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❝ L'humour est comme le café: meilleur très noir. ❞
 :: Londres :: Bâtiments officiels :: Ministère de la Magie
Corvus O. Hunter
Générateur de Chaos
Corvus O. Hunter
Messages : 861 Crédits : Lord Ena
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L'humour est comme le café: meilleur très noir.
ce message a été posté Dim 2 Déc 2012 - 21:52

L'humour est comme le café: meilleur très noir.
Bertrand Cèbe


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Sourcils froncés, ma baguette passait inlassablement entre mes doigts alors que je lisais les nouveaux rapports qui pourraient requérir mon attention et compétences

Les yeux parcourant rapidement les quelques nouveaux incidents internationaux qui pouvaient requérir mon attention et compétences, entre besoins du Ministère pour représenter ses sorciers éparpillés en Europe de l'Est et certains hauts clients qui souhaitaient m'avoir de leur côté pour leur prochain procès en terre étrangère, la pile de rapports que je décidais d'accepter fut rapidement plus que suffisante. J'avais la manie d'aimer courir plusieurs hyppogriffes à la fois, mon esprit n'appréciant guère de plancher des heures durant sur la même affaire et dévoilant bien plus son excellence avec de multiples entrées.

Sans arrêter de jouer avec le trombone ensorcelé de Miss Peigh j'en prenais un dernier, guère intéressant à mon avis, mais avec une demande personnellement adressée par à membre avancé de l'Administration Sorcière Anglaise. Je laisserai mon assistant plancher dessus avant d'y jeter moi-même un œil final. Tout le monde y sera gagnant ainsi.

"Je laisse les autres pour moins important que moi, Clariss, vous leur donnerez mes amitiés!"

Souriais-je en refermant le bras sur les 6 dossiers dorénavant son mon illustre responsabilité..et bon vouloir.
J'étais déja quasiment sorti du bureau miteux lorsque j'entendis Miss Peigh soupirer en m’apostrophant.

"J'apprécierai que vous me laissiez mes trombones pour une fois, Lord Hunter.."

J'haussais les épaules et revenais sur mes pas un fin sourire sur les lèvres avant de les lui poser avec une douceur hautement exagérée, les uns à côté des autres, façon Aquila.

"Je vous en offrirai toute une boite dernier cris la prochaine fois, Miss Peigh, si cela ne me sort pas entièrement de l'esprit sitôt cette porte passée.Je comprend parfaitement qu'avec votre manque de vie sociable vous puissiez vous attacher facilement aux moindres objets qui partagent votre pompeux petit bureau."

Rajoutais d'un sourire dégoulinant de suffisance mêlée d'amusement. La vieille Clariss étant une sang-pure, mais si éloignée de n'importe quelle famille noble que ce propre sang n'avait quasiment aucune utilité aux yeux de la société, lui refusant tout le gratin haut de gamin sorcier, lui laissant juste apercevoir la lumière au bout du couloir. Assez pour ne pas ramper dans la fange des Basiques, trop peu pour pouvoir espérer prétendre même aux simples restes des autres nobles. Un coup d'oeil à sa main me confirma mes pensée: la bague d'un mariage ennuyeux et vide. Probablement même celui écœurant avec un sang Basique niv 3 ou 4 ou un autre sang-pur aussi poussiéreux qu'elle.

Suivant mon regard, elle me fusilla des yeux en pinçant les lèvres tout en dissimulant rapidement l'anneau fautif et la main associée sous l'autre. J’eus un petit sourire suffisant avant de quitter la pièce la tête haute et satisfait.

"Mr Hunter...Vos dossiers."

Hum..Je regagnais une fois encore la pièce décrépite pour y récupérer la pile de paperasse que je venais à l'instant d'y oublier. Une fâcheuse tendance qui me pourrissait parfois, régulièrement la vie. Mais plus souvent celle des autres heureusement.

"Au plaisir de ne plus vous revoir avant la prochaine fois!"

Quel amusement de lire l'espace d'un instant le ressentiment, l'approbation et l'indignation muets et mêlés dans son regard immonde!

[.......]

Un regard à ma montre gousset et quelques pas énergiques me ramenèrent à l’ascenseur le plus proche alors que mon esprit évaluait déjà les différentes possibilités et arguments à creuser pour la demi-douzaine de dossier. Il était évident que j'allais malheureusement devoir abandonner l'idée de visiter certains spécialistes et témoins personnellement, a mon grand damne. Même moi je ne supporterai pas tant de transports en portoloins et transplanation en si peu de temps. J'allais devoir me contenter de mon assistant et des communications via Cheminée. Je décidais dès l'instant d'aller moi-même voir en personne Karia Multhong, spécialiste en corruption, pressentant d'ores et déja que le dossier lié directement à une personne du Ministère anglais allait requérir des moyens moins conventionnels. Peut-être même le 3e dossier, l'affaire allait être particulièrement casse-tête d'ailleurs... Quelque chose que j'appréciais à sa juste valeur.

"Etage des chem..1er Etage" me reprenais-je rapidement, me souvenant un court instant du gobelet sale qui reposait sur le bureau de Miss Sang-pur fermenté, signifiant que l'on était dans l'un des créneaux favoris de ces ciseburines bureaucratiques: La pause Café.

Ou environ. Il fallait espérer que la vieille sang-pure décrépie n'ait pas laisser sa mixture refroidir sur son bureau depuis trop longtemps. Je n'étais passé qu'en coup de vent pour ma part.

Un mouvement brusque de l'appareil capricieux, une lumière clignotante horrible et un bruit tout aussi engageant plus tard, je me retrouvais à ma destination, observant d'un oeil curieux les lieux où j'avais atterri : avec ces engins, chaque arrivée était toujours pleine de surprise, déplaisir pour certains, curiosité récurrentes pour d'autres. Moi-même faisant évidemment parti de cette seconde catégorie.

Je passais rapidement ma main dans mes cheveux par habitude, bien que sachant ma tenue et allure parfaites, avant d'apostropher un gamin qui avait autant l'air pressé qu'un stagiaire pouvait l'être.

" Je crois, jeune homme, que vous allez faire une énorme erreur.."


Sussurais-je dans un sourire jovial. J'aurais pu lui lancer dans la même phrase un stupéfix que l'effet aurait été le même. Je m'approchais rapidement du jeune homme aussi mal habillé que possible. Probablement un basique niv 2, voir pire..

" Vous comptez emmener cette chose à qui ?"

Murmurais-je en haussant un sourcil aussi intrigué que dubitatif. Je vis avec plaisir sa baguette trembler légèrement, le regard écarquiller. D'un geste rapide j'interceptais le verre avant qu'une catastrophe stressée ne m'envoie valdinguer le tout par terre. Sans parler de ma mise qui serait fichue, il me manquerait l'instrument vital.

"Mr..mr Vildein, Mr.."

"Exactement ce que je pensais." Tranchais-je avant de reprendre sur sur un ton plus confidentiel. "Premier jour, hein? Essaiez plutôt un expresso bien serré avec une touche de brandy à la cerise, cela vous permettra de passer la première semaine. Par expérience, il est extrêmement à cheval sur ce genre de détail.."

"Et comme j'ai moi aussi connu la malheureuse expérience de stagiaire..Je vous débarrasse de ça!"

Ajoutais-je dans un clin d’œil avant de continuer mon chemin en sifflotant une mélodie sang-pure traditionnelle, direction la salle de repos de l'étage.

Je reconnu sans hésitations le rire fluet de la jeune femme qui guidait mes pas dans cette partie du Ministère, me félicitant de cette ponctualité parfaite quasi instinctive des personnes administratives du bâtiment sorcier, avant de l'apercevoir non loin, sortant tout juste des bureaux de notre cher Ministre auto-proclamé. Le dos droit, le sourire avenant, je la rejoignis en chemin.

"Ma jolie Marion.. Toujours aussi resplendissante! Permettez.."

D'un petit geste je lui demandais d'avancer la main, effleurant sa peau douce et juvénile d'un baiser traditionnel, avant de me relever avec un petit sourire taquin.

"Je pensais bien vous trouver ici... Pause café? Que diriez-vous de rentabiliser ces instants dans la pièce du Garden? J'ai justement votre café favoris!"

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Marion J. Vaisey
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Re: L'humour est comme le café: meilleur très noir.
ce message a été posté Sam 29 Déc 2012 - 22:06

Inutile. Je me sentais inutile là à mon bureau à ne rien faire. Le Ministre n’était pas à son bureau pour le moment et je n’étais bonne qu’à faire du café aujourd’hui. Enfin non, je m’étais occupée du courrier aujourd’hui mais on ne pouvait pas dire que c’était un travail passionnant. Je savais pertinemment que je devais prendre mon mal en patience car ce boulot ingrat payerait un jour mais là… Là je préférais tenter de m’entraîner en pratique avec Donald. Ou seule. Car l’échec cuisant du Poudlard Express ainsi que de l’évasion de Poudlard restent encore dans ma mémoire. Si je m’en étais sortie, c’était grâce à Donald. Sans Donald, je ne pensais même pas être encore debout aujourd’hui… Le problème était que je n’étais pas une fille faible, tout frêle ne voulant pas prendre part à l’action. Non. Je n’avais pas peur de me salir les mains s’il le fallait. Mais j’étais bien meilleur en théorie qu’en pratique. Et c’était bien là où résidait le problème.
Retenir des formules n’était pas mon point faible mais exécuter un sort sous pression, avec l’adrénaline du moment était une autre paire de manche. Donald n’était peut-être pas un génie mais une des choses pour laquelle il avait du mérite était bien cette facilité à se défendre sous pression. A être réactif et à contrer presque tous les sorts qui lui arrivaient dessus. J’avais bien dit presque même si c’était indéniable que Donald faisait des étincelles en pratique, moi en théorique.

Je soupirais. Cette face de troll me manquait. Enfin, « face de troll »… Vu la façon dont je le traitais quelquefois, je me demandais comment on pouvait être encore ensemble. On était différents mais on se complétait. Et il arrivait à accepter des règles que ses greluches d’ex ne lui avaient jamais demandées. On ne pouvait pas être un cliché partout. Mais j’y tenais à cette face de troll qu’était Donald depuis trois ans, qui m’avait un peu trop sauvé de ces girouettes d’Héritiers que ce que j’aurais voulu mais passons. Je faisais des efforts pour être moins dépendante de lui au niveau des combats, en espérant qu’un jour cela porterait ses fruits !

Le Ministre Mervyn Kark me fit sortir de mes pensées lorsqu’il revint à son bureau. En passant devant le mien, évidemment juste à côté du sien, il me demanda de venir le voir. Pour une raison que j’ignorais car il avait déjà reçu son courrier et la pause café n’était pas avant un bon quart d’heure – et Mervyn Kark a ses habitudes concernant le café, il fallait me faire confiance là-dessus.

J’allais à son bureau, ne sachant pas trop à quoi m’attendre. Etre l’assistante, bien que stagiaire du Ministre, en plus d’être un boulot un peu ingrat pour l’instant, c’était aussi un titre. Quand on n’expliquait pas le détail du poste. Mais en soit, dire qu’on était l’assistante du Ministre, ça avait son petit effet. Je savais que ça allait m’ouvrir des portes. Mais le revers du Gallion, en plus des tâches ingrates, comprenait les colères du Ministre Kark. Et l’assistante pouvait rapidement devenir le punching-ball.
Je frappais deux coups à la porte, il me fit un signe d’entrer. Deux dossiers étaient alignés sur son bureau. Avant que je puisse demander quoique ce fût, il prit la parole en me demandant de m’asseoir.

    « - Miss Vaisey, j’aimerais vous confier des travaux différents cette fois-ci. Vous êtes une jeune fille brillante alors vous serez à même de m’aider. Il tapota les dossiers et continua. Ce sont deux dossiers importants mais n’ayant pas le temps de m’en occuper, j’aimerais que vous me prépariez un petit topo dessus. »

Je ne revenais pas de la chance qui me souriait ! Pas de café, pas de transfert de courrier, quelque chose de vraiment utile à faire ! Pour lui faciliter la tâche d’ailleurs. Un comportement un peu de flemmard si ce n’avait pas été Mervyn Kark qui m’avait demandé de faire ce travail. Le Ministre était un homme occupé, il était bien normal que de lui faciliter la tâche de temps en temps était une bonne chose. Mervyn fit d’ailleurs une petite blague pour accompagner ses paroles. Pas une des meilleures blagues mais je préférai légèrement rire plutôt que de ne rien faire et d’en prendre pour mon grade.

Je sortis du bureau du Ministre avec les deux dossiers sous le bras, le remerciant encore une fois de ce travail qu’il m’avait confié avant de tomber nez à nez avec Corvus Hunter. Corvus Hunter, cet élégant avocat international qui passait plus de temps à l’étranger qu’à son bureau, résolvant diverses affaires. La première fois que j’étais tombée sur un de ses rapports, j’avais été subjuguée. En une sorte de fan, pour utiliser un terme populaire. Il était un exemple de réussite que je voulais suivre. Pas forcément en Droit Sorcier ceci étant dit mais avoir ce genre de carrière à son âge était bien évidemment inspirant pour toute personne un tant soit peu ambitieuse ou sachant qu’elle était faite pour quelque chose de plus qu’assistante du Ministre par exemple.

    « - Monsieur Hunter, quelle bonne surprise de vous trouver ici ! », lui dis-je avec un sourire poli tandis qu’il baisait ma main de façon traditionnelle.

Avant de pouvoir prononcer un autre mot, Corvus me proposa d’aller en pause café. Si en général j’étais réticente à aller en pause, puisque bien souvent j’étais en charge de servir le café aux autres, ma bonne humeur prit le dessus.

    « - Volontiers. Laissez-moi juste poser ces dossiers dans mon bureau et ce sera bon. »

Je posais les dossiers à la va-vite dans un des tiroirs, le verrouillant à l’aide de ma baguette magique et suivis Corvus en direction de la pièce du Garden. Depuis mon arrivée au Ministère, je n’étais allée que très rarement dans cette pièce, toujours prise par tel ou tel personne voulant se ressourcer. Et étant stagiaire, je n’étais pas prioritaire sur cette salle.

L’odeur du latte caramel parvint à mes narines tandis que l’avocat fermait la porte du Garden. La pièce se transforma instantanément en aquarium géant, nous plongeant dans une atmosphère paisible. M’asseyant sur un des canapés, je décidais d’entamer la discussion.

    « - Que nous vaut donc votre visite dans cette partie du ministère ? Vous venez à peine de rentrer d’une affaire ? »

Corvus O. Hunter
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Re: L'humour est comme le café: meilleur très noir.
ce message a été posté Sam 5 Jan 2013 - 13:25
Un petit sourire en coin alors que j'étudiais brièvement la jeune fille, notant de légers cernes et une bouche rieuse aux coins soulagées. Quelqu'un n'avait pas passé une excellente journée ici...Mais être assistante de ce cher petit Dictateur Kark ne devait pas être de tout repos, quel que soit la pureté de votre sang...et plus encore pour une poupée comme elle, probablement sans trop de répartie ou de courage pour donner réellement son avis. Dur de savoir avec un homme que ceci, ce qu'il attendait vraiment pour permettre une avancée quelconque ou une remise au rebut.

« - Volontiers. Laissez-moi juste poser ces dossiers dans mon bureau et ce sera bon. »

"Effectivement, je m'en voudrais qu'une tâche sombre vienne gâcher vos précieux documents.."

D'un sourire, elle rejoignit son office où je l'observais du coin de l’œil déposer ces pochettes rapidement d'un geste rendu sûr par l'habitude qui ne m'empêcha nullement d'apprécier ses formes encore juvéniles alors qu'elle se penchait pour se faire.

Elle me rejoignait rapidement, apparemment ravie de ma présence et proposition. Il était certain que la jeune fille pourrait se pâmer en rougissant devant ses collègues féminines le reste de la journée, à moins qu'elle décide de garder notre petit tête à tête secret? Je souriais doucement à cette idée, tout en réduisant la distance qui nous séparait de ce lieux sorcier finement intéressant du Ministère, véritable petit paradis magique qui n’existait d'ailleurs qu'à cet étage. Privilège évidemment.
Je passais rapidement ma baguette devant le détecteur pour valider notre entrée, souriant de satisfaction en constatant que le module était bien libre. L'idée d'y emmener la petite assistante m'était venu bien trop tardivement pour penser à effectuer la moindre réservation...et ce genre de choses me passait bien trop par-dessus l'esprit de toute manière. Je n'étais vraiment pas réputé pour ma ponctualité, ma prévoyance ou organisation.

Pénétrant les lieux qui affichèrent un espace neutre et blanchâtre de prime abord, le simple "clic" de fermeture de la fermeture de la porte changea tout ceci en un claquement de doigt, créant une légère brise chaude et saline, transformant les murs, plafond et sol en un véritable univers marin complet, empli de créatures associés. L'atmosphère aux remouds océaniques était agréable, j'espérais juste ne pas m'en lasser trop rapidement.

L'humour est comme le café: meilleur très noir. 130105022021446042

Laissant le café gardé au chaud léviter à ma suite, je rejoignis la jeune femme sur l'un des canapé-pouf maintenant assorti aux lieux, rapprochant d'un coup de baguette l'un des meubles de velours bleuté pour le positionner face à elle, plus proche.

« - Que nous vaut donc votre visite dans cette partie du ministère ? Vous venez à peine de rentrer d’une affaire ? »

D'un léger geste de la main, j'envoyais le gobelet odorant vers la jeune Marion, avant de poser ma propre pile de dossiers que je tenais jusque lors contre moi et d'attraper un petit artéfact bien utile dans l'une de mes poches supérieures.

"On peut voir ma situation ainsi. Si ce n'est que dorénavant les allers-retours seront quelques peu inversés.."

Ah, le voila! D'un coup de baguette, je conjurais un réceptacle similaire au gobelet de café latté de la jeune femme, d'un taille inférieur. Je secouais la petite fiole de métal que je venais de sortir, de trois mouvements précis et d'un horizontal avant d'en ouvrir le bouchon et de verser le contenu -plus important que celui pouvant normalement remplir l'objet- dans le verre. Une douce odeur de café bien noir et fumant s'échappa.

Spoiler:

"Ne lisez-vous donc pas les journaux sorciers? Une jeune femme telle que vous dois bien être fan du genre de torchon romantico-burlesque plein de rumeurs fantasques que présent Sorcière Hebdo? Ou des bruits de couloirs? Je pensais pourtant que votre position si proche de notre Ministre devait vous poussez à vous tenir au courant de tout et n'importe quoi.."

Sussurais-je d'une voix amusée mais sans moquerie. Apprécier la présence de la jeune fille ne la mettrais en sureté que pour mes propos les plus corrosifs, ma verve n'en serait pas plus douce pour autant en permanence. Mais cela, elle avait déja dut le deviner via nos dernières rencontres. Je savais de sources sures que la nouvelle de mes fiançailles à cette Rosae Bullstrode avait fait le tour des ragots et usé de quelques encres sorcières dans ce navet pour femelles débiles, associé bien sûr à une certaine biographie de ma personne et de mes anciennes fiançailles. Les journalistes étaient de vrais chiens sans cervelle ni morale. Évidemment, cela m'avait bien plus fait rire qu'autre chose, et je leur étais presque redevable de l'attention nouvelle dont je faisais l'objet. J'avais toujours aimé être sous les feux des projecteurs.
Je m'installais un peu plus confortablement dans le moelleux du fauteuil, un petit sourire en coin et portait ma tasse au lèvre, appréciant le café noir et amère qui s'écoulait dans ma gorge, sans sucre aucun avec un arrière gout légèrement pimenté. Cette variété Inca était vraiment excellente.

"Vous avez devant vous un homme fiancé, Mlle de Vasey, actuellement piégé par une vipère à se damner pour un simple effleurement mais qui s'en mordra bientôt ses si jolis doigts... Je suis de retour au pays."

Ajoutais-je d'un ton mêlant amusement évidant, désir et un agacement presque palpable.
Marion J. Vaisey
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Re: L'humour est comme le café: meilleur très noir.
ce message a été posté Lun 21 Jan 2013 - 16:09

Lorsque je n’étais pas occupée à ne rien faire ou à servir du café, je réfléchissais à une carrière. Tellement de choix s’offraient à vous lorsque vous étiez un très bon élément de votre promotion à Poudlard que c’en était difficile de choisir. Après tout, je n'avais pas forcément réfléchi lorsque le Ministre me proposa une place au sein du Ministère. C’était une opportunité unique qui, sur le coup, était impossible à refuser. Seulement dans les faits, j’avais un travail ingrat et pas digne d’une sang pure comme moi. Je savais que d’autres personnes étaient dans le même cas, comme Lilith qui était secrétaire de son père. Ni elle ni moi ne méritions nos places. Mais pour gravir les échelons, il fallait en baver. Sauf que quelles perspectives de carrière à une assistante en formation du Ministre ? Mis à part finir assistante ? Pas grand-chose. Alors je regardais toutes les possibilités de carrière s’offrant à moi. Rester au Ministère et faire un choix entre trois voies ou envisager de faire comme Papa et d’aller étudier à Saint Mangouste ? Si je choisissais Sainte Mangouste, l’ironie était que l’un des deux services pouvant m’intéresser était celui dont mon père avait la charge…

Mais là n’était pas la question. J’allais boire un café, sans ironie aucune, avec l’un des meilleurs avocats du Ministère. S’il pouvait m’aider à choisir une voie, puisque devenir avocat faisait partie de l’une des trois voies si je restais dans ces locaux, arrangerait mes affaires. Je m’excusais pour poser les documents que j’avais à étudier sur mon bureau tandis que poliment, Corvus me faisait savoir qu’il m’attendait et nous nous mîmes en route pour le Garden.
Si certaines jeunes femmes travaillant au Ministère se pavaneraient de fierté auprès de ses collègues parce qu’elles marchaient au côté de Corvus Hunter et ricanaient à son passage comme les greluches qu’elles étaient, je n’étais pas du tout comme cela. Déjà parce que premièrement, je n’avais pas vraiment de collègues de bureau, travaillant à l’un des étages les moins peuplés du Ministère mais deuxièmement, ce n’était pas du tout dans mon caractère. Les greluches ne réussissaient à rien dans leur pauvre petite vie et ne terminaient pas dans le top de leurs promos à Poudlard. Moi, si. Même si je n’y avais pas fini mes études à proprement parlé. Et puis, je n’avais jamais parlé de garçons de cette manière à mes amies. Ni même juste avant que Donald et moi ne soyons un couple.

Nous arrivâmes devant la salle du Garden où Corvus passa sa baguette pour pouvoir valider son entrée. Si jamais il n’avait pas réservé, ce serait tant pis pour le moment de relaxation. Visiblement, si. Ou alors était-ce simplement un coup de chance ? Je ne le saurai jamais.
Après avoir reçu mon café, j’avais engagé la conversation sans intention aucune. Et certainement pas pour avoir une réponse de la sorte. Lire Sorcière Hebdo ? Ecouter les bruits de couloirs ? Une chose était certaine, Corvus Hunter me connaissait très mal. Après avoir bu une gorgée de mon café, délicieux au passage, je décidais de répondre, tout en restant cordiale et sans animosité, puisqu’il n’y en avait pas besoin dans tous les cas.

    « Sorcière Hebdo n’est pas mon genre de lecture et si j’avais un jour songé à écouter les bruits de couloirs, je n’en serai pas là aujourd’hui. » Si j’avais écouté les bruits de couloirs, j’aurais abandonné ma quête de trouver la Bibliothèque Mythique de Rowena. Entre autres choses, évidemment.

Je ne savais pas si c’était ma simple remarque qui avait fait continuer l’avocat sur le chemin de la confession, si cela en était vraiment une, mais il était certain que des fiançailles chamboulaient pas mal de choses. Sauf qu’en ce moment présent, je me retenais de lui sortir un « félicitations ». Il ne semblait franchement pas très heureux de ces fiançailles. N’avait-il donc pas pu échapper au mariage forcé du sang-pur ? S’il y avait bien une chose que mes parents m’avaient apprise à l’époque de leurs jours heureux concernait cette tradition du mariage forcé. L’un comme l’autre avaient réussi à éviter cette tradition et ne le conseillaient à personne. Et surtout pas à leur propre fille. Mes parents avaient été en quelque sorte chanceux de tomber amoureux de quelqu’un du même sang, pour qu’ensuite les deux familles envisagent un mariage. En parlant de cela, je m’imaginais bien dans cette situation d’ici les mois qui allaient venir au minimum. Après tout, les Rowle étaient une famille de sang-pur et le fils à papa sortait depuis trois et demi avec une autre sang-pur sans que cela ne fut un échec et ne semblant pas en être un. Et comme les Rowle n’avaient pas la même philosophie que mes parents, les fiançailles n’allaient sûrement pas tarder. Je bus une nouvelle gorgée de mon latte.

    « Fiancé ? En voilà une nouvelle ! J’hésite cependant à vous féliciter ou à compatir vu le ton que vous avez employé. Et qui est « l’heureuse élue » si j’ose dire ? »

Ma question, puisqu’elle était sans aucun doute public car relaté dans Sorcière Hebdo, n’était pas une indiscrétion ou juste ma curiosité mais belle et bien pour faire la conversation. Et puis je ne l’obligeais en rien à répondre, surtout qu’il s’était lui-même sur le sujet. Autant continuer dessus pour enchaîner sur autre chose. Je me repositionnais dans le fauteuil confortable qui changeait des chaises de bureau en attendant sa réponse.
Corvus O. Hunter
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Re: L'humour est comme le café: meilleur très noir.
ce message a été posté Lun 28 Jan 2013 - 2:48




Novembre 2020

«L'humour est comme le café: meilleur très noir. »

► Bertrand Cèbe









Je souris, légerement amusé par le comportement de la jeune femme apparemment vexée que je puisse m'imaginer avoir ce genre de lecture. Sa jeunesse et sa position vis a vis du Ministre pouvait pourtant facilement pousser à ce genre de conclusion, mais je pouvais comprendre que ce type d'aveux ne devait pas être facile à faire face à un sorcier de mon acabit, avocat renommé. Je pouvais facilement comprendre la sage réaction de la jeune fille.

« Sorcière Hebdo n’est pas mon genre de lecture et si j’avais un jour songé à écouter les bruits de couloirs, je n’en serai pas là aujourd’hui. »

"Il est vrai que stagiaire du Ministre en personne...Je n'imagine surement même pas ce que vous avez dut faire pour en arriver là.."

Commentais-je en souriant alors que j'avais tout juste évité une parole plus crue et explicite. Je n'étais guère sur que cette donzelle tout juste sortie du nid soit capable de réellement comprendre ironie et humour, cela restait à voir. Faisant tourner la tasse entre mes doigts, incapable de vraiment rester immobile longtemps, je m'amuse de la petite mimique de la jeune fille sous mes propos aussi déplacés que surement un peu trop personnels pour elle. Mais je n'ai jamais eut ma langue dans ma poche et fort peu de considération pour l'étiquette malgré mon aspect aussi distingué que possible. Je respirais le sang-pur, j'en avais le dos droit et fier, mais mon comportement en choquait souvent plus d'un.

« Fiancé ? En voilà une nouvelle ! J’hésite cependant à vous féliciter ou à compatir vu le ton que vous avez employé. Et qui est « l’heureuse élue » si j’ose dire ? »

Je souriais à sa petite prise de position, ricanant légèrement sous la pertinence rare dont elle faisait part, de manière tout à fait ironique évidement. Elle ne pouvait être secrétaire sans en posséder quelques points communs obligatoires...Tout comme la simple bureaucratie..

"Je suis un fervent partisan de la liberté, Mlle Vaisey, la mienne en priorité qui plus est, et ne suis absolument pas consentant dans ce mariage arrangé, malgré la peau de nacre de la demoiselle. Il s'agit de Rosae Bullstrode, peut-être la connaissez-vous? Vous devez sensiblement avoir le même age."

Je n'avais aucune idée de l'age de la sorcière, ni de celui de ma ravissante promise qui me brisait joyeusement les gonades de par sa simple existence, mais toutes les deux trop jeunes, assurément. Et la possibilité qu'elles se connaissent, en bien ou mal, ne m'empêcherait nullement de donner clairement mon point de vue. Au contraire, cela pourrait même servir mes intérêts, avec un peu de chance et une pincée de mon tact habituel.

J'écoutais sa réponse d'un petit sourire en coin, reprenant une gorgée de café, lorsque d'un mouvement réflexe je lâchais tout, la tasse se voyant légèrement voltiger pour renverser copieusement son contenu brûlant et noir sur nos deux personnes.

"Oh le petit enfoiré..."

Murmurais-je d'un ton étrangement amusé, avant de fouiller les bords de mon costume, le dessous de ma cravate, des manchettes, pour finalement réussir à en ressortir un tout petit objet longiforme à la texture relativement proche de n'importe quel tissu mais dont je connaissais l'étendu des pouvoirs... Et que j'étais assez étonné qu' Aquila ait osé le dissimuler sur mon costume du jour...Surement ce matin, lorsqu'il était venu exprès pour me souhaiter une bonne journée et tout un tas de malheur digne de ma personne... J'aurais dût me méfier, mais le sommeil étant encore trop présent dans mon organisme, et j'étais trop heureux de sa présence pour y penser.
Esquissant un sourire satisfait, j'entrepris rapidement de faire disparaitre les tâches ainsi créées par le café sauvage d'un coup d'informulé. A moitié seulement, je n'avais jamais été très doué pour ce genre de sort ménager.






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Re: L'humour est comme le café: meilleur très noir.
ce message a été posté Sam 2 Fév 2013 - 19:25

Ah tiens, une blague douteuse sur la façon d’avoir obtenu ma place au sein du Ministère ? J’avouais que je l’attendais un peu, depuis le temps que cela devait se murmurer dans les couloirs de cet étage peu fréquenté par le reste des employés. Pourtant, mon exploit avait été surmédiatisé. Nous étions les cinq héros Ombres à avoir réussi à s’enfuir de la tyrannie Poudlardienne de Lewis. Mais mon exploit n’avait pas dû arriver aux oreilles de Corvus Hunter. Je souris légèrement, un sourire mi-jaune mi-poli, avant de prendre une gorgée de ma boisson chaude. S’il pensait que je manquais d’ironie ou d’humour, il allait être déçu.

    « J’aurais pu vous dire que je suis « passée sous le bureau » mais en réalité, c’est pour ma bravoure de Février que j’ai obtenu ce poste. Cela a d’ailleurs été relaté dans de nombreux médias mais peut-être étiez-vous à l’étranger à ce moment-là. »

Pas choquée pour un sou par les propos déplacés de l’avocat, je décidais de continuer la conversation malgré le fait que, pour faire une « blague » pareille, il fallait penser que je n’étais bonne qu’à finir assistante toute ma vie. Je n’avais pas accepté ce job pour le garder mais pour trouver ma voie. Hésitant entre plusieurs disciplines, je voulais justement en savoir plus sur chacune d’elles pour faire mon choix. Et avocat faisait partie d’un de mes choix. Mais je ne le lancerais pas sur ce sujet de suite. Visiblement, je n’étais qu’une assistante et ma fierté en prenait un coup, me faisant comprendre que je devais trouver mon parcours vite. Ne plus rester avec cette étiquette et avancer.
L’avocat Hunter me fit comprendre qu’il était fiancé. Autant partir d’abord là-dessus avant toute autre discussion. Sujet plus sûr, qui permettrait à Corvus d’oublier mon travail et ma jeunesse quelques instants.

Quelle fut ma surprise lorsqu’il prononça le nom et le prénom de Rosae Bullstrode ! Cette pimbêche allait devenir son épouse ? Cette Serpentarde de pacotille incapable de faire un devoir seule ? Forcément, avec ses airs de poupée fragile, cette cruche pouvait avoir tout ce qu’elle voulait. C’était comme ça qu’elle arrivait à avoir quelquefois de bonnes notes à ses devoirs. Ou à attirer tous les garçons du Château. Mais je ne m’étais pas faite avoir par cette cruche de première. Et sang-pure ou non, je l’avais remise à sa place là où il fallait. Alors oui, je la connaissais cette greluche. Malheureusement.

    « Rosae Bullstrode vous dites ? Quel manque de chance vous avez ! Cette fille est née pour se faire entretenir. Et elle ne sait pas faire grand-chose à part sourire et cligner des yeux… », répondis-je légèrement agacée avant de décider de ne pas tout dire du mal que je pensais d’elle en reprenant une gorgée de café. A ce rythme, j’allais le finir en deux temps trois mouvements mais tant pis, cela ne me dérangeait pas.

En y réfléchissant bien, Rosae était d’ailleurs trop jeune pour lui. Comment les parents Hunter et Bullstrode avaient pu décider de les marier ? N’y avait-il pas une règle concernant la différence d’âge des futurs époux ? J’avais dû lire quelque chose à ce sujet il y avait bien longtemps. Mais j’avais oublié. Parce que mes parents, malgré la tradition qu’ils m’avaient inculquée, ne voudraient pas d’un mariage forcé pour moi. Et même sans Donald.

C’était parce que j’étais trop dans mes réflexions que je ne pus prévoir de me pousser lorsque Corvus renversa du café sur nous deux. Très malin monsieur l’avocat en droit international légèrement misogyne et arrogant sur les bords ! Je me levais instantanément, posant mon café sur une table non loin avant de sortir ma baguette pour m’occuper des tâches de café sur mes vêtements. Mon sort n’avait pas été informulé car je ne maîtrisais pas cette technique (technique que je devais vraiment songer à améliorer, mais lorsque je ne serais plus dans ce job qui ne m’était pas adapté) avant de m’occuper des tâches qui n’avaient pas disparu par l’intervention de Corvus. Sort ménager que l’avocat ne maîtrisait pas tellement. Mais même s’il était ménager, il était basique. Je rangeais ma baguette et en me rasseyant, pris le café pour le terminer. Une catastrophe était si vite arrivée visiblement. Je remarquais cependant une sorte de tissu dans la main de Corvus.

    « Qu’est-ce que c’est ? » , dis-je en désignant le tissu. La réaction de Corvus lorsqu’il avait trouvé le tissu dans sa poche m’avait interpellé. Et si c’était un peu trop curieux de ma part, libre à lui de ne pas répondre. Je n’allais pas m’offenser pour autant.

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Re: L'humour est comme le café: meilleur très noir.
ce message a été posté Dim 17 Fév 2013 - 19:13




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La jeune sang-pur confirmait doucement ce que j'avais déja pu observer lors de nos précédentes rencontres: une sorcière qui n'avait pas froid aux yeux malgré son jeune age et sa position sociale. En voila une qui ne rougissait pas à la moindre parole déplacée et parvenait encore à aligner plusieurs mots ensuite. Sans parler d'une certaine capacité à user elle-même de cette ironie particulièrement machiste -bien que véritable évidement. J'étais assez curieux de savoir jusqu'à quel point miss secrétaire du Ministre pouvait aller dans ce domaine là avant de craquer..Et jusqu'où elle était prête à aller pour simplement assouvir ses belles ambitions...

Suite à se focalisation sur des événements de février que j'aurais omis, je fronçais un instant les sourcils en réfléchissant un peu plus quand aux événements plus ou moins notables de début de l'année...J'étais évidemment abonné aux journaux internationaux d'importance, à ceux des pays que je défendais en procès et aux anglais aussi. J'avais beau être très dispersé comme sorcier, ce genre de connaissances s'engrangeaient assez facilement quelque part dans mon esprit pour être utiles en temps et en heure. Il serait plutôt difficile d'être un aussi brillant avocat tel que moi sans ce genre d'esprit acéré. Mais il est vrai que si je situais finalement l’évasion d'une poignée d'Elèves Ombre de Poudlard, le nom de Vaisey ne m'y disait absolument rien. C'était un détail sans importance à ce moment-là, plus utile maintenant par contre.

La conversation allant bon train malgré son jeune age -son joli minois rajoutait évidement un charme certain à la situation, je ne serais certainement pas en train de discuter ainsi avec un membre du sexe opposé – elle dévia rapidement sur ma belle mais envahissante fiancée aux boucles blondes. J'appréciais particulièrement la surprise teintée d'agacement que je lue alors sur le visage de la jeune femme, mon sourire s'étirant doucement sous ses paroles tandis que mon regard se fit plus intéressé.

"Vous appréciait-elle autant que vous semblez la porter dans votre coeur?"

Arguais-je en souriant doucement, quelques idées naissant dans mon esprit tortueux. Outre le fait qu'obtenir anecdotes et informations sur ce petit serpent blanc durant son adolescence me serait vraiment très utile lors de nos prochaines rencontres, la relation que j'entretenais doucement avec la jeune secrétaire pourrait même m'aider plus encore si ma blonde avait un problème personnel avec la brunette..Mon sourire s'étira doucement alors que je portais la tasse à mes lèvres, réfléchissant à la façon d'en savoir plus... Lorsque la fichue blague d'Aquila me poussa à ce petit désastre: Café brûlant, tâches odorantes et changement total de sujet. Je remerciais rapidement du chef la jeune fille et son coup de baguette plus maîtrise que le mien tout en souriant doucement, avant que son attention ne se porte sur le reflexo-artéfact.

« Qu’est-ce que c’est ? »

"Permettez.."

Et sans attendre sa réponse je le lui accrochais d'un geste fluide sur le col de la veste, proche de la peau tendre de son cou, non sans l'avoir légèrement effleurée au passage. Je me reculais d'un pas avec un petit sourire en coin, croisant les bras sur mon torse..la seconde d'après, au premier mouvement qu'elle entreprit, tandis que l'objet entrait en contact avec son épiderme, une fine décharge magique indécelable envahit son organisme pour donner un coup de fouet à certains des nerfs de son organisme....créant ainsi un geste réflexe de rejet entre le sursaut, le saut sur place et une danse trop moderne suivant les sensibilités. Je ne pus évidemment m'empêcher de rire avant d'hausser doucement les épaules.

"Une breloque assez basique de farces et attrapes slaves qui permet de déclencher une salve nerveuse au moment le plus inopportun."

J'avançais la main pour qu'elle me le rende, l'objet n'était plus chargé et se détachait facilement, bien qu'il ait présentement la texture et la couleur de son vêtement,

"Il se règle ainsi...pour varier le temps de latence. Et se charge d'une simple pression avec un léger influx magique. Ce dont tout sorcier normalement constitué devrait être capable aussi simplement que respirer."

Je le lui rendais avec un petit sourire en coin.

"Un petit jeu très amusant...Vous devez bien avoir une ou deux victime à l'esprit, et avec un peu de tact et de réflexion, l'objet peut être très difficile à découvrir..."


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Re: L'humour est comme le café: meilleur très noir.
ce message a été posté Mar 5 Mar 2013 - 14:26

Si Corvus Hunter ne réagissait pas à propos de la fuite des élèves Ombres à Poudlard, c’était simplement parce qu’il ne devait pas être au courant. Ou alors cela n’avait pas retenu son attention. Tant pis pour lui, je n’allais pas me justifier ou lui faire comprendre que j’avais été le cerveau de cette fuite et résistance.

Il changea d’ailleurs de sujet pour me parler de sa fiancée. Rosae Bullstrode. Cette Sang-Pure qui pensait que tout lui était dû, tout lui était permis. La vraie Serpentarde de base : ambitieuse pour finir avec un bon parti (en tant que Sang-Pur, cela n’allait pas être difficile non plus et ça a été le cas), rusée pour arriver à ses fins et bien évidemment déterminée pour tout ça. Alors me demander si elle me portait autant dans son cœur que moi dans le mien était un euphémisme. Depuis le jour où j’avais refusé de lui faire un devoir, malgré ses nombreuses tentatives, et rembarrer violemment, elle ne pouvait plus me voir. Et moi non plus. Cette cruche à la tête vide n’avait qu’à secouer sa crinière blonde, faire la bouche en cul-de-poule et battre des cils pour avoir tout sur un plateau doré. Il y avait certains Sang-Purs qui mériteraient d'être reniés ou de se voir dans la peau d'un Sang-de-Bourbe. Et Rosae Bullstrode appartenait d'office à cette catégorie-là. La faire tomber de son royaume où tout est beau et tout est acquis pour qu'elle déchante. Tout en se prenant des bombabouses pour augmenter le degré d'humiliation. Pourquoi pas après tout ? Même Clio Kark ne m'énervait pas à ce point. Parce qu'elle savait réfléchir par elle-même, elle n'était pas une assistée.

L'étonnement se dessina sur mon visage : venais-je de trouver quelque chose de positif à dire, ou à penser dans le cas présent, sur la benjamine et peste Kark ? Il fallait croire. Je regardais Corvus pour me rendre compte qu'il attendait une réponse. Etrange ce soudain intérêt envers ma relation avec sa fiancée mais soit. Il savait déjà que je ne l'appréciais pas, autant lui dire que cela était réciproque.

    « Et bien oui, nous ne nous apprécions pas vraiment. Après tout, j'ai toujours eu du mal avec les personnes complètement assistées et incapables de faire preuve d' au moins une once d'intelligence. »

Un léger sourire se dessina sur mon visage en buvant une des dernières gorgées de mon café. Cette histoire d'once d'intelligence me fit penser aux rares éclairs de génie de Donald. Il avait beau ne pas être une tête pensante, il ne succombait pas aux charmes de la facilité comme beaucoup de Serpentard le feraient. Et même si sa famille n'avait que peu apprécié sa répartition chez les Rouges et Or, il était indéniable que Donald n'aurait pu aller ailleurs. Pas assez intelligent ou curieux pour Serdaigle, pas assez roublard pour Serpentard et pas assez… Poufsouffle tout court.

La perte de contrôle de Corvus et de son reste de café me fit revenir sur Terre tandis que l'objet étrange qu'il tenait en main attisa ma curiosité. Je posais mon propre café alors que, sans me laisser en placer une, le Sang-Pur décida de me l'accrocher à mon col. A peine un mouvement et une magnifique décharge me parcourut tout le corps me faisant faire des gestes ridicules. Créant l'hilarité de mon interlocuteur. Non mais pour qui se prenait-il ? Ou plutôt pour qui me prenait-il ? Une simple basique de bas étage ? Il venait de baisser instantanément dans mon estime et je me demandais vraiment ce qui me retenait ici, à écouter son blabla sur cet artéfact de farces et attrapes slaves.

    « Non mais ça va pas ? Je ne vous ai pas demandé une démonstration à ce que je sache ! »

Mais il n'en avait rien à faire de moi. Il continuait à jouer son espiègle, expliquant la façon dont fonctionnait l'objet, bien content d'avoir pu être supérieur à quelqu'un alors que je m'énervais. Heureusement que je retenais ce qu'il me disait. La vengeance était bien un plat qui se mangeait froid non ?
Il me rendit l'objet. Une ou deux victimes en tête ? Oh oui, j'en avais une juste devant moi. Finalement, la vengeance allait être plutôt rapide. Je ne dis rien, fis mine de récupérer mon café pour le finir tout en réglant l'objet comme il venait de me l'expliquer pour ensuite lui accrocher dans le dos. Il ne comprit que légèrement trop tard mes intentions et pour bouger son bras pour récupérer l'objet, Corvus se prit à nouveau une décharge. Je regardais le Sang-Pur avec un léger sourire.

    « Je pense que je vais vous le laisser, je ne suis pas une grande fan des farces et attrapes. »

Rester ou partir ? Très sincèrement, il la méritait cette décharge. Surtout pour avoir cru qu'il pouvait se comporter avec moi comme il pouvait se comporter avec une sang basique ou autre.
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Re: L'humour est comme le café: meilleur très noir.
ce message a été posté Lun 18 Mar 2013 - 16:37




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Les rougeurs agacées de la jeune femme ne me firent sourire que d'avantage sans cesser mon manège pour autant, bien au contraire. Provoquer les autres quelques soient leurs réactions avait toujours été l'un de mes jeux favoris, l'indifférence étant au contraire à ranger parmis les choses qui m'exaspéraient au plus haut point, me poussant alors à adopter deux sortes de comportements distincts: insister encore davantage, de façon bien plus précise et efficace ou m'en délaisser. Le monde entier était un jeu pour moi, cet instant comme tous les autres. Que la secrétaire de Mervyn Kark soit aussi pet-sec que son boss n'était finalement pas si étonnant en y pensant, et ses lèvres pincées ne m'échappaient nullement alors que je continuais mon explication. Qu'elle se calme et sourit ou s'énerve davantage n'avait absolument aucune importance pour moi.


L'instant d'après je devinais son mouvement et dans un geste réflexe essayait de récupérer l'objet...Inutilement bien sûr. La nouvelle décharge me traversa de toute part dans un fourmillement désagréable qui me fit éclater de rire, pas rancunier pour un sous, tandis que la donzelle semblait bien plus m'en vouloir par contre, son sourire en coin bien peu accueillant.

« Je pense que je vais vous le laisser, je ne suis pas une grande fan des farces et attrapes. »

"Ainsi des sous-entendus scabreux voir misogynes vous perturbent à peine, mais une simple galéjade oui? Plutôt amusant, Mlle de Vasey."

D'un coup de baguette sur le tissu de ma veste en feutre vert, je désactivais brièvement les connexions du petit objet qui s'y accrochait, le rendant magiquement inerte un court instant. Assez pour l'entendre tomber sur le sol et le ramasser en l'enveloppant dans un mouchoir de tissu aux armoiries Hunter, un fin loup noir ailé.
La jeune femme semblait sur le point de partir, drapée dans son inutile fierté enfantine. La scène n'en était que plus grotesque.

"Je vous tire de vos ennuyades banales et sans intérêt, préférant profiter de votre compagnie au sein même de ce Ministère austère plutôt que de rentrer plancher sur mes nouvelles affaires, et c'est ainsi que vous m'en remerciez? Est-ce là votre caractère naturellement lunatique ou sont-ce les rudesses de votre journée de petite secrétaire de ce cher Ministre qui vous poussent ainsi à oser outre-passer votre grade et refuser l'amitié d'un des Avocats les plus brillants du monde sorcier?"

Mon ton de prime abord neutre c'était fait de plus en plus sérieux et posé, mes intonations usant de certains mots plus d'autres, tout simplement pour pousser la jeune fille dans ses retranchements, la forcer à capituler rapidement devant ce qui pouvait clairement passer pour une outrance envers ma personne et statut où s'enfoncer davantage dans sa colère jusqu’à un point de non retour purement puéril et pathétique. Je ne pensais évidemment pas un mot de ma tirade, usant simplement de mes talents d'orateur pour cerner le parti opposé telle la part infime d'un plaidoyer. Contraindre l'adversaire à passer de l'accusateur à l'accusé ou le voir s'ensabler dans sa propre rage qui le perdrait.

Le petit sourire en coin que je portais quelques secondes après devait énormément contraster avec le ton distant et sûr que j'avais juste avant, dévoilant aisément à la jeune fille une partie de la manipulation.

Je me rasseyais sans vérifier sa réaction, croisant une jambe sous ma cuisse tout en posant mon menton sur le dos de mon poing.

"Ne m'aviez-vous donc pas parlé de certains désirs de carrière, jeune fille? Bien plus que votre possible formation, que les tonnes de lois que vous aurez à ingurgiter, ce sont essentiellement votre comportement et capacité d'adaptation qui vous permettrons peut-être de passer la barre du simple greffier ou avocat commis d'office lors de procès minables. Apprenez donc à utiliser votre hargne pour manipuler votre adversaire plutôt que lui donner de quoi se servir de vous.."

Souriant, nullement agacé par son comportement ou paroles, je lui fis signe de revenir. J'en profitais pour ouvrir la pochette de cuir qui m'accompagnais, feuilletant quelques instants la paperasse s'y trouvant avant d'obtenir ce qui me convenait.

"A défaut d'avoir de l'humour, peut-être souhaiteriez-vous me donner vos idées sur ce dossier?"

Bien sûr c'était un vif clairement tendu qui forcerait la jeune femme à revenir sur ses paroles et donc à ravaler sa fierté. En était-elle capable? Je me souvenais parfaitement que la sorcière ne souhaitait pas rester simple sous-fifre ministériel toute sa vie et que nous avions plusieurs fois rapidement discuté de quelques procès célèbres, dont quelques miens. J'avais été le premier étonné de la volonté et des arguments parfois pas si éloignés de la réalité qu'elle avait avancé, malgré une évidence naïveté et manque d'expérience.
Si la jeune Marion était capable de supporter ma présence, et plus encore de ne pas me lasser, je serais volontiers prêt à partager quelques anciennes affaires avec elle, lui donner les fonds de notes de quelques dossiers clos et de l'aider dans sa quête vers l'art du plaidoyer.



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Re: L'humour est comme le café: meilleur très noir.
ce message a été posté Lun 25 Mar 2013 - 15:24

Que pouvait-il être désagréable à souhait lorsqu'il s'y mettait celui-là, à considérer tout le monde de haut avec son sourire narquois, ces farces et attrapes puériles et son ton condescendant ! Un type pareil était fait pour Rosae la pauvre petite pimbêche. Car oui, je ne m'offusquais guère des blagues misogynes. Après tout, elles étaient faites pour les hommes ayant un problème avec leur mère, soeur ou filles en général. Puis Corvus Hunter n'était pas réputé non plus pour sa fidélité auprès des femmes, qui continuaient inlassablement à succomber à son charme. Mais la chose était que si les blagues misogynes me passaient au-dessus de la tête, lorsqu'il était question d'une « attaque physique », même avec un jouet de farces et attrapes, cela m'offusquait. Parce que cela ne se faisait pas sur les Sang-Purs. Nous n'étions après tout pas des amis, alors je n'allais pas lui mettre une tape sur la tête comme je pouvais le faire avec Donald. Ou avec ce cher Wade Storm avant que les factions nous séparent.

Mon manque de réponse et le fait que je m'apprêtais à le laisser le firent réagir... Pour mieux me dénigrer. Secrétaire ? Moi ? Je n'avais peut-être pas le meilleur des rôles en tant qu'assistante de Mervyn Kark car n'avais que des tâches ingrates ou presque mais je n'étais pas sa secrétaire. Il ne lui restait plus, dans sa « grande modestie d'avocat des plus brillants du Monde » qu'à me sortir que j'avais la morbinite et que je m'habillais avec des haillons. Il était aussi imbu de lui-même que son café, qui avait malheureusement fini sur lui, était corsé. Et si je me retenais de lui balancer tout ce que je pouvais penser de lui en cet instant, c'était simplement parce qu'il marquait un point. Oui il était bon avocat mais oui je voulais toujours en savoir plus sur son métier, pour pouvoir m'aider à trouver ma voie par la suite.

Je soupirais. M'avouant vaincue je me retournais en retenant ma fierté et l'envie de lui en faire voir de toutes les couleurs avec le sourire moqueur qu'il affichait. Tout ceci n'était donc qu'un jeu pour lui ? Mieux m'embêter pour pouvoir jubiler. Ou tout simplement me donner une leçon. « Mieux maîtriser ma colère pour mieux régner. », tel était le supposé credo de Corvus Hunter. Credo parfait pour un Serpentard, ce que lui et moi n'étions pas. Cependant, n'était-ce pas ce que je faisais involontairement en ne voulant pas exprimer mes émotions en public ? Peut-être. Seulement l'heure n'était pas à la réflexion intérieure.

Soit. Je ne pipais mot, contenant ma colère tout en maîtrisant les expressions de mon visage. Il me fit signe de revenir en sortant sa pochette en cuir. Sans bouger, je me demandais ce qu'il fabriquait et ce qu'il comptait bien y sortir. Le dossier que mon interlocuteur venait de sortir m'intrigua. Il le feuilletait alors que je résistais à l'envie de m'approcher et de savoir de quoi il en retournait. Jusqu'à ce qu'il me demande de lui donner mon avis sur cette affaire. A moi ? Vraiment ? Ne sachant pas si c'était un jeu ou non, je restais sur mes gardes en m'approchant.

    « Vous me demandez mon avis à moi ? Simple assistante, et non secrétaire, du Ministre ? »

Au vu du regard qu'il me lançait, je décidais de lui prendre le dossier des mains et de commencer ma lecture.

Le temps passa à une vitesse folle. Entre la lecture du dossier, les quelques idées que j'avais pu émettre et que nous avions argumenté et tout le reste, les minutes avaient défilé au point de m'avoir fait oublié que ce n'était qu'une pause, et non mon travail. Même ma fierté avait été remise au placard. Après tout, lorsque j'étais lancée dans un travail passionnant, j'en oubliais mes rancoeurs et mes a priori. J'étais dans une sorte de bulle. Mais la petite voix de la secrétaire de Mervyn retentit dans les hauts-parleurs magiques de la Salle.

    « Marion, vous êtes demandée par Monsieur Kark dans son bureau. »

Simple mais efficace. Je lâchais ce que j'étais en train de faire, regardant ma montre avec effroi. Oui, cela avait été une très longue pause café -et riche en rebondissements.

D'un pas pressé, je refermais le dossier et le tendis à son propriétaire, avant de m'atteler vers la sortie.
    « Merci pour l'affaire, c'était instructif. »

Ce fut la seule phrase, honnête, que je dis à Corvus avant de m'éclipser de la pièce. Il n'y avait pas besoin à des grands discours et, malgré ma colère et mon envie de lui rendre la monnaie de sa pièce de tout à l'heure, je savais que je le reverrai. Il fallait simplement faire abstraction de son caractère peu sympathique lorsqu'il s'y mettait mais ce serait un de mes défis. Je ne me laisserai pas avoir une seconde fois.

Toutefois maintenant, le second challenge de ma journée était d'affronter Mervyn Kark. En espérant qu'il ne s'énerve pas. Sinon, je préciserai que j'étais avec Corvus Hunter, peut-être que cela apaiserait l'atmosphère.

(sujet terminé)
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Re: L'humour est comme le café: meilleur très noir.
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