| ![[Mission] Here we meet again. - Page 2 Empty](https://2img.net/i/fa/empty.gif) | | Re: [Mission] Here we meet again. ce message a été posté Mer 17 Oct 2012 - 10:20 L’Ombre était en haut et Leo se débattait avec les chaines qui s’étaient desserrées. Merci bien, Oscar. Quelques minutes de débat aux cliquetis sonores suffirent à ce qu’elles tombent. « Merci Oscar. ». « De rien Monsieur. », lui répondit la … créature puisque Leo ne savait lui donner un meilleur terme. « Est-ce que vous savez qui est en haut ? », lui demanda t-il le cœur battant avant de se lever pour ramasser sa baguette qui n’avait pas été ramassée. « C’est des collègues de Monsieur. Deux. Monsieur Hansen est quelqu’un de très demandé. », lui répondit-il avec une certaine suffisance. Leo grinça des dents. Qu’allait-il faire ? Leur dire de descendre pour l’emmener au Ministère ou ne rien faire du tout. Il n’en savait rien mais ce n’était pas l’important. Le temps s’écoulait lentement mais surement. Bientôt il n’aurait plus cette couverture et il ne voulait pas qu’Hansen soit de retour à ce moment-là. Il voulait déjà être parti, loin d’ici.
Il avisa la belle chaise et senti une chaleur l’envelopper lorsqu’il serra sa baguette. La magie, la magie était de retour, il pouvait s’en servir. Sans hésiter une seconde, il visa une des poutres qui se situaient au dessus de lui. Que le sort réussisse un peu ou non, il lui suffirait de grimper sur ce siège pour attraper la poutre et la tirer d’un coup sec. Elle n’était pas trop lourde mais suffisamment peu légère pour déstabiliser quelqu’un. Avec un peu de chance, il pourrait courir pour s’en fuir. Les hommes étaient-il parti ? Y avait-il un Silencio placé autour de la cave pour que personne n’entende ce qu’il s’y passe. « Oscar, personne ne peut entendre ce qu’il se passe dans cette pièce ? » Le Majorloge mit un moment pour lui répondre à l’affirmative, comme s’il n’était pas certain si lui donner cette information était judicieuse. Il n’allait plus rien lui dire désormais. « Confringo ! »
- Spoiler:
Oui : La poutre s’affaisse sur le sol.
Non, : un de ses bouts et encore accroché au mur.
A son grand soulagement la poutre céda mais l’irlandais blêmit en entendant la porte s’ouvrir. Le Majorloge avait du faire des siennes dès que Leo lui avait posé cette fichue question. Il aurait du être plus discret. Maintenant, c’était sur, il n’y aurait plus rien de courtois dans leurs échanges. Mais il n’en avait pas fini. Il pouvait utiliser la magie et n’allait pas s’en priver.
« Expulso ! Incarcerem ! »
- Spoiler:
Oui oui : Les deux sorts fonctionnet youpee. C’est à lui de mener l’interrogatoire. Oscar met un petit temps avant de réaliser ce qu’il se passe. Au bout de dix minutes, il libère Darrin
Oui-non : L’expulso fonctionne mais le second est manqué. Oscar joue un role plus important que ce que Leo croyait dans cette maison.
Non-oui : L’expulso fonctionne mais Darrin ne percute pas l’escalier comme prévu. Une force freine son attaque. Oscar, probablement.
Non-non : Flop total.
Leo jura en reculant d’un pas, et puis deux et le temps de penser à un autre sort fut suffisant pour se sentir valdinguer violemment contre le mur. Sonné, il tenta de se relever mais retomba aussi sec. Une douleur sourde lui vrillait l’arrière du crane et il espérait ne pas avoir de séquelles internes. Encore sur le sol, il se passa une main à l’arrière du crâne pour voir s’il n’y avait pas du sang. Avec la violence du choc, il n’aurait pas du tenter de se relever. Il n’aurait pas du mais ne pouvait se résoudre à rester inerte à attendre le sort de la mort. |
| Filet du Diable The Big Boss | | Re: [Mission] Here we meet again. ce message a été posté Mer 17 Oct 2012 - 10:20 Le membre ' Leo Elensar' a effectué l'action suivante : Lancer de dés#1 'Dé' : ![[Mission] Here we meet again. - Page 2 Dsoui1](https://2img.net/r/ihimizer/img717/4447/dsoui1.png) -------------------------------- #2 'Dé' : ![[Mission] Here we meet again. - Page 2 Dsnon1](https://2img.net/r/ihimizer/img198/9735/dsnon1.png) |
| | | Re: [Mission] Here we meet again. ce message a été posté Jeu 18 Oct 2012 - 23:27 Darrin s’acharnait sur la poignée devant lui. Impossible de l’ouvrir. Il ne savait pas ce qu’avait fait le gosse pour qu’elle ne s’ouvre pas. Il tirait dessus, la tournait dans tous les sens. Il essaya même un alhomora mais dans une maison régie par un Majorloge, on pouvait toujours courir pour ouvrir une porte sensée être fermée.
« Oscar, peux-tu ouvrir la porte s’il te plait ? »
« Monsieur ne peut pas entrer ? »
« Bah non ! Sinon je serais déjà dedans pardi ! Ouvre moi cette fichue porte ! »
Darrin entendit un déclic venant de la porte et il pu enfin tourner la poignée. Il allait vraiment devoir faire quelque chose pour ce pauvre majorloge de pacotille. Darrin pénétra dans la cave. Il jeta un regard en contrebas et vit que le gosse se tenait au milieu de la cave, la baguette tendue vers lui. Une poutre de son plafond était au sol et quelques morceaux du plafond étaient tombés autour de lui.
« Expulso ! Incarcerem ! »
Darrin eut le temps de se baisser avant que les sorts ne l’atteignent. Comment cela se faisait-il que ce gosse arrivait à produire de la magie ? C’était impossible, Oscar avait bloqué la magie dans cette pièce. Il était impossible que quiconque en dehors de Darrin puisse pratiquer dans la cave. Et encore lui-même n’avait jamais fait le test. Il avait pourtant demandé à Oscar de ne laisser à quiconque la possibilité de lancer des sorts. Il se redressa, contemplant de toute sa hauteur le gosse.
« MAIS C’EST QUOI CE BORDEL ? » Darrin vociférait, il dégaina sa baguette. « Qu’est-ce que tu fais comme conneries dans ma putain de cave ? Qu’est-ce qui te prend, tu veux détruire la maison pour essayer de t’échapper ? Tu te fiches allégrement de moi en fait ! »
Sans qu’il ait eu à proférer un seul sort, le Piaf s’envola vers le fond de la pièce et d’après l’angle que prenait son corps, ce n’était pas de manière voulue. Il entendit Oscar parler d’une voix froide et sourde.
« Monsieur Hansen vous traite comme un invité, et vous décidez de saccager sa maison. Cela n’est pas possible monsieur. De plus, votre masque ne dupe personne. »
Masque ? Quel masque ? Que racontait Oscar encore ? La personne qu’il avait devant lui cachait sa réelle identité ?
« Oscar, bloque la porte, et pour information la personne que nous avons là, n’est plus considérée comme invitée. »
Il menaçait sa famille, saccageait sa maison, mettait à mal l’intégrité même de son Majorloge et il osait en plus s’attaquer à lui. Les Piafs comme lui, Darrin n’en faisait qu’une seule bouchée. Plus jamais. Plus jamais une baguette ne le viserait dans le but de lui faire du mal.
Il visa la forme qui remuait au fond, c’était au tour de Darrin de jouer avec la magie. D’un coup de baguette, il poussa les débris vers le mur pendant qu’il descendait les marches.
« On. Arrête. De. Jouer. Maintenant. »
Il leva sa baguette, on gémissait au fond. Plus de pitié maintenant, il allait juste jouer avec les sorts qu'il connait.
- Dé:
Oui-Oui : Le Doloris agit plein pot sur le pauvre petit oisillon.
Oui-Non : Le Doloris ne dure que trois secondes top-chrono.
Non-Oui : Guili-guili, il ne lui touche qu’un membre. (inférieur ou supérieur)
Non-Non : Le sort touche le mur ce qui énerve Oscar.
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| Filet du Diable The Big Boss | | Re: [Mission] Here we meet again. ce message a été posté Jeu 18 Oct 2012 - 23:27 Le membre ' Darrin A. Hansen' a effectué l'action suivante : Lancer de dés'Dé' : |
| | | Re: [Mission] Here we meet again. ce message a été posté Ven 19 Oct 2012 - 21:35 Il entendait des pas se rapprocher. Que faire maintenant qu’il était incapable de se relever ? Que faire alors que Darrin Hansen s’avançait vers lui visiblement très en colère. S’il se fichait de lui ? Si Leo avait été en état, il aurait surement rit de cette remarque complètement absurde. Oui, il se fichait complètement de lui et de cette baraque qu’il pourrait reconstruire dès le lendemain rien qu’en le décidant alors que lui ne pouvait se le permettre. Il se fichait bien des remarques du suédois et se demandait comment il avait pu se retrouver ainsi aussi violemment projeté contre le mur. Il se demanda un moment si les Majorloges pouvaient lancer des sorts plus importants que ceux d’arranger une maison. Cela lui paraissait complètement ridicule… C’était un elfe de maison sans en être un et ce dernier semblait tout autant attaché à son maître qu’à cette demeure. Leo était déjà en mauvaise posture alors s’il devait compter sur un ennemi en plus.
« Monsieur Hansen vous traite comme un invité, et vous décidez de saccager sa maison. Cela n’est pas possible monsieur. De plus, votre masque ne dupe personne. » Encore allongé sur le sol, un gémissement lui échappa. Oscar était une présence extralucide, il était fichu. Il ne faudrait pas beaucoup de temps à l’Ombre pour découvrir la supercherie. L’irlandais tenta de se relever une nouvelle fois mais ne parvint même pas à rester plus de cinq secondes debout. Il avait la gorge pâteuse et il se demandait si ce gout qu’il avait dans la gorge était celui du du sang. Sa vue le troubla lorsqu’il pensa, un moment, qu’il pourrait mourir ici, à l’instant. Pas même capable de se relever, ni même de lancer un sort sans que cela ne se retourne contre lui. Il tenta de retrouver une respiration normale lorsque le brun donna des directives à cet Oscar avant de se tourner vers lui, les yeux brillants de rage. Le jeune homme se lança un protego mais ce fut trop tard. Le sort le toucha bien avant, il était trop lent. Tellement lent. Il s’attendait à cette douleur, cette douleur sans nom, insupportable. Il s’attendait au Doloris et aux sorts suivants qui allaient être plus douloureux les uns que les autres mais le sort lui arracha qu’un bref cri lorsqu’il senti la douleur parcourir sa jambe droite. Le sort ne dura pas longtemps mais le brun du se mordre la langue avec violence pour ne pousser un cri supplémentaire. Cette jambe ne pourrait plus le porter, il restait allongé sans possibilité de fuite. Des larmes de rage lui montèrent aux yeux mais il refusa de pleurer, préférant se concentrer sur le Protego informulé qu’il tentait d’effectuer depuis plusieurs secondes. Un dernier soubresaut lui fit tomber sa baguette de la main.
Alors que l’adulte pouvait lui briser le cou en deux mouvements concis, ce n’était pas l’important de savoir si son Protego avait fonctionné. A ce rythme-là, cela n’avait plus d’importance. Il devait profiter de ce court moment de répit pour penser mission. Il n’avait qu’une réponse à savoir. Il savait déjà du reste l’affiliation de Nathaniel pour l’Ombre. Alors il repensa à la Divine Comedie, aux moldus en cage. Le suédois n’allait surement pas lui répondre mais peu importe lui était la réponse. Tout ce qu’il lui fallait à présent était de gagner du temps.
Il attendit que sa jambe se calme, que sa respiration se fasse plus régulière avant de s’adresser à celui qui se rapprochait dangereusement de lui. Il avait envie de reculer, de mettre le plus de distance possible entre cet Ombre et lui mais ne pouvait lui montrer qu’une trouille sans nom s’emparait de lui. « Nathaniel est-il responsable, d’une façon ou d’une autre, de la disparition de moldus de Londres ? » Ses dents avaient claqué les une contres les autres, le tremblement s’entendait dans sa voix. Avait-il peur ? Non, absolument pas. |
| | | Re: [Mission] Here we meet again. ce message a été posté Mar 23 Oct 2012 - 17:28 Le sort n’avait pas réussi aussi bien qu’il l’avait espéré. Sûrement la rage qui l’avait poussé à bout. Il vit la jambe du gosse convulser, au moins il n’avait pas complètement visé à côté ! C’était toujours ça de pris dans la face de ce simili Piaf qu’il avait devant lui. Il avait quand même mis à sac sa cave. Et ce n’était pas du meilleur effet pour assurer devant Oscar. Darrin s’approchait encore et encore du corps par terre qui soufflait et grimaçait.
« Nathaniel est-il responsable, d’une façon ou d’une autre, de la disparition de moldus de Londres ? »
Darrin tiqua, le gosse était par terre, pas en forme, et il se croyait encore capable de poser des questions alors que Darrin était dans sa maison ? Cela outrageait l’homme debout, il commençait encore une fois à lever sa baguette. Quand il se rendit compte que la question était réelle et sérieuse, il retint son geste. Il ne comprenait pas en fait, il ne comprenait pas ce que lui demander le gosse. De la disparition de moldu ? Comment cela pouvait être possible ? Enfin, en parlant de Nathaniel, Darrin n’arrivait pas à concevoir quoi que ce soit en ce qui concerne un quelconque rapprochement entre lui et les moldus. Ces bons à rien ne lui serviraient pas à grand chose.
Darrin commençait à être las de tout ça. Las de s’occuper de ce moucheron. Déjà las de ce qu’il va devoir faire pour nettoyer tout ça. Il ne savait surtout pas quoi répondre à la question. Devait-il seulement répondre ? La bienséance intrinsèque l’intimait de le faire, mais le feu qui brûlait à l’intérieur lui demandait simplement de le tuer.
Darrin s’était déjà donné les raison valables pour le tuer. Alors pourquoi ne pas le faire ? Un mouvement, une formule et tout ce fatras serait terminé. Oscar n’aurait qu’à tout nettoyer. Un sort, un simple sort, et tout serait terminé. Il avait déjà la baguette levée, c’était quoi le problème en fait ? Pourquoi il ne pouvait pas lancer un simple sort de mort sur un Piaf ?
La main de Darrin tremblait, il ne comprenait pas. Ce qui pourtant au début avait semblé un débat psychologique n’était plus. La main de Darrin tremblait de plus en plus fort, il ne pouvait pas bouger le bras, il restait en l’air. Ses yeux s’agrandirent, il ne pouvait plus faire de mouvement. Il se demanda ce qui se passait, si le gosse lui avait lancé un sort sans qu’il s’en rende compte ou qu’il avait ingurgité il ne savait quoi sans faire attention. Tout son corps était bloqué, sauf sa bouche qu’il ouvrit pour aspirer le plus d’air qu’il pouvait.
« Monsieur ne devrait pas lancer de sort de mort dans sa propre maison. Les Règles ont été établies Monsieur. »
« Oscar, c’est toi qui me bloque complètement comme ça ? »
« Oui Monsieur, les Règles précisent qu’il ne faut pas lancer de sort de mort ici et bloquer toute personne qui le fera. Néanmoins, votre volonté est très puissante, j’ai dû bloquer entièrement votre corps alors qu’un simple sort de confusion suffit normalement. »
« Je vais pas lancer ce sort Oscar, tu m’as définitivement convaincu. Peut-être vais-je juste lui enlever le torturer et lui enlever la mémoire. »
« Bien Monsieur. »
Darrin sentit ses bras se relâcher. Il les baissa et se secoua. Il ne remercia pas Oscar, après tout, il faisait son travail. Et plutôt bien d’après ce qu’il venait d’expérimenter. Il fixa à nouveau son attention sur le Piaf qui était devant lui.
- Dé:
Oui : Le polynectar ne fait plus effet.
Non : Le poly fait toujours effet.
« Pour répondre à ta question, je ne sais rien des agissements de mon fils. Il pourrait tuer des moldus à la chaîne que cela ne me gênerait point. Et tout ce que tu as de savoir sur lui est qu’il est mon fils. Ce que, je suppose dans quelques instants, tu ne te souviendras plus. »
Darrin émit un petit rire.
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| Filet du Diable The Big Boss | | Re: [Mission] Here we meet again. ce message a été posté Mar 23 Oct 2012 - 17:28 Le membre ' Darrin A. Hansen' a effectué l'action suivante : Lancer de dés'Dé' : |
| | | Re: [Mission] Here we meet again. ce message a été posté Mar 23 Oct 2012 - 20:36 Leo tremblait. Il ne savait pas si c’était de peur ou parce que le Polynectar commençait doucement à prendre fin. Il ne savait pas comment réagir. Il préféra faire semblant de ne pas entendre la discussion qui se déroulait sous ses yeux et se contenta d'opter une position de défense en attendant que le pire n’arrive. La tête baissée, les jambes ramenées contre son torse. Le temps n’était plus aux questions ni mêmes aux réponses mais il l’écouta néanmoins. « Pour répondre à ta question, je ne sais rein des agissements de mon fils. Il pourrait tuer des moldus à la chaîne que cela ne me gênerait point. Et tout ce que tu as de savoir sur lui est qu’il est mon fils. Ce que, je suppose dans quelques instants, tu ne te souviendras plus. » Leo sursauta. « Non ! » Le cri du refus était sorti sans qu’il puisse le réfréner et un autre bien plus douloureux le fit retomber au sol. Son corps reprenait sa forme initiale et il savait qu’Oscar ne pourrait réfréner d’avantage la colère que ressentirait cet homme en le reconnaissant. Et, au fond, Leo préférait ça. La tête baissée, Leo vit ses doigts s’allonger et la douleur se répandit si bien qu’il cria à nouveau tout tentant de garder cette posture qui le laisserait sauf le temps d’être reconnu. Il ne voulait pas perdre sa mémoire, il ne voulait pas ne pas se souvenir d’eux, du bon comme du pire. Il ne voulait pas oublier qui il était et devenir autre. La douleur cessa et le brun garda la tête baissée. Des visages passaient en boucle dans sa tête et celui de Noah lui revenait comme un film tourné en boucle. Il ne voulait pas l’oublier, il ne voulait pas les oublier. Peu importe ce qu’il avait fait, les erreurs qu’il avait commises. Son visage était surement blanc, ses yeux déjà vides lorsqu’enfin il tourna la tête pour lui faire face. « Je ne veux rien oublier. Pas même ce qui me relie à votre fils. », lui lança t-il en se relevant doucement. Ses membres lui faisaient encore mal et il ne devait pas ressembler à grand-chose en se tenant ainsi mais il s’en fichait bien. Retour en arrière, ça y’est, la lueur dans ses yeux lui lança ce message clair : il l’avait reconnu. « Alors puisqu’Oscar vous interdit de m’achever ici, emmenez-moi dehors. » Parce qu’il préférait mourir plutôt que de les oublier tous. |
| | | Re: [Mission] Here we meet again. ce message a été posté Jeu 25 Oct 2012 - 19:25 Un cri arrêta son petit rire. Darrin baissa des yeux ronds sur le mioche devant lui. En même temps, pourquoi il s’étonnait, personne n’avait envie de perdre la mémoire. Quand les bons moments passés avec une personne disparaissait aussi facilement qu’un claquement de doigt. Des fois, on ne demandait à ne pas perdre la mémoire, juste pour pouvoir se souvenir du mal qu’on a pu nous faire. Ce qui nous donne une raison de vivre. Des fois c’était aussi simple que la peur de perdre son identité propre. De voir ses souvenirs ne devenir rien d’autres que des faibles réminiscences, ou de ne simplement plus exister. C’était ça qui était douloureux pour la personne.
Darrin le savait, mais il savait aussi que par ce sortilège, on ne se souvenait plus qu’on avait eu cette peur viscérale de devenir quelqu’un d’autre. C’est comme si on se réveillait d’un profond sommeil et que l’on ne se souvenait plus du rêve que nous faisions.
Drôle n’est-ce pas, pour celui qui regarde et qui a été témoin de tout ce qui a été fait avant. Darrin regarde le gosse se torde sur le sol, c’est quoi cette nouvelle lubie qu’il avait ?
Il vit que ses membres se déformaient et devenaient de plus en plus grands. Darrin y voyait les effets de la potion de polynectar. Ceci expliquait cela. Comment depuis le début, le gosse paraissait raisonnablement plus mature que son corps laissait indiquer. On avait juste oublié de le prévenir que le polynectar ne durait pas aussi longtemps qu’on le voulait. Il le regarda se planquer, essayer de couvrir son corps changeant sur le sol. Il ne voulait pas montrer sa véritable identité. Soit, il était entre les mains de Darrin de toute façon. Il ne pourrait faire grand chose pour s’enfuir.
Puis il tourna son visage vers Darrin. Abasourdi parce qu’il voyait il ne lâcha mot. D’ailleurs, il en profita pour placer quelques phrases. Darrin ne les entendit que d’une oreille distraite. Il était focalisé par le visage qu’il voyait devant lui. Parce que oui, il savait exactement à qui il avait à faire.
« Leo Elensar ... »
Et Darrin se mit à rire, il ria du rire le plus diabolique et amusé qu’il pouvait avoir. Parce que c’était exactement le sentiment qu’il avait. L’être qu’il haîssait le plus au monde, celui qui lui avait sentir à quel point il avait été faible, il se tenait devant lui. Recroquevillé sur le sol, dans une position presque fœtale. Et à sa merci. Darrin comprenait encore un peu mieux tout ce qui avait pu se passer dans la tête de l'immondice quand il l’avait vu débarquer alors qu’il devait retrouver un phénix. On ne s’attend pas à croiser quelqu’un à qui on a envoyé un joyeux petit Doloris. Surtout quand la personne elle-même est qualifiée en Doloris.
Une fois le fou-rire terminé, Darrin s’exprima avec la voix rauque de quelqu’un qui venait de se faire broyer les cordes vocales dans un accès d’hilarité.
« DOLORIS ! »
Cette fois il ne le loupa pas. Et il accentua son sortilège avec une pointe de souffrance directement sur le cœur. Oh oui, que cela lui faisait plaisir de remettre les pendules à l’heure. Que Darrin était content de prouver qu’on ne touchait pas à Hansen. En aucun cas cela ne devait se produire. Qu’il aimait cette sensation de pouvoir qui l’enivrait pendant qu’il donnait une leçon à quelqu’un.
Il avait oublié la mission initiale. Que faire de ce que pouvait savoir cet être vil, cela n’aurait aucune importance.
Il le laissa reprendre son souffle. Maintenant ils étaient à égalité. Il s’agenouilla devant le corps.
« Alors, on montre enfin son vrai visage ? Je vois mieux maintenant pourquoi Oscar parlait de masque. Je comprends mieux pourquoi tu étais aussi arrogant et pourquoi tu savais autant de choses sur moi. Tu me fais rire sale raclure humaine. Tu me fais rire et tout ce que tu pourrais faire est d’implorer ma pitié. Mais je n’en voudrais même pas. Je t’ai juste rendu la monnaie de ta pièce. » Il le poussa de sa baguette. « Tu sais quoi ? On ne joue pas aux jeux des grands quand on est un petit enfant, on ne lance pas de Feudeymon quand on ne le maîtrise pas. Et on ne lance surtout pas un Doloris à quelqu’un qui sait s’en servir. Au jeu du plus fort tu ne gagnerais pas. Non, jamais. »
Darrin se releva et repensa à ce que lui avait dit l’infamie à ses pieds avant qu’il ne parte d’un éclat de rire.
« Je ne veux rien oublier. Pas même ce qui me relie à votre fils. »
« Alors puisqu’Oscar vous interdit de m’achever ici, emmenez-moi dehors. »
Darrin pinça les lèvres en se souvenant de Gringott’s, la première fois qu’il l’avait vu. Et comment Nathaniel avait hésité à s’occuper des personnes qui étaient en face de lui. Il regarda vers le tas de bouse immonde.
« Oho, tu connais donc bien mon fils. Raconte moi donc ce que tu sais à propos de lui. j’ai hâte d’entendre de ses nouvelles.
Et j’y pense là, Oscar ne me laissera tuer personne que ce soit dans ou hors de sa juridiction. Il est vois-tu, un peu mon protecteur. Il protège mon âme des terribles choses qui pourraient lui arriver. Mais dans les limites de sa conception, la mort revêt pour lui un état physique, comme l’arrêt du cœur vois-tu. Il ne comprend rien à la psychologie d’une personne...» |
| | | Re: [Mission] Here we meet again. ce message a été posté Ven 26 Oct 2012 - 11:23 Il le savait. Ce n’était pas la peine de se recroqueviller ainsi. Ce n’était plus nécessaire maintenant qu’il l’avait reconnu. Il ne pouvait plus se permettre de le regarder avec cette lueur de défi qui ne quittait que peu souvent ses prunelles. Son regard était craintif et la voix glaciale et haineuse de l’Ombre le fit trembler d’avance. Il avait beau savoir ce qui allait suivre, se douter fortement de la menace qui pesait sur lui, rien ne l’avait préparé à ressentir ce qu’il ressenti au moment ou Darrin Hansen lui lança ce sort maudit. Il n’arrivait plus à réfléchir, plus à respirer. Il ne ressentait rien d’autre que la douleur à l’état pur et ne put empêcher une plainte s’échapper de ses lèvres. La douleur était là, présente, écrasante et il n’y avait rien qu’il puisse faire pour l’atténuer. Sa respiration se coupa, des larmes s’échappèrent de ses yeux sans qu’il puisse les freiner. Il s’était juré de ne pas pleurer, de ne pas montrer sa faiblesse, sa faiblesse de ne pas supporter la douleur, cette douleur mais tous les discours n’étaient que foutaise lorsque l’on vivait le moment présent. Leo était faible, diablement faible et rien ne pourrait y changer. Il ne savait pas combien de secondes s’étaient écoulées mais il avait l’impression de crever tellement la douleur lui serrait le cœur.
Doucement, l’impression de douleur s’estompa mais elle n’arrivait pas à se défaire totalement de son esprit. Pour l’irlandais, elle était toujours présente même s’il pouvait penser à nouveau, correctement … plus ou moins. S’il avait du mal à l’oublier, il pouvait essayer d’agir pour ne plus y penser. Il n’avait rien pu contrôler. Il aurait bien pu crier qu’il ne s’en serait pas rendu compte. Sa gorge était sèche et, lorsqu’il ouvrit la bouche pour parler, ce fut un souffle qui lui répondit. Il respira plusieurs longues goulées d’air avant de rassembler ses forces pour se lever mais même là, il ne le pu pas ou, plutôt, ne le voulait pas. Il ne voulait pas, non. Il ne voulait pas croiser à nouveau le regard de cet homme. Il ne voulait tout simplement ne plus avoir à devoir lui faire face comme à présent. Alors il resta à même le sol à attendre la suite, à attendre qu’il poursuive, qu’il continue jusqu’à ce qu’il l’achève. Un Doloris et le voilà qu’il était amorphe. Un seul. Son regard se faisait fuyant et il repensa à certains enfants Ombre et à leur éducation. Ils en avaient tellement bavés que la douleur ne leur faisait pratiquement plus rien. C’était cette force qu’on leur avait donné dans la souffrance. Souffrance qu’il expérimentait maintenant et qu’il n’avait plus jamais envie de ressentir. Alors il écouterait le suédois et répondrait à ses questions parce qu’il avait envie que tout se termine rapidement. Le plus rapidement possible parce qu’il n’en supporterait pas d’avantage.
« Alors, on montre enfin son vrai visage ? Je vois mieux maintenant pourquoi Oscar parlait de masque. » Leo laissa les paroles pleine de venin l’atteindre sans rien faire pour amortir le choc. « Je comprends mieux pourquoi tu étais aussi arrogant et pourquoi tu savais autant de choses sur moi. Tu me fais rire sale raclure humaine. Tu me fais rire et tout ce que tu pourrais faire est d’implorer ma pitié. Mais je n’en voudrais même pas. Je t’ai juste rendu la monnaie de ta pièce. Tu sais quoi ? On ne joue pas aux jeux des grands quand on est un petit enfant, on ne lance pas de Feudeymon quand on ne le maîtrise pas. Et on ne lance surtout pas un Doloris à quelqu’un qui sait s’en servir. Au jeu du plus fort tu ne gagnerais pas. Non, jamais. » A quoi cela servirait-il de tenter de se défendre s’il y avait, au final, toujours plus fort que soit. Toujours quelqu’un présent pour vous faire manger la poussière. Le jeu des plus grands … Leo se crispa lorsqu’il se senti bouger sans le vouloir. N’avait-il plus aucune volonté pour qu’on puisse ainsi décider de ses mouvements comme une poupée de chiffon ? Il avait envie de fermer les yeux, de ne pas avoir à le regarder s’approcher de lui. Son cœur reprenait une vitesse plus ou moins normale mais s’affola à nouveau lorsqu’il le senti tout proche. Leo voulu reculer mais avait oublié ce mur qui était contre son dos.
« Oho, tu connais donc bien mon fils. Raconte moi donc ce que tu sais à propos de lui. j’ai hâte d’entendre de ses nouvelles. Et j’y pense là, Oscar ne me laissera tuer personne que ce soit dans ou hors de sa juridiction. Il est vois-tu, un peu mon protecteur. Il protège mon âme des terribles choses qui pourraient lui arriver. Mais dans les limites de sa conception, la mort revêt pour lui un état physique, comme l’arrêt du cœur vois-tu. Il ne comprend rien à la psychologie d’une personne...»
Leo toussa et appuya les mains sur le sol pour se relever, s’asseoir. S’asseoir pour ne plus être affalé comme une bouse de dragon à même le sol. L’Ombre le rebutait, il refusait toujours de lever la tête pour croiser son regard empli d’une haine féroce qu’il ressentait jusqu’au plus profond de son âme mais la fierté mal placée lui ordonnait depuis plusieurs secondes de se lever, de ne pas rester ainsi, de garder la tête haute, de ne pas se montrer aussi faible, de garder un souffle de combativité, celle qui l’avait accompagnée pendant toutes ces années. Ces belles années étaient loin. Il n’était qu’une épave au fond de l’océan. Il n’était plus rien, qu’une loque humaine à peine capable de s’assumer jusqu’au bout. S’il connaissait bien Nathaniel… Non, il ne le connaissait pas et Leo leva la tête pour la détourner aussitôt. Ses joues se colorèrent involontairement. Etait-ce la honte d’avoir eu cette obsession envers le Serpentard qui l’envahissait ainsi ? Il ramena les jambes contre lui et se senti balancer d’avant en arrière comme pour se bercer, se calmer, calmer tous les sentiments qui l’enveloppaient sans prévenir. Il n’écoutait que d’une oreille distraite le discours du suédois lui parler de psychologie… Psychologie. Oscar n’était pas le seul à n’y rien comprendre à la psychologie d’une personne parce qu’il n’y a rien à comprendre. « Je n’ai rien à vous dire sur Nathaniel. » Au fond, c’était vrai. Que savait-il ?
Rien. Rien d’utile pour le sortir de la. Non, ce n’était surement pas Hansen Junior qui irait à l’encontre des envies macabres de son père. Il était mal à l’aise et se devait pour autant de répondre avant ressentir les effets de son insolence. Il n’avait plus envie de l’être, pas avec cet homme. « Il n’y a rien à savoir parce que je ne sais rien. » Sa voix était cassée, sa gorge enrouée. «Si j’ai pu avoir cette obsession pour lui, il n’y a plus rien. Comme vous l’avez dis, je ne me souviendrais de rien… Qui suis-je pour espérer l’impossible ? Une raclure, vous l’avez dit vous-même. Oscar devrait vous laisser me tuer, juste pour cette fois. Service rendu pour la société, votre âme n’en pâtira pas. » l’ironie revenait-elle ? Son caractère de merde, de mec trop borné pour s’admettre totalement vaincu tentait-il de revenir ? Leo se mordit la langue. Il ne devait pas revenir, non. Qu’il se batte, qu’il lutte pour la vie, une part de lui devait bien le savoir. Cette fois-ci, pour lui, c’était fini. |
| | | Re: [Mission] Here we meet again. ce message a été posté Dim 28 Oct 2012 - 22:47 Darrin regardait Leo Elensar se recroqueviller sur lui même. Oh, qu’il était heureux d’avoir pu exprimer ses sentiments à travers ce sortilège. Enfin, il se délestait de la rogne qu’il avait emmagasiné. Depuis Gringott’s, il rêvait tous les soirs au jour où il pourrait enfin se retrouver face à face avec celui qui lui avait lancé ce Doloris. L’impunité ne plaisait pas à Darrin. C’était un concept qui lui était étranger.
Il ne pensait pas que cela soit aussi simple que de agir sur sa personne sans en subir les conséquences. Surtout si c’était un acte malveillant.
Darrin regarda ce qui était tordu à ses pieds. Oh non, il n’aurait laissé ça impuni pour rien au monde. Surtout pour lui, surtout pour un Phénix. Mais il avait eu sa vengeance. Il était rassasié. Maintenant, Leo pouvait dire tout ce qu’il voulait, rien n’atteindrait Darrin. Surtout pas de la fiente d’un Piaf prosterné à ses pieds.
« Je n’ai rien à vous dire sur Nathaniel. »
« Il n’y a rien à savoir parce que je ne sais rien. » Sa voix était cassée, sa gorge enrouée. «Si j’ai pu avoir cette obsession pour lui, il n’y a plus rien. Comme vous l’avez dis, je ne me souviendrais de rien… Qui suis-je pour espérer l’impossible ? Une raclure, vous l’avez dit vous-même. Oscar devrait vous laisser me tuer, juste pour cette fois. Service rendu pour la société, votre âme n’en pâtira pas. »
Une obsession pour son fils ? Voilà qui était intéressant … Comment une raclure pouvait développer un truc aussi fétide que l’obsession ? Cela étonnait Darrin. Enfin, plus rien ne l’étonnait de la part de ces .. choses. Darrin lui lança un regard profond.
« Tu … Tu avais une obsession pour mon fils ? Toi ? La boue sur mes chaussures ? Mais tu pensais à quoi ? Que mon cher rejeton allait te tomber dans les bras ? Et grâce à quoi hein ? GRACE A QUOI ? Ton joli petit minois ? Ton air de terroriste à qui on aurait fait de la torture avec une baguette magique ? PITOYABLE. »
Darrin cracha sur le Piaf devant lui. Franchement la vermine, on en trouvait à tous les coins de rue, et elle cherchait le moyen de s’accrocher à vous telles des sangsues.
Darrin s’accroupit devant Leo et lui susurra : « Non je ne te tuerais point. Tu sais pourquoi ? Parce que vous autres vermines êtes comme un hydre. Vous êtes toujours plus nombreux, vous vous reproduisez comme des cafards. Sauf toi, évidemment. Toi, tu aimerais plutôt jouer avec les piliers que forment notre nation hein ? Croiser Kark par exemple, et puis t'imaginer le toucher partout. HEIN ? Ou mon fils, tu aimerais tellement toucher mon fils, sentir sa peau sous tes doigts, sentir comme il est "content" de te voir. Tu aimerais ça hein ? Tu aimerais toucher aux baguettes de tous ceux que tu croises. Tu aimerais qu’ils te donnent du plaisir comme tu imagines qu’il t’en donne, hein ? »
Darrin rigola silencieusement. Son visage était à deux centimètres de celui de Leo, il voyait ses pupilles se dilater de terreur, il voyait combien il avait du mal à respirer. Et il adorait ça, il se demanda pourquoi il ne faisait pas plus souvent.
Il se redressa en respirant un grand coup. « Ah ! Les odeurs de la sueur et de la peur, quand elles se mélangent, elles ont un fumet incomparable. Même pour toi sale pourriture, même pour toi. »
Darrin exultait, il jubilait. Il avait envie de garder une trace de ce moment toute sa vie. Il fallait qu’il puisse garder une trace de cet être putride non loin de lui. Qu’il se souvienne exactement comment il était apeuré et désespéré. Il y avait bien des moyens magiques, comme le fait d’extraire ses souvenirs. Mais Darrin voulait que ce soit plus personnel que ça. Plus … quotidien. Il réfléchissait à ça pendant que Leo cherchait un moyen de partir d’ici. Or, il ne pouvait compter sur l’aide de personne. |
| | | Re: [Mission] Here we meet again. ce message a été posté Lun 29 Oct 2012 - 14:34 Leo en avait assez de l’entendre parler, de l’entendre dire ces paroles qui lui donnaient des sueurs froides. L’entendre ainsi dans le but de provoquer chez lui une réaction que cela soit celle de la peur ou de l’envie le révulsait. C’était malsain et, même s’il avait pu en rêver, se souvenir de tous les détails, il préférait la douleur physique plutôt que ces images qui l’envahissaient à présent. Qu’il arrête, qu’il se taise tout de suite. L’irlandais essayait de faire le vide dans son esprit mais ces paroles pleines de mépris et de venin ne faisaient qu’augmenter la vivacité du souvenir de ses nombreux rêves et fantasmes. L’image d’un Nathaniel tremblant de désir sous ses doigts ne le lâchait pas et l’ancien serveur du se faire violence pour ne pas montrer à l’Ombre qu’il avait raison. C’était de la torture mentale et il ne savait pas laquelle il préférait. Les deux n’étaient que supplice et ce fut le nom de Kark rajouté à cette attaque mentale qui le ramena à la réalité, lui faisant l’effet d’une douche glacée. Le dégout pour cet homme prenait le dessus sur la peur qu’il pouvait ressentir et l’irlandais se releva. Qu’il lui crache dessus, cela ne lui faisait rien mais qu’il ait l’esprit aussi mal tourné le révulsait. Il s’en fichait bien qu’il sache pour cette obsession mélangée au désir qu’il ressentait encore pour son fils mais qu’il ne s’imagine pas d’autres choses et surtout pas celles-là.
C’était quoi, leur nouvelle arme pour les rendre pire que des incapables ? Jouer avec l’esprit, les sentiments de cette façon-là ? Les Ombres le dégoutaient bien assez mais celui-là était bien pire que les autres. La perversité dont il faisait preuve le laissait sans voix mais puisqu’il avait décidé de jouer à ce jeu et bien ils seraient deux. « Parce que vous croyez que je ne l’ai pas déjà fait ? C’est bien beau d’imaginer les fantasmes des autres. Et Si l’objet de mes fantasmes n’en était plus un, s’il était devenu réalité et qu’il avait aimé ça. » Son regard s’était fait sur de lui si bien que Darrin ne pouvait pas savoir s’il mentait ou non. Il était doué à ce jeu là et à bien d’autres encore mais cela, l’Ombre n’en savait rien. Il ne voyait en lui qu’un insecte bien insignifiant. « Ca vous fait quoi de savoir que votre chère progéniture a pris son pied avec un misérable Phénix. » Il n’espérait pas pouvoir s’enfuir mais ne paraissait plus aussi faible qu’il avait pu l’être quelques instants auparavant. En prononçant l’innommable, la vieille flamme de la haine s’était rallumée dans ses yeux. Hansen pourrait faire ce qu’il voulait de lui. Il n’en n’avait rien à foutre. Quelque part, dans son esprit, quelqu’un serait bien plus que ravi d’avoir semé le début d’une discorde dans cette famille si recommandable.
« J’veux p’être un des pilliers de votre ‘nation idéale’ mais j’en veux qu’un seul. Et la meilleure c’est que je l’ai eu et qu’il a aimé ça. » Son sourire se fit légèrement moqueur. Ils étaient tous les deux doués pour porter des masques mais il savait qu’à l’intérieur, le patriarche hurlait. Le croire, ne pas le croire. Il ne pouvait pas le savoir et cela avait quelque chose de jouissif. La réplique allait être forte et douloureuse mais il aurait gagné au moins cela. La fierté d’avoir touché cette famille au plus profond des valeurs qu’elle s’était donné. Tant que Darrin y croirait, dans sa chute, il y avait une dose de victoire. Faible victoire, certes, mais qu’il garderait précieusement en mémoire même si cette dernière se devait d’être réduite à néant. Cela, cette victoire, il ferait tout pour ne pas l’oublier. Il allait s’en souvenir parce qu’il le fallait. « Demandez à Nathaniel si vous le voulez. Demandez-lui ce qu’il s’est passé lors de notre petit voyage en Irlande. Oh les histoires de famille je m’en fiche mais pour le reste. Il va nier, bien sur qu’il va nier mais il s’est passé ce qu’il s’est passé. Alors allez-y. Effacez tout de cette mémoire qui m’appartient mais vous savez. Et vous savez bien que ces choses-là ne s’oublient pas facilement. Surtout quand c’est un bon coup. »
Il y allait un peu fort mais il ne pouvait s’en empêcher. Rien de tout cela ne s’était passé. Le baiser n’avait été que la réaction sournoise d’un petit Leo tentant de se dérober d’un sortilège que le Serpentard lui avait lancé à la suite d’une gifle. Cela, le paternel l’ignorait. Le tout était de savoir si le coup du bluff fonctionnerait. Il n’en était pas certain mais se forçait d’y croire. Lancer la discorde dans cette famille était le seul point positif qu’il s’octroyait le droit d’avoir dans sa chute.
- Spoiler:
S'il faut changer tu dis, tu peux pas savoir à quel point j'hésite à le poster celui-là ![[Mission] Here we meet again. - Page 2 66508](/users/1813/26/41/96/smiles/66508.gif)
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| | | Re: [Mission] Here we meet again. ce message a été posté Sam 3 Nov 2012 - 22:34 « Darrin, le Roi Albert Bernadotte te demande dans la salle du trône. » Darrin ouvrit de grands yeux à son père avait d’ouvrir la bouche pensant qu’il allait demander pourquoi. Il la referma tout aussi vite, on ne discutait pas avec son père. Ça devenait très rapidement épineux. Surtout quand une requête venait des Bernadotte et qu’il devait l’accomplir. Il hocha la tête, ses boucles noires traversant son champ de vision pendant quelques secondes. Il sortit du bureau de son père, trainant sa robe sur ses talons. Il ne savait pas vraiment ce qui l’attendait. Il pensa à ce qui pouvait se tramer dans la salle du trône. Il espérait juste que rien n’était arrivé à Lennart. Il ne l’avait pas vu depuis quelques jours déjà, il savait qu’il était parti en Allemagne en vacances, Darrin devait juste rester au Palais pour aider son père. Zelda était aussi partie en vacances, Darrin l’avait regardée partir. Son sourire qui illuminait la pièce des départs en cheminée. Les rayons de soleil qui passaient au dessus de ses cheveux. La coloration qu’eut ses joues quand Darrin lui fit un clin d’œil.
Tout ceci avait l’avait hypnotisé quand elle lui avait fait un signe de la main. Le dernier avait deux semaines, le dernier avant que les flammes l’engloutissent. L’Angleterre ressemblait à une terre de promesses pour Darrin. Et les parents de Zelda lui avait permis de venir avec eux. Laissant Darrin derrière. Travaillant sur les dossiers de la royauté avec son père.
Darrin passa devant les portes constellées de myriades de traits d’or et d’argent, elles étaient grandes ouvertes. Pourtant, on entendait pas un bruit dans la salle du trône. Darrin regarda les trônes face à lui. Albert avait une mine grave, sa femme reniflait. Darrin sentit son estomac se serrer. Il savait qu’il y avait un problème. On ne le faisait pas venir. Pas un simple serviteur.
Il s’agenouilla devant son monarque. Pourvu que rien ne soit arrivé à Lennart. Darrin ne supporterait de perdre son ami le plus cher. Il restait là à genoux, attendant que son Roi lui demande de se lever. Mais le Roi ne parlait pas.
Darrin restait un genou à terre, n’osant pas relever la tête. Il entendait les sanglots de la Reine. Soudain un bruit de pas vint trahir le semblant de silence.
« Père ! Qu’est-ce qui se passe ? Pourquoi est-ce que vous m’avez arraché à mes vacances ? Que fait Darrin ici ? »
Lennart. Darrin eut un soupir. Par tous les dieux, il n’avait rien. Il sentit une main sur son épaule, et comprit qu’il pouvait se lever.
« Lennart et Darrin, vous êtes tous les deux ici, parce que j’ai une mauvaise nouvelle à vous annoncer. » La voix était grave et profonde, elle traversait les cellules et les faisait vibrer. Même porteuse d’une mauvaise nouvelle, elle était réconfortante. Les deux jeunes adultes se taisaient. Ils attendaient la sentence. Ils attendaient ce qui allait se passer, quel orage ils allaient rencontrer, qu’est-ce qui allait faire que le ciel allait leur tomber sur la tête.
« Hier, un attentat à eu lieu, il s’est passé en plein cœur de Londres. Des terroristes ont décidé de s’attaquer à des maisons sorcières. Ainsi que de lancer une attaque en pleine rue commerçante. » Il fit une pause. Darrin savait ce qu’il allait dire par la suite. Lennart aussi le savait. Rien qu’à l’énonciation de Londres. Darrin savait de qui cela retournait. Il savait devant quelle pierre tombale il allait devoir pleurer.
« Zelda était là-bas. Elle … Ses parents sont rentrés sous escorte médicale. » Darrin se détourna, mais la politesse dont il avait été doté depuis la naissance le fit faire volte-face.
« Roi Albert, je vous demande la permission de me retirer. »
Darrin revint à l’instant présent pendant qu’il se voyait avancer dans ses souvenirs. Il se voyait retourner d’où il venait. Retourner au bureau de son père et continuer à travailler. Il posa ses yeux sur ce qu’il avait devant lui. Sur le la chose informe qui se trainait devant lui. Il ne voulait donc rien oublier ? Pourtant on avait toujours quelque chose à oublier. Toujours un événement qui vous faisait mal, qui vous rongeait. Et quelque chose qui réapparaitrait dans le miroir de Risèd, celui dont Nathaniel lui avait parlé. Et qui représentait vos désirs les plus chers. Darrin était sûr de ce qui allait se retrouver dans ce miroir si il croisait sa route. Il savait quel visage il allait voir. Il savait que des langes allaient être tenus dans ces bras blancs. Il savait aussi qu’il verrait un enfant blond. Qui courrait autour de son père.
Et il se mit à parler, Leo lui parlait. Darrin avait perdu toute combativité devant le souvenir qu’il avait reçu. Et l’abominable sangsue lui parlait.
« Parce que vous croyez que je ne l’ai pas déjà fait ? C’est bien beau d’imaginer les fantasmes des autres. Et Si l’objet de mes fantasmes n’en était plus un, s’il était devenu réalité et qu’il avait aimé ça. »
Darrin revenait au sujet de la conversation. Oui, il avait cherché à rabaisser plus bas que terre la vermine qu’il avait devant lui. Et étonnamment, celui-ci reprenait du poil de la bête. Darrin n’écouta pas vraiment ce qu’il disait. C’était surtout le ton qu’il employait qu’il trouvait assez perturbant.
« Ca vous fait quoi de savoir que votre chère progéniture a pris son pied avec un misérable Phénix. » Là, Darrin tiqua. Comment ça, il avait pris son pied avec un phénix ? Nathaniel trompait Hudson ? Ce n’est pas possible. Darrin voulait par dessus un petit-fils. Et s’il faisait des « choses » avec ce Piaf comme il l’assurait. Ce n’était pas possible. Pas possible.
« J’veux p’être un des pilliers de votre ‘nation idéale’ mais j’en veux qu’un seul. Et la meilleure c’est que je l’ai eu et qu’il a aimé ça. » Oh, il continue sur sa lancée en plus. Et Darrin est là, à l’écouter parler de ce qu’il a fait avec son fils. Sans bouger, seulement abasourdi et curieux à la fois. Est-ce la vérité ? Nathaniel aurait-il eu envie de cet être inférieur. Avait-il eu envie de … De ce corps rachitique, de se visage qui donnait envie de vomir ?
« Demandez à Nathaniel si vous le voulez. Demandez-lui ce qu’il s’est passé lors de notre petit voyage en Irlande. Oh les histoires de famille je m’en fiche mais pour le reste. Il va nier, bien sur qu’il va nier mais il s’est passé ce qu’il s’est passé. Alors allez-y. Effacez tout de cette mémoire qui m’appartient mais vous savez. Et vous savez bien que ces choses-là ne s’oublient pas facilement. Surtout quand c’est un bon coup. »
Là, Darrin était estomaqué. Il lui conseillait vraiment d’aller demander confirmation ? C’était un peu gros quand même. Oh, il glisserait sûrement un allusion à Nathaniel pour lui demander une explication. Même qu’il le mettrait en face des faits.
Darrin était plutôt étourdi par ce qu’il venait d’apprendre, si toutefois c’était la vérité. Il ne savait pas vraiment comment prendre la situation. Il était allé dans ses souvenirs les plus profonds et maintenant, ce sale être humain, le rabaissait à des considérations qui le faisait avoir du dégoût pour son fils. Il était perdu dans son cerveau.
Les deux secondes qu’il laissa de silence, il les mit à profit pour choisir une action. De toute façon, il sentait qu’il ne pourrait plus rien tirer de cet être infâme. Il était venu à bout de lui. Tout ce qu’il avait pu récupérer comme information était que Nathaniel avait peut-être eu des rapports sexuels avec un Piaf et en plus un homme. Pour l’instant, l’information lui passait au dessus de la tête. Le choc mental qu’il avait reçu avait été trop conséquent pour qu’il comprenne l’ampleur de la chose.
« Le passé ne peut être réécrit, mais il peut être effacé. »
La voix blanche accompagna le lever de baguette, les yeux se plongèrent dans ceux de la raclure qu’il avait en face de lui.
« Stupéfix. »
Le corps se raidit, tombant devant Darrin. A ses pieds, définitivement offert à lui. Maintenant, il n’avait plus qu’à lui faire oublier tout ce qu’il savait. Il se remémora son père pestant contre un oubliator du palais. Celui-ci faisait un trop bon boulot d’après ses dires. Il avait même essayer de s’attaquer à des aristocrates qui l’avaient pris en quelconque flagrant délit. On l’avait banni dans les steppes du Nord. Il était temps pour Darrin de reprendre contact avec lui. Il lui fallait du travail de professionnel pour ce qu’il prévoyait. Mission terminée. |
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