La victoire. Evidemment, c'était ce qu'il avait désiré, ardemment, depuis la mort du Lord, encore plus depuis l'assassinat de Metelli. Mais aujourd'hui qu'ils l'avaient, cette victoire, qu'ils avaient pris le pouvoir, que les mangemorts étaient en fuite, cachés, il ne pouvait s'empêcher d'être… circonspect. Les américains leur avaient permis d'accomplir cette victoire, évidemment, mais maintenant, ce n'était pas comme il se l'était imaginé.

Cette victoire n'était pas celle que les Phénix avaient espérée, et lui avait l'impression d'être passé d'une dictature à une autre. Alors bien sûr c'était mieux que ce dont ils sortaient, mais ce n'était toujours pas la liberté à laquelle il aspirait. Et ce n'était pas uniquement le fait que les nouveaux dirigeants avaient un œil braqué sur lui et Lisa en permanence qui lui faisait penser ça. Il n'avait rien à se reprocher, il n'avait même pas profité de l'argent de son père pour acheter le minuscule apart qu'il occupait présentement avec Lisa, Ace, Dick, Jason, Tim, Steph, Damian, et de temps en temps Colin. Autant dire que personne ne pouvait dire qu'il avait profité de l'argent de sa famille pour acheter ce truc. Pour l'instant leur cohabitation tenait plus du camping, et Lisa passait une majorité de son temps au lit, entre deux crises de douleur.

Elle avait passé plus d'une semaine à l'hôpital quand les médicomages avaient été sûrs de pouvoir la déplacer sans rien empirer, et elle avait dormi une majorité du temps. Elle avait été libérée avec quelques potions et l'ordre de se reposer un maximum, et Bruce servait d'infirmière depuis lors. Il se mordait les doigts de ne pas pouvoir être utile quand elle se tordait de douleur sur le lit, mais on lui avait dit, il n'y pouvait rien. L'important était de continuer le traitement et "tout irait bien". Lui passait tout le temps qu'il ne passait pas auprès de Lisa au QG, à aider à tout mettre en fonctionnement, à discuter avec Wallas et quelques américains du cours de remise à niveaux en sorts de combat qu'il allait sûrement mettre en place. Malgré la douleur que ça provoquait, il ne pouvait pas retourner chasser le dragon, pas maintenant, pas à des centaines de kilomètres de Londres. Ce n'était juste pas possible. Et il ne pouvait pas rien faire non plus, il n'était pas fait pour rester cloitré à la maison. La proposition de l'Ordre était tombée à point nommée.

Il posa un baiser sur le front de Lisa qui remua à peine et laissa entrer Ace dans le pièce, qui s'installa sur le lit, aux pieds de la jeune femme. Il pris le temps de ressasser quelques souvenirs heureux et invoqua son patronus, avant de lui insuffler le message qu'il voulait faire passer. Le grizzli se matérialisa dans un nuage argenté et s'installa dans un coin de la pièce, assis en regardant le lit. Une fois que Lisa serait réveillée, il lui dirait ou était Bruce. Ou du moins qu'il était en sécurité au QG, pas besoin de la terrifier tout de suite.

Ils avaient beau avoir gagné, les actes étaient toujours aussi importants. Et il avait vu Noah se porter volontaire. Dans la seconde il avait été derrière lui, une main sur son épaule, pour certifier qu'il l'accompagnerait. Il ne voulait pas le laisser seul. Son bouchon avait subi la pire des blessures pendant leur prise de pouvoir. Il avait passé tellement de temps enfermé, pour finir par subir…ça. Bruce ne l'abandonnerait pas, ni maintenant, ni jamais.

Il arriva au QG toujours aussi effervescent, plein de Phenix tentant de mettre tout en branle, malgré les heures matinales. Un coup d'œil dans la pièce lui appris où était Zahid. Son regard lui fit l'effet d'un coup de poignard dans le ventre. Noir, froid, déterminé. Quand l'avait-il vu pour la dernière fois lancer un de ses grands sourires tellement charmants? Il ne s'en souvenait même plus. La guerre l'avait blessé, sans doute plus que beaucoup d'autres. Il avait besoin de son nounours, plus que jamais, et il serait là. Pour lui.

Il le prit dans ses bras, le serra un instant contre lui, profitant de cet instant hors du temps, hors du monde, pour lui dire silencieusement tout ce qu'il avait sur le cœur, tout ce qu'il lui répétait chaque fois qu'ils se voyaient. repose-toi sur moi, je suis là, reste avec moi. il lui fit un petit sourire, sûr de lui, rassurant, comme souvent.

"Plus que prêt. On y va"

Il serra sa main fermement dans la sienne et transplana à proximité du manoir, remontant son col dans la grisaille de l'aube. Leur mission était simple. Capturer, ramener, et si c'était absolument nécessaire, tuer.

Le long frisson qui parcourut le dos de Bruce alors qu'il regardait le manoir vide était peut-être dû au froid, peut-être à l'anticipation de ce qu'ils allaient faire, mais plus sûrement, il était venu en voyant le regard froid et dur de Zahid. Depuis le temps qu'il le connaissait, il l'avait vu triste, il l'avait vu en colère, il l'avait vu avoir mal, mais chaque fois, quelque part dans ses yeux il y avait toujours cette petite lueur, cette étincelle de vie. Et ce sourire craquant qui revenait une fois la colère ou les larmes passées. Aujourd'hui il n'y avait plus rien, plus rien que la colère, froide, sourde, qui le dévorait de l'intérieur.

Il n'était plus que haine envers les mangemorts, envers tout le monde, et même si Bruce avait tendance à être plutôt pour, ce genre de comportements avait tendance à empêcher de penser clairement, et à faire des bêtises. Ils avaient gagné, certes, ce n'était pas pour ça que les mangemorts allaient gentiment se mettre en rang en attendant qu'on les arrête. Les rôles étaient inversés, oui, mais la bataille faisait toujours rage. Silencieusement, insidieusement. Et ils étaient toujours en danger de mort, peut-être encore plus qu'avant. S'il arrivait quelque chose à son bouchon, maintenant qu'ils avaient enfin marqué un point décisif dans cette guerre, le gallois ne se pardonnerait sans doute jamais.

Aussi il était là, à peine un pas derrière lui, silencieux, imposant. Ses yeux ne restaient jamais plus d'une seconde sur un même point et sa baguette avait glissé le long de ses doigts, pour reposer contre sa jambe, prête à faire feu au moindre mouvement. De petites étincelles bleues parcouraient déjà la longueur de bois d'Acajou pour venir se perdre dans le sol. Il était prêt, plus que prêt. Un œil sur le sort de Noah lui apprit qu'Hayes était déjà là, quelque part. Les épaules du blond se tendirent, mais dans un sens ils n'auraient pas à l'attendre des heures. Il remit une seconde sa main libre sur l'épaule de son compagnon et se mit à avancer prudemment vers la bâtisse, les yeux partout à la fois.

Il ne savait pas ce que venait faire l'homme dans son ancien manoir, le bâtiment était sûrement déjà pillé par les américains, et un mangemort connu comme celui-ci qui se baladait dans la nature était une proie facile pour une exécution sommaire. Pas qu'ils soient ses bourreaux désignés, ils allaient tenter de l'appréhender pacifiquement d'abord, et quand il refuserait de se soumettre, tenter de le capturer. Ils ne le tueraient que le cas échéant. Et à vrai dire, Bruce redoutait d'en venir à cette éventualité. Ce n'était pas ce qu'il fallait à bouchon, voir quelqu'un se faire tuer de sang-froid, devant ses yeux.

Se promettant de tout faire pour ramener Hayes bien vivant au QG, il s'avança précautionneusement vers la porte sur laquelle il posa la main. Elle était ouverte. Se plaçant un maximum sur le côté, veillant à se mettre entre Noah et n'importe quel tir qui pourrait leur arriver dessus, il poussa la porte.

Toc toc, loup y es-tu?:

Bruce bénissait ses réflexes, aiguisé par plusieurs années de guerre civile, de terrorisme, et sa paranoïa latente qui l'avait empêché de tempêter dans le manoir comme en terrain conquis. Ils avaient gagné, oui certes, peut-être, mais les mangemorts n'allaient pas se ranger sagement en attendant de se faire taper sur les doigts. Surtout que connaissant les américains qui venaient de prendre le pouvoir, les partisans de Voldemort ou de Kark n'allaient pas s'en tirer avec un simple avertissement et une amande. Lui-même, membre de l'Ordre depuis sa reformation, attirait les gros yeux des miliciens de par son statut de sang-pur. Il n'avait plus accès aux coffres de sa mère depuis un bon moment et ne le voulait pas, mais si ça avait été le cas, on lui aurait sans doute coupé les vivres.

Il avait même eu droit à une visite ou deux à l'appartement mais visiblement, son placard à balais était assez miteux pour qu'il l'ait payé avec ses propres deniers. Ils vérifiaient aussi que Lisa n'était pas occupée à fomenter un plan pour le retour de la dictature du sang, entre deux crises de douleur. Il avait bien compris quand on lui disait à demi-mot qu'il aurait quand même été plus sage de faire chambre commune avec une sorcière basique, ou même mieux une né-moldue (voire carrément une moldue), plutôt que Lisa. La loi du sang mais à l'envers, s'il avait su s'être battu pour ça.

Mais le temps n'était pas aux tergiversations, il avait un mangemort sur le feu, un vrai, et sans doute un désespéré, rapport à ce qu'il disait un peu plus haut. Le gallois s'était reculé alors qu'un éclair rouge avait filé vers lui, et l'avait envoyé d'un coup de baguette faire flamber un buisson à proximité. Il avait lancé un bras devant Zahid et l'avait entrainé avec lui, il serait damné si quelque chose arrivait à son bouchon. Pas maintenant, pas maintenant qu'il pouvait arpenter les rues londoniennes sans regarder par-dessus son épaule, maintenant qu'il ne risquait plus l'exécution sommaire si quelqu'un le reconnaissait, bouc-émissaire d'une guerre qui n'avait pas lieu d'être, pour la mort d'un garçon dont il n'était même pas responsable.

Mais le garçon était déterminé, et il se reprit avant lui, se ruant vers la porte pour lancer un incarcerem dans la direction générale du sort. Un juron lui répondit, mais l'habituel "thump" d'un corps qui s'écroule sur du parquet. Il n'avait pas le temps d'écouter si le sort l'avait efficacement entravé ou non, pas le temps de réfléchir plus longtemps, il parcourut les quelques mètres qui le séparait de la porte en deux larges enjambées et lança un Blixten en direction de la voix. Il ne voyait toujours pas grand-chose dans le hall obscur, mais l'éclair illumina leur ennemi ainsi que son entrée majestueuse.

Dé #1

Do Not Mess With Da God of Thunder, Baby!:

Bruce profita de la diversion provoquée par le coup de tonnerre pour entrer dans le bâtiment, près à maitriser le mangemort et le ramener bien emballé à la maison. Mais à peine eut-il fait un pas sur le parquet verni que les deux armures qui flanquaient l'imposante porte s'animèrent et pointèrent leurs hallebardes vers lui.

Dé #2

Note, viser l'entrejambe ne sert à rien sur des armures vides, mais on le fait quand même:

Bruce jura sous la douleur alors que du coin de l'oeil, il voyait Hayes profiter de la confusion pour filer dans une autre pièce en claquant la porte derrière lui. Merde! Putain de sang-purs et leurs putains de système de sécurités.

La chaleur du sang qui coulait sur sa poitrine était décidemment bien trop familière à son goût. La douleur était vive, mais il l'occulta bien vite, et le rush d'adrénaline qui parcouru ses veines à cet instant lui donna un coup de fouet. Ce n'était pas le moment de baisser sa garde, ce n'était pas parce qu'ils avaient gagné, que les mangemorts étaient en déroute qu'ils n'étaient pas au moins aussi dangereux. Bien au contraire, maintenant qu'ils n'avaient plus rien à perdre, ils étaient prêts à tout.

Bruce poussa un rugissement alors que Zahid s'occupait de la deuxième armure. Quel idiot, il n'était décidemment pas assez concentré. Etre en mission avec bouchon lui faisait plaisir, bien sûr, mais s'il se mettait trop en avant pour le protéger, il allait très mal finir. Surtout que pour le moment, c'était lui qui était blessé et Zahid avait détruit les deux amures. Il fallait se reprendre, et tout de suite.

Bouchon était déjà parti en hurlant le temps que Bruce se donne des claques mentales, et tentait de défoncer une porte à coups de pieds. Il aurait pu utiliser sa baguette, mais visiblement lui non plus n'avait pas la tête dans le jeu. Le blond l'écarta de la porte et donna un violent coup d'épaule qui envoya voler des éclats de bois autour d'eux. Une bibliothèque, ou du moins ce qu'il en restait. Les américains s'étaient fait un devoir de "visiter" tous les logements des Héritiers et des Ombres et saisir une grande majorité de leurs biens, détruisant le reste. Dans la bibliothèque il ne restait plus qu'un fauteuil retourné, une table ébréchée et quelques livres ici et là. Les tapis et les bibelots avaient disparu, et une fenêtre était cassée.

Bruce se demandait encore comment les armures de l'entrée avaient survécu au passage de la milice, mais il fallait se méfier, n'importe quoi pouvait leur tomber dessus. Des bruits de pas qui résonnaient au loin, et les deux Phénix étaient à nouveau lancés à la poursuite d'Hayes, qui ne semblait pas résolu à les affronter dans un combat à la régulière. Tant mieux. Au détour d'un couloir Bruce repéra enfin son dos. On ne joue plus.

Dé #1

Tirer dans le dos, c'est mal, mais bon…c'est un zombre:

Un nouveau juron retentit dans le couloir. Ce chien avait prévu son coup, et lancé un sort suffisamment à l'avance pour pouvoir atteindre une échelle pliée au plafond. Le sort de Bruce fracassa un pan de mur et laissa une trace noire mais ne fit pas plus de dégâts alors que Hayes s'échinait à tenter de grimper dans une trappe qui devait mener à l'étage au-dessus. Une vraie anguille. A ses côtés, Zahid tenta de le stopper dans son ascension mais il n'avait pas pris le temps de viser, de se concentrer, et le sort passa à côté. Bruce allait riposter, le faire tomber de son perchoir mais le contre-sort de Hayes frappa bouchon de plein fouet et le fit tomber à genoux en toussant et crachant de la fumée noire alors qu'une vive douleur résonnait dans la cicatrice la plus récente du gallois.

Une seconde d'hésitation alors qu'il voyait Hayes reprendre son ascension au plus vite d'un côté et Zahid étouffer de l'autre. La colère bouillonnait à nouveau dans ses veines, semblant couler depuis sa cicatrice jusqu'à son cœur.

Laisses le gosse, tue le.

La voix avait manqué le faire sursauter. Sa propre voix, mais plus froide, sans cette perpétuelle intonation pleine de vie qui faisait qu'il était Bruce, ce bon gros nounours de Bruce. La voix qui venait de l'enjoindre à rattraper Hayes avait quelque chose d'implacable qui lui donna froid dans le dos. Ça et le fait qu'il était effectivement en train de réfléchir aux sorts de mort qu'il connaissait. Une vision de lui, couvert de tatouages mouvants, les yeux noircis par la magie noire le fit secouer la tête et s'agenouiller rapidement vers bouchon. Il n'avait pas entendu le sort, mais visiblement c'était quelque chose qui lui avait rempli la gorge ou les poumons d'une substance vaporeuse, comme de la fumée. Il se tenait la gorge en tentant de prendre des inspirations erratiques. Mais où était Hudsy quand on avait besoin d'elle. Pour le moment le plus simple serait sans doute…

"Finite incantatem! Allez, s'il te plait!!"

Dé #1

Imaginez Brucie en tenue d'infirmière, allez-y:

Il attrapa la main du jeune homme et après un hochement de tête de sa part, se lança à nouveau à la poursuite de Hayes qui avait disparu dans la trappe du plafond. Un sort plus tard ils traversaient aussi la trappe et plissaient les yeux pour distinguer quelque chose dans la semi obscurité. Ils étaient dans une large pièce où s'ouvraient plusieurs portes.

Dé #2 SEULEMENT SI DE #1 = OUI

Allez les enfants on se dépèche!:

Dé #3 SEULEMENT SI DE #1 = NON

Vous êtes lents…:

Cette saloperie de Hayes allait officiellement s'en prendre plein la tronche. Premièrement, parce que c'était une saloperie d'Ombre et qu'il le méritait, pour tout ce qu'il avait fait ou voulu faire à des né-moldus, à des sang-mêlés, à des moldus, pour le gouvernement tyrannique qu'il avait voulu et encouragé. Deuxièmement, parce que Bouchon était dans un sale état, et même si ce n'était pas entièrement la faute de cette raclure, il avait pas mal aidé. C'était pourtant pas bien compliqué de se rendre quand on sait que tout est perdu, si?

Bon d'accord, s'il avait été dans les bottes d'Hayes, il se serait battu jusqu'au dernier souffle en veillant à emporter un maximum d'ennemis avec lui, certes. Mais quand même, c'était une Ombre, ils n'étaient pas connus pour leur courage. Enfin bon, toujours était-il qu'ils étaient repartis à l'assaut et encore une fois tombés sur du vide. Ce manoir devait être plus grand à l'intérieur qu'à l'extérieur, parce qu'il commençait à se perdre dedans. Ils étaient dans une pièce qui ressemblait à un grenier, ou des combles, sans aucune fenêtre hormis une lucarne qui semblait dater de Merlin, et duquel partaient plusieurs couloirs et plusieurs portes. Ce manoir était un labyrinthe. Et bien évidemment, puisque tout leur réussissait lors de cette mission, tout était parfaitement vide et silencieux. Bruce lança un lumos et fit un tour rapide sur lui-même pour examiner chaque recoin. Aucune indication de passage récent, et plus ils attendaient, plus Hayes était susceptible de se barrer. Noah était de plus en plus sur les nerfs, et Bruce redoutait toujours un peu plus qu'il fasse une connerie, et il était déjà sur le point de passer une porte.

Bruce était un pas derrière lui, et ce fut sans doute l'habitude, celle du chasseur, qui lui fit tourner la tête un quart de seconde avant que tout se déclenche. Une sensation, une présence qui lui fit lever les cheveux sur la nuque. Il se tourna légèrement, presque au ralenti, alors qu'Hayes poussait un peu plus la porte dans un léger craquement et levait sa baguette. Il n'eut le temps que de crier et lancer un repulso informulé qui passa à côté de Hayes mais eut l'avantage de le faire sursauter. De l'autre côté, Zahid réussit à esquiver le sort et se retourner pour lui balancer un stupefix qui passa lui aussi à côté. Ce type était une anguille, mais il ne s'en sortirait plus. Bruce n'attendit pas une seconde de plus et profita de l'instant de flottement entre le moment où il esquivait le sort et celui où il retrouverait tous ses moyens pour lançer un autre stupefix de son côté.

Dé #1

bon allez maintenant on joue plus!:

Bruce poussa un juron en gallois qui résonna dans toute la maison, et esquiva une seconde après le doloris d'Hayes en se déportant sur le côté. Jolie tactique, pensa t'il une seconde plus tard, qui consistait à le virer du milieu pour lancer un diffindo sur un des rares lustres qui pendait encore. Le blond ne réflachit pas plus longtemps et se jeta sur Bouchon alors que le lustre lui tombait droit dessus. Trop accaparé par sa haine, il ne l'avait pas vu, il tentait toujours de stupefixer Hayes. Zahid tomba sous le choc et le lustre s'écroula sur la carrure massive du blond qui poussa un cri quand le fer forgé lui écrasa le dos.

Il n'était sûrement pas en état de regarder, mais pour la petite histoire, Hayes leur lanca un coucou avant de filer par une seconde porte et disparaître dans les méandres du manoir.