Jasp se prend-il une pierre perdue ?
Oui
Non

Si non, parvient-il à se débarrasser d’un garde supplémentaire ?
Oui oui : Flumen Ignite en plein dans ta tronche !
Oui non : Un simple Magnus qui manque de panache. Le garde se prend deux baffes mais il est toujours campé sur ses deux pieds.
Non oui : Ça passe à un cheveux, juste de quoi sentir la chaleur des flammes.
Non non : De retour à Pré-au-Lard il faudra vraiment qu’il songe à apprendre à viser.

Le garde était enfin tombé, et le golem avec lui. Une avalanche de pierres se déversa sur le sol, le faisant trembler pendant plusieurs secondes. Wilhelmina sentait les vibrations dans ses genoux toujours à terre mais elle ne cilla pas, son regard perçant était fixé sur Porter, comme un rapace sur sa proie. Ses protections tombaient une à une et il le savait, peu importait que le Carcer Ignis diminuait clairement à vue d'oeil, il était fini. Elle se redressa sans le quitter des yeux et d'un geste souple du poignet, elle lança un éclair de lumière verte sur le dernier garde restant qui s'effondra comme une poupée de chiffon. Le mur de flammes avait disparu désormais mais cela n'avait plus d'importance, Porter ne fuirait pas, il n'avait nulle part où aller. « Incarcerem ! » De lourdes chaînes s'enroulèrent autour de John Porter. Bien, il ne restait plus qu'à... Qu'est-ce que... ? Wilhelmina leva les yeux au ciel. Mais quelle était cette chose...?

Au-dessus du festival, 31 Octobre 2021, 22h27

« Putain ! Mais c’est un massacre ! Jones ! Préviens les autres ! Faut qu’ils interviennent ! » Jones transmit tout ce qu’il voyait du haut de l’hélicoptère. Des silhouettes courir en tous sens, des lumières étranges jaillir de tous côtés, des flammes lécher la moitié des installations. Un véritable carnage. « Ici Jones ! C’est l’apocalypse ! Les types sont nombreux et armés de trucs bizarres. Des corps partout et… Putain Grant qu’est-ce que tu fous ?! - C’pas moi ! C’est l’appareil ! Plus rien ne fonctionne ! On va… » Quelques secondes après, l’appareil s’écrasa au centre du festival. Premier boum. Puis le réservoir explosa. Second boum. Le souffle balaya les alentours.

Au milieu du carnage, Trent Park, 31 Octobre 2021, 22h29

John Porter avait fui sans demander son reste. L'hélicoptère s'était crashé à à peine quelques mètres du lieu de confrontation avec les mangemorts et l'explosion qui s'en était suivie avait été une distraction suffisante. Mais il n'était pas seul à courir. Les bras attachés le long du corps par de lourdes chaînes de métal, Porter courait à en perdre haleine sans même savoir où il allait, suivant le mouvement de foule moldue, autant par instinct grégaire que par peur de finir piétiné, ce qui ne manqua pas d'arriver quand il reçu un coup d'épaule de la part d'un moldu hors de lui. Incapable d'utiliser ses bras pour retrouver l'équilibre, il s'étala de tout son long dans la boue et crut sa dernière heure arrivée, quand on le hissa par les chaînes et le remit debout. « Qui... ? » « La milice, Mr Porter. Nous sommes venus vous sortir de là. »

Pas loin du site du crash, Trent Park, 31 Octobre 2021, 22h30

La déflagration n'était rien comparée à la vue qui s'offrait à Wilhelmina Salamander-Kark. La barrière magique se brisait, se craquelait comme de la terre aride avant de tomber en lambeaux et de disparaître dans une poussière d'étoiles. Cela aurait presque pu être beau si Wilhelmina était le genre de femmes à s'extasier devant la moindre paillette et surtout si elle ne savait pas ce que cela signifiait : l'opération toucherait bientôt à sa fin et John Porter n'était pas entre leurs mains. Il avait même peut-être déjà transplanné loin d'ici ; mais il y avait également des chances que la chute de la barrière ait passé inaperçue, elle devait être sûre. Elle jeta un œil à ses brûlures, elles étaient douloureuses mais superficielles, elles pouvaient donc attendre avant d'être traitées ; Porter, lui, n'attendraient pas. Il fallait le retrouver... Son escadron mangemort sur ses talons, elle se dirigea dans la direction qu'elle l'avait vu prendre juste avant l'impact... Mais ça, c'était si ces satanés moldus les laissaient passer en paix.

Tous les personnages sont touchés par l'explosion, mais trois sont brûlés plus sévèrement que les autres, qui ?

• Oui : Amadeus, Jasper et Donald
  
• Non : Billy, Marion et Daniel
  

Informations Rp

ϟ Vous l'aurez remarqué, un hélicoptère moldu s’est écrasé en plein milieu du festival, et pile à côté de vos personnages. :red:La barrière magique a déréglé le système et BOUM. Du coup, la barrière magique a subi en retour des dommages mais vos personnages ne le savent pas. Si un téléphone moldu se met à sonner, c’est normal donc. Et les Héritiers, je rappelle que vous avez pour ordre d’effacer toutes les preuves. Plan. Comme vous pouvez le voir, la police moldue commence à arriver mais notre groupe n'est pas encore concerné.

ϟ Tous les personnages sont touchés par l'explosion, mais ceux désignés par le dé le sont plus que les autres.

ϟ Vous tentez donc de vous frayer un chemin à travers la foule moldue pour retrouver Porter, et ce à coups de sortilèges vilains-vilains. Mais les moldus n'accepteront sûrement pas de se faire saigner de la sorte sans rien dire. Un seul dé est nécessaire pour en buter un mais en contre-partie, n'hésitez pas à les faire réagir à vos attaques/contre-attaquer.

Simpson était tombé, le garde qui contrôlait le golem également ainsi qu’un autre garde. Le nombre de Phénix s’amenuisait au fur et à mesure. Maman Salamander qui méritait une leçon de ma part tua même le dernier garde. Porter était fini et c’est en me relevant légèrement, non sans douleur, que je commençais à espérer que l’on pourrait bientôt rentrer. Que les dégâts sur notre troupe mangemorte allaient se terminer. Tout semblait enfin se dérouler comme prévu, Porter étant solidement attaché désormais. Mais non. Il fallait croire qu’en territoire moldu, l’imprévisibilité et les mauvaises nouvelles étaient mots d’ordre. A Assapor, j’étais en territoire sorciers mais ce fut à cause des moldus que le calvaire apparut. En territoire moldu visiblement, le calvaire apparaissait également tout seul, en pire.

Un énorme engin moldu avec des plaques tournantes –les hélices– s’écrasa non loin de l’infirmerie (d’ailleurs, notez l’ironie de la situation : nous étions tous dans un sale état dans une infirmerie) et des explosions dignes de celles d’Assapor se firent entendre. Je réussis à me décaler assez pour ne pas être amochée par l’engin mais le souffle des explosions me fit à nouveau faire connaissance avec le sol et ajouter une nouvelle douleur à mon bras gauche déjà mal en point ainsi qu’à mon bras droit (mais moins importante, m’étant protégée avec mon bras gauche, recroquevillée sur le sol), me faisant lâcher ma baguette. Brûlures. Brûlures qui faisaient mal et bien moches à voir. A traiter rapidement, mais sans faire avec. Il me fallait sortir de cette catastrophe d’Halloween. J’avais reçu le tout sans broncher, les larmes aux yeux, me retenant de crier une nouvelle fois en mordant jusqu’au sang ma lèvre inférieur. Le calvaire ne s’arrêterait donc jamais ?

« Contra Dolorem »

Citation :

Alors pour ces brûlures, tu te rates (vu ton état) pour les soigner ou pas Marion ?

Oui : elles font toujours mal, le sort fonctionne que sur quelques brûlures, pas toutes. Va falloir faire avec...
Non : ça va beaucoup mieux. Les brûlures persistent évidemment mais elles peuvent attendre d'être soignées à Pré-au-Lard (c'est Papa qui va être content de voir l'état de sa fille en rentrant )

Je privilégiais les brûlures graves, ne pouvant rien faire pour mes os cassés de toute façon. Je m’étais concentrée pour lancer ce sort et malgré tout, je réussis à calmer les douleurs sans pour autant les faire disparaître. Les brûlures étaient désormais moins importantes que ce qu’elles étaient quelques secondes auparavant et je me contenterai de ça. Me relevant à nouveau difficilement avec mon bras droit, le bras gauche me faisant souffrir, je suivais le groupe et Maman Salamander à contrecœur dans la foule moldue pour partir à la recherche de Porter l’enflure. Lui aussi il mériterait de morfler, comme la leader des Héritiers. N'ayant plus de patience à côtoyer la vermine moldue au bout de quelques minutes, je lançais un Avada Kedavra sur le moldu me bloquant le passage.

Citation :

Muggles, muggles everywhere !

Oui : Avada in the face ! Un moldu en moins, pas une grande perte pour l'humanité.
Non : L'éclair vert s'écrase au loin.

Seulement le sortilège alla s'écraser dans l'herbe, et la lumière attira l'attention sur le petit groupe de moldus autour de celui que je visais.

« - Hey la frappadingue avec ton masque qui fout le bordel, tu veux jouer à qui balance des feux d'artifices c'est ça ? Tu vas voir ce que ça fait de voir les feux d'artifices... »

Ces moldus ne me disaient rien qui vaillent et pourtant, ils s'approchaient de moi, loin d'être aussi effrayés que les autres courant partout. Non, pas encore. Pas une mise à tabac de la part de moldus. Au lieu de riposter, je décidais de m'enfuir à toute vitesse. Ils décidèrent de me suivre. Je n'allais pas arriver à les semer. Si quelqu'un pouvait en neutraliser au moins un pour calmer les autres, ce serait bienvenue. Car en cet instant et vu les douleurs que je supportais à peine, je n'en étais pas capable.

Pour Zézé:

Il s’était débarrassé de Simpsons, Marion et le gars pas loin s’étaient allié pour se débarrasser du garde au golem. Et si le golem en implosant heurta un des leurs, malgré tout il n’y avait plus qu’à se saisir de Porter. Ils avaient donc réussit la mission. Ils avaient ce pour quoi ils étaient venus.

Mais non. La seconde suivante, Billy était à terre et avait chaud. Un objet volant s’était effondré au sol suffisamment prêt pour qu’un souffle d’air brûlant ne les touche. Impossible de résister, Billy tomba à terre, à genoux. Il serra les dents. Il ne voulait par hurler mais il n’était pas sûr de réussir. Lorsqu’il rouvrit les yeux et qu’il leva la tête, il vit Wilhelmina partir déjà à la suite de Porter qui avait dû s’enfuir. Génial, la mission était donc loin d’être terminé et lui n’était même pas sûr de pouvoir se relever. Tout son corps lui faisait mal alors qu’il avait l’impression d’être une braise ardente. À ses côtés, il entendit Marion lançait un sort de soin. C’était une bonne idée. Aurait-il pensé à cela tout seul ? Il n’était pas sûr. Et diantre, il aurait aimé être plus attentif lorsque Nathaniel utilisait ses capacités de médicomage. Il n’aurait pas attendu d’apprendre des sorts complets mais peut-être les plus rudimentaires auraient pu être utiles à ce moment-là.

Au bout d’un long moment et toujours à terre, il tourna sa baguette vers lui-même et maugréa : « Contra Dolorem ». Il sentit la magie le traverser et passer sur ses blessures. Elle atténua à certain endroit la douleur mais dans l’ensemble, Billy ne se sentait pas forcément mieux. Que croyait-il ? Qu’il allait être frais et neuf avec simplement quelques mots et un peu de magie ? Il rêvait.

Il lâcha un long soupir et finit par se redresser lentement. Il ne pouvait pas rester à terre. Il savait déjà que Porter et leur leader l’avait distancé et c’est à peine s’il savait où était le reste des mangemort. Il était hors de question qu’il se fasse abandonner là comme la cinquième roue inutile d’un carrosse. Bon, il tenait debout. good, good… Il resserra sa prise sur sa baguette, un réconfort et scanna les alentours. Les moldus fuyaient et le désordre était total. Il aperçut Marion un peu plus loin qui elle-même chercher à s’éloigner d’un groupe qui semblait lui vouloir du mal. Il se rapprocha d’eux aussi vite qu’il put malgré que cela ne fut pas mirobolant et visa de sa baguette celui qui semblait être le leader improvisé de cette bande de moldu qui se pensait tout permis. Mais autant dire qu’avec les blessures subites, Billy était loin d’être au mieux de sa forme et c’est à peine s’il fut surpris de voir son sort rater et se perdre dans le vide.

Les étincelles vertes sembla alerter certains du groupe qui se retournèrent vers lui et agacé il ne put s’empêcher de les provoquer. « Vous savez où vous pouvez les mettre vos feux d’artifice ? … » Billy n’était même pas sûr de savoir ce qu’il faisait. Il savait que même s’il était face à des moldus, il n’était pas de poids à les battre tous et il doutait avoir assez de force pour courir et s’enfuir. C’est à peine s’il connaissait Marion hormis pour une ou deux blagues pas drôles. Dès fois il se fatiguait tout seul. Il entendit un du groupe l’insulter sans qu’il ne parvienne à comprendre le mot en soit et il eut un faux rire.

Alors qu’Amadeus se débattait pour éviter les coups que lui infligeait le sort lancé par l’un des gardes, ses coéquipiers finirent enfin par se débarrasser du géant de pierre, et de Simpson par la même occasion. La Salamander termina le travail, tuant d’un sortilège de mort le dernier garde de Porter. Ce dernier ne pouvait plus grand-chose, d’ailleurs le brigadier put remarquer de lourdes chaînes autour de son corps, une fois les effets du Manus » estompés. Sonné et toujours affaibli par ses blessures, il allait rejoindre le groupe lorsqu’il aperçut une machine étrange dans le ciel. La seconde d’après, l’appareil s’écrasa à terre. Explosions. Le souffle les toucha, brûlant légèrement Amadeus au passage. Sa main gauche ainsi qu’une partie de son visage n’avaient pas trop apprécié, mais cela restait superficiel comparé aux supposées fractures qui commençaient à l’éreinter. Respirer devenait cependant difficile, et ce nouvel effort contraint par les explosions, fut une souffrance de plus pour Amadeus.

Le crash avait permis à Porter de s’enfuir. Ils devaient le retrouver. D’ailleurs Wilhelmina ne mit pas longtemps à se mettre en marche pour tenter de l’arrêter, une bonne fois pour toute. Cela aurait pu être simple si la chute de l’hélicoptère n’avait pas semé la pagaille chez les moldus. Un nouveau mouvement de foule, des êtres humains, courant et criant dans tous les sens. Pas facile d’avancer correctement. Jouant des coudes pour se frayer un chemin dans cette vague humaine, il serra les dents à plusieurs reprises. Il n’était pas bon d’avoir des os brisés dans une masse aussi chaotique. Le moindre petit contact  relançait la douleur. Il avait néanmoins un atout. Sa taille imposante lui permit de ne pas lâcher leur leader des yeux, contrairement à d’autres.

Puis un moment d’inattention et il fut percuté par un type venant par sa droite. Des éclats de voix et des jets de lumières l’avaient perturbé durant un instant. L’homme n’avait pas l’air d’avoir apprécier « Dégage connard ! » Non, il était plutôt en colère… Ayant une carrure similaire à celle de Mad’, il n’hésita pas à cogner l’ancien duelliste, d’un coup de poing dans le visage. Voilà qu’il saignait du nez à présent ! C’en était trop pour Amadeus « Vitrum Ossis ! »

Oui – Touché !
Non – Amadeus est bousculé, loupé !

Frustré, Amadeus se remit à courir alors que l’autre gars lui jetait quelques piques tout aussi vulgaires. Il n’en avait que faire. Il avait l’impression que plus il avançait et plus le nombre de moldus grandissait. La voix d’une hystérique l’interpella de nouveau. Elle semblait parler toute seule, le brigadier ne comprenait pas trop ce qu’elle voulait dire. Cela ressemblait à un appel au secours, elle parlait d’une attaque, de tarés qui faisaient tuaient des gens avec des jets de lumières… Mad’ arqua un sourcil avant d’apercevoir un petit appareil dans sa main. « Evanesco ! » L’ objet disparut… C’était peut-être plus prudent…

… Là !

Le regard de Wilhelmina scannait la foule à la recherche du moindre signe de Porter quand elle le vit enfin, accompagné de 4 miliciens qui l'escortaient vers l'extérieur de la zone : ils ne semblaient pas avoir compris que la barrière était détruite, c'était une chance ! Elle se jeta à leur poursuite, tentant de se frayer un chemin à travers la marée moldue, jusqu'à ce qu'elle ne perde patience et ne décide de se faire une haie d'honneur en lançant un tonitruant Wirbelstrum qui envoya valser une dizaine de moldus. Elle s'attira l'attention de certains d'entre eux, notamment un qui tenta de lui assener un coup de coude, mais un Avada Kedavra bien placé refroidit leurs ardeurs avant qu'ils ne s'enfuient tous en hurlant. Il ne restait plus que Wilhelmina et, droit devant elle, Porter.

Elle pointa sa baguette vers le ciel et lança un Morsmordre pour indiquer sa position au reste de son escouade mangemort qui s'était séparée pendant la poursuite. Ses hommes ne tardèrent pas à  la rejoindre ; Porter, lui, se préparait au combat.

*****

John Porter, libéré de ses chaînes, était fatigué mais il n'abandonnait pas. Ce n'était même pas à cause d'un élan d'amour pour la vie, il voulait simplement faire chier ces connards de mangemorts. Il n'allait pas leur donner la satisfaction de le capturer ou de le tuer, qu'ils aillent se faire foutre. La chef des mangemorts, qui semblait sérieusement avoir l'avada facile, lança un énième éclair vert dans la direction d'un des hommes de Porter qui se heurta à un sortilège défensif. Le jeu de ping pong reprit son cours, mais le camp phénix refusait de laisser les mangemorts prendre l'avantage.

« Ca venait de là ! » « Vous, à terre ! Les mains sur le sol ! » Une demi-douzaine de policiers moldus venait de faire son entrée, tous affublés d'énormes boucliers et de gilets pare-balles. « Ce sont ces gens qui ont causé cette attaque ! » Déclama Porter en pointant du doigt le groupe mangemort. Il les aurait bien informés de son statut au sein du ministère Britannique et exigé le contrôle total de leurs forces mais ils n'étaient probablement pas au courant du secret magique... « J'ai dit à terre !  Tout le monde ! »

*****

Wilhelmina observait les moldus, les curieux objets noirs qu'ils pointaient vers eux, réfléchissant sur les conséquences de leur arrivée, avant de statuer qu'ils seraient sûrement plus une gêne qu'autre chose. « Avada Kedavra ! » L'éclair vert fendit les airs pour heurter de plein fouet le bouclier de l'un des policiers moldus qui vola en éclat. Le moldu en question tomba à la renverse, serrant son bras contre son corps en gémissant de douleur, épargné par le faisceau mortel. Les représailles moldues ne tardèrent pas à arriver. « Ouvez le feu ! »  Ouvrez le feu ? Qu'est-ce que ça pouvait bien vouloir dire...? Elle l'apprit cependant à ses dépens, quand une balle vint percer sa chair pour se loger dans son flanc gauche, juste sous la cage thoracique. La douleur mit un temps avant de remonter jusqu'à son cerveau et Wilhelmina ne comprit pas immédiatement qu'elle saignait. Mais bien qu'en retard, la douleur arriva quand même et le leader des Héritiers se retrouva pliée en deux, la main gauche plaquée contre sa blessure. Au moins, les moldus attaquaient aussi les phénix, l'un d'eux venait d'un stupéfixer un d'ailleurs.

Qui se fait tirer dessus dans l'épaule ?

• Oui & Oui : Donald
  
• Oui & Non: Jasper
  
• Non & Oui : Personne
  
• Non & Non : Porter
  

Informations Rp  

ϟ Et pourquoi pas saupoudrer encore un peu ce joyeux bordel avec plus de bélligérents ? Vous êtes rejoints par 6 policiers moldus lourdement armés qui attaquent mangemorts comme phénix.

ϟ Vous avez donc le choix : soit vous attaquez un moldu, soit vous affaiblissez la défense de Porter.

ϟ Il y a donc 6 moldus, dont 1 à terre et un stupéfixé et 4 miliciens.

ϟ Il vous faut un oui pour tuer un moldu ou un milicien. Porter, lui,  n'est pas attaquable.

ϟ N'hésitez pas à faire interagir/répliquer les PNJ, ils ne vont pas se laisser saigner sans rien dire !

ϟ Attention, Jasper a manqué deux tours !

Jasp s’attaque au policier ayant visé Wilhelmina :
Oui : le mec est propulsé contre un jeu d’enfant (je suppose qu’on en est pas loin vu la carte, j’éditerai si ça ne va pas) et se brise la nuque.
Non : un moldu passant par là lui colle son poing dans la figure et lui fait manquer sa cible.

Amadeus passa le dos de sa main sur son visage pour essuyer le sang qui coulait depuis que cet homme l’avait frappé. Voilà qu’il avait le nez cassé ! Son altercation avec le moldu l’avait retardé, il avait perdu leur leader des yeux. Après s’être occupé la folle qui hurlait dans son appareil de technologie moldue, il s’était remis à courir pour rejoindre le reste du groupe.

Puis la marque apparue dans le ciel. Wilhelmina avait besoin de ses hommes, c’était le signal pour se regrouper. Amadeus accéléra le pas, tentant de ne pas se soucier de la douleur. C’était dans ce genre de situation qu’il ne regrettait pas ses heures d’entraînement. Il était solide autant physiquement que mentalement… Mais il y avait des limites. Il devait faire attention à présent. Une blessure de plus et ça serait encore plus compliqué pour lui. La troupe de Mangemort n’avait toujours pas réussi sa mission. Porter avait réussi à rejoindre quelques hommes de sa troupe. La confrontation entre sorciers reprit. Il ne fallait pas le laisser filer.

Alors que la Salamander tentait de mettre à terre un des hommes de leur cible, Amadeus remarqua une nouvelle troupe arrivée non loin d’eux. Des moldus… Dans un accoutrement sombre et apparemment très robuste, ils étaient munis d’imposants boucliers. Cela n’avait rien de rassurant. Ils n’avaient rien à voir avec les hommes et les femmes avec lesquels Amadeus avait pu être confronté dans la foule. Eux, il en était persuadé, étaient là pour en découdre. D’ailleurs, l’un deux leur somma de se mettre à terre. Que ce soit les Mangemorts ou Porter et ses hommes. Le brigadier n’était pas rassuré… Wilhelmina lança un Avada contre l’un d’entre d’eux. Mais… Le sortilège fut stoppé par le bouclier et l’homme tomba par terre. C’était ça que Mad’ redoutait… Il ne connaissait pas assez bien ce monde pour savoir de quoi ces hommes étaient capables.

Puis, soudain, une détonation retentit. Amadeus écarquilla les yeux et l’espace d’un instant, il put réentendre les mots que lui avait confiés Alice lors de leur houleuse dispute… J’entends encore la déflagration de cette arme bizarre que l’américaine a pointé sur moi. C’était donc de ces armes qu’elle avait parlé. Amadeus prit alors conscience qu’ils étaient en position dangereuse. Il avait pu constater tout le mal que pouvait faire l’armement moldu. Alice… Allongée sur ce lit à la clinique durant des semaines. C’était à cause de ça !

Amadeus sentit alors une colère monter en lui. Ce n’était pas un de ses hommes qui avaient voulu tuer son amie… Mais à ce moment, c’était comme si… Voir leur leader se faire toucher par l’une de ces armes n’arrangea pas la rancœur qui le rongeait. Tout comme Jasper, il vint aux côtés de la Salamander, pour lui éviter d’être une nouvelle fois la cible d’un des moldus. Son coéquipier envoya un des moldus voler d’un Expulso. Mad’ répliqua à son tour alors que de nouvelles déflagrations retentirent, le sifflement des balles passant non loin d’eux. « Blixten ! »

Oui – Le moldu est touché de plein fouet.
Non – C’est le bouclier qui prend le sort…

Amadeus échappe-t-il aux tirs des moldus ?
Oui
Non

L’équipement moldu était étrangement résistant… Amadeus avait pourtant bien lancé son sort. Ils étaient redoutables, il avait vu juste. Surtout qu’en plus de cela… Les phénix étaient toujours là… Et eux aussi, ne se laisserait pas faire. Une véritable pagaille !

Billy eut un sourire que Donald ne put certainement pas voir à travers le masque mais il était content qu’il vienne prêter main forte. Que cela rate ou non, à trois ils étaient plus forts. Il allait lever sa baguette de nouveau pour se débarrasser de ces moldus lorsqu’il vit le message de ralliement de Wilhelmina. C’était dans ces moments-là qu’il était le plus difficile d’être docile et de suivre les ordres. Les moldus devant eux étaient clairement du menu fretin mais leur dignité e prenait un coup à les laisser faire. Le problème c’est qu’à l’inverse laisser échapper Porter serait une honte cuisante. Billy pesa le pour et le contre. Mais l’idée de résister à un ordre et que cela lui retombe dessus l’emporta et après un sifflement d’agacement, il prit la parole à l’attention de Marion et Donald : « On devrait aller voir ce que le boss veut cette fois-ci… » Il se recula prudemment tandis que les moldus l’insultait copieusement et il évita une cannette jeté en sa direction. Dommage que le temps presse car il aurait profité pour taper dans ce tas de créatures inférieures.

Il lui fallut plusieurs minutes pour rejoindre Wilhelmina à cause du bordel ambiant et c’est qu’arrivé pas loin derrière qu’il remarqua l’armée de moldu habillé pareillement caché derrière des sortes de boucliers. Il haussa un sourcil méfiant. Wilhelmina attaqua un des gardes dont le bouclier éclata mais un autre riposta la blessant avec l’aide d’une…Arme à feu. Billy écarquilla les yeux. Il se rappelait en avoir vu une il y a longtemps lors des évènements du stade de Quidditch. Il avait dû faire avec un moldu qui avait sur lui une de ces armes qui crache du feu et font autant de dégât qu’un bon sort. Il n’avait de suite pas reconnu les armes car elles étaient légèrement différentes mais les dégâts semblaient les mêmes. Ce n’était pas bon ça. Vraiment pas bon. Il visa celui qui venait de voir son bouclier éclater par Amadeus et lança un avada kedavra. Celui-ci passa tout près du moldu qui sembla voir du vert assez régulièrement à présent mais il l’évita à la dernière seconde bousculant un des autres moldus à ses côtés.

Billy jura une longue litanie excédé. Il commençait à en avoir assez de ne rien toucher. Il n’était pas si mauvais d’ordinaire. C’était même plutôt sa force d’être bon en sortilège. Il avait toujours été ainsi, trop dissipé pour les matières théoriques et plus calme comme les potions mais plus doué dans l’art des sortilèges. Il avait fréquenté certains clubs de duel à l’époque de Poudlard et s’en était toujours très bien sortit. Il ne comprenait donc pas pourquoi il ratait tous là. Certes, il était blessé, il avait mal partout mais ce n’était pas la première fois qu’il se faisait brûler, ce n’était pas la première fois qu’il y perdait quelques plumes.

C’est à temps qu’il vit un autre moldu profitant de son moment de faiblesse pour le viser avec son arme. Il s’écarta et sentit que la balle le frôlait de justesse. L’élan le fit trébucher par contre et il tomba à terre avant de se relever lentement, un peu plus en arrière du groupe pour laisser ceux qui pouvaient mieux se battre se débrouiller. Il resta prostré sur lui-même reprenant son souffle. Dans son malheur, il avait un peu de chance. Se faire blesser par un moldu aurait été l’achever. Cela n’empêchait pas les douleurs principalement à son bras droit à cause des différents coups qu’il avait pris là en plus des brûlures. À cet instant précis, il n’était pas sûr de tenir encore très longtemps, il était debout principalement grâce à l’adrénaline mais toute l’action commençait sérieusement à ronger l’énergie qui lui restait.