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❝ [Mission] Ain't No Rest For The Wicked ♫ ❞
 :: Royaume-Uni :: Bourgs sorciers :: Godric's Hollow
Calliope Kark
"Unbowed, Unbent, Unbroken"
Calliope Kark
Messages : 7785 Crédits : Moi
Age du personnage : 20 ans
Ascendance : Sang-pur
Emploi/Etude : Elfe de maison de Poudlard.
Faction : Ombre de la Rose Noire.
Maison : Poufsouffle.

Rapeltout
Patronus : Incapable de réaliser un patronus à nouveau.
Epouvantard : Son père baignant dans une marre de sang au ministère. Pas de chance c'est bien arrivé.
Baguette magique:
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[Mission] Ain't No Rest For The Wicked ♫
ce message a été posté Dim 10 Avr 2011 - 22:56
    « Allez fais pas ta mesquine, viens donc faire un tour avec nous. »
    « Ouais. C’est pas la peine de nous snober. »

    Casquettes greffées sur un pan minuscule de leurs cranes vides. Lunettes de soleil qui peinent à cacher leurs regards bovins. Tim & Tom sont deux losers. Loser qui partent avec une tare en plus dans la vie : ils sont moldus. Mais tout comme il pense qu’accoster une fille avec leur voiture fraichement lavée et tunée est le top de la coolitude, ils ignorent qu’être deux losers sans pouvoirs font d’eux aux yeux de la belle jeune femme des êtres plus que méprisables. Une moue méprisante c’est peint sur son visage tandis que la belle Kark avance dans les rues quasi-désertes de Godric’s Hollow. Godric’s Hollow village fondée par Gryffondor, et qui a plus avait le mauvais goût de compter parmi ces habitants des moldus. Pour ne pas attirer les soupçons de ces êtres inférieurs la Kark s’était parée de vêtements moldus, un Jeans, un chemisier, basket et un trench. La tenue lui sied autant qu’elle gênait Calliope, habituée aux amples robes de sorciers.

    Mais ces deux losers, et sa tenue n’expliquent pas sa présence dans ce village paumé de la campagne anglaise. La belle Poufsouffle était en mission, encore et toujours. De toute façon, dès qu’il est question de trainer dans des coins glauques et de se parjurer un peu il s’agit forcément d’une mission. Quête fort heureusement s’avérait un peu moins morne que le paysage qui s’offrait à la Kark. Il fallait retrouver la cape d’invisibilité de Potter. Les membres de l’ancien ordre du phénix avait semble-t-il caché les artefacts magiques en leu possessions alors qu’ils sentaient leurs fin proche, pour que le Lord ne les récupèrent pas. Mais maintenant que l’ordre s’était à nouveau reformé, il y avait fort à parier qu’ils désiraient maintenant récupérer leurs biens et armes. Et ça Calliope ne pouvait le permettre. Ce n’était pas tant que le fait de récupérer une cape d’invisibilité extraordinaire qui intéressait la préfète-en-chef, non la seule perspective de pouvoir mettre des bâtons dans les roues de ces terroristes suffisait à la combler de bonheur. Et puis la Kark était heureuse que son père lui donne à nouveau une mission, car depuis son expédition dans la forêt interdite, son père n’avait rien exigé d’elle. Chose plus troublante, et surtout déstabilisante pour Calliope déjà noyée dans un tumulte de sentiments contradictoires. Ces dernières semaines en plus de se sentir inutile, elle avait l’effroyable impression d’avoir déplu à son père. C’était donc avec un infini soulagement et une intense joie, que la sorcière avait réceptionné l’ordre de mission.

    Mission que notre sombre princesse n’accomplirait pas seule, à sa grande surprise, Tyzonn avait lui aussi été mandaté pour cette quête. Tyzonn Higgs était et serait toujours son preux chevalier. Celui qui balançait du sable aux visages des mécréants qui lui piquaient ses licornes en peluche. Le même qui acceptait de boire les potions douteuse de Calliope quand elle jouait à la fée princesse. Tyzonn était plus qu’un ami d’enfance, c’était son chevalier. Chevalier qui avait certes ces sept dernières années exploré de nouvelles contrées et c’était acoquiné avec des mécréants que Calliope tolérait sans vraiment les apprécier. S’ils se sont éloignés avec le temps, les souvenirs tendres de leur jeux d’enfants les poussent encore à échanger des civilités, discuter de temps en temps, mais rien de plus. Tyzonn a ses amis, et elle a les siens.

    L’adolescente était donc à la fois contente et mal à l’aise de devoir mener à bien cette mission avec Tyzonn. Ils n’avaient échangés que de brèves paroles pour préparer cette mission, et s’étaient seulement donné rendez-vous devant le cimetière de Godric’s Hollow à quatorze heure. L’adolescente avait préféré transplaner dans une ruelle sombre pour ne pas se faire remarquer par des moldus. Le problème c’est qu’elle devait marcher jusqu’au cimetière et que naturellement il avait fallu qu’elle tombe sur les moldus les plus craignos du comté.

    Cela faisait bien dix minutes qu’il la suivait en voiture, roulant au rythme de ses pas. Tim & Tom avaient commencé par le traditionnel « Hey mademoiselle je vous trouve tout à fait charmante ! », puis c’était évertuer à se dépasser l’un l’autre en employant les formules de dragues faciles et clichées. Calliope se contentait de regarder droit devant elle, et de les ignorer royalement. L’indifférence était la meilleure des armes face à deux crétins pareils, enfin c’était ce qu’elle pensait. Il y a peu Calliope aurait eu pitié, ou pire aurait accepté de les accompagner dans leurs engin moldu rutilant. Mais voilà l’indifférence plait rarement aux crétins, qui commençaient dangereusement à s’impatienter. L’un d’eux poussa même le vice à attraper l’avant-bras de la sorcière tandis que l’autre stoppait la voiture. La réaction de la Kark fut immédiate, elle dégaina sa baguette pour la pointer sur la tempe de son agresseur le foudroyant par la même occasion d’un regard.

    « Lâches-moi où je te tue, moldu. »

    Tim lâcha le bras de Calliope, son patrimoine génétique de Kark s’exprimait enfin pleinement.

    « Mol…quoi ? »
    « Vas-y on est encore tombé sur une échappé de l’asile. »

    La Kark reprenait sa marche tandis qu’un doux flot d’insultes rythmaient ses pas. Elle était proche du cimetière où elle discernait la silhouette familière de Tyzonn. Le calvaire moldu prendrait bientôt fin.

    « Ouais c’est ça casses-toi ! Rentres chez ta mère, t’es même pas belle »
    « Pétasse »

    Dans un élan de courage, Tim et Tom mirent leurs musiques à fond de tocard, avant de lancer leur bolide hideux à pleine vitesse. Sur un coup tête Calliope, autrefois si douce décida de leur faire payer cet affront. D’un mouvement discret de baguette, elle lança deux sortilèges d’explosions, qui firent éclater deux pneus de la voiture des deux crétins. Déséquilibrés par le double impact, le conducteur n’arriva qu’à foncer dans la vitrine d’une boulangerie moldu. Une moue satisfaite s’invita sur le visage jusqu’alors impassible de la Kark alors qu’elle arrivait enfin à la hauteur de Tyzonn.

    « Bonjour Tyzonn. J’espère que tu ne m'as pas attendu trop longtemps. »
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Re: [Mission] Ain't No Rest For The Wicked ♫
ce message a été posté Mer 13 Avr 2011 - 21:14
    Dans l'ombre, Tyzonn guettait, observait. Sa cape noire sur les épaules, sa capuche sur la tête, il grattait sa marque des ténèbres d'un air absent tandis qu'il ne quittait du regard la personne qui l'intéressait. Les yeux plissés par mécontentement, ses ongles s'enfoncèrent sous sa peau et le sang se mit à couler sans même qu'il ne s'en aperçoive. Il sentait la rage monter en lui tel le magma d'un volcan se transformant en lave. Il ne restait plus qu'à espérer que l'explosion ne soit pas mortelle. Un goutte de sang tomba sur le sol en podzol de la ruelle où il se trouvait, mais il ne réagit toujours pas. Il avait cessé de se gratter, la douleur était tout de même présente, mais il ne voyait pas l'intérêt de guérir ce bobo sans importance.

    Tête baissée, il sortit de sa cachette, baguette tendue vers le sol, le manche laissait sa trace dans la paume de sa main tellement il la serrait, mais sa colère était telle qu'il ne s'en souciait guère. Tel un gabier sur un navire, manœuvrant à la perfection la voile, il enleva sa cape d'un seul coup de main et la jeta à terre, entre l'homme et lui. Sa baguette à présent pointée juste sous le menton de son rival.

    - Tu es un homme mort Wayne.

    Des gouttes de sueur perlaient sur le front de sa victime terrorisée. Un sourire de satisfaction éclaira le visage effrayant de Tyzonn qui rajouta un peu plus de pression sur sa proie. Il murmura à nouveau le mot « mort » à l'oreille du pauvre homme qui se mit à trembler de tous ses membres. Le serpentard grimaça de dégoût. Comment un trouillard pareil pouvait-il avoir fait parti des Gryffondor ? De rage, il lâcha le garçon d'à peine 19 ans qui cogna le mur du bâtiment derrière lui.

    - Tu t'approches de Liam encore une fois et je serai la dernière personne que tu verras.

    D'un coup de baguette, Tyzonn ramassa sa cape et l'enfila à nouveau après l'avoir nettoyé de toute poussière pouvant éclaircir ne serait-ce qu'un peu sa cape noire comme la nuit. Il s'éloigna d'un pas rapide sa proie et dans un pop sonore disparut.

    Un coup à gauche, un coup à droite, un coup derrière. Personne ne l'avait vu transplaner. La barrière menant au cimetière de Godric's Hollow était fermée. Un simple « alohomora » permit d'ouvrir le cadenas. Pitoyables moldus. Leur sécurité ne valait rien contre un sorcier. Absolument rien. Il pénétra dans le cimetière en silence. Au dessus de lui, les houppiers des arbres basculaient de gauche à droite, en avant en arrière, au rythme du vent. Sa cape volait derrière lui tandis qu'il marchait à grand pas. Il était en avance et attendre n'était pas son fort. Aussi, il préférait jeter un petit coup d'oeil aux alentours. Cela ne leur ferait pas de mal.

    Il ne lui fallut pas longtemps pour trouver les tombes qui l'intéressait. Lily et James Potter. Ces noms le dégoutaient. Une grimace sur le visage, il dut résister à l'envie de prendre sa baguette et de détruire les deux stèles. Rageur de ne pouvoir le faire, ou du moins, de devoir attendre, il retourna sur ses pas et alla se planter à l'entrer. Calliope n'allait pas tarder.

    Un bruit de moteur lui parvint alors. Une voiture venait d'entrer dans son champ de vision et à côté de cet objet on ne peut plus bruyant, il aperçut la silhouette de son amie. Comment le savait-il ? Il pouvait simplement la reconnaître entre mille. Il plissa à nouveau les yeux en voyant que la voiture semblait suivre la jeune femme. Allait-il falloir qu'il intervienne ? Il l'espérait. La rage coulait encore dans ses veines.

    Il n'entendit pas les derniers mots prononcés par ces deux moldus, mais il ne manqua pas la réaction de Calliope qui le fit sourire, puis éclater de rire en voyant la voiture foncé droit dans la vitrine de la boulangerie. Les moldus ne valaient rien contre un sorcier. Il était temps qu'ils le sachent.

    « Bonjour Tyzonn. J’espère que tu ne m'as pas attendu trop longtemps. »
    - Non. Mais j'ai eu le temps de repérer les tombes. Rien de bien merveilleux. Si tu veux mon avis, on ferait mieux de les détruire une fois fini.

    D'un mouvement du poignet il ouvrit la barrière à nouveau et laissa entrer la jeune Kark avant lui. Il fallait qu'ils avancent vite. Ils avaient une mission à réussir.
Calliope Kark
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Calliope Kark
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Re: [Mission] Ain't No Rest For The Wicked ♫
ce message a été posté Jeu 14 Avr 2011 - 22:25
    La vengeance avait un goût charmant. Ou peut-être est-ce l’attrait de la nouveauté qui lui plait-tant ? Le fait est que de voir la voiture se crasher lamentablement dans le commerce moldu avait fait naitre en Calliope un doux sentiment de ravissement et d’allégresse. La vengeance est un exutoire tout à fait satisfaisant, à retenter. Tout comme pour Arutha, notre ancienne adoratrice de licorne trouvait dans la violence, et dans la souffrance des autres un moyen satisfaisant d’apaiser sa propre souffrance intérieur. Qu’importe si ce soir sa mauvaise conscience revenait, plus grande, plus forte et la dévastait. En cet instant elle trouve une paix éphémère. La bête dans son ventre est calmée, plus rien ne lacère ses entrailles. La frustration évacuée, la Kark est bien. Juste bien. Son compagnon de mission n’a pas l’air aussi serein. D’un simple regard la Poufsouffle devine que Tyzonn a envie d’en découdre avec qui, et pourquoi ? Ça fait longtemps que Calliope a cessé de se poser ce genre de question, elle s’y est accoutumé. Il est comme ça Ty’, tant qu’il ne s’en prend pas à elle ou à ses proches elle ne cherche pas à le changer.

    - Non. Mais j'ai eu le temps de repérer les tombes. Rien de bien merveilleux. Si tu veux mon avis, on ferait mieux de les détruire une fois fini.

    Les moldus…la Kark ne prit même pas la peine de réprimer son soupir. La compassion qu’elle avait eue pour eux si insignifiant était morte en même temps que son intégrité. Tous étaient désormais à ses yeux, des sots aveugles dont l’unique chance de continuer d’exister sur terre, résidait dans une domination par des êtres supérieurs : les sorciers. Plus de bienveillance, juste du mépris. Dédain renforcé par le comportement lamentable de Tim et Tom. Cela dit Calliope n’avait pas cherché à les tuer, tout juste à les mutiler ou les blesser grièvement. [Spécial dédicace à Dobby qui saoule beaucoup, mais poutre aussi !]

    « C’est vrai que ça serait discret… » Calliope se montrant sarcastique, une première. Le sarcasme, tout comme le cynisme avait quelque chose de bon d’agréable. Encore que face à Tyzonn ce n’était pas aussi drôle. Lui elle l’aimait bien. «Je vois d’ici les gros titre : "Un cimetière moldus profané !". Papa veut qu’on soit discret, on attirerait trop l’attention. Et puis il y a des sépultures de sorciers à Godric’s Hollow. Certaines appartiennent à des sang-purs, côtoyer des moldus est une sentence suffisante, sans qu’en plus on n’exhume leurs restes, tu ne crois pas ? » Calliope c’était un peu radoucie, s’offrant même le luxe de sourire, le premier depuis longtemps. La vengeance a donc vraiment du bon. Elle passe la barrière que Tyzonn en gentleman lui a si courtoisement ouverte. Comme l’avait fait remarquer le serpentard, il n’y avait rien d’intéressant. Quelques noms connus apparaissaient de temps en temps Selwyn, Peverell, Flint, un Lestrange. Pas de Kark. C’était jouissif. Aucun de ses ancêtres ne mange de pissenlits par la racine en compagnie de moldu. Guidée par Tyzonn, ils arrivèrent bien vite devant la tombe des Potter. Cette dernière était atrocement banal, il était d’ailleurs assez curieux que personne n’ait cherché à profané la tombe. La pierre tombale ne semblait pas avoir vieilli, et était vierge de toute trace de vandalisme. Sans doute n’était-il pas possible de lui causer de dommage. Les membres de l’ordre du phénix avait dû la protéger avec un puissant sortilège, pour laisser reposer en paix leurs héros passés. Tss à défaut d’avoir retrouvé la dépouille du fils Potter, ils vénéraient celle de ses géniteurs…pathétique. Restait à savoir si la protection magique n’était là que pour protéger les sépultures de James et Lily Potter, et puis les sortilèges sont faits pour être brisé. Doucement elle se penche pour ramasser un caillou, qu’elle lance contre la tombe. Un dôme translucide apparait alors pour protéger la dalle, et renvoyer le projectile qui manque de se ficher dans le front de Tyzonn.

    « Tu ne trouves pas ça un peu bizarre qu’on se donne tant de mal à protéger cette tombe ? »

    Un bruit de pas, puis de discussion interrompt Calliope dans sa séance de supposition. L’adolescente jette alors un furtif regard en arrière. Difficile de dire si ce sont de simples moldus ou des sorciers déguisés. Au nombre de deux, leurs carrure indique qu’il s’agit d’homme. Ils se trouvent encore tout d’eux à l’entrée du cimetière. L’un semble tenir quelque chose tenir quelque chose de fin dans sa main. Mais d’où elle est la Kark ne saurait dire s’il s’agit d’une baguette ou pas. Moldu ou sorcier les deux hommes vont les gêner dans leur mission. De plus la préfète-en-chef avait l’étrange certitude que la présence de ces deux gaillards n’était pas une coïncidence. Le hasard n’appartient pas à ce monde tout n’est que fatalité. Ils viendraient forcément leur parler s’ils aperçoivent les deux adolescents. Et puis Tyzonn ne passe pas vraiment inaperçue avec sa cape et ses habits de sorciers, les deux adolescents ne peuvent donc pas vraiment se faire passer pour de simple moldu souhaitant se recueillir sur la tombe d’un proche. Par réflexe, la sorcière attrapa l’avant-bras du serpentard et murmura :

    « C’est l’heure de jouer à cache-cache ! ».

    Prenant soin de ne pas faire trop de bruit, la Kark se faufila dans un majestueux caveau, entrainant dans sa course Tyzonn. La cachette était plutôt bonne, même pour un non nécrophile. La famille qui l’avait fait construire devait être riche, la porte en acier qui le fermait était finement ouvragé, l’œuvre d’un orfèvre. Les dessins fins formaient une grille délicate laissant passer les rayons du soleil. A travers elle la Kark pouvait observer ce qui se passait à l’extérieur, sans prendre le risque d’être vue. La fortune avait aussi voulu que le caveau se trouve à proximité de la tombe des Potter, ainsi elle pouvait continuer de la surveiller. Les pas des deux hommes se rapprochaient, ils finirent même par passer devant le caveau sans voir les deux adolescents. Ils se fichaient désormais devant la tombe des Potter, l’un avait posé le genou à terre, tandis que l’autre baissait pathétiquement la tête tout en se découvrant de son couvre-chef. Nerveusement Calliope passe sa main sur ses lèvres, soucieuse ce geste l’aide à réfléchir. Enfin quand elle n’est pas dérangée par un âcre goût de sang. Un simple regard à sa main lui permet de constater que cette dernière est tachée liquide écarlate, alors qu’elle est dépourvue de coupure récente, sa cicatrice en forme de « S » est en plus intact. Rapidement elle fait le rapprochement entre le sang sur sa main, et l’avant-bras de Tyzonn. Naïvement elle attrape doucement le poignet de son camarade afin de mieux observer son bras blessé. Sa marque des ténèbres semblent avoir fait la guerre. Le filet de sang qui en émane la rend encore plus sinistre. Plantant son regard sombre dans celui du serpentard, la Poufsouffle murmure :

    « Qu’est-ce que tu as fait à ton bras ? »
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Re: [Mission] Ain't No Rest For The Wicked ♫
ce message a été posté Lun 18 Avr 2011 - 20:19
    « C’est vrai que ça serait discret… Je vois d’ici les gros titre : "Un cimetière moldus profané !". Papa veut qu’on soit discret, on attirerait trop l’attention. Et puis il y a des sépultures de sorciers à Godric’s Hollow. Certaines appartiennent à des sang-purs, côtoyer des moldus est une sentence suffisante, sans qu’en plus on n’exhume leurs restes, tu ne crois pas ? »

    L'agacement put se lire sur le visage du serpentard. Certes il adorait Calliope et ce, depuis leur plus tendre enfance, mais ce qu'elle pouvait l'énerver à aduler son père à ce point. Ne voyait-elle pas qu'il se fichait d'elle comme d'une bouse de dragon ? Les sourcils froncés, il haussa les épaules et ne répondit rien. Autant faire comme elle le lui disait. Si Mervyn se trouvait être mécontent de lui, il était sûr de s'en prendre plein la tête avec sa mère. Mère qu'il pouvait de moins en moins supporter avec sa poitrine exubérante et son attitude égoïste. Elle méritait des claques et même plus que cela. Baguette en main, il passait devant les tombes sans vraiment les voir. Il se fichait des morts. La seule raison pour laquelle il était là, c'était pour faire son boulot de gentil petit chien de l'Ombre. Cela ne le réjouissait pas, mais il n'avait pas le choix.

    Arrivés devant les stèles des Potter seniors, Tyzonn se contenta de rester debout, sans rien faire. Il n'y avait rien. Peut-être quelques protections magique, mais il était certain qu'il n'y avait rien à trouver par là. Son instinct l'avait trompé pourtant. Calliope semblait avoir repéré quelque chose, et le serpentard dut reconnaître son erreur. Il ne dirait rien à voix haute, mais son sang bouillait dans ses veines. Il détestait avoir tort.

    « Tu ne trouves pas ça un peu bizarre qu’on se donne tant de mal à protéger cette tombe ? »
    - Non. L'Ordre est parano et ils considèrent ces deux ploucs comme des Dieux. Pour autant, ça vaut le coup de regarder de plus près.

    Dans leur dos, des voix. Surpris tout autant que Calliope, il tourna la tête violemment, faisant craquer son cou. Cela ne lui fit ni chaud ni froid. Il était habitué après tout, en tant qu'Attrapeur, il lui fallait regarder partout et souvent même tourner le cou jusqu'au maximum de sa capacité. Deux hommes apparemment. Les mâchoire serrées, il prit sa baguette, prêt à se battre. Malheureusement, Calliope semblait avoir une autre idée en tête puisqu'elle lui prit le bras.

    « C’est l’heure de jouer à cache-cache ! »

    Avant de l'entraîner dans un caveau. A présent véritablement agacé, Tyzonn la fusilla du regard. Il avait besoin de violence et de sang. Avec elle, il ne pourrait en avoir et cela l'énervait au plus haut point. A quoi bon partir en mission s'il ne pouvait même pas utiliser sa baguette ?

    Bien que frustré, il se mit à observer. Les deux hommes passèrent devant eux sans même les voir. Il devait avouer que sur ce coup-ci la jeune et naïve Calliope avait fait preuve d'intelligence. Lui-même allait devoir oublier sa colère s'il voulait faire du bon travail. Il prit donc une grande inspiration et se remit à observer, concentrer sur sa tâche. Peut-être un peu trop d'ailleurs. Il était tellement occupée à analyser le moindre mouvement de ces deux abrutis qu'il ne sentit pas Calliope lui prendre le bras. Ce n'est que lorsqu'elle se remit à parler qu'il posa à nouveau son regard sur elle.

    « Qu’est-ce que tu as fait à ton bras ? »
    - Rien, grogna-t-il d'un air distrait. Juste une démangeaison.

    Démangeaison oui, signe que ses nerfs étaient à bout. A la moindre provocation, il était prêt à réagir violemment et ce, peu importe la personne qu'il avait en face. Heureusement pour Calli, il avait tout de même assez de sang froid pour ne pas lui faire du mal à elle. Sa petite princesse avait toujours eu le droit à un traitement de faveur de sa part. Lui-même ne savait pas pourquoi.

    Les deux hommes n'avaient toujours pas bouger. L'un d'eux était toujours agenouillé, l'autre gardait sa tête baissée. Tyzonn leva les yeux au ciel. Bon sang, n'avaient-ils pas autre chose à faire que de se recueillir sur une tombe ? Qui plus est la tombe des Potter. Saints Potter, pensa-t-il avec venin.

    L'homme agenouillé posa alors sa main au sol et semblait attendre quelque chose. Son ami, ou peu importe ce qu'il était pointa alors sa baguette à l'endroit précis ou la main reposait, et d'une simple formule, il creuse la terre. Ce qu'il se trouvait là dessous ? Tyzonn ne pouvait pas le voir d'où il était, mais il était sûr qu'il s'agissait de quelque chose d'important.

    - On les fait bouger, ou on attend ? Demanda-t-il finalement à Calliope. C'était elle qui menait la barque niveau discrétion.
Calliope Kark
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Calliope Kark
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Re: [Mission] Ain't No Rest For The Wicked ♫
ce message a été posté Mar 19 Avr 2011 - 22:20
    - Rien. Juste une démangeaison.

    Les lèvres de la Kark se pincèrent en une moue contrite. Tyzonn ne lui disait pas tout. C’était certes son droit, tout comme c’était celui de la Poufsouffle de s’inquiéter pour son ami. Elle l’aurait bien questionné, mais ce n’était ni le lieu, ni l’endroit. Et puis le serpentard était déjà une boule de nerf, Calliope n’avait pas envie d’aggraver la situation en l’agaçant encore un peu plus. Aussi elle se contenta d’effleurer du bout des doigts la marque des ténèbres défigurées, comme si ce simple geste pouvait apaiser l’irritation.

    La prochaine fois qu’il te vient l’envie de transformer ton bras en steak, dis le moi je connais un bon onguent pour calmer les démangeaisons »Elle marqua une pause, un léger sourire avait fait son chemin sur son visage inquiet.« Un vrai cette fois-ci… » Son ton était doux, et pas réprobateur, le temps d’un battement cil Calliope c’était drapée de son ancienne candeur. Mais même l’évocation de souvenir d’enfant ne semblait pas pouvoir calmer Tyzonn. A l’époque, Calliope testait sur lui les potions magiques et onguent les plus farfelues, sans que le Higgs ne cille. La tension était palpable, la Kark ne savait pas si c’était le stress de la mission qui mettait son coéquipier dans cet état, ou bien si c’était son comportement à elle qui insupportait le Serpentard.

    S’éloignant de Tyzonn, l’adolescente se colla à la grille pour mieux observer les deux membres de l’ordre du phénix, en prenant garde de ne pas toucher son acolyte. La poufsouffle avait la désagréable d’être enfermé avec une corne d’éruptif, et que si elle finissait par toucher ne serait-ce qu’un peu son camarade tout finirait par exploser. Son nez écrasé contre la grille, la Kark ressemblait un peu à une fillette devant la vitrine d’un magasin de jouets, enfin si on oubliait la ride soucieuse qui s’était greffée sur son front. Les deux membres de l’ordre du phénix semblaient occupés à fouiller la tombe, et à priori la barrière magique n’était pas un problème pour eux. Ils avaient certainement la solution pour la désactiver. Les deux hommes n’étaient définitivement pas que des admirateurs sordides du couple Potter.
    - On les fait bouger, ou on attend ?

    La question de Tyzonn l’avait fait légèrement sursautée, l’arrachant en même temps à sa contemplation. La question qui en apparence appelait une réponse facile, était difficile. Calliope était partagée entre l’envie d’attendre de voir ce qui se passerait et celle de laisser libre cours à la soif de sang du Serpentard. A défaut de pouvoir faire un choix, elle prit l’option du compromis. « On attend encore un tout petit peu, et après on les attaque. » Sa voix était hésitante. Maintenant qu’elle savait qu’il fallait agir, la Kark devenait nerveuse et pas seulement à cause de Tyzonn. Cette situation grotesque lui en rappelait une autre. Deux mois plus tôt c’était Marcus et Lina qui avait été surpris alors qu’il se cachait. Un léger frisson la parcourra, enfermé dans sa macabre cachette, la Kark se sentait cruellement vulnérable. Mais elle devait attendre encore un peu, pour être sure que les deux hommes observant la tombe n’était pas que de simples sorciers endeuillés souhaitant rendre un dernier hommage à de sinistres héros. Sans quitter du regard la tombe des Potter, elle demanda d’une voix faible. « Dis Ty’, tu as déjà tué quelqu’un ? » La question lui était venue comme ça. Le Serpentard semblait bien presser d’en découdre, mais avait-il seulement déjà mis véritablement en action ses envies de meurtre ? Si Calliope n’avait tué personne, dans sa tête c’était tout comme. Marcus et Lina ne seraient plus jamais normaux, et la licorne… C’est alors qu’un reflet curieux sur le sol prêt de la tombe attira l’attention de la Poufsouffle, qui y vit un signal. Se cramponnant à sa baguette, elle murmura : « On y va. Fais en sorte qu’au moins un des deux reste à peu près conscient, on pourra l’interroger. »

    La Kark respira un grand coup avant de rentrer dans l’arène. Elle ouvrit la porte telle une furie avant de lancer son premier sort :« EVERTE STATUM ! » Le sort atteignit de plein fouet l’un des deux hommes qui fut alors projeté contre une pierre tombale dans un craquement sonore. Secrètement la Kark espéra qu’il ne s’agissait que de son bras, et non de sa nuque. L’homme était tombé inconscient, avec une vilaine blessure à la tête dont échappait un liquide écarlate. A côté Tyzonn s’occupait du second membre de l’ordre du phénix. La Poufsouffle s’approcha de sa victime inconscience et ramassa la baguette de cette dernière, avant de la briser sans remord. D’une main hésitante, elle tente de prendre le pouls de l’inconnu. Ce fut lorsqu’elle sentit le premier battement que les yeux dès l’étranger s’ouvrirent comme des soucoupes, et qu’il lui saisit violemment le poignet. Hoquetant de surprise, elle lâcha un peu cris de douleur, avant de se ressaisir en utilisant de sa main libre sa baguette. Mais dans cette position il lui était difficile d’effectuer correctement les mouvements ou bien même de viser. « Diffindo ! »


Calliope va-t-elle réussir à bien viser et à effectuer correctement son sortilège ?
Oui : Le sortilège marche et tranche la main de son agresseur.
Non : Le sortilège se perd dans la cimetière, et Calliope est dans la mouise.
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The Big Boss
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Rapeltout
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ce message a été posté Mar 19 Avr 2011 - 22:20
Le membre 'Calliope A. Kark' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

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Re: [Mission] Ain't No Rest For The Wicked ♫
ce message a été posté Ven 22 Avr 2011 - 22:05
    « Dis Ty’, tu as déjà tué quelqu’un ? »

    La question de Calliope n'eût que le silence pour réponse. Attendre n'était pas ce qu'il préférait mais il savait qu'il n'avait pas le choix. Il fallait que les hommes atteignent ce qu'ils cherchaient. Pour autant, il sentait la colère monter en lui. Comme un ballon que l'on gonflait toujours un peu plus jusqu'à ce qu'il explose.

    Non, il n'avait jamais tuer quelqu'un. Il savait qu'un jour il le ferait. Il savait que ce moment arriverait tôt ou tard. Il savait aussi qu'il en était capable. Mais ce n'était pas à l'ordre du jour. Du moins pour le moment. Son sang bouillait dans ses veines tandis que l'anticipation montrait le bout de son nez. Le moment serait bientôt venu pour le ballon d'exploser et alors il pourrait enfin se mettre corps et âmes dans cette mission. Un reflet attira alors son regard, et un sourire fit son apparition sur les lèvres du jeune homme. Un sourire des plus inquiétants.

    Baguette en main, il n'attendit l'ordre de Calliope que pour la forme. Il savait déjà a qui il allait s'en prendre. La poufsouffle ouvrit la porte du caveau brusquement, surprenant légèrement Tyzonn qui, heureux de pouvoir laisser libre cours à sa violence naturelle ne faisait plus trop attention à son amie.

    - Endoloris.

    Il ne prononça la formule que dans un murmure. Un murmure terrifiant mais efficace. L'homme tomba à genoux et se plia en deux sous la douleur tandis que Tyzonn se délectait du spectacle. Voir quelqu'un souffrir le rendait heureux. C'était … exquis. Son sourire s'élargit et ses yeux s'ouvrirent un peu plus. Il aimait cette position de dominant. La baguette toujours pointé sur l'homme, il lui donna un coup de pied dans les côtes en même temps. La magie c'est bien, mais la violence physique aidait le jeune Serpentard a se calmer lorsqu'il était hors de contrôle. Il avait envie de tuer à présent. Une envie si forte que sa bouche devenait sèche. Il mit fin au sortilège de torture mais ne laissa pas le temps à sa victime de profiter du repos.

    - Levicorpus.

    Sous ses yeux, l'homme se retrouva suspendu dans les airs par la cheville et il éclata de rire. C'était si bon. Si exaltant de voir quelqu'un vulnérable à ce point. Cela le rendait joyeux. Il prit la baguette de l'homme et la brisa. Juste avant qu'il n'entende Calliope se débattre avec son adversaire. Il grogna intérieurement. Ce n'était pas si difficile de se défaire d'un crétin de l'Ordre. Il jeta un regard à sa victime puis d'un coup de baguette magique et d'un Stupéfix particulièrement bien visé, rendit le deuxième homme hors d'état de nuire.

    - Tes désirs sont des ordres princesse.

    Dit-il en repensant à ce qu'elle lui avait dit peu avant d'attaquer : laisses-en un à peu près conscient. Tyzonn ne faisait pas dans l'a-peu-prêt. C'était noir ou blanc. Le gris n'existe pas. Aussi, tandis qu'elle s'approchait de la nouvelle décoration du cimetière, lui s'agenouillait à côté de la terre retournée afin d'examiner l'objet... une boîte. Une simple boîte.

    Ce coup-ci, il ne retint pas ses insultes. A coup de vocabulaire qu'un enfant de huit ans ne devrait pas entendre, il laissa tomber cette fichu boîte dans l'herbe. Il lui fallait l'ouvrir à présent, mais autant voir ce que l'homme allait leur dire...
Calliope Kark
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Rapeltout
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Re: [Mission] Ain't No Rest For The Wicked ♫
ce message a été posté Sam 23 Avr 2011 - 23:23
    Encore une fois la Kark se sentit sotte et inutile. Son sortilège avait marché mais n’avait pas atteint la bonne cible, et c’était contenté de trancher en deux partie bien distincte une couronne funéraire. Encore une fois c’était Tyzonn qui avait dû la tirer d’affaire. L’habitude n’enlevait pas la gêne, d’autant plus que son chevalier semblait de moins en moins apprécier sa tâche de protecteur. Une fois libre, la sorcière se releva souplement et entreprit d’emprisonner son agresseur en lançant un incarcerem. Il avait beau être inconscient, la Kark préférait le voir enchainer à une tombe. Elle en profita par la même occasion pour vider le contenu des poches du sorcier, récupérant une bourse pleine de gallions, et ce qui avait tout l’air d’un portefeuille moldu. Dedans il trouva les papiers d’identité de son agresseur. Il s’appelait Thomas Reagans, humble vendeur de chaudrons, qui avait le mauvais goût d’être un sang-de-bourbe. A côté elle entendait Tyzonn pester, et en même temps étoffer considérablement son vocabulaire en matière d’insulte. Calliope lui aurait bien dit gentiment de se calmer, de rester un peu tranquille, mais elle n’avait pas envie de s’attirer les foudres du serpentard. Ce n’était pas le moment de tester la patience de son chevalier. Et quand bien même, notre petite princesse ne se sentait pas prête à essuyer une nouvelle déception. Elle tenait trop au semblant de lien amical qui les unissait, et à ses souvenirs d’enfance pour les voir entachés par une crise du Higgs. Calliope avait déjà perdu Hudson, elle ne supporterait pas de perdre Tyzonn.

    La sorcière se baissa pour ramasser la boite. Elle n’avait rien de particulier si on oubliait son aspect piteux, et ne semblait abriter qu’au mieux un trésor d’enfant. Mais cet aspect banal était peut être la meilleure des protections. Doucement elle tenta de l’ouvrir, mais sa tentative fut vaine, car même en tentant de forcer le mécanisme, Calliope ne parvient pas à ne serait-ce qu’entrouvrir le contenant. Sur le coup la Kark faillit imiter son compère serpentard, mais se retient, une princesse ne jure pas comme un marin… enfin pas en public. Elle se contenta de se relever souplement et d’arriver la hauteur de son coéquipier. « Il faut tenter de les faire parler. Libères de ton sort ton prisonnier, et enchaine à une tombe comme son copain. Je propose de m’occuper de l’interrogatoire, tandis que toi tu tentes disons…de l’aider à délier sa langue. » Une fois le second sorcier enchainé, le Kark s’approcha de lui et entreprit de le dépouiller lui aussi. La poufsouffle profita en même de cette proximité pour lui murmurer d’une voix qui se voulait rassurante. « Répondez à toutes nos questions dès maintenant et aucun mal ne vous sera fait. »Pour toute réponse notre petite princesse Kark eu le droit à un grognement, tandis que l’homme tentait vainement d’échapper à ses chaines. Debout, elle s’installa à côté de Tyzonn, pour mieux ouvrir le portefeuille de l’inconnu. « Andrew Reagan. Ils sont frères tous les deux. » Voilà qui permettrait peut-être de faire avancer rapidement l’interrogatoire.

    « Qu’est-ce que vous faites ici ? Qu’est-ce que contient cette boite ? Et comment l’ouvre-t-on ? Et où avez-vous planquez la cape d’invisibilité de Potter ? »
    « Je ne dirais rien ! »
    « Dommage. Fais-toi plaisir Ty’. »

    Calliope ne put s’empêcher de détourner son regard, lorsque le corps du prénommé Andrew s’agita de soubresauts. Les hurlements de douleur lui rappelaient ceux de Marcus. La Poufsouffle eu un léger pincement au cœur. La victime dû apercevoir la faille car il n’hésita pas à interpeler la Kark.

    « Je sais qui tu es. Calliope Kark. Tu n’es pas comme ton père. Tu peux encore faire marche arrière, il n’est pas encore trop tard. Tu peux te rallier à nous. » Une moue réprobatrice fit son chemin sur les lèvres de notre petite princesse, tandis que d’un signe de la main elle demandait à Tyzonn de lancer un nouveau doloris. Cet homme devait être bien sot pour avoir oublié que la principale qualité des Poufsouffle était la loyauté. Calliope ne trahirait jamais son père, elle s’était trop parjurée pour pouvoir faire marche arrière maintenant. Et puis, pour qui ce type se prenait-il ? Comment osait-il se targuer de la connaitre ? Que savait-il d’elle sinon les informations donnée sur elle dans la gazette tout au long de son enfance ? Que savait-il des angoisses qui l’assaillaient ? Une vague de colère haineuse submergea la Kark. Elle en avait marre que tout le monde la prenne pour la pauvre et sotte princesse qu’il fallait secourir et qui serait facilement corruptible. Et naturellement d’une façon paradoxale s’installait un violent dégout de la personne qu’elle devenait. Mais pour le moment l’heure n’était pas à l’auto flagellation. Ce soir elle aurait tout le loisir de se haïr, mais maintenant son mépris n’était adressé qu’à l’homme qui lui faisait face.

    « Répondez à la question, sans dévier du sujet. Comment ouvre-t-on cette boite ? Et Pourquoi êtes-vous ici ? Où est la cape d’invisibilité ?»
    « Je sais que tu n’es pas une meurtrière. Tu as épargné la vie de Marcus et Lina malgré tout. Il n’est pas trop ta…»

    Andrew n’eut pas le temps de finir sa phrase, déjà la Kark avait fait signe à Tyzonn de le faire taire. Enfin le faire taire, le pauvre homme continuait d’hurler à la mort. Mais Calliope se fichait peu de ses gémissements, la sorcière était bien trop concentrée sur les révélations du membre de l’ordre du phénix, et sur les conséquences qu’avait ces dernières. Ainsi les terroristes savaient que c’était elle qui avait rendu amnésiques deux des leurs… Combien de personnes étaient au courant ? Quand est-ce que l’information serait divulguée ? Une vague de panique submergea la Kark qui fuyait désormais le regard du prisonnier en même temps que celui du Higgs. Maintenant Tyzonn aussi était au courant. Son cœur s’emballait, la situation lui échappait. Encore. A force de longues respirations elle réussit à regagner un semblant de calme, et dit d’une voix blanche à son coéquipier.

    « On arrivera à rien comme ça. Il ne parlera pas, il se fiche de mourir ou vivre. Peut-être que si on secoue un peu son frère il parlera ? » L’adolescente sortit alors de son sac l’étrange pochette qu’elle avait déjà emmené avec elle dans la forêt interdite. Notre petite princesse si elle avait perdu de sa candeur, était loin d’être aussi douée que Tyzonn avec les doloris. Elle s’arma d’une modeste lame aux allures de scalpel. Quelques tâches argentées ternissaient encore l’éclat de l’outil. Une nouvelle ombre passa sur le visage de la poufsouffle alors qu’elle s’approchait du second frère Thomas. Sans l’ombre d’une hésitation elle planta sa lame dans la cuisse droite de l’homme. Ce dernier reprit conscience aussitôt, poussant un déchirant cri de douleur, qui ne fit frémir Calliope alors qu’elle ressortait le scalpel ensanglanté. « Vous êtes vraiment sur que vous n’avez rien à nous dire Andrew ? » Le sorcier se débattait, des larmes de haines s’amoncelaient dans ses grands yeux marron. Doucement la Kark posa sa lame sur la gorge du terroriste dont les lamentations ne faisaient que s’accroitre. Curieusement la langue du grand-frère se délia, il ne pouvait pas laisser son frère se faire tuer sous ses yeux. « La cape est dans la boite. Il faut une clef spéciale pour l’ouvrir, elle est cachée dans l’ancienne maison des Potter. S’il vous plait, laissez-le. Laissez-nous partir, on ne vous gênera pas. » Si Calliope n’avait pas été bouleversée, sans doute qu’obtenir ces aveux l’aurait fait sourire, ou aurait fait naitre en elle une quelconque joie. Mais à ses angoisses habituelles, s’ajoutait la peur d’un scandale imminent. A cet instant la Poufsouffle n’était qu’à demi consciente de ses gestes, la peur à défaut de la paralyser la faisait à agir. D’un mouvement sec elle trancha la gorge de Thomas. Tout devient alors irréel, du flot de sang qui éclaboussa son visage d’ange, au gargouillement sinistre qui avait accompagné ce geste, sans oublier le cri déchirant poussé par Andrew. Les yeux écarquillés, la Kark s’était éloignée de sa victime, sa baguette était tombée dans la mare de sang, en même temps que son arme. Sa respiration était saccadée, petit à petit tous les sentiments qui l’avaient assailli dans la forêt interdite revenaient en force. Le même dégout, le même sentiment d’oppression, et cette irrépressible envie de nettoyer la souillure qui maculait son âme. Au bord de la crise d’angoisse, l’étourdissement et l’irrépressible envie de vomir étaient intensifié par les cris du frère restant. Dans un effort surhumains, elle réussit à bafouiller : « Fais le taire Ty…s’il te plait…fais le taire. »

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ce message a été posté Sam 7 Mai 2011 - 14:36
    Les sourcils froncés, Tyzonn regardait. Il lui était difficile de croire que Calliope avait pris à ce point d'assurance. Elle le dirigerait sans craintes de se faire prendre dans ses griffes. Lui qui d'habitude refusait de recevoir des ordres la laissait faire sans dire un mot. Il y avait quelque chose qui l'intriguait chez elle. Comme si il la voyait sous un autre jour à présent.

    Impulsif, agressif et arrogant, Tyzonn était celui qui donnait les ordres et qui punissait. Pourtant il ne faisait rien de tel à ce moment précis. Était-ce parce qu'il voulait rester discret ? Parce qu'il ne voulait pas se retrouver avec sa mère sur le dos ? Probablement. En attendant, il ne pouvait nier que cette situation lui plaisait. Il observait son amie d'enfance prendre les rennes et cela l'excitait. Il ne pouvait nier non plus que Calliope était belle et qu'elle l'attirait. Il devait se contrôler cependant. Il refoula donc ces pensées pour une autre fois, où il serait seul et la suivit du regard et écoutait d'une oreille distraite.

    Un sourire mauvais aux lèvres, le serpentard se délectait de la situation. Torturer cet homme était quelque chose qui le rapprochait de l'extase. Si faire souffrir les autres ne l'excitait pas sexuellement, cela l'excitait du point moral. Il savait qu'il était fou. Il savait qu'il n'était pas comme les autres. Il savait qu'il n'était pas comme Calliope. Qu'il n'était pas dotée d'une conscience à proprement parler. Faire souffrir le faisait sourire. Le rendait vivant. Aussi, la formule du sortilège Doloris sortait de sa bouche sans qu'il ne ressente la moindre envie de la retenir. Les cris de douleurs étaient exquis. Il aimait ça et en redemandait. A chaque fois que son amie posait une question, il souhaitait secrètement que l'homme ne réponde pas.

    Il ne s'attendait pas à ce que Calliope utilise des outils moldus cependant. Il se souvenait encore de cette petite fille naïve et amoureuse des licornes qui refusait d'écraser une simple araignée. Il n'était pas habitué à la voir aussi froide. Il était fier, certes, mais curieux. Que s'était-il passé ? Ce n'était pas ses affaires. Aussi il repoussa à nouveaux ses pensées pour se concentrer sur le moment présent. L'homme semblait souffrir terriblement, mais Tyzonn était sûr que s'il rajoutait un sortilège Doloris en plus du couteau dans la cuisse, Thomas mourrait sur le coup. Personne ne pouvait survivre une douleur pareil, pas même le plus grand des sorcier.

    Andrew répondit à la question, sans surprise. Non la surprise venait après. La poufsouffle venait de trancher la gorge de sa victime. Le sang giclait de partout et le serpentard devait avoué que cela le dégoûtait. La magie permettait de ne rien tâché. Tout était propre. Mais peut-être avait-elle raison après tout. Ils ne pouvaient pas laisser les frères vivre. Ils ne pouvaient pas non plus les tuer d'un sortilège de la mort. Il fallait quelque chose qui laisse des traces.

    Les yeux ouverts sous le choc de la scène, Ty faillit ne pas entendre la demande de Calliope. Elle semblait complètement perdue et cela le rendait curieusement triste. Comme s'il ressentait de l'empathie pour elle ? Lui qui n'en avait jamais pour personne mis à part son frère se retrouvait noyé sous le poids de la culpabilité. Il aurait du le faire à sa place. Il aurait du l'en empêcher. Toutes ces pensées qui se bousculaient et le perturbaient l'empêchaient d'apprécier réellement sa dernière séance de torture. Aussi, il jeta un sortilège de Sectumsempra. L'homme saignerait jusqu'à la mort et les moldus croiraient à un vol qui aurait mal tourné.

    Sans pouvoir faire quoi que ce soit d'autre, l'attrapeur prit son amie d'enfance par les épaules et l'entraîna avec lui à l'extérieur du cimetière. Il récupéra la boîte d'un sortilège d'attraction et tandis qu'il fermait le cadenas de la barrière du cimetière il entendit Calliope vomir.
Calliope Kark
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Re: [Mission] Ain't No Rest For The Wicked ♫
ce message a été posté Lun 9 Mai 2011 - 19:29
    Elle perdait pied. Ou presque ses jambes tremblaient menaçant irrésistiblement de céder sous poids. Seule la certitude que tomber serait se briser la maintenait debout. Elle retenait la crise, mais une crise de quoi ? Panique ? Hystérie ? Larmes ? Sans doute un peu des trois. Tout perdait son sens, tout. Ses yeux écarquillés ne semblaient plus rien voir, pourtant aucune larme n’était venue noyer son sombre regard. Seul comptait le sang coulant sur visage. Son tracé sinueux s’enfonçant dans son cou. Même lorsque Tyzonn la prit par les épaules et la traina en dehors du cimetière, elle resta dans cet état de torpeur apathique, retenant la crise. Il ne fallait pas que le barrage cède, pas maintenant. La mission serait fichue.

    La tempête serait rude et intense, certainement plus ce que la dernière fois. Mais maintenant elle était forte d’une certaine expérience dans la gestion de crise Kark. En décembre déjà dans la famille de sa mère, les digues s’étaient rompues, et puis il y avait eu mars… Huit, ce fut le nombre de douches qu’elle dû prendre après son escapades dans la forêt, huit douches brûlantes pour retenir ses pulsions destructrices. La peine, le dégout, et enfin la colère avait donné lieux à des crises tout à fait Kark. La même folie, la même furie qu’Arutha. Impossible de dormir entre deux douches. Non pour ponctuer sa nuit, elle n’avait rien trouvé de mieux qu’une petite activité iconoclaste. Brûler les images de licornes. Ça parait sot dit comme ça, mais sur le moment elle avait ressenti le réelle besoin de détruire, d’anéantir tout ce qui pouvait lui rappeler cet amour inconditionnel pour ces êtres, et oublier ce qu’elle avait fait. D’expier ses fautes. Elle avait aussi pleuré… beaucoup et de façon incontrôlable. De lourds sanglots qui avaient agité tout son corps. Le spectre de cette nuit sans sommeil flottait au-dessus de notre belle et sanglante Calliope. Son âme s’était déchirée, mais elle ne céderait pas. Pas tout de suite. Ou plutôt pas de cette façon. Elle avait fini par vomir, l’abnégation de soi à ses limites. Proprement, sobrement, c’est une Kark répandre ses tripes dans un caniveau est suffisamment dégradant sans qu’en plus elle se votre dans le vomie.

    Le hasard ou la chance voulu qu’il y ait un point d’eau prêt du cimetière, sans doute sa fonction première est de remplir les arrosoirs des visiteurs, pour l’heure il lui permet d’atténuer l’horrible goût s’insinuant dans sa bouche, nettoyer le sang sur ses mains, et laver son visage de toute souillure. Le contact froid de l’eau a des vertus apaisantes, la morsure glaciale lui rappelle que si tout est réel, au moins elle est en vie. Livide son manteau clair couvert de sang, elle ressemble à un cadavre extrait tout droit échappé de sa tombe. Machinalement, ses doigts tremblants encore humide déboutonne sa veste. Elle ne peut pas rester dans cet état, une adolescente couverte de sang, ça ne passe pas inaperçue, même chez les sorciers. Les gyrophares la sorte un instant de sa torpeur, l’ambulance est là pour les deux losers empêtré dans leur voiture en miette. Ils sont tous les deux installés et braillent. C’est donc qu’ils sont en vie.

    « Il faut trouver la maison des Potter » avait-elle murmuré d’une voix qui traduisait bien trop à son goût son mal être dévorant. Elle tremblait encore comme une feuille, comment pouvait-elle avoir encore de l’assurance ? Son trench dans les bras, elle s’approche du serpentard, et tend une main agitée de soubresauts. Sa baguette ensanglantée dans les mains, la mission peu reprendre son cours, jusqu’au prochain gouffre. Silencieuse, les mots sont trop douloureux, insupportables. C’est au tour de Tyzonn de cheminer avec un éruptif, ou plutôt ici avec un château de carte, la moindre brise et s’est le crash. Un équilibre précaire, qu’elle s’efforce de maintenir. La maison ne fut pas dur à trouver, Godric’s Hollow n’est qu’un petit bourg, une telle épave ne passe pas inaperçue. Presque quarante ans s’étaient écoulés depuis que ses habitants avaient péris…enfin presque tous ses habitants.

    Voulant en finir rapidement pour aller pleurer dans son lit, la Kark s’avança pour ouvrir le petit portail, en vain. Elle eut beau forcer, rien. La poufsouffle n’avait pas le cœur de s’acharner, l’agacement la ferait sombrer, et les inscriptions qui apparurent sur le portail, lui firent remarquer que tout serait inutile. « Contre ce mécanisme esquintés, les seuls rayons de la lune sont la clefs. » L’inscription surpris la préfète, l’écriture était soignée et rappelait celle d’une adolescente…peu importe ils étaient coincés, la maison étaient protégées par un sortilège. Les membres de l’ancien ordre qui y avait caché la clef avait dû vouloir y limiter l’accès. Il était à peine 15h, autant dire que Tyzonn et elle allait devoir attendre pendant longtemps avant que la lune n’inonde le portail de ses rayons. Elle lâcha un soupire douloureux avant de dire : « On est dans l’impasse. Il ne fera nuit que dans plusieurs heures… On risque de trop attirer l’attention si on attend toute l’après-midi devant la maison. On devrait trouver un endroit où attendre ? »Sa question trouva rapidement une réponse, ou plutôt une solution. En se rendant au cimetière, elle avait aperçu le centre névralgique du village : le bar-tabac-hôtel. Là-bas ils pourraient prendre une chambre, et patienter tranquillement que la lune daigne faire une apparition. L’argent moldus trouvé dans les portefeuilles de leurs victimes servirait à payer leur chambre. Calliope pourrait s’isoler, et lâcher prise. Tyzonn ne fut pas difficile à convaincre, il n’avait sans doute rien de mieux à faire, et la voix quasi suppliante de la poufsouffle avait dû brider son esprit de contradiction.

    Un quart d’heure plus tard, ils faisaient leur apparition dans le petit établissement, plutôt minable, il avait le mérite d’être à peu près propre. Toujours tremblante, la Poufsouffle s’approcha du bar, et dit d’une voix presque inaudible :« Bonjour. Nous souhaiterions prendre une chambre s’il-vous-plait ! »

    « Quoi ? Qu’est-ce qu’elle veut la petite dame ? » la voix tonitruante du responsable, fit sursauter la fragile Calliope, qui crut bien que le barrage aller céder, elle se contenta de répéter ses paroles…un peu plus fort. Le quinquagénaire dévisagea les deux adolescents de son regard lubrique. Deux adolescents qui veulent une chambre en pleine après-midi, ce n’était pas nouveau. Les petiots cherchaient un nid pour s’ébattre loin du cocon familial. Bart n’avait jamais été très regardant. Le garçon avait l’air étrange avec sa cape, mais Godric’s Hollow était peuplé de drôles d’oiseaux. La fille, plutôt jolie dans son genre, était étrangement pâle et tremblait, elle avait peur, ce qui fit sourire un peu plus l’aubergiste. Il allait pouvoir s’adonner à son jeu préférer « paniquer les jeunes pucelles ». « Allons il faut pas faire sa timide ! Vous avez de quoi payer au moins ? C’est que c’est pas donner à tout le monde de s’amuser ici…» La Kark qui n’avait pas saisit l’allusion lubrique dans les propos de son interlocuteur c’était contenté de vider les portefeuilles des deux frères alignant une dizaine de billets de 50£. Peu habituée à l’argent moldu elle avait seulement demande : « Est-ce que ça sera suffisant ? » Un éclair cupide traversa le regard salace que le tavernier lançait jusque-là, tandis qu’un large sourire découvrant une dentition jaunie par le tabac et le café : « C’est parfait. » Il sortit d’une boite un jeu de clefs, puis emboita le pas aux deux adolescents pour les mener jusqu’à leur chambre. A mesure que la Kark gravissait les marches de l’escalier, elle sentait la crise s’intensifier, et plus elle s’approchait du but, et plus il était difficile de réprimer ses pleurs.[/i] « Voici votre petit nid d’amour les jeunes. » Encore une fois la Kark ignora la remarque s’engouffrant dans la chambre, elle ne remarqua pas non plus la décoration sordide rouge et rose, ni les coussins en formes de cœur qui peuplaient le seul lit de la chambre. Calliope s’était contenté de foncer dans ce qu’elle identifia comme la salle de bain, pour mieux s’y enfermer à double tour. Pendant ce temps-là, le barman attrapait doucement le bras de Tyzonn, en lui jetant un regard torve : « Jolie petit lot, hein ? Amusez-vous bien ! N’hésitez pas à m’appeler si vous avez besoin de quoi que ce soit. » Un clin d’œil bien lourdingue il avait déguerpi. Calliope resta plus d’une heure dans la salle de bain, à pleurer en grand partie, le bruit de la douche atténuait le bruit de ses sanglots. La crise fut courte, plus courte que la précédente. Au fond elle s’y habituait…il fallait bien qu’elle s’y habitue. Le calme à peu près revenu dans son esprit mélancolique, elle répétait qu’il y avait une première fois à tout, et qu’elle n’avait pas eu le choix. Thomas…l’homme de l’ordre du phénix aurait fait pareil, s’il avait pu. Elle avait fait ça pour papa, elle n’avait plus à s’autoflageller. Si ses paroles ne la convainquaient pas tout à fait, elles l’apaisaient. Propre et ayant repris à peu près consistance, elle entreprit de se rhabiller. Ce ne fut qu’en reboutonnant son chemisier, que quelque chose la frappa : elle n’était pas la seule à avoir tué pour la première fois. Tyzonn en lançant un sectumsempra avait condamné à mort Andrew. Ressentait-il la même peine ? Cette même déchirure ? Non Ty’ était fort, au-dessus de ça. A sa mélancolie s’ajouta l’impression d’être à nouveau un boulet. Oubliant quelques boutons, elle libéra la salle de bain. L’heure des pleurs, et de l’apitoiement était finie, maintenant elle devait se focaliser sur la mission, sans quoi tout ça aurait été vain.

    «Tu peux utiliser la salle de bain, si tu veux. » avait-elle simplement dit en sortant, sa voix n’était plus tremblante, plus douce, seuls ses yeux rougies trahissaient son émotion passée. L’adolescente se laissa tombée sur le lit, un poussant un long soupir, il fallait trouver un plan pour la suite des opérations.

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ce message a été posté Sam 14 Mai 2011 - 19:51
    Tyzonn n'était pas quelqu'un de doux. Bien au contraire, c'était un garçon agressif, violent aussi bien verbalement que physiquement qui haïssait quiconque croisait son chemin et qui ne se gênait pas pour rabaisser ceux qui lui étaient inférieurs, tel les sangs de bourbes.

    Pour autant, lorsqu'il était en compagnie de ses amis ou même de Calliope, il devenait quelqu'un d'appréciable. Certes, il avait tout de même son célèbre caractère de merde et sa tendance à s'énerver plus vite qu'un centaure insulté, mais en présence de la jeune Kark, il pouvait devenir quelqu'un de... de charmant ? Peut-être n'est-ce pas le mot idéal... non il devenait quelqu'un de vivable.

    S'il avait été énervé au début de la mission, pouvoir torturer ces hommes l'avait calmé. Ses nerfs auparavant à vifs étaient reposés et son envie de meurtre assouvie. Il venait de condamner a mort pour la première fois mais cela ne le dérangeait pas. Il s'en fichait totalement. A vrai dire, il avait d'autres chats à fouettés que de s'inquiéter pour ces crétins inutiles de l'Ordre du Phénix. Leur rêve n'était rien d'autre qu'une utopie qui ne verrait jamais le jour. Autant écraser leur petit nuage maintenant que de remettre les choses à demain.

    Le silence régnait entre la Poufsouffle et lui. S'il savait que la jeune femme était consciente de sa présence, il ne faisait rien pour l'aider. Elle savait qu'il était là si besoin et il savait qu'elle avait besoin d'être seule et de remettre ses idées en ordre. Si pour lui tuer n'était rien d'autre qu'une simple bouffée d'adrénaline, pour d'autres cela pouvait être une terrible torture. Il ne fallait pas non plus oublié la manière dont elle avait tué. Lancer le maléfice de la mort ou d'un autre sortilège tout aussi mortel mais moins soudain était autre chose que de trancher la gorge de quelqu'un et sentir son sang sur son corps, entendre le dernier soupir de la victime, voir la dernière lueur de vie s'éteindre dans ses yeux... il allait trop loin. Effaré par ses pensées, il eût une nausée. Tandis que Calliope buvait son eau, lui se retenait de vomir suite à ses pensées... oserait-il le dire ? Romantiques...

    « Il faut trouver la maison des Potter »

    Ce ne fut pas bien difficile. Combien y avait-il de maison en ruines dans cette bourgade ? Réponse ? Une seule. Le problème ? Ces bouseux étaient bien plus intelligents qu'ils n'en avaient l'air. Il serra les mâchoires si fort qu'une veine venait de se former sur sa tempe. Une veine qui semblait sur le point d'exploser. Cette montée de rage avait été si soudaine que même lui en était surpris. Il réprima une insulte à l'égard de la famille du binoclard. Parce qu'en plus ils faisaient des rhymes ? Par les couilles de Merlin en personne, c'était pire qu'il ne le pensait. Appelez Sainte-Mangouste, ils avaient affaire à des utopistes en couche-culotte.

    Calliope avait beau continué de parler, il n'écoutait pas, se contentant de la suivre tandis qu'il tentait par tous les moyens possibles de calmer son coeur battant. Le sang dans ses veines avait finit de bouillir avec la même hardeur que quelques secondes auparavant, mais le nœud dans son estomac lui rappelait qu'il n'était pas aussi facile pour lui de se calmer. C'était une vraie tare, parfois, d'être aussi violent.

    Les sourcils froncés, les cheveux en bataille, les poings serrés, il suivit son amie dans l'établissement moldu. Il dut cacher sa grimace de dégoût. Pourquoi vivaient-ils ? Ils n'avaient rien à faire dans leur monde. Les moldus n'étaient rien d'autres que des égaux pour les elfes de maisons. Pire même. Ces derniers devraient être heureux, aux yeux de Tyzonn au moins, ils étaient un rang au dessus de ces merdeux impuissants.

    Devant lui, l'aubergiste semblait s'amuser de la légendaire naïveté de Calliope. Il plissa les yeux et jeta un regard noir à l'homme qui le remarqua à peine. Les lèvres du Serpentard s'étirèrent en un sourire amusé. Peut-être valait-il mieux qu'il ne soit pas vue. Peut-être valait-il mieux qu'il garde son silence. Calli et lui avaient besoin d'un endroit où rester pour le reste de l'après-midi. Hors, s'il commençait à laisser libre cours à sa violence, comme il le faisait d'ordinaire, ils seraient immédiatement virés de ce bar minable. Il ravala un grognement qu'il cacha en éclaircissement de gorge et suivit le barman.

    La chambre n'était pas un palace, mais ferait l'affaire pour ce qu'ils en avaient besoin. Du coin de l'oeil, il observa la Poufsouffle foncé dans la salle de bain tandis que son regard restait posé sur l'homme qui ne lui inspirait aucunement confiance.

    « Jolie petit lot, hein ? Amusez-vous bien ! N’hésitez pas à m’appeler si vous avez besoin de quoi que ce soit. »

    Il lui fallut se retenir de toutes ses forces. L'envie de le frapper était telle que lorsque l'homme eut disparut, Tyzonn ferma la porte et frappa le mur. Il n'avait pas mesuré sa force. Son poing venait de s'enfoncer dans la cloison. Il retira sa main, sortit sa baguette de sa poche et répara les dégâts aussi vite qu'ils avaient été commis et s'assit le lit. Il fallait qu'il apprenne à se contrôler. Ses sautes d'humeur n'étaient plus gérables, pour lui, comme pour les autres.

    Derrière lui, la porte de la salle de bain s'ouvrit et il se remit debout. Calliope semblait aller mieux. Sembler n'était pas parfait, mais cela ferait l'affaire pour le moment. Il s'en voulait de ne pas être l'ami idéal. De ne pas pouvoir l'aider.

    « Tu peux utiliser la salle de bain, si tu veux. »

    Il prit la direction de la salle de bain et au moment de fermer la porte se retourna.

    « Je sais que je suis pas le confident idéal et tu sais que je suis pas du genre à faire dans le sentimentalisme, mais... si tu as besoin de parler... »

    Il ne dit rien d'autre, se contentant de fermer la porte derrière lui. Devant lui, son reflet. Un reflet méconnaissable. Il ne se reconnaissait plus. Il venait d'arracher toute chance de vie future à un homme. Une misérable excuse d'homme peut-être... et peut-être que consciemment cela ne le dérangeait pas, mais il y avait quelque chose à l'intérieur de lui qui le rongeait. Qu'était-ce ? Il n'en avait aucune idée. En attendant il devait se concentrer. Il avait quelques heures pour se remettre dans le bain avant que les choses sérieuses ne commencent. Ils étaient bien partis. Il n'y avait donc aucune raison pour que cela finisse mal. Le regard déterminé, les mains à présent lavées de toute trace de plâtre et la vessie vide, il sortit de la pièce et prit place près de la fenêtre de la chambre. Ils devaient à présent se mettre d'accord sur la suite des évènements...
Calliope Kark
"Unbowed, Unbent, Unbroken"
Calliope Kark
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Rapeltout
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Re: [Mission] Ain't No Rest For The Wicked ♫
ce message a été posté Dim 15 Mai 2011 - 20:19
    « Je sais que je suis pas le confident idéal et tu sais que je suis pas du genre à faire dans le sentimentalisme, mais... si tu as besoin de parler... »

    La Kark s’était relevée doucement, s’accoudant contre le matelas pour regarder son interlocuteur. Elle esquissa un demi-sourire douloureux, en acquiesçant d’un signe de la tête. Tyzonn était quelqu’un de bien. Calliope l’avait toujours su, cet instant ne faisait que le confirmer. Derrière ses allures de sombre connard violent et arrogant, se cachait quelqu’un de plus…impossible de mettre un seul adjectif sur cette autre facette de sa personnalité. Le Higgs était toujours aussi sombre, mais plus doux, presque gentil. Il suffisait de savoir comment le prendre. Calliope avait toujours su, mais elle n’était plus la seule…il avait ses autres amis maintenant. Quand elle avait le temps d’attarder ses pensées sur ce genre de chose, ça l’agaçait. Ils l’agaçaient. Elle aurait aimé rester la seule à parvenir à attendrir le si dur Higgs. Ce privilège la faisait se sentir spéciale, en le partageant il perdait toute sa valeur. Mais c’était comme ça, et elle n’avait pas le choix, ni le temps ni l’envie de s’attarder sur ce genre de chose. Elle avait des peines plus profondes et des plaies béantes à panser, avant de s’intéresser vraiment aux petites égratignures faites à son orgueil et à son cœur.

    Non, maintenant elle devait réfléchir, chose à laquelle elle avait peu été habituée, mais maintenant qu’on exigeait ça d’elle, la Kark s’en sortait plutôt bien. Allongée sur le lit à scruter le plafond, elle tentait de se remémorer objectivement la scène du cimetière. Elle n’était pas masochiste ça ne l’intéressait pas de revivre la scène où elle tranchait la gorge de Thomas, non Calliope préférait s’intéresser au passage qui l’avait précédé, surtout l’arrivée des deux frères. C’était assez curieux tout de même que deux membres de l’ordre du phénix déterre la boite contenant la cape d’invisibilité le même jour, encore que cette coïncidence n’était pas vraiment ce qui préoccupait vraiment la préfète-en-chef. Pourquoi l’ordre avait-il décidé de récupérer la cape, alors qu’elle était restée plus de vingt cachée, sans que personne ne s’en soucie ? Pourquoi cela arrivait seulement après que les ombres se mettent à s’y intéresser ? La sorcière se mordit la lèvre, tout ça ne voulait dire qu’une chose, et ça l’effrayait un peu.

    Tyzonn choisie ce moment pour ressortir. Lui n’avait pas eu besoin de s’enfermer pendant une heure pour pleurer toutes les larmes de son corps…Il n’était pas aussi faible qu’elle, néanmoins maintenant qu’elle pouvait se focaliser sur autre chose qu’elle et son petit mal être, la Kark trouvait son coéquipier bizarre. Peut-être n’allait-il pas si bien ? Calliope ne put s’empêcher de culpabiliser, elle avait été égoïste, son ancienne nature douce et altruiste ne pouvait se le pardonner. L’adolescente se releva doucement, légèrement étourdie, elle était désormais assise au bord du lit face à Tyzonn toujours plongé dans la contemplation du paysage. « Tu sais Ty’, on a fait ce qu’il fallait. Eux n’aurait pas hésiter à nous tuer, peut-être plus lentement. » Calliope n’avait pas dit ça que pour le rassurer ou le consoler, elle cherchait elle-même à se convaincre de la véracité de ses paroles. Peut-être l’apaiseraient-elles durablement ? La sorcière se leva, pour s’approcher de son ami d’enfance. En ce moment de crise et de mélodrame, la Kark avait envie de ressusciter un vieux rituel enfantin. Rabattant d’abord quelques mèches mouillés derrières ses oreilles, elle finit par tendre la main vers les cheveux ébouriffés de Tyzonn pour les remettre en place, tout en disant du même ton qu’elle souhaitait doux et serein.« Nous faisons ça pour quelque chose de plus grand. Ils étaient perdus à partir du moment où ils ont rejoint ses terroristes, ils auraient été tué par nous, ou par des autres tôt ou tard. C’est notre devoir de sacrifier des ennemis pour instaurer un nouvel ordre. » Délicatement elle attrapa la main du serpentard, pour la prendre dans la sienne, caressant avec son pouce le dos de sa main. Calliope avait l’habitude de faire ça lorsque que Tyzonn se faisait punir à cause d’elle. Poutrer de la gueule à une bande morveux parce qu’ils se sont moqués de votre petite princesse, c’est chevaleresque mais rarement bien vue de la part des parents. Le petit Higgs finissait souvent punie, ce qui attristait la petite Kark à chaque fois, et qui de ce fait venait toujours voir son héros dans sa geôle pour le soutenir. « Nous faisons ça pour un monde meilleur, pas seulement pour les sang-purs, mais pour tous. Les moldus sont trop faibles, trop sots, c’est notre responsabilité de les dominer. On ne peut pas flancher à la première difficulté, aux premières larmes versées.» Calliope perdait sa naïveté, mais ça ne voulait pas pour autant dire qu’elle arrêtait de croire dans l’œuvre de son père. C’était d’ailleurs une des seules choses qui l’empêchait de ne pas sombrer dans la folie. Sans lâcher la main de Tyzonn, elle ajouta d’un ton plus neutre, marquant clairement le changement de type de conversation. « Je pense qu’il y a un traitre parmi les ombres. Quelqu’un a prévenue l’ordre du phénix que nous allions récupérer la cape, et ils ont dû vouloir la déplacer, ou nous intercepter… Mais ce n’est pas le seul problème…Ils n’étaient pas là en touriste Ty…on a dû leur donner une mission, ce qui veut dire que leur absence de passera pas inaperçue, il risque d’envoyer des gens pour voir pourquoi ils ne rentrent pas…et s’ils ont décidé de déplacer la cape, ils vont sans doute vouloir faire pareil pour la clef…ce soir nous n’aurons pas qu’à affronter les sortilèges de protections de la maison… » « Ils », « recommencer » tous ses détours pour ne pas dire les mots qui parviendraient encore à la briser. Mettre un nom sur ses victimes étaient douloureux, tout autant que le fait de dire clairement ce qu’ils leurs avaient fait.« Il faut qu’on se prépare pour ce soir, peut-être qu’on devrait même se reposer un peu, pour être en forme ce soir. La fatigue pourrait nous faire faire des erreurs… »
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ce message a été posté Dim 19 Juin 2011 - 13:37
    Adossé au mur, au coin de la fenêtre, Tyzonn croisa les bras sur sa poitrine et fixa son regard sur Calliope. La jeune femme semblait peut-être aller mieux, mais le serpentard savait qu'il y avait un gouffre entre l'apparence physique et le mental. Cela le rendait anormalement empathique. Voir, ou plutôt entendre son amie dans un tel état d'âme l'attristait au plus haut point sans qu'il ne puisse comprendre pourquoi.

    Il ne la quitta pas du regard lorsqu'elle vint se poster près de lui et lui remit les cheveux en place. Cela ne servirait à rien. Les cheveux de Tyzonn étaient comme ceux du binoclard... impossible à mater. A la seule différence que ceux du Serpentard étaient coiffés ainsi parce qu'il le voulait et non parce qu'il avait un épi aussi ringard que l'était un scroutt à pétard.

    Aider les gens ? Ce n'était pas son truc. Au contraire, Tyzonn aimait frapper les autres lorsqu'ils étaient à terre. Ce n'était peut-être pas fair play, mais cela lui donnait un sentiment de supériorité qu'il ne laisserait passé pour rien au monde. De toute façon, la vie n'avait rien de fair play. Les autres devaient l'apprendre aussi. Ce n'était que justice après tout.
    Il se sentait mal. Non pas parce qu'il venait de tuer un homme mais parce qu'il ne savait pas quoi dire à Calliope pour la rassurer. Quelque chose lui disait que les mots de la demoiselle étaient plus destinés à sa propre conscience qu'à celle du jeune homme et il aurait voulu pouvoir faire quelque chose. Certes, ils avaient fait ce qu'il fallait, mais la fragilité de la Poufsouffle avait toujours été flagrante aux yeux de Tyzonn et ce jour-là, cette fragilité semblait la bouffé de l'intérieur. Il se détestait. Il se haïssait. Il pouvait toujours la protéger des éléments extérieurs, il ne pouvait rien faire lorsqu'elle se battait avec ses propres pensées. Il ne pouvait que se tenir là, debout, à ses côtés. Le regard désolé.

    « Je pense qu’il y a un traitre parmi les ombres. Quelqu’un a prévenue l’ordre du phénix que nous allions récupérer la cape, et ils ont dû vouloir la déplacer, ou nous intercepter… Mais ce n’est pas le seul problème…Ils n’étaient pas là en touriste Ty…on a dû leur donner une mission, ce qui veut dire que leur absence de passera pas inaperçue, il risque d’envoyer des gens pour voir pourquoi ils ne rentrent pas…et s’ils ont décidé de déplacer la cape, ils vont sans doute vouloir faire pareil pour la clef…ce soir nous n’aurons pas qu’à affronter les sortilèges de protections de la maison… Il faut qu’on se prépare pour ce soir, peut-être qu’on devrait même se reposer un peu, pour être en forme ce soir. La fatigue pourrait nous faire faire des erreurs… »
    « Pour le moment le problème n'est même pas le fait qu'il y a un traire. Le problème c'est qu'ils vont penser qu'on est plusieurs et qu'on est des adultes. Ils ne vont pas envoyez des gens, ils vont envoyer des troupes Calli. A nous deux, on risque de ne pas s'en sortir. »

    Ty' n'était pas un optimiste de nature. C'était un réaliste à tendance pessimistes et ce soir-là... ce soir-là battait tous les records. En allant dans cette maison à la nuit tombée, ils signeraient leur arrêt de mort. Il fallait qu'ils préviennent Mervyn. Ils n'étaient que des élèves. Deux bons élèves peut-être, mais ils seraient en sous-nombre. D'un autre côté, peut-être pourraient-ils s'en sortir parce que justement, ils n'étaient que deux adultes sortant à peine de l'adolescence, rebutant ainsi ces crétins utopistes qui détestaient la simple idée de torturer quelqu'un.

    Il ne savait pas quoi faire. Il fallait qu'ils réfléchissent mais Calliope avait raison. Il fallait qu'ils se reposent. Réfléchir à tête reposer les aiderait plus qu'autre chose. Il poussa un soupir et se dégagea du mur.

    « Dors. Je surveillerai les allers et retours en ville. » Tout du moins, il surveillerait ce qu'il pouvait surveiller du haut de cette chambre piteuse. Il ne pouvait faire autre chose après tout.

    Il s'assit sur le lit aux côtés de Calliope et sortit sa baguette qu'il fit tourner dans ses mains. Peut-être que si finalement. Peut-être qu'il pouvait l'aider. Peut-être cela l'aidera-t-elle ? Pourquoi pas après tout ? C'était une manière comme une autre de vivre avec ce qu'ils venaient de faire, non ?

    « Tu sais Calli, le mieux c'est de ne pas y penser, tu ne crois pas ? On a fait ce qu'il fallait faire d'accord, mais au fond, tu préfères te répéter les mêmes mots sans arrêt ou oublier ? Ce qui est fait est fait. »

    Non, il ne regrettait pas. Et non il n'oublierait pas. A la différence de Calliope, Tyzonn aimait faire souffrir les gens. C'était dans ces moments-là qu'il se sentait réellement vivant et heureux. Pourquoi se rendre malheureux, donc, en y repensant pas ? Il ne prenait pas de plaisir sexuel. Il prenait un plaisir mental à voir qu'il n'était pas le seul à s'en prendre plein la gueule. Et puis franchement, voir quelqu'un se tordre de douleur, n'est-ce pas la chose la plus hilarante qui soit ? Briser l'égo d'un pauvre idiot se croyant tout puissant était tout ce qu'il y a de plus drôle et Tyzonn n'était pas du genre à reculer devant l'opportunité de remettre quelqu'un à sa place.

    Spoiler:

Calliope Kark
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Re: [Mission] Ain't No Rest For The Wicked ♫
ce message a été posté Mer 22 Juin 2011 - 13:11
Les lèvres de la Kark se resserrent à mesure que le jeune Higgs parlait pour ne former qu’un petit “o” soucieux. Cette grimace s’accompagnait d’une furieuse envie de se comporter en un elfe de maison. Alors non elle n’allait pas se mettre à récurer frénétiquement le taudis dans lequel ils se trouvaient. L’adolescente avait seulement la furieuse envie de se taper la tête contre un mur, pour se punir de son erreur. Non seulement elle se sentait mal, et sale, mais en plus une autre sorte de culpabilité l’assaillait. C’était sa faute si la mission allait échouer, elle n’aurait jamais dû tuer ce membre de l’ordre du phénix, seulement tenté d’effacer leur souvenirs. Calliope était devenue la Cléia-Nora de la mission, celle qui avait tout fait déraper. Elle se mordait désormais la lèvre, et était à deux doigts de se lancer dans une litanie d’excuses aussi pitoyables qu’inutile. Elle s’en voulait et encore ça c’était un euphémisme. L’adolescente pouvait tolérer une vie culpabilité, de vivre avec une impression de souillure, mais décevoir son père ça lui faisait trop mal. S’allongeant sur le lit, la Poufsouffle s’abandonnait à un monologue intérieur. Que faire ? La raison voulait qu’elle contacte son père pour obtenir des renforts, c’était le seul moyen de mener à bien cette mission. Mais c’était aussi être sure de décevoir son père. D’un autre côté si il n’en faisait qu’à leur tête Tyzonn et ils étaient sures d’échouer, au mieux ils reviendraient seulement bredouille, dans le pire des cas ils seraient capturés et seraient utilisés comme des moyens de pression. Dans l’esprit complexe et loyal de la Kark la mort, ou plutôt sa mort n’était jamais le pire de scenario, non le pire était toujours celui qui désavantageait son père, toujours.

Dormir, c’était demander l’impossible à la pauvre Calliope. Certes c’était elle qui avait lancé l’idée, mais pour l’heure elle s’angoissait bien trop pour ne serait-ce qu’envisager de fermer les yeux un instant. Elle lança un regard désolé à son camarade serpentard, elle avait bien envie de présenter des excuses, mais Lilith lui avait appris que parfois il valait mieux se taire pour ne être plus agaçante qu’on ne l’est déjà. Remballant encore ses excuses elle se contenta de s’installer sur son flanc droit pour faire face au jeune Higgs qui venait de s’asseoir près d’elle. L’adolescente avait également honte d’entrainner dans cette déchéance son ami d’enfance, et honte de ne pas être à la hauteur. Cette mission aurait dû être l’occasion pour elle de montrer de quoi elle était capable, de faire ses preuves, au moins devant de Tyzonn. D’enfin montrer qu’elle n’était plus la pauvre petite chose fragile et sotte qu’il fallait à tout prix protéger. C’était loupé pour cette mission-ci. Mais ça Calliope l’avait déjà compris en sortant du cimetière. « Tu sais Calli, le mieux c'est de ne pas y penser, tu ne crois pas ? On a fait ce qu'il fallait faire d'accord, mais au fond, tu préfères te répéter les mêmes mots sans arrêt ou oublier ? Ce qui est fait est fait. » Oublier. Pour avoir tenté l’expérience après l’épisode de la salle sur demande, puis celui de la forêt interdite, la Kark savait que la chose était impossible. Elle ne pouvait pas oublier, voir elle ne voulait pas. C’était un fardeau qu’elle devait porter, ne serait-ce que pour apprendre de ses erreurs, s’endurcir. Et peut-être aussi par respect pour ces victimes et leurs familles. Calliope se força à esquisser un demi-sourire, Tyzonn avait essayé de la réconforter, elle se voyait mal lui dire que ses paroles étaient inutiles. Seul le temps viendrait à bout de ses peines. Le regarde la Poufsouffle se perdit à nouveau dans le vide, alors qu’elle cherchait à nouveau une issue à cette situation détestable. Elle se sentait trop jeune, trop inexpérimentée, trop vulnérable face à la menace de l’ordre du phénix. C’était dur à admettre, mais elle aurait aimé qu’un adulte soit là, même cet excentrique d’Alex Fuller. La sorcière captura à nouveau la main de son partenaire de mission, ce contact chaud avec quelque chose de rassurant. L’adolescente fut tirée de sa réflexion par des vivats venant de la rue. Elle quitta le lit inconfortable, pour gagner à nouveau la fenêtre. D’ici elle pouvait voir l’entrée du cimetière. Un homme à qui Calliope n’aurait su donner d’âge sortait visiblement paniqué de la nécropole. Sa robe violette excentrique trahissait son appartenance à la caste des sorciers. La Kark cru percevoir quelques tâches écarlates sur ses mains. Ça y est on avait découvert les corps. Cette fois-ci l’adolescente se mordit la lèvre. Bientôt tout Godric’s Hollow serait en pleine effervescence, et Tyzonn et elle serait bloquée dans la chambre d’hôtel, sans pouvoir contacter son père. Car oui finalement, l’adolescente avait fait son choix. Elle comptait passer à la poste sorcière de Godric’s Hollow pour envoyer un message à Mervyn, lui expliquant la situation et demander le soutien de confrères ombres. Ils auraient pu transplanner, et explique de vive voix cette situation détestable, mais Calliope que rentrer au manoir Kark c’était être mise sur la touche, après ce premier échec, son père les excluraient de la mission, et Tyzonn et elle n’aurait alors pas l’occasion de se rattraper. « Ça y est, ils ont trouvé les corps. » l’adolescente avait dit ça d’une voix blanche qui ne trahissait que trop son inquiétude. Tout s’enchaîna rapidement, il y eu un festival de « crack » et des sorciers, sans doute des policiers magiques apparurent, et bloquèrent l’accès aux cimetières, d’autres sans doute des oubliators s’occupaient des moldus. La Poufsouffle finit par délaisser la fenêtre, pour mieux faire les cent pas dans la chambre. Elle se sentait piégée. Impossible de sortir maintenant, sans tomber sur un des hommes du ministère qui les interrogerait forcément sur leur présence ici. Alors certes c’était les vacances de printemps, des élèves pouvaient très bien se trouver à Godric’s Hollow, mais ça ne justifiait pas pour autant leur présence dans cette ville. Farfouillant dans les tiroirs des tables de chevets, la Kark finit par trouver un bloc note et un stylo bic. Elle commença à rédiger une lettre pour son père dans laquelle elle lui expliqua toute la situation. Son récit fut ponctué de ratures, et son écriture était maladroite, la sorcière n’avait pas l’habitude de ce genre d’objets moldus, et puis sa main tremblait un peu. Maintenant, ils avaient la lettre, il fallait maintenant qu’ils attendent que la situation se tassent en bas, pour pouvoir l’envoyer sereinement.

L’attente fut longue et stressante. Ce ne fut qu’en extrême fin d’après-midi que les hommes du ministère finirent par disparaitre, ou bien se concentrer dans le cimetière. La Kark n’aurait su dire. Le soleil terminait sa course teintant le ciel d’une douce couleur orangée, il était temps pour les deux adolescents de quitter le confort rassurant de la chambre d’hôtel. C’était maintenant qu’il fallait agir, après ça serait trop tard, le bureau de poste fermerait, et les deux ombres se retrouveraient coincer. Ils quittèrent donc le bar-tabac en ayant là-encore le droit à des commentaires lubriques de la part du tenancier. Rasant les murs, les deux élèves se firent les plus discrets possibles. Calliope n’avait pas pu abandonner sa veste, et se contentait de la garder dans ses bras, en cachant soigneusement le sang qui tachait le tissu beige. Le bureau de poste sorcière allait fermé quand la Poufsouffle et le Serpentard pénétrèrent à l’intérieur, mais la guichetière fut sans doute amadouée par l’air attristée de la petite Kark, et accepta tout de mettre de louer les services d’un hibou aux deux adolescents. La lettre expédiée Calliope et Tyzonn se terrèrent dans une ruelle sombre pour ne pas attirer l’attention. La préfète-en-chef avait mentionné ce lieu repéré précédemment dans sa lettre, pour donner un point de rendez-vous discret aux ombres qui devaient arriver.
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ce message a été posté Jeu 23 Juin 2011 - 17:54
    Les minutes s'écoulaient et la tension montait. Dans quelques heures, ils devraient retourner à la maison en ruines des Potter et il savait. Il savait que rien ne se passerait comme prévu. L'appréhension lui tiraillait les entrailles et pas même la présence réconfortante de Calliope ne réussissait à le calmer. Il avait tout à perdre s'il échouait. Absolument tout. Si par malheur Mervyn devait intervenir, sa mère serait mise au courant et cela finirait mal pour lui.

    Son amie lui prit la main et il ne put réprimer un léger sourire. Depuis leur entrée à Poudlard, ces moments privilégiés entre eux avaient été supprimés. Lui passait son temps avec sa bande d'amis, elle avec les siens et il le regrettait amèrement. Il ne savait plus rien d'elle. Elle avait grandit et changé et évolué et mûri. Lui était resté le même garçon haineux et violent qui préférait la manière forte à la manière douce et qui se contentait de protéger Calliope de loin.

    Le bruit venant de l'extérieur attira la Poufsouffle vers la fenêtre tandis que lui restait assis sur ce lit miteux et inconfortable. A peine Calliope l'eût-il prévenu de la découverte des corps que tout le ministère rappliquait. Ils n'avaient pas été discret. Cela avait été sa faute. Il frappa du poing le matelas et passa une main dans ses cheveux, nerveusement. C'était foutu d'avance pour eux. Ils ne pourraient rien faire. En même temps que les corps, ils auraient sans doute remarquer l'absence de la boîte et donc mettraient la maison des Potter sous protection. S'ils arrivaient à passer, ce serait un miracle. Calliope qui curieusement avait trouvé un bloc-note et un stylo, deux objets bien trop moldus pour que Tyzonn puisse y toucher, et avait commencé à écrire. Alors ils allaient bien avertir Mervyn. Fermant les yeux l'instant de quelques secondes, il ne put s'empêcher de frissonner. En rentrant, il serait soumis au sortilège Doloris et il ne pourrait se défendre. Il avait beau avoir 17 ans, il devait continuer à protéger Liam.

    C'est avec son frère en tête qu'il repris place debout et observa les faits et gestes des sorciers présents dans le village de Godric's Hollow, en train de boucler le périmètre. S'ils commençaient à poser des questions, Calliope et lui seraient certainement pointés du doigt. Il espérait sincèrement que le propriétaire de cet endroit se contentât de hausser les épaules. S'il continuait de penser qu'ils étaient ici pour l'unique raison de forniquer, ils auraient un peu plus de temps devant eux. Le Serpentard retourna dans la salle de bain et à l'aide de sa baguette, transforma deux poses-savons en verre avant de verser de l'eau dedans. Ils avaient encore du temps devant eux et s'ils n'avaient pas à manger, ils avaient au moins de l'eau. Il tendit l'un des verres à Calliope avant de finir le sien rapidement. Heureusement qu'il était doué en métamorphose...

    La fin d'après-midi avait sonné et les hommes avaient à présent disparu, emportant les corps des deux hommes avec eux. Et s'ils n'avaient pas remarqué l'absence de la boîte ? Et s'ils avaient de la chance et qu'ils pouvaient récupérer la clef ?
    Tandis que le ciel évoquait des pensées romantiques à certains, pour lui, sa couleur n'annonçait qu'une seule chose : la délivrance. Rester enfermé toute une après-midi dans une chambre pareil était pire torture encore que ce que sa mère lui infligeait. Il ouvrit la porte précipitamment, laissa Calliope sortir avant lui et tous deux, dans un rythme relativement calme contenu de leur situation, descendirent les escaliers.

    Si Tyzonn n'avait pas été tendu comme un slip et distrait par le temps, le moldu s'en serait pris une. Malheureusement, ils ne pouvaient risquer une deuxième bavure et le serpentard garda sa baguette bien au chaud dans sa poche. L'arrêt à la poste fut rapide et le nœud dans l'estomac du jeune homme se détendit un peu. Maintenant qu'ils avaient averti Kark Senior, ils pourraient s'en sortir. Cela n'empêchait pas le garçon de vouloir faire ses preuves, tel un Serdaigle et de vouloir foncer droit sur la maison tel un Gryffondor. En tant que Serpentard cependant, il se devait de garder son sang-froid et de réfléchir. Les verts et argent étaient malins avant-tout. Il fallait donc réfléchir afin de pouvoir piéger l'Ordre.

    A présent cachés dans une ruelle, Tyzonn faisait les cent-pas, les sourcils froncés, les bras derrière le dos. Attendre n'était pas ce qu'il préférait. Il devait essayer. Sans dire un mot et se contentant d'un regard désolé à l'attention de son amie, il sortit de la ruelle et marcha en direction de la maison des Potter. Le ciel s'était à présent recouvert d'étoiles et le soleil avait céder sa place, comme à son habitude, à la lune. La maison pourrait enfin s'ouvrir.

    Lorsqu'il arriva en face des ruines il fut soulager d'apercevoir les environs vide. Il n'était pas stupide pour autant... quelqu'un devait surveiller la rue. Il ouvrit le portail qui céda sous le sortilège basique qu'était l'Alohomora mais tandis qu'il s'approchait des vestiges, il entendit un CRAC, signe que quelqu'un venait de transplaner. Le jeune homme ferma les yeux un instant et se retourna. Face à lui, trois hommes, baguette à la main. Il soupira et se contenta de sourire d'un air timide. Il ne restait plus qu'à voir si son jeu d'acteur était suffisamment bon pour qu'ils le laissent en paix.

    « Que fais-tu ici petit ? Tu ne vois pas que la maison est en ruine ? »
    « Si bien sûr que si. Mais le texte explicatif n'était pas suffisant pour moi. Je suis curieux de nature vous savez et je voulais voir de plus près. »

    Les trois hommes tombent-ils dans le panneau ?

    Oui : Ils le croient, mais restent sur place afin de le surveiller, laissant à Calliope tout le loisir de le rejoindre.
    Non : Ils attaquent et alertent d'autres membres de l'Ordre..
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ce message a été posté Jeu 23 Juin 2011 - 17:54
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ce message a été posté Dim 26 Juin 2011 - 22:04
    Calliope essaya de retenir Tyzonn par le bras, mais ses pauvres mains ne palpèrent que le vide. Elle dû se mordre la lèvre pour se retenir de lui crier de revenir. Elle ne pouvait pas trahir sa position, ni celle de Tyzonn. Le Higgs se ferait rattraper bien rapidement par les membres de l’ordre du phénix sans qu’en plus, elle ne les alerte. L’adolescente baguette à la main espérait sincèrement que le Higgs savait ce qu’il faisait, et qu’il n’agissait pas que sur un coup de tête comme toujours. Se plaquant contre les hauts murs bordant la ruelle, la Kark s’évertuait à se fondre dans le décor, tout en tentant d’observer la scène. Tyzonn faisait face à trois hommes, la Poufsouffle ne put réprimer une moue désapprobatrice. Le serpentard n’avait pas de plan du tout et fonçait dans le tas. Que faire maintenant ? Agir ? Essayer de piéger les hommes en les attaquant par derrière ? Rester dans la ruelle à attendre que les renforts arrivent ? Ça serait peut-être sceller le sort de son ami d’enfance, la Kark ne pouvait si résoudre. Toujours plaquée contre les murs du bâtiment en brique, l’adolescente observa méticuleusement son environnement pour tenter d’en tirer parti. N’était-ce pas ce que le professeur de duel leur avait inculqué ? Toujours tirer parti de l’environnement. Mais il n’y avait autour d’elle que de simples maisons, certaines moldues, d’autres sorcières. Un instant la Kark eut la morbide idée de déclencher un incendie dans l’une d’entre elles, pour attirer l’attention des trois membres de l’ordre et réveiller leurs âmes charitables. Elle chassa bien vite de son esprit ce plan macabre, la Poufsouflle avait déjà sentit son âme se déchirer en tuant un terroristes, l’adolescente n’osait pas imaginer ce qu’elle ressentirait si c’était des vies innocentes qu’elles devaient prendre, de façon si arbitraire. Les moldus du début aussi été innocents dans une certaines mesures. Mais c’était des moldus, et ils n’étaient pas morts. Un frisson d’effroi la parcouru, en même temps qu’un vif sentiment de honte. La Kark n’était pas sûre de tolérer la personne qu’elle devenait.

    Optant tout de même pour le choix de la diversion, la sorcière choisie une solution qui, elle l’espérait ne nuirait qu’aux utopistes qui faisaient face à Tyzonn. Mais il fallait qu’elle soit rapide et efficace. Elle n’avait pas le droit à l’erreur. D’un mouvement sec du poignet elle lança un Serpensortia, la Kark avait à peine murmuré la formule qu’un long serpent noir près à mordre était sorti de sa baguette. La Poufsouffle n’eut aucun mal à capter l’attention du reptile, un mot suffit pour le faire se retourner. Un mot un Fourchelang. Etre Fourchelang ce n’est pas seulement pouvoir tailler a bavette avec tous les serpents, c’est souvent se poser à la tête du rapport de force, assujettir l’animal. Le fait que ça soit Calliope qui ait fait apparaitre l’animal ne rendait que cet étrange que plus fort. A défaut de pouvoir exploiter le terrain, l’adolescente puisait dans ses ressources personnelles. Les ordres que murmurèrent la Kark n’étaient que des sifflements à peine audible. Personne mis-à-part le redoutable serpent ne pouvait l’entendre persiffler. Guettant encore le bon moment la sorcière finit par se décider, lançant un second sortilège cette fois-ci de désillusion, elle se fondit avec le décor de brique derrière elle. Il fallait faire vite, la Poufsouffe avait beau s’être entrainée à lancer ce sort depuis l’échec dans le lac, elle ne le maitrisait toujours pas pleinement, et le sort risquait de se dissiper à tout moment.
    « Attaques-les maintenant » le sifflement à peine audible ne semblait appartenir à aucune âme. Ça n’empêcha pas au serpent de s’élancer silencieusement. Dans la nuit sa couleur noire se confondait avec l’asphalte. Silencieux, il s’approchait de sa proie. Calliope l’avait imitée, sa course moins sinueuse était un peu plus rapide, ralentissant en arrivant devant le portail, elle se faufila dans l’entrebâillement, en priant pour que les membres de l’ordre du phénix n’entendent pas son souffle.
    Elle arriva à côté de Tyzonn en même temps que le serpent toujours silencieux s’enroulait autour de la jambe d’un des membres de l’ordre du phénix pour remonter lentement long de son corps, pour mieux s’approcher du cou, que de son long corps il commençait à enlacer dangereusement. L’attaque créa un mouvement de panique chez les membres de l’ordre qui ne semblaient désormais préoccupés que par les suffocations de leur camarade. La Poufsouffle en avait profité pour attraper le bras de Tyzonn et l’entrainé avec elle dans sa course vers la porte de la masure. A mesure qu’elle s’approchait de la porte le sortilège de dissimulation se dissipait, et le corps de la Kark apparaissait. Arrivée devant la porte un simple « Alohomora » vient à bout de la serrure, pénétrant dans le sanctuaire, la Kark claqua la porte de fortune et la scella d’un « Collaporta » . Ils étaient entrées bien trop facilement, ça les servaient pour le moment, mais l’adolescente ne voyait qu’une chose dans cette entrée en matière trop facile : le pire restait à venir. Complètement haletante, fatiguée par cette course, elle articula difficilement « Ne fais plus jamais ça, Tyzonn. Ils auraient pu te tuer. Ils auraient pu nous tuer. » Les doigts crispées sur sa baguette la Kark fit quelques pas à l’intérieur de ce qui devait être le salon-salle-à-manger, inspectant tant bien que mal les lieux. «Il faut qu’on se barricade, leur interdire l’accès, avec un peu de chance les renforts envoyés par Papa parviendront à retenir les terroristes de l’ordre suffisamment longtemps pour qu’on puisse trouver la clef. » La jeune préfète-en-chef tenta de déplacer à main nue un buffet, et s’en mordit les doigts. Au contact de ses doigts fin le bois était devenu incandescent couvrant de cloques par la même occasion les mains de la Kark, lui arrachant un cri de douleur. Au même moment la Kark entendit à l’extérieur un festival de « Crack », il n’y avait plus qu’à prier pour que ce soit les membres de l’ombre de la rose qui noire qui ait transplanné devant la maison Potter après avoir découvert la ruelle vide, et non pas des renforts pour l’ordre du phénix.

Tyzonn et Calliope vont-ils se faire coincer tout de suite ?
Oui : De nouveaux membres de l’ordre du phénix sont apparus, et Tyzonn et Calliope sont piégés dans une maison enchantée. Rolling Eyes
Non : Ce sont les renforts envoyés par Papa Kark qui débarque leur faisant gagner un peu de temps.
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ce message a été posté Dim 26 Juin 2011 - 22:04
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ce message a été posté Mer 24 Aoû 2011 - 13:39
    Le serpent étranglait le membre de l'ordre et Tyzonn dut retenir un grognement de frustration. Vraiment ? Depuis quand les serpents attaquent-ils tous seuls ? Et depuis quand y a-t-il des serpents dans Godric's Hollow ? Calliope ne pouvait-elle pas le laisser tenter sa chance ? Il ferma les poings sous la colère tandis que les trois abrutis s'agitaient comme des babouins. Il sentit alors son bras être agrippé et s'il ne voulait pas tomber il était forcé de suivre la force invisible, qu'il savait être Calliope. Cette fille lui attirait que des ennuis. Ils auraient pu trouver la clef facilement s'ils avaient eu les membres de l'Ordre de leur côté. Si elle ne les avait pas attaqué, il aurait pu les embobiner, peut-être même lancer un Imperio sur l'un des trois crétins pour qu'il l'aide à trouver la clef. Mais non. Qui dit Poufsouffle dit loyauté. Qui dit loyauté dit sortir les autres de la panade, même lorsque tout semble aller pour le mieux.
    Alors qu'ils s'enfermaient dans la maison, Tyzonn lançait un regard rempli de colère à son amie d'enfance.

    « Ne fais plus jamais ça, Tyzonn. Ils auraient pu te tuer. Ils auraient pu nous tuer. »
    « Ils n'auraient rien fait du tout figure-toi. Il y a d'autres moyens que l'offensive pour trouver ce qu'on veut et c'est moi qui dit ça. Par les couilles de Merlin Calliope, ils me mordaient dans la main. »

    Connu pour son impatience et et souvent comparé a une dragée surprise, Tyzonn donnait à présent raison à tout le monde mais par Merlin, pourquoi avait-il fallut qu'elle se prenne pour une Gryffondor au moment même où il semblait avoir trouver une solution pour se sortir de la ?

    « Il faut qu’on se barricade, leur interdire l’accès, avec un peu de chance les renforts envoyés par Papa parviendront à retenir les terroristes de l’ordre suffisamment longtemps pour qu’on puisse trouver la clef. »

    Cette remarque l'énerva encore plus. L'idée d'envoyer un message au chef avait peut-être été son idée, mais encore une fois, elle se cachait derrière l'idée que papa chéri viendrait la sortir de la. Quand allait-elle enfin réaliser que papa chéri n'était rien d'autre qu'un enfoiré manipulateur prêt à tout pour avoir ce qu'il veut, quitte à sacrifier sa fille ? Il n'y avait aucun doute que Mervyn enverrait ses troupes pour les aider. Et il n'y avait aucun doute non plus au fait que Tyzonn finirait la journée sur le tapis du salon de la maison Higgs, frôlant la folie, comme à chaque fois.

    Il garda le silence cependant. Autant la garder dans l'ignorance. Si sa naïveté le rendait malade, il préférait encore qu'elle regarde son père avec ses yeux en forme de coeur que de lui dire que ce serait lui qui payerait pour leur échec. Sa seule chance de pouvoir s'en sortir avec un peu d'honneur c'était de retrouver cette satanée clef. A l'extérieur, c'était le feu d'artifice sans les artifices. Des hommes venaient d'apparaître et il ne pouvait savoir si c'était des renforts de l'Ordre ou de l'Ombre. Dans les deux cas, il était foutu.

    Tandis que Calliope se brûlait les mains au contact des meubles, lui jetait un regard à travers la pièce dans laquelle ils se trouvaient. A savoir, l'entrée. Bouger les objets à main nue était hors de question. Il ressortit sa baguette et d'un geste, le buffet cogna la porte d'entrée. Plusieurs autres meubles plus lourds les uns que les autres vinrent prendre position derrière à leur tour. Cela ne servirait à rien. Dés que les membres de l'Ordre réaliserait qu'ils étaient enfermés à l'extérieur, ils transplaneraient à l'intérieur. Autant rassurer la fille Kark le plus possible cependant. Ils n'arriveraient à rien si elle se mettait à paniquer. Rien ne lui venait à l'esprit cependant. Il n'arrivait pas à s'inquiéter pour elle et s'inquiéter pour lui en même temps. Elle s'en sortirait, lui non. C'était tout ce qu'il arrivait à penser.

    La vitre sur la porte se mit à exploser et il dut baisser de force la Poufsouffle qui n'avait vraiment aucun réflexes de survit, mis à part se barricader. Heureusement qu'il avait son entraînement de Quidditch pour leur éviter des blessures en plus. Sans réfléchir, il tira Calliope hors de l'entrée et dans le salon.

    « Maintenant qu'on est à l'intérieur, tu as une idée d'où ils pourraient avoir caché la clef ? »

    Ils avaient beau être attaqué, lui cherchait plus à éviter la séance de torture qui l'attendait à la maison qu'à éviter les sortilèges des membres de l'Ordre qui commençaient enfin à comprendre qu'ils n'avaient plus qu'à transplaner à l'intérieur. Pas besoin d'attendre des heures pour que des CRAC résonnent dans la maison entière. Ils étaient cuits. Adieu la clef, bonjour sainte mangouste.

    Il plongea derrière le canapé en lambeaux, Callie derrière lui. En voulant l'empêcher de toucher à nouveau quoi que ce soit, son dos cogna l'arrière du canapé et il dut retenir un cri de douleur. Apparemment ce n'était pas que les meubles en bois qui brûlaient. Sa cape fumait, et sa chemise n'avait pas résister à la chaleur. Sa peau n'avait pas trop souffert et un simple sortilège apaiserait la brûlure. A moins que ce ne soit qu'une pommade. Au fond, il s'en fichait considérablement. La douleur ne durerait pas aussi longtemps que les Doloris qu'il était sûr de recevoir.

    La peur lui tordait le ventre mais il ne disait rien. Son visage ne trahissait aucune émotion et ses yeux ne cessaient de passer de Calliope, aux alentours du salon qui se remplissait à vu d'oeil. De deux, ils étaient passés à quatre, puis à six. Il ne pouvait pas les attaquer, sans quoi ils leur sauteraient dessus. Il ne leur restait plus qu'à attendre en silence que les renforts arrivent. Les mâchoires serrées, il ferma les yeux l'histoire de quelques secondes dans l'espoir futile que cela apaise la brûlure superficielle dont il souffrait. Au final peut-être que sa peau en avait prit un coup quand même.

    Les choses commencèrent à empirer dans la maison. De 8, les membres de l'Ordre étaient passer à 10 dans le salon et il ne leur fallut pas longtemps pour comprendre qu'il fallait commencer à chercher, les deux intrus. Le canapé était vraiment une mauvaise cachette. Ils pouvaient toujours tenter un sortilège de désillusion. Cela venait de marcher avec Calliope. Il pouvait toujours tenter l'option suicidaire, mais il pouvait aussi mélanger les deux options. Attaquer en sous-nombre était souvent bien plus efficace lorsqu'on était invisible. Ca ne durerait pas longtemps, mais leur gagnerait surement assez de temps pour les renforts arrivent. Sans avoir le temps d'avertir son amie, il lança le sortilège sur elle, puis sur lui.

    Il se rendait compte après coup, que c'était stupide... il ne la voyait plus, elle ne le voyait plus, comment étaient-ils censés s'entre-aider dans cet état ? Il devait avouer que ses « qualités » de Gryffondor étaient parfois franchement ridicules et méritaient un temps de réflexion en plus.

    Tant pis, il ferait avec. Il se leva de sa cachette, dans l'espoir que le sort ai marché. Ce n'est pas parce qu'il ne voyait plus Calliope que cela avait marcher sur lui. Apparemment oui, aucun des hommes aux alentours ne l'avaient vu. Sa première attaque passa inaperçue. Il s'approcha de l'homme le plus près et une fois à courte distance lui lança le sortilège de la mort. Comment les autres avaient-ils fait pour ne pas voir l'éclair vert ? Il ne le saurait jamais. Il rattrapa le corps sans vie et le posa sur le sol en silence. Et de dix, ils passaient à neuf.

    C'est tout ce qu'il eut le temps de faire. Les membres de l'Ombre commençaient à arriver en masse et Tyzonn avala sa salive. Dans la panique, les hommes de l'Ordre s'étaient précipités au même point dans la pièce. Il envoya un deuxième sortilège de la mort avant de lui même recevoir un stupéfix. Son sortilège de désillusion venait de prendre fin. Son regard eut à peine le temps de tomber sur Calliope qu'il touchait le sol, immobile. C'était foutu.

    Lorsqu'il reprit contrôle de ses mouvements, il était au QG de l'Ombre et le regard de sa mère ne lui laissait présager rien de bon. Il n'y avait personne d'autre dans la pièce. Cela ne se passerait donc pas chez lui. Les yeux fermés, il priait pour que Callie n'entende pas ses cris.


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