle de bourreau insensible plus longtemps.
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| Clio L. Kark Mini-Kark la mini-Teigne | | Re: [Flashback ; octobre 2019] Mais lequel doit-il dire “pardon” ? ; feat. Billius MacAllister ce message a été posté Jeu 3 Juil 2014 - 22:01 « Euh... Salut. » Billius MacAllister, ou l’art de commencer une conversation. Cela avait été le cas au tout début de leur relation, quand ils avaient commencé à se parler, à s’apprivoiser en quelque sorte. Mais aujourd’hui, alors que tout était au point mort, voire même bien en-dessous de ce qu’ils avaient au départ, cette manière de dire ses premiers mots énervait au plus haut point Clio. « Tu révises la méta ? »
Clio resta un moment dubitative devant cette question pas vraiment censée… ni intelligente. C’était ce qu’on devait dire à une personne qu’on n’avait pas vu depuis un mois ? Encore plus à une personne qu’on avait trahie ? Il n’y avait actuellement aucune logique dans les pensées de Billius, songea Clio. Et surtout pas avec cette question. En effet, rien qu’en baissant les yeux sur le livre qu’elle tenait entre les mains… on pouvait aisément constater que c’était un manuel de Métamorphose qui se trouvait entre ses mains. Elle releva ainsi le regard vers Billius, lui jetant un regard blasé, un de leurs anciens regards en quelque sorte… quelque chose qui disait « tu es tombé sur la tête ou comment ça se passe ? ». Comme avant, comme dans un autre temps.
Resserrant ses mains autour de son livre, elle s’empêcha de secouer la tête, de pleurer ou toute autre chose qui montrerait qu’elle était faible. Elle ne l’était pas, elle ne l’était plus. Elle se le refusait. Mais bien sûr, Billius était toujours là et il fallait évidemment qu’il mette les pattes dans le chaudron. « Est-ce que... Est-ce que ça va ? » Il… Il… Il n’avait pas osé n’est-ce pas ? Mais la réalité était en face de Clio, en la présence même de son ancien ami. Violemment, elle referma son manuel de cours avant de jeter un regard amer, furieux, rempli de colère au blond juste devant elle.
« Est-ce que ça va ? Sérieusement MacAllister ? J’ai l’air de bien aller ? » Clio ne criait pas, ni même ne parlait à voix normal, elle se contentait de murmurer furieusement, mais elle savait que cela risquait d’éclater à tout moment, même si elle se le refusait. C’était plus fort qu’elle. « Je suis otage à Poudlard. Je ne sais pas comment va ma famille. Je n’ai plus le droit de sortir de cet endroit que je considérais autrefois comme ma seconde maison. De nombreux amis se sont révélé des traîtres. Toi et ta faction de lâches nous avez blessés, assommés, enlevés. Aujourd’hui nous sommes pratiquement comme des parasites. » Le regard de Clio était brillant de colère et des larmes de rage qu’elle retenait. « Alors dis-moi, Billius, à ton avis, est-ce que je vais bien ? »
Clio secoua la tête, avant de commencer à ranger ses affaires. Venir ici avait été une mauvaise idée. Il aurait mieux fallu qu’elle reste dans la Salle Commune, entourée des siens, de ses proches, ses amis. Harmonie qui saurait la soutenir. Malgré tout, elle releva la tête vers Billius, vers celui qui fut son ami. « Je n’ai pas besoin de ta pitié. » |
| | | Re: [Flashback ; octobre 2019] Mais lequel doit-il dire “pardon” ? ; feat. Billius MacAllister ce message a été posté Ven 18 Juil 2014 - 8:25 Finalement, il aurait surement du s'y attendre, à cet accès de colère de la part de la demoiselle. Même s'il n'avait pas été celui qui avait agressé personnellement Clio, il savait bien que c'était ses acolytes, et que cela revenait au même, dans l'esprit de tout le monde, et même le sien. Cette pointe de culpabilité qu'il ressentait désormais en permanence, et dissimulait sous une couche de cynisme, était-elle un indice sur ses véritables affiliations ? Il ne voulait pas le croire, et s'évertuait à être un parfait petit soldat pour sa cause, dont ses parents pourraient être fiers. Il redressa donc le menton, bien décidé à ne pas se faire marcher sur les pieds - d'autant plus qu'il venait de voir deux de ses camarades passer dans un autre rayon, et s'inquiéter de voir une otage hausser la voix. - J'essayais juste d'être poli ! Se justifia-t-il en haussant les épaules. Mais il faut croire que... Que... Que quoi ? Que les ombres étaient mal élevés ? Et eux alors, qui les avaient attaqués ? T'as vraiment du culot d'me parler comme ça, finit-il par dire, après un instant d'hésitation, en se baissant vers elle, d'une voix un peu grave. Du culot, ou de l'inconscience, c'était encore à définir. Pour n'importe qui d'autres, ces paroles auraient pu valoir à la jeune fille beaucoup d'ennuis. Bien entendu, Billius ne comptait pas la dénoncer, ou s'en plaindre, parce qu'il éprouvait une sorte de justice à être ainsi renvoyé sur les roses... Mais bon, cela ne faisait que prouver qu'il avait encore plus de respect pour elle que l'inverse, malgré tous les évènements - ou à cause d'eux. Il n'était pas franchement heureux qu'elle prenne les choses sur ce ton, et il ne comptait pas la laisser poursuivre sur cette voie... Quitte à mettre un point final à leur amitié. N'était-elle pas déjà brisée par les conflits politiques qui sévissaient dans le château ? - Met-toi à ma place... T'aurais pas fait mieux, déclara le Serdaigle, avec un soupir. Ils se connaissaient suffisamment, pensait-il, pour que cette affirmation radoucisse peut-être la jeune fille. Après tout, ils n'étaient que des pions... Et elle était bien placée pour le savoir, dans sa famille. J'venais pas t'provoquer, ou parce que j'avais pitié... Mais si toi t'préfères te morfondre sur ton sort, alors j'vais pas t'en empêcher ! Le MacAllister jeta un regard discret derrière lui, pour être bien sur que personne ne l'entendait. Il jouait un jeu dangereux, en s'évertuant à être l'ami d'une captive... Il aurait surement mieux fait de la planter là, et d'aller se pavaner avec ses semblables, plutôt que d'essayer de se trouver des excuses, et d'obtenir un peu de considération d'une ancienne relation qui ne semblait visiblement pas coopérative. Il l'interrogea du regard : alors quoi, ils en resteraient là ? Elle ne chercherait même pas à sauver le peu qu'il lui restait d'alliés utiles dans le château ?
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| Clio L. Kark Mini-Kark la mini-Teigne | | Re: [Flashback ; octobre 2019] Mais lequel doit-il dire “pardon” ? ; feat. Billius MacAllister ce message a été posté Lun 25 Aoû 2014 - 21:46 Clio était en train d’halluciner, complètement. ELLE était l’otage, la fille victime des Héritiers, du comportement vicieux de ses cousins, et c’était quand même la méchante dans l’histoire ? Non, mais c’était une vaste blague. « Du culot ? J’ai du culot ? Tut e fiches de ma tronche Bilius. C’est pas parce que ta faction est je ne sais quel conquérant dans ce château, ayant agi en traîtres envers nous, que je vais m’abaisser devant toi. Tu viens me voir, alors attends-toi aux conséquences, je ne vais pas m’aplatir devant toi pour je ne sais quelle raison stupide ! » Enervée, Clio reposa ses affaires qu’elle tapa sur la table à laquelle était posée auparavant. Entendant des « chut » s’élever, elle se mordit la lèvre inférieure, maudissant son tempérament vif, mais elle ne pouvait s’en empêcher, elle était tellement en colère.
Mais plus Bilius parlait, plus elle sentait la colère s’emparer de tout son corps. Bon sang, à quel point était-il stupide ? A quel point pouvait-il être aussi… blessant. Oui, Bilius était blessant. Celui qu’elle avait auparavant considéré comme son ami… elle s’en sentait d’autant plus trahie. Et ses mots étaient comme des poignards qui s’enfonçaient profondément dans son cœur. Elle en tremblait, mais refusait de montrer quoique ce soit.
« A ta place, je n’aurais pas trahi une amie, je n’aurais pas… fait ça… sérieusement Bilius. Tu t’attends à ce que je sois heureuse, que je souris, que je dise que tout va bien ? Ou alors que je m’aplatisse, que je me courbe devant vous ? Que je fasse comme si de rien n’était ? Je ne peux pas. Je ne peux absolument pas agir comme ça. J’ai cette colère en moi, cette haine… je ne peux pas faire comme si elle n’existait pas. »
Baissant la tête, laissant ses cheveux recouvrir son regard, elle serra les poings sur son sac, cherchant ses mots suivants. Tout était tellement déroutant… effrayant. Elle était à la fois terrifiée et en colère, tout se mélangeait en elle et elle n’en pouvait tout simplement plus, elle avait l’impression qu’elle allait finir par étouffer, par s’écrouler. Mais elle ne pouvait pas, elle ne pouvait tout simplement pas. Elle avait ce nom à porter, cette réputation, cet honneur. Et jamais, ô grand jamais, elle n’oserait les salir.
« Tu ne comprends pas Bilius… tu penses que je me morfonds ? La réalité est que j’ai peur. Je suis terrifiée. Est-ce que tu te souviens de mon nom ? Est-ce que tu as un seul instant penser à ma position ? Je suis l’enfant Kark, la fille du nouveau Ministe de la Magie, l’ennemi de tes chefs de faction. Je suis l’otage de choix, leur meilleure pièce. Et ils peuvent me faire n’importe quoi… n’importe quoi. Et tu crois que dans cet état-là, je vais t’accueillir à bras ouverts ? Non Bilius, non. Tu es avec eux. Tu es avec ceux qui me gardent prisonnière ici. Ne t’attends pas à ce que tout soit comme avant, quand je ne peux que me demander « et demain ? ». » |
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