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❝ Nous avions tout notre temps, celui des papillons... [/!\ sujet sensible] ❞
 :: Londres :: Bâtiments officiels :: Sainte-Mangouste
Loïs Lang
Loïs Lang
Messages : 1695 Crédits : Aoden
Age du personnage : 38 ans
Ascendance : Sang-de-bourbe
Emploi/Etude : Chef de la Tour des Médias
Faction : Ordre du Phénix
Maison : Gryffondor

Rapeltout
Patronus : Hippopotame
Epouvantard : Cadavre d'Harry Potter
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Nous avions tout notre temps, celui des papillons... [/! sujet sensible]
ce message a été posté Ven 12 Oct 2012 - 8:29
Un nouvelle quinte de toux qui la secoue. Ses jambes tremblent sous son poids. Elle ne sait même pas comment elle a réussit à se sortir de là. Encore moins à transplaner. Mais elle sait qu'elle l'a fait juste à temps. A chaque seconde, à chaque instant, elle se sent plus faible. La douleur est plus forte. Le ventre, d'abord. Une petite douleur désagréable mais pas handicapante. Elle ne s'est pas inquiétée. Combien de fois a-t-elle eu mal au ventre ces derniers temps ? Des hauts-le-cœur réguliers. Rien de bien étrange vu son alimentation plus que chaotique des dernières semaines. Mais ça ne s'est pas arrêté là. Elle s'est mise à tousser. Une fois. Puis deux. Plus fort, plus violemment. Et la tête a commencé à lui tourner. Et elle l'a vu. Et elle a comprit.

Une plante, étrange, sur le rebord d'une armoire. Qui semble presque respirer. Et dont le cœur semble s'ouvrir à intervalles réguliers. Elle n'a jamais été férue de botanique, mais elle sait que quelque chose ne va pas. Une plante artificielle. qui diffuse un poison. Un système de défense. Un de ceux qu'elle n'a pas prévu. Elle veut lever la main à son visage, remettre correctement son masque en place. Et elle se rend compte soudain de la lourdeur de ses membres. Et elle sait qu'elle doit fuir. Et ça prend du temps, pour rester discrète. Et dans son corps, elle sent le poison qui continue sa lente progression. Une nouvelle quinte de toux plus forte que les autres. Mais ça y est, elle est dehors. Et elle peut enfin s'enfuir.

Et c'est ainsi qu'elle se retrouve à Sainte Mangouste. Les lumières lui brûlent les yeux. Et elle tousse de plus belle. Autour d'elle, une personne, puis deux. Puis elles ne sait plus. Les voix qui se croisent et qui s'entrechoquent dans sa tête. Elle les entend. Mais les comprendre est une autre histoire. Juste quelques mots. Poison. Virus. Diffusion. On la soulève. Tiens, quand est-elle tombée, au juste ? Elle n'en sait rien. Elle a mal. Les entrailles en feu maintenant. Et la tête qui va exploser.

"La... La plante... Pas une vrai..."

Les mots la brûlent. On dirait qu'ils râpent sa langue trop sèche. Mais elle sait ce qu'ils veulent. Savoir ce qui lui est arrivé. Mais elle ne peut rien dire. D'abord parce qu'elle ne peut pas parler. Ensuite parce qu'elle ne peut rien dire pour qu'ils retrouvent sa trace. Les documents, le bureau. Sa vie en dépend peut être. Mais sa liberté, aussi. Et celle de tant d'autres. Non. Juste la plante. Et les ténèbres, tout autour d'elle. Les yeux fermés. Elle sait qu'elle ne doit pas s'endormir, pas tout de suite. Lutter contre les effets du poison. Lutter contre la paralysie qu'il provoque. Lutter, lutter, lutter.

On l'arrête. Ou on l'a arrêté, elle ne sait pas. Quand ? Peut être maintenant. Peut être il y a des heures. Non, pas des heures. Pas alors qu'elle a toujours aussi mal. Elle brûle. Elle brûle de l'intérieur. Et ses poumons sont en feu. Clac. Clac. Clac. Bruit de talon sur les carreaux. Qui résonne dans son crâne. Et une nouvelle quinte de toux, plus forte encore. Et le contenue de son estomac qui se vide soudain sur les chaussures hors de prix de son médecin. Mal. Douleur. Et le silence dans la pièce. Lourd. Comme si tout le monde dans la pièce retenait son souffle. Et elle lutte. Ouvre les yeux. Et les relève. Et elle la connaît.

Oh. Non.
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Re: Nous avions tout notre temps, celui des papillons... [/!\ sujet sensible]
ce message a été posté Ven 12 Oct 2012 - 9:57
On peut être une sorcière, se penser supérieure, l’être bien sûr, mais être vulnérable. Cette leçon, Diana l’a appris a ses dépends et avec une rapidité incroyable. La demoiselle tient évidemment à sa vie. Les gants claquent sur sa peau, stériles, solides, elle les a enchantés pour plus de protection évidemment. Ses cheveux blonds attachés en chignon presque trop sophistiqué pour l’endroit, le visage à moitié mangé par un masque, Diana manipule avec force de précaution une fiole contenant un liquide brunâtre, épais, qui glisse sur les parois comme si il voulait s’y accrocher de toutes ses forces. Derrière son masque, la cadette Blackburn sourit légèrement. Par-dessus son masque, l’éclat de ses iris bleutés luit avec quelque chose de terriblement analytique, presque froid. Un magnifique poison qu’elle tient entre ses mains, car ce n’était pas le poison en lui-même qui était mortel, mais bien ce qu’il y avait dedans. La médecine avançait aussi vite que celle des moldus, autant se mettre a la page non ?

Ses gestes sont d’une précision chirurgicale. Méthodique. En cela, il est difficile de reconnaitre la frivole et froide Diana derrière le médecin. Si elle ne fait pas ce métier par sacerdoce et désir profond d’aider les siens, elle demeure passionnée par la recherche et ses mystères. Qui sait, peut-être que derrière un être microscopique ment magique se cachait la clé de sa réussite prochaine. Cette idée avait de quoi la faire rire, mais aucun muscle de son visage ne bougea.

Une voix faillit la faire sursauter et elle lacha un juron, reposant doucement la fiole avant de faire volte face, un éclat colérique au fond des yeux :

« Par Merlin Agathe ! Combien de fois vais-je devoir te reprendre ?! On ne m’interromps pas pendant que je travaille ici, jamais. JA-MAIS. »

La jolie blonde écrasa d’un regard brulant de colère froide la pauvre fille, écrabouillant son égocentrisme d’un battement de cils avant de l’inciter a lui narrer la raison de sa visite d’un mouvement agacé de la main :

-Une…Euh…Une…
« Vas-tu parler oui ou non ?! »
-Une femme vient de transplaner, elle est malade et songe à du poison.

Diana leva les yeux au ciel et pointa un index sur la porte de son laboratoire :

« Serait ce marqué Empoisonnement ici ? Non, bien sur que non, il est écrit et veux tu bien te le rentrer dans la tête, Virus et microbe machine, saisis tu la différence ma petite idiote ? »

Mielleuse, Diana n’avait pas son pareil pour vous faire sentir a quel point vous pouviez être inutile parfois. Cela dit, l’enfant ne s’enfuit pas, même si la Blackburn se demandait si elle n’allait pas finir par se tordre irrémédiablement les doigts a force de les triturer.

-C’est que…Il semble que le poison contenait un virus.

Le visage noble de la sorcière blonde s’illumina soudainement et un sourire se peignit sur son visage.

« Et bien voilà ! Nous y sommes ! Pousse-toi. »

Ni une, ni deux, les talons de la belle se mirent en branle, claquant sur le sol en une musique mélange volonté, détermination et grâce…Avant de ralentir au fur et à mesure pour finir aspergés de matière visqueuse, malodorante qui enflamma la colère froide de la blonde. Mais son sang froid ne vacilla pas, ou si peu. Adieu Prada. Loïs le lui payera.

Le sourire de Diana se teinta d’ironie et de joie malsaine tandis qu’elle se penchait au-dessus d’une silhouette qui ne lui était que trop connue.

« Et bien et bien Loïs, est ce que ta petite tête de fouine aurait trouvé plus gros qu’elle ? »

Diana lui tapota la joue, moqueuse et mesquine, sans égard pour l’état lamentable de la sorcière. Oh tiens, heureusement qu’elle avait gardé ses gants. Sur un sourire carnassier, elle se redressa et frappa ses mains :

« Et hop ! En salle d’isolement ! - puis elle ajouta pour la journaliste – tu vas adorer. »

Un petit rire cristallin s’échappa de la gorge de Diana avant qu’une armée d’infirmier ne s’empressent d’emmener la journaliste bien mal en point dans cette fameuse salle où seule Diana serait autorisée a entrer. Voilà une situation plus que grotesque, songea la belle blonde tout en se réjouissant du malheur de cette pauvre fille. Avec un peu de chance, Diana serait incapable de l’aider…C’était faisable non ? Oui, certes, mais elle avait une réputation a tenir. Cruel dilemme.

Lorsque sa patiente fut déshabillée, installée et prête, Diana referma la porte avant de sautiller vers la silhouette. Elle ne prenait même pas la précaution de cacher le plaisir ineffable qu’elle ressentait a voir son ennemi de toujours à sa merci.

« Bien, bien bien…Oserais je dire que tu as de la chance ? Je me sens d’humeur généreuse, ma douce… »

Puis, Diana tira un tabouret, une petite table a roulette contenant seringues et fioles.

« Alors, raconte moi un peu ta mésaventure, vois tu cela me permettrait d’être plus efficace. »

Large sourire narquois.
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Re: Nous avions tout notre temps, celui des papillons... [/!\ sujet sensible]
ce message a été posté Ven 12 Oct 2012 - 22:07
Une main sur sa joue. Une fraîcheur qui pourrait lui faire du bien s'il n'y avait pas autant de haine dans ce simple geste. Une petite tape qui vaut bien plus que toutes les gifles du monde. Et la nausée qui reprend de plus belle. Elle veut lever la main, l'empêcher de la toucher. Mais son bras est trop lourd. Impossible à bouger assez vite. Et déjà, elle se recule. Inatteignable. Et on la transporte de nouveau. Sous ses ordres. Isolement. Isolement, ça ne veut dire personne en contact avec elle. Personne, sauf son Médicomage. Et soudain, elle veut hurler. Hurler qu'on la sorte de là. Qu'on la libère de l'emprise de cette femme. Et un instant, la douleur dans son ventre n'est plus dû au poison. Plus à un quelconque virus. Juste la peur. Parce qu'elle la connaît. Trop bien. Et qu'elle est désarmée. Et pas du tout en état de se défendre. Mais elle ne le lui montrera pas. Pas cette peur là. Jamais !

Et la nausée la reprend. Peut être plus forte qu'avant. Elle tousse à s'en arracher les poumons. L'estomac. Mais elle lutte. Elle lutte, et cette fois, elle ne cède pas. Pas devant elle. Pas se montrer encore plus faible. Lutter, et lutter encore. De toutes ses forces. Et le regard qu'elle lui lance n'est pas différent de ceux d'autre fois. Bravasse, la Née-Moldue, la Sang-de-Bourbe, celle qui ne s'est jamais laissé faire, quoi qu'il arrive. Et même là, même malade, même les entrailles en bouillies et ses forces qui s'amenuisent, même sans sa baguette, elle ne se laissera pas faire. Et Diana la connaît trop bien pour se douter qu'il en faudra bien plus que cela pour la mettre à terre. Elle sait que les mots vont encore râper sa gorge. Qu'elle va sans doute encore s'en étouffer, tousser comme une tuberculeuse en phase terminale. Mais jamais elle ne pourra leur résister.

"Va te faire foutre, Blackburn..."

Et c'est en le disant qu'elle se rend compte. Un éblouissement. Blackburn. Bruce. Diana. C'est évident. Elle l'a su. L'a su, l'a occulté. Un gémissement de douleur alors que tout son être se révulse à cette idée. Clark. Une pensée si forte pour lui. Elle le voit presque. Et dans son délire, peut l'imaginer juste devant elle. Le voir. Presque le toucher. Et son nom qui franchit ses lèvres. "Oh, Clark..." Juste un murmure, dans un nouveau gémissement, dont elle a à peine conscience. Sa soeur. Bien sûr que Diana est sa soeur. Elle l'a toujours compté comme l'autre. La troisième dont on ne parle pas. A laquelle on ne pense pas. Pourtant elle l'a vu, plusieurs fois, son nom, dans les données qu'elle a trouvé. Mais elle n'a pas voulu savoir, pas ça. Pourtant les faits sont là. Et elle aussi. Et son esprit, de nouveau, se bloque là dessus. Diana. Diana qui est censée la soigner. La tuer. Pas la peur. Pas maintenant. Et elle sait qu'elle doit lutter. Lutter contre elle. Mais aussi lutter pour sa vie.

"Pas d'infos. Aucune idée de ce que c'est."

Ca va lui servir comme prétexte, n'est-ce pas ? Prétexte pour la laisser mourir, lentement. Avec ces douleurs. Sans le revoir. Sans avoir gagner. "Toi aussi, tu vas perdre..." Elle, elle n'a plus rien à perdre. Juste la vie. Quelle vie? Mais Diana a un peu de sa réputation. Nouvelle quinte de toux, violente. Elle peut à peine parler. Qu'elle la fasse souffrir, si elle veut, mais que ça, ça s'arrête ! Du mal à respirer, de plus en plus. Presque plus la force de parler. Mais Diana va perdre. Diana va la perdre. Et perdre un cas compliqué comme elle, pour une Médicomage de talent... Peut être le seul réconfort de Loïs. Etre une tare sur le tableau de chasse de sa némésis jusque dans la mort.
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Re: Nous avions tout notre temps, celui des papillons... [/!\ sujet sensible]
ce message a été posté Ven 12 Oct 2012 - 23:47
« J’ai toujours dis que tu manquais cruellement de classe, Loïs »

Lança la vipérine Blackburn avant d’emporter tout ce beau monde dans une salle d’isolement. Oh que oui, Loïs pouvait avoir peur d’une certaine façon. Se retrouver enfermée avec une femme qui la haïssait et surtout une femme telle que Diana. Quiconque aurait sans doute eu une syncope et un homme…Une érection sans doute, mais passons. Satisfaite, cruellement satisfaite, Diana contempla un instant la pauvre loque qu’était devenue Loïs. Une sang de bourbe dans toute sa splendeur, comme chaque sang de bourde se devait de l’être d’ailleurs. En vérité, Diana hésitait. Oh que oui, le doute était tellement flagrant dans son cœur ! Mais d’un autre côté, la cadette des Blackburn n’aimait pas l’échec et, la mort de Loïs dans ces circonstances en serait un. Par Merlin !

La blonde se détourne alors, se moque parce que cela est plus fort qu’elle. Evidemment, elle prendra un malin plaisir a l’écraser, dégoutée de sa faiblesse immonde, sa crasse et sa puanteur dans l’instant. Un soupir la traversa, laissant la place au praticien. On peut dire énormément de chose sur Diana, oui, on pourrait sans doute écrire un roman, mais il y a une chose qu’on ne lui retirera jamais. Elle était douée. Très douée. Et puis, ce ne fut qu’un murmure. A peine audible mais qui tétanisa chacun de mes gestes. Un seul prénom. Susurré sur la pente du désespoir. Un seul prénom, annone sur une note tragédienne. Un seul prénom possédant un pouvoir intemporel sur Diana, celui de faire naitre une vague d’amertume, de haine au creux de son estomac. Une boule d’immonde pus, de putréfaction. Un gout de cendres dans la bouche.

Elle fait volte-face, son visage n’est qu’un masque de cire glaciale.

« Ne prononce plus jamais ce prénom, petite garce, plus jamais ou tu crèveras sur cette table en te noyant dans tes propres excréments ! Est-ce que je suis claire ?! »

La vipère frappe, les longs doigts de Diana se refermèrent sur les joues de la malade, ses ongles comme des serres dans sa chair. Toute la haine du monde contenue dans l’éclat de ses iris.

« Plus jamais. »

Mais quelque part, elle comprend. Elle comprend que Loïs connait son frère renié. Qu’elle le connait bien. Quelle femme ne susurrait pas le prénom de son cœur au bord de l’agonie ? Qui ?! Rageuse, Diana relâcha sa proie brutalement avant de se saisir d’une seringue, de la planter sans ménagement dans un bras grêle après avoir serré un nœud autour de la chair.

« Tu vois, je pourrais apaiser tes douleurs d’un sortilège mais finalement, la vie m’a appris qu’il était bon de souffrir un peu pour se rappeler son inutilité, son…Impuissance. »

Souffla la sorcière avec un sourire mielleux alors que l’éclat froid de ses iris s’intensifie. Rapidement, elle remplit le réceptacle de la seringue avant d’entreprendre de l’analyser dans une étrange boite de bois ensorcelé. Diana fulmine mais cela ne se voit guère. Tout y passe. Tous les tests possibles et inimaginables. La blonde rêve de la voir mourir c’est un fait. Et elle espère quelque part, que ses connaissances demeurent impuissantes. Flottant dans l’air, un parchemin magique se voit peint de mots, diagnostique. Et…

« Enceinte ?! »

Ce mot, elle l’a soufflé, si bas que Loïs ne peut pas l’avoir entendu. Ses poings se serrèrent convulsivement. Cet immonde batard…Tout d’abord, elle choisit de ne pas y croire. Mais la vérité est. Aussi flagrante qu’un jet d’acide, inscrite sur le parchemin. Elle le détruirait. Oh que oui. Elle rayerait jusqu'à son image au cœur de leur arbre généalogique. Jusqu'à son empreinte. Tout. Elle rayerait absolument tout. Elle inspira profondément, cherchant au fond d’elle la maitrise de ses nerfs. Elle ferma les yeux. Du calme, du calme. Son tour viendra, elle le savait…Plus tôt que prévu peut être, songe-t-elle alors qu’elle se retourne lentement.

« Sois heureuse, c’est une forme trafiquée Fungusite, je ne sais pas qui tu as contrarié mais je devrais peut être l’inviter à diner, cependant je sais exactement ce qu’il te faut. Mais cela me prendra un peu de temps. Oh ne me regarde pas comme ça, ma douce, tu me ferais presque trembler, mais tu partiras sur tes deux jambes. »

Avec un bas ventre vide. Totalement vide. Diana sourit largement et l’abandonne a ses souffrances. Pauvre petite sang de bourbe inutile. Tu vivras, parce que la glaciale Diana a d’autres projets soudainement. Lentement, elle retourne a son laboratoire et entreprend l’élaboration du vaccin. D’ordinaire, cette maladie est facilement soignable, mais étant donné qu’on l’avait trafiqué, il lui faudrait un peu plus de temps. Le temps nécessaire pour que le virus tue l’embryon encore si faible et non protégé. Meurtre ? Non, disons que le temps lui aura fait défaut. Voilà tout. Diana n’aurait aucun problème avec sa conscience, elle n’en avait aucune.

C’était une vengeance presque indigne d’elle, un geste cruel, mais l’apothéose serait royale. Elle le sait. Il lui faut une heure. Une longue heure. Mais lorsqu’elle repénétra la pièce, dans sa main dansait une fiole contenant l’antivirus. Loïs est presque morte disons qu’une heure de plus et cela en était fini. Durant quelques secondes, Diana demeure immobile sur le pas du sas. Et si…Non. Finalement, elle s’approche et prépare une pipette, dosant correctement l’antivirus.

« Tu sais Loïs, j’ai deux nouvelles pour toi. Une bonne et une mauvaise, tu préfères laquelle ? – Diana rit doucement – Peu importe en fait, commençons par la bonne. »

Elle entrouvrit les lèvres de la journaliste pour y glisser le bout de la pipette.

« La bonne est que tu es enceinte. »

Diana sourit largement.

« La mauvaise ? Je crains que le fœtus ne survive pas au virus, il est beaucoup trop virulent. »

Elle referma la bouche, forçant à la déglutition.

« Heureuse ma douce ? »
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Re: Nous avions tout notre temps, celui des papillons... [/!\ sujet sensible]
ce message a été posté Dim 14 Oct 2012 - 0:59
Loïs ne peut retenir une grimace, un mouvement de recul quand elle sent la main de Diana s'abattre de nouveau sur elle. Elle va mourir. Elle aurait dû se taire, elle est morte ! La provocation de trop. Et son souffle se coupe alors que les ongles s'enfoncent dans sa peau. Douloureux. Plein d'une haine qu'elle n'a jamais ressentit avant, chez personne. Pas même envers elle, la Sang-de-Bourbe. Et elle a l'impression de comprendre d'un coup pourquoi Clark se cache. Et ça lui donne envie de lutter encore plus. Même si elle s'apprête à la tuer -parce que c'est certain, n'est-ce pas, elle va la tuer maintenant-, Loïs ne se laissera pas faire. Même si elle ne peut pas se défendre. Même si elle peut à peine se redresser. Elle ne mourra pas en s'écrasant devant elle ! Même quand un grognement de douleur s'échappe de ses lèvres elle ne perd pas son air revêche. Elle souffrira, peut être, sûrement même, et Diana le lui promet. De ce ton redevenu si mielleux qu'il est presque plus terrifiant que sa colère. Mais déjà, elle s'éloigne. Et Loïs, qui avait presque réussit à l'oublier, se sent de nouveau terrasser par une vague de douleur. Forte. Puissante. Qui la fait se plier en deux, se recroqueviller sur son lit. A croire que l'adrénaline s'est enfuit avec la jolie blonde.

Mais plus une plainte ne passe les lèvres de Loïs. Plus un son. Elle se contente de rester là. De souffrir en silence. Pliée sur elle-même. Repliée sur sa douleur. A conserver la moindre de ses forces. Parce que la lutte n'est pas finie, elle le sait parfaitement. Comme une idée fixe sur le brouillard qui menace d'engloutir de nouveau son esprit. La lutte n'est pas finie. Et elle ne sait pas quand elle reprendra. Alors elle attend. Elle attend, et elle tente d'emmagasiner quelques forces. Même si son corps, lui, ne veut que se défendre contre ce virus ultra agressif. Mais elle sait, au fond. Elle sait que malgré les souffrances, ce n'est pas lui le pire. Et que Diana est capable de bien pire que cela. Faire mal, toujours plus. Plus profondément. Elle s'attend juste au prochain coup.

Et quand la médicomage revient, tout son corps est tendu. Bonne nouvelle, mauvaise nouvelle. Elle peut la soigner mais la laisse mourir. Son coeur se serre à cette pensée. Mais ça ne fait pas plus mal que ça. Elle le sait. Elle s'y attend. Elle va juste la laisser mourir. Agoniser. Comme ça que ça devrait finir. Comme une promesse enfin tenue.

Mais le coup ne vient pas. Pas au bon endroit. Et celui que Diana lui porte lui coupe une fois de plus le souffle. Et son esprit semble vouloir fuir loin dans les méandres de la fièvre pour tenter de fuir une telle affirmation. Tout son corps s'est tendu. Rejet. Et elle veut parler. Elle veut hurler ! Se débattre. Lui faire ravaler ces inepties. Mais elle ne peut rien faire. Tout son corps est de plomb. Et Diana semble prendre plaisir à lui faire ingurgiter de force une immonde potion.

"Tu mens..."

Enfin, elle la lâche. Loïs voudrait recracher ce qu'elle a avaler de force. Lui cracher au visage. Mais elle ne peut qu'éructer ces deux simples mots. Dans un râles qui sort avec la plus grand peine. Mais elle mens. C'est évident. Car c'est juste impossible. Et pourtant, une partie d'elle même a commencer à chercher. Une faille. Un oublie. Mais Loïs ferme les yeux. Fort. Elle doit l'arrêter maintenant. C'est penser à Clark. A son étreinte. Et ce n'est pas le moment. Elle doit le rejeter. Loin. Mais de toute façon elle ne doute pas. Ne doit pas douter. Pas une seconde.

"Tu... Tu veux quoi? Me détruire un peu plus..."
Une quinte de toux, irrépressible, mais elle se force à continuer. "avant de m'achever? Je t'en prie..." Essaye. Essaye, et casse toi les dents. Je n'ai plus rien. "Mais tu mens..." Les hauts-le-coeur qui reprenne. Parler est une mauvaise idée. Peu importe.

"Tu mens !" Pourquoi ? Se convaincre. Même si Diana n'a pas de raison pour inventer ça. Et toutes les raisons du monde pour faire cesser cet... état. Mais non. Elle ment. Elle ment. Impossible. Et le souffle est plus court. Chaque battement de coeur plus douloureux. Mais c'est faux. Faux. Elle n'est pas enceinte. Elle ne peut pas. Juste tenter de lui faire mal, encore.

Et un spasme plus fort. Loïs se tord. Son ventre. Elle a mal. Mais il n'y a rien. Rien du tout. Juste sa perfidie. Juste ses mensonges. Juste une angoisse qui commence, lentement, insidieuse, à s'installer dans chacune de ses cellules...
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ce message a été posté Dim 14 Oct 2012 - 10:01
Diana laissa échapper un ricanement aux allures de roucoulement. Sa brave petite Loïs. Quelle naïveté. Il était évident que la cadette Blackburn était très capable de mentir mais en l’occurrence ce n’était pas le cas. Et la vérité parfois, faisait bien plus mal que le mensonge, songea-t-elle en savourant l’acide douleur, l’incompréhension, l’horreur peut être qui noyait les yeux de la sorcière. Diana aurait sans doute pu rester des heures a contempler ses yeux là. Vraiment.

Elle se tapota soudainement la lèvre d’un index manucuré, faisant mine de réfléchir avant de laisser un sourire éblouissant naitre.

« Evidemment ! Cela serait très jouissif, mais vois-tu ma douce, je ne mens pas. Veux-tu un double du diagnostic te concernant ? Ah je pourrais lancer un maternita revelio mais je crains qu’il ne soit déjà trop tard. »

Diana soupira avec un rien d’emphase. Oui, beaucoup trop tard, le virus avait fait son œuvre et s’il n’avait pas tué la mère, il s’était occupé de son rejeton. On ne pourrait pas accuser Diana de l’avoir fait n’est-ce pas ? Après tout, maman Lang n’avait qu’a bien se tenir, cela ne serait jamais arrivé.

« Tu te détruis toi-même Loïs, je n’ai qu’à te regarder faire. Parce que je vais t’avouer une chose absolument magnifique. Ce bébé, c’est toi qui l’as tué. Et vois-tu, même si je le voulais là maintenant, je ne pourrais plus rien faire, mise à part sauver ta misérable carcasse. »

Les gestes sûrs, Diana reposa la fiole contenant l’antivirus sur le côté, l’observant un instant, il lui faudrait la garder tiens, on ne savait jamais !

« Donc tu vois, le mensonge ne me sert à rien. Le papa sera très heureux, je n’en doute pas. »

La blonde osa un sourire que d’aucun aurait qualifié de maléfique et sans doute y avait-il une pointe de mal à l’état pur dans la courbe de ses lèvres. Il était établit que Diana se repaissait de la douleur de sa rivale. L’avoir à sa merci était une chance inespérée. Atteindre Clark à travers elle, un véritable petit miracle. Chanceuse Diana. Enfin, c’était relatif, il était évident que Loïs, en cette minute ne la trouvait pas chanceuse, mais qu’importe. La cadette Blackburn se moquait de tout, sauf de ses objectifs et ceux-là, elle était sûre de les atteindre, de n’importe quelle manière.

« C’est une situation très ironique Loïs. J’ai toujours eu un petit je ne sais quoi pour l’ironie, pas toi ? »

Diana tapota la main de la sorcière, tordue de douleur et de souffrance.

« Ne t’en fais pas, ce ne sera pas long. Tu vas beaucoup saigner durant quelques jours et ensuite, se sera terminé. J’espère juste qu’il ne fera pas trop de dégâts, un avortement spontané n’est jamais très sain vois tu, ce serait dommage que ton ventre devienne un désert aride. Quoique...Je ne suis pas encore très au fait des effets secondaires de ce virus. »

Un ton faussement désolé contrastant avec le sourire éclatant qu'arborait la blonde Blackburn. Décidemment, c'était une très bonne journée. Vraiment très bonne. Et le meilleur restait a venir.
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ce message a été posté Dim 14 Oct 2012 - 20:06
"TU MENS!" Un hurlement, cette fois. Un hurlement de bête blessée, acculée. Qui résonne dans la pièce, ou dans son crâne, elle n'en sait rien. Un hurlement qui fait mal. Qui devrait la faire se tordre de douleur. Mais elle s'est redressée, elle ne sait pas comment. Elle s'est redressée, et a saisit le poignet de Diana. Et elle le serre, de toutes ses forces. Des forces qu'elle n'a déjà plus. Qu'elle croit ne plus avoir. Mais qui semble soudain être comme décuplées. Et son coeur s'affole, et elle la serre, si fort qu'elle en a elle-même mal. Et qu'elle ne s'en rend même pas compte. Mais elle sait. Elle sait que Diana dit la vérité. Elle le voit dans son regard. Dans son sourire qui la transperce. Et elle le sent dans ses tripes. Et les mots sont autant de lames qui s'enfoncent en elle. Profondément. Qui la tuent un peu plus alors que l'antidote administré de force est en train, sans doute, de la sauver. Elle n'a pas fait ça, ce n'est pas vrai. Ce n'est pas vrai !

Il est là. Il était là. L'enfant de Clark. Son enfant. Et elle se tord de douleur. La bravache est terminée. Elle ne peut plus. N'a plus la force. Mais elle n'a pas lâché Diana. Son seul espoir. Ça ne peut pas... Ça ne peut pas ! Pas comme ça ! Et elle sait, ce n'est pas fini, ce n'est pas possible. Diana est douée, très douée, et elle peut encore faire quelque chose. Diana peut le sauver. Diana peut encore le faire, elle ne peut pas la laisser ainsi, elle ne peut pas...

"Sauve le... Sauve le!" Une supplication. Elle ne sait même plus à qui elle s'adresse. Elle en a oublié la haine qui existe entre elles depuis tant d'années. Elle en a oublié la haine qui est ressortie chez Diana au simple prénom de Clark. Elle en a tout oublié. Juste ce bébé. Ce foetus qui n'est pas encore viable. Qui a tout juste commencé à se développer en elle. Qui pourrait vivre, qui pourrait grandir, qui pourrait... Qui meurt. Qui meurt à cause de la fièvre, à cause de ce virus qui tente de la tuer. Qui meurt, mais que...

"Tu peux... Tu peux, j'en suis sûre. Sauve le Diana !"

Et les larmes coulent. Et elle ne sait même plus depuis quand elle a pleuré. Et elle s'en fiche. Et elle veut juste... Pas son bébé. Pas leur bébé. Pas Clark, ce n'est pas possible, il va... "Je ferai tout ce que tu voudras." Les mots continuent à sortir, et c'est comme les larmes, elle ne peut plus les arrêter. Et son corps tordu de douleur n'est plus que le réceptacle de la mort. Et elle se tort, et enfin, elle la lâche. Pour poser les mains sur son ventre. Elle ne sait pas à quoi elle s'engage, mais par pitié, qu'elle accepte. Parce que ce n'est pas encore trop tard, pas encore, ça ne peut pas. Diana ne peut pas avoir attendu assez longtemps pour que ce soit le cas. Même pas elle ne serait capable de ça.

Et Loïs pleure. Et elle tousse, elle s'étouffe. Et son propre souffle lui brûle la gorge, les poumons. Et son coeur fait bien plus mal que tout le reste. Le plus douloureux des muscles. La douleur physique... Elle connaît. Mais pas celle là. Pas celle qui la prend au tripe. Et ce n'est plus celle qui la tuait lentement quelques heures plus tôt. Mais celle-ci la tuera tout aussi certainement. Et son seul espoir, en cette seconde, réside dans cette femme. Cette femme qui semble s'être jurée de la détruire. Mais pas ça. Elle ne pourra pas faire ça !
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ce message a été posté Mar 16 Oct 2012 - 12:49
« Hurle tant que tu le veux. Je ne mens pas. Et tu le sais. »

Sincère ? Quel mot étrange pour parler de la blonde, mais en cette seconde précise. Elle l’est. Terriblement. Adorant la réalité qui se peignait sur les traits de la sang de bourbe. C’est bien, réalise maintenant, songe-t-elle avec un adorable sourire. Si adorable qu’on lui aurait donné le Merlin d’Or de l’interprétation. Arrogance en toile de fond d’un regard qui écrase cette pauvre silhouette torturée de souffrance. Délectation ? Oh que oui. Après tant d’année, prendre cette revanche était tout a fait délicieux. Mais cela n’était pas fini. Cela le serait lorsque Diana déciderait que cela suffisait. En attendant, elle prenait un malin plaisir à la torturer. Comme une araignée admirant le papillon se débattre dans sa toile sans espoir.

Un délicat sourcil se hausse sur le visage altier de la cadette des Blackburn. Puis elle rit. Doucement.

« Je ne le peux pas. Aussi douée sois je, il est bien trop tard. »

Sentence assénée d’une voix douce, presque compatissante si il n’y avait ce relent empoisonné dans les mots. Une joie perverse et immonde dans l’intonation, dissimulée sous la douceur. La sorcière blonde claque dans ses mains.

« Oh ma chérie ! J’adore ces mots doux dans ta bouche…Tout ce que je veux…Quel dommage que je ne puisse accepter, vraiment. Il…Est…Trop…Tard… »

Répète-t-elle en détachant bien les mots, les envoyant au visage tordu de souffrance sans égards, sans contours adoucis. Avale et étouffe toi avec, pense-t-elle dans un sursaut de haine atroce.

« Il fallait y songer avant, ma chère Loïs. Mais tu es bien trop égoïste non ? Te mettre sans cesse en danger, non vraiment, c’est mieux ainsi. Quelle mauvaise mère tu aurais fait s’il avait pu naitre. Peut-être devrait-il t’être reconnaissant de l’avoir tué avant non ? Tu connais les risques du métier, comme tu te plais si bien à le dire. Et bien…Assume en les conséquences. »

Diana sourit, révélant une rangée de dents magnifiquement blanche. Un félin sur le point de mordre la nuque offert de sa victime, voilà à quoi elle faisait penser dans l’instant.

« Allons, ce n’est pas si terrible si ? Fais toi à l’idée d’être une meurtrière involontaire. Je me demande comment le papa réagira…Ah mais je me mêle sans doute de ce qui ne me regarde pas. En bref, ma douce chérie. Toi, tu survivras. Pas lui. C’est ainsi. »

Et Loïs vivra avec cette idée, il était impossible de prouver quoique ce soit concernant Diana et c’était parfait ainsi. C’était comme si la journaliste s’était offerte aux crocs acérés de l’Ombre. Quel heureux tour du destin !
Loïs Lang
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ce message a été posté Mar 16 Oct 2012 - 17:05
Et les mots s'enfoncent dans son crâne comme des poignards dans son corps. Et ses bras se resserrent autour de son ventre comme pour le protéger de la cruauté que Diana déverse sur elle. Un instant, une seconde de plus. Comme si ça changeait encore quelque chose. Comme si pour une seconde de plus, elle pouvait encore le garder. Le maintenir en vie. Le garder en son sein, et le protéger encore un peu. Elle ne veut plus l'entendre, non ! C'est faux, faux, faux ! Il est là, il est encore là. Et pourtant. Pourtant la joie de Diana est trop réelle. Cette joie qui la glace des pieds à la tête, elle qui brûle encore de fièvre. Cette joie qu'en d'autres circonstances elle lui aurait fait ravaler, par des mots ou par la force, peu importe. Mais à laquelle aujourd'hui elle ne peut même pas répondre. Sans défense. Vulnérable. Vulnérable comme elle ne l'a jamais été. Vulnérable à ces mots. Elle voudrait porter les mains à ses oreilles. Elle voudrait hurler pour cacher le son de sa voix. Ne plus entendre toutes ces paroles plus douloureuses les unes que les autres. Mais elle ne peut pas. Pas tant qu'il est encore là. Pas tant qu'elle peut encore s'y raccrocher, un peu, juste encore un peu ! Rien de raisonné dans ce geste, rien de raisonné dans cette façon de s'y raccrocher encore. Juste de l'instinct, de l'instinct animal, et les sanglots qui lui déchirent le ventre, le corps, le coeur. Des sanglots si violent que même les larmes ne coulent plus. Qu'elle semble même incapable d'articuler. Sauf que.

Sauf que. Sauf que Diana parle du papa. Que le papa est son propre frère. Que le papa est Clark. Clark qui a apprit qu'il avait perdu sa femme par la faute d'une vengeance. Clark qui donnerait sa vie pour protéger son fils. Chris, Chris, Chris. Le nom qui fait mal, qui tourne en elle comme si les lames que Diana avait enfoncées dans son âme venait à déchirer un peu plus ses chaires. Et tout se mélange, douleur et douleur, présent, passé, nausées, peur, peur, peur. Peur qui font cesser les sanglots, les laisse s'étrangler dans la gorge. Provoque une nouvelle quinte de toux, tellement violente qu'elle pourrait la laisser là, sur le carreau. Mais non, non, non, pas ça, pas maintenant. "Laisse le en dehors de tout ça." Parce qu'elle sait que Diana sait, parce qu'elles savent toutes les deux, en fait, que c'est Clark, Clark et seulement Clark, qu'il ne peut y avoir que lui. Et la peur la fait soudain passé de petite créature sans défense à quelque chose de plus... Agressif. Elle peut lui faire mal, à elle. Elle peut la tuer de l'intérieur comme elle vient de le faire. Loïs est incapable de se défendre contre ça. Mais pas si cela concerne Clark. Diana ne peut pas le mêler à cela. C'est impossible. Et la toux reprend, de plus belle, mais les pleures ont cessés. Etranglés par ce besoin de défendre celui qu'elle blessera pourtant sans doute plus que quiconque.

"Il n'a pas besoin de savoir. Je ne le reverrai plus, ok ? Mais laisse le en dehors de ça." Parce que si elle ne peut plus sauver le bébé, elle peut au moins épargner le père. Parce qu'avoir la promesse de la Sang-de-Bourbe de service que son frère ne la fréquentera plus devrait suffire, non? Et même si sa voix tremble, même si elle tremble toute entière, elle a l'air décidé. La rupture, si couple il y a encore, voilà ce que voulait Diana, n'est-ce pas ? Elle l'a. Loïs la lui serre sur un plateau d'argent. Son coeur ? Aux abonnés absents. Trop douloureux de toute façon. Anesthésié. Peut être lui aussi déjà mort.
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ce message a été posté Mer 17 Oct 2012 - 13:35
Tenir Loïs dans le creux de sa main n’avait pas de prix pour Diana. Louons donc le hasard qui la faisait croiser sa route tiens ! Sans cœur, l’Ombre assénait des vérités qui n’étaient sans doute pas bonnes a dire. Proférées sur un ton amusé, parfaitement consciente du mal qu’elle faisait. Oh Diana n’était pas sans cœur pour autant, mais lorsqu’elle haïssait, elle n’avait plus aucune limite et elle pouvait montrer toute l’étendue de sa cruauté sans même en ressentir une pointe de culpabilité. Or, elle haïssait Loïs. Depuis toujours. Une pauvre sang de bourbe qui méritait le sort qui lui arrivait…Bien évidemment, la blonde avait donné a ce destin un petit coup de pouce, mais cela…

« Et pourquoi ferais-je cela ? Dis-moi Loïs ? Pourquoi ne dirais-je pas à ce traitre pourquoi son fils n’aura pas de frère ou sœur ? Mmmh ? Pourquoi ne lui dirais-je pas, encore une fois, qu’il n’a aucun goût, que celle qu’il culbute n’est même pas capable de garder en elle son propre enfant parce qu’elle est trop égoïste et immature ? »

Acide, Diana l’était et que Loïs ne se fasse aucune illusion, Clark saurait absolument tout. C’était là l’apothéose de sa rancœur envers lui, de sa haine née de l’enfance abandonnée. Oh que oui, il saurait tout. Jusqu’aux actes même de sa si bien aimée sœur. Ces quelques minutes suffisantes pour tuer le bébé qu’elle avait laissé passé avec un plaisir sans nom. Cette destruction programmée. Elle ? Un monstre ? Qu’on se le dise, elle n’était que le fruit des actes de sa famille. De son frère.

Puis, la blonde se mit à rire. A gorge déployée.

« Tu es si naïve Loïs. Tellement idiote. Mais tu as sans doute raison, tu ne saurais que lui faire du mal, regarde toi. Une imbécile qui ne sait que blesser et tuer son propre enfant. Je ne te demande rien, si tu es capable de vivre avec lui tout en sachant ce que tu as fait, vas y..Peut-être que je ne lui dirais rien ou peut être que non. Je te souhaites de vivre avec le doigt de Merlin posé sur ta tête. »

Loïs n’a aucune idée de ce que cherche Diana et cela est tant mieux. Pauvre idiote. Il sera si facile de détruire son frère finalement, tout comme elle s’acharnait sur la journaliste sans une once de pitié quelconque. Car la pitié ne faisait pas partie de son vocabulaire. Aimer était une faiblesse si exploitable ! Tant de douleur pouvait être faite grâce a ce sentiment pathétique. Une manne pour l’Ombre. Que ses ennemis continuent de tomber amoureux…Elle les écraserait…Un par un.
Loïs Lang
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ce message a été posté Mer 24 Oct 2012 - 14:32
La haine. Il n'y a que de la haine dans les mots de Diana. Une haine que Loïs ressent par chacune de ses cellules. Dirigée contre elle, dirigée contre Clark. Clark. Non, non, pas lui. Pas après tout ce qu'il a vécu. Pas ça ! Et Loïs ne peut la laisser faire, elle le sait. Et elle se redresse. Elle n'a plus de force, c'est à peine si elle peut s'assoir. Et pourtant elle lui fait face. Prête à se lever, à bondir. Elle n'a plus de forces, mais elle a la volonté. Une volonté farouche. Pas lui. Elle a assez mal pour deux, non ? Elle souffre assez comme ça. Que Diana s'en prenne à elle, qu'elle la piétine. Mais pas Clark. Que Diana la détruise. Mais pas lui. "Parce que si tu le fais... Si tu le fais, c'est moi qui te détruirais." Elle n'est certainement pas en mesure de menacer. Elle n'aurait ni la force de se battre maintenant, ni même celle de se défendre. Mais ça ne durera pas. Ca ne durera pas, parce que Diana lui a inoculé l'antidote à ce virus qui vient de détruire sa vie. Ca ne durera pas, et si la dernière chose qu'elle doit faire sur cette terre est empêcher Diana de faire du mal à Clark, elle le fera. Elle ne sait pas encore comment, mais elle le fera.

"Laisse le en dehors de ça..." La voix tremble de fatigue, de fièvre. De douleur qui n'a pas disparue, loin de là même, mais que Loïs choisit sciemment d'occulter. Ca ne durera pas, et elle le sait. Comme elle sait que Diana lui riera au nez de cette prétention à vouloir la stopper. Mais Loïs tiendra parole. Oh oui. Elle sera sur pied, et elle tiendra parole. Elle est peut être coupable, sûrement même. Coupable du pire des crimes. Avoir perdu son enfant. Avoir tué son enfant. Mais ce n'est pas à cela qu'elle pense en cet instant. Ou plutôt si, et elle sait que ce sentiment ne la quittera plus jamais. Mais son dégoût d'elle même sera pour plus tard. Pas maintenant. Pas maintenant que Clark a besoin d'elle.

Ironique, n'est-ce pas ? L'homme qui l'a laissé parce qu'elle n'était pas Elle. L'homme qui a disparu de sa vie aussi brusquement qu'il y était entré. Le seul pour qui elle ait eu si mal. L'homme de qui elle vient de tuer l'enfant. Mais c'est la dernière chose. La dernière chose qu'elle peut faire pour lui avant de disparaître de sa vie. Ca n'a rien à voir avec Diana, au fond, avec un quelconque marché passé, que la blonde vient de toute façon de refuser. C'est juste pour lui. Juste pour lui, la dernière chose qu'elle peut faire...

"Tu as fais ce que tu avais à faire, non ? Alors laisse moi." Parce que la douleur revient. Parce qu'elle ne peut plus contenir son coeur qui se serre si violemment. Parce que de toute façon, Diana a eu ce qu'elle voulait, non ? Elle l'a mise à terre. Qu'elle s'en aille, maintenant. Loïs sait qu'elle n'en fera qu'à sa tête. Que ses menaces ne serviront à rien. Mais cela ne l'empêchera pas de la surveiller de près. De très près. Et de les mettre à exécution si elle s'avisait de faire quoi que ce soit contre lui. Mais pas maintenant. Pas maintenant où elle se retrouve ainsi diminuée. Pas maintenant où son corps lutte déjà de toutes ses forces contre un autre danger. Mais elle le fera. Oh oui, elle le fera. Et Diana aurait tort, grand tort, de la sous estimée sur ce point. Parce que même si elle se trouve actuellement dans un état lamentable, elle ne laissera pas faire. La blonde ne s'en sortira pas indemne. Pas si elle touche à Clark.
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ce message a été posté Mar 4 Déc 2012 - 18:08
Un rire s’échappe de la gorge blanche de la sorcière. Un rire amusé, écrasant. Comme une friandise qui s’écoule, acide sur sa langue, Diana savoure les velléités de vengeance et épingla d’un regard polaire la pauvre petite chose recroquevillée sur son lit.

« Non, Loïs et tu sais pourquoi ? Parce que je ne suis pas aussi faible que toi. Pas aussi inutile. Crois y si cela te permet de vivre et je m’amuserais de tes efforts inutiles. »

Elle s’approcha si prés que son nez frôla celui de cette femme immonde par son impureté…

« Tu n’as pas ce qu’il faut pour cela, ma douce, mais si jamais tu tentes tout de même, assure toi d’avoir les armes pour m’affronter réellement. »

Un sourire vipérin couronna son visage altier et elle tapota négligemment la joue pâle du furoncle qu’elle venait d’écraser. Et croyez moi, écraser ne lui suffirait pas. Loïs perdrait tout ce qu’elle pensait acquis, cela commençait déjà. Diana serait méticuleuse, comme elle savait si bien l’être. Elle atteindrait Clark par le biais de cette petite idiote et cela serait si facile…Tellement facile…Elle ferait des ravages et s'en gausserait. C'était ainsi, rancunière était la cadette Blackburn et encore plus envers cet homme qu'elle appelait encore frère étant enfant, cet ainé auquel elle voulait tant ressembler et qui l'avait blessée si profondément que rien ne pourrait changer cela.

« Evidemment…Où avais je donc la tête tu as besoin de repos… »

Mesquinerie amusée…Venimeuse…

« Profites en pendant que tu le peux encore, ma douce… »

Un murmure jeté au creux de l’oreille de Loïs et l’éclat des iris des yeux de Diana devient si tranchant…Tellement tranchant qu’il couperait toute les gorges. Diana se redressa et quitta la pièce…Rions car la danse commence à peine…



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