| | | Je ne suis pas un scatophile ! [mission] ce message a été posté Ven 26 Oct 2012 - 10:18 « Mr Callaghan
Notre stock de potions diminue à vue d’œil et nos plantations récentes peines à croître aussi vite que ce que nous souhaitons. Nous avons besoin de votre aide pour remédier à ce petit problème. Il faut que vous vous rendiez au Zoo Magique de Londres avant le lever du soleil pour récupérer une quantité suffisante de crottes de Veaudelune. Profitez-en pour récupérer quelques litres d'urine d'éruptif : votre sœur a découvert l'an passé ses propriétés surprenantes que nous comptons bien utiliser. Faites attention cependant : l'urine d'éruptif semble être un poison dangereux ainsi qu'un aphrodisiaque, évitez tout contact direct avec la peau. Soyez discret. »
Ciaràn avait sorti son petit carnet et notait tout ce que lui disait Wallas. Il hochait la tête comme ce patient qu’il avait eu avant-hier. Impossible de lui faire avaler une potion d’ailleurs. Il reporta son attention sur le carnet qu’il tenait entre ses mains. En résumé, il devait aller ramasser de la crotte de Veaudelune et se faire pisser dessus comme un poteau par un Eruptif. Joli programme en somme. Pour sa première mission en solo, cela ressemblait fortement à un bizutage dans les règles de l’art. Mais Ciaràn pouvait-il vraiment se plaindre du traitement ? Il ne le pensait pas, après tout, il devait bien faire ses preuves, et prouver une bonne fois pour toutes qu’il avait le potentiel pour arriver à ses fins et poutrer de l’Ombre à tout va ! De toute façon, maintenant qu’il avait été missionné, il ne pouvait plus reculer. Même si c’était pour tâter l’anus d’un veaudelune en pleine danse. Il fit demi-tour dans le QG et partit dans une des pièces où il pouvait se restaurer. Il n’avait pas de shift de prévu pour demain, il pouvait donc partir en mission dès ce soir. Il se servit de quoi manger et s’assit à l’une des tables en pensant à la manière dont il pourrait bien passer entre deux tours de garde et réussir à entrer dans les cages des veaudelunes et des éruptifs. Il était en train d’engloutir une miche de pain avec du beurre ainsi que des haricots blancs. Le tout accompagné de jus de citrouille. Il mâchait à s’en péter les mâchoires quand il se rendit compte qu’il faudrait attendre la fin de la nuit pour pouvoir ramasser le plus de crottes de veaudelune. Il devrait donc s’occuper des éruptifs en premier, et cela le laissait perplexe à la manière de récolter leurs liquides. D’ailleurs, Wallas avait mentionné le fait que c’était Eire qui en avait trouvé les propriétés. Ciaràn s’arrêta de manger, une boule de mie dans la bouche et un peu de sauce qui lui coulait sur le menton. « brbmpmefff beeff aaf tveef fa ?! » Voilà qu’il se mettait à parler tout seul. En même temps, il y avait de quoi, il fallait qu’il aille demander à Eire, le pourquoi du comment qu’elle avait trouvé quelque chose d’intéressant dans le pipi d’éruptifs. C’était insensé ! Bon, il savait qu’elle adorait les bébêtes mais il y avait des limites quand même. Un éruptif était conséquent par sa taille, le fait de vouloir s’en approcher relevait de l’audace et surtout de la folie. Il en était conscient et trouvait que sa sœur avait beaucoup de courage. MAIS TÂTER LE PIPI D’UN ERUPTIF ! Ce n’était pas du courage, mais plutôt de la perversion et de la folie. Ciaràn fut pris d’un frisson.
Il reposa tout ce qu’il avait dans les mains sur la table, non, il ne pourrait plus rien avaler. |
| | | Re: Je ne suis pas un scatophile ! [mission] ce message a été posté Mer 7 Nov 2012 - 0:26 Ciaràn attendait devant son assiette. Il fallait vraiment qu’il bouge, rester sous terre lui donnait des boutons. Même si à l’origine il était venu parce qu’il pouvait manger et attendre tranquillement que la nuit tombe. Mais maintenant qu’il avait fini de manger, il n’avait qu’une envie, c’était sortir prendre l’air. Quitte à transplaner sur une colline en Écosse pour regarder le coucher de soleil. Il prit son manteau de médicomage qu’il avait laissé sur la table pendant qu’il mangeait, et sortit de la salle. Dans l’entrée du QG, il prit la direction des escaliers. Le flot de gens qu’il croisait se rendait à leur repas. Ciaràn en salua quelques uns qu’il connaissait, embrassa sa sœur qu’il croisa et se rendit compte que quelqu’un l’observait de loin. A l’une des tables, une chevelure rousse attira son regard. Molly. Il sourit à la vue de la fille qu’il côtoyait depuis un bon moment déjà. Il s’avança vers elle, l’Ecosse pouvait attendre quelques minutes avant de le voir. Il se pencha sur les yeux qui le regardait. « Tu devrais arrêter de me dévisager comme ça, où il pourrait t’arriver des choses improbables. » Ciaràn se mit à hauteur du regard et embrassa cette bouche qui n’attendait que ça. Une fois, deux fois, trois fois. Il ne voulait pas partir. Il oubliait sa mission.
Son conscient reprit le dessus, il lui rappela qu’il pourrait faire ce qu’il voulait quand il aurait rempli sa mission. Il glissa dans le cou et déposa un petit baiser avant de se retourner et prendre la poudre d’escampette. Il ne fallait pas qu’il se laisse distraire aujourd’hui. Enfin ce soir. Une fois sorti du QG, il transplana sur une colline d’Ecosse comme il avait prévu. Des fois, il aspirait juste à marcher dans les bois Callaghan. Dont il avait fini par apprendre chaque arbre, le petit ruisseau qui passait à la limite de la propriété et même quels animaux il pouvait croiser.
Et là sur la colline écossaise, le soleil en face de lui. Il souriait comme un bienheureux. Oh, il aurait pu demander plus, mais en ces temps troublés, un peu de soleil ne peut faire de mal à personne. Et un sourire n’a jamais tué quelqu’un. Enfin, qui sait, c’était peut-être Voldy qui avait trouvé quelque chose de drôle et s’était fendu d’un rire franc le tuant sur place comme on l’aurait fait pour un épouvantard. Cia accentua son sourire. Que c’était bon de laisser son esprit divaguer au vent pendant que son corps baignait au soleil. Ce dernier déclinait dans le ciel, et quand son dernier rayon frappa une dernière fois son visage, il décida qu’il était temps de partir.
Devant le Zoo, il passa rapidement un coup de baguette sur ses vêtements pour les changer. C’est un tour que lui avait appris Jane et il l’a remercia pour ça. Il avait maintenant l’apparence d’un gardien du Zoo. Un peu jeune certes mais il ne pouvait pas faire mieux. Une potion de vieillissement aurait sûrement fait l’affaire. Mais c’était sans compter sur les effets qui s’estomperaient sûrement avant la fin de la nuit. Il connaissait bien le zoo, Eire le lui avait fait visiter plusieurs fois quand il était jeune. Dans sa mémoire s’était inscrite une bonne configuration du lieu. Son premier problème était somme toute d’y entrer. Parce qu’il ne pourrait y entrer simplement en y transplanant. Ça aurait été trop simple. Il allait devoir trouver une brèche dans le système de sécurité du zoo.
Ciaràn fit le tour de l’enceinte, et rien n’accrochait à ses yeux. La partie magique du Zoo était infranchissable. Il devrait essayer avec la partie moldue de la chose. Ciaràn transplana devant l’autre entrée. Un gardien veillait dans la cahute qui bloquait l’entrée. Il eut un élancement en direction de la cabane. S’il disait qu’il était en retard pour prendre son service, ça passerait sûrement. - Dé:
Oui : Cia falsifie des papiers attestant qu’il peut passer et ça fonctionne. Non : Un système magique contrôle et alerte pour fraude.
|
| Filet du Diable The Big Boss | | Re: Je ne suis pas un scatophile ! [mission] ce message a été posté Mer 7 Nov 2012 - 0:26 Le membre ' Ciaràn O. Callaghan' a effectué l'action suivante : Lancer de dés'Dé' : |
| | | Re: Je ne suis pas un scatophile ! [mission] ce message a été posté Sam 10 Nov 2012 - 23:37 Ciaràn s’avança d’un air qui se voulait assuré. Malheureusement le vent s’était levé, sa tenue volait un peu dans tous les sens, ses cheveux se transformaient en touffe sans nom. Il essayait désespérément de les maintenir en place d’une main pendant que de l’autre, il tenait sa veste. Le vent faisait tourbillonner les feuilles devant lui, ridant les flaques d’eau de la pluie récente. Sur leurs surfaces se reflétaient les réverbères. Cela donnait à la rue un air désolé, une fin de tempête qui venait finir sur le pavé. S’essoufflant sur le bitume, laissant derrière les dernières larmes versées. Lumière des étoiles qu’elle avait volées en obscurcissant le ciel, se retrouvant sur le sol, désespérant de revenir à leur place initiale. Flaques de lumière jaune, or liquide et salies par la nuit. Troublantes et volatiles lucioles que l’on pouvait faire fuir en marchant dessus.
Ciaràn trempa ses orteils dans l’une d’entre elle, maudissant le pavé inégale, et le guet-apens tendu par cet eau qui dort, cachant ses recoins et profondeurs. Une grimace passa sur son visage, il n’aurait vraiment pas souhaité devenir aussi détrempé qu’un tapis de bain. Faisant de nouveau attention à l’endroit où il mettait les pieds, lâchant ses cheveux auxquels il renonça à leur faire garder une forme viable, ramenant sa main sur les pans de sa veste qui n’arrêtaient pas de claquer autour de lui.
La lumière de la cabane du gardien devint comme un phare, attirant Ciaràn à lui. Non, la cahute devint attrayante et la seule cible possible pour l’insecte de nuit qu’était devenu Ciaràn le temps d’une mission. Il tapa au carreau en plexiglas. Le gardien releva la tête de ses cameras de sécurité. Ciaràn ne savait pas vraiment comment fonctionnaient ces instruments moldus, mais pour le moment il n’en avait cure. Il fit le tour, pour parler là où le gardien pouvait communiquer. « Joli temps, huh ? » Un sourire s’étala sur ses lèvres. L’air buté du gardien que lui opposa le gardien lui fit regretter ses paroles. Pourquoi tout le monde se devait de tirer la tronche ? Surtout quand Ciaràn avait la légère intention de se montrer diplomate. Légère, car il n’avait pas l’intention de rester parler avec lui toute la nuit. « Hum, je suis le gardien de nuit en stage. On m’a demandé de m’adresser à l’entrée pour qu’on me fasse rentrer. » Il fallait que ça marche. Ciaràn étudia la réaction du gardien. D’abord, il regarda attentivement Ciaràn, cherchant une once de mensonge dans son visage. Dommage pour lui, Ciaràn regardait attentivement son front pour ne pas à le fixer dans les yeux. Un regard qui se voulait fier. Puis il regarda dans ses papiers, « C’est quoi votre nom déjà ? » Ciaràn repris son air assuré, son cerveau était irrigué de manière constante par son cœur qui essayait de frapper sa poitrine aussi rapidement que les sabots d’un cheval au galop. Il sortit le premier nom qui lui vint à l’esprit, « Armand BelAmi. » POURQUOI ? Ciaràn lui-même, ne le savait sûrement pas. Mais le vigile regarda d’un peu plus près dans ses papiers. Ciaràn voyaient s’envoler ses chances en même temps que le bruissement de feuilles s’intensifiait. « Je ne vous trouve pas. » Et merde, en même temps comment il aurait pu faire passer le fait qu’il soit un inconnu ? Aux grands maux, les grands remèdes. Il sortit discrètement sa baguette, la remua en marmonnant une formule en la pointant vers les feuilles. Le gardien suspicieux le regardait, mais ne vit pas son geste, celui ci caché de son champ de vision. Ciarràn ne savait pas si son sort avait effectivement marché, mais il ne pouvait faire plus maintenant. Il se maudit de ne aps y avoir pensé avant. « Vous êtes sûr ? On m’avait bien précisé que j’allais être sur la liste, vous pouvez vérifier encore une fois s’il vous plait ? » Cia avait pris son air le plus inquiet. Celui qui le faisait passer pour un chien triste quand il le faisait à Jane. Le gardien marmonna, mais il se remit à regarder les papiers devant lui. « Ah ! Je vous ai trouvé, sûrement cette feuille était parmi les autres. » Oui, mon brave monsieur, vous vous êtes trompé ! Ciaràn eut un soupir de soulagement. « Oh merci beaucoup ! J’ai cru que j’allais devoir rester là à attendre qu’on vienne me chercher ! » Il souriait jusqu’aux oreilles. Il y avait quand échappé belle. S’il n’avait pas eu la magie, il se serait tout simplement fait recaler, et aurait dû passer par dessus le mur. Le gardien lui fit un signe de la main en lui montrant le portail qui s’ouvrait. « Refermez bien la porte derrière vous ! » Ciaràn se retourna pour lui glisser un sourire et un signe de tête, mais il avait repris son air grognon et le fixait avec de l’animosité plein les yeux. Ciaràn se demanda comme il était possible d’être aussi lunatique. Il se dirigea alors vers la porte et fit bien attention à la fermer derrière lui. Là, comme ça tout le monde serait content ! Ciaràn soupira, et la nuit ne faisait que commencer. Il espérait que Wallas serait content quand il rentrera les bras chargés de déjections en tout genre. Peut-être pourrait-il les déposer directement sur son bureau, discrètement. En lui laissant une petite lettre :
« Mon cher Wallas,
Je te fais des bisous tendres, je viens de rentrer de ma mission où je me suis eclaté ! Je t’ai ramené quelques petits souvenirs !
Des bisous, bisous.
Ton Cià qui t’aime. PS : le reste est dans les tiroirs, j’avais peur que ça tombe du bureau. »
Ciaràn faillit éclater de rire en imaginant la tête de Wallas. Mais les sombres allées du Zoo n’étaient pas propices à ce genre d’éclat. Il marcha donc en direction du bâtiment qu’il voyait au loin. |
| | | Re: Je ne suis pas un scatophile ! [mission] ce message a été posté Mar 27 Nov 2012 - 1:54 Ciaràn avança précautionneusement entre les allées. Il fallait qu’il fasse attention où il mettait les pieds, rien que pour le fait que des flaques d’eau soient répandues à peu près tout le long du chemin.
Il était étrange qu’il ne se souvenait pas du Zoo, bien qu’il ait forcément dû venir avec ses sœurs. Eire adorait les bestioles autant que son frère et sa sœur. Elle n’aurait forcément pas loupé une occasion de les faire venir pour admirer les étrangetés magiques de Mère Nature. Le bâtiment se rapprochait de lui, ou inversement. Enfin, il pouvait apercevoir les lampadaires déverser leurs lumières sur le toit. Les arbres faisaient danser les tâches. Il s’avança encore un peu jusqu’à la porte. Il ignora l’écriteau qui se trouvait sur le côté étant certain de ses souvenirs qui semblaient lui revenir petit à petit. La porte se déverrouilla d’un Alhomora silencieux. Il allait pouvoir entrer du côté magique du Zoo, tranquillement, paisiblement, sans encombres pour le moment. Il se retrouva dans un Hall assez imposant avec vers le fond, des reflets bleutés qui se mouvaient sur les portes. Il se dit qu’il avait enfin atteint ce qu’il cherchait, que la mouvance des couleurs azurées n’étaient autre qu’une mise en scène pour accueillir le sorcier dans il ne savait quel environnement.
Quand il passa les portes, il ne fut plus du tout sûr de son jugement. Peut-être était-ce parce qu’il arrivé devant une sorte d’aquarium géant, dans lequel nageaient tranquillement les plus gros poissons qu’il n’avait jamais vu. Bon, s’il avait vu Nessie quand il était allé en Écosse avec sa sœur, il aurait pu faire la comparaison, mais là, ça dépassait son entendement. Des longs, des petits, des gros, des longilignes, ces sortes de poissons étaient toutes en harmonie dans cet environnement. Sans parler de ce que Ciaràn comparait à la flore qui vivait à la surface, celle des fonds-marins était tout simplement fascinante. Lascive et colorée, elle semblait fourmiller de vie pendant que Ciaràn s’approchait. Il continua à avancer le long de cette vitre qui avait l’air de retenir tout le liquide aussi aisément qu’une toile d’acromentule retient une famille de lapins. Il laissa ses doigts parcourir la barrière qui écartait les curieux de ce monde sous-marin. Soudain, un énorme poisson lui présenta ses hommages, ayant l’air de foncer vers lui à toute allure. Ciaràn fit un ou deux pas en arrière, présentant sa baguette au monstre marin. Ce dernier fit un brusque détour avant de percuter la vitre. Impressionnant. Il sortit à regret de la salle, se rendant compte que ce n’était pas du tout ce qu’il cherchait. La porte suivante était remplie de plus petits aquariums. Plein de plantes poussaient ici, se rependant sur toute la voûte qui formait le toit de la salle, l’atmosphère chaude et humide agrémentait la prolifération de gouttelettes qu’il entendait tomber. Il passa entre les poissons tropicaux qui nageaient, certaines couleurs qu’ils arboraient étaient vraiment fascinantes. Changeante suivant l’orientation de leurs corps à la lumière. Alors qu’il lançait un regard en avant, cherchant la prochaine porte, il se rendit compte que quelque chose bougeait sous ses yeux. Il dégaina sa baguette, il ne fallait pas que quelqu’un s’aperçoive de sa présence. Moldu ou non. Il avançait un pied puis marquait un temps avant de poser l’autre. Il avait déjà observé des animaux en chasse, et c’était souvent la positon qu’ils adoptaient quand ils traquaient une proie. Les pupilles sûrement dilatées par l’adrénaline, il avait les yeux ouverts comme des soucoupes. Il s’accroupit quand il vit un autre mouvement sans pour autant en deviner l’instigateur. Marchant presque sur les genoux, il s’avança accroupit. Quand il vit que les aquariums étaient derrière lui, il se releva. Il ne voyait plus grand chose, la lumière qui inondait précédemment la salle était camouflée par l’arche qu’il venait de traverser. Ses pupilles n’étaient maintenant plus seulement dilatées par les hormones mais aussi par l’absence de lumière dans l’endroit où il arrivait. Enfin, l’absence de lumière était toute relative, il y régnait plutôt une faible luminosité. Ciaràn était sur ses gardes, à tout moment quelqu’un pouvait surgir de l’ombre et lui lancer un sort mortel. Il ne voulut pas lancer un lumos, craignant que la lumière ne devienne un repère pour l’ennemi. Au fur et à mesure des ses pas, sa main se crispait sur sa baguette. Il sentait la tension monter en lui, son cœur ne cessait d’augmenter son rythme. Il avait envie de se faire tout petit pour passer inaperçu, même faire demi-tour. Ce qu’il aurait dû faire depuis le début, mais au moment où il y avait pensé, il s’était fait la réflexion qu’il n’avait aucune envie de faire le tour du bâtiment maintenant qu’il était à l’intérieur.
On l’attaqua sur son flanc droit, il entendit clairement un bruit de remous de liquide avant un vagissement qui lui fit lancer un sort sans réellement viser. L’expulso qui éclaira sa trajectoire fit exploser la vitre sur le côté de Ciaràn. Et il était si près d’elle sans s’en rendre compte qu’il se prit des bouts de verres dans le bras. Il eut presque le temps de se féliciter lui-même avant de se rendre compte que ce dont il avait eu peur n’était pas humain. La chose chose qui lui avait fait peur était plutôt du type animal. Ciaràn avait semble-t-il perturbé le rot du soir d’un alligator ou de cette sorte d’animal. Et celui-ci n’était pas vraiment de bonne humeur. Vraiment pas. Il alluma rapidement sa baguette d’un lumos, plus le temps pour les chichis, les animaux savaient être aussi dangereux que n’importe quel moldu, même plus. Il vit le carnassier le regarder de ses yeux noirs. Problème à douze heures les amis, gros problème. Lentement, comme dans un film, il le vit se déplacer vers lui. Lui aussi devait avoir reçu des éclats de verre. En même temps, Ciaràn pouvait comprendre qu’il n’apprécie pas particulièrement la situation. Le crocodile commença à escalader le bord de son terrarium. Ciaràn eut dans le même temps l’horrible chance d’apercevoir que celui-ci avait une compagne. Ou peut-être était-il homosexuel, il ne savait rien sur la vie sexuelle des alligators. Dans tous les cas, il avait deux reptiles qui tenaient à lui faire passer un sale quart d’heure. Vite, une idée. Rapidement, il fallait qu’il passe à la vitesse supérieure. Il n’allait pas les regarder s’approcher de ses jambes la gueule ouverte en leur souriant. Mais peut-être parlait-il le Crocodilang sans le savoir, et c’était un don qu’il pourrait transmettre à ses enfants plus tard. Eux-mêmes seront de très grands sorciers et chercheurs dans le domaine des Crocodiles. « Hum, arrêtez-vous amis Sauriens ! » Le ton employé était certes pas le plus puissant qu’il avait, mais il espérait avoir mis les intonations. Il vit quelque chose passer dans les yeux de ses presqu’amis crocodiliens. Mais quand il ne les vit pas s’arrêter. Il se dit simplement qu’il devait essayer de ne plus avoir d’idées débiles et de bien vouloir prendre ses jambes à son cou parce que la seule chose qui était passé dans les yeux des reptiles était le reflet de Ciaràn qui était transformé en casse-croûte du soir. Il lança un aegio dans l’espoir que ça les retienne quelques instants et partit en courant. Il avait aimé ces sauriens, mais maintenant, plus rien ne le retenait en arrière. Ils avaient brisé toute la confiance qu’il avait mis à l’intérieur d’eux. Ciaràn était presque dévasté par ce qu’ils avaient voulu lui faire.
|
| | | Re: Je ne suis pas un scatophile ! [mission] ce message a été posté Mer 5 Déc 2012 - 20:31 Il courrait déjà depuis quelques centièmes de secondes quand la sonnerie d’alarme se mit à retentir dans son crâne. Enfin, pas comme s’il était devenu fou, mais plutôt comme si la stridulation qui perçait ses oreilles était si puissante qu’elle faisait directement son chemin dans ses neurones, pauvres choses déjà abasourdies par une réaction primaire de reptiles.
Il se mit les mains sur les oreilles espérant atténuer le bruit, mais cela n’en fit rien. Avant de se souvenir qu’il était un sorcier, oui pour la deuxième fois en moins de deux minutes. Il voulut lancer un Silencio sur la sonnerie mais en tournant la tête il se rendit compte qu’il était toujours dans le noir, les lumières ne s’étaient pas allumées à cause d’une simple alarme, ça aurait été trop simple. Il continua à courir avant de se prendre un mur. Littéralement. Il sentit son nez se briser, ses cartilages fondre au choc, et se tête rencontra le mur assez brutalement. Son cerveau eut l’impression de faire quelques tours dans sa boîte crânienne. Et il tombe en arrière, ses fesses amortirent le choc, certes son arrière-train n’était pas habile, ni étudié pour amortir les chocs mais il fit quand même son travail. Il posa ses mains sur le sol pour essayer de se tenir le plus possible, le temps de retrouver ses esprits. Pendant que ses yeux étaient fermés, cherchant la constance inexistante des étoiles qui flottaient sous ses paupières, il entendit un grincement métallique. Il lança sa baguette devant lui et ahana quelques mises en garde pendant qu’il sentait le sang se répandre dans sa bouche.
Rien ne lui répondit, et il ne finissait pas d’entendre l’alarme, c’était sûrement ça qui gâchait les sons. Il ouvrit un œil, dispersant les étoiles, mais il ne vit rien de probant. Il eut l’idée d’ouvrir les deux mais rien ne vint contrebalancer les informations émises auparavant. Il n’y avait rien devant lui. Juste une porte ouverte sur le monde extérieur. Il se lança un episkey sur son nez, lui arrachant un gémissement de douleur quand son nez revint à sa place originelle. Des formes géométriques dansaient devant ses yeux, une assourdissante sonnerie dans les oreilles. Il se leva péniblement, et se frotte l’arrière-train, il essaya de trouver le haut-parleur qui diffusait tant de pénibilité. La lumière de la lune était finalement entrée dans la pièce où il se trouvait, une sorte d’arrière-salle, bizarre qu’il n’ait pas rencontré d’autres portes sur le passage. Une fois qu’il eut repéré l’objet qui lui donnait envie d’avade kadaveriser tous les animaux de ce hangar, il lança le meilleur Silencio qu’il pouvait produire. Et ce fut le silence. La nuit pleine et entière, le vent qui s’engouffrait dans les tôles, la pluie qui tombait en un bruit régulier et rassurant. Ciaràn soupira de contentement. Tranquille pour quelques minutes. Il s’avança dehors et passa sa main sur le métal froid de la porte pour la refermer. Le bruit de sa rencontre avec le chambranle le fit grimacer de douleur. Mais il sentait l’eau sur sa tête, cela calma son mal de crâne naissant. Cela l’étouffait dans l’œuf, sa cervelle de moineau qui n’en faisait qu’à sa tête.
Il avait repris ses esprits sur quelques pas, remarquant que son environnement avait changé. Plus question des lumières artificielles des moldus, mais des lanternes s’élevaient d’elles-mêmes au dessus des chemins. L’ambiance même était différente, la nuit était calme, mais les bruits qu’on entendait étaient plus sauvages que dans la première partie où il était passé. Alors qu’il faisait encore quelques pas, il entendit un rugissement sur sa droite, et une lumière éclaira ce qui semblait être un enclos. Quand il s’approcha et contourna le mur qui faisait obstacle à sa vision, il comprit qu’il était dans la partie magique du Zoo. Devant lui se dressait un dragon de très bonne envergure. Son cou dressé mettait sa tête en évidence, ses ailes déployées cherchaient à prendre leur envol.
Enfin, il touchait au but. Maintenant il devait trouver l’enclos des Eruptifs et s’occuper d’eux avant que le soleil se lève et qu’il ne fasse un tour dans la cage des Veaudelunes. Il se détourna de la vision majestueuse que lui offrait le dragon. Quelques pas plus loin, il étudiait un plan des lieux. Interactif, de sa baguette il toucha le panneau qui lui montra le lieu où résidaient les Eruptifs. Il ne lui fallait que quelques minutes de marche pour les atteindre. Il aurait toujours le temps de consulter une autre plan pour trouver le chemin des Veaudelunes. Remettant ses idées en place en mettant un pied devant l’autre, il ne se rendit compte qu’il était arrivé devant l’enclos que quand il entendit un bruit de tonnerre qui s’approchait de lui. Soudain à l’affut, il se retourna vers la provenance pour voir des Eruptifs débarquer vers lui. Ciaràn les regarda s’approcher de lui sans bouger. Une barrière les séparait. Ciaràn chercha l’entrée de l’enclos pendant quelques minutes avant de se rendre compte qu’elle devait se trouver dans le bâtiment derrière celui-ci. Il avança à pas rapides vers la porte qu’il aperçut, d’un sort il la débloqua. Elle ne devait pas protéger grand chose, ça serait sûrement l’accès direct à l’enclos qui allait être plus compliqué. Il lança un lumos pour s’éclairer et avancer vers la pièce qui devait servir d’antichambre aux soigneurs. Arrivé dans cette dernière, il lança un sort de détection sur la porte qui menait à l’enclos. Un sortilège de protection ainsi qu’une protection runique, Ciaràn avait de la chance. Ciaràn commençait surtout à en avoir marre de ce Zoo qui l’empêchait de mener sa mission à bien. Il lança un double sort de silence sur la porte avant de la bombarder de petits sorts, bien qu’il sentait quelques secousses, il n’entendit rien. Bon point, au moins il n’aurait pas alerté quelqu’un avec le bruit. La porte s’ouvrit de quelques centimètres, CHECK ! Il avait réussi son coup, c’était pas mal quand il s’y prenait en avance et qu’il avait un semblant de plan.
Il passa la porte pour se retrouver dans l’obscurité et dans un semblant de savane en plein cœur de Londres. Un Lumos maxima éclaira la plaine sur un dizaine de mètres. Il s’avança avant d’entendre une cavalcade. Bien sûr, s’il avait été discret, sa lumière ne l’avait pas été. Dans le lointain, en contre-jour des lumières attenantes au chemin où devait se presser chaque jour les visiteurs sorciers, Ciaràn vit se presser des formes sombres. D’ailleurs, un Eruptif plus rapide que les autres se rapprochait dangereusement de Ciaràn. Ce dernier lança un aegio à environ quinze mètres de lui. L’Eruptif ne vit rien, ce fut l’impression qu’il donna quand il s’embrocha violemment contre le sort. Après quelques secondes, il explosa. Ciaràn raffermit sa position sur le sol quand l’onde de choc le frappa, faisant trembler ses organes comme un vulgaire jus de citrouille au milieu du banquet de fin d’année. Il releva la tête et vit que l’Eruptif abasourdi n’avait pas attendu pour se remettre en chemin ainsi que ses chers amis.
C’est à ce moment là que Ciaràn prit réellement peur pour sa vie. Son corps trembla pendant qu’il monta en température en un dixième de seconde. Son bras décrivit un mouvement dans l’air pendant que Ciaràn ferma les yeux. c’est quand il entendit que des crépitements avaient remplacé les sabots martèlements des sabots qu’il se rendit compte que de la chaleur ne se déversait non plus en lui mais sur lui. Il ouvrit les yeux et vit qu’un grand mur de feu se situait à trois mètres de lui. Ciaràn fit un pas en arrière, baissa sa baguette et instantanément, le feu baissa d’intensité. Il n’était plus qu’à hauteur d’homme. Il eut un mouvement instinctif et le feu s’éteignit aussi rapidement qu’il était apparu. Derrière lui se trouvaient maintenant tout le troupeau d’Eruptifs qui attendaient de pouvoir embrocher Ciaràn.
« C’EST BON ! J’EN AI FINI ICI ! »
Il le cria à la gueule des bestioles devant lui et fit demi-tour. Si elles n’avaient pas été impressionnées, Ciaràn l’avait été par lui-même, et il lui faudrait du temps pour comprendre exactement ce qu’il s’était passé. Il allait devoir en parler avec ses sœurs prochainement. Wallas enverrait quelqu’un d’autre s’occuper de cette tâche. Il ferait ses expériences plus tard. Quant à Ciaràn il passerait par la case Veaudelune et repartirait comme si de rien n’était, un sac de crotte sous le bras. Il fit volte-face et sortit de l’enclos avant d’apposer une colonne de feu bleu sur l’entrée de l’enclos. Il ne savait pas ce qu’il lui était passé par la tête, ni ce qu’il avait fait précisément, mais sûrement du fait que sa température corporelle ne baissait pas, il ne pouvait pas vraiment réfléchir. Il était seulement mû par ses instincts présentement.
Il croisa le chemin d’un gardien, lui lança un somnus avant de le casher dans un buisson. Il avait failli le stupéfixier, mais il devait penser au fait qu’il aurait besoin de se réveiller. Quand il se réveillerait, Ciaràn sera au chaud avec Molly au QG. Il traversa le reste du Zoo sans plus de cérémonie avant de se retrouver devant l’endroit où étaient retenus les Veaudelunes. Il trouva directement la porte, avança vers celle qui bloquait l’accès à l’enclos. Il lança un sort pour voir quels sorts entouraient la porte, ces derniers n’étaient qu’un simple sort de protection. C’est vrai que les Veaudelunes n’étaient pas aussi dangereux que les Eruptifs. Il fit une série de symboles dans les airs pour voir ensuite le bas de la porte se faire lécher par des flammes et commencer à fondre. Tiens, il va falloir qu’il se souvienne où est-ce qu’il appris celle-là quand il rentrera. Il agissait toujours instinctivement. Il attendit que le feu consume entièrement la chose, pendant ce temps là, il essaya de contrôler sa température, mais celle-ci semblait stagner, alors il ne prit pas la peine de chercher plus loin. Quand il pénétra dans l’enclos, les Veaudelunes semblaient en pleine danse. Si elle était réputée pour être étrange, Ciaràn comprit pourquoi. Elle ne semblait pas avoir de sens réel, ni de rythme. Sans musique, il était assez improbable que plusieurs de ces animaux gardent un rythme de pas pendant que d’autres tournaient avec eux sans pour autant sembler se préoccuper de leurs congénères. Assez frustrant à vrai dire.
Ciaràn s’approcha à pas de loups d’eux. Bien que ces derniers semblaient avoir remarqué sa présence, ils ne firent aucun geste et continuèrent à effectuer leur chorégraphie. Ciaràn aperçut ci et là différents symboles de défection, il fit apparaitre un sac et une paire de gants en peau de dragon avant de s’atteler à la tâche de ramassage. Il n’avait pas vraiment envie que ses mains se retrouvent dans la même situation que si elles avaient croisé le chemin de Bubobulbs. Il semblait avoir la main heureuse, enfin dans la toute relativité de ce qu’il devait ramasser. Il passait après les Veaudelunes qui semblaient seulement s’inquiéter de l’état de leur danse. Quand il eut une dizaine de kilos dans les bras, il ressortit. Sa température corporelle n’était pas redescendue. Il avait justement remarqué ses mains gantées avaient tendance à faire fondre les excréments qu’elles tenaient. Comme un automate, il sortit de l’enclos, remit un sort sur la porte, même si celle-ci avait été détruite, et reprit le chemin de la sortie. Étrangement, le sac sur son épaule n’était pas lourd. Il passa à côté du plan du zoo et s’arrêta pour découvrir une sortie spécialement prévue pour les sorciers. Légèrement plus pratique que de se retaper toute la foule moldue en plein été. Il fit demi-tour, et une dizaine de minutes et quelques détours pour ne pas passer par les allées les plus fréquentées, il bombarda la porte de sort pour qu’elle s’ouvre. Une fois dehors, il serait hors d’accès pour les gens du Zoo et pourrait transplaner directement au QG. A son énième sort de bombardement, les portes s’ouvrirent en même temps qu’une alarme se déclenchait. Il fit un pas au dehors de l’enceinte et transplana au QG. Quand il atterrit, il se rendit compte qu’il avait froid. Très froid, il se traina jusqu’au bureau de Wallas et s’effondra dans un fauteuil près de la porte en y déposant son sac. Il avait vraiment froid et était maintenant très fatigué. Il se dit que la chaise était absolument confortable et exquise. Il essaya de conjurer un gros plaid de Maman Callaghan, mais se retrouva avec une couverture avec des canards jaunes dessus. Il eut un gros soupir et posa son crâne contre le dossier. La fatigue le prit et il ferma les yeux sur ses gants qui tombaient de ses mains.
Enfin terminée, la mission de Wallas. Enfin finies, les pérégrinations dans le Zoo. Enfin rentré, maintenant il faut se reposer. FIN |
| | | Re: Je ne suis pas un scatophile ! [mission] ce message a été posté |
|
| |
|