HISTOIRE

Quelques rires et éclats de voix s’élevaient d’une des chambres du château, animant ce lieu morne et austère. A l’intérieur, deux jeunes garçons étaient confortablement installés sur l’unique lit de la pièce. Vêtus d’habits de nuit douillets, l’aîné tenait un livre entre ses mains tandis que le plus jeune, accolé au premier, était attentif à l’histoire qui lui était contée. La tête posée sur l’épaule de son grand-frère, il écoutait la lecture avec intérêt. Ses prunelles bleutées rivées sur les pages qui défilaient, l’expression de son visage changeant selon le cours de l’histoire. Sourire, étonnement, crainte, peur… Il était si captivé par les lignes qu’on lui lisait qu’il resta hébété lorsque le livre se referma devant lui. « Fin ! » s’exclama Absalom alors que la petite tête blonde manifesta quelques regrets « Déjà ?! S’il te plaît, une autre ! » – « Sois raisonnable Maddie, Père nous a dit une histoire… Et… »   – « Oh… S’il te plaît ! Une pas longue… » Alors que l’ainé allait abdiquer devant la bouille désabusé de son petit frère une voix sombre les interpella. « Amadeus ! Absalom ! Dans vos lits tout de suite ! » – « Mais Père… » Répliqua Amadeus qui n’avait aucunement envie d’aller dormir. Le regard noir de Sir McKay suffit pour faire taire l’enfant. Le second posa le livre sur la table de chevet et s’en alla dans la chambre voisine. Les lumières s’éteignirent, la porte se referma, plongeant la pièce dans l’obscurité la plus totale. Un soupir retentit, quelques froissements de draps et le petit garçon murmura « Bonne nuit Absalom… » avant d’être emporté par les bras de Morphée.

Le lendemain, Amadeus fut réveillé par des bruits de pas dans l’escalier. Curieux, il se leva. Une fois dans le couloir, il approcha doucement de la chambre de son frère où résonnaient plusieurs voix. Il n’eut pas de mal à reconnaître celle de son père, la seconde en revanche il ne la connaissait pas. La porte était entrouverte, il se posta de façon à voir ce qu’il se passait dans la pièce. Absalom était couché, l’inconnu semblait lui prodiguer des soins. Ce n’était pas la première fois qu’il voyait un « docteur » au chevet de son grand frère. En toute insouciance, il pénétra dans la chambre pour s’avancer doucement vers le lit d’Absalom. Il l’observa un instant avant de détourner les yeux vers son père. « Qu’est-ce qu’il a ? Il est malade ? » L’homme posa sa main sur l’épaule de son fils, l’air grave. Il ne répondit rien. Amadeus était encore trop jeune pour comprendre, mais son frère était gravement malade.

Durant les années qui suivirent, l’état d’Absalom se fragilisa. Malgré les estimations dramatiques des spécialistes sur l’espérance de vie compromise de son grand frère, Amadeus ne pouvait le concevoir. Il y avait certainement un remède, un moyen de le sauver. Il en était persuadé, Absalom finirait par guérir. La maladie était présente, certes… Mais il y avait des périodes durant lesquelles son frère allait mieux, ne faisant que lui redonner l’espoir de le voir un jour se rétablir…

« Hey Torvald ! » Sans comprendre ce qui lui arrivait la petite blonde fut coincée, un mur épais et froid dans son dos, son agresseur face à elle. Il devait bien faire deux têtes de plus qu’elle et ne comptait pas la laisser filer. Elle tenta de se débattre mais c’était peine perdue… Il était bien trop grand et fort pour ses bras frêles. Avait-elle peur ? Non… Elle paraissait, certes, minuscule à côté de lui, mais… Elle savait lui tenir tête malgré son jeune âge et ne comptait pas se laisser faire. « Alors ? On fait moins la maligne, là ? » Un sourire satisfait s’était affiché sur le visage du brun… Cependant il ne savoura pas ce plaisir très longtemps. Alice joua de ses pieds à plusieurs reprises, rouant de coups les tibias de Waltz qui fut obligé de lâcher prise… « C’est qu’elle est coriace la peste ! » La Gryffondor répliqua sans broncher, haussant le ton et se montrant provoquante « Mais fous-moi la paix espèce de scroutt à pétard ! Si tu crois que je vais me laisser faire, tu peux te mettre ta baguette où je pense ! » Elle le repoussa avant de mettre un peu de distance entre eux, sans pour autant stopper la provocation. Elle prit un vieux livre qui se trouvait là, sur une des tables de la salle commune et le jeta en direction de Faust qui esquiva sans difficulté. « Loupé ! » Sans prévenir, il se lança à la poursuite de la blondinette… Alice se mit à courir également pour lui échapper mais il la rattrapa très vite, la bousculant une nouvelle fois. « Lâche la ! » Une troisième voix se fit entendre. Amadeus venait de faire son apparition dans la pièce, il était prévu qu’il révise son cours d’Histoire de la Magie avec Alice. Waltz l’interpella à son tour « Voilà le fils à papa… Va jouer ailleurs McKay ! » – « Dis Waltz ? Tu ne devrais pas plutôt t’en prendre à quelqu’un de ton âge ? S’en prendre à plus jeune que soi… Et une fille qui plus est… C’est ce qu’on appelle de la lâcheté, non ? » Il ne quittait pas Faust des yeux, le regardant de haut, impassible « Et puis au lieu de nous ennuyer… Tu n’aurais pas tes ASPIC à travailler ? » De la répartie ? Oui, Amadeus en avait et ce n’était pas un imbécile de septième année qui allait l’apeurer. L’affront continua quelques minutes avant que chacun reprenne ses occupations, jusqu’à la prochaine confrontation…

Sa décision était prise. Il ne se marierait pas. Les noces tant attendues par ses parents n’auraient pas lieu. Tout cet arrangement avec la famille de sa prétendue future femme ne l’avait pas enjoué, même si, cette dernière avait tout pour lui plaire. Une éducation irréprochable, un très beau physique, une grande gentillesse, un esprit ouvert et surtout… Elle plaisait à son père… Malheureusement, Amadeus ne comptait pas respecter la décision de ses parents. Il ne voulait pas vivre avec une femme qu’il n’aimerait sûrement jamais, il ne supporterait pas jouer au brave petit mari aimant et dévoué. Il en était hors de question… Sans en informer son père, il avait rendu visite aux parents de sa supposée fiancée et leur avait avoué son choix. Il aurait très bien pu attendre le jour des noces et ne pas s’y présenter. Mais cela n’était pas son genre. Amadeus était un homme responsable et franc. Filer en douce le jour de son mariage lui aurait causé bien plus de torts. Il assumerait cette décision et tous les problèmes qu’elle provoquerait…

« Qu’avez-vous fait ?! » L’homme se redressa brusquement de son confortable fauteuil, les deux mains sur son bureau en ébène, l’air indigné. La réaction attendue par Amadeus ne tarda pas, l’ancien Gryffondor allait passer un sale quart d’heure. « Vous n’êtes pas sérieux Amadeus ? » s’écria Andrew McKay, le point à présent serré. « Je suis très sérieux, Père ! Vous ne pouvez m’imposer cela ! » Si l’homme qui était en face de lui n’avait pas été son fils, il aurait pu l’abattre sans sommation tant la nouvelle était insupportable à entendre. « Vous n’aviez pas à contredire cette décision ! Que vont donc penser ces gens respectables ? » – « S’il vous plaît Père… » Amadeus tenta de calmer les ardeurs de son père, mais celui-ci répliqua, haussant le ton « Quand finirez-vous par être raisonnable ?! Il est temps pour vous de grandir et d’arrêter de vous comporter comme si vous étiez toujours à Poudlard ! Rendez-vous compte que votre bêtise risque de compromettre la réputation de notre famille ? » Le fils ne répondit rien. « Votre frère, lui, ne s’est jamais plaint de quoi que ce soit ! Prenez exemple sur lui ! » Et voilà qu’il citait de nouveau ce modèle de perfection qu’était Absalom à ses yeux. Son fils aîné avait accepté le mariage qui lui avait été proposé, sans rechigner. Le fait que son père le compare encore une fois à son frère exaspéra le jeune homme qui ne put se contenir « Arrêtez ! Jamais je ne pourrais être comme Absalom ! Je suis désolé Père, mais ma décision est prise. Je n’éprouve aucun sentiment pour cette femme, ce mariage n’aurait aucun sens pour moi… » – « Encore cette Torvald qui vous as mis ces idées en tête je présume ?! »  – « Laissez Alice en dehors de tout cela ! Elle n’y est pour rien ! » Pour Andrew McKay, les raisons du refus d’Amadeus pour ce mariage n’avaient qu’une et seule origine : Alice Torvald… Il en était persuadé, cette impertinente avait toujours eu un côté néfaste sur son fils. La décision d’Amadeus en était la preuve irréfutable !

L’enterrement aurait lieu dans l’après-midi. Dans l’immense salon du manoir McKay, un petit garçon était installé devant l’une des fenêtres, scrutant le paysage pluvieux de la campagne écossaise. Il était resté là durant des heures, ne se préoccupant guère de la foule de personnes – familles et amis proches – qui s’était présentée au château pour les funérailles. La maladie d’Absalom avait fini par l’emporter… Il laissait derrière lui un orphelin. Sa femme Jude était décédée en donnant vie à leur fils. Kieran Alister McKay avait fêté ses six ans durant le mois d’août, il était bien jeune encore pour réaliser qu’il grandirait sans ses parents. Il avait été accueilli par ses grands-parents, qui s’occuperaient de lui à présent. « Salut mon grand ! » – « Bonjour Oncle Mad’ ! » Le petit garçon se leva et s’empressa de sauter dans les bras d’Amadeus qui lui déposa un baiser sur le front. Revoir son neveu était très éprouvant tant il lui rappelait son grand frère. Mis à part les yeux, c’était la copie conforme d’Absalom. Amadeus resta avec Kieran toute la matinée, ils jouèrent à plusieurs jeux afin d’occuper le petit garçon.

La cérémonie débuta. Amadeus était posté au premier rang auprès de ses parents et de Kieran. Derrière eux l’assistance se tenait debout, tous les sorciers présents avaient revêtu leurs plus belles robes. Une mélodie funeste accompagna l’arrivée du corps qui fut placé sur l’autel face à l’assemblée. Le cœur d’Amadeus se serra à la vue du défunt, deux jours plus tôt il lui avait rendu visite à l’hôpital, lorsqu’il avait été prévenu de l’état préoccupant de son grand frère. Il était resté à son chevet jusqu’à son dernier souffle, avec lequel s’était envolé cet espoir aveugle de le revoir un jour sur pied. Il avait retenu ses larmes et avait passé le jour suivant à consoler sa mère. Aujourd’hui encore, il soutenait la femme meurtrie dans cet instant douloureux. Ecoutant le discours prononcé en l’honneur de son fils, elle éclata de nouveau en sanglot. Amadeus quant à lui jeta un coup d’œil à son neveu, il lui chuchota « Ça va ? » L’enfant se contenta de faire un timide « oui » de la tête, Amadeus remarqua une petite larme au coin de son œil. Il l’essuya avant de le serrer dans ses bras. « Je serai toujours là si tu as besoin de moi, d’accord ? » Amadeus comptait s’occuper au mieux de son neveu, même si son emploi du temps était chargé, il ferait en sorte d’être là pour Kieran. Son frère aurait souhaité qu’Amadeus prenne soin de son fils et il le ferait…

La mort de son frère était venue assombrir un tableau bien obscur déjà. Quelques mois plus tôt, le Lord avait trouvé la mort… Les circonstances étranges de sa disparition semèrent le trouble dans la population Mangemort. D’autant plus pour les McKay… En effet, le père d’Amadeus avait toujours été proche du Lord depuis sa prise de pouvoir en 1998, l’un de ses plus fidèles serviteurs. Cette figure emblématique avait toujours été un point de repère, un maître à suivre, le seigneur pour qui, ils étaient dévoués… Amadeus l’avait toujours admiré et sa perte avait été un choc… Un bouleversement… Plus rien se serait comme avant. D’ailleurs le chamboulement ne s’était pas fait attendre, il n’avait fallu que quelques mois pour que les sorciers se divisent. Lui était resté fidèle aux idées du Lord, sans qu’il n’ait à subir la pression de son Père, ou de qui que ce soit. Amadeus avait choisi le camp des Héritiers, les seuls étant dignes d’assumer la relève, de respecter au mieux les idées du Lord et les principes des deux dernières décennies de dictature.

Amadeus avait revêtu sa tenue de combat. Sombre, elle était proche du corps et légère pour faciliter ses déplacements. Plastron, gants et guêtres en peau de dragon venaient compléter son accoutrement. Solide, le jeune homme était plutôt bien proportionné. Mesurant presque un mètre quatre-vingt, sa corpulence était loin d’être frêle. Au contraire, sa musculature s’était développée au cours de ses nombreux et rudes entraînements de préparation. Il avait une très bonne condition physique. Il était certes solide mais cela ne l’empêchait pas de dégager une élégance qui lui était propre, se mouvant avec une agilité déconcertante. Il était taillé pour le duel, cela ne faisait aucun doute. L’entrée s’était faite sous les acclamations d’un public impatient, le combat promettait d’être rude. Les deux hommes avaient un niveau semblable, ce qui rendrait ce match très intéressant. Amadeus avait l’âme d’un champion mais il restait toujours très modeste. Victorieux, il était rare qu’il laisse exploser sa joie en respect pour son adversaire… Tout comme il acceptait de perdre.  

Si Amadeus avait choisi cette carrière plutôt qu’une autre ce n’était pas sans raison. La vie de duelliste était trépidante et malgré les risques qu’il encourait à chaque affront, Amadeus n’aurait jamais troqué cela pour autre chose. Encore une fois, il avait outrepassé les recommandations de son père qui aurait préféré le voir au Ministère. Mais Amadeus n’avait jamais voulu de ça, une vie ennuyeuse… Même si les évènements des dernières années avaient chamboulé les choses. Et encore... Il n'avait pas tout vu. Il l'ignorait, mais il allait devoir mettre cette vie passionnante de côté...

PORT D'ATTACHE

Andrew McKay (Père) – « Un sorcier exigeant, un homme brillant et respecté. J’admire mon Père mais dès que nos regards se croisent je discerne une profonde déception dans ses yeux. » Cette relation Père/Fils n’a jamais été simple, houleuse la plupart du temps. L’incompréhension règne entre eux depuis des années. Amadeus ne sera jamais comme l’était Absalom, sérieux, obéissant, appliquant à la lettre les demandes de ses parents et ne remettant pas en cause cette pression permanente sur ses épaules. Le refus d’Amadeus d’accepter le mariage arrangé par sa famille n’a fait qu’accroître les tensions. Tout est devenu plus compliqué depuis ce jour et il est rare, à présent, de les voir ensemble ou qu’ils échangent quelques mots, et quand ils le font… Les prises de tête sont nombreuses.

Marguerite McKay (Mère) – « Une femme aimante, dévouée à sa famille. » Marguerite et Amadeus entretiennent une relation bien plus fusionnelle. Ce lien s’est resserré depuis le décès d’Absalom et Amadeus passe la voir régulièrement. Elle ne s’est toujours pas remise de cette disparition Amadeus le voit bien, même si elle tente de faire comme si tout allait bien.

Absalom McKay (Grand frère décédé) – « Il est parti trop tôt… Le vide qu’il a laissé derrière lui m’est insupportable. Il me faudra du temps pour m’en remettre… Il me manque » Un exemple, un complice, un très bon grand frère… Petits, ces deux-là étaient toujours ensemble. En grandissant la maladie d’Absalom s’est développée mais ils étaient toujours très proches malgré les mésententes d’Amadeus et de leur Père.

Kieran McKay (Neveu) – « Tout ce qu’il me reste de mon frère. Ce petit gars me rappelle combien j’aimais mon frère mais ne fait d’accentuer ce sentiment de manque. A chaque fois que je le vois, j’imagine mon frère… Mais Kieran a besoin d’une famille et je serais toujours présent pour lui. » Amadeus essaye de le voir aussi souvent qu’il le peut malgré ses obligations à la Brigade. Il lui parle souvent de l’homme qu’était son père pour ne pas qu’il oublie.  

Alice Torvald  – « Les mots ne me manquent pas lorsque je pense à elle… Il est parfois difficile pour certaines personnes de comprendre pourquoi nous nous apprécions autant. Notre amitié est forte et malgré nos différences, je tiens énormément à elle. » Amadeus et Alice sont restés très proches depuis leur sortie de Poudlard, se voyant régulièrement malgré leurs obligations professionnelles. Elle venait l’encourager lors de ses duels lorsqu’elle le pouvait. Sa présence à ses manifestations, ne faisant qu’accentuer la soif de victoire du jeune homme. Leur relation, parfois ambiguë, n’a jamais évolué autrement. Aujourd’hui pourtant… Il se pourrait que leurs sentiments l’un envers l’autre soient bien plus complexes qu’ils ne l’étaient…
 

APTITUDES MAGIQUES  

♜ BAGUETTE MAGIQUE : Alliée fidèle, la baguette d’Amadeus est magnifiquement sculptée dans du bois de Chêne Rouge. Renfermant un poil de chimère, elle est plutôt rigide et légèrement courbée et mesure vingt-neuf virgule huit centimètres. .

♜ PATRONUS : Malgré le bon niveau du jeune homme en Sortilèges, lancer un Patronus ne fut pas chose aisée. Les premiers essais ne furent pas très concluants. Il lui fallut beaucoup d’entraînement et de persévérance pour parvenir à faire apparaître une légère brume argentée. Le Patronus corporel tant attendu est apparu longtemps après ces maigres réussites alors qu'il s'entraînait avec Alice, pour qui, ce Sortilège donnait également du fil à retordre. Son Patronus prend la forme d’un faucon pèlerin. Animal rapide, vif, et visionnaire.

♜ RESULTATS AUX BUSE :

Astronomie – D
Botanique – A
SMDC – O
Histoire de la Magie – A
Métamorphose – A
Potions – E
Sortilèges – E

Options :
Arithmancie – E
Soin aux Créatures Magiques – D

♜ RESULTATS AUX ASPIC :  

SMDC – O
Histoire de la Magie – A
Potions – P
Sortilèges – O

Options :
Arithmancie – A
Magie Noire – E

♜ RAPPORT A LA MAGIE : Le meilleur mot désignant Amadeus est sans nul doute : réactivité. Le jeune homme a toujours été très brillant en Sortilèges et Maléfices de Combat. Ses capacités réactives et sa témérité l’ont naturellement poussé vers le club de duel à Poudlard, où il était un très bon élément déjà. Cette facette de sa personnalité lui a souvent donné une image de jeune garçon irréfléchi mais c’est bien là que ceux qui ne le connaissant pas se trompent. Intelligent et fin observateur, il appréciait des matières demandant de la réflexion telles que l’Arithmancie et les Potions. Mais ce n’était pas pour autant une tête dans ces matières, loin de là – quand on voit son résultat en Potions lors de ses ASPIC, une grosse déception pour le Gryffondor – Pour ce qui est des autres disciplines, le jeune McKay faisait tout son possible pour avoir de bons résultats. Après tout il fallait qu’il suive l’exemple de son grand frère qui était un modèle de « perfection » aux yeux de leurs parents… Malgré ses efforts, il ne pouvait exceller partout et des matières telles que l’Astronomie ou les Soins aux Créatures Magiques ne l’intéressaient guère.

Pour ce qui est des cours de Magie Noire… Cela n’a jamais été une partie de plaisir pour le jeune McKay. Avec un autre professeur il n’aurait sûrement pas aussi mal vécu l’apprentissage de cette discipline et aurait été un très bon élève. Mais supporter son Père… Ce fut très éprouvant pour le jeune homme, les relations avec son paternel étant de plus en plus délicates au fil des années. Il voulait se montrer digne d’être un McKay et  réussir mais le regard de son père sur lui ébranlait considérablement son assurance naturelle… Face à cette figure de renom, le regard de ses camarades, sa confiance fut à plusieurs reprises mise à rude épreuve. Il ne passa pas loin de l’Optimal, ce qui fut difficile à accepter…

♜ Particularité magique  :  Aucune

POLITIQUE  

Que pensez-vous du ministre de la magie actuel ? Cette question nous permet de savoir ce que votre personnage pense de tout ça, mais aussi son positionnement et de vérifier votre choix de faction. (Au moins 100 mots)

Les événements de ces derniers mois ont chamboulé énormément de choses, la prise de pouvoirs des Phénix notamment. Amadeus ne vit pas très bien ces changements. Pour ce qui est de la nomination de la nouvelle Ministre de la Magie, il ne s’en est pas réjoui. En tant que sorcier Sang-Pur et Mangemort, cela ne lui plaît pas de voir cette femme à la tête du Ministère, Sang-de-Bourbe qui plus est. Certes il n’appréciait nullement l’ancien ministre et défunt Mervyn Kark mais à choisir… Sans parler de cette alliance avec les américains et de la nouvelle politique mise en place. L’abolition de la hiérarchie du sang et de ce fait des privilèges accordés aux sangs-purs n’ont fait accroître les ressentiments du McKay face à cette femme. Il l’accorde, elle est très douée, exprime ses idées à la perfection mais elle reste Phénix, et donc ennemie à ses yeux. L’influence des Etats-Unis est également très mal ressentie par l’ancien Gryffondor, qui en voit dans tout cela une raison de se mobiliser et de se battre pour faire changer les choses… Même si pour le moment tout ceci peine à se mettre en marche…

Comment avez-vous vécu les évènements de décembre 2020 ? Il faut que vous nous disiez sa vision des choses et s'il y a participé, comment il en est ressorti etc. (Au moins 100 mots)

Amadeus a été appelé en renfort à Pré-au-Lard alors qu’il était de retour en Angleterre pour célébrer les fêtes de fin d’année en famille. Ereinté après un déplacement de plusieurs semaines, il n’était pas très en forme ce soir-là. Il a été dépassé par les événements. Il a rejoint les forces déjà sur place et a fait tout son possible pour protéger Poudlard et Pré-au-Lard malgré la fatigue. Face à la milice américaine, le combat a été rude. Les Héritiers ont pu repousser les assaillants avec l’aide des Ombres. Les Mangemorts conservant ainsi Poudlard et Pré-au-Lard… Une victoire certes… Mais bien amère pour les Héritiers… Les deux camps étant contraints de vivre conjointement à présent. Touché au bras gauche, ce dernier est toujours marqué par une cicatrice et a perdu l’usage de sa main durant plusieurs mois.

Que pensez-vous du fief de résistance mangemort à Pré-au-Lard ? Ceci afin de savoir où vous en êtes et ce que vous avez subi ainsi que votre vision des choses. N'oubliez pas que ceci prend aussi en compte les dénonciations et le rallongement de la liste des terroristes. (Au moins 100 mots)

Amadeus vit très mal cette situation. La prise de pouvoir Phénix a tout bouleversé. De duelliste accompli et libre d’aller où bon lui semblait, il s’est retrouvé contraint à ce qu’il considère comme un emprisonnement. Vivre à Pré-au-Lard, Ombres et Héritiers étant terrés comme du bétail, sans pouvoir rien y faire n’a pas été simple. La seule lumière au tableau est Alice, avec qui il travaille désormais. Heureusement qu’elle est là pour lui remonter le moral lorsque la vie devient pesante pour Amadeus. Il se porte volontaire dès qu’il le peut pour tenter au mieux de faire grandir la résistance. Il espère que cette situation ne sera que provisoire…

TON VRAI VISAGE

Je me nomme Camille - Soso, j'ai bientôt 25 ans ans. J'utilise Jamie Bamber comme avatar. Mon personnage est un scénario. Je suis arrivé(e) ici depuis un moment déjà Ma première impression est ainsi : Déjà accro à mon McKay Je pense passer environ tous les jours et RP a peu près 2/3 jours.

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