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❝ Alden D. Wheeler ❞
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Alden D. Wheeler
Alden D. Wheeler
Messages : 1334 Crédits : Avatar, signa : Moi | GIF : tumblr | Texte : Paul Eluard
Age du personnage : 30 ans
Ascendance : Sorcier basique
Emploi/Etude : Joaillier - Lapidaire - Sertisseur | Il a repris la bijouterie désertée de ses parents après le coup d'état de décembre 2021.
Faction : Ordre du Phénix
Maison : Serpentard

Rapeltout
Patronus : Un caméléon.
Epouvantard : Une main purulente qui s'extirpe d'un tas de braises rougeoyantes et lui attrape la cheville d'une poigne de fer pour l'entraîner avec elle.
Baguette magique:
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Alden D. Wheeler
ce message a été posté Mer 13 Nov 2013 - 15:54

FEAT. MAX IRONS
Alden Dunst Wheeler
❝ It's like a bad day that never ends, I feel the chaos around me ❞





♜ DATE DE NAISSANCE 15 février 1992.
♜ LIEU DE NAISSANCE Londres.
♜ STATUT DU SANG Sa mère et lui sont des basiques #4 et son père un basique #3.
♜ NATIONALITÉ Anglaise, avec des origines norvégiennes du côté de son père qui remontent à son arrière-arrière-grand-mère.
♜ PROFESSION Formation de Joaillier-Lapidaire-Sertisseur, a travaillé à ces différents postes dans l'entreprise familiale. Actuellement, a repris le commerce déserté de ses parents au Chemin de Traverse.
♜ ÉTAT CIVIL Célibataire.
♜ FACTION Ordre du Phénix, anciennement Ombre de la Rose Noire.


HISTOIRE

D'aussi loin que remontent mes souvenirs, nous avons toujours vécu dans notre maison à deux étages du district de Kensington, chaleureuse et confortable. Nous avions un jardin à l'arrière suffisamment spacieux pour y placer des jeux d'enfants, un potager et le nécessaire à soirées d'été, et le grenier était mon endroit favori – je pouvais m'y cacher des heures durant. J'y ai tellement de bons souvenirs qu'encore aujourd'hui cette demeure me manque.

Je revois les journées en famille, avec la branche du cousin Firvin et celle de la grand-tante Dafoden. Des bruits dans tous les coins et au moins deux demandes de duels par heure. A la fin de la journée, certains en perdaient presque leur voix et d'autres finissaient par s’assoupir là ou ils se trouvaient. Pour ces derniers, Nedora et moi nous amusions souvent à leur gribouiller des choses dessus – quand Timoty n'était pas là pour jouer son rabat-joie. Heureusement pour notre famille, l'isolation de la propriété et le sortilège Repousse-Moldu étaient efficaces...
Je revois les après midi où notre précepteur nous inculquait les bases nécessaires à tout petit sorcier. J'avais beaucoup de difficultés en Histoire de la Magie – chose qui n'a pas changé à Poudlard, soit dit en passant – mais j'adorais me lancer dans des calculs et résoudre des problèmes mathématiques. Souvent, ma sœur et moi nous engagions dans toute sorte de compétition. C'était à qui était le plus fort, qui était le plus intelligent ou le plus rapide, aussi. Nous nous amusions beaucoup. A tel point que nous avons changé en tout trois fois de précepteur.
Je revois le jour ou mes pouvoirs se sont manifestés pour la première fois. J'avais essayé d'échapper à Tante Irma et à sa moustache aussi rêche que ses joues, en vain. Elle avait réussi à me coincer près de la cuisine, à cause de ce bébé trouillard de Bertie, un cousin. Alors qu'elle était sur le point de me faire la bise, son visage gras se tendant vers moi – vous l'aurez compris, je n'aimais pas DU TOUT Tante Irma –, des pustules sont apparues sur mon visage, énormes et purulentes comme jamais il n'avait été donné de voir. Vous vous en doutez, l'efficacité a été immédiate... Depuis ce jour, elle n'a plus jamais cherché à me faire la bise, et ça reste une de mes plus grandes fiertés.
Je revois également les gens heureux et confiants, parlant de tout et de rien au-dessus du service à thé de Maman. Puis quelque temps plus tard, leur mine plus fermée, pas moins souriante, mais plus distante. Comme si quelque chose s'était passé et qu'il fallait être sur ses gardes. Il y avait aussi ceux qui, au contraire, étaient passés de « réservé » à « aux anges ». Ceux-là me donnaient envie de sourire à l'époque. Ce n'est que bien plus tard que j'ai compris que Lord Voldemort avait tué Harry Potter et pris le pouvoir le 2 mai 1998. J'avais un peu plus de six ans et, en aucun cas, je n'aurais pu imaginer les conséquences de tout ça.

Le face du monde sorcier a changé radicalement par la suite. Le Lord et ses partisans, fraîchement arrivés au pouvoir, ont immédiatement pris des mesures qui relevaient de leur idéologie, plaçant la population au pied du mur. Tandis qu'une partie de la population étaient purement et simplement supprimée, une autre criait victoire et chantait les louanges du Seigneur des Ténèbres. La dernière partie, quand à elle, a acquiescé, bon gré mal gré, souhaitant survivre dans un monde pris au piège – faut bien avouer que la répression, ça fait toujours son petit effet.
J'ai vu ce monde changer avec mes yeux d'enfant. J'ai vu les gens confirmer, affirmer leur personnalité, j'en ai vu d'autres s'en créer une, ou, au contraire, s'en découvrir une nouvelle. J'ai aussi vu des gens cacher leur être profond. Les gens aussi ont changé, bien souvent du tout au tout. Une césure brutale qui a laissé des séquelles sur lesquelles un nouveau mode de vie, de nouvelles façons de penser et d'agir ont été posés brutalement.
Parfois, je bénis Merlin de n'avoir été qu'un gosse quand tout a basculé. Cela m'a permis de ne pas m'habituer à cet ancien temps où chacun était libre, où les adeptes du Lord noir avaient peur d'être découverts et se cachaient. Je ne peux parler avec nostalgie de cette époque, contrairement aux plus « anciens » de l'Ordre. J'ai grandi et vécu dans un monde où la valeur du sang primait sur tout, où les sang-mêlés étaient tués sur-le-champ pour ce qu'ils étaient, où la haine du moldu était la norme et où tout ce qui était différent était mal et à « traiter », d'une manière ou d'une autre.

Lord Voldemort a su diriger cette masse blessée comme un marionnettiste sa marionnette. Le terme « mangemort » a été abandonné et ces derniers ont tous obtenu des postes de qualité et stratégiques, principalement au Ministère de la Magie. Ma famille proche, quant à elle, a suivi le courant. Avant la bataille de 1998, sans être pro-mangemort ni impliquée, elle adhérait pourtant à plusieurs revendications de cette idéologie. Seule la partie haine des moldus et des sang-mêlés était peut-être plus « soft » que dans d'autres familles. Peut-être. Avec la victoire du Lord, l'engagement des Wheeler envers l'idéologie mangemort est monté d'un cran. La majorité des adultes du côté du cousin Firvin et une minorité du côté de Grand-Tante Dafoden s'étaient déjà engagés activement dans cette lutte avant 1998. De notre côté, notre allégeance envers le Lord noir est devenue officielle et s'est même renforcée. Mon frère était particulièrement ravi de ce fait, dès tout jeune, et dès que son âge le lui a permis, il s'est beaucoup engagé dans tout ça.

Et moi dans tout ça ? Et bien, je m'y suis fait. On peut dire que j'ai suivi le mouvement.

J'ai grandi dans ce monde où considérer les sangs moins « purs » comme moins que rien était normal – entre autres choses sympathiques du genre. Je n'ai jamais spécialement réfléchi à tout ça, jamais remis en question non plus. On m'a éduqué dans le respect de ces mœurs, de ces traditions. C'était notre quotidien à tous. Entendre parler, quand j'étais plus grand, de meurtres en masse de moldus, d'un sang-mêlé éliminé, d'homosexuels châtiés et envoyés à Azkaban, d'opposants assez fous pour ne serait-ce que penser à se rebeller et qui finissaient exécutés en place publique... c'était devenu ma normalité. La violence à tout point de vue faisait partie intégrante de notre société. Certains avaient vécu autrement, mais les autorités étaient impitoyables et toute marge de manœuvre était en suivant écrasée.
Pourtant... Je ne ressentais pas ce dégoût ou cette haine pour les gens différents. Ils me dérangeaient, j'avais appris à m'en méfier, à ne pas les regarder autrement que de haut. Et surtout, je savais qu'il ne fallait ô grand jamais les fréquenter. Trop de risques pour moi, pour ma famille. Nous aurions eu trop à perdre. Mais, toujours était-il que, la haine, le dégoût, l'envie de se débarrasser des gêneurs, ça ne faisait pas partie de ce qui j'étais, de mes convictions. J'avais appris tout ça, mais jamais ça n'avait été le résultat de mon processus de réflexion. J'appliquais mais je ne croyais pas.
Et ce n'était que le prélude de ce qui serait une vie de dualité, de questionnements, de doutes, de remises en question et de combats intérieurs sans fin...

Mais avant cela, il me faut revenir en arrière et vous compter qui j'étais réellement pour comprendre qui je suis devenu aujourd'hui.

Quand j'étais petit, il m'arrivait d'échapper a la surveillance de Timoty lorsque ma mère avait des courses à faire et qu'elle lui confiait ma garde. Partant du principe que Nedora l'accompagnait et que Tim s'occupait davantage de ses affaires plutôt que de me surveiller, cela équivalait à du temps libre pour moi. Je filais directement dans notre grand jardin car je savais qu'il n'aimait pas cet endroit et que j'y serais tranquille.
Un jour, j'ai découvert une ouverture derrière le petit bosquet, dans le fond du jardin. Je n'avais aucune idée de comment ce trou était arrivé là, mais je ne comptais pas laisser passer l'occasion. Je me suis faufilé hors de notre propriété et mes pas m'ont conduit à un petit parc où de nombreux enfants jouaient. Plusieurs jeux étaient aménagés. Un peu perdu au début, j'ai vite pris mes marques, en testant quelques uns avec une prudence toute sorcière... pour finir par lancer des « Youhouuuu » sonores en dévalant le toboggan ou en mimant un rodéo sur une tortue jaune à points roses qui n'avait rien demandé à personne. J'étais entouré de moldus et, même si ce n'était pas la première fois que j'en croisais, me retrouver là, seul, était une aventure. Mon attention a vite été attirée par un petit garçon qui jouait dans son coin. Très curieux et avide de découvertes, je l'ai observé pendant de longues minutes depuis un banc avant de l'interpeller d'une voix forte. Et c'est tout naturellement que nous nous sommes mis à bavarder. J'avais la confirmation sûre et certaine d'enfant qu'il était un moldu car jamais il n'a parlé de magie. Pourtant, ça m'était égal. J'étais encore un enfant, les préjugés des adultes envers les moldus n'avaient pas encore polluer mon esprit. De plus, à cette époque, Voldemort n'avait pas encore gagné la bataille.
Par la suite, je me suis échappé de nouveau, et encore, et encore, et je trouvais chaque fois le petit garçon seul dans son coin. Nous jouions ensemble, lui me parlant de choses moldues que je ne connaissais pas et qui me fascinaient, moi lui racontant des histoires abracadabrantes sur des sorciers et des balais volants. On s'entendait vraiment bien. A tel point qu'un jour, il m'a invité à venir jouer chez lui. Sa mère m'a dit d'aller demander l'autorisation à mes parents. Je me suis empressé d'aller le faire, tout content... Leur refus a été catégorique et leur colère noire de savoir que j'avais joué avec des moldus dehors, seul. Le savon que mon père m'a passé ce jour-là m'a marqué au point que je m'en souviens encore aujourd'hui... Il ne fallait pas fréquenter les moldus, ils étaient des personnes mauvaises. Ils n'étaient pas bénéfiques pour les sorciers, pour notre famille. C'était mal ce que j'avais fait. Je ne devrais plus recommencer. Pire, il m'a interdit de revoir ce garçon, qui, pourtant, à mes yeux, n'avait rien fait de mal. J'ai tenté de discuté avec lui, mais rien n'y faisait : sa décision était prise et si j'étais amené à désobéir, ça chaufferait pour mon matricule. Et bien que je n'ai jamais compris en quoi le petit moldu du parc était une nuisance pour nous, j'ai obéi... Ce que je n'avais pas compris à l'époque, c'était que Voldemort était passé au pouvoir trois semaines auparavant et qu'être pris en train de fréquenter des moldus était un délit très grave.

Le temps passant, j'intégrais peu à peu que tout ce qui relevait du moldus, des sangs « impurs » étaient à honnir. Même si mes sentiments négatifs envers ces derniers n'a clairement jamais atteint l'intensité de celle de la plupart des membres de ma famille, comme le bon mouton docile et jeune que j'étais, je m'imprégnais de ce qu'on m'inculquait et le faisait mien.
En juin 2000, alors que j'avais huit ans, la douce Laenor est née, apportant joie et fête dans notre famille. D'une part, elle est arrivée à terme, contrairement à Nedora qui est née prématurée et qui a eu besoin de soins jusqu'à quelques mois après sa naissance. D'autre part, cela faisait plusieurs années qu'aucune progéniture Wheeler n'avait vu le jour. C'est pour cela que la fête qui a suivi a duré deux jours et deux nuits. Même Timoty, qui revenait tout juste de sa première année à Poudlard et qui avait très à cœur de garder ses airs sérieux constamment depuis, s'est permis d'exprimer sa joie ce jour-là et de montrer par la même occasion qu'il était encore capable de sentiments – oui, oui. Il fallait dire qu'elle était à croquer notre petite decrnière. Nedora en était déjà folle et voulait tout le temps la prendre dans ses bras, la dorloter, etc..

Ma première rentrée à l'école de Poudlard a eu lieu le 1er septembre 2003. J'étais excité comme une puce et si j'avais pu sauter dans tous les sens, je l'aurais fait. Cela n'empêchait pas, qu'à côté de cela, j'étais triste de devoir quitter Nedora et ma famille jusqu'à Noël. Je savais bien qu'elle me rejoindrait sur les bancs de l'école l'année d'après, mais jamais nous n'avions été séparés aussi longtemps. Nous nous sommes promis de nous écrire régulièrement – promesse que l'on a tenue – et je l'ai serré très fort dans mes bras. J'ai embrassé mes parents et Laenor puis j'ai embarqué à bord du train avec Timoty. Alors que je laissais finalement couler les larmes que j'avais retenues devant ma soeur, il a fait une chose très surprenante venant de sa part : il m'a pris dans ses bras l'espace de quelques secondes et m'a dit que tout se passerait bien, que je m'habituerais. A ce jour, cela reste le seul geste d'affection que Timoty a eu envers moi. J'avais 11 ans à l'époque. J'en ai 29 aujourd'hui. S'il ne m'avait pas soutenu ce jour-là, dans le train, j'aurais passé le reste de ma vie à me demander si Timoty ne me détestait pas en réalité – ça ne nous a pas empêchés de ne pas spécialement nous entendre par la suite, mais c'est une autre histoire.
Comme beaucoup d'autres enfants, j'ai été très vite impressionné par ce grand château, avec tous ses dédales et toutes ses salles, sans oublier ses grands extérieurs. J'étais aussi très curieux de la nouvelle vie qui m' attendais. Je n'avais qu'une envie : apprendre le plus de choses à ce sujet pour ensuite pouvoir tout montrer à Nedora.

Mon passage sous le Choixpeau magique a été assez mouvementé. Pendant de longues minutes qui m'ont paru durer des heures, il a débattu seul, puis avec moi, de la maison dans laquelle je devais être envoyé. Le choix n'a pas été facile. Pour être plus précis, je suis ce qu'on appelle un « chapeauflou ».
J'étais prêt à tout pour les gens que j'aimais et l'aventure m'attirait beaucoup. Un peu casse-cou sur les bords, j'avais pourtant une capacité d'adaptation aux situations pouvant m'amener à cacher mes véritables pensées ou opinions. Le dissimulation, sans être un de mes points forts, ne m'était pas inconnue et continuerait de se perfectionner chez moi avec les années. Ma soif de vie et d'expériences contrastait avec mon absolue nécessité à rentrer dans le moule de la société, pliée sous le poids de la pression familiale. Mon besoin d'évaluer les risques était contrebalancé par mon impatience dans certaines situations. J'entends encore les mots du Choixpeau résonner dans ma tête : « Serpentard ou Gryffondor ? Gryffonfor ou Serpentard ? Tu possèdes des qualités propres à ces deux maisons. Il arrivera qu'elles se placent en alliés... ou en ennemies, selon les situations. Pour le meilleur ou pour le pire. Ce sera à toi de faire les bons choix et de te frayer un chemin dans ce monde chaotique.  » Je savais au fond de moi que Serpentard ferait la fierté de mes parents : ils y étaient tous deux allés, comme mon frère, ainsi que de nombreux membres des Wheeler. J'étais pétrifié à l'idée de me retrouver dans une maison qui jetterait peut-être le doute sur ma respectabilité ou celle de ma famille... « Bien. Qu'il en soit ainsi alors... Je ne suis pas certain de faire le bon choix, mais sache que tu as vraiment ta place dans ces deux maisons. Garde bien cela en tête, jeune Wheeler. Rien n'est tout noir ou tout blanc. Chacun vit de la nuance qu'il arbore. Cela s'applique particulièrement dans ton cas, petit gris. » A ces paroles, il avait crié « SERPENTARD ! ». Je m'étais empressé de l'enlever et d'aller m'asseoir à ma nouvelle table sous les applaudissements, alors que ses dernières phrases résonnaient encore dans mon esprit.

Ma première année à Poudlard se passa sans anicroche. J'étais du genre sociable et partant pour m'amuser. Je me suis bien entendu avec plusieurs personnes de ma maison, parmi lesquelles figurait celui qui deviendrait l'un de mes plus proches amis, et d'autres maisons. Les cours se passaient bien en général, même si comme tout élève, j'avais mes points faibles et mes points forts. Le seul cours pour lequel je n'ai jamais vraiment fait d'efforts était l'Histoire de la Magie, qui me barbait déjà étant enfant.
Lors de ma deuxième année, ma sœur m'a rejoint pour mon plus grand plaisir. Dans le train pour l'école, je lui faisais un long débriefing sur ce qu'il y avait à savoir, à éviter et à faire, remplissant mon rôle de grand frère à merveille. Sa répartition a pourtant été une grande surprise : Poufsouffle. Choix pire que Gryffondor, qui, pourtant, ne semblait pas la déranger. Elle m'a avoué par la suite qu'elle appréhendait légèrement la réaction des parents mais m'a assuré que si le Choixpeau avait fait ce choix, c'était que c'était le bon. Je me rappelle à l'époque avoir admiré cette foi et cette assurance, totalement contraires à la peur que j'avais ressentie à l'idée d'être réparti à Gryffondor. Il est vrai que nos parents ont eu du mal à accepter sa répartition, mais ils n'ont eu d'autres choix que de s'y faire. J'ai réalisé, le temps passant, que Serpentard avait été ma première « erreur » de jugement.
Par la suite, Nedora s'est très bien adapté à Poudlard et nous avons passé beaucoup de temps ensemble. Certains de nos amis sont devenus communs, ce qui facilitait les choses, puisque nous n'étions pas dans la même maison.

La suite de ma scolarité n'est pas vraiment intéressante à raconter. Ponctuée de hauts et de bas, je me maintenais dans les disciplines qui me plaisaient et sombrais dans d'autres qui me paraissaient sans intérêt. J'ai rencontré d'autres personnes, d'autres ont quitté mon cercle d'amis. En 3ème année, je choisissais Arithmancie et Études des Runes en options, non seulement parce que ça m'intéressait, mais également parce que mes parents me les avaient conseillées. En effet, je savais depuis bien longtemps que le domaine professionnel dans lequel mes parents travaillaient avait attisé mon intérêt : joailliers, lapidaires, sertisseurs, ou bijoutiers par moments. Le temps passant, j'avais décidé d'en faire également mon métier, pour leur plus grand bonheur.
J'ai connu mes premiers émois la veille d'une de mes épreuves de BUSE, avec une 7ème année à Serdaigle. Je n'étais pas spécialement amoureux, mais elle avait un corps qui donnait chaud et des atouts... très persuasives. Nous sommes sortis ensemble jusqu'à la fin de l'année, puis elle a quitté l'école. J'ai d'ailleurs passé mes BUSE assez sereinement, en ai obtenu certaines, en ai délaissé d'autres.

Tout se passa tranquillement également par la suite. Pendant chaque vacance, je travaillais à la boutique aux côtés de mon père. Il m'apprenait les ficelles du métier, les procédés pour faire fondre le métal, tailler des pierres précieuses, appliquer des charmes aux bijoux, définir ce qui siérait davantage à tel ou tel client, les sortilèges utilisés dans le métier, les combinaisons de runes, les calculs nécessaires, les potions les plus demandées, etc., etc.. Certaines journées étaient éprouvantes mais j'aimais tellement ça que jamais il ne m'est venu à l'esprit de me plaindre. Tout était prévu pour ma sortie de Poudlard : j'intégrerais l'entreprise familiale après plusieurs mois de formation plus poussée et dirigerais une petite équipe destinée à un certain type de clients.
Les seuls événements marquant de cette époque fut l'annonce des fiançailles de mon frère au début de ma 7ème année, l'obtention de mes ASPIC et son mariage durant l'été 2010. Il a d'ailleurs bien réussi son coup puisqu'il s'est marié à une sang-pur respectable et leur amour crevait les yeux. Le seul hic dans cette histoire a été la décision de mon frère de quitter le business familial et d'ouvrir sa propre entreprise. Mon père n'a jamais vraiment accepté ce choix même s'il a dû s'y faire. C'est donc sur mes épaules qu'est retombé tout ça. Malgré la pression supplémentaire et le fait que cela me laisserait moins de marge de manœuvre à l'avenir, j'ai bien pris la chose : après tout, je comptais me destiner à ce métier depuis longtemps, ce n'étaient pas quelques responsabilités en plus qui me tueraient. Et puis, ça faisait plaisir à mon père, qui ne voulait pas qu'une autre branche de la famille hérite de son dur labeur.

Dès août 2010, j'ai donc intégré la formation qui me permettrait de me spécialiser dans l'art du bijou. Le temps passé avec mon père pendant les vacances scolaires était de la gnognotte à côté. Je crois que je n'ai jamais été aussi épuisé de toute ma courte vie qu'à cette époque. Mes journées commençaient tôt et se finissaient tard. Je n'avais le temps de rien faire à côté, mais ça me convenait, étrangement. J'ai rencontré différents artisans qui m'ont transmis leur savoir et savoir-faire, j'ai travaillé avec ma mère, mon père et des connaissances à eux.
Finalement, en mars 2011, j'ai enfin intégré de façon permanente l'entreprise familiale. Un régal pour moi. J'ai fait quelques erreurs, à cette époque et à la suite, mais qui n'en a jamais fait ? Chaque jour qui passait m'apprenait malgré tout quelque chose alors que toute sorte de joyaux passaient sous mains et yeux émerveillés. Je portais très peu de bijoux moi-même mais j'adorais en parer les autres. Par la suite, je me forgerai ma place dans l'entreprise aussi sûrement qu'un niffleur déniche de l'or.

En septembre 2011, tandis que Nedora intégrait à son tour l'entreprise familiale, Laenor, quant à elle, faisait son entrée à Poudlard et était répartie à Serdaigle, sans trop de surprise. A mesure qu'elle grandissait, nous avions tous pu constater qu'elle voyait le monde vraiment à sa manière. Le bourrage de crâne sociétaire n'avait pas eu autant d'effet que prévu sur sa perception du monde, mais elle semblait bien s'en porter et respecter les règles instaurées. De plus, déjà petite, elle était une excellente élève, dévorant tous les livres qui passaient, se renseignant sur tout et n'importe quoi. Soit dit en passant, cette maison a été le bon choix car elle s'y est épanouie de manière incroyable par la suite.

Au bout d'un certain, j'ai pris un appartement dans l'une des nombreuses artères du Chemin de Traverse. Assez loin de l'avenue principale pour éviter les foules et le bruit mais assez près de la boutique familiale malgré tout. J'ai connu différentes femmes, certaines plus sérieuses que d'autres, mais jamais je n'ai senti mon cœur s'emballer, ou quoi que ce soit du genre, à leur contact. J'ai cru à un moment que l'une d'entre elles avait réussi là ou d'autres avaient échoué, elle avait même commencé à me parler d'engagement. J'avais assez d'affection pour elle pour envisager la chose, d'autant plus que mes parents commençaient à me souhaiter la même chose qu'à Timoty : un mariage réussi en plus d'une vie professionnelle intéressante. Pourtant, je me suis rétracté... Parce que, même si j'avais réussi à me mentir à moi-même pendant de nombreux mois, la réalité m'est revenu en pleine poire le jour où elle a évoqué des lieux où l'on pourrait s'unir devant la communauté sorcière. Malgré tous ses bons côtés, j'ai compris qu'elle n'était pas la femme faite pour moi. Autant vous dire que la rupture n'a pas été facile du tout. Jusqu'à avant mon départ de l'Ombre, elle refusait encore de m'adresser la parole, c'est pour dire...

Ensuite... Oh. Ensuite, oui. Laissez-moi vous parler de ce mois de juillet 2014. Cet été qui a bouleversé ma vie jusque dans ses tréfonds.

Le 3 juillet 2014, j'ai rencontré Jeremiah Flanders. Il était venu commander un bijou pour sa femme et un pour lui. Il m'a été assigné tout particulièrement et nous avons donc eu plusieurs entretiens pour, d'une part cibler ses attentes, et, d'autre part, commenter différents croquis puis essais que j'avais faits. Il m'a tout de suite paru sympathique et semblait très avenant. Il était grand, brun aux yeux verts et jamais personne n'avait porté la barbe aussi bien que lui, taillée au millimètre près. Il portait costumes ou tenues de ville à la perfection et semblait prêter une attention toute particulière aux choix de ses chemises. C'était un basique de rang 2 et il était marié à une basique de rang 3. Il était souvent en voyage d'affaires. Il avait un humour décapant et notre entente a été immédiate. Il semblait avoir un grand respect pour mon travail et était fasciné par nos méthodes de confection.
J'ai eu autant de facilité à créer un bracelet pour sa femme que j'ai eu de difficulté à trouver ce qui lui conviendrait. L'or accompagné d'une aigue-marine avait été un choix relativement évident pour son épouse. Lui, par contre, je n'avais pu me décider que pour une chose : l'argent comme métal. Mais quelle forme ? Avec ou sans pierre ? Si avec, laquelle ? Quelle combinaison de runes également ? Lorsque je lui avais parlé de mon problème, légèrement penaud, il avait ri sincèrement et m'avait proposé de l'accompagner pendant une de ses journées, au cas où celaa pourrait m'aider. J'avais accepté avec plaisir.

Cette journée a été un délice. Il était d'une compagnie vraiment agréable et sa spontanéité et sa sincérité m'ont presque étonné. Il était respectueux des règles et des gens, et savait manier les mots comme personne. Quoiqu'il en soit, nous avons bien sympathisé ce jour-là et j'ai obtenu les informations dont j'avais besoin pour confectionné son bijou. Deux semaines plus tard, il passait payer pour sa commande. Mais notre relation ne s'est pas arrêtée là. Nous sommes allés boire un verre, puis un autre et encore un autre, pour finalement devenir amis. J'aimais passer du temps avec lui et c'était réciproque. Nous avons beaucoup parlé, de tout, même de politique et de la société. J'ai appris qu'il n'avait rien contre les moldus mais qu'il comprenait la peur des sorciers à leur égard. Jamais il ne m'est venu à l'idée de le dénoncer, malgré mes divergences d'opinion sur la question. Je savais que je n'aurais pas dû cautionner, mais après tout, nous étions entre adultes et il n'avait aucune intention d'agir en défaveur du système de l'époque. Il le comprenait et avait beaucoup réfléchi à la question. J'étais fasciné par sa facilité à aborder ce sujet, comme d'autres aussi sensibles, avec moi, et la confiance qu'il plaçait en moi était un honneur. Il nous arrivait de débattre pendant de longues heures, chacun d'entre nous faisant valoir ses points de vue. Les choses ont donc continué ainsi pendant très longtemps. Nous nous voyions de temps à autres, pour un verre, un repas, une occasion. J'avais toujours hâte de le voir.
[Suite dans le message d'après]


PORT D'ATTACHE

Frances et Gregor, parents, 52 et 55 ans – Ils ont toujours été des parents aimants, quoiqu'un poil autoritaire. Arriver dans l'âge adulte n'a d'ailleurs rien changé à ça : ils étaient toujours là pour vérifier que tout se passait comme cela devait. Cela ne les a pas empêchés de nous aimer et nous éduquer comme il fallait. Ils ont toujours veillé à ce que nous ne manquions de rien, nous faisant souvent passer avant eux. Si mon père m'a très rapidement sensibilisé aux techniques de son métier, c'est ma mère qui éveillé ma passion pour les bijoux et pierres précieuses.
Dire qu'ils n'ont pas du être heureux de ma disparition et de mon changement de faction est un euphémisme. De là à savoir s'ils m'étrangleraient en me revoyant, aucune idée...

Timoty, frère aîné, 33 ans – J'ai toujours eu du mal à m'entendre avec lui. Il était bien trop sérieux pour moi, quand moi j'étais bien trop dissipé pour lui. Je crois que je pourrais compter sur les doigts d'une main les fois où il a joué avec moi enfant. A l'époque, nous ne nous entendions pas « mal », mais nous n'étions pas complices non plus. Adulte, je pense que j'aurais pu compter sur lui, si j'avais eu un souci. Enfin, pour des choses triviales du moins. Pour des choses plus sérieuses, il y avait plus de chance qu'il me juge qu'autre chose. Malgré tout, je suis heureux qu'il ait trouvé chaussure à son pied et, surtout, qu'il ait eu le courage de refuser de reprendre l'entreprise familiale pour ouvrir sa propre entreprise.
Aujourd'hui, faisant partie de l'Ombre de la Rose Noire, je crois bien qu'il me tuerait s'il tombait sur moi.

Nedora, sœur, 28 ans – Elle et moi avons toujours été proches. Notre année de différence et nos caractères similaires nous ont rendu complices. Pendant notre enfance, nous faisions les 400 coups ensemble, donnant du fil à retordre à nos parents. Répartie à Poufsouffle, elle a surpris toute la famille, elle la première. Timoty et moi étions allés à Serpentard, tout comme nos parents. Cela ne nous a pas empêchés de passer du temps ensemble à Poudlard, nous faisant même des amis dans nos maisons respectives. En grandissant, notre lien n'a pas faibli. Nous nous placions en compétition pour tout et n'importe quoi. A mon grand dam, c'est elle qui a gagné le concours de celui ou celle qui perdra sa virginité en premier...
Quand je suis parti, il y a deux ans, elle était fiancée au fils d'un partenaire de notre père. Je suppose qu'elle a dû se marier depuis. Elle doit m'en vouloir de l'avoir laissée, surtout que les années précédents mon départ ont quelque peu ébréché notre lien. Jamais je ne lui ai parlé de Jeremiah ou de ma volonté de quitter les rangs de l'Ombre de la Rose Noire. Je ne sais pas si elle a parlé de notre rencontre en décembre 2020.

Laenor, sœur cadette, 21 ans – J'ai eu beaucoup moins l'occasion de la voir que Timoty ou Nedora, au vu de nos huit ans de différence. Nous nous entendions bien, même s'il est vrai que nous avions peu de choses en commun. C'est un peu l'ovni de la famille. Elle donnait l'impression d'être toujours ailleurs, alors qu'en réalité elle était à l'affût de tout. Elle avait un don pour se trouver là où il ne fallait pas. Je l'ai protégée comme j'ai pu, principalement à ma sortie de Poudlard, mais surtout quand elle m'en laissait l'occasion. En effet, elle a toujours été d'une nature très indépendante et a appris très tôt à ne pas trop compter sur les autres. J'ai très vite compris ça et ai agi en conséquence, contrairement au reste de la famille, chose qu'elle a toujours appréciée.
Si je la recroisais aujourd'hui, je pense qu'elle constaterait que j'ai mis le boxon dans la famille en partant. Après ? Je n'en ai pas la moindre idée.

Jeremiah, ex-amant, décédé en juillet 2017 – Quand je l'ai rencontré, j'ai senti les prémices de ce qui serait mon amour pour lui. Je ne m'en suis pas rendu compte, parce que jamais je n'aurais envisagé d'avoir des sentiments pour un... homme. J'ai instinctivement mis ces sensations de côté, je les ai enfouies tellement loin que ça a marché : nous sommes rapidement devenus amis et pendant longtemps, tout s'est très bien passé. Jusqu'au jour où les choses ont dérapé entre nous. Je n'ai pas osé le regarder dans les yeux pendant plus d'un mois. Puis nous avons recommencé, parce que c'était plus fort que nous, encore et encore. Toujours discrètement, évidemment, mais le temps passant, j'ai pris peur et n'ai plus sur comment gérer la situation – si tant est que je l'aie réellement gérée un jour. La peur m'a conduit à le quitter et à couper tout contact avec lui. C'était plus sûr pour nous. Pour moi.
Par la suite, j'ai appris qu'il avait été assassiné par un groupe d'hommes. Il sortait d'une maison close réputée pour les prostitués mâles qu'elle engageait. Dans les faits, je n'y suis pour rien, mais impossible d'effacer le sentiment de culpabilité que je ressens depuis. Si je n'avais pas coupé les ponts avec lui, il y a fort à parier qu'il ne serait pas rendu dans l'Allée des Embrumes ce jour-là. Ce n'est qu'après sa mort que j'ai ouvert les yeux sur mes sentiments à son égard, bon gré, mal gré. Et depuis, il n'y a pas un jour qui passe sans que je ne pense à lui.

APTITUDES MAGIQUES  

♜ BAGUETTE MAGIQUE :
Elle est en bois d'aubépine, contient un crin de Kelpy et mesure 31 cm.
Lorsque j'ai choisi ma baguette, il ne m'a fallu que trois essais pour trouver chaussure à mon pied. Elle a manqué de mettre le feu à sa boite de rangement mais le fabricant de baguette m'a assuré que cette réaction était normal, qu'il me faudrait un petit temps d'adaptation à ce type de bois associé à ce cœur. Et il a eu raison, le bougre. Ma première année a été quelque peu jonchée d'incidents de-ci de-là, m'amenant même à mettre en cause ma capacité magique. Elle et moi avons fini par trouver un terrain d'entente et, malgré quelques ratés de temps en temps, nous nous sommes habitués l'un à l'autre. Avec le recul, je me suis rendu compte qu'elle semblait encore plus performante dans les moments de trouble. Vous imaginez bien qu'elle carbure comme pas possible depuis plusieurs années...

♜ PATRONUS :
J'ai appris à lancer le sortilège du Patronus après mon arrivée dans les rangs de l'Ordre du Phénix. L'entraînement a été dur et long car après la mort de Jeremiah, ma vie a pris un tournant un peu chaotique. Pourtant, j'ai appris à aller un peu mieux et peux maintenant lancer un patronus en forme de caméléon. C'est un animal qui me correspond bien car il possède une couleur qui s'adapte à son environnement. Par la suite, il peut changer de couleur pour se fondre dans le décor pour se faire plus discret, pour échapper au danger, ou bien pour communiquer avec ses congénères.
J'ai toujours suivi ce qu'on me disait de faire. Par la suite, j'ai appris à cacher les troubles qui me tourmentaient, à me fondre dans la masse. A l'exception de Nedora, qui sentait qu'il y avait quelque chose qui clochait sans jamais savoir quoi, tout le monde n'y a vu que du feu. J'ai su dissimuler ma vraie nature et cela m'a permis de pouvoir continuer à parler avec les autres, à me sociabiliser, tout comme le caméléon change de couleur pour aborder ses sentiments. Si je n'avais su pas changé de couleur, j'aurais été obligé de rompre tout contact avec mon entourage. Les yeux particuliers du caméléon lui permettent der garder un œil sur tout ce qui l'entoure, d'observer attentivement son environnement pour réagir au plus vite. Cela a longtemps été mon cas, moi qui ai vécu une sorte de double vie intérieure comme extérieures, ce qui m'amenait à toujours faire attention à tout, à devoir être prudent en toutes circonstances.
Cependant, je ne maîtrise pas totalement ce sortilège. Parfois je le réussis, parfois non. C'est un peu au petit bonheur la chance et selon mes humeurs. Ce qui est contradictoire, c'est que ma baguette est au meilleur de sa forme quand je suis troublé, en conflit, alors que le sortilège du patronus demande une grande concentration et de se focaliser sur des souvenirs positifs. Chaque fois que je le lance, je dois à tout prix empêcher les souvenirs « malheureux » de refaire surface. Dur affaire, en somme.

♜ RESULTATS AUX BUSE :
Astronomie → P
Botanique → P
Sortilèges et Maléfices de Combat (SMDC) → E
Histoire de la magie → T
Métamorphose → D
Potions → E
Sortilèges → E
Arithmancie → A
Études des Runes → A

♜ RESULTATS AUX ASPIC :
Sortilèges et Maléfices de Combat (SMDC) → E
Potions → D
Sortilèges → O
Arithmancie → A
Études des Runes → E

♜ RAPPORT A LA MAGIE :
J'ai conservé un niveau EE en SMDC, mais mon adhésion aux factions depuis 2018 a contribué à améliorer mes réflexes sur le terrain en la matière. J'ai donc solidifié mes bases.  
Mon D en Potions est devenu un E à force d'entraînements supervisés par mon père. En effet, certains clients, lorsqu'ils commandent leurs bijoux, souhaitent remplir l'intérieur de certaines pierres ou certains ornements avec une potion donnée. C'était à moi de les faire. Pour les potions d'un niveau très avancé ou relevant clairement de magie noire, c'était mon père ou ma mère qui s'en chargeaient.
J'ai conservé mon O en Sortilèges, à la différence prêt que j'ai appris à manier un nouveau panel de sorts depuis ma sortie de l'école de magie, notamment ceux qui concernent ma formation de joailler-lapidaire-sertisseur.
Je me suis amélioré en Arithmancie, passant de A à E. C'est une branche de la magie importante dans mon métier car elle permet de recueillir des informations sur les personnes qui commandent les bijoux. Dans le monde moldu, la plupart des gens savent ce qu'ils veulent et passent commande auprès du joaillier. Dans le monde sorcier, cette pratique est moins répandue. Les clients font confiance au joaillier pour trouver le bijou qui leur conviendra parfaitement.
Concernant l'Étude des Runes, tout comme pour les Sortilèges, mon niveau est resté sensiblement le même, à ceci près que j'ai appris de nouvelles associations, toujours pour servir à la création de bijoux. Ces dernières permettent, tout comme certains sortilèges, d'ajouter des caractéristiques ou des fonctionnalités au bijou – que ce soit à la demande du client ou pour des objets sortis tout droit de l'imagination du fabricant.
Pour ce qui est de l'Astronomie, la Botanique et l'Histoire de la Magie, je ne me suis pas vraiment repenché dessus depuis les BUSE, mon niveau est donc resté sensiblement le même. Après, comme tout jeune qui grandit, j'ai acquis quelques connaissances par-ci, par là, au gré de mes expériences et rencontres.
Enfin, je me suis sensiblement amélioré en Métamorphose mais reste à un niveau moyen.


♜ Particularité magique  : /

POLITIQUE  

Que pensez-vous de la hiérarchie des sangs et des moldus ?

Ah, ça a été tout un casse-tête ces histoires pour moi. Pendant longtemps, j'ai suivi ce que mes parents et la société m'avait inculqué : les moldus ne valaient rien, les sang-de-bourbes n'étaient bons qu'à récurer nos toilettes et les sang-mêlés méritaient la mort. Au vu de ma nature contradictoire, je n'étais pas si acharné en ce qui les concernait : je n'avais pas spécialement envie qu'ils soient exterminés, je ne m'en souciais tout simplement pas. Ils étaient négligeables pour moi. Quant à la suprématie des sang-purs, elle me semblait simplement naturelle. Je ne la remettais pas question, je ne l'approuvais pas particulièrement non plus. Les choses étaient comme elles étaient et je faisais avec.
Pourtant, ma vie a pris différents tournants qui m'ont amené à réfléchir par moi-même, à ne plus suivre aveuglément ce que ma famille pensait. J'ai commencé à en vouloir à cette société qui avait créé des monstres qui se croyaient tout permis et bien pensants. Cela ne visait pas particulièrement les sang-purs, ça visait toute personne qui participait activement à faire de cette société ce qu'elle était : une prison, plus dorée pour certains que pour d'autres. C'est d'ailleurs ce qui m'a amené à quitter les Ombres et à rejoindre les Phénix. Là-bas, j'ai continué et fini les remises en question que j'avais initiées par moi-même avant : j'ai appris à éradiquer ce sentiment de supériorité qui n'avait aucun sens. Avoir des pouvoirs magiques et un bout de bois pour les canaliser ne faisait pas de nous des êtres surpuissants et ça ne nous donnait pas le droit d'écraser les autres pour satisfaire notre ego surdimensionné.
Pour ce qui est de la politique anti sang-purs, elle est extrême. Parfois même injuste, mais, pour l'instant, je me dis qu'elle est nécessaire. La société a besoin d'être assainie. Je pense que cette politique pourrait être menée plus finement, plus justement, mais la suspicion qui flotte actuellement dans l'air ne se calmera qu'une fois « le ménage » fait. Il faut aussi prendre en compte la pression des Américains qui mène une traque des traîtres presque maladive. J'attends de voir comment les choses vont tourner. Je relativise, d'une certaine manière, en me disant que la situation est clairement préférable à l'ancienne dictature mangemort.

Comment avez-vous vécu les événements de décembre 2020 ?

Cela a été un moment éprouvant à plusieurs niveaux. Le combat a été acharné, dans chaque camp. Il a fait rage sur différents fronts. Pour ma part, je me trouvais à Pré-au-Lard, me battant aux côtés de tant d'autres pour récupérer le village sorcier et l'école, symbole de magie par excellence. J'ai bien cru y passer plus d'une fois. J'ai été terrifié, angoissé, énervé, enragé, selon les moments. J'ai lancé des sortilèges à tout va, j'ai tué, une fois de plus, des gens, mais je ne me suis pas posé de questions sur le coup. J'étais dans le feu de l'action. Ma vie en dépendait. Notre sort à tous dépendait de notre capacité à repousser l'ennemi. J'aurais bien le temps de me retourner le cerveau à ce propos après.  Heureusement, Merlin était avec moi : je m'en suis sorti vivant, pas mal amoché, mais rien qu'un médicomage ne pourrait soigner.
Plusieurs moments m'ont marqué. La violence des combats, cette rage que j'ai ressentie, continue et intarissable, mais surtout le visage de ma sœur quand nous sommes tombés l'un sur l'autre. Je me suis senti démuni à ce moment-là, incapable de faire quoi que ce soit contre elle. La réciproque était valable d'ailleurs. Ça a d'ailleurs bien failli nous coûter la vie... Puis je ne l'ai plus revue, restant sur cette impression d'étrangeté pendant de nombreux jours.
Au final, les pertes ont été nombreuses et la victoire n'a pas été totale mais est restée belle malgré tout. Nous avons repris le pouvoir. L'Ordre du Phénix a pris les rênes, apportant en même temps un souffle nouveau. Un vent de liberté qui n'était plus passé depuis plus de 20 ans.

Quelles conséquences a eu la tragédie d'Assapor sur vous ?  

Je n'étais pas présent au sommet d'Assapor. J'ai attendu avec appréhension, comme beaucoup d'autres, l'issue d'une telle réunion, espérant dans un sens qu'un compromis, que quelque chose soit trouvé. Objectivement, il y avait peu de chance pour que cela aboutisse réellement, mais la situation internationale explosive devait être gérée d'une manière ou d'une autre. C'était à tenter. Malheureusement, le résultat a été bien pire que ce que l'on n'aurait imaginé : de nombreux états ont confirmé ou renforcé leurs opinions extrêmes envers les moldus, responsables d'une partie des morts de cette catastrophe. J'ai eu peur que l'un des membres de ma famille s'y trouve, mais il s'est avéré que ce n'était pas le cas, à mon grand soulagement. Par contre, nous avons perdu des membres de notre faction et la tragédie reste entière. A présent, comme des centaines de milliers de gens, j'attends de voir comment va évoluer le conflit international.

TON VRAI VISAGE

♦ Je me nomme Jax, j'ai 26 ans. J'utilise Max Irons comme avatar. Mon personnage est un inventé. Je suis arrivé(e) ici grâce à Evan. Ma première impression est ainsi : très beau forum, les membres ont l'air sympa et hâte de vous rejoindre de l'autre côté. Je pense passer environ tous les jours et RP a peu près 2 à 3 fois par semaine, selon les moments.

Ai-je besoin d'un parrain pour m'aider lors de mes débuts sur le forum ? Oui !
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Alden D. Wheeler
Alden D. Wheeler
Messages : 1334 Crédits : Avatar, signa : Moi | GIF : tumblr | Texte : Paul Eluard
Age du personnage : 30 ans
Ascendance : Sorcier basique
Emploi/Etude : Joaillier - Lapidaire - Sertisseur | Il a repris la bijouterie désertée de ses parents après le coup d'état de décembre 2021.
Faction : Ordre du Phénix
Maison : Serpentard

Rapeltout
Patronus : Un caméléon.
Epouvantard : Une main purulente qui s'extirpe d'un tas de braises rougeoyantes et lui attrape la cheville d'une poigne de fer pour l'entraîner avec elle.
Baguette magique:
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Re: Alden D. Wheeler
ce message a été posté Ven 15 Nov 2013 - 9:52
HISTOIRE (suite)


Un soir d'août 2016, alors que nous avions incontestablement trop bu, je lui ai proposé de le ramener chez lui. Il a refusé, expliquant qu'il n'avait pas envie que sa femme le voie ainsi. Nous avons donc décidé qu'il était plus sage qu'il dessoule chez moi. Non sans encombres, nous avons rejoint mon appartement sur le Chemin de Traverse et je l'ai installé dans le canapé. C'est à ce moment-là que les choses ont dérapé. Je ne sais pas comment, mais nos bouches se sont trouvées, nous nous sommes embrassés, caressés, nos raisons et consciences totalement envolées. Le feu de l'action était dévorant et nous avons fini par coucher ensemble. Et croyez-moi quand je vous dis que j'ai pris mon pied comme jamais je ne l'avais pris. J'ai compris pourquoi les femmes, sans être fades, n'avaient pas eu une saveur satisfaisante pour moi. En plein acte, comme par magie, tout est devenu logique. Tout m'a paru normal. Comme si cela devait se passer et que toute m'a vie n'avait eu pour seul but que de m'amener à ce moment précis...
Pourtant... Une fois l'extase redescendue, la plénitude a disparu. La réalité a enfoncé la porte de mon petit nuage et je me suis senti mal comme jamais je ne m'étais senti mal. Plus bas que terre, moins que rien, sale, détestable, souillé, et j'en passe. Une horreur et un mal-être que je n'ai su exprimer autrement que par la fuite. Je l'ai planté dans mon appartement et ai passé la nuit à vagabonder, la nausée me prenant par moments. Lorsque je suis rentré, il n'était plus là, seul restait le mot suivant : « Je n'aurais pas dû. Pardonne-toi. » La formulation m'a perturbé mais j'étais trop déphasé pour pouvoir la comprendre. J'ai brûlé le mot aussi vite que possible, j'ai nettoyé la scène de crime trois fois et suis resté sous la douche près d'une heure pour tenter d'alléger le sentiment de honte, de souillure et de culpabilité que je ressentais. Culpabilité car c'était contre-nature mais que j'avais adoré ça. Trop pour que ça ne me retourne pas le cerveau.

Les jours suivant ont été très durs. Je pensais constamment à ma faute, j'avais du mal à regarder ma famille dans les yeux et j'étais totalement perdu. Nedora a bien essayé de me faire parler, mais même à elle je n'ai pu avouer la faute que j'avais commise. J'avais tellement honte. Tellement honte. Malheureusement pour moi, j'avais encore quelques commandes en cours avec Jeremiah. J'avais pris l'habitude de les gérer puisque nous nous entendions bien. Trop bien, a priori. Je n'ai jamais pu croiser son regard. J'ai été sec avec lui et il a bien évidemment compris que nous ne devions jamais reparler de tout ça. C'était une erreur, une grosse erreur. Et je tentais en vain de réprimer les frissons qui me parcouraient à chaque fois que nos doigts se frôlaient par inadvertance et maudissais toujours plus mes réactions. Par la suite, il a tenté de me parler plusieurs fois. J'ai refusé continuellement, toujours honteux et me persuadant encore et encore qu'il était le mal, jusqu'à ce fameux jour où il m'a bloqué contre un mur pour me forcer à l'écouter. Je me suis bien évidemment débattu mais ça n'a pas été suffisant pour lui faire lâcher sa prise. Je l'ai maudit pour ça. Et pour ce qu'il m'a débité.
Il était désolé que j'ai réagi comme ça, mais il n'allait pas s'excuser pour ce qu'il s'était passé entre nous. Ça s'était passé pour une bonne raison et nous devions faire avec. Il m'a questionné sur ce que j'avais ressenti. Je n'ai pas voulu lui répondre, parlant à moitié en même temps que lui. Il m'a demandé si moi aussi j'avais eu l'impression d'être enfin complet, si j'avais senti ce feu intérieur. Il m'a avoué avoir aimé ça et surtout que ça soit avec moi. J'ai arrêté de me débattre à cet instant, le fixant, perdu. Comment pouvait-il... Ce n'était pas possible. C'était contre-nature. Il m'a rétorqué que ça ne l'était pas tant que personne n'était là pour nous juger, que nous étions nos seuls juges. Nous étions les plus à-même de savoir ce qui était bon pour nous. C'était notre relation, notre histoire, nos actes, nos conséquences. Il m'a mis au défi de dire que j'avais détesté ça, et, évidemment, je n'ai pas pu. Je n'acceptais pas ce que nous avions fait, mais j'étais assez lucide pour savoir que j'y avais pris du plaisir. Je me suis pas privé cependant de lui répondre que c'était une erreur, que ça n'aurait jamais dû arrivé, qu'il aurait dû regretter et non parler de ça en des termes si... positifs. Il m'a traité de lâche et j'ai répondu avec des termes très fleuris. Il m'a traité de menteur. J'ai continué à l'insulter. Il m'a secoué et dit d'ouvrir les yeux. Je lui ai crié de la fermer. Il m'a crié qu'il m'aimait, qu'il ne voulait pas me laisser partir. Il m'a embrassé, je l'ai repoussé violemment, il s'est accroché à moi, il m'a répété qu'il m'aimait. Il m'a embrassé de nouveau et j'ai cédé. J'ai lâché prise et l'ai embrassé, perdu, alors que la tête me tournait. Parce que j'avais atteint mes limites. Parce qu'il m'avait poussé à bout. Parce que cela faisait des semaines que je me battais contre moi-même et contre mes sentiments contre-nature.

Par la suite, nous avons commencé à nous fréquenter. Les moments que je passais avec lui étaient magiques. J'avais l'impression de vivre ma vie pleinement pour la première fois. Tout semblait différent avec lui. Nous ne pouvions pas faire grand chose car nous devions nous cacher, mais nous n'en avions pas spécialement besoin : tant que nous étions ensemble, c'était tout ce qui comptait. Pourtant...
Pourtant les choses étaient différentes une fois que nous nous quittions. Je me retrouvais seul. Tous mes doutes, toutes mes mauvaises pensées, toute la société m'accablaient de nouveau. Je n'étais plus l'homme qui vivait son amour mais le citoyen immoral, le fils apportant déshonneur sur sa famille, l'homme homosexuel qui mériterait d'être enfermé. J'étais seul avec moi-même et ma conscience ne me laissait jamais en paix. Puis elle se taisait quand je le retrouvais, revenait à la charge quand je le quittais, ainsi de suite. Cette période trouble, malgré le désordre de ma vie, me revient toujours clairement en mémoire. J'ai aimé Jeremiah autant que je me détestais. Encore qu'à l'époque le mot « aimer » n'a jamais traversé mes lèvres ou mon inconscient. J'acceptais déjà nos rendez-vous secret, considérer cette relation comme amoureuse m'aurait rendu fou. Si j'avais fait face à mes sentiments, j'aurais compris que j'avais aimé cet homme plus que quiconque.

Les mois ont passé. Ma sœur s'est de plus en plus inquiété pour moi. Mon comportement avait changé d'après elle. J'étais moins... « moi-même ». J'essayais de sauver la face et, autant mes parents n'ont rien semblé remarquer, autant Nedora avait de suite compris qu'il y avait un souci. Elle me connaissais trop bien. Plusieurs fois, elle a cherché à comprendre mais elle s'est toujours heurtée à un mur. Je n'ai jamais trouvé le courage de lui parler. Je pense qu'elle m'en a voulu de ne pas le faire, mais s'est vite rendue compte que je ne piperais mot. Je lui assurais sans arrêt que tout allait bien, qu'elle imaginait des choses. Elle me rétorquait qu'un jour j'étais heureux, celui d'après six pied sous terre, le lendemain renfermé, celui d'après presque apathique. En soi, je ne laissais pas filtrer tant de choses, mais comme je l'ai déjà dit, elle me connaissait presque mieux que moi-même. Et pour une fois, j'aurais souhaité le contraire. J'avais trop peur d'être découvert. Qu'il arrive malheur à mon amant, que ma réputation et celle de ma famille soient salies, soient traînées dans la boue. Pourtant, je ne pouvais me résoudre à quitter Jeremiah.

Dans le courant du mois d'avril 2017, une fois de plus, le destin s'est joué de moi.
Jeremiah et moi nous étions retrouvés dans un hôtel où nous ne nous étions jamais rendus jusque-là. Nous avions passé plusieurs heures à profiter l'un de l'autre. Puis était venue l'heure de se quitter. Jeremiah était sorti de la chambre d'abord, j'avais attendu une trentaine de minutes avait de quitter les lieux à mon tour. A peine avais-je tourné au coin de la rue que... Nedora s'était plantée devant moi, l'air déterminé. Il était évident qu'elle m'avait suivi et avait attendu que je sorte. Elle m'a posé une avalanche de questions, auxquelles j'ai refusé de répondre, tout en priant qu'elle n'ait jamais aperçu Jeremiah sortant avant moi. Cela a été l'une des plus grosses disputes de notre vie. Nous nous sommes quittés fâchés, tandis que je transplanais jusqu'à chez moi, la plantant purement et simplement là.
J'étais terrifié, tétanisé. Nous avions presque failli être découverts. Je n'étais même pas certain qu'elle n'ait pas vu Jeremiah. Si c'était le cas, nous étions sacrément dans la merde. Nous avions, lui comme moi, autant à perdre. Il était marié et ma famille ne me pardonnerait jamais. La société ne nous pardonnerait jamais. J'ai mis plusieurs heures ce jour-là avant de me calmer, d'arrêter d'imaginer le pire, de redevenir l'être rationnel que j'étais censé être. Je n'ai pas osé contacter mon amant pendant près de deux semaines, ne répondant pas non plus à ses petits mots. J'étais incapable de réfléchir avec cohérence, déchiré que j'étais entre mes envies, mes besoins, mes sentiments et mes devoirs, mes obligations, ma conscience. Pourtant, ça n'aurait absolument pas paru suspect que je le contacte en temps normal, lui et moi étant censés être bons amis. Cependant, j'étais incapable de me raisonner. Je doutais aussi. En somme, j'étais totalement perdu.

C'est finalement Jeremiah qui est venu à moi, me rendant visite directement chez moi. Il a de suite vu que ça n'allait vraiment pas. Il a tenté de me prendre dans ses bras. Je l'ai repoussé. Je savais que ma volonté vacillerait s'il me touchait d'une quelconque manière. Il a tenté de comprendre, mais j'étais dans un tel état que nous avons fini par nous engueuler. Je lui ai dit vouloir arrêter notre relation, il a refusé. Nous avions notre première querelle de couple et le thème n'était pas des plus joyeux. Puis, parce qu'on ne dit jamais deux sans trois, les choses ont dérapé et nous avons fait l'amour, de nombreuses fois, jusqu'à nous assoupir dans les bras l'un de l'autre.
Ça a été nos derniers moments intimes. Je me suis réveillé plus d'une heure avant lui et, à son réveil, ma décision était prise : je le quittais, qu'il le veuille ou non. Mon masque déterminé et calme, en plus de mes paroles glacialement rationnelles, ont scellé notre destin. Alors qu'il me murmurait une dernière fois « je t'aime » tout en caressant ma joue, je m'astreignais au contrôle pour ne pas répondre à son geste. Je fermais simplement les yeux pour qu'il ne me voie pas hésiter. Il quitta mon appartement sans bruit, refermant ainsi la porte sur notre relation.
La solitude et cette impression de vide qui m'ont envahi ce jour-là ne m'ont plus jamais quitté depuis.

Après cela, on ne peut pas dire que j'étais au meilleur de ma forme, loin de là. Chaque jour j'avais envie de revenir sur ma décision et d'aller me jeter dans ses bras pour le supplier de me reprendre. Pourtant, je n'en ai rien fait et ai continué ma vie, tentant de faire comme si cette interlude avec Jeremiah de plusieurs années n'avait jamais existé. Je me disais qu'avec un peu de chance, j'arriverais à faire l'autruche, c'était dans mes cordes. Ma sœur, cette fois-ci, ne m'a rien demandé. Peut-être avait-elle senti quelque chose ? Je ne l'ai jamais su. En tout cas, Jeremiah n'est plus passé à la boutique. Je ne l'ai croisé que deux fois sur le Chemin de Traverse, mais il ne m'a pas remarqué. Mes parents m'ont demandé si j'avais eu de ses nouvelles, mais j'ai prétendu ne pas savoir pourquoi il ne passait plus. C'était tellement dur de parler de lui que je changeais au plus vite de sujet à chaque fois. Je pensais avoir touché le fond du fond, mais je n'étais pas au bout de mes surprises. Après tout, ma baguette était en bois d'aubépine, j'aurais dû me méfier...

Un après-midi de juillet 2017, Nedora, Laenor et moi étions à Fleury & Bott, en train d'acheter à l'avance des fournitures pour la dernière année à Poudlard de ma sœur cadette. Nous nous amusions à trouver les livres les plus loufoques qu'il existe quand une conversation entre deux dames d'un âge raisonnable m'a interpellé. « Vous avez entendu ? Il y a trois jours, un homme a été retrouvé assassiné dans l'Allée des Embrumes, près d'un club douteux. » « Comment ça, douteux ? », « Vous savez bien, un club aux mœurs déplorables. L'un des pires. Il paraît que des hommes couchent avec des hommes là-bas. Certaines rumeurs racontent même qu'ils y pratiquent la zoophilie. Des animaux, je vous dis. », « Vous êtes sûre de vous, Mrs. Croms ? », « Aussi sûre que je vous vois, là. Un témoin a vu l'homme se faire attaquer par un groupe de personnes. Il n'est pas intervenu, je le comprends, surtout pas pour quelqu'un de cette espèce, vous imaginez. », « Bien sûr, cela va de soi. », « Mais le pire dans tout ça, c'est que... Non, je n'arrive toujours pas à y croire... », « Quoi, dites-moi, voyons... », « Vous connaissez les Lowin ? », « Oui, oui, totalement. Des gens biens. », « Eh bien, leur gendre, qui portant semblait quelqu'un de bon... », « Non, leur gendre ?! », « Comme je vous le dis ! Je ne pensais pas que Jeremiah Flanders était ce genre d'homme... Je plains sa femme et sa famille, croyez-moi, quel déshonneur... » Je n'ai pas entendu le reste de leur conversation, mon cerveau s'étant figé à la mention du nom de mon ancien amant. Le fait ne voulait pas percuter dans mon esprit. Ce n'était pas possible. Jeremiah, mort ? Ni une, ni deux, j'avais quitté la librairie, laissant mes sœurs derrière moi et me ruant à la première échoppe qui vendait la Gazette du Sorcier. Je parcourais les pages le plus vite possible et tombais sur le fait divers. « Un homme retrouvé mort dans l'Allée des Embrumes. » L'article expliquait où il avait été trouvé, qui il était et que l'enquête suivait son cours, même si pour l'instant aucun élément n'avait été trouvé pour identifier les agresseurs.

Je me rappelle encore de ce que j'ai ressenti à cet instant. Mon monde s'est écroulé. Je me suis senti perdre pied, tomber à terre, le derrière sur les pavés, mes yeux ne voyant plus rien. Jeremiah n'était plus. Il avait disparu de la surface de la Terre. A jamais. Ce qui s'est passé par la suite, par contre, m'est toujours aussi flou. Je crois que Nedora m'a retrouvé et m'a ramené à la maison, l'air hagard. Je suis resté une semaine alité par la suite. Même si j'ai repris mes esprits pendant cette semaine, je n'avais aucune envie de retourner dans ce monde vide de Jeremiah, ce monde qui l'avait tué. Il ne faisait aucun doute, vu l'endroit d'où il sortait, que le motif du crime était celui de sa sexualité. Un homme sorti d'une maison close soupçonnée d'abriter des prostitués hommes était une cible idéal pour des homophobes remontés.
J'ai fini par quitter la chambre, forcé de constater que le monde avait continué de tourner sans lui, sans moi. J'ai repris ma vie, ma routine, cachant la peine qui m'habitait. Ma sœur s'est inquiétée mais j'ai fini par apprendre à la tromper. Elle ne devait pas savoir, je devais me reprendre, quelque soit ma souffrance. Je ne me suis pas présenté à ses obsèques. Il faut dire qu'elles se sont faites rapidement et en très petit comité. Le scandale que cela a créé autour de sa femme, de sa famille a duré quelques temps. Même si la police a déclaré qu'il ne s'agissait en rien d'un meurtre homophobe, que Jeremiah s'était trouvé au mauvais endroit au mauvais moment, personne n'était dupe. Le pire, c'était que les assassins couraient toujours. Au vu des moyens employés pour résoudre cette affaire, c'est-à-dire presque aucun, ce n'était étonnant. Puisqu'elle avait été classée sans suite rapidement, le fameux témoin n'ayant pas voulu témoigner, certaines personnes disaient même que Jeremiah Flanders avait eu ce qu'il méritait.

Le temps est passé et je n'ai pas réussi à m'ôter de la tête qu'il était mort par ma faute. J'étais persuadé que si je n'avais pas été si lâche, si j'avais assumé un tant soit peu notre relation et n'avais pas pris peur à la première difficulté, il serait encore là. Il ne serait pas rendu dans cette maison close, il ne se serait pas trouvé sur le chemin de ces hommes infâmes qui n'avaient rien de mieux à faire que de s'en prendre aux autres pour avoir l'impression d'être de bons citoyens. Dire que cette société qu'il comprenait, défendait et acceptait n'en avait rien eu à faire de son meurtre. Le Ministère, sans prendre parti, n'a rien fait de conséquent pour résoudre son meurtre. Je savais bien qu'un homosexuel n'était plus vraiment considéré comme un citoyen mais... une part de moi ne pouvait s'empêcher d'être révulsée à cette idée. Sûrement parce que j'étais émotionnellement impliqué, que Jermiah me manquait atrocement et que... je ne sais pas. Je ne me comprenais pas, mais j'étais en colère contre cette société. Imaginez le tout associé à ma culpabilité, ma peine et mon impression d'avoir tout perdu...

J'ai fini par quitter momentanément l'entreprise familiale. Ne vous méprenez pas, j'adorais mon métier et ma famille, mais je ressentais un besoin tel de m'éloigner de tout ce qui avait été ma vie jusque-là que, du jour au lendemain, j'ai changé de travail. Bien évidemment, personne dans ma famille n'a compris mon geste. Je n'étais moi-même pas sûr de ce que je faisais, à dire vrai. Celui qui a été le plus affecté par ça et qui ne l'a pas accepté a été mon père. Pour lui, je devais reprendre l'entreprise et ça n'avait aucun sens d'aller travailler ailleurs. Et il avait raison, mais il ne pourrait jamais comprendre, de toute façon. Cette période, sans être qualifiée de froid avec famille, restait somme toute tendue. Nedora et Laenor ont continué à me parler sans soucis. Comme d'habitude, j'ai très peu vu Tim. Ma mère me parlait même si je sentais un trouble et mon père a refusé de m'adresser la parole les premiers temps. Mais au final, je m'en foutais un peu : j'étais au plus bas et que ma vie était un chaos sans nom. Un peu plus ou un peu moins...

Plus le temps passait et plus je me posais des questions sur ce qui m'entourait, ce qu'était ma vie, ce qu'elle aurait pu être, ce que j'aurais dû faire, pas dû faire, ce que j'avais appris, où ça m'avait mené, qu'est-ce que je voulais faire par la suite. Au fur et à mesure, des choses qui me semblaient importantes ont fini par me sembler futiles, d'autres qui me paraissaient inconcevables se sont avérées plus logiques. D'autres encore qui me semblaient justifiées m'ont paru dangereuses et folles. J'étais en plein questionnement perpétuel, les différentes parties de mon être se combattant sans relâche. En apparence, je faisais comme si tout allait bien. Je sortais de temps à autres, j'ai rencontré des filles, mais rien n'en est ressorti : je n'avais pas vraiment le cœur à ça. J'ai pris conscience que mes sentiments à l'égard de Jeremiah étaient bien plus profonds que ce que je soupçonnais. Je me demande même comment j'ai réussi à faire l'autruche pendant tant de temps, avec le recul. C'était tellement évident, même si, en soi, me rendre compte de cela ne servait plus à grand-chose à part me faire souffrir davantage...

Le 2 mai 1998 est tombée une nouvelle qui a totalement perturbé la communauté sorcière britannique : Lord Voldemort a été retrouvé mort. Ça a été le chaos. Non seulement ses « partisans » se sont entre-déchirés, avec les Modérés d'un côté et l'Ombre de la Rose Noire de l'autre, mais en plus, cela a permis à l'Ordre du Phénix de renaître de ses cendres. On parle de l'émergence des factions. La communauté sorcière s'est scindée en trois, amenant peu à peu, chacune à leur manière, chaque citoyen à rejoindre l'une d'entre elles. Pour ma part, ma famille a rejoint les rangs de l'Ombre de la Rose Noire, mon choix n'étant donc plus à faire. Je n'ai même pas pris la peine d'y réfléchir. Je les décevais déjà depuis de nombreux mois, avec mon départ notamment, je n'allais pas en plus intégrer les rangs d'une faction différente... J'ai choisi la facilité.
J'ai participé à des missions ou courses quand il fallait y aller, mais le cœur n'y était clairement pas. Je me sentais de moins en moins concerné et à l'aise dans cette société où j'avais l'impression que ma place n'était nulle part. Du moins, je n'arrivais pas à la trouver. Je n'avais personne de confiance à qui je pouvais parler de ce qui me tourmentait. Personne n'aurait pu comprendre sans risque. Jamais je ne m'étais senti aussi perdu. Même les personnes qui m'étaient chères semblaient se trouver derrière un voile qui déformait leurs êtres, ma perception des choses et nos liens.

Deux mille dix-huit a continué son cours très lentement. Faction, travail, quotidien. Il y avait des jours avec et sans, beaucoup de sans. J'étais toujours aussi perdu. Je n'arrivais pas à passer outre la mort de Jeremiah, mes sentiments me semblaient aussi à vifs que s'il était mort la veille. J'avais beau essayé, il ne quittait pas ma tête. Son sourire me hantait jusque dans mes rêves ou mes cauchemars. Je l'entendais encore rire de certaines de nos discussions, disserter sur notre société, me parler de ses voyages et de l'amour dans tous les sens du terme. Il avait une capacité à croire en l'être humain qui m'avait toujours dépassé. Je ne le comprenais pas à l'époque. Je ne le comprends toujours pas aujourd'hui... pas après ce qu'il lui était arrivé. Ces hommes qui l'avaient tué s'étaient cru dans leur bon droit, cette impression renforcée par l'enquête-mascarade qui avait été faite « pour la forme ». Notre société si chère à nos cœurs était celle qui avait créé ces hommes, ce sentiment de haine dans leur cœur. C'était elle qui nous montait les uns contre les autres, agrandissant les fossés entre nous, conspuant les différences, éliminant les obstacles et les « abominations ». C'était elle qui faisait de nous ce que nous étions. C'était elle la cause de nombre de maux... Indirectement, elle avait causé la mort de l'homme que j'aimais, elle et... moi, main dans la main.

Voilà quel était mon état d'esprit en abordant l'année 2019. J'avais fini par me sentir étranger à ce système qui, autrefois accueillant par bien des aspects, me semblait à présent hostile et dangereux. L'Ombre de le Rose noire ne faisait que me conforter dans mes conclusions. Ses idéaux, même si j'avais mis du temps à le réaliser, n'étaient plus miens – s'ils l'avaient déjà été un tant soit peu. J'en suis venu à la conclusion effrayante que je devais remédier à me situation, que je devais me sortir de là. Par n'importe quel moyen. Pourtant, je ne savais pas comment procéder. Je ne pouvais faire confiance à personne. Je pouvais récupérer un peu d'argent, mais pour aller où ? Je pourrais peut-être fuir dans le monde moldu ? Me cacher parmi ces gens qui étaient considérés comme de la vermine mais qui, au vu des événements, étaient un moindre maux.
Je passais des semaines, des mois, à élaborer des plans, à préparer une éventuelle fuite, sans jamais trouver le courage ni l'occasion de le faire. Je ne laissais rien transparaître aux yeux des autres, même si j'étais à présent pas mal moins proche de Nedora qu'avant. Il arrivait à Laenor de m'observer pendant de longues minutes sans rien dire, aucune émotion n'apparaissant sur son visage. Je me demandais chaque fois si elle se doutait de quelque chose, ce à quoi elle pensait. Mes parents et Tim ne semblaient rien remarquer non plus, et c'était pour le mieux.

Enfin, lors d'une mission, l'occasion de fuir mon monde m'a été donnée en mai 2019.
Zone moldue, attaque surprise fort peu discrète ayant pour but de semer le trouble et de faire pression sur les Modérés. J'avais pour objectif de fouiller un appartement et d'en débarrasser ses occupants. Je sentais déjà la nausée me prendre alors que je passais la porte d'entrée. J'ai fouillé plusieurs pièces avant de tomber sur deux hommes qui se terraient dans leur chambre. Ils se tenaient la main. Le choc a été rude. Il y avait si peu de chance pour que ce soit moi qui tombe sur eux, dans cette grande ville qu'était Londres, parmi les nombreux Ombres de notre faction, les nombreux moldus. Pourtant, c'est moi qui aie fait voler leur porte, moi qui aie braquer ma baguette sur eux, moi qui aie hésité devant ces deux moldus terrifiés et perdus. Ils étaient serrés l'un contre l'autre, un lien profond et évident les liant. Cette vision m'a serré le cœur. J'ai cru nous revoir, Jeremiah et moi, l'espace d'une micro-seconde. Une claque en pleine face voilà comment je l'ai vécu. J'ai pris conscience que jamais je ne pourrais les tuer.Je suis resté planté devant eux, la respiration inégale, l'esprit sens dessus dessous. Ils m'ont parlé, mais je ne les entendais pas, j'avais l'impression de revenir en arrière, de revivre les mêmes choses, de répéter toujours les mêmes erreurs.
C'est alors qu'un des « miens » m'a appelé. J'ai paniqué, j'ai ordonné aux moldus de ne faire aucun bruit dans un murmure et leur aie tourné le dos, la baguette pointée vers la porte. Je n'avais aucune idée de ce que j'allais faire quand l'autre se présenterait. Je mourrais s'il comprenait. Il ne devait pas savoir, il ne devait rien dire. Je ne voulais pas finir ainsi, je ne voulais pas que les deux hommes derrière moi meurent par ma faute, par sa faute, par la faute des sorciers. Je sentais un besoin illogique des les protéger. Comme si mon salut dépendait du leur. C'est pour cela que lorsque l'Ombre a passé la porte, j'ai lancé un Avada Kedavra. Sans prendre le temps de réfléchir. Sans penser à mon geste, sans penser au fait que j'avais ôté la vie de cet homme. J'avais blessé des gens, plus rarement de manière grave, j'avais abréger des souffrances. J'en étais ressorti à chaque fois retourné et changé. Mais jamais je n'avais ôté la vie à quelqu'un délibérément. D'autant plus que là, je venais de signer mon arrêt de mort : j'avais tué un homme qui était censé être des « miens ».
Cependant, je n'ai pas eu le temps de m'appesantir. Déjà des bruits de pas se faisaient entendre. Je me suis rapproché des deux hommes, en position de défense devant eux, un de mes bras clairement placé en signe de protection, la baguette bien en main, dont le tremblement n'aurait eu aucun impact sur le sort que je m'apprêtais à lancer pour la seconde fois de la soirée. J'étais perdu, j'avais déjà tout perdu, je ne craignais plus rien. J'irais jusqu'au bout, quelque soit la fin qu'on me réservait. Pourtant, à ma grande surprise, ce n'est pas un Ombre qui a passé la porte : je ne le reconnaissais pas. Je ne l'avais encore jamais vu et j'hésitais, ma baguette malgré tout en place. Je ne me rappelle plus exactement comme tout s'est déroulé, pour être honnête. J'étais tellement désemparé, tellement désespéré que certains passages se mélangent. Mais ce qui est sûr, c'est que l'homme m'a parlé. Il a tenté de savoir qui j'étais. Et j'ai compris que j'avais à faire à un Phénix. Rien qu'à cette pensée, j'ai tout lâché, laissant une sorte de crise d'angoisse m'envahir, comme un soulagement douloureux. J'ai jeté ma baguette à ses pieds, dans un signe de reddition évident. Je lui ai dit que je me rendais, que je voulais changer, que je voulais autre chose. Que je ne voulais plus de tout ça. J'imagine qu'il a dû être très surpris.
Et c'est comme ça que j'ai rencontré celui qui m'a aidé à changer de vie et de faction : Bruce Blackburn.

Après cela, il m'a comme qui dirait pris sous son aile et s'est porté garant pour moi. Le soir où je me suis rendu à lui, je lui ai raconté mon histoire. Je lui ai même parlé de Jeremiah. Pas dans les détails, mais pour la première fois de ma vie, j'ai parlé à quelqu'un de ce qui me rongeait depuis des années. J'ai eu la sensation qu'à lui, je pouvais l'avouer. Rien que le fait qu'il m'avait ramené avec lui prouvait que je pouvais lui faire confiance. Je n'ai pas eu l'impression qu'il me jugeait. Bien au contraire, il m'a écouté sans rien dire jusqu'à ce que j'en ai terminé. Dans tous les cas, j'étais dans un état déplorable, mes nerfs avaient lâché et j'étais totalement vulnérable. J'avais atteint ma limite et j'ai eu la chance qu'il me trouve. Merlin seul sait ce qui aurait pu advenir sinon.
Par la suite, j'ai disparu purement et simplement de la société. Après m'avoir fait un topo de la situation dans laquelle je me trouvais et expliqué comme cela allait se passer, ce que je devrais respecter, etc., Bruce m'a installé dans une chambre du QG de l'Ordre. Je suppose qu'il a dû débattre de ma situation avec d'autres Phénix avant. En tous les cas, j'ai eu le droit de rester.
Les choses n'ont pas été simples au début, loin de là. J'étais l'ennemi qui disait vouloir changer et seules les preuves permettraient de croire en ma bonne foi. On m'a fait surveiller. Parfois, c'était Bruce, d'autres fois, un autre membre, mais je me suis tenu à carreaux, faisant comme on me disait de faire. J'étais bien trop reconnaissant pour faire un faux pas intentionnellement. Je n'étais pas au top de ma forme mentale, mais un poids s'était enlevé de mes épaules. Je m'en voulais atrocement d'avoir quitté ma famille comme un voleur mais revenir auprès des miens aurait été suicidaire. Heureusement, j'avais emporté avec moi le nécessaire : une bourse avec des gallions qui m'aiderait, le briquet que Jeremiah avait fait gravé à mon nom et une photo de ma famille. Tout le reste n'était que superflu qui ne représentait dorénavant plus rien pour moi. De toute façon, il m'aurait été impossible de le récupérer. Cela aurait été bien trop dangereux.

J'ai eu du mal à m'acclimater à ma nouvelle vie. C'était un changement radicale. Mais j'y suis arrivé. Je suis resté à ma place et j'ai aidé comme j'ai pu, participant à la vie du QG dès que j'en ai eu l'occasion. C'était assez limité mais j'étais heureux de pouvoir le faire. Côté politique, les choses étaient en train de bouger. Ernest Metelli, candidat aux élections et soutenu officieusement par l'Ordre, a été élu à la surprise générale. Je n'en revenais pas. Une lueur d'espoir comme il n'en avait plus été question depuis longtemps. Les Phénix étaient en fête, ça augurait tellement de bonnes choses... C'était sans compter sur l'avidité des deux autres factions. Aussitôt élu, Ernest a été assassiné, montrant clairement que les Modérés et les Ombres ne reculeraient devant rien. Triste nouvelle qui n'a pas été la seule : un coup d'état des Ombres a placé Mervyn Kark au pouvoir, laissant l'ODP et les Modérés sur le carreau. Des décrets magiques à la hauteur de l'extrémité de l'Ombre de la Rose noire ont été adoptés et le monde magique s'est vu emprisonné encore plus. J'ai réalisé pleinement à ce moment-là que mon choix de quitter l'Ombre avait été le bon.

On m'a autorisé à participer à la lutte contre les autres factions en décembre 2019. Une mission m'a été assignée, avec plusieurs autres membres. J'étais nerveux comme pas possible. J'avais peur de faire une connerie, de croiser des gens que je connaissais, de porter préjudice d'une quelconque manière à la mission et aux membres. De plus, depuis l'offensive au Manoir Kark, la traque des Phénix avait été enclenchée. Si l'un d'entre nous se faisait prendre, il n'y aurait pas de prisonniers. Par chance, tout s'est bien passé. Nous sommes revenus sains et saufs, notre mission accomplie. Et pour la première fois depuis mon arrivée, je me suis senti Phénix. Dans mon esprit, l'Ordre est passé de « mon refuge » à « ma faction », ce qui en disait long sur le changement de perception. Tous les membres de l'Ordre ne me faisaient pas confiance, mais les choses allaient de mieux en mieux, cela me suffisait amplement.
J'ai fait quelques autres petits travaux et missions par la suite, mais l'événement le plus marquant qui a suivi a été l'attaque d'Azkaban, en février 2020, dont la semi-victoire a laissé un goût amère à notre faction. A côté de cela, le gouvernement sorcier américain a de plus en plus souvent apporté son soutien à l'Ordre, ce qui n'était pas de refus, mais les choses ne se sont pas arrêtés là : ils se sont directement impliqués dans le déroulement des événements. Le 3 juin, le drame du Triathlon sorcier  m'a alarmé tout particulièrement : c'était un événement auquel aurait clairement pu assister ma famille. Plusieurs jours après la catastrophe, j'ai enfin vu les bilans des morts et blessés et, par chance, aucun d'entre eux ne figurait dans la liste. Par contre, j'ai pu y trouver les noms de certains anciens camarades de Poudlard et d'un ami de ma famille. Le cœur lourd, même si soulagé dans un sens, je me suis dit que même les gens qui étaient contre toutes ces guerres pouvaient en arriver à des extrêmes meurtriers et que nous vivions dans un monde triste.

Lors de l'attaque de Gringotts, le 20 août 2020, je n'étais pas présent. J'avais été blessé deux jours avant, lors d'une mission un peu périlleuse. Je n'en ai pas moins partagé l'amertume de mes camarades, au vu du résultat. L'alliance avec les gobelins revêtait une grande importance pour nous et, après cela, les risques qu'ils reviennent sur l'accord étaient à considérer. En plus de cela, les Héritiers ont retrouvé leur leader tant recherché, ce qui n'augurait rien de très bon pour nous.
Ca n'a pas empêché la lutte de continuer. Pendant des mois, une offensive a été préparée puis mise en application le 27 décembre. La lutte a été acharnée, on a perdu du monde, mais elle en a valu la peine. Attaques simultanées des points stratégiques : QG des mangemorts, Ministère de la Magie, Poudlard, Pré-au-Lard. Soutenus par les Américains, la débâcle a été totale, au point que les Héritiers et les Ombres se sont retrouvés acculés à Pré-au-Lard et Poudlard.
Pour ma part, j'avais été envoyé dans la ville sorcière. Je savais que si ma trahison n'avait pas été découverte jusque-là, elle le serait à présent. Pour être honnête, je n'avais aucune idée de comment les choses s'étaient passées pour ma famille. Aucune info n'avait filtré et je n'étais pas allé en demander. Je ne sais pas exactement pourquoi. Par peur d'apprendre des mauvaises nouvelles ? Par lâcheté ? Pour ne pas souffrir ? Sûrement un peu des trois. Quoiqu'il en soit, cela n'a pas loupé. Alors que nous combattions pour faire céder les Héritiers rejoints par les Ombres et pour récupérer Pré-au-Lard et les environs, je suis tombé sur ma sœur, Nedora. Mon choc a été immense et, au vu de son expression, le sien également. Nous avons hésité, à peine quelques instants, mais qui ont suffi pour que nous soyons rattrapés par la bataille. Des attaquants nous ont pris par surprise et nous avons dû partir combattre chacun de notre côté. Après cela, je l'ai définitivement perdue de vue. Malgré mon trouble, j'ai réussi à sortir vivant de ce cauchemar. Et même ce moment aussi étrange que soudain n'a pu endiguer la joie que j'ai ressentie ce jour-là : nous avions gagné la bataille. Les Phénix avaient pris le dessus et les mangemorts s'étaient retranchés à Pré-au-Lard. Cerise sur le gâteau : Mervyn Kark comptait parmi les victimes de cet affrontement. Même s'il y aurait une relève, c'était déjà un élément perturbateur dans ce monde chaotique.

Lucy Metelli a été nommée quelques jours plus tard Ministre de la Magie. La société avait encore du chemin, mais on avançait, c'était le principal. Les lois ont été changées, la liberté est redevenue le pilier de notre système. Certaines mesures semblaient dures, comme la sévérité envers toute suspicion de liens avec les mangemorts, mais pour assainir la société dès le début, c'était nécessaire. Ça serait dur de faire bouger les mentalités. Vingt ans de dictature ne s'oubliait pas en un claquement de doigt, mais il fallait laisser aux gens le temps de prendre goût à la justice et à l'équité. D'accepter l'amour sous toutes ses formes, quelque soit le sang, le rang ou... la sexualité – je n'étais pas encore à l'aise avec cet aspect-là chez moi, mais que voulez-vous, c'était comme pour tout... Rome ne s'était pas faite en un jour, mais elle s'était faite... Il fallait garder espoir.

Un nouveau coup dur est venu entacher l'équilibre fragile créé grâce aux Phénix et aux Américains : la tragédie d'Assapor. Les tensions internationales étant très présentes depuis l'accession au pouvoir de l'Ordre du Phénix, une réunion des pouvoirs a été organisée là-bas. Seulement, en plus de l'échec des négociations, d'une bataille qui a éclaté entre les différents membres des factions, est venu s'ajouter un conflit entre moldus qui a abouti à l'explosion d'une bombe nucléaire non loin. Je n'y étais pas mais des membres de notre factions y ont péri, apportant le deuil sur notre nation. J'ai vérifié mais ma famille ne semblait pas avoir participé à cet catastrophe. Soulagement pour moi mais piètre consolation pour la communauté sorcière internationale. Les tensions sont à présent plus que présentes et à chaque instant tout pourrait se trouver bouleversé.

Voilà donc où j'en suis. J'ai changé par bien des aspects. L'entrée chez les Phénix et mon expérience personnelle m'ont permis d'affirmer mes opinions. Cela m'a aussi permis de me reprendre en main, de vivre une vie dont je pouvais être fier, ce qui n'était clairement pas le cas avant. La solitude m'est bien plus familière qu'avant, mais je m'y suis fait. Cela m'a permis de m'endurcir, d'apprendre à penser par moi-même et à me battre pour la cause que je pensais juste. Les moldus ne sont plus ces êtres que je regardais de haut parce qu'on m'avait appris à le faire. Mon monde est maintenant fait de toutes sortes de nuances de gris. J'ai appris à faire avec les aléas de la vie et a improvisé selon les situations qui se présentaient à moi. J'assume de plus en plus mon côté Gryffondor, même si la maison Serpentard reste chère à mon cœur. Après tout, on ne change pas son être profond. Pourtant, je suis moins enclin à juger au premier coup d’œil. J'apprends à m'ouvrir à la différence. Je continue à avoir du mal à parler de ma vie d'avant et, malgré tout, la dissimulation reste bien présente dans mes veines. Je ne cache rien qui pourrait porter préjudice à ma faction, simplement ce qui me semble trop personnel. Je combats toujours mes démons intérieurs, cherchant la paix à ma manière. Il n'y a pas un jour sans que je pense à Jeremiah. Ce n'est pas facile tous les jours, mais je fais de mon mieux. Je ferais encore et toujours tout ce que je peux pour les gens que j'aime, à la différence qu'à présent, je crois en moi et en ma capacité à assumer mes responsabilités. J'ai encore beaucoup de mal à accorder ma confiance. S'en est presque pathologique, mais avoir vécu près d'un quart de siècle en ne pouvant confier à personne ou presque les choses qui nous tourmentaient, ça laisse des marques. L'un des points positifs est que je n'ai pas perdu mon humour un peu incisif par moments.  L'ironie est aussi une compagne que j'ai réussie à embarquer dans ma nouvelle vie, Merlin merci. J'ai passé trop de temps à n'être plus que l'ombre de moi-même. J'ai du temps à rattraper.

Actuellement, grâce au pouvoir Phénix, nous pouvons mener une vie normale, sortir au grand jour sans trop de soucis. Je suis retourné à l'entreprise familiale pour voir ce qu'il en était et c'est sans surprise que je l'ai retrouvée vide et pillée, les vitre et vitrines cassées. Ma famille s'est logiquement réfugiée à Pré-au-Lard vu que j'y ai croisé ma sœur. J'espère qu'il ne leur est rien arrivé depuis, de tout mon cœur. J'ai beau avoir changé de faction, je n'en tiens pas moins encore sacrément à eux. J'ai décidé de reprendre la boutique, de continuer ce qui était il y a quelques années ma passion et ça me fait du bien. Retrouver le contact des métaux, des pierres, lancer les sortilèges qui, autrefois, étaient mon quotidien, c'est un pur bonheur. Dans un sens, ça me permet de faire perdurer l'héritage laissé par mon père. Je lui dois bien ça. J'ai donc rénové la boutique avec le peu d'économies que j'avais, certaines choses n'ayant été réparée qu'après la réouverture de la bijouterie. Le commerce ne bat pas son plein, mais j'ai des clients régulièrement, juste de quoi faire tourner la boutique. Les temps sont durs, je ne m'attendais pas à autre chose. Je confectionne davantage de métaux sans pierres précieuses, mais cela me passionne tout autant. J'ai l'impression de reprendre goût aux choses grâce à ce magasin. C'est bizarre, mais ça me va.
Bien sûr, je sais qu'il pourrait y avoir des représailles contre moi, contre mon magasin. Dans le cas où ma sœur ou quelqu'un d'autre m'a reconnu, les Ombres ne doivent pas me porter dans leur cœur. Ils ne pourraient pas se tromper, ils me reconnaîtraient, je n'ai pas tant changé que ça. Je me suis légèrement affiné, la musculature un peu plus développée aidant, mais mes traits restent les mêmes. Mes cheveux sont toujours aussi courts. Je m'habille un peu différemment, portant plus souvent des vêtements moldus décontractés que des vêtements chics : chemises, jeans, vestes, baskets, sweat-shirts. Le tatouage que je me suis fait sur la hanche n'a pas bougé tout comme ma tache de naissance. Quoiqu'il en soit, je ne veux pas que ça m'empêche de vivre « normalement ». J'aviserai au moment venu. Chaque chose en son temps. Je veux profiter de l'instant présent. La vie est bien trop chienne pour s’appesantir sur les « Et si ». Je me battrais encore et encore, jusqu'à ce qu'on m'achève.

Graham Vaisey
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Rapeltout
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Re: Alden D. Wheeler
ce message a été posté Ven 15 Nov 2013 - 13:09
Mmmmm ca sent la chair fraiche !!

Bienvenue Alden D. Wheeler 66508
Alden D. Wheeler
Alden D. Wheeler
Messages : 1334 Crédits : Avatar, signa : Moi | GIF : tumblr | Texte : Paul Eluard
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Faction : Ordre du Phénix
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Epouvantard : Une main purulente qui s'extirpe d'un tas de braises rougeoyantes et lui attrape la cheville d'une poigne de fer pour l'entraîner avec elle.
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Re: Alden D. Wheeler
ce message a été posté Ven 15 Nov 2013 - 13:38
Je ne vois pas de quoi tu parles, Graham Alden D. Wheeler 830432 Alden D. Wheeler 258396 

Merci beaucoup en tout cas !! Alden D. Wheeler 262125
Leo Elensar
Petit Serpent
Leo Elensar
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Age du personnage : 25
Ascendance : Sang-mêlé
Emploi/Etude : Serveur dans le Londres sorcier
Faction : Ordre du Phénix
Maison : Serdaigle

Rapeltout
Patronus : Le Renard Roux
Epouvantard : La mort de Noah
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Re: Alden D. Wheeler
ce message a été posté Ven 15 Nov 2013 - 22:11
Graham xDD

Bienvenuuuue Alden D. Wheeler 858797 Bonne continuation pour ta fichettteee !
Alden D. Wheeler
Alden D. Wheeler
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Age du personnage : 30 ans
Ascendance : Sorcier basique
Emploi/Etude : Joaillier - Lapidaire - Sertisseur | Il a repris la bijouterie désertée de ses parents après le coup d'état de décembre 2021.
Faction : Ordre du Phénix
Maison : Serpentard

Rapeltout
Patronus : Un caméléon.
Epouvantard : Une main purulente qui s'extirpe d'un tas de braises rougeoyantes et lui attrape la cheville d'une poigne de fer pour l'entraîner avec elle.
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Re: Alden D. Wheeler
ce message a été posté Ven 15 Nov 2013 - 23:46
Merciiiiiii Leo Alden D. Wheeler 446603 
Marion J. Vaisey
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Ascendance : Sang-pur
Emploi/Etude : Assistante au Magenmagot Mangemort
Faction : Ombre de la Rose Noire
Maison : Serdaigle

Rapeltout
Patronus : Panda roux
Epouvantard : Coincée dans un miroir et voir les murs se rapprocher sans réussir à s'en sortir. (Assapor style)
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Re: Alden D. Wheeler
ce message a été posté Sam 16 Nov 2013 - 13:41
Ca le fait pas en Graham ton message hum xD

Et tiens, Max Irons. Tu t'es décidé finalement Alden D. Wheeler 66508

Bienvenue officiellement en tout cas !
Alden D. Wheeler
Alden D. Wheeler
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Rapeltout
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Re: Alden D. Wheeler
ce message a été posté Sam 16 Nov 2013 - 19:16
Oui, je lui ai enfin trouvé une tête xD Je le voyais pas de ce genre à la base, mais j'aime bien Alden avec cette bouille, au final Alden D. Wheeler 262125 

Merci beaucoup en tout caaaaas ! Alden D. Wheeler 212551
Zakary Cooper
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Zakary Cooper
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Faction : Ordre du Phénix
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Rapeltout
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Epouvantard : Coincé entre quatre murs, il est soudainement incapable de se transformer/de s'envoler tandis que la pièce se remplit peu à peu d'eau ; le tout dans le silence le plus total.
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Re: Alden D. Wheeler
ce message a été posté Sam 16 Nov 2013 - 19:40
Bienvenue officiellemeeeeent Alden D. Wheeler 95210
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Re: Alden D. Wheeler
ce message a été posté Sam 16 Nov 2013 - 21:52
Merciiiiiiiiiiii Zakary Alden D. Wheeler 446603 
Clio L. Kark
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Rapeltout
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Re: Alden D. Wheeler
ce message a été posté Dim 17 Nov 2013 - 12:51
Welcome here Alden D. Wheeler 66508 ♥️
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Re: Alden D. Wheeler
ce message a été posté Dim 17 Nov 2013 - 13:42
Merci Clio !!! Alden D. Wheeler 335983 
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Re: Alden D. Wheeler
ce message a été posté Lun 18 Nov 2013 - 22:31
Bienvenue Alden ! Very Happy

Bon choix d'avatar Alden D. Wheeler 387712 T'as intérêt à être dans le bon camp !
Alden D. Wheeler
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Re: Alden D. Wheeler
ce message a été posté Mar 19 Nov 2013 - 1:12
Merciiiiiiiii Arutha Alden D. Wheeler 212551 
Pour la faction, par contre, y a des chances pour que Alden soit plus considéré comme un traître que comme un coupain xD
Brooke Macnair-Schmidt
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Rapeltout
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Re: Alden D. Wheeler
ce message a été posté Mar 19 Nov 2013 - 7:18
Nanan, avec une belle gueule comme ca, on te fait une place de choix chez les Riri... Viieeeent

Alden D. Wheeler 705190
Alden D. Wheeler
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Re: Alden D. Wheeler
ce message a été posté Mer 20 Nov 2013 - 7:06
(Je débloque, j'étais persuadée de t'avoir déjà répondu ^^')

xDD Tentative de corruption ! La flatterie, c'est maaaal aaah
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Re: Alden D. Wheeler
ce message a été posté Jeu 21 Nov 2013 - 10:53
Naaaaan la flatterie, c'est flatteur Alden D. Wheeler 66508
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Re: Alden D. Wheeler
ce message a été posté Ven 22 Nov 2013 - 11:03
Même si ta flatterie est flatteusement flatteuse, je ne repasserai pas du côté obscuuuur de la Force, Brooke Alden D. Wheeler 375669
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Re: Alden D. Wheeler
ce message a été posté Sam 23 Nov 2013 - 15:59
Bonjour, bonjour ! Alden D. Wheeler 256955 

Serait-il possible d'avoir un délai pour ma fiche de présentation, svp ? C'est en bonne voie niveau rédaction et comme vous le savez, y a quelques informations qui restent en suspens Alden D. Wheeler 346209

P.S. : Sorry pour le DP !
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Re: Alden D. Wheeler
ce message a été posté Ven 29 Nov 2013 - 9:32
Petite note du Staff

Bonjour poulpinou !

Le délai t'avais donc été accordé implicitement Alden D. Wheeler 66508
Nous te donnons jusqu'à dimanche pour terminer ta fiche, est-ce que tu penses que c'est faisable ou est-ce qu'il te faut plus de temps ?
Le staff ♥️
Alden D. Wheeler
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Re: Alden D. Wheeler
ce message a été posté Ven 29 Nov 2013 - 14:24
Bonjour, bonjour !!

Oui, en effet, merci beaucoup pour le délai Very Happy
Je pense que c'est faisable :hum:Concernant l'histoire, j'en suis à la mort de Voldy et il me reste à côté le questionnaire de fin ! Il faut simplement que je relise les intrigues précédentes et éventuellement des annexes dont j'aurais besoin pour ne pas mettre de bêtises sur cette période x)
Si vraiment je patauge, je reviendrai vers vous Alden D. Wheeler 280879
Isaac Emerson
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Rapeltout
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Re: Alden D. Wheeler
ce message a été posté Dim 1 Déc 2013 - 1:43
Hinhinhin... Tu cumules garçon. On n'sera jamais copains comme tu le sais déjà mais bienvenue quand-même et à très vite à nouveau sur la cb.
Alden D. Wheeler
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Re: Alden D. Wheeler
ce message a été posté Dim 1 Déc 2013 - 2:24
Je ne vois absolument pas de quoi tu parles Alden D. Wheeler 928350 *sbaf*

Merci m'sieuuuur !
Au plaisir sur la CB, yes Alden D. Wheeler 212551
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Re: Alden D. Wheeler
ce message a été posté Dim 1 Déc 2013 - 8:05
Allez, Alden Paso ! DU NERF !

Elle vient cette fiche ?

Je te promets un joli lien avec la meilleure Ombre de Pré au Lard si tu finis avant MIDI ! Tu peux le faire.
Alden D. Wheeler
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Re: Alden D. Wheeler
ce message a été posté Dim 1 Déc 2013 - 8:27
xDD

En fait, elle est finie ma fiche, je n'ai plus qu'à relire, mais je viens de me rendre compte d'un truc : j'ai pas assez de place dans mon message >_< Je suis en train d'envoyer un MP à Eireann pour voir avec le staff quoi faire !

Donc ouais, avec plaisir pour le lien héhéhé
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Re: Alden D. Wheeler
ce message a été posté
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