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Anne Hayhoe
Anne Hayhoe
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ce message a été posté Ven 26 Juil 2013 - 10:10

16 juillet 2021


Elena Kark a écrit:
« Mr Hansen, Miss Hayhoe,

La catastrophe d'Assapor montre clairement que les moldus sont un problème d'actualité. Cette histoire d'arme atomique mérite d'être étudiée. Vous êtes chargés de vous infiltrer dans les sphères moldues qui concernent cette affaire. Rapportez autant d'informations que possible sur le sujet. Miss Hayhoe, c'est le moment de prouver votre utilité. »
Prouver son utilité. Anne tenait sa chance, les années passées à faire des efforts allaient peut-être payer. Se forcer à rester dans le cercle familial, passer du temps au sein du monde moldu, se rendre aux réceptions de la haute société anglaise auprès de son père afin de s'assurer une place de choix en cas de besoin... C'était aujourd'hui que tout allait prendre enfin du sens. La jeune femme avait toujours su que persévérer au sein du monde exécrable des moldus lui servirait un jour et Elena Kark mettait entre ses mains le moyen de prouver sa valeur. Ce soir, elle allait se rendre à une autre des soirées mondaines où son père l'avait conviée. Si elle avait dû refuser chacune de ses invitations depuis le coup d'état des Phénix, ce soir, elle avait la possibilité de s'extraire de Pré-au-Lard pour accomplir sa mission. Elle avait donné peu d'explication à son père concernant son incapacité à se déplacer librement. Elle s'était contentée de lui expliquer que les temps étaient durs et qu'elle avait dû déménager pour effectuer son boulot au nord du Royaume-Uni. Cela avait suffi à justifier ses absences. Elle ne savait rien de ce qu'il avait raconté à sa mère ou aux gens qui se demandaient sûrement où avaient disparu les enfants Hayhoe.

Sa valise était prête, réduite à l'état de simple boite qu'elle avait glissée dans sa pochette. Elle réarrangea sa coiffure, ajouta une dernière touche à son maquillage et lissa sa longue robe noire. Mettre du blanc aurait été prendre le risque d'arriver toute souillée à la réception. Elle sortit de chez elle après avoir embrassé ses neveux et salué son aîné. Elle retrouva Darrin Hansen, chargé de l'accompagner sur le terrain, auprès de la douane de la ville. L’accoutrement qu'il avait choisi jurerait terriblement avec l'ambiance de la soirée à laquelle ils allaient se rendre. Pinçant les lèvres, elle le salua d'un signe de tête. ils avaient déjà convenu de se rendre à la soirée ensemble et de commencer leurs investigations par là. « Anne Hayhoe. Vous êtes Monsieur Hansen je suppose ? Je suis désolée de vous contrarier mais votre costume ne nous permettra pas de passer inaperçu à Londres. Suivez-moi. » Elle fit demi-tour, accompagné de Hansen et retourna chez elle. En quelques secondes, elle revint avec un costume moldu de premier choix, un de ceux que son frère utilisait lors de leurs visites à leur père. « Mettez plutôt celui-ci. » Elle attendit qu'il soit à nouveau face à la douane de Pré-au-Lard, armés de leurs laisser-passer pour aborder un peu plus la mission, discrètement bien sûr. « J'ai fait quelques recherches sur les armes moldus mais mes lacunes sont si grandes dans le domaine que le plus simple sera de commencer par la prise de renseignement auprès de certaines personnes bien placées. Je sais que la soirée sera emplie de personnages fiers d'afficher leurs connaissances ainsi que leurs fonctions. »

Anne interrogerait les enfants des amis de son père, ceux qui avaient obtenu des postes au gouvernement anglais ou encore au sein de grande entreprise du pays. Tout le gratin de Londres serait là, tous seraient armés de leur vanité et seraient heureux de se faire mousser un peu, tant qu'on leur montrait un intérêt certain et une admiration sans borne. Anne savait comment se mettre ces gens-là dans la poche, ces personnes qu'elle exécrait depuis son plus jeune âge, ces moldus qui lui rappelaient à quel point elle leur était supérieure dans bien des domaines. Arrivés dans la zone de déplacement, ils prirent un portoloin préparé pour l'occasion. Un portoloin qui les mena vers Oxford pour plus de discrétion vis à vis de la mission. Anne se remit difficilement du voyage, n'aimant pas la sensation provoqué par l'objet magique. Elle se tourna vers Hansen. « Nous allons directement transplaner dans une impasse située près de la maison de mon père. De là, nous entrerons chez moi et irons ensuite à la réception avec mes parents. Pour votre information, vous êtes un ami moldu ignorant de ma condition de sorcière, il n'est pas nécessaire que mes parents passent leur soirée à vous harceler. » Surtout qu'elle n'avait aucune confiance en ses parents en ce qui concernait le monde magique.

Anne prit soin de sortir sa valise réduite de sa pochette et de lui rendre sa taille normale avant de conseiller la même chose à son acolyte. Mieux valait arriver avec des bagages puisqu'ils allaient sûrement passer quelques jours dans Londres. Lorsqu'ils entrèrent dans la demeure Hayhoe, située au coeur des beaux quartiers de Londres, l'employé de la maison les salua et les débarrassa de leurs affaires. « Bonsoir Miss Hayhoe, je suis ravi de vous revoir, j'espère que vous avez fait bon voyage. » Sa mère arriva dans la foulée. « Ma chère Anne, je suis heureuse de te voir. Tu as perdu du poids, non ? » Anne se dégagea de l'étreinte de sa mère, trop chaleureuse à son goût. « Non mère, c'est la robe qui fait tout le travail. Je vous présente Darrin Hansen. » Hansen, sa bonne excuse pour ses parents, pour justifier sa présence ici durant quelques jours. « Je ne sais pas encore combien de temps nous allons rester, Darrin est dépendant de son travail. » La mère acquiesça, heureuse de voir sa fille accompagnée. « Vous travaillez dans quoi exactement Monsieur Hansen ? » Anne ne lui laissa pas le temps de répondre. « Dans une grande entreprise suédoise dont le nom est imprononçable mère. » Un sourire forcé pus tard, son père fit son entrée. « Bienvenue parmi nous Monsieur Hansen. Faites comme chez vous, notre maison est la vôtre. Anne, tu es resplendissante. Comment va ton frère ? Et ses enfants ? Ah si seulement nous pouvions les voir plus souvent. » Anne embrassa son père avant de répondre. « Il travaille beaucoup père, mais il va bien. Vous aurez l'occasion de les voir lorsque Philip aura un peu de répit. Quand partons-nous ? »

Tout de suite.
Darrin A. Hansen
Darrin A. Hansen
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ce message a été posté Dim 4 Aoû 2013 - 13:45
Darrin sentit son visage se tordre dans une sorte de rictus. Saleté de Sang-De-Bourbe, comment osait-elle lui donner des conseils ? Il avait côtoyé des moldus avant qu’elle soit née. Enfin, non. Il avait côtoyé un cracmol, et vu au loin des monstres sans magie. Elle lui donna des habits qu’il vêtit. Ce n’étaigt pas la meilleur manière pour appréhender Darrin Hansen. Désolée de le contrarier, tu parles, elle devait aimer le confronter à des connaissances qu’il n’avait pas. Le tissu était rêche sous ses doigts, la facture n’était pas sorcière et cela se sentait.
Pour en revenir à la mission, non, il ne connaissait rien aux armes moldues. Et il se demandait encore pourquoi Elena lui avait demandé quelque chose comme ça. Il devrait utile pour la recherche d’informations. Ou pour garder un œil sur la Sang-De-Bourbe. Ça devait sûrement garder un œil sur elle. Ces voleurs de magie.


Elle l’emmenait peut-être en terre moldue pour le vendre aux Phénix. Ils auraient sûrement des choses à lui dire depuis la Tour des Médias. C’était peut-être un agent double. Argh, il devait vraiment garder un œil sur elle. Il jouerait le jeu, et se montrerait docile le temps qu’il faudrait pui prendrait la poudre d’escampette si son sens du danger s’éveillait. Un portoloin en forme de chaussette usée, le tira en compagnie d’Anne jusqu’au point d’atterrissage. Un désavantage de ne pas être dans son pays d’origine était de ne pouvoir reconnaître instantanément les lieux où il arrivait. Mlle Hayhoe avait l’air de garder la tête froide et l’oeil fixé sur la suite des évènements. Une bonne chose si elle prenait les choses en main. Pour le mener dans la gueule du loup. Il débarassa son bagage de son sort et dans un léger plop elle reprit sa taille initiale pendant qu’il s’accrochait au bras d’Hayhoe pour se retrouver dans un petite ruelle.
Et là, il jouerait son rôle d’ami moldu. Le problème est qu’il ne savait pas ce que racontait le moldu de base. Il ne pourrait pas parler du dernier roman sorti « Comment j’ai vaincu mon dernier Dragon » par Arbort Igène. Il devrait faire semblant de s’intéresser à ces pauvres hères. Il suivit Anne quand un monstre à tumeur passa près de lui, ses lumières comme des phares illuminant toute la chaussée. Non, il n’aimait pas les moldus, et ce n’était qu’un euphémisme.


Remis de ses émotions, un manoir les attendait. A en croire la devanture, il serait peut-être de taille respectable. Peut-être même que l’intérieur se serait avéré plus grand. Que nenni, comme il fallait s’en douter, les moldus ne pouvait pas faire des pièces normales, il fallait que tout soit de petit taille. Même la servante qui vint s’occuper d’eux. Darrin lui jeta son manteau dans les bras. Des pauvres imitateurs d’elfes de maison. La mère – apparemment – arriva, Darrin se permit un coup d’œil appréciateur à sa silhouette, tout de suite remplacé par la pensée du sang pauvre qui coulait dans ses veines. S’il était en infiltration, ça voulait dire qu’il devait faire semblant. Ça voulait aussi dire qu’elle ne se prosternerait pas devant lui ? Et qu’il devait lui faire un baise-main. Oh non, il devrait s’empêcher de lui vomir dessus. C’était vraiment ennuyant. Il lui décocha un rictus hautain et un salut rocailleux qui roula dans son accent suédois. La mère acquiesça quand Hayhoe prit les devant pour répondre. Tant mieux, moins il parlerait avec ces monstres, mieux ça se passerait. Puis, ce fut au tour du père d’arriver. Là, c’était plus facile, il n’avait pas besoin de s’approcher trop près, une poignée de main suffirait. En plus ils sentaient mauvais, parfumé comme des filles de joie. Pas la plus petite essence de dragon sur leurs vêtements.


Mlle Hayhoe avait hâte d’en finir, était-ce pour livrer son paquet ou pour revenir le plus vite à Pré-au-Lard ? Néanmoins, Darrin partageait son sentiment.
Et là, ce fut la révélation. C’était des moldus, ils n’avaient pas le droit de transplaner. Il ne pouvaient pas. Il faudrait donc prendre la calèche à moteur. Darrin eut un moment d’arrêt, et reprit la marche à la suite d’Anne pour ne pas paraître trop étrange. Il allait devoir supporter la pire épreuve de sa vie. Être engoncé dans un mélange de cuir et de métal. Par Voldemort, cela allait être un outrage à sa condition de sorcier. En espérant qu’il ne soit pas malade. Hayhoe devait sûrement être habituée, à avoir côtoyé ces choses pendant son enfance. Il se contiendrait, coûte que coûte.



Le chauffeur s’arrêta et Darrin émergea comme un boulet de canon pour prendre une bouffée d’air. Il se retourna pour prodiguer des excuses à l’encontre des parents Hayhoe. Mais il avait eu du mal à se tenir alors qu’ils lui avaient posé des questions durant le trajet. Ses jambes flageolantes tinrent tout de même bon sur le trottoir et il fut temps de remettre son vêtement en place. Ils étaient enfin arrivés. Hayhoe avait dû se foutre de lui, mais maintenant, c’était à son tour de briller. Il ramènerait toutes les informations possibles sur les armes moldues et Elena serait fière de lui.

Il sentit qu’on attrapait son bras, et une agréable odeur lui chatouilla les narines. Anne  Hayhoe à ses côtés. Elle lui permettrait de reconnaître quelques personnes dans l’assemblée.
Depuis le perron, on entendait la musique, légère, et le brouhaha, plus fort, des conversations. Ils se fondraient d’autant mieux dans la foule. Ils attendirent le couple Hayhoe et se mirent tous les quatre en marche jusqu’au portier qui demanda leur carton d’invitation. Darrin lança un coup d’œil vers Anne. Mais ce fut sa mère qui décocha les sésames. Une moldue peut s’avérer plus utile qu’on ne le croit. Elle juste un peu trop collante à son goût.
« Mlle Hayhoe, si nous allions chercher un verre ? » Le sourire de circonstances était là. C’était parti pour la façade et le théâtre.
Quand il se furent éloignés de quelques pas, Darrin continua. « Est-ce que vous reconnaissez quelqu’un de quelconque appartenance ici ? Nous sommes dans un circuit fermé, et les deux nouveautés que nous sommes amèneront une audience autour de nous. Il suffit juste que nous bavardions gaiement avec quelqu’un que vous semblez connaître pour pouvoir choisir la cible la plus intéressante parmi l’auditoire. Qu’en dites-vous ? »
Pourquoi il posait la question ? Il n’en savait rien. Peut-être parce qu’elle était la personne la plus importante de cette pièce, après lui, parmi tous ces moldus.
Il attrapa un verre sur un plateau monté sur un moldu qui passait ici. Tentons de goûter les breuvages du bas-peuple.
Anne Hayhoe
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ce message a été posté Dim 25 Aoû 2013 - 17:34
Anne avait remarqué la condescendance avec laquelle Darrin Hansen s'adressait à ses parents, à elle. Evidemment, il était dans son droit, de pas son rang plus élevés, mais en territoire moldu, une telle attitude ne risquait pas de les aider à se faire discrets. Et puis il y avait autre chose : Anne devait se faire violence pour respecter l'homme avec lequel elle partageait cette mission. Il était d'un rang bien plus élevé que le sien mais son fils, son traitre de fils était passé chez l'ennemi. Et en fouillant un peu dans l'arbre de cette famille, après avoir reçu son ordre de mission, Anne avait découvert une abomination sans nom : le sorcier suédois s'était acoquiné avec une Callaghan et les Callaghan s'étaient récemment faits connaître pour leurs penchants plus que douteux. Des rats, des raclures. Comme le fils Hansen. Etait-il retourné auprès de sa chère famille capable des pires bassesses ? Probablement. Une tare dans le sang que cette histoire, à n'en pas douter. Et Darrin Hansen avait engendré cette vermine. A sa place, elle ne sortirait pas de sa modeste demeure sans une cagoule masque-tout, pour cacher sa honte, pour ne pas affubler le reste de Pré-au-Lard de son visage. Mais elle n'était pas à sa place, elle n'était qu'une vulgaire sang-de-bourbe. Mais une sang-de-bourbe irréprochable, elle.

Prenant sur elle pour ne pas le prendre de trop haut, Anne inspira profondément avant de lui répondre. « Monsieur Hansen, nous sommes ici au coeur d'une réception où les gens sont venus pour briller, pour éclabousser le voisin de leur réussite. Croyez-moi, nous n'aurons pas besoin d'attendre bien longtemps avant d'être harponnés par cette masse de "m'as-tu vu", c'est une certitude. J'en mets ma baguette au feu sans hésiter. » Attrapant à son tour un verre, Anne déplora le manque de galanterie de son acolyte. Ne pouvait-il pas lui en prendre un ? Ils devaient jouer la comédie, Darrin Hansen devait paraître proche d'elle et là, c'était tout l'inverse qui transparaissait. Leur vraie relation était visible de tous. Baissant un peu la voix, se rapprochant de lui d'un peu trop près à son goût, elle murmura. « Je suis désolée de vous dire cela, Monsieur Hansen, mais vous allez devoir faire un petit effort ce soir si vous ne voulez pas que le couple que nous formons n'éveille les soupçons. Pour ces moldus, nous sommes amis et devons nous comporter comme tels si nous voulons qu'ils y croient. Appelez-moi par mon prénom, je vais faire de même. Feintons une certaine complicité si cela est possible car... - Ma chère Anne, est-ce bien toi ? Oui c'est bien elle ! Oh mon dieu ma chérie, cela fait si longtemps ! J'ai des millions de choses à te raconter, tu rates tellement d'affaires croustillantes en ne venant pas nous voir plus souvent ! Viens que je te présente mes amis ! Et... Oh mais qui est ce jeune homme à tes côtés ? Pourquoi ne me présentes-tu pas ? » Une tornade rousse s'était emparée de l'attention des deux sorciers en zinzinulant à tout va, exubérante au possible, vêtue d'une robe flirtant avec la limite entre la classe et de l’indécence. Masquant au possible son exaspération, Anne s'exécuta, pour la mission. « Jehanne, je te présente Darrin Hansen, un ami venu de Suède. Darrin, voici Jehanne, une... - Grande amie de cette chère Anne. Elle m'avait caché votre existence Monsieur Hansen. Anne, il faut que tu le présentes aux autres ! Un suédois trouvera aisément sa place parmi nous, nous avons certains fils d'ambassadeur et... » Jehanne baissa la voix « ils sont plus ou moins tous à mon goût, il faut que tu me dises lequel tu choisis pour faciliter mon propre choix. » Sans pouvoir protester, Anne fut entrainer à la suite de la rouquine, faisant signe à Darrin de leur emboîter le pas. Elle détestait Jehanne, depuis toujours, depuis bien avant la réception de sa lettre. Enfant, Jehanne était une peste calculatrice et capricieuse. Adulte, elle n'avait pas changé. Mariée une fois puis divorcée aussitôt, elle était le stéréotype de la fille à papa moderne qui faisait tout ce qu'elle voulait de sa vie. Surtout saboter sa réputation d'ailleurs.

« Messieurs, laissez-moi vous présenter Anne Hayhoe, l'une de mes plus vieilles amies et Darrin Hansen, un suédois qui doit perdre un peu de son mystère. » Adressant un regard charmeur à Darrin, Jehanne papillonna des yeux avant de reporter son attention sur Anne. « Ma chérie, où étais-tu passée ? Ton esprit manque cruellement à toutes nos soirées, il n'y a plus personne pour faire comprendre à tous ces idiots de parvenus qu'ils ne sont rien comparés à nous. » Serrant les dents, Anne se contenta de forcer un sourire. « J'ai beaucoup à faire et je suis souvent à l'étranger. Mais je suis là ce soir, tu vas pouvoir me faire un résumé des derniers événements. » Titillée sur sa passion de petite commère, Jehanne et sa langue de vipère ne se firent pas attendre. « Oh il y a tant de choses à dire ! Katherine James va se marier ! Avec Jonathan Royce ! Te rends-tu compte ? Une vraie paire inintéressante. J'espère au moins que le frère de Jonathan sera là pour animer un peu cette cérémonie qui s'annonce aussi ennuyeuse qu'un discours de notre ministre adoré. Et puis il y a Georgia Casablanca qui fricote avec le fils de l'ambassadeur Suisse, un vrai feuilleton que cette histoire ! Un jour ils sont ensemble, le lendemain ils se séparent et ça n'en finit plus... » Anne avait lancé la machine infernale. Elle espérait pouvoir mettre le doigt sur une information importante, un petit quelque chose lui permettant de passer au sujet qui l'importait mais elle savait à quel point Jehanne pouvait être longue dans ses récits. Les autres personnes autour avaient repris leurs conversations et les deux sorciers n'avaient d'autre choix que d'écouter la furie rousse déballer tout le linge sale de la jeunesse dorée britannique. « Holly Colman, elle, s'est brouillée avec sa grande amie de toujours, Mainâ quelque chose, j'ai toujours du mal avec les noms asiatique. Bref, à cause d'une histoire de petite bombe, elles ont arrêté de se parler. J'essaie de leur dire que ce sont des choses qui arrivent mais elles sont bornées et... » Bombe ? Mainâ c'était un peu indien comme nom, n'est-ce pas ? « Tu parles du conflit récent ? Celui qui a fait des milliers de morts ? » Anne ne put cacher son mépris pour cette créature sans coeur. « Oui, cette bombe. Oh pitié Anne, tu sais bien que ces personnes seraient mortes de faim ou de maladie de toute manière, elles ont moins souffert au final. » Un homme fit claquer sa langue avant de couper sèchement la rouquine. « Vous pouvez vous estimez heureuse de ne pas avoir été en vacances là-bas lors de cette tragédie. Après tout, les lieux sont très prisés par les personnes en manque d'aventure comme vous Jehanne, n'est-ce pas ? Les petites filles pourries gâtées qui veulent voir le bas peuple ne vont pas simplement dans les quartiers modestes de Londres il me semble. » Jehanne, pas le moins du monde ébranlée par cette attaque, se contenta de sourire, dévoilant un sourire si blanc qu'il renvoyait presque la lumière. « Henry, voyons, qui serait assez stupide pour se rendre dans un pays où la tourista rendrait tout amusement impossible ? Pour l'exotisme, il suffit de se rendre dans un pays au soleil, croyez-moi. Je suis sûre que Monsieur Hansen est d'accord avec moi, n'est-ce pas ? » Parfait, que la tornade s'occupe de lui, qu'elle lui parle de ses bijoux, de sa voiture, de la dernière boite à la mode, des derniers écarts des petites filles bien sages, des albatros des galapagos... Anne commençait à s'intéresser à cet Henry qui avait tenté sans succès de remettre Jehanne à sa place. « Henry... ? » Décochant un sourire qui se voulait charmeur, Anne tenta de s'introduire auprès du jeune homme. « Goodman. Et vous êtes ? - Anne Hayhoe, enchantée. » dit-elle en abaissant légèrement sa tête pour le saluer officiellement. Elle entendait Jehanne bassiner Hansen de frivolités et jubilait presque de le savoir acculée par cette sangsue. Elle viendrait à son secours plus tard, s'il ne réussissait pas à s'en sortir tout seul. Ou s'il commettait un impair. Après tout, était-il bien prudent de laisser un sorcier qui ignorait tout des moldus discuter avec la plus commère des personnes présentes ? « Parente de Lord Hayhoe donc. Enchanté aussi. Si vous voulez bien m'excuser, je dois encore voir du monde. » Et il la laissa là, comme une vulgaire potiche à qui on n'accordait que le minimum d'attention avant de s'en débarrasser. Blessée dans son orgueil, Anne avala une gorgée de champagne avant de chercher des visages connus. Ou même inconnus mais ouverts à la discussion. Comment avait-elle pu oublier l'exécrabilité des moldus que côtoyait sa famille ?
Darrin A. Hansen
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ce message a été posté Sam 31 Aoû 2013 - 22:54
Darrin grinça des dents. Enfin, il se retint de peu. Les soirées mondaines sorcières, voilà qui devait devenir sa référence. C’était presque les mêmes gens après tout. Ils étaient juste, comment dire, plus animaux. Saint Lord Noir, avec l’enfermement à Pré-au-Lard, il avait presque oublié les ressorts de la mondanité. Et pour sûr, se faire remettre en place par une sang-de-bourbe, voilà qui était peu plaisant. Néanmoins – et on ne pouvait pas le lui enlever – elle avait raison. Une version édulcorée de leur relation suffirait amplement à la soirée. Une certaine Jehanne se déversa sur eux dans un flot de paroles discontinu. Et Anne avait filé à l’anglaise.

Bien sûr, il avait tiqué, servant le sourire bienveillant de celui qui écoute avec attention. Il avait crispé les doigts dans la poche de sa veste – à défaut de son habituelle robe – en entendant la pauvre chose déblatérer ce qu’elle pensait savoir sur la mort des personnes qui s’étaient trouvés sous l’effet de l’explosion. Et comme l’avait fait subtilement remarqué l’homme qui avait tenté d’intervenir, elle ne l’aurait jamais su, cette dinde.

À partir de ce moment là, plusieurs choix s’offraient à lui. Jouer des personnages, il connaissait, et savait appliquer le bon instinctivement en bonne société. Mais il n’était pas en bonne société, il était chez les moldus. Les abrutis d’Assapor. Le personnage froid, le chaleureux, ou l’entre-deux, celui qui se laisse percer par une blague.
« Non, mais vous y croyez vous ? Cette pauvre Carole qui se fait contrôler à l’aéroport, et hop on l’embarque au poste de police. Improbable, je vous dis pas comment ça a jasé dans les soirées mondaines après. Il paraît dit-elle en se penchant vers Darrin, lui offrant son décolleté au passage, que c’était de la drogue qu’elle transportait. »
Nooooooon, vraiment ?! Tellement folle cette histoire.
« Je suis désolé, il y a un pan de la conversation qui m’a échappé tout-à-l’heure ... »
«  Vous voulez dire quand je parlais des futurs mariés ? Non, mais c’est parfaitement compréhensible, si vous venez de Suède. Vous ne connaissez pas encore tout le petit gratin. En parlant de mariage, ça fait combien de temps que vous accompagnez Anne comme ça ? » Darrin fut prit au dépourvu, il ne put nier que la vitesse à laquelle, elle changeait de conversation était assez impressionnante.
« Nous sommes voisins depuis quelques mois et je dois dire que sa compagnie me réjouit. » dit-il, en laissant échapper un petit sourire pendant qu’il cherchait la jeune femme dans la foule. « Mais excusez moi, je pense ne pas avoir retenu nom de l’homme qui est venu vous interrompre dans votre discours sur ce qui s’est passé en Inde. » Ça y est, elle avait mis une mornille dans la machine à séduction.
« Henry Goodman, mais ne cherchez pas trop à lui parler, c’est un rabat-joie qui ne sait souvent pas de quoi il parle. C’est surtout un asocial qui se croit au-dessus de tout le monde. »
« Oh, vous savez, je rencontre beaucoup de personnes dans ce genre, dans la famille royale Suédoise. » susurré sur le ton de la confidence, dans l’espoir de la faire rire, ou au moins sourire. « Vous reprendrez bien un verre ? »

Jeu, petit jeu
Oui : Darrin met la balle dans son camp, et continue à faire du charme à la jeune femme.
Non : Un homme les rejoint, finie la partie en solo.

« Oh oui, bien sûr pourquoi pas ! Mais pas trop, parce que tout le monde sait ce qu’il arrive quand une jeune femme boit trop n’est-il pas ? - petit rire – Enfin, tout le monde sait ce qui est arrivé à Sarah Parker quand elle avait un peu trop bu à une soirée organisée chez elle. Enfin, non, vous ne devez pas savoir vous. Et bien, je vous le donne en mille, elle avait cru que se cacher derrière un rideau, dans la salle de bal, pour sniffer un rail était une planque suffisante. Dingue n’est-ce pas ?! Enfin, je vous épargne ce qui est arrivé à Andrew Wax, parce que lui, c’était le pire. On l’a retrouvé en train de faire l’hélicoptère» Elle avait un petit sourire amusé. Darrin se permit de rire aux éclats. Le regard que lui lança la jeune fille confirma son pressentiment, à la seconde près où il avait ouvert la bouche. Ce n’était pas censé le faire rire. Du moins, pas autant.
« Oh, excusez moi, mais la décadence de la jeunesse me fera toujours rire autant. Rame Hansen, rame un peu. Heureusement que d’autres sont là pour relever le niveau. » Et il lança un clin d’œil à la jeune demoiselle. Manœuvre #38
« Tenez, puisque vous semblez érudite, pouvez-vous me dire quelles sont les dernières nouvelles de l’incident en Inde ? »
« Oh, c’est vrai que je suis les actualités de très près. J’aime me tenir au courant des choses qui se passent de par le monde. D’ailleurs, savez-vous que le Zimbabwe a fait renforcer ses frontières. Je ne l’ai appris pas plus tard que tout-à-l’heure pendant que je consultais les chaines d’informations en continu, juste avant de venir. Étrange n’est-ce pas, je pense que ça doit venir de la politique du nouveau président. Saviez-vous que sa femme est une grande adepte de la haute couture ? Je l’ai croisée pas plus tard qu’hier dans les Grands Magasins. Et je disais justement à la personne qui m’accompagnait que … »

Remarquez comme elle a superbement évité le sujet. Darrin devait reconnaître que c’était du grand art. Mais elle n’était rien de plus qu’une coquille vide et fade. En tout cas, son décolleté le faisait apparaître comme telle. Il n’y avait plus qu’à espérer que quelqu’un vienne s’ajouter à la conversation. Mais tout le monde semblait ne pas les regarder, ou éviter le regard de Jehanne. Maudite bonne femme.
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ce message a été posté Sam 31 Aoû 2013 - 22:54
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ce message a été posté Dim 29 Sep 2013 - 18:54
Si elle ne se laissait pas démonter pour si peu, Anne n'avait tout de même pas apprécier être remballée de la sorte. La tête haute, elle décida de poursuivre son investigation en cherchant une nouvelle cible. Du coin de l'oeil, elle pouvait voir Hansen se dépatouiller avec Jehanne : au moins, elle pouvait se dire qu'elle n'avait pas à subir le flot continu de paroles que la rousse incendiaire pouvait débiter à la seconde. Anne posa alors les yeux sur un visage connu, le nom lui échappait, mais elle savait qu'elle connaissait cette silhouette. Elle s'approcha alors d'elle, attrapant deux coupes de champagne au passage avant d'en tendre une à sa cible. « C'est un superbe collier. » Grand sourire avenant, compliment, verre... De quoi bien engager les choses. « Anne Hayhoe, cela fait bien longtemps que l'on ne vous a pas vue parmi nous. Merci, c'est un torque, un original. L'un de mes ancêtres a dédié sa vie à la culture celte. » La jeune femme agrippa sans rechigner la coupe de champagne et trempa rapidement ses lèvres dans le liquide. « Que devenez-vous très chère ? » Je suis actuellement terrée à Pré-au-Lard, village sorcier bien au-dessus de tout ce que tu peux croire être la réalité et je me sens un peu à l'étroit dans un boulot qui n'est point le mien. Seulement, je dois te parler de mon emploi putatif, celui que mes parents décrivent aux exécrables moldus qui sont tes pairs et qui n'est évidemment que fiction. Heureusement, si Anne ne savait pas ce qu'avait raconté son géniteur sur sa situation actuelle, elle savait au moins quel était la fonction qu'il lui donnait face aux gens du monde moldu. « Je suis très occupée par mes fonctions et sans cesse en déplacement. C'est incroyable la dose de travail qui nous tombe actuellement dessus. Les relations internationales sont actuellement tendues. » Tendre une perche, espérer qu'elle morde à l'hameçon. « Effectivement, avec les affrontements entre les divers pays, les tensions économiques et militaires... On ne parle plus que de ça aux informations, c'est d'un lassant. J'en viens presque à préférer les faits divers, même le cas des croquettes tueuses me fascinent presque à côté de tout ce tapage pour quelques pétrodollars. » Anne sentit la défaite lui ouvrir les bras. Comment tout ce beau monde pouvait-il parler ainsi d'une guerre nucléaire ? Elle n'était pas très au point sur les avancées de l'armement moldu mais elle savait tout de même comment ça fonctionnait. Son interlocutrice dût penser que son regard surpris signifiait qu'elle s'intéressait aux croquettes. « Vous savez bien, cette histoire de croquettes mal préparées qui ont tué un grand nombre de chiens. Même le chien du couple royal a trépassé ! Tout le monde ne parle que de cela ! » Elle hocha la tête, cherchant à cacher son dédain. « Oui oui bien sûr, les croquettes, je pensais seulement qu'ils avaient arrêté d'en parler et... - L'affaire a rebondi avec l'arrestation du coupable pas plus tard qu'hier en fait. » Parfait parfait, des croquettes tueuses, des tueurs de chiens, du blablabla pour rien. « Je crois que mon ami m'appelle, Jehanne doit commencer à le mettre dans une position délicate : elle est d'agréable compagnie mais Monsieur Hansen est assez introverti, ce qui complique les choses. A plus tard peut-être. » Après un sourire désolé, Anne retourna auprès de Hansen et de la tornade rousse.

« Et je disais justement à la personne qui m’accompagnait que … - Je ne savais pas que tu connaissais la femme de cet homme. - Je sais que tu aimes à sous-estimer l'étendue de mes relations ma chère Anne. - Cela ne fait que te donner l'occasion de me remettre à ma place, je sais que tu adores ça. » Jehanne offrit un sourire radieux à Anne. Oui, Jehanne adorait surprendre les gens en leur montrant que sous ses airs superficiels il y avait une cervelle qu'elle préférait utiliser à bon escient. « Et c'est bien parce que tu ne dénigres pas mes talents que j'apprécie parfois ta compagnie. Je crois que tu es la seule personne de cette assemblée qui n'atteint pas le niveau d'hypocrisie de base. Je ne vous inclus pas dans le lot Monsieur Hansen, ne vous en faites pas. Tu peux continuer ton tour ma chère, montre aux gens que tu n'es pas morte pour qu'ils arrêtent de spéculer sur ton sort, je m'occupe de ton ami. » Mouchée, Anne hocha la tête et s'éloigna à nouveau du duo. Jehanne l'étonnait chaque fois un peu plus. Elle espérait que Hansen saurait lui soutirer les informations nécessaires.

Goodman, ça ne fonctionnait pas. La cruche aux croquettes non plus. Jehanne semblait vouloir passer sa soirée auprès de Hansen. Qui Anne pouvait-elle bien approcher pour tenter quelque chose ? Elle déambula au sein de la foule, souriant, feintant de boire, se laissant porter par des discussions aussi stupides les unes que les autres. Rien ne semblait venir troubler ce petit monde. Les choses allaient mal pourtant, une attaque nucléaire, des tensions internationales... Pourquoi ça ne jasait pas ? Et puis, au bout d'un moment, un coq, au milieu de la basse-cour, trop heure de tenir son petit moment de gloire. « Je peux vous dire que c'est un sujet ultra confidentiel, seuls les gens importants y ont accès, comme moi. Je ne peux pas vous décrire les choses telles qu'elles le sont mais, dans les grandes lignes, l'ONU a fait ce qu'il fallait en ce qui concerne l'Inde et le Pakistan. Un retour de flamme coûterait trop cher aux deux pays. » L'ONU, un mot qu'elle connaissait, son père avait essayé de lui en parler un jour mais elle ne s'y était évidemment pas intéressée. Se rapprochant doucement du groupe, Anne écouta la suite. « Hier encore j'étais avec l'ambassadeur. Il est confiant. Croyez-moi. - On a tous bien compris que papa t'avais placé à l'ambassade Parker, ce n'est pas la peine de bomber le torse pour brasser de l'air. - Quel est ton problème Newark ? Tu veux croire que ta position au bas de l'échelle te donne de la valeur ? » Et blablabla, le coq se faisait défier mais au moins, ça parlait nucléaire. « Non, elle me permet d'apprendre où est ma place et de comprendre ce que je vois. Comme je comprends que tu ne sais rien du tout de la situation actuelle. Si tu le permets, je préfère me retirer plutôt que d'entendre un mensonge de plus. » C'était donc Newark qu'il fallait interroger et non le coq. Anne en prit note.
Darrin A. Hansen
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ce message a été posté Mar 8 Oct 2013 - 1:00
Anne était repassée auprès d’eux, devant sûrement vérifier si Darrin ne faisait pas n’importe quoi dans le monde moldu. Bon, ils étaient peut-être des fourmis peur eux, mais ils avaient des informations. Mais pourquoi cela semblait aussi compliqué de trouver une ou deux personne qui aurait bien voulu lui expliquer en quoi avait constitué le bordel d’Assapor.

Oui, Jehanne s’occupait de lui. Bien plus qu’il n’aurait voulu. Elle lui redonna un verre aux couleurs chatoyantes, tirant vers le sombre. A-t-on pas idée de ce qu’ils pouvaient bien mettre dedans ? Darrin décida de l’écarter de ses lèvres le plus longtemps possible. Cette réunion entre gens civilisés du monde des moldus le mettait de plus en plus mal à l’aise. De la même manière que Jehanne par ailleurs. Elle ne pouvait pas s’arrêter de jacasser et de dire du mal des gens, ou de raconter les derniers potins à la mode en espérant refaire un coup d’éclat chez Darrin comme elle le fit.

Et l’autre problème était qu’il ne pouvait pas la lâcher pour retrouver une personne des services de relations internationales. Puisqu’il ne connaissait personne dans ce monde moldu. Las, il se prit à regretter de ne pas avoir poussé le vice, lorsqu’il l’avait pu, à chercher à connaître un peu plus les services du frère de Lennart. Personne, personne, il ne connaissait personne Par la barbiche de Mervyn. Il glissa d’oeil sur les alentours, Anne s’intéressait à un groupe qui faisait grand bruit. Elle allait sûrement avoir de meilleures informations que lui. Et cela ne lui plaisait guère de se faire avoir par une jeune fille tout juste parvenue. Et encore.
Son désœuvrement total faisait peur à voir. À acquiescer, il allait en avoir mal au cou.
« Mademoiselle, est-il possible que nous sortions quelques instants ? Je tiens à prendre l’air frais de la nuit. Et en votre compagnie, cela ne peut-être que plus charmant. »
Oui ! Voilà, c’est bien ça. Sortir un peu pour se détendre. Et puis il pourrait peut-être lui soutirer des choses sur les personnes de son choix, ou les sujets de son choix. Ce qui était son but premier toujours non accompli.
« Oui, bien sûr ! Figurez-vous qu’il faut aussi que j’aille fumer ma cigarette de soirée, sinon je deviens particulièrement irritable. Serait-ce votre cas ? Bien sûr, je connais une marque qui vous fait oublier tous vos soucis en un instant. Mais je suis sûr que ce n’est pas trop votre genre, vous êtes plus du style strict. Vous savez, j’en connais beaucoup des comme-vous, qui se terrent dans leur bureau la journée, le soir, sont obligés de s’ouvrir aux autres. Alors ils se forgent un personnage. À vrai dire, j’ai la même impression quand je pense à Anne. Pourriez-vous me redire ce qu’elle fait comme travail ? »
Alerte rouge, pour ne pas dire noire. Darrin ne fit pas tomber le masque, mais afficha une mine presque confuse. Peut-être détourner la question assassine, qui pourrait les faire tous les deux, en un autre sens ? « Je ne vois pas Anne dans le cadre du travail, mais je préfère ne pas en parler devant toutes ces personnes, cela me … nous mettrait mal à l’aise. »
Jehanne eut l’air intéressé de quelqu’un qui venait d’apercevoir une antique version des contes de Beedle le Barde en version originale, annotée par l’auteur. Elle le suivit derechef dehors. Darrin rentra le cou quand la fraîcheur de la nuit s’empara de son corps. Le  poussant dans un frisson qui fut partagé avec son accompagnatrice. Cette dernière dégaina des cigarettes de son sac à main, Darrin ne reconnut point quel était cet objet et donc se contenta de se mettre à l’abri de toute explosion. Lorsqu’il vit le bout rougeoyant et la fumée qui s’échappa gracieusement des lèvres entrouvertes de Jehanne, il n’eut plus de craintes. Elle seul s’empoisonnait en avalant de la cendre.
« Alors, me donnerez-vous des précisions ? »
Les lèvres enfumées s’étirèrent en un sourire avide. Parade est mère de Prudence, et donc grand-mère de Sureté. (Une bien belle famille.)
« Anne et moi, nous nous voyons en dehors u travail, car nous avons peur de ce que les gens peuvent dire. Et nous passons la plus grande partie de notre temps à … discuter politique internationale. » Si ce n’était pas de la déception, Darrin n’avait pas d’autre mot pour la nommer. Il n’allait pas non plus lancer qu’il avait des relations charnelles avec Anne Hayhoe, ce serait indigne de lui. « Et ce soir, nous avons pris le risque de nous montrer tous les deux ensemble pour chercher des personnes susceptibles de nous rejoindre dans nos discussions. Surtout à propos de l’Inde. »
Il ne sut pas vraiment ce qu’il se passa dans la tête de Jehanne, si c’était troisième personne, Inde, ou joindre qui avait éveillé ce sentiment de grossièreté qui était en train d’exploser sur son visage. Mais elle passa de la surprise au carnassier aux instincts pervers.
« Je vois ! Vous voulez quelqu’un pour vous rejoindre dans vos « discussions », à propos d’un bouquin indien. » Elle mima des guillemets avec ses doigts, faisant voler un peu de cendres autour d’elle. Darrin comprit que Parade n’était peut-être pas la mère biologique de Sureté et qu’il fallait songer à chercher chez les mots accouchés sous X. Darrin comprit aussi qu’il ne pourrait définitivement rien tirer d’elle. Et il se pencha à la rambarde de la terrasse en soupirant. S’il restait immobile assez longtemps, peut-être que la femelle le lâcherait.
Anne Hayhoe
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ce message a été posté Jeu 10 Oct 2013 - 9:22
Parker ou Newark ? Newark ou Parker ? Le jeune coq semblait avoir envie de communiquer sa "science" à tout va. Mais d'après le second, il aimait surtout brasser de l'air. Mais puisque Parker semblait avoir un auditoire bien fourni, c'était en quête de l'autre que anne décida de se lancer. Elle balaya les lieux du regard une nouvelle fois, apercevant Hansen sortir avec Jehanne. Cette fille avait décidément de quoi la surprendre à chaque rencontre. Les gens avaient beau lui offrir tous les noms de cucurbitacées dès qu'elle ouvrait la bouche, elle n'en restait pas moins terriblement maline. Elle savait ce qu'il fallait dire, montrer, cacher. Et ça, c'était une chose qu'Anne appréciait de plus en plus chez elle. Elle avait beau la qualifier de greluche, de fille superficielle, elle restait pourtant la première personne vers qui elle allait spontanément dès qu'elle devait évoluer en terrain moldu. Ayant repéré Newark, elle s'avança vers lui quand une main la fit dévier. « Anne chérie, viens dire bonjour à Gemma Parker. Tu te souviens d'elle, n'est-ce pas ? » Anne offrit un sourire forcé à la vieille peau face à elle. Elle avait tout de la riche connasse qui ne voulait pas vieillir : le lifting raté, le maquillage outrancier, la robe un peu trop collée au coeur et la lipo ratée. « Votre mère n'arrête pas de vanter vos mérites ma chère. Et elle n'exagère pas quand elle dit que vous êtes une superbe créature. Quel est votre secret ? » J'ai trente ans de moins que vous et ça se voit ? « Je tente de manger équilibré, je fais du sport, et le stress au boulot permet aussi de garder la ligne si vous voulez mon avis. - Si le stress pouvait avoir le même effet sur moi ! Je ne cesse de m'inquiéter pour mon fils qui ne semble pas vouloir se poser calmement avec une jeune femme. Il aime à papillonner alors que je n'attends qu'une chose, avoir des petits enfants. Mais laissez-moi vous le présenter. Richaard ? » Et voilà Parker le coq qui débarquait, cheveux impeccablement décoiffés pour un effet négligé, costume au prix outrancier, sourire colgate, regard tout sauf avenant... « Oui mère ? - Je te présente la délicieuse Anne Hayhoe. Anne, voici mon fils Richard. - Enchanté. Je crois que nous n'avons jamais eu l'occasion de nous croiser. » Regard charmeur, à la limite du séducteur pervers. Anne aurait bien roulé des yeux et soupirait s'il n'y avait pas eu sa propre mère à ses côtés. « Effectivement, je me fais rare dans les soirées mondaines, j'ai tellement de travail que je dois régulièrement refuser les invitations que je reçois. - Allez discuter ailleurs mes bon petits. Nous avons des tas de choses à nous raconter entre mères. » Le regard désolé de sa mère suffit à Anne pour comprendre qu'elle n'y était pour rien. Richard Parker lui tendit son bras et Anne l'attrapa pour ne pas créer de scandale. Tant pis, elle commencerait par interroger celui qui aimait soi-disant brasser de l'air.

« Je crois que nos mères veulent nous voir sympathiser. - J'ai cru comprendre que la vôtre n'attendait qu'une chose : que vous engrossiez une fille de bonne famille pour enfin pouvoir avoir des petits-enfants. » Anne avait frappé. Et deux résultats étaient possible : soit cela fonctionnait, soit elle se vautrait. Le rire franc que lui servit Parker donnait la première solution. « Je vois que vous n'avez pas votre langue dans votre poche. Et ma mère n'a jamais su tenir la sienne. Effectivement, elle veut me voir entrer dans le rang mais je pense que je peux encore profiter de mes jeunes années. Pas vous ? » Anne essaya de ne pas se focaliser sur la façon dont il avait de lui tenir le bras, sur le ton suave qu'il essayait de donner à sa voix et... Finalement, s'il la draguait, elle pouvait peut-être en profiter, non ? « Je fais partie de ces jeunes femmes qui veulent s'établir professionnellement avant tout. La vie de famille bien rangée où la femme sert de potiche n'est pas pour moi. Pas pour l'instant en tout cas. J'ai besoin d'accomplir quelque chose avant. Et de profiter des bonnes choses. » C'était faire un effort surhumain que de rentrer dans le jeu de Parker mais Anne le faisait pour la bonne cause. La cause des mangemorts. « Et dans quoi espérez-vous vous accomplir Miss Hayhoe ? - Je travaille actuellement dans les relations internationales. Je suis en lien avec... Les lois sur la protection animale à travers les pays. Saviez-vous par exemple que le marsouin commence peu à peu à sortir de la misère marine ? Grâce à nos actions ? » Espérait-elle l'endormir avec des propos inintéressants ? Non, elle voulait juste qu'il ne se soucie pas d'elle et qu'il commence à déblatérer sur comment il était beau, il était fort, il était intelligent... « Intéressant. Je travaille aussi dans les relations internationales mais du côté de l'ONU. Nous essayons de notre côté de... » Il fit une pause théâtrale et se rapprocha de son oreille pour chuchoter le reste de sa phrase. « préserver l'espèce humaine. » Anne crevait d'envie de lui rire au nez, vraiment. A la place, elle se contenta d'ouvrir grands les yeux, de battre des cils comme une biche et d'afficher une expression pleine d'admiration sur son visage. _ Soupirant, elle prit un air triste. « C'est noble de vouloir sauver l'humanité mais je pense sincèrement que c'est un combat perdu d'avance. Nous ne le vivrons peut-être pas mais notre race finira pas s'éteindre. Les gens sont stupides et aiment à s'entretuer. Il n'y a qu'à voir la situation entre l'Inde et le Pakistan : ce n'est qu'une illustration de ce que sera le monde d'ici quelques années. J'aurais tellement aimé vivre à une époque où l'honneur, la chevalerie et tout cela existaient. Ce devait être grandiose de se dire que l'honneur pouvait surpasser le côté profondément mauvais de l'être humain. » _ Le regard de Richard s'était illuminé à l'évocation de l'Inde et du Pakistan. Anne était sûre de ce qu'elle faisait. « Ma chère Anne, je ne peux vous contredire sur l'avenir de notre monde, c'est un fait. Mais en ce qui concerne l'Inde et le Pakistan, croyez-moi, nous sommes en plein travail. Nous contrôlons leurs faits et gestes désormais. L'armement nucléaire leur a été retiré et ils font pénitence. Ils n'ont pas le choix s'ils veulent conserver l'aide des grands pays comme le nôtre. » Anne sentit comme une envie de rendre son repas là tout de suite, sur les chaussures italiennes de ce bon Richard. Ce qu'il pouvait être suffisant. Elle sourit. « Et bien vous me voyez rassurée. Mais, comment pouvez-vous contrôler l'armement nucléaire ? Je veux dire... Il leur suffit de reconstruire quelque chose dans le secret, non ? » Richard lui offrit son plus beau sourire. « Ma chère Anne, nous avons des espions partout et savons qui fait quoi en temps réel. » Ah et c'était donc pour cela que l'ONU avait laissé le Pakistan attaquer l'Inde ? Bien, parfait. Ce type brassait effectivement de l'air et en plus de ça, il montrait à quel point la race moldue était une race pourrie. « Vous m'en voyez soulagée. J'ai besoin d'aller me rafraichir. Je vous retrouve plus tard ? » Elle ne pouvait pas rester plus longtemps en sa compagnie, elle avait besoin de prendre l'air pour ne pas exploser et rire au nez de ce charlatan. « Je reste dans le coin. N'hésitez pas à venir me retrouver. » Regard lubrique, sourire pervers. Oh Lord que c'était écoeurant.

Anne sortit et rejoignit une nouvelle fois Jehanne et Darrin. Elle n'arrivait pas à se résoudre à les laisser seuls trop longtemps, elle les trouva une nouvelle fois en pleine discussion. Et lorsque Jehanne vit Anne arriver, elle stoppa net son cinéma et regarda les deux sorciers avec un air que la Hayhoe ne lui connaissait pas. « Mais bons amis, soyons francs. Pourquoi cherchez-vous des informations sur la catastrophes qui résulte du conflit entre le Pakistan et l'Inde ? Vous vous prenez pour des espions ou vous l'êtes vraiment ? Et Anne, fais-loi le plaisir de ne pas me prendre pour une gourdasse. Là j'arrête de faire semblant parce que je t'estime un peu et que vous êtes en train de foncer droit dans le mur. Vous n'êtes pas discrets à mes yeux et si la moitié de l'assemblée du soir est conne, l'autre moité finira par se poser des questions sur votre petit cirque. Donc abattez franchement vos cartes.i » Anne sourit. Finalement, Jehanne se révélait être une moldue "fréquentable". « Nous ne sommes pas des espions. Mais nous bossons ensemble pour une ONG qui cherche à en savoir plus sur l'état réel du conflit. L'ONU brasse de l'air en affirmant détenir le contrôle, notre cher Ministre fait l'autruche et... - évoluer au milieu de ces abrutis de la haute anglaise reste le meilleur moyen de leur tirer les vers du nez. Et dire que je pensais être la seule à agir de la sorte. Anne, il faudra vraiment qu'on s'organise des petites sorties à deux. Je sais des choses que tu seras ravie d'apprendre. Mais pas ce soir. Une autre fois. Sache que je cherche toujours à aider tes parents pour excuser tes absences et éviter qu'une rumeur galeuse ne se répande à ton sujet. » Mais pourquoi Jehanne lui disait ça ? Et pourquoi elle insinuait l'aider ? Anne ne comprenait rien. Rien du tout. Et Jehanne s'en rendait compte. « Un jour ton père a aidé le mien quand nous étions dans une situation très difficile. tu as toujours été plus ou moins sincère avec moi et franchement, ta mère est quand même réellement gentille. Disons que tout cela me suffit. - Très bien. Un thé demain ? Avant que je ne reparte en voyage pour le boulot ? » Le sourire de Jehanne lui suffit. « Parker vous donnera de quoi rire. Il brasse de l'air, son boulot est de servir des cafés et il se croit important. - J'ai pu voir ça effectivement. Et Newark ? - Newark est un physicien. Il fait tâche au milieu de nous, les fils et filles de. En effet, contrairement à la plupart d'entre nous, il s'est plutôt illustré dans les sciences et est excellent dans son domaine. Il bosse pour le gouvernement de ce que j'ai compris mais lui tirer des informations est compliqué. Tu peux toujours tenter mais il n'est pas des plus dociles. - Je vais voir ça/ Merci Jehanne. » La rousse incendiaire lui offrit son plus beau sourire avant d'écraser sa cigarette au sol. « Monsieur Hansen, si nous allions nous mêler à nouveau à la foule pour creuser du côté de ce qui vous intéresse cette fois ? »
Darrin A. Hansen
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ce message a été posté Dim 20 Oct 2013 - 13:36
C’est vrai ? Ils pouvaient pas simplement attendre 17h demain que Jehanne ne joue plus à la pimbêche et leur raconte tout ce qu’elle sait ?
Sérieusement, il n’avait aucune envie de se coller encore aux rustres de service que faisaient office les moldus. Au fur et à mesure que la soirée passait, il avait envie de les tuer tous. Enfin ,peut-être qu’il allait s’occuper en trouvant un nouveau jeu. Oui, c’est ça, jouons à qui on peut tuer et comment. Pour la première partie du jeu, il fallait définir quelles personnes dans la pièce on pouvait tuer. La question était réglée : toutes. La seconde était plus compliquée, il fallait trouver une nouvelle mort à chaque personne, bien sûr on rapportait des points pour la créativité, sinon ce n’est même pas amusant.
Après tout, ce n’était que des animaux, plus bêtes que des moutons, qui suivaient aveuglément leur société pourrie. Il ferait mieux de remplacer leurs elfes de maison, ils seraient sûrement plus utiles. Où à faire je ne sais quelle tâche salissante, peut-être s’en servir comme monture, ça serait drôle d’avoir son moldu domestique. Et on les élèveraient en troupeau, les lâchant dans les prés le matin, avant de les forhuir pour qu’ils puissent manger et dormir le soir. Darrin eut presque le cœur  serré devant ce paysage magnifique qui s’affichait sous son crâne. Mais on  ne pouvait serré la pierre aussi simplement.
« Très bien, je suppose que nous pouvons essayer d’aller voir le dénommé Newark. Au moins, la Jehanne aura été de quelque utilité. »
Darrin laissa passer sa compatriote devant. Il se faufila à sa suite au milieu des atours du haut-peuple du bas-peuple. Des froufrous en veux-tu en voilà, du tissu à n’en plus finir. Oui, Darrin n’en avait plus rien à faire de la discussion qu’ils allaient avoir. Enfin, il n’en avait pas vraiment plus rien à faire, c’était plutôt dans le fait qu’il ne pourrait pas vraiment aider Anne, et qu’elle serait obligée de jouer de ses charmes et en plus de guider la conversation. Darrin n’était pas vraiment en terrain stable, c’était plutôt compromis pour lui maintenant. Auparavant, il avait pu jouer sur le paraître, mais le fait que Jehanne ait vu en eux l’avait remis en place aussi vite qu’un avada qui l’aurait frôlé.
Alors maintenant, il se concentrait plus sur ce qu’il voyait et ce qu’il entendait. C’est ainsi qu’il vit que le casimir était encore à la mode chez les moldus, ce qui lui confirma qu’ils s’habillaient vraiment avec des guenilles. Un point de plus pour l’élevage.
Ils arrivèrent non loin de Newark qui ne paraissait pas du tout absorbé dans la discussion dans laquelle il était entraîné.
Un tintement résonna près des oreilles de Darrin, celui-ci se retourna et porta son regard vers celui qui devait être l’hôte de ces lieux.
« Mes chers invités, je vous remercie tous d’être venus pour cette petite soirée. Ça me fait extrêmement plaisir. Ainsi, après les petits fours, voilà le moment de passer au gâteau. »  
Tout le monde se pressa au bout de la salle, vers le buffet qui venait d’accueillir un énorme gâteau. Sur ce dernier, on versait du liquide. Une foule de serveur s’affairèrent autour, et celui qui semblait être le chef sortit un petit briquet et alluma un bout. Le tout s’enflamma laissant la salle dans un émoi palpable. Darrin se surprit à penser Sorcellerie et s’amusa tout seul. Être au milieu de personnes telles que celles-ci lui ramollissait vraiment le cerveau.
Puis, toute la foule s’écartèrent quand les serveurs, avec des morceaux toujours flambants vinrent se promener dans la salle pour délester leur petit feu dans les mains des convives. Darrin était persuadé que ces flammes étaient inoffensives, c’était comme ça dans le monde de la magie. Personne ne mettrait volontairement de vraies flammes sur un gâteau. Et ce qu’il aimait plus que tout dans les flammes c’était le crépitement de ces dernières. / Il porta la part à son oreille et aussitôt, ses cheveux s’embrasèrent, bien sûr, il ne s’en rendit pas compte tout de suite, mais ce fut une des plus proches personnes qui hurla. Aussitôt, il éteignit les flammèches de son crâne, qui lui avaient remodelé une partie de sa coiffure. /
Anne Hayhoe
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Re: Indeed [Mission]
ce message a été posté Mer 20 Nov 2013 - 14:55
Newark serait sa prochaine cible. Il ne restait plus qu'à espérer que Parker n'allait pas venir l'enrober une nouvelle fois de son regard de porc en rut. Mais Jehanne lui laissa finalement Hansen sur le dos, se laissant entrainer par une nouvelle greluche. Elle fit comme si de rien n'était. La remarque de Darrin l'agaça étrangement. Jehanne n'était qu'une moldue, une sorte de bête tout en bas de l'échelle mais par rapport aux autres, elle était intéressante. Anne voyait chez les moldus une sous-race dont sa nature magique lui avait permis de s'extraire mais entendre des propos qu'elle aurait pu elle-même tenir sortir de la bouche de Hansen ne lui plaisait pas. Etait-ce parce qu'elle ne l'appréciait pas ou parce qu'elle ne le jugeait pas aussi compétent qu'elle dans l'analyse des moldus ? Anne n'en savait rien et stoppa là sa réflexion : l'hôte de la soirée avançait quelques mots pour l'occasion. Sa tête lui était familière, sûrement un type qu'elle avait croisé chez ses parents. Puisqu'elle était là de toute façon, c'était parce que l'homme évoluait dans les mêmes sphères qu'eux. Hansen se précipita vers le buffet. Anne se surprit à vouloir le laisser seul pour évoluer une nouvelle fois de son côté, sans ce boulet accroché à la cheville. Mais était-il raisonnable de le laisser au milieu d'une foule qu'il ne pouvait comprendre ? Non. Alors elle le suivit.

Goûtant un petit four pendant que tout le monde se pressait autour du gâteau, Anne grimaça. C'était immangeable. Au moins, elle garderait la ligne. Recrachant discrètement l'immonde bouchée pour la mettre dans une serviette, des cris interpelèrent la sorcière. Elle se retourna pour voir Darrin les cheveux en feu. Elle se précipita vers lui, bousculant sans ménagement les moldus effarés, trop occupés à pousser de petits cris pour aider son compatriote. « HANSEN ! » Anne oubliait la bienséance, la courtoisie en le hélant par son simple nom de famille mais elle s'en contrefichait. Le sorcier venait tout simplement de se faire remarquer, chose dont ils n'avaient pas besoin. Alors qu'il éteignait l'embrasement de sa crinière, Anne l'attrapait par le bras pour le sortir de la foule. « Tout va bien, allez vous régaler du gâteau qui a l'air succulent. Oui oui, il va bien, je vais me charger de lui. Oui c'est bon. » Les gens autour d'eux faisaient semblant de s'intéresser à l'état de Hansen alors qu'Anne savait très bien qu'ils ne se préoccupaient que d'obtenir des détails croustillants à faire circuler pour le reste de la soirée. Pauvres vermines.

Après moult efforts, Anne réussit enfin à atteindre les toilettes. Celles des hommes. « Pourriez-vous sortir messieurs ? Mon ami est blessé et je ne souhaite pas profiter de votre intimité. » Les regards outrés qu'elle reçut glissèrent sur elle comme l'eau sur les plumes d'un canard. Elle ferma la porte derrière le dernier moldu et sortit sa baguette de sous sa robe qu'elle avait glissé à l'intérieur de sa cuisse, dévoilant une bonne partie de son corps à Hansen par la même occasion. « Je ne vous félicite pas Monsieur Hansen. Vous vous êtes donné en spectacle et ça aurait pu virer au drame. » Elle arrangea la coiffure de son collègue du jour d'un coup de baguette. Si elle était inutile sur un champ de bataille, les sortilèges de mise en beauté restaient quelque chose qu'elle maîtrisait. Evidemment, Hansen n’appréciait pas son attitude et il le lui fit bien comprendre. Anne n’avait qu’une envie, celle de l’écraser, de le réduire à rien. Son sang supérieur n’était plus rien à ses yeux parce que son fils, son incapable de fils était un traître. Et quand on engendrait une telle abomination, on ne pouvait qu’être pourri de l’intérieur. Elle retint les mots acerbes qui lui brûlaient la langue. Il y avait plus important. Leur mission. « Je vais tenter de me rapprocher de Newark. » Elle sortit un rouge à lèvres de son sac et repassa une couche sur sa bouche. « En espérant qu’il soit réceptif. » Et s’il ne l’était pas, elle trouverait mieux : Hansen. Un impero serait utile, non ? Oui, Anne commençait à être fatiguée d’évoluer parmi cette foule sans intérêt. Et plus encore, elle était fatiguée de devoir jeter un œil à Hansen qui ne savait pas comment se comporter au milieu des moldus.

Ils sortirent des toilettes ensemble. « Vous pourriez prendre une chambre. Ce n’est pas très discret ou même hygiénique. » Anne lança un regard plein de mépris à la connasse qui avait osé insinuer une telle… chose. « Une chambre n’a pas permis de garder secrète votre infidélité cependant, n’est-ce pas Madame Fairfax ? » Piquée au vif, la morue fila sans demander son reste. Anne aurait dû se taire mais elle n’avait pas pu. Peu importait, elle était connue pour ne faire en général aucune vague, une petite incartade ne serait pas bien dramatique. Accompagnée de Darrin, Anne se dirigea vers Newark lorsqu’elle l’eut repéré. « Monsieur Newark ! L’homme que je cherchais ! On m’a tellement vanté vos mérites ! Mais je manque à tous mes devoirs : Anne Hayhoe. » dit-elle en forçant trop sur son sourire, sur ses mots, des mouvements. Pourtant, l’homme était charmant. Son froncement de sourcils lui donnait un petit quelque chose de différent. Différent du reste de l’assemblée au milieu de laquelle elle avait dû évoluer toute la soirée. « En quoi puis-je vous aider Miss Hayhoe ? » demanda-t-il en la regardant à peine. Elle battit une nouvelle fois des cils. « Nous débattions avec mon ami sur la nature de la bombe qui a été lancée sur l’Inde. Il m’assure que c’était une bombe H alors que je suis persuadée qu’il s’agissait d’une bombe A. Faute d’un terrain d’entente, c’est votre aide que nous sommes venus trouver. Je vous présente Monsieur Hansen. » Et là, Anne comprit pourquoi son charme n’allait lui être d’aucune utilité avec Newark. C’était Hansen qui correspondait visiblement le plus à son type de conquête.
Darrin A. Hansen
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ce message a été posté Dim 8 Déc 2013 - 15:28

Et Mlle Hayhoe se précipita vers lui dans un cria passionnel. Ah oui, c’est vrai qu’il attirait l’attention, mais toujours moins que quelqu’un qui criait son nom partout. Comme si Hansen était un nom courant. Elle aurait pu l’appeler par son nom complet que ça aurait eu le même effet. La jeunesse incapable de comprendre les subtilités de la diplomatie. Comment lui dire gentiment qu’il n’avaient pas fréquenté les mêmes pensions pour chèvres du Vercors ?
Elle l’amena dans les toilettes pour homme.
Comment lui expliquer qu’il avait eu les cheveux en feu à l’instant, et que non, il ne couchera pas avec elle. Pour l’amour de Voldemort, faites que cette jeune fille ait un peu de tenue.
C’est sûrement l’ambiance délétère des moldus qui déteint sur elle. La pourriture s’infiltre en elle. Et ça sera la seule chose qui s’infiltrera en elle ce soir. Foi de Hansen.

Il put voir de la condescendance dans ses yeux quand elle lui arrangea les cheveux. C’était donc aussi simple d’avoir une nouvelle coupe de cheveux gratuitement. Darrin se faisait chier à aller chez les plus prestigieux, alors que rien ne l’empêchait de demander à une personne de sexe féminin. Apparemment. Le bémol était peut-être qu’il n’avait pas de présence féminine autour de lui.
Et c’est le retour du regard condescendant. Ah oui, il pouvait voir ce qui la gênait dans ses yeux. Mais il n’avait pas à expliquer les ressorts de sa famille à une pauvre parvenue qui tient ses pouvoirs magiques simplement par le hasard. Si elle ne les a pas volés à quelque sorcier qui trainait par là. Sa magie à lui était plus pure que le Roi de Grande-Bretagne moldue. Qu’elle ne daigne pas venir lui parler de son fils. Il en avait soupé, reclus dans sa bibliothèque. Il savait très bien ce qu’on pensait de lui.
Qu’elle aille se taper la pourriture de bas étage et qu’elle subisse les mêmes épreuves que lui et on en reparlera.

Oui, c’est ça, qu’elle se fasse belle pour le commun des bêtes. Malheureusement pour Darrin, rien que penser au gâchis de l’once de magie qui coulait dans les veines de la jeune fille, alors qu’elle se préparait à donner d’elle pour cette mission, l’empêchait de la laisser toute seule. Il espérait seulement qu’elle ne le rende pas fou en se rapprochant d’un peu trop près de la vermine. Déjà qu’il avait eu à traiter avec ses parents. Valait mieux ne pas trop pousser le boutefeu trop loin.

Une moldue les alpagua avec toute l’élégance de leur espèce. Comment osait-elle cette morue de bas étage ? Si seulement il pouvait lui lancer un petit doloris discret. Ça serait tellement par-fait. Mais il sentait déjà le regard dissuasif d’Hayhoe se poser sur lui. FINE, I WON’T DO IT. Il regarda juste intensément les magnifiques décorations composées de sabres et autres épées aux lames flamberges. Elles feraient de très belles décorations en travers d’une gorge. Complètement au hasard.

Il l’accompagna encore pendant quelques pas, gardant le silence et ne cessant de se toucher les cheveux, vérifiant que tout était vraiment en place. Tout semblait correct, il allait pouvoir revenir dans la conversation. Il présenta sa main au dénommé Newark. Des lunettes posées sur le nez, l’air un peu renfrogné de la personne qui n’était pas dans son élément. Darrin connaissait ce type de personne qui n’appréciait personne tant qu’on ne lui présentait pas le bon sujet de conversation. Il semblerait pourtant que Hayhoe ait tapé dans le mille. Un mince sourire, pour ne pas dire son ombre, s’œuvra sur sa bouche tordue. Aussi charmant que des géraniums dentus d’après ce qu’il voyait.
Il ne restait plus qu’à lui soutirer des informations. « Oui, excusez moi, j’ai cru entendre dans les médias que c’était une bombe toute particulière. Et comme je n’y connais rien dans ce domaine d’ailleurs. Je suis plutôt un homme de lettre, voyez. »
Il enclencha la fonction amicale, celle qui était destinée à mettre à l’aise un interlocuteur quelconque. Le dénommé Newark lui accorda un peu plus d’attention pendant qu’il lui expliquait les différences notables entre les différentes bombes. L’aspect atomique de la chose dépassant complètement Darrin, il essayait plutôt de se rappeler des moindres paroles. De toute façon, Elena pouvait toujours avoir recours à la pensine pour avoir tous les détails.
Il hochait de la tête, en offrant un sourire de temps en temps. Et là, ce fut le drame. Newark, le moldu aux yeux globuleux, posa une main sur lui. Mais pas seulement une simple main amicale, mais la main qui se posait dans son dos. Il était de ce bord là. Comme si c’était simple d’être déjà une immondice, il fallait en plus qu’il soit à vapeur.
Ah il comprenait mieux pourquoi Hayhoe l’avait trainé. Il lui jeta un coup d’œil, mécréante. Un appel à l’aide se formait dans ses yeux. Improvisation.
Allez, on se contient. On pense à Elena, c’est ça. Elle est jolie Elena, et c’est elle qui va les mener vers quelque chose de nouveau. Et quand elle reprendra le pouvoir, il reviendra pour sa vengeance et lui faire bouffer le pavé et le doloris.
Il lui mit la main sur l’épaule et lui lança un sourire avenant. /Toujours, aller à la pêche aux informations. Lancer la ligne, attendre que le poisson morde. Et tirer très vite pour qu’on accroche l’hameçon./ « Bien, vous pouvez me donner des détails sur votre travail peut-être ? »
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ce message a été posté Jeu 12 Déc 2013 - 19:45
Anne feinta, elle fit comme si elle n'avait pas capté le léger mouvement de recul d'Hansen lorsque la main de Newark s'était posée sur lui. Le père du traitre à son sang allait devoir fournir les efforts nécessaires à la réussite de leur mission, qu'il le veuille ou non. La jeune Hayhoe y veillerait. Après tout, elle-même était prête à donner de sa personne. C'était ce qu'elle avait fait depuis toute petite, lorsque sa mère la forçait à se mêler aux moldus durant les vacances scolaires, lorsqu'elle avait dû laisser un moldu lui laver les amygdales pour son premier baiser parce qu'elle devait s'intégrer au sein de la jeunesse moldue. Ne pas éveiller les soupçons, telle avait été la volonté de ses parents mais aussi celle de son aîné. Elle avait donné de sa personne toute sa vie durant et était prête à le faire encore pour sa faction, pour les idées qui lui semblaient être les bonnes.

Newark avait parlé de bombe A. A comme Anne, de quoi se souvenir parfaitement de cette information. Il en avait expliqué le processus mais il suffirait à la jeune femme d'imprimer une page internet. Ou de la recopier, pour éviter de montrer qu'elle savait un peu trop parfaitement se fondre dans le monde de ses parents. Bref, ils avaient eu les informations techniques suffisantes. Si Newark entrait dans les détails, ils ne réussiraient pas à comprendre quoi que ce soit de toute manière. Mais peut-être que Hansen était comme elle ? Peut-être qu’il était prêt à donner de sa personne pour la cause Ombre ? Après tout, quand on avait engendré un connard de traître à son sang, on n’était plus à une abomination près, si ? Anne se demandait si ramener le pauvre scientifique à Pré-au-Lard et l’exploiter pour comprendre la technologie moldue de A à Z serait utile. Non, sûrement pas. Quoique. Est-ce qu’en comprenant le fonctionnement d’une bombe faisant de tels ravages les techniciens sorciers seraient capable de trouver comment éviter qu’une nouvelle horreur comme celle d’Assapor ne se produise. Anne sentait encore plus le poids de ses origines moldues depuis la catastrophe. Le monde où elle était née n’était que pourriture. Il fallait que la veuve Kark agisse et vite. Il fallait qu’elle s’aligne rapidement sur les idées de son mari décédé. Qu’on enclenche la phase de contrôle des moldus avant qu’ils ne provoquent une nouvelle extermination de masse. Le regard de Raven qui lui était réservé depuis Assapor n’était que l’illustration de ce qu’elle était : une fille de moldus, une fille de gens responsables du massacre.

« Mon travail ? Rien de bien passionnant pour quelqu’un qui ne trouve pas le monde atomique fascinant. Mais ce genre d’attrait s’apprend et se cultive. Je pourrais vous instruire sur le sujet autour d’un verre si cela vous intéresse réellement. » Alerte sous-entendu. Décidément, il n’y avait qu’un type aussi déconnecté que Newark pour trouver quelque chose de… distrayant ? chez Hansen. « Et comment expliqueriez-vous vos fonctions à des personnes qui, comme nous, ont préféré occulté la moindre parcelle de science que l’éducation peut offrir ? » Elle ne se donnait même plus la peine de battre des cils comme une jouvencelle en émoi. A quoi bon puisque Newark préférait non pas le relief de la poitrine d’Anne mais plutôt celui du pantalon d’Hansen ? Rechignant à ôter son regard de Darrin, Newark regarda furtivement la jeune femme pour lui répondre. « Je suis physicien dans le nucléaire. Chercheur. Je travaille pour le gouvernement donc je ne vais pas m’étendre sur mes travaux mais puisque vous me parliez de la bombe pakistanaise, j’ai par exemple été appelé à travailler dessus lorsque le pays a eu besoin de spécialistes dans l’urgence pour analyser et traiter le problème. -  J’avais cru comprendre que vous étiez aussi bien placé du côté des relations internationales. Vous avez mouché Parker avec talent tout à l’heure. » Un instant de silence. Est-ce que Newark commençait à se douter de quelque chose ? Il allait falloir que Hansen joue de ses… charmes. Rien que d’y penser, Anne en avait la nausée. « Parker n’est qu’un petit con. Le remettre à sa place, c’est comme faire des châteaux de sable au jardin d’enfants. » Oh s’il savait ! Et dire qu’Anne aurait pu… Horreur. Elle aurait pu s’offrir à ce sale type dans l’espoir d’avoir des informations alors qu’il n’était qu’un parasite ignorant. « Anne vous êtes là ! » Et lui aussi malheureusement. « Newark va vous endormir très chère, et ce serait dommage que vous ratiez la petite soirée privée plus festive qui nous attend après celle-ci. - Libère-la donc du fardeau que je suis Parker puisque tu es plus intéressant que moi. » C’était dit sur le ton de l’ironie mais, étrangement, Anne sentait bien que Newark n’attendait qu’une seule chose : se débarrasser d’elle. Pour la bonne cause, pour laisser l’occasion à Hansen de redorer son nom en récupérer de potentielles informations, Anne décida de s’enfoncer dans la superbe situation de la fille qui allait se faire lourdement draguer par le queutard de la soirée. Que du bonheur. « Je vais me gêner. Miss Hayhoe, me feriez-vous l’honneur de venir déguster un superbe vin français avec moi ? » Oh non. Il allait lui servir le couplet du parfait petit fils de qui connaissait les bonnes choses, surtout celles hors de prix. Savait-il seulement à qui il s’adressait ? La faction avant tout. Anne attrapa le bras qu’il lui tendait et sourit. Les crampes du lendemain qui allaient assaillir sa mâchoire la faisaient déjà pâlir d’envie… « Vous n’êtes pas un fardeau mon cher Newark mais j’ai eu la réponse à ma question et j’ai réellement peur de finir par vous offenser en ne comprenant pas un traitre mot de ce que vous racontez. » Ils s’éclipsèrent pour aller « déguster » leur vin. Mais sans cracher. Finesse et subtilité : Parker essayait clairement de la souler.

« Monsieur Hansen. Je n’ai pas saisi votre prénom. » Parce qu’on ne le lui avait pas donné. « Vous pouvez m’appeler Patrick. Toute cette fausse courtoisie qui emplit l’air m’écoeure. J’ai besoin de naturel un peu. De simplicité. » Newark proposerait bien à sa cible de piquer une bouteille et d’aller la siffler dans les toilettes. Avant de jouer un peu de trompette. A genoux.

« A ce rythme-là Monsieur Parker, je ne serai même pas en état de vous suivre pour la suite de la soirée. » Regard lubrique, le retour. « Ne vous en faites pas Anne, je m’occuperai de vous. - Quel gentleman vous faites. » Elle faillit s’étrangler avec ses propres paroles. Quitte à se coltiner Parker, autant s’en servir pour essayer de glaner des informations. « Newark et vous ne semblez pas être en très bons termes. - Ces scientifiques sont tellement imbus d’eux-mêmes que, forcément, je ne peux m’empêcher de les remettre à leur place. » Et lui, il était modeste peut-être ? « Il semble pourtant savoir de nombreuses choses qui n’attrayaient pas qu’à la physique. - Ces chercheurs de pacotille, tous les mêmes. Un peu de culture et ça l’étale, et ça l’étale. Il essaie de nous faire croire qu’il pige quelque chose à la politique mais il est à des lieux de la vérité. Il ne connait pas les bonnes personnes. - Et vous ? - Anne, nous venons du même monde : vous savez très bien comment les relations se font. Lui, c’est un bouseux qui rêve de se hisser sur le banc de notre élite. Il n’y parviendra pas. Regardez-moi ce cabernet ! Goûtez donc ! Un délice. Parlons d’autre chose, de vous un peu. » Oh non pas d’elle. Elle ne parlerait pas d’elle. Et il ne lui apprendrait rien de plus. Anne espérait qu’Hansen obtiendrait plus de son côté.
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ce message a été posté Lun 16 Déc 2013 - 17:08
Darrin, c’était ça son nom. Mais il avait cru qu’il allait le lui donner comme ça, à la première question. Il ne révélait pas son identité au premier moldu qu’il croisait, ce n’était pas son genre. Il tuait le premier moldu qu’il croisait. Et là, il devait se faire violence pour ne pas faire son Sirius Black.
Il ne voulait pas que le gouvernement Phénix lui tombe sur le coin de la tronche. Il ne donnerait pas cher de lui à cette occasion. Leurs amis les moldus, leurs amis les morues. Sérieusement. Mais le jeu en vaudrait la chandelle, il finirait dans un tribunal en tant qu’assassin. ça serait tellement bon de tous les réduire en cendres. Et garder le meilleur pour la fin, Newark. Il laisserait le rest à Hayhoe, bien qu’il soit sûr qu’elle n’est pas capable de tuer n’importe qui. Si Elena n’avait pas confiance en elle, il resterait persuadé qu’elle n’a même pas sa place dans la faction. Une sang-de-boube ? Sérieusement, en quoi peut-elle vraiment être d’importance.

Enfin, la question se répondait d’elle-même quand on voyait dans quel genre d’endroit on l’envoyait. Darrin était sûrement là pour jeter un coup d’œil qu’elle ne serve pas d’informatrice aux Phénix. Peut-être allait-elle même le vendre.

Tant pis, il ferait avec. Le plus important était de récupérer des informations pour Dame Kark. Et si pour cela, il devait faire semblant de s’acoquiner avec l’immonde immondice de l’homosexualité, et bien soit. Il avait déjà eu à faire à ce genre de situation, plutôt dans le traitement de cette maladie, il devrait s’en sortir assez correctement. Tout était dans la prise de risque, ni trop, ni peu.
Il faudrait d’ailleurs qu’il lui donne son nom. Mais il se refusait à laisser cette part de lui, son petit bout d’exotisme s’exporter dans la bouche d’une chose. Il avait peut que son nom se fasse souillé rien qu’à se faire prononcer par ces lèvres impures et qui auraient dû être scellées au fil de laine depuis des années. Des visions d’esclavage lui donnèrent un peu de satisfaction. Il n’avait qu’à donner un faux nom après tout. Il semblait que Hayhoe allait « recueillir des informations » ailleurs. Serait-elle plus chanceuse au niveau du bassin qu’au niveau du cerveau avec le jeune pédant qui était venu la cueillir. Qu’il la prenne en épousailles qu’ils vivent leur vie de basses choses.

Patrick ? Putain, c’était quoi le soucis de cet homme ? Patrick, c’était un nom à coucher dehors. Autant s’appeler Sébastien merde. Patrick et Sébastien, même combat de prénom de merde. Tiens.

« C’est Sebastien, Seb pour vous, toi. » La main pend au niveau de son pantalon, il ne sait pas où la mettre, ni s’il faut se protéger tout de suite les parties intimes. « Je pense que dans les jardins, ça sera plus confortable qu’ici. Je n’aime pas trop quand c’est bondé et qu’on ne peut pas se mettre à l’aise. »
Newark le regarde avec attention. Oh oui, mon petit Darrin tu as touché la corde sensible du sexe facile et illicite. Seb/Darrin se fait entraîner dans les jardins de la demeure, peu fréquentés en pleine nuit, pour ne pas dire complètement oubliés de tous. « Seb, il n’y rien de mieux qu’une nuit étoilée. » Oui, c’est ça grand couillon, une nuit étoilée où on voit à peine la lune derrière les gros nuages. « Et vous … tu es marié Patrick ? »
Il le regarde dans les yeux, comme s’il pouvait y distinguer quelque chose dans le noir presque absolu. « Non, bien sûr que non, j’ai trop de travail, je préfère les nuits courtes aux rencontres truffées d’embûches. » Voilà, le ton était donné.
Récolte des informations Darrin, c’est ça que tu as à faire. Tu vas trop loin, là. « Ah oui, votre travail, et le ministère ne laisse rien filtrer c’est ça ?  Pourtant, les choses qui me dépassent, ça suscite toujours mon intérêt… »
Un rictus emplit la figure du binoclard, et sa voix fluette bondit jusqu’aux oreilles de Darrin. « Je vois que nous sommes sur la même longueur d’onde, mais peut-être que je devrais t’expliquer après, pour raviver la flamme que je sens déjà brûlante. » Et il lui mit la main à l’entrejambe.

Le sang de Darrin ne fit qu’un tour. Il eut juste le temps de faire « NOPE » et lança un coup de boule qui assomma le moldu aux mains baladeuses. Il allait retrouver la donzelle avec qui il était venu et il se casserait. MERDE.
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ce message a été posté Dim 22 Déc 2013 - 17:18
Anne n’avait pas réussi à ne pas parler d’elle. Elle avait cherché à dévier la conversation sur le vin, sur la salle, sur tout et n’importe quoi mais cet enfoiré de Parker était tenace. Alors elle avait dû faire semblant. Un frère aîné, des parents aimants, des neveux agités mais tout de même agréables, un travail sur lequel elle resta vague qui la faisait voyager, des vacances au soleil à venir et blablabla. Jusqu’à ce qu’Hansen revienne, seul, visiblement légèrement tendu. Anne l’aurait béni si quelque chose dans sa hâte à les rejoindre, elle et Parker, ne l’avait pas alertée. « Monsieur Hansen, où avez-vous laissé votre cher compagnon ? » Un sourire satisfait vint se nicher sur le doux visage de la né-moldu. Elle était fière de sa pique mais ne put en profiter, Darrin se pencha si vite à son oreille qu’il faillit lui donner un coup. « J’ai peut-être assommé Newark dehors, sous les étoiles scintillantes. Je pense que nous retirer serait judicieux. » Ces quelques mots murmurés la firent de raidir instantanément. Pourquoi lui avait-on collé un imbécile fini ? Anne n’était pas ce qu’on pouvait appeler un élément utile à la faction mais pour cette mission, elle s’en serait sûrement mieux sortie toute seule. « Monsieur Parker, je suis désolée mais je vais devoir vous abandonner. Un imprévu nous force à vous fausser compagnie. - Oh je suis tellement déçu ma chère Anne ! J’espère que nous aurons l’occasion de nous revoir prochainement pour continuer à faire plus ample connaissance ! A bientôt j’espère. Monsieur Hansen. » Elle lui adressa un signe de tête qui se voulait courtois alors qu’elle avait simplement envie de lui verser son verre de vin sur la tête. Il faudrait qu’elle s’assure que sa mère n’invite jamais cet énergumène chez eux. JAMAIS.

Tirant sur le bras de Hansen pour se tirer de cette réception à la hâte, Anne entendit des cris provenant de l’extérieur. « LE CONNARD ! IL M’A FRAPPE ! SALE MERD… » Newark était visiblement sorti de sa douce inconscience. « Si vous pouviez presser le pas, je n’ai pas envie qu’on ait des explications à donner sur votre comportement. » L’homophobie n’était pas très bien vue en soirée. Même si la plupart des personnes présentes ici n’étaient pas très enclines à apprécier les relations homosexuelles, le désir de modernisme exprimé par toutes ces gueules hypocrites les pousseraient à crier au scandale. Et Anne ne voulait pas assister à cela. Ses parents allaient devoir gérer la crise pour elle. Sa mère était douée dans cet art de toute manière. « Vous auriez au moins pu faire l’effort d’entrer dans le personnage pour la mission. » cracha-t-elle alors qu’ils venaient d’atteindre la rue après avoir arracher leurs manteaux des mains de l’employé chargé du vestiaire. Elle entraina Darrin dans une petite impasse et ils transplanèrent près de chez elle.

***


17 juillet

Hansen lui avait finalement expliqué le pourquoi du comment du coup de tête. Anne avait dû batailler pour obtenir les détails et s’était violemment mordu l’intérieur de la joue pour ne pas exploser de rire quand il avait parlé de « contact abject » avec sa personne. Pauvre petit mangemort basique qui semblait ne pas comprendre la réalité de l’homosexualité. N’avait-il donc rien appris du programme affligeant que les Phénix avait proposé lors de la campagne électorale ? N’avait-il pas eu vent des nouveaux décrets imposés par ce Ministère de parjures ? Ah ce que la naïveté de son compagnon de mission pouvait l’affliger. Après avoir passé la soirée à faire le bilan de ce qu’ils avaient appris, Hansen était allée se coucher tandis qu’elle avait passé le reste de la nuit à imprimer puis recopier les informations utiles concernant les bombes nucléaires et tout ce que cela concernait. Elle avait des tas de parchemins parfaitement rangés sur la commode de sa chambre. Elle descendit pour prendre un brunch après avoir récupéré Hansen pour qu’il l’accompagne. Ses parents n’étaient pas là, occupés ailleurs, le statut de son père les forçaient à se rendre à diverses animations dont Anne se foutait éperdument.

« Nous n’allons pas nous attarder ici. Après le brunch, nous emballerons nos affaires et rentrerons à Pré-au-Lard. Il ne sert à rien de continuer à fouiller, nous n’obtiendrons pas plus. » La sonnette retentit, les ondes se répercutant sur chacun des murs de la maison rencontrés. Anne sentit son corps entier se tendre : et si Newark, ou pire, Parker avait décidé de venir leur rendre visite ? « Je viens voir Anne ! Nous devions nous voir ! Je suis Jehanne Montgomery. » Anne se leva immédiatement et alla à sa rencontre. « Jehanne ! Je ne m’attendais pas à te voir ici. Tu as… - Je meurs de faim, attablons-nous. J’ai quelques petites choses à te raconter. Excuse-moi de ne pas avoir attendu l’heure du thé, tu comprendras qu’il fallait que je te voie au plus vite. Mais d’abord, mangeons ! » Elles vinrent s’installer à côté de Darrin, visiblement aussi surpris qu’Anne de voir Jehanne ici. « Monsieur Hansen, votre réaction d’hier soir a fait grand bruit et je pense que ce petit nigaud de Newark, frustré de ne pas avoir pu tâter du Suédois, a bien exagéré la réalité. Si vous me racontiez ce qu’il s’est passé ? »
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ce message a été posté Lun 30 Déc 2013 - 23:12
Hayhoe se permit de lui remonter les bretelles. A lui, la personne qui venait de se faire toucher par quelque chose  contre nature. Il garda pour lui ses remarques acerbes, celles qu’il voulait répandre sur elle comme du venin. Bien sûr qu’il n’avait pas envie de provoquer d’esclandre. Il aurait pu utiliser un petit sortilège de désillusion pour sortir de ce mauvais pas. Mais en terre Phénix, c’était plus que risqué. Les moyens de surveillance mis en place par les américains étaient assez terrifiants quand on y pensait.
Ce qu’il évita de faire avec empressement quand il se retrouva dans a ruelle avec Anne. Direction chez elle. Il espérait prendre une douche, se débarrasser de l’odeur nauséabonde que ces moldus exhalaient par tous les pores de leur peau lépreuse.

Anne l’avait encore cuisiné quelques minutes. Voyant bien qu’elle avait du mal à tenir son sérieux devant tant de pudeur chez Darrin. Excusez moi mademoiselle, mais nous n’avons pas tous été élevés dans la fange avec les autres cochons. D’autres se réclament de plus haute nature. Les contacts entre même sexes répugnent quand ils sont à caractère sexuel. Comme si répugner était le véritable mot. La bienséance et la langue anglaise ne lui permettait pas d’en choisir un autre.

La communication devant être le maître mot de cette mission, ils mirent en commun ce qu’ils avaient appris. Des choses décousues, que Hayhoe réussit à mettre en ordre à force de reflexion. Cette petite devenait utile quand on utilisait son cerveau à d’autre fins que de simples réunions de moldus souillés. (Pléonasme)
Il se glissa sous une douche où pullulaient les savons de différentes formes. Il n’aurait eu aucun soucis, si l’un d’entre eux n’avait pas bougé dans le coin de son œil. Le faisant automatiquement soupçonner d’Horglup à la solde des phénix. Cependant, aucun événement majeur ne vint perturber la fin de ses ablutions.


Le lendemain matin, c’est sur le ton de la détente que Darrin prit son Brunch, les aliments ressemblants aux sorciers, il put manger à sa faim. N’abusant pas des quantités en cas d’empoisonnement. Détente, parce que leur mission était finie. Ils avaient fait leur travail, ils n’avaient plus qu’à regagner tranquillement leur quartier général dans la forêt interdite pour être tranquille. La sonnerie se fit entendre, propulsant le corps de Darrin debout.

Oh oui, un Américain aurait très bien pu voir clair dans leur jeu la veille au soir. Le lendemain, ramener toute la petite brigade pour les tuer. Enfin, d’abord les torturer, puis les tuer. Est-ce qu’ils prendraient seulement la peine de sonner à la porte ? Bonne question. C’est dans ces moments là qu’un Majorloge ferait l’affaire. Il saurait exactement qui se tient sur le palier et s’il faut le laisser passer ou l’envoyer bouler.
Mais non, ce n’était « que » Jehanne. L’innocente et inutile Jehanne. Elle se tourna vers Darrin et fit comme si elle le connaissait depuis toujours. Non, il n’allait pas lui raconter qu’on lui avait mis la main au paquet sur un ton de franche rigolade. De une, ils n’étaient pas amis, Darrin n’avait pas d’amis. De deux, il n’allait pas lui dire quelque chose d’aussi gênant. Surtout si cela concernait quelqu’un de sa race à elle.
« Il s’est passé des choses, dégradantes envers ma personne. » « Ouais, il vous a touché quoi. »
Darrin se ferma comme une huître. Non, il ne l’avait pas « touché quoi », il l’avait sali. Lui, le véritable sorcier. Il aurait dû ramper à ses pieds au lieu de même lui parler. L’aplomb de Jehanne l’énervait au plus haut point. Il ramena sa main dans sa poche. Il était presque certain que Hayhoe avait placé quelques sorts de protection autour de la maison de ses parents. Ils devraient être à l’abri d’une intrusion phénix dans le cas d’une utilisation de sorts.

Cela serait tellement le bon moment, et de bon goût, que de lui apprendre les …
« Ah non, Mr Hansen, vous pouvez laisser votre baguette dans votre poche, je ne souhaite pas subir je ne sais quel sortilège. »
Les yeux de Darrin clignèrent à plusieurs reprises sur le visage de la Montgomery. Ils parcourent les yeux et la bouche malicieuses avant de se balancer sur celui de Hayhoe qui lui montra qu’elle ne comprenait pas non plus la situation.
Il attrapa la première boisson qui lui vint sous la main dans un petit meuble et déboucha le bouteille. La main prit un verre et égara un liquide ambré dedans. Il le porta à son nez, pour que les effluves d’alcool le réveillent.
Une moldue, qui connaissait l’existence des baguettes. Une moldue qui se permettait de lui donner des conseils alors qu’elle savait ce qu’il avait entre les mains. Une moldue qui croyait savoir quelque chose qui la rendait plus grande.
« Excusez moi Mlle Montgomery, j’ai dû mal comprendre. » Il était bon Prince, il lui laissait une chance de se rattraper. Les moldue ne devaient pas savoir pour les sorciers, ils ne devraient pas être capable de leur face sans avoir peur de la mort.
« Oh, ne vous inquiétez pas. Nous allons juste faire un échange de bon procédé, disons que c’est donnant, donnant. Une information contre une autre si vous voulez plus de précision. »
Anne Hayhoe
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ce message a été posté Mer 1 Jan 2014 - 18:55
Anne arrêta de mâcher le morceau de viennoiserie qu’elle avait dans la bouche, la mâchoire pendant, complètement abasourdie par les paroles de Jehanne. Comment savait-elle ? Jehanne, une sorcière ? Non, c’était impensable, elles auraient fait Poudlard ensemble. Et au pire, Anne aurait trouvé son nom dans les archives du Ministère à l’époque où elle y travaillait encore. Elle avait tout retourné, tout fouillé pour chercher des noms connus du monde moldu à l’époque. Jehanne n’était pas une sorcière. Non. Mais alors, pourquoi savait-elle pour Hansen ? Et sûrement pour Anne aussi ? Que signifiait tout cela ? Etait-elle du côté des américains ? Ces bouseux avaient toujours aimé flirter avec le monde des moldus, il n’était pas impossible qu’ils en aient accueillis au sein de leurs rangs après tout. Un frisson de dégoût parcourut la sorcière tandis qu’elle se força à fermer la bouche pour terminer d’avaler sa bouchée.

Et Jehanne devint plus surprenante encore en parlant d’échange. Anne se laissait difficilement surprendre, surtout par des moldus. Mais aujourd’hui, elle venait d’obtenir la surprise de son année. Jehanne Montgomery, greluche certifiée des soirées de la haute société anglaise, petite fille à papa superficielle, à la conversation futile et inintéressante d’ordinaire… Une fille qui avait décidément bien caché son jeu visiblement. « Je commence par la première question, si tu le veux bien. - Je t’en pris ma chère Anne. Sache que si je suis là aujourd’hui, c’est bien parce que je ne t’ai pas menti hier. J’ai toujours cherché à aider tes parents pour que ces rats ne sachent pas qui toi et Philip êtes vraiment. » La sorcière regrettait de n’avoir jamais cherché à creuser plus en profondeur la personnalité de Jehanne. Les apparences, toujours les apparences. Elle en avait oublié que, parfois, des moldus pouvaient être intelligents et dignes d’intérêt, tout comme des sorciers pouvaient être sots et infréquentables. « Je suppose que tu n’es pas une sorcière. Alors, comment sais-tu quoi que ce soit du monde des sorciers ? - Tu peux dire de ton monde Anne. - Oui. » Jehanne but une gorgée de jus de fruits, jouant une dernière fois la carte de la femme mystérieuse. Elle aimait jouer la comédie, elle y avait pris goût. « Je travaille pour le Premier Ministre, sur le cas du monde des sorciers. Je suis une employée « officieuse » du cabinet chargé de ces affaires-là. En réalité, je ne suis même pas censée savoir quoi que ce soit de concret sur le monde des sorciers mais les dossiers auxquels j’apporte ma contribution parlent souvent d’eux-mêmes. A mon tour. Votre Ministre, c’est lequel ? » Anne regarda Darrin. Tentant toujours d’assimiler les paroles de Jehanne, elle ne savait que répondre à sa question. Et elle était obnubilée par le fait que Jehanne était une sorte d’espionne. C’était tellement… Surréaliste. Mais en même temps, pas plus que le fait qu’elle soit elle-même une sorcière, comme son frère Philip. « Notre Ministre est mort en décembre. Assassiné par des terroristes. Le Ministre officiel du pays, nous ne le reconnaissons pas. » Jehanne sembla très intéressée par ces informations. Elle ne prenait pourtant pas de notes. « Comment as-tu su pour moi ? » Anne se mordit la langue. Cela avait été plus fort qu’elle, elle avait besoin de savoir comment son secret avait-il été dévoilé. Jehanne sourit, comme un sourit à un enfant qui pose une question stupide. « Au-delà du fait que tu m’as paru toujours bien différente des autres, de ton pensionnat sans nom, sans lieu tu veux dire ? Je travaille dans ce cabinet depuis trois ans. Je me pose des questions sur la nature de mon job depuis le départ mais c’est surtout en 2019 que les choses ont commencé à se former clairement dans ma tête. Beaucoup d’attentat que nous devions étouffer, beaucoup d’interventions auprès de personnes mystérieuses… Je pense que ma mémoire a été trafiquée une ou deux fois d’ailleurs. Et quand votre Ministre est passé, je t’ai croisée dans une soirée à cette période. Tu semblais apaisée. Et ton frère avait l’air de s’enfoncer un peu plus dans cette expression du type qui n’a plus d’âme. Puis il y a eu la mort de sa femme. Qui coïncidait avec des dossiers à nous. Et il y a eu décembre donc. Et votre disparition, alors que j’avais mis le doigt sur la nature magique de mes dossiers. Et j’ai compris, mon cerveau fonctionne mieux que ce que peuvent croire les gens, il a assemblé plein de détails qu’il n’avait jamais oubliés. Ta façon de regarder les autres avec dédain, ton manque d’attachement aux futilités qui font actuellement le bonheur des gens comme nous : mode, technologie, télévision, événements que vous qualifiez de moldus. Ah et c’est surtout que j’ai vilement fouillé ton sac une fois, aussi, je cherchais un… une protection et j’ai trouvé un objet étrange ainsi qu’un parchemin et des tas de petites choses. » Anne rejoua au poisson en ouvrant la bouche. Elle ne savait pas si elle trouvait Jehanne plus agaçante encore maintenant qu’elle montrait son intelligence et sa finesse ou si elle était tout simplement fascinée par elle. « Parlons de l’Inde du coup. Vous cherchez des informations parce que… ? » Anne ne pouvait lui dire que c’était pour savoir comment écraser l’armement moldu avant de les asservir un par un. « Parce que le nucléaire tue moldus comme sorciers et ce en un claquement de doigts. On veut vous laisser vous entretuer en trouvant comment nous préserver. » Ni un mensonge, ni toute la vérité. Jehanne ne souriait plus, elle comprenait. Ou faisait semblant.

« Je pense qu’on a tous encore de nombreuses questions mais plutôt que de passer trois jours à échanger des informations dans tous les sens, je te propose d’être mon informatrice Anne. Et je serai la tienne. A condition bien sûr que chacune de nous puisse garder son allégeance à son… clan ? » Anne tendit sa main à Jehanne. Elle ne savait pas ce que ça vaudrait mais elle pourrait donner à Elena Kark de quoi lui faire confiance. Un informateur de la sorte ça ne pouvait qu’être bon.  « Mon cher Darrin, la prochaine fois que vous venez dans notre monde, demandez à Anne de vous donner des cours. Si un de mes collègues avait été avec moi ce soir, il vous aurait démasqué à la deuxième phrase. Et le contact physique avec nous, s’il vous répugne, ne le montrez pas, évitez-le avec subtilité. »
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ce message a été posté Ven 3 Jan 2014 - 22:36
Trop d’informations. Elle parlait trop. Il voulait la faire taire. Il fallait qu’elle se taise pour l’amour de Voldemort. C’était trop d’informations pour Darrin. Ou une trop grosse information à comprendre. Elle ne devait pas, ce n’était pas possible. Cette chose infâme n’était pas accréditée à leur secret. C’était tout simplement impossible. Au diable ce qu’elle pouvait leur raconter. Au diable qu’elle appartiennent au gouvernement. L’essence même de Darrin avait sombré dans la noirceur, dans l’élimination de ce truc. Il se refusait à la nommer maintenant. Il allait la détruire.
On ne pouvait voir si clair dans leur jeu.
Et là, ce fut le drame. Anne qui acceptait de s’allier. Non, c’était impossible, elle n’était pas une saleté de Phénix. Elle devait se ressaisir. Même si elle était en bas de l’échelle sociale, elle ne pouvait pas se laisser emporter par la honte de cette manière. Autant aller s’exiler en Chine ou mourir.
« Non, tu ne peux pas. Tu ne peux pas lui faire confiance, c’est une, enfin, une moldue. »
Il n’avait pu tenir sa langue. Comme si elle pouvait lui faire quelque chose.
« C’est surréaliste, est-ce que tu sais comment va réagir Elena ? Elle va nous tuer, tous les deux. Et si les Phénix l’apprennent, ils auront un moyen de pression. Tu ne peux pas prendre ce risque. »
Oui, il effacerait sa mémoire après.
Puis il entendit son nom, il se retourna, surpris. Comme si l’animal avait encore la capacité de parler après avoir été cantonnée à son rôle de créature de l’enfer.

Elle … Elle se permettait de lui donner des conseils. Sur la façon dont se tenir avec les moldus ? Sérieusement ?
« Excusez moi, mais s’il ne tenait qu’à moi, quand je descends dans les tréfonds de votre peuple sous-civilisés, je n’ai qu’une envie, c’est de mettre un terme à votre existence de souffrance. »
Voilà, il donnait le ton de la conversation. Il ne permettrait pas qu’on lui parle comme à un gueux.

« Excusez moi, mais vous êtes un peu trop en dehors du coup. Je pourrais appuyer sur un seul bouton de mon téléphone – quelque chose que vous ne connaissez pas hein – et vous auriez dizaine de personnes prêtes à vous descendre. Alors calmez donc vos chevaux Mr Hansen. »
Il resta estomaqué, elle se permettait de lui répondre. Mais il considéra la menace. C’est vrai qu’il avait séché avec application les cours d’Étude des Moldus.
Il se renferma sur lui-même.
« Comme je disais, mes collègues ne sont pas aussi sensibles que moi. Ils ne vous feront pas de fleurs dans un autre cas comme celui-là. Et étrangement, ils aiment bien travailler au corps les sorciers. »
D’accord, il avait compris. Surtout que les regards de Hayhoe pouvait faire brûler un tas chaume présentement.
« Qu’est ce que sait le Premier Ministre à propos des sorciers au juste ? »
Jehanne prit une inspiration.
« Vous croyez que je vais tout vous raconter ? Pensez seulement que nous vous connaissons depuis toujours, que nous savons que vous êtes là et de quoi vous êtes capables. Nous sommes aussi entraînés à résister à quelques attaques mentales. N’y pensez donc pas. »
Darrin leva les yeux au ciel.
« Sachez aussi que nous sommes mieux organisés que la plupart des meilleurs organisations, même les criminelles. Chaque agent a un périmètre d’action assez large. Et le spectre des inactions qu’il peut commettre est lui aussi assez important. »
Des menaces toujours des menaces.
Plus important que les bombes, les organisations de ce type se devaient d’être reportées à Elena. Bien qu’elle soit peut-être déjà au courant et que le Ministère a déjà quelqu’un qui surveille les personnes qui surveillent les sorciers.
Mais avec les Phénix au pouvoir, cela pouvait tout aussi fonctionner comme une entente, une marche main dans la main. Dans le but de vivre avec eux. Atroce.
Anne Hayhoe
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ce message a été posté Jeu 9 Jan 2014 - 11:17
Les jeunes femmes avaient joint leurs mains pour conclure ce deal et Anne s’était légèrement détendu en attrapant un verre. La sorcière manqua de s’étouffer avec son jus d’orange fraîchement pressé quand Hansen l’ouvrit alors. Etait-il seulement sérieux ? Est-ce qu’il se rendait compte de l’énormité de ses propos, de la voie sinueuse qu’il commençait prendre ? Elle tenta de l’interrompre mais rien n’y fit, il était incontrôlable et agissait stupidement. Pourquoi leur leader lui avait-elle refilé un tel incapable ? Si Anne n’était pas parmi les sorciers les plus doués, elle savait au moins où se plaçaient les intérêts de leur faction et comment les laisser s’insinuer tout doucement au sein du monde moldu. Elle allait attraper Hansen par la peau du coup quand Jehanne, d’une voix calme et assurée, retourna les menaces à son tour. Anne assistait stupéfaite à la scène. Entre Hansen armé d’une idiotie sans borne et Jehanne dotée d’une confiance en ses propos sans limite, la sorcière se rendait compte à quel point tout cela les dépassait.

Elle choisit alors la voix vicieuse, celle qui était selon elle la plus à propos. « Comme tu peux le voir, Jehanne, le monde des sorciers n’est pas épargné par le racisme immonde de certaines personnes. » Elle lança un regard qui se voulait méprisant à Hansen. Et il était d’un réalisme saisissant, ce regard. Si Anne ne le méprisait pas pour son racisme mais pour son manque de réflexion, Jehanne ne manqua rien de l’agacement de la né-moldu. « Heureusement, les mentalités évoluent et il y a des gens plus sensés qui comprennent que les non-sorciers sont aussi humain que nous. » Jehanne regardait Darrin et on pouvait sentir qu’elle ne savait que penser entre les deux discours. « J’ose imaginer que grâce aux sorciers nés dans une famille non magique comme toi, les choses changent. » Anne hocha la tête, se rendant compte qu’elle-même se sous-estimait à cause de son sang. Mais c’était dans l’ordre des choses, non ? C’était ainsi que tout devait fonctionner. Après tout, si elle n’avait pas été sorcière, elle aurait toujours dénigré le bas peuple moldu, elle aurait rappelé au monde avec assiduité que sa place sociale la plaçait au-dessus de tous ou presque. Jehanne attrapa un macaron directement importé de Paris, couleur menthe à l’eau et le porta à sa bouche. « Le pouvoir en place de notre côté ne cherche pas à ignorer les non-sorciers, au contraire. » L’attention de Jehanne fut immédiatement reportée sur Anne. La sorcière pouvait sentir le regard haineux de Hansen chercher à la brûler de l’intérieur mais elle n’en avait cure. Il avait commis une erreur en montrant l’animosité des sorciers envers les moldus, elle se devait de rectifier le tir. Remettre les choses en ordre dans le cas où Jehanne pourrait s’avérer utile par la suite mais aussi dans le cas où il faudrait s’assurer qu’elle ne dise rien. « Cela signifie quoi exactement ? - Le Ministre que nous ne reconnaissons pas ne veut pas se mêler aux moldus et s’inquiète différemment des événements qui se sont produits en Inde : une majorité de notre population pense que les autorités vont tenter d’agir contre vous. Mais sous quelle forme ? C’est une question à laquelle nous n’avons pas de réponse. » Anne attrapa à son tour un macaron qu’elle mangea ostensiblement, pour bien marquer la pause dans son discours, pour faire monter le côté dramatique de sa révélation et laisser Jehanne l’assimiler. Jehanne qui était toujours dotée de son masque placide, qui ne laissait passer aucune émotion décryptable. « De quoi seraient-ils capable ? » Anne afficha un sourire triste. « Nous n’en savons rien. Mais un accord entre notre camp et le tien, pour un échange d’informations, pourrait être une sorte de filet de sécurité. Nous avons aussi des espions qui essaient de récolter des informations au sein de ce gouvernement factice. » Jehanne regarda Hansen. La crispation du personnage ne la mettait pas en confiance et Anne ne pouvait l’en blâmer. Ce type était plus stupide qu’un véracrasse, incapable de saisir les subtilités qu’elle s’évertuait à utiliser depuis le début de leur mission. « Très bien. Mais dans un premier temps, ce ne sera qu’entre toi et moi. Je ne veux pas mêler mon département à cela tant que je ne sais pas ce qu’il en est réellement. » C’était encore mieux que ce qu’Anne avait pu espérer. Un pion au sein du gouvernement moldu sans que ce gouvernement ne le sache. « Tu restes pour terminer le brunch ? Il serait dommage de ne pas profiter de toutes ces bonnes choses. Et nous avons du temps à rattraper, la soirée d’hier m’a prouvé que j’avais raté tellement de potins ! » Anne jubilait. Forcer Hansen à assister à une conversation aussi futile et irritante, c’était merveilleux. Anne était même prête à faire durer les choses, simplement pour le punir de ses fautes, pour prendre un malin plaisir à le voir se liquéfier d’horreur sur sa chaise.

***


Anne avait salué ses parents, leur avait promis de repasser bientôt. Elle le ferait, Jehanne et elle se verraient aussi régulièrement que possible, selon ce qu’Elena Kark autoriserait ou non. Elle terminait de rédiger son rapport de mission, armée de son porte-plume fétiche. Elle n’oublia aucun détail : l’espion dégoté, les informations recueillies sur le nucléaire, l’attitude dangereuse d’Hansen face à Jehanne… Elle insista sur le fait qu’un pion tel que la jeune femme pouvait l’être était une aubaine. Elle osa même mettre en avant sa capacité à gérer ce pion, si on l’y autorisait. Finalement, traiter avec les moldus était peut-être la solution.



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