Il devait relativiser. Il devait relativiser. Il devait ... MAIS COMMENT VOULAIENT-ILS QU'IL JOUE UN MANGEMORT CES CONS !! Relativiser. Il devait ... c'est bon, il avait compris. Il était inutile qu'elle lui répète ce qu'il allait probablement devoir faire ces prochaines heures qui allaient lui paraître foutrement longues. Son visage s'assombrit. Il ne savait déjà pas comment il devait agir pour retrouver celui qu'il avait été alors prétendre être quelqu'un qu'il détestait plus que lui même pour se mettre dans de pareilles situations... Oui. Vraiment. Cela allait être difficile. Il hocha néanmoins la tête. Il allait essayer. Au pire, il ne se sentirait pas concerné. Ca au moins, il savait faire puisqu'il était un petit con d'égocentrique d'après Teagan. Être désintéressé de la situation dans laquelle ils se trouvaient semblait être la meilleure solution. Il hocherait la tête, approuverait leurs dires en répétant machinalement ce que les deux autres diraient sans réellement se prononcer.

"Très bien. Faites ce que vous aurez à faire et j'agirais en fonction. Quand au reste ...", rajouta t-il en haussant les épaules. "On verra." Qu'elle les liquide ce n'était pas son affaire. Il n'avait pas envie d'en arriver là. Dans un combat pour sauver sa peau, c'était différent. Là, il s'agirait d'un meurtre dans un territoire qui n'était pas le leur. S'ils étaient pris en flagrant délit, qu'allaient-ils pouvoir donner pour leur défense. Qu'ils étaient Ombre ? Qu'auraient-ils pour le prouver ? Ce Gael ? Il n'était pas certain qu'on lui donne plus de crédit que celui qu'on lui donnait. C'est-à-dire nul. Il écouta Prudence lorsqu'ils se retrouvèrent devant le petit groupe. Il voulait son visage fermé, distant de ce qu'il se passait autour de lui.

"Gael, tu dois être ravi de retrouver des amis. Surtout que, quel était le pourcentage de chance que nous tombions, sur eux? Ils vont pouvoir nous instruire sur la grandeur des sangs-purs péruviens... " Qu'est-ce que ça sonnait faux. Si elle n'avait pas fait attention à l'intonation de sa voix, la phrase aurait pu passer pour de l'ironie. De l'insolence. Mais là, bizarrement, ça passait. La situation était surréaliste. Il n'aimait pas cela. Pourquoi les emmenaient-ils dans la forêt ? Ils n'avaient jamais parlé de forêt. Ils avaient besoin d'un laisser-passer pour entrer dans l'école et poser leurs questions et c'était tout. En gros ils suivaient un Mangemort les yeux fermés parce qu'ils devaient montrer qu'ils étaient prêts  à passer un quelconque test pour prouver qu'ils étaient prêts à devenir de parfaits petits Mangemorts. Conneries. Il ne faisait pas son bavard mais posait une ou deux questions ci et là pour en savoir d'avantage de l'endroit vers lequel ils se dirigeaient. "Test." L'homme ne leur dirait rien de plus et l'irlandais fit taper sa baguette sur les troncs d'arbres pour passer son impatience et son inquiétude si bien que la jeune femme lui lança un regarde qu'il n'aurait pas su déchiffrer avec toute la bonne volonté du monde.  

"Stressé?" "Non. Impatient.", lui mentit-il en remettant sa baguette dans sa poche. "Avides de faire vos preuves. Pas mal." Elle ne le croyait pas et son frère s'en fichait se bornant à les mener là où il voulait qu'ils aillent. C'est à dire ... quelque part. Quelque part était rempli d'incertitude. Ces deux jeunes gens pouvaient être n'importe qui. Des Ombres nouvellement Phénix, des Ombres véritablement Ombres qui les emmenaient dans un traquenard. Un bruit le fit lever la tête, alerte. Ce bruit ne venait pas de leur groupe. C'était autre chose. Puis, progressivement, ces bruits se firent plus persistants, nombreux.

Plus les bruits s'intensifiaient plus il se disait qu'ils devaient rebrousser chemin et d'un coup se fut trop tard. Trop tard car une vingtaine de bestioles leur tombait dessus. C'était quoi ces trucs ? Il n'arrivait même pas à les définir. Ils étaient près de l'eau et déjà, elles entraînaient Suyay dans le lac qui se prolongeait devant eux. Leo tenta un expulso pour en envoyer deux dans l'eau sombre mais ces diablotins durent deviner ses intentions puisqu'ils s'amusèrent à le griffer et lui tirer vilainement les cheveux pour le déconcentrer, si bien que son sort parti dans les airs. C'était pas très efficace pour se débarrasser de ces créatures mais, si quelqu'un cherchait leur position, c'était tout bénef. Et, dans sa lutte à coups de poings contre les diablotins, il espérait vraiment que quelqu'un leur vienne en aide. Des diablotins plus des ombres ... vraiment c'était l'paradis !

pas de oui-non svp:

Si pas oui-non:

Diablotin : Le diablotin ressemble assez au lutin et à la fée. Il est de couleur brun foncé ou noir et mesure de quinze à vingt centimètres. Les diablotins vivent dans les terrains humides et les marécages et ont un sens de l'humour assez rudimentaire : ils s'amusent à pousser les promeneurs pour les faire tomber dans l'eau.

La pêche aux sorts:

Spoiler:

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Il n'était pas si bon comédien. Quand il le voulait, il pouvait être excellent. Parfois. Souvent à des moments mal choisis mais tant pis. Il regarda Prudence l'air de dire 'que tu sois mécontente ou non, c'est pas mon problème'. Il ne lui devait rien. Elle était juste américaine et du Ministère. Ce n'était pas pour autant qu'il allait changer sa façon de faire ou d'être. Au moins, c'était clair. Il n'aimait pas cette mission, ce qu'il devait y faire et était mitigé quant à ses coéquipiers. Déjà pas facile à vivre, il suffisait de peu pour qu'il devienne invivable et foute en l'air la mission qui leur avait été confiée. Wallas aurait mieux fait de mettre quelqu'un d'autre sur cette mission. Râlant intérieurement, l'irlandais n'en montra cependant rien lorsque les diablotins furent mis hors d'état de nuire. Il resta distant pendant le reste du temps, parlant peu, ne faisant que ce qu'on lui demandait de faire. Le strict minium. Tout comme Prudence, il attendit que tous aient goutté au plat pour se mettre à en dévorer son contenu. Il avait la dalle mais n'avait aucune confiance en ses coéquipiers. Il aurait sans doute agit de même si Prudence ou Gaël s'étaient chargés du repas pour la simple et bonne raison qu'ils ne les connaissaient pas et, le fait qu'ils l'aient agacé par moments durant le voyage, n'arrangeait pas le manque de confiance qu'il avait en eux. Il devait passer outre, arrêter de faire son gosse capricieux mais il n'y pouvait rien. C'était plus fort que lui.

La nuit se passa relativement bien. L'irlandais ne dormi que d'un oeil et se réveilla à l'aube. Les heures de sommeil, il les récupérerait plus tard. Le sentiment d'insécurité l'enveloppait suffisamment pour l'empêcher de dormir et le son d'une tasse qui se brise sur le sol donna raison au sentiment d'insécurité qui l'enveloppait depuis le début de l'aventure. Il sorti rapidement sans vraiment faire attention à savoir s'il avait une allure présentable ou non. Prudence était prisonnière d'un étranger et maintenait menaçait Caio et vice versa. se tenaient en joue. L'irlandais jura. Fuck it. A qui était-il supposé faire confiance, merde. Il n'eut pas le temps de se décider que l'inconnu lâcha l'américaine et attaqua Caio. Il y avait encore la fille et Gaël. Ils étaient où ?

Leo n'avait pas plus confiance en l'inconnu qu'aux deux autres et n'eut pas vraiment le temps de se poser la question de savoir où se trouvait l'autre énergumène qu'elle se trouva subitement devant eux. Elle était là depuis le début et il ne l'avait pas vue. Connaître la forêt est pratique pour l'art du camouflage et l'irlandais maudit leur petit groupe de l'avoir sous-estimée depuis le début.

Par magie, son cerveau eu la la faculté rare de réfléchir en pleine vitesse et de réussir (en bonus), le minuscule plan confectionné à la vitesse V. C'était si rare qu'il réussisse un sort ces derniers temps qu'il s'autorisa un sourire de satisfaction. La demoiselle tomba à terre et le sourire satisfait du sang-mêlé se fana quelque peu en voyant un jet de lumière répliquer. Sort informulé. Elle avait eu le temps de répliquer. S'ils avaient deux ennemis K.O., ils avaient un blessé par brûlure et si l'irlandais n'avait pas encore confiance en l'étranger qui les avait rejoint, cas de force majeure oblige, il était prêt à tenter de lui faire confiance. Après tout, ce n'est pas comme s'ils avaient le choix. Heureusement, Gaël n'était pas touché trop sévèrement. Heureusement, ils avaient pensé à s'approprier le kit des premiers soins en faisant leurs achats avant leur départ mais le brun doutait que cela ne soit suffisant. Ils avaient besoin d'aide et cela, il n'y avait que l'étranger pour la leur donner. " J'ai pas plus confiance en vous qu'aux deux autres. Mais lui, il a besoin de soin.", lança l'irlandais en désignant Gaël d'un signe de tête. Ces derniers temps il n'avait plus confiance en qui que ce soit, encore moins en lui-même.

Spoiler:

Quel est cet envoi ?:

Spoiler:

Leo observa Gaël se relever. Le sort de la jeune femme ne devait pas avoir été aussi puissant qu'il l'avait cru. Il parvenait à se relever, marcher, et tentait de bredouiller quelques phrases à l'intention de l'inconnu et, en plus, réussi à lui envoyer un coup de poing qui avait plus l'air d'un effleurement qu'autre chose. Ouais, en fait, il n'allait pas si bien que cela non plus. Si Leo ne faisait pas confiance au nouveau venu, il doutait que l'agresser soit une bonne manière pour tenter d'éclaircir les choses. D'où venait-il, qui était-il ? Que leur voulait-il ? Il remarqua le regard de Prudence et fronça les sourcils. Elle détenait une information qu'eux n'avaient pas. Elle n'allait pas lui reprocher d'être prudent, pour une fois dans sa vie si ?

Le blessé s'énervait et l'irlandais resta étrangement calme face aux insultes plus dues à l'énervement qu'autre chose. Il n'allait pas lui en vouloir pour si peu. Ils étaient perdus et alors ? Au lieu de s'énerver, il aurait du attendre que la jeune femme du groupe s'explique. Elle avait des choses à dire, apparemment. C'est pourquoi si, d'ordinaire, Leo aurait probablement été le premier à s'énerver et pester sur le comportement de Gaël, il resta silencieux. Ils étaient dans la merde ? Alors ? Ce n'était pas comme si c'était la première fois et cela ne serait surement pas la dernière. Bon, la Miss Hope, elle attendait quoi pour leur donner les informations manquantes ?

Il se rapprocha de ses coéquipiers et écouta l'américaine parler des amulettes. L'inconnu s'appelait donc Pedro et était là pour les aider dans leur quête et l'irlandais n'avait aucune raison de ne pas le croire. Il secoua négativement la tête à la question de l'Imperium. Il ne savait pas, comme il ne savait pas faire grand chose depuis quelques temps. "Ok." , lui fit-il simplement en s'exécutant. Il agissait tel un automate et subtilisa différentes lianes à la Jungle pour ficeler les pieds, les mains des deux frangins en plus de les ligoter fermement ensemble. Cela ne valait pas de la bonne corde solide mais ce n'était déjà pas si mal. Il leur subtilisa les deux couteaux qu'ils disposaient après les avoir fouillé et leur lança un Silencio pour le cas où. Leo s'empara également des sacs appartenant aux propriétaires désormais ligotés. Un sur chaque épaule: ne leur restait plus qu'à les fouiller avec les autres pour voir ce qui serait utile à leur quête. Quand vint le moment de la baguette, l'irlandais ne sut pas trop comment agir. Il ne se sentait pas capable de les casser, ne préférait pas les lancer quelque part dans le cas où il les retrouveraient. Seule solution possible: les garder. Il les rangea dans son propre sac. Elles seraient utiles à un membre de l'Ordre du Phénix ou à quelqu'un n'ayant pas les moyens de s'en offrir une. Elles serviraient à quelqu'un.

Gaël se laissa soigner et bien vite, les deux cartes se retrouvèrent au centre du petit cercle qu'ils formaient. Elles n'étaient pas identiques, certaines points marqués étaient à plusieurs kilomètres de distances mais, au moins, ils connaissaient leur situation et les endroits à éviter. Ils décidèrent cependant de suivre la carte de leur nouveau guide quitte à faire des détours. Leo était fatigué, il n'avait pas l'habitude de marcher autant et, en deux jours, en plus de se défendre contre les bestioles et éviter les pièges des habitants de la forêt et de se défaire des deux Mangemorts, ils avaient fait plusieurs bons kilomètres tout de même. Il était temps qu'ils arrivent au vilalge afin de décider de la démarche à suivre. De son point de vue, il valait mieux que Prudence négocie. Entre l'accro à la cigarette hargneux en manque de clope et lui qui n'arrivait pas à garder son calme, elle était la personne toute désignée pour trouver un accord, si accord il y aurait. Mais, pour le moment, il préférait se taire pour économiser des forces. Parler en marchant ... où l'un des meilleurs moyens pour s'épuiser deux fois plus. Il commençait à avoir soif, aussi demanda t-il à Prudence s'il y avait une rivière dans le coin (elle avait subtilisé la carte et ne s'était jamais fort éloignée de leur guide). Il doutait que leur réserve d'eau soit suffisante jusqu'au lendemain. Un aguamenti suffirait peut-être pour se désaltérer. Il n'y avait jamais vraiment réfléchi et puis, c'était mieux de l'eau naturelle, enfin dans la plupart des cas l'eau était potable. Et si elle ne l'était pas, il aurait des maux d'estomac et y survivrait. Ce n'était pas la mort.

Spoiler:

Obliviate dans ta face:

Je veux rentrer. Je veux rentrer. J’en ai plus qu’assez d’entendre ces deux imbéciles se crêper le chignon pour avoir le dernier mot. Ils me saoulent. Vous me saoulez, grave !

Voici les pensées qui traversèrent l’esprit de l’irlandais lorsque ses deux coéquipiers tentèrent de ramener de l’entente et de la joyeuseté dans leur petit groupe. Une certaine cohésion, voilà. C’était le mot. Autant dire que la tentative, bien qu’honorable de la part de l’américaine, semblait vouée à l’échec si elle continuait ainsi. Mais Leo n’allait pas le lui dire ni même tenter d’arranger les choses. Il n’était pas médiateur et il ne sentait pas concerné. Dès le départ, il avait su cette mission vouée à l’échec et ne s’était pas forcément investi comme il aurait dû le faire. Pourtant, Prudence semblait croire qu’il y mettait du sien. Disons simplement qu’il … qu’il se taisait parce que, vu la situation, c’était mieux ainsi.

Leo s’était tût, écoutant Prudence et Pedro observer les cartes avant d’en désigner une comme la plus valable. La plus ancienne. Ils se dirigèrent ensuite vers un point d’eau où ils purent se désaltérer avant de poursuivre leur chemin. Entre insectes, pièges à éviter et autres trésors que cette forêt pouvait abriter, ils furent servit. Ils marchèrent encore ce qu’il lui parût des heures avant de tomber sur … deux Mangemorts. Génial. La carte qu’ils avaient choisie était la mauvaise. S’ils étaient tombés sur l’autre village, tout en ne leur sautant pas dessus pour leur faire des bisous bisounours, ces gens ne se seraient pas montrés aussi malveillants. Du moins, il l’espérait. La diplomatie, finalement c’est bien. Malheureusement, lorsque le sort de la mort faillit toucher Prudence, l’irlandais se fit la réflexion qu’il était peut-être hasardeux de tenter un Pourparlers. Serrons-nous la main, merci de cette agréable visite du terroir et rentrons en Angleterre. Les décisions sensées n’étaient pas celles qu’il avait pour habitude de prendre mais, cette fois-ci, tant pis s’ils venaient à le traiter de lâche. Il n’avait pas envie de se battre contre ces Mangemorts et leurs camarades (qui n’allaient pas tarder à venir car ils avaient donné l’alarme. Non ?) avant de recommencer leur périple et se perdre en chemin. Mieux valait s’enfuir sans demander leur reste. « Je sais pas ce que vous en pensez mais, personnellement, je privilégie la fuite. » Effectivement, d’autres brutes se pointaient. Ils se lancèrent un regard entendu, il n’y avait pas beaucoup de solution.
Le retour fut plus calme même s’ils restaient méfiants. Un repos bien mérité.

Pedro tente sa chance au jeu de la vie:

Gael et ses problèmes: