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❝ L'équilibre ; feat Emmett Flint ❞
 :: Pré-au-Lard :: Institutions mangemorts :: Clinique
Callista E. Malefoy
Nelly Olson avec une batte de Quidditch
Callista E. Malefoy
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Age du personnage : 20 ans
Ascendance : Sang-pur
Emploi/Etude : Troisième année de médicomagie
Faction : Héritiers
Maison : Serpentard

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L'équilibre ; feat Emmett Flint
ce message a été posté Mer 5 Fév 2014 - 22:54
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© shiya & gummie
L'équilibre


Alors que l’après-midi touchait à sa fin en cette journée de février et que la nuit commençait doucement à tomber, Callista parcourait la clinique de Pré-au-Lard en quête de quelque chose à faire, d’une personne à aider, d’un Médicomage à assister. Ses cours de la journée s’étaient terminés un peu plus tôt et après une petite pause se reposer quelques instants, elle avait décidé de bouger. Elle ne pouvait pas rester inactive, c’était plus fort qu’elle. Depuis un an déjà, ils étaient arrivés à Pré-au-Lard, et elle ne tenait plus en place, passant pratiquement toutes ses journées à la clinique, entre ses cours et l’aide qu’elle apportait à ceux qui en avaient besoin. Elle n’était même plus partie en mission, se concentrant uniquement sur ce qu’elle avait à faire dans son apprentissage, mais sachant qu’un jour elle devrait à nouveau se concentrer sur sa faction.

C’était seulement qu’entre son père qui reprenait peu à peu de la vigueur, sa mère qui semblait encore et toujours ne se soucier de rien, Jules qui ne vivait plus avec elle… Callista avait préféré noyer les émotions trop fortes, dérangeantes, dans le travail. Au moins là, elle oubliait, ne vivant plus pour elle mais pour les autres. Si on lui avait dit deux ans auparavant qu’elle serait ainsi, Callista aurait ri au nez de la personne. Mais il fallait bien constater qu’elle avait tout de même changé, et pas juste un peu. Elle ne prenait simplement pas le temps de constater ces changements, de se poser des questions. Elle se le refusait, ayant trop peur de ce que cela ramènerait à la surface et n’ayant plus son masque pour se protéger. Plus douce, probablement plus chaleureuse, le visage de Callista exprimait désormais assez bien ses émotions alors qu’elle refusait à retomber dans ses anciens penchants. Elle ne referait pas deux fois la même erreur. Mais du coup, ainsi, elle se sentait plus vulnérable, même si son caractère de feu et de glace n’avait pas disparu.

Sortant des pensées alors qu’elle entrait dans le service de pédiatrie, Callista repassa en mode professionnelle. Elle ne pouvait pas se laisser distraire par ses pensées alors qu’elle était sur son lieu de travail et que des gens avaient probablement besoin d’elle. Passant de chambre en chambre, elle aida ainsi les enfants qui en avaient besoin, et pas seulement d’une manière médicale. Elle raconta une histoire à une petite fille, aida un garçon à retrouver son doudou, apporta un mouchoir à un autre enfant. Mais bien sûr, elle apporta également son aide aux Médicomages présents en leur donnant ce dont ils avaient besoin, en apportant une boisson à l’un et un peu de nourriture à l’autre. Elle agissait plus comme une sorte d’aide au service, mais c’était normal après tout, elle n’était qu’en deuxième année d’études.

Une heure passa ainsi, la nuit étant complètement tombée cette fois-ci, alors qu’elle continuait d’aider de son mieux. Une fois qu’elle fut sûre qu’on n’avait plus besoin d’elle, elle quitta le service à la recherche d’un nouveau. « Callista ! » La jeune femme tourna la tête pour apercevoir Ophelia venant vers elle d’un pas pressée. Elle lui offrit un sourire dès qu’elle la vit. « Oui ? Je peux t’aider pour quelque chose ? » Ophelia inclina la tête en lui faisant signe de la suivre, alors qu’elles se dirigeaient vers une nouvelle section de chambres pour les patients qui restaient assez longtemps, en cas de blessures plutôt graves ou de maladies complexes. « Tu pourrais récupérer des draps propres dans la réserve au bout du couloir et les apporter dans les chambres 200 à 208 s’il-te-plaît ? » Callista acquiesça, avant de se diriger vers la réserve.

Alors qu’elle était en train de poser des draps sur l’un des chariots de la réserve, celle-ci étant éclairée de bougies désormais que la nuit était tombée, Callista entendit du bruit derrière elle, la surprenant alors que peu de personnes venaient dans la réserve hormis pour les draps et qu’elle s’en occupait actuellement. Mais quelle ne fut pas surprise en voyant que la personne entrée derrière… n’était personne d’autre qu’Emmett Flint. Ne se préoccupant pas de lui, elle continua d’empiler ses draps sur son chariot. Seulement, le bruit de verrouillage de la porte et la voix d’Ophelia murmurant quelque chose juste après la surprirent à nouveau. Sans hésiter, elle s’approcha de la porte, appuyant sur la poignée pour l’ouvrir… ce qui ne marcha absolument pas. Fronçant les sourcils, elle réessaya à nouveau, mais sans succès encore une fois. Avec un soupir, elle sortit sa baguette et murmura un « Alohomora » qui n’eut malheureusement pas plus d’effets. « Ophelia ? » Aucune réponse. « La porte s’est verrouillée, tu peux l’ouvrir s’il-te-plaît, je n’y arrive pas. » Toujours rien.

Une sueur froide coula alors dans le dos de Callista alors qu’elle réalisait que c’était probablement Ophelia qui avait fermé la porte, sûrement de manière magique. Elle était sûre d’avoir entendu sa voix alors qu’elle ne lui répondait plus maintenant. C’était donc intentionnel. La raison, elle n’en savait rien cependant. Mais les faits étaient là : elle se retrouvait enfermée dans une petite réserve avec Emmett Flint pour seule compagnie. Ô joie.
Emmett Flint
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Re: L'équilibre ; feat Emmett Flint
ce message a été posté Mar 18 Fév 2014 - 19:21
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© Angelless & Petty Faction


Le terme hydraulique paraît incongru pour décrire des enfants et pourtant, pour Emmett, il était parfait.  A ses yeux, il était certain qu’en regroupant tous les enfants enfermés à Pré-au-Lard, ils pourraient refaire tout le système hydraulique de la ville grâce à leurs larmes. Et que ça braille parce que le balai miniature est cassé, parce qu’il veut un bonbon, parce qu’il a faim, parce qu’il veut faire pipi, parce qu’il veut si et parce qu’il veut ça … une véritable colonie de gamins qui pleuraient à chaude larme dès qu’ils ne recevaient pas ce qu’ils voulaient. Un cauchemar pour lui, qui ne voulait qu’une chose : partir se cacher dans l’arrière-boutique avec ses balais qui avaient cette parfaite qualité de ne pas faire de bruit. Un cauchemar qui ne faisait que lui confirmer son envie de ne jamais avoir d’enfant. Et au-delà de cela, son envie de ne jamais se marier.

Sa journée se résumait de fait en un mot : horreur. Pas un seul client n’est entré sans tenir un enfant un par la main, ou en en portant un dans les bras. C’est avec les nerfs en pelote qu’il ferma la boutique et un soulagement terrible s’empara de lui, lorsqu’il fit un pas à l’extérieur. Il pouvait dès à présent retrouver sa santé mentale en oubliant cette pensée épouvantable du mariage et des gosses. La tare de l’héritage Flint ne cessait le poursuivre et il avait beau fuir, elle finissait toujours par le rattraper. Son père en serait ravi. Mains dans les poches il prit la direction de la clinique, où sa sœur lui avait demandé de passer après le travail. Ce n’était pas rarissime qu’il la retrouve là-bas, mais il ne s’agissait pas non plus de quelque chose de récurrent. Le fait que ce soit Ophelia qui lui demande de venir était encore plus rare, aussi restait-il passablement nerveux, même s’il s’agissait d’un tout autre sujet. C’est d’ailleurs pour cela qu’il s’arrête en chemin pour s’acheter à manger : la nervosité lui donnait faim.

Deux parts de tarte aux pommes dans les mains, il passa le sas d’entrée de la clinique avant de s’arrêter à l’accueil où il demanda sa sœur. Elle prendrait son temps pour venir le retrouver, il le savait, il en avait l’habitude et il n’hésita pas à mordre dans l’une de ses parts de tarte. Il en avait déjà goûté des meilleures, mais elle était si bonne qu’il ne regrettait pas son choix d’en avoir acheté deux. Et il n’arrivait pas à croire que sa vie était devenue monocorde au point de penser à sa tarte au lieu de s’inquiéter pour les raisons de sa visite. C’était redondant à force, de se demander quelles bêtises il avait bien pu commettre pour que sa sœur demande à lui parler. Il en faisait tellement par jour, qu’il avait arrêté d’y prêter attention. Mais il devait tout de même avouer qu’il était curieux de savoir ce qu’il avait fait, parce qu’il lui avait semblé que la journée avait été plutôt calme, si on oubliait les milliards de gosses inconsolables. Mais surtout, il n’avait compté aucune bêtise dite ou faite et pour qu’Ophelia veuille être dérangée sur son lieu de travail, ce devait être gros.  « Elle arrive ! » La voix de la réceptionniste le tira de sa rêverie et il fut obligé de constater que sa sœur arrivait à grands pas et qu’il avait encore ses deux morceaux de tarte à la main. Elle ne lui fit aucun commentaire, mais il comprit dans son regard que cela ne l’étonnait pas et il ne put que répondre en hochant les épaules. Son incapacité à résister à la tentation était légendaire après tout.

« Tu voulais me voir ? » Cours, clair, net et précis. Tout ce qu’Ophelia adorait et tout ce qu’il détestait. « Suis-moi dans la réserve, on sera mieux pour parler. » « Une réserve ? C’est là que tu vas me tuer et cacher mon corps c’est ça ? Je te jure que c’est pas moi qui ai mangé la dernière part de tarte a la citrouille la semaine dernière. C’est Malefoy ! » Et quelle ne fut pas sa surprise, de voir Malefoy, justement, face à lui, tandis que la porte de la réserve se fermait derrière lui. « Oh. » Prenant une deuxième bouchée de sa tarte, il s’adossa à l’une des étagères avant de laisser son regard faire le tour de la pièce. Petite réserve. Suffisamment grande pour ne pas se marcher sur les pieds. Au moins le temps d’ouvrir la porte. Ce que Malefoy n’arrivait visiblement pas à faire. Et quelque chose lui disait qu’il n’y arriverait pas plus qu’elle. Il en était arrivé à la même conclusion qu’elle : l’enfermement était volontaire. Mais de là à savoir pourquoi … il n’était malheureusement pas assez tordu pour comprendre sa sœur. Et c’était une bénédiction. Même si actuellement cela avait l’allure d’une malédiction. Etre enfermé dans une réserve de nains avec blondinette n’égayait pas plus sa journée que les gosses. C’était même peut-être pire. Sauf que le pire restait qu’il ne pourrait pas être débarrassé d’elle jusqu’à ce quelqu’un ouvre la porte, puisqu’une aération au plafond les empêcherait de mourir étouffés et qu’il ne pouvait pas transplanner. A moins qu’il ne tente d’exploser la porte. Quitte à se faire arrêter pour dégradation de biens publics, ce qui n’était pas sur sa liste de choses à faire avant de mourir.

Dépité, il ne put que tendre un morceau de tarte dans la direction de Malefoy. « Tu veux de la tarte aux pommes ? » Puisqu’ils devraient partager le même air, autant enterrer la hache de guerre, non ? De manière provisoire seulement, bien sûr.
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Re: L'équilibre ; feat Emmett Flint
ce message a été posté Dim 13 Avr 2014 - 16:45
Callista avait entendu Emmett parler d’elle juste avant d’entrer, encore d’une manière stupide, puisque cet homme était simplement capable de faire des choses stupides, mais elle ne s’en était pas réellement préoccupée. Le plus important restait après tout le fait de sortir d’ici. Mais cette foutue porte restait verrouillée. Et elle savait, oh oui elle savait qu’Ophelia était derrière tout ça. Elle le sentait. Cette femme était assez tordue pour agir de cette manière. Et Callista avait beau l’adorer, parfois Ophelia lui donnait juste envie de laisser tomber sa baguette et d’aller l’étrangler à main nue. La voir souffrir. Passer d’un visage bleu du manque d’air à blanc pâle comme la mort. Callista inspira profondément. Elle ne pouvait pas avoir envie de tuer Ophelia. Elle maîtrisait assez bien ses pulsions jusqu’à maintenant, son envie de tout envoyer balader et sa colère de plus en plus croissante face à tellement de choses, alors elle n’allait pas tout laisser se briser, pas encore une fois.

Elle ferma les yeux violemment pour tenter de retrouver son calme et celui-ci revint peu à peu. Elle avait presque l’impression de se prodiguer sa propre thérapie et elle détestait ça. Elle ne voulait pas que tout le monde sache que Callista Malefoy était cassée. Parce qu’elle l’était, sa famille de fou avait fini par lui porter atteinte. Ou plutôt le comportement de ses parents qui avaient le don de l’énerver au plus haut point. Entre un père lâché bouffé par sa fierté et une mère sans cœur qui ne se souciait de rien, elle était si bien entourée songea-t-elle avec ironie. Enfin, ce n’était pas le moment d’y songer. Et comme pour lui confirmer ses pensées, une voix surgit soudainement, la ramenant parmi la réalité.

« Tu veux de la tarte aux pommes ? » Elle avait pratiquement oublié la présence d’Emmett dans la même pièce qu’elle. Mais comme à chaque fois, il avait le don de se rappeler à elle d’une manière tout à fait… particulière. Elle se retourna vers lui, les yeux brillants de colère contenue. Alors qu’elle allait lui hurler dessus, elle se souvint. Elle lui avait hurlé dessus la dernière fois qu’ils s’étaient réellement parler. Pour lui dire que leur petite guerre était stupide. Que ce qui datait du temps de Poudlard devait être dépassé. Qu’ils étaient dans une vraie guerre et qu’ils n’avaient pas le temps de se chamailler comme de stupides gamins. Ce qu’elle allait enclencher, forcément, si elle lui hurlait dessus. Elle inspira, ferma à nouveau les yeux. Et quand elle les rouvrit, elle était plus calme. Il lui suffisait juste de rester calme et tout irait bien. Mais ne pas déclencher un éclat de colère ne voulait pas dire rester là sans rien faire.

« Absolument sans façon. » Puis elle se dirigea vers le chariot où elle avait commencé à empiler les draps qu’Ophelia lui avait demandé. Elle se doutait bien, maintenant qu’ils étaient coincés ici, que tout ceci n’avait été qu’un stratagème pour la faire venir ici, elle n’en avait donc pas besoin. Elle commença à les ranger un à un, essayant de le faire le plus correctement possible, et le plus lentement possible, pour rester occupée assez longtemps pour… pour quoi d’ailleurs ? Pour sortir d’ici ? Peu de chances. Pour ne pas à avoir à discuter avec Emmett ? Beaucoup plus probable. Mais rapidement, tous les draps furent rangés et le chariot remis à sa place contre le mur. Bien. Il fallait faire quelque chose maintenant. Parce que le silence devenait rapidement pesant. Et Callista détestait ça, elle qui n’avait plus son masque pour la protéger aujourd’hui. Elle se sentait gênée, et mal-à-l’aise. Et elle détestait réellement ça. « Hmmm… » Commença-t-elle à dire, tentant de trouver un moyen de discuter, de parler, quoique ce soit, mais n’importe quoi qui pourrait briser ce silence maladroit.

« Comment tu vas… depuis la dernière fois ? » Woh. Great. Absolument génial Callista. La fameuse dernière fois où elle lui avait crié dessus, en le traitant de gamin, parce qu’il était venu l’embêter dans son travail ? Ou la dernière fois, quand elle lui avait rendu sa baguette à Poudlard après qu’ils se soient battus ensembles contre les Phénix et les Américains à Pré-au-Lard, et où elle l’avait quitté avec un dernier mot ironique ? Dans les deux, la situation n’était pas géniale. Pas du tout. Et elle sentait qu’ils allaient partir sur un sentier glissant s’ils continuaient comme ça. Tout, mais que ça ne dérape pas. Absolument pas. Elle devait rester calme, lui aussi, jusqu’à ce qu’ils puissent sortir. Finir par s’entretuer n’était pas une solution et elle doutait que c’était ce qu’Ophelia voulait. Quoique, qui savait réellement ce qui passait par le cerveau dérangé d’Ophelia ?

En pensant à la jeune femme, le regard de Callista retomba sur la porte, avant de retomber sur Emmett. « Tu sais peut-être ce que tu sœur nous veut… ? » Sincèrement, elle l’espérait. Même si un coup combiné des Flint lui porterait sur les nerfs, qu’Emmett sache ou ait une idée serait toujours plus rassurant que de ne rien savoir de l’esprit dérangé d’Ophelia. « Parce que je n’ai pas vraiment que ça à faire, rester enfermée avec toi. J’ai des choses plus intéressantes à m’occuper. » Great bis, Callista. Pas vraiment sa faute, c’était plus fort qu’elle. Les habitudes ont la vie dure, comme on dit.
Emmett Flint
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Re: L'équilibre ; feat Emmett Flint
ce message a été posté Ven 9 Mai 2014 - 21:19
Signer un traité de paix avec Malefoy n’avait jamais été une éventualité. Tout ce qui concernait Malefoy avait tendance à être oublié aussi vite, parce que tout ce qui concernait Malefoy lui donnait de l’urticaire. La guerre froide qui régnait entre eux depuis l’année dernière était une bénédiction cachée, puisque tous ses problèmes de peau s’étaient réglés tous seuls. Du moins … ils se seraient réglés tous seuls, s’il en avait eu. Mais il aurait tout de même apprécié qu’elle prenne la perche qu’il lui tendait, parce que la situation précaire dans laquelle ils se trouvaient demandait calme et réflexion et qu’il n’était pas en état de réfléchir (quand l’était-il ?) et qu’elle était tout sauf calme.

Les yeux pétillants de malice, il la suivit du regard, tandis qu’elle commençait à ranger ses draps avant de hausser les épaules. « Comme tu veux. » dit-il avant de mordre à pleines dents dans son morceau de tarte. C’était difficile de ne pas s’amuser des excès de colère de Malefoy. Encore plus lorsqu’elle les dissimulait. Il se sentait flatter de provoquer une telle réaction chez la reine des glaces et il était tellement fier, qu’il ne pouvait jamais s’empêcher d’en rajouter toujours plus, par simple curiosité. Simplement pour savoir jusqu’où elle irait dans son hostilité. Aujourd’hui, pourtant, il s’en fichait. Il était fatigué et comptait bien profiter de l’enfermement pour piquer un somme puisque le silence serait roi pour les prochaines heures. Il avait beau être dans le noir complet, concernant les intentions d’Ophelia, il la connaissait assez bien pour savoir qu’elle ne les avait pas enfermés de peur de les perdre, le temps qu’elle aille aux toilettes.

Sa tarte finie, il poussa un soupir de satisfaction. S’ils devaient passer la soirée enfermés, il avait au moins mangé et c’était un problème en moins à régler. Ce n’était pas le problème prioritaire, mais celui-là resterait insolvable tant que la bornée à sa gauche continuerait de se prendre pour une mule. Et c’était lui l’immature. Levant les yeux au ciel, il se redressa et laissa sa main toucher la poignée de la porte. Il n’avait aucun espoir de pouvoir l’ouvrir, savait que la serrure était verrouillée par un sort légèrement plus puissant qu’un simple collaporta et quelque chose lui disait que sa sœur avait posté un guet à la porte pour empêcher quiconque de rentrer, ou même d’avoir besoin du contenu de cette réserve. Ophelia était la fille prodige après tout et ne faisait que démontrer pourquoi, jour après jour.  Mais qu’avait-il fait pour mériter pareil traitement ? Certes, il avait fini la tarte à la citrouille alors qu’il avait promis de lui en laisser. Certes, il avait cassé le miroir de la salle de bain. Et certes, il n’avait pas réussi à garder le silence pendant qu’elle regardait une rediffusion d’un épisode de Salem, mais à ses yeux ça ne valait pas une punition aussi sévère.

Il reprit sa position contre l’étagère et croisa les bras sur sa poitrine. C’était tout ce qu’il pouvait faire pour ne pas commencer à jouer avec ses mains. Il s’ennuyait déjà et d’ici quelques instants il deviendrait fou, craquerait, et parlerait jusqu’à ce que Malefoy s’arracher les oreilles pour ne plus l’entendre. Non pas parce qu’il avait envie de l’énerver – il se fichait d’elle, comme il se fichait des nargoles – mais parce qu’il avait besoin de faire quelque chose avant que sa tête n’implose sous l’ennui. Mais Malefoy fut la première à ouvrir la bouche. Le premier son le surprit tellement qu’il crut qu’il s’agissait d’un produit de son imagination, jusqu’à ce qu’une question émane de sa direction et il ne put s’empêcher de regarder autour de lui, comme s’il était à la recherche de l’individu auquel elle s’adressait, avant de se pointer du doigt et de lui lancer un regard interrogateur pour confirmation. Il se moquait d’elle. C’était mieux que de répondre. Il ne savait pas de quelle dernière fois elle parlait. « Ca dépend, c’était quand la dernière fois ? »

Elle n’était probablement pas au courant des problèmes de famille qui secouaient les Flint et dérangeaient Emmett plus qu’il ne le faisait croire. Ophelia n’aurait jamais rien révélé de tout ce qui agitait la famille et qui venait de les diviser. Ca ne regardait en rien Malefoy et sa question était superficielle au possible. Il ne s’agissait que d’une excuse pour se dire qu’elle avait fait un effort. Tout comme ce qui avait suivi sa pauvre question. Il ne put s’empêcher de lâcher un rire dépourvu d’humour. Il n’était pas d’humeur à jouer à celui qui lancerait la meilleure réplique. C’était toujours lui qui gagnait de toute façon. « Je te rassure, Malefoy. Je me passerais tout aussi bien de ta compagnie. » Mais on a pas tout ce qu’on veut dans la vie, s’empêcha-t-il d’ajouter. Ils le savaient tous les deux.

Mains enfoncés dans ses poches, il poussa un nouveau soupir, parce que non, il ne savait pas ce que sa sœur voulait accomplir. Et en toute honnêteté, il ne voulait pas le savoir. Elle avait un mode de pensée qui n’était pas le sien et c’est ce qui les rapprochait autant que cela les éloignait. Lui bordélique, elle organisée. Lui fainéant, elle accro au travail. Elle maligne et perspicace, lui maladroit et peu observateur. Elle fille prodige, lui fils héritier. Il y avait comme une erreur, non ? « Crois-moi, si je le savais, je ne serais pas ici. » Son regard passa de ses chaussures à la tête à claque. « Mais ça a des allures de punition … » Un sourire faussement mielleux se dessina sur ses lèvres quelques secondes avant de fondre comme neige au soleil lorsqu’il détourna le regard sur la porte. « Un superbe final pour une journée particulièrement merdique. Merci d’exister Malefoy. Si tu n’existais pas, il faudrait t’inventer pour l'occasion ! » Son ton trahissait toute la fatigue accumulée de la journée et toute l’amertume qu’il pouvait éprouver contre elle, mais aussi contre sa famille. Sa sœur était son dernier allié, alors pourquoi se retournait-elle contre lui tout d’un coup ?
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Re: L'équilibre ; feat Emmett Flint
ce message a été posté Mer 21 Mai 2014 - 17:13
C’était fou comme l’atmosphère n’était pas gênante, ni maladroite pas. Absolument pas. Tout était toujours parfait entre Emmett et elle, bein évidemment. Callista ferma les yeux en soupirant. Dans quelle situation se retrouvait-elle encore une fois ? Pourquoi cela devait-il lui arriver à elle sincèrement ? Qu’avait-elle fait de mal par Morgane pour se retrouver coincée dans une pièce avec Emmett Flint. Elle devait avoir commis quelque chose d’horrible dans son ancienne vie, elle ne voyait pas d’autres explications. Parce que là, son karma était plus que mauvais, il était affreux au possible. Elle n’en était plus à de la malchance, mais à une horreur absolue. Oui, une horreur absolue. Et elle mesurait ses mots, elle se trouvait encore gentille. Par pitié, par Morgane et Merlin, que quelqu’un, n’importe qui, viennent les sortir de là.

« Ca dépend, c’était quand la dernière fois ? » Au moins, Flint avait pensé à la même chose qu’elle. La question était maintenant, lui répondait-elle ou non ? Non. Non, absolument pas, ou elle allait sortir une remarque sarcastique et déplacée, ça allait envenimer les choses et ils allaient finir par se tuer l’un l’autre dans cette pièce exiguë. Bon sang, elle avait fait un effort pour se montrer sociable, ne pouvait-il pas en faire un lui aussi ? Inspirer, expirer. Ne pas craquer. Tout allait bien aller, tout allait être calme et tranquille. Callista n’y croyait pas elle-même, mais au moins elle pouvait essayer, ça ne coûtait rien… n’est-ce pas ? Ce fut pourquoi elle retourna consulter les fiches de rangement de la salle. Peut-être pouvait-elle trouver quelque chose à faire, quelque chose qui l’occuperait suffisamment pour qu’elle ne songe pas à sauter sur Emmett Flint. Et non, pas lui sauter dessus pour ce que tout le monde pensait, mais bel et bien pour le tuer. Le réduire en charpie. Le vider de son sang. Il avait un talent pour jouer sur ses nerfs, c’était sûr et certain.

Si au moins elle avait eu son sac de cours, elle aurait pu sortir un de ses livres et s’occuper suffisamment pour penser à autre chose. Mais bien sûr, il avait fallu qu’Ophelia les enferme en fin de journée. Sadique. Et d’ailleurs, POURQUOI diable Ophelia faisait-elle une chose pareille ? « Crois-moi, si je le savais, je ne serais pas ici. Mais ça a des allures de punition… » Nooon, sans blague. Comme si enfermer deux personnes qui ne se supportent pas était le plus grand remerciement possible. Ophelia avait été trèèès sadique sur ce coup-là. Très. Très très très. Et Callista ne comprenait pas pourquoi. Elle devait avouer qu’Emmett ne sache pas non plus n’avait rien pour la rassurer. Il fallait que quelque chose se passe avant que cela ne dégénère ou alors il y aurait deux meurtres à la Clinique de Pré-au-Lard, et les connaissant, ce ne serait pas beau à voir. Callista sentait sa baguette trembler dans la poche de son pantalon en coton, mais elle ne pouvait pas la sortir et jeter un sort à l’abruti qui lui faisait face.

Surtout, rester calme. « Un superbe final pour une journée particulièrement merdique. Merci d’exister Malefoy. Si tu n’existais pas, il faudrait t’inventer pour l'occasion ! » D’accooooord, Emmett ne tenait pas à sa vie. Oui, elle était celle qui l’avait cherché la première. Mais pour une fois, pour une fois qu’elle lui faisait une remarque. Bon sang, il était celui qui l’avait toujours attaqué depuis leurs années à Poudlard, celui qui ne pouvait s’empêcher de lui faire du mal par ses mots. Parce que oui, les mots d’Emmett la blessaient et c’était ce qui l’énervait particulièrement. Pourquoi se soucier de lui et pas d’un autre ? Il n’était pas la premier à lui parler comme ça, elle ne s’était jamais souciée des autres. Mais lui, lui… il avait quelque chose qui lui faisait perdre ses moyens. Elle n’arrivait jamais à réagir face à Emmett, ou pas comme il le fallait. Elle se défendait, mais face à cette tête de blaireau, elle était plutôt pathétique. Et ça, ça lui mettait les nerfs à vif.

Callista avait pourtant mis les choses au clair la dernière fois. Plus de petite guerre de gosses, plus d’accrochages entre eux. Et ils avaient tenu un long moment, presqu’un an et demi. Mais il la cherchait, il la poussait à bout, il jouait avec ses nerfs. Morgane, qu’elle le haïssait. Les yeux brûlants de colère, elle se détacha de la fiche qu’elle fixait presque furieusement, pour se retourner vers Emmett. Alors qu’à chaque fois elle restait dans la colère froide, lui arrivait à la sortir de ses gonds et à faire bouillir son sang dans tout son corps. « Expliques-moi Flint, tu es né stupide ou tu l’es devenu en grandissant ? Ou alors tu le fais exprès, et sincèrement je l’espère pour toi. Parce que là, tout de suite, on dirait que tu es le plus grand des idiots. Ou alors simplement un gosse qui n’a grandi que physiquement. » A chacune de ses phrases, elle se rapprochait d’Emmett, son regard de glace planté dans le sien, et son index désormais pointé sur le torse de cet abruti, lui tapant dessus à chaque fois qu’elle haussait le ton. « A ce que sache, c’est ta sœur qui nous a enfermé ici, pas moi. Tu ne vas pas me reprocher de ne pas vouloir rester avec toi, alors que tu as passé les dernières années à t’en prendre à moi à chaque fois que tu me voyais ? » Son ton se faisait plus haut, son index était devenu toute sa main, tapant sur le torse d’Emmett avec de plus en plus de force. « Je sais que j’ai été la pire es garces Flint, je le sais. Mais j’ai changé Flint, j’ai CHANGE. Alors arrête de me traiter comme la plus basse des créatures, arrête de te comporter comme un connard fini à chaque fois que tu me vois. Il serait peut-être temps que tu changes aussi Flint ! Je n’en peux plus bon sang, je n’en PEUX PLUS, je suis une humaine aussi bordel ! Arrête ça… » Elle n’allait pas lui faire l’honneur de pleurer devant lui, oh non. Elle s’y refusait, même si elle tremblait de rage, même si des sanglots de colère lui obstruaient la gorge, même si elle était presque agrippée par Flint, le regard brûlant de tout ce qu’elle ressentait. Elle avait encore sa fierté… elle s’interdisait de craquer, elle ne pouvait pas.
Emmett Flint
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Age du personnage : 22 ans
Ascendance : Sang-pur
Emploi/Etude : Vendeur et réparateur de balais chez Vivet'tiel
Faction : Héritiers
Maison : Poufsouffle

Rapeltout
Patronus : Un chien (berger blanc suisse)
Epouvantard : Son propre mariage
Baguette magique:
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Re: L'équilibre ; feat Emmett Flint
ce message a été posté Jeu 7 Aoû 2014 - 13:51
Les yeux fermés, la tête collée contre le mur, Emmett tentait par tous les moyens d’empêcher le mal de tête qui pointait le bout de son nez de le frapper. Il avait bien envie de le blâmer sur la simple présence de Malefoy, mais il n’était malheureusement pas assez puéril pour ça. Il savait très bien d’où il venait et cela avait tout à voir avec l’épuisement des derniers jours, voire des dernières semaines, peut-être même des derniers mois. Sa journée n’était que la petite cerise sur le gâteau. Cette fin de journée, elle, était la goutte d’eau qui faisait déborder le vase.

Il savait que Malefoy allait lui répondre. Elle devait toujours répondre, avoir le dernier mot et il en aurait été amusé, excité, presque impatient de savoir ce qu’elle allait pouvoir lui sortir s’il ne commençait pas déjà à avoir envie d’exploser ce foutu mur qui le séparait de la liberté. Sa liberté. Une liberté infime, mais qui était déjà bien plus agréable que cet enfermement ridicule. S’il avait été dans son état normal, il aurait cherché à pousser le bouchon un petit peu plus loin, à la chercher un petit peu plus, ce petit chouia de plus qui le rendait aussi fou qu’un gamin entrant pour la première fois chez Honeydukes. Mais il avait fini de jouer, fini d’attendre. Sa patience avait des limites.

Le compte à rebours avait commencé dans sa tête et les mâchoires et les poings serrés, il se préparait. Quand viendrait 0, elle se mettrait à parler et il savait, sentait qu’elle lui passerait un savon, essayerait de le sortir de ses gonds. C’était trop tard. Il ne l’avait pas attendu pour ça.

0 frappa. Les yeux ouverts, il tourna le regard vers Callista. Un regard rempli d’un mépris profond, d’une colère intense qu’il ravalait depuis trop longtemps, qu’il cachait depuis une éternité, qu’il niait depuis le début et dont il avait peur. Emmett n’était pas un garçon colérique, ni même violent. Il était provocateur, certes, il savait manier les mots pour blesser – du moins, c’était ce qu’il prétendait – mais il n’était pas de ceux qui se laissaient submerger par la colère. Il détestait la colère. C’était le meilleur moyen pour faire des erreurs, plus encore qu’à son habitude et il ne se faisait pas confiance. Mais tous ses mécanismes de défense s’effondraient, les uns après les autres et il était à présent démuni.

Trop longtemps il avait été considéré comme un gamin stupide et fainéant. Un bon à rien qui ne réussissait que parce qu’il était fils de … Personne ne savait que sa place chez Nimbus il l’avait gagné par ses compétences et non par son père. Personne ne savait que son père était à deux doigts de le renier pour avoir abandonné la société et que s’il ne l’avait pas encore fait, c’était parce qu’il était son seul fils, le seul héritier à pouvoir faire perdurer le nom. Personne ne savait que sa sœur était la seule à encore lui adresser la parole. Personne ne savait que sa famille, la seule chose qui avait plus d’importance à ses yeux que sa propre vie, était en train de s’effriter sous ses yeux par sa faute. Et il n’avait plus la patience d’entendre Malefoy se plaindre parce qu’il osait essayer de s’accrocher à la seule chose qui lui permettait de garder la raison, de ne pas lâcher prise.

Plus elle frappait, plus il s’énervait et lorsqu’elle eût fini sur un ton presque suppliant, il se surprit à garder le silence. Il serrait ses mâchoires si fortement qu’il sentait ses veines bouger sur ses tempes. Ses phalanges avaient blanchies  sous la pression que ses poings exerçaient et il savait que les secondes étaient comptées avant qu’il ne frappe. Tout en lui, lui disait de la frapper elle, parce qu’elle représentait tout ce qu’il exécrait à cet instant présent et qu’il avait besoin de la faire disparaître. Mais ce n’était pas lui. Lui voulait lui tourner le dos, l’ignorer jusqu’à la fin des temps, faire comme si elle n’avait jamais existé. Dans un compromis presque comique, son pied frappa un seau avec une telle violence que le seau alla se briser contre une étagère. C’était loin d’être le soulagement dont il rêvait et il voulait recommencer, jusqu’à ce tout autour de lui représente l’état dans lequel était sa vie à présent. Il n’en fit rien.

Le doigt levé comme pour demander à Malefoy de ne plus bouger, de ne plus parler, de ne plus penser, il lui tourna le dos pour fixer la porte. Il était stupide. Il était lent à la réflexion, fainéant, du genre à laisser les évènements se produire au lieu d’essayer d’empêcher le désastre certain. Et lorsque l’évènement se produisait, il n’avait jamais d’autre choix que d’accepter et de faire avec. Ses parents le savaient. Sa sœur le savait. Tout le monde le savait, ce n’était un secret pour personne. « Mon père ne m’adresse plus la parole depuis que j’ai quitté Nimbus. » Pourquoi il lui en parlait, il ne le savait pas. C’était plus fort que lui. « Ophelia sait … » Il s’interrompit parce que chaque pièce du puzzle s’emboîtait et il était partagé entre euphorie d’avoir enfin compris, la colère qui ne le lâchait pas d’une semelle et la peur panique qui commençait à lui enserrer la poitrine.

« Callista. » Ce devait bien être la première fois qu’il l’appelait par son prénom. « Mon père n’aime pas que les choses échappent à son contrôle. J’en fais partie. La seule chose qui lui permettrait de me rappeler qu’il est aux commandes c’est de … » Il ne put finir sa phrase. L’euphorie avait disparue et dans la panique, il se mit à marmonner sous sa barbe inexistante. « Non. Non. Non. Non, Ophelia je t’en supplie dis-moi que c’est pas vrai. » Son poing frappa la porte avec violence. Encore. Et encore. Chaque fois un peu plus fort. « OPHELIA ! » Sa voix le surprit lui-même. Jamais il ne s’était entendu parler sur ce ton. Il croyait entendre son père : la colère menaçante sous un masque d’autorité. Un seul coup à la porte répondit à son appel et il sut que c’était vrai.

Il se retourna, colla son dos à la porte et le regard vide, il termina enfin sa phrase. « Me fiancer. » La colère avait disparue pour laisser place à la stupeur et il se laissa glisser au sol. Il avait toujours su que ça n’était qu’une question de temps, mais il n’aurait jamais imaginé qu’ils choisissent Malefoy. Pas même dans ses pires cauchemars. Ses yeux se posèrent sur elle. Un baiser de détraqueur serait plus doux qu’une vie à ses côtés.
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