Lyanna la teigne, Lyanna l’anti-Wilhelmina qui réussissait parfois l’exploit de se montrer plus irritante encore que sa propre sœur. L’un des points où Mervyn et sa cadette étaient toujours d’accord était bien le cas désespérant de la chasseuse de dragon. Au moins, il tombait sur une gamine c’était déjà ça. A trente ans révolus, Lyanna demeurait encore et encore l’adolescente ingrate qu’il avait découvert au mariage de sa sœur avec son benêt de mari. « Tu veux dire quelqu’un qui sait se tenir en public, et qui ne glisse pas un putain dans chaque phrase ? » Tout le monde se souvenait de la phase putain de Lyanna, et surtout de la façon dont sa mère lui avait fait passé en lui lavant littéralement la bouche avec un sort de nettoyage. Peut-être qu’il devrait faire pareil laver sa bouche de grenouille de toute cette ironie de bas étage. Le ministre de la magie avait presque esquissé le geste, que déjà il devait contrer un sort. L’éclair ricocha sur la petite Lexy qui était décidément peu dégourdie. Il s’accorda une demi seconde de pitié à son encontre, le temps de trop car un nouveau sort fusait le prenant cette fois-ci complètement par surprise.

La chute fut rude, et désagréable car égratignait son orgueil. Qui ? Qui avait osé ? Un stupide pantin avec un masque. Que cet avorton se cramponne à son masque, parce que le ministre avait bien envie de mettre un visage sur son ennemi. Lyanna elle avait ri, en frappant dans ses mains : « Bien joué Blackburn ! On se rouille pépé ? Besoin d’un coup de main pour se relever ? Ou peut-être que tu préfères rester au sol pour prendre le temps d’y régler tes problèmes de gouttes, d’hémorroïdes, ou une autre de ces putains de maladies de vieux ? » Le grand-père en question pourfendit d’un éclair vert le dôme des Héritiers, Lyanna l’esquiva au dernier moment. L’avada avait tout de même tranché une de ses mèches de cheveux. Encore raté ! » La Salamander prenait un malin plaisir à jouer avec le diable. Certains y verrait de la stupidité associée à une folle envie de mourir, pas Lyanna. Elle chassait encore et encore, avec Mervyn comme avec les dragons il faut user les bonnes tactiques, pour le Kark il fallait atteindre ce qu’il avait de plus précieux : son orgueil. La jeune femme entendait bien lui faire perdre la tête, trouver la faille dans sa garde et si engouffré aussi prestement qu’un serpent. La danse commençait tout juste, mortelle et palpitante, les éclairs verts, rouges, violets, bleus, fusaient dans l’air avec une rapidité rare. Lyanna avait dû mal à rivaliser, se contentant d’esquiver, et de chercher les failles, fatiguer son corps de quinquagénaire, et surtout sa concentration. Il ne pourrait pas rester indéfiniment dans cet état. Et puis enfin, la Salamander la vit, l’occasion qu’elle attendait. « FLAGELLUS IGNIS » Le fouet de feu s’empara des deux poignets de Mervyn lui faisant lâcher sa baguette. « C’est comme ça qu’on bosse chez les Salamander. »

Spoiler:

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Citation :

Lancé de Dé 1 : Tempestas est-il efficace ?

OUI - OUI : GENIAL !! Celle que Carter pense être Heather se mange les 3 éclairs en pleine face.
OUI - NON : Celle que Carter pense être Heather se mange 1 seul éclair.
NON - OUI : Celle que Carter pense être Heather se mange 1 petite décharge, désagréable mais pas horrible.
NON - NON : La colère qui anime Carter lui empêche de se concentrer assez et il se loupe comme une merde.

Citation :

Lancé de Dé 2 : Carter arrive-t-il a rejoindre Zabini et l'homme en cagoule.

OUI - OUI : Quel grâce, Carter s'envole vers les deux héritiers sans problèmes.
OUI - NON : Le saut fonctionne et Carter n'a plus qu'à poursuivre les deux fuyards.
NON - OUI : Carter se loupe et se retrouve à côté de Lyanna, mais ce qui veut dire aussi près de Mervyn et Lexy.
NON - NON : Carter est vraiment aveuglé par sa colère et se trouve au beau milieu des héritiers ( Ian et Heather ) en retombant il perds sa baguette.

Citation :

Lancé de Dé 3 : Carter reste debout ou tombe ?
OUI : Carter se rattrape tant bien que mal, mais poursuit sa route.
NON : Toutes les mésaventures l'ont épuisé plus qu'il n'aurait pu le croire, il trébuche et perd sa baguette non loin.

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Billy acquiesça quand Hayley le chargea de s’occuper de Lexy. Dans l’état des choses, mieux valait se répartir la charge. Il se tournait vers la jeune fille qui était étendue à terre quand il fut frappé par un sort sans qu’il ne puisse en voir le sorcier qui le lui avait lancé. Pas besoin de longue réflexion pour savoir de quoi il s’agissait alors qu’il tombait à terre sans pouvoir rien faire pour se maintenir encore debout. La douleur était indescriptible ! Ça ne lançait pas, ça ne brûlait pas ni ne piquait. Ça faisait simplement mal. Un mal de chien. Partout, tout son corps comme une bulle de souffrance. Et il avait beau serrer les dents ou bien hurler, tenter de se contrôler, quoiqu’il tente, le résultat ne changeait pas : ça faisait mal. Et tant bien même le sort ne dura « que » six secondes, cela lui parut bien plus long. Il tremblait légèrement quand ce fut finit et il ne doutait pas une seule seconde de ne pas être resté silencieux. Il était dur d’être digne avec un tel sort. Il se releva, lentement alors qu’il crachait des venimeux : « ублюдок, ублюдок… » Dans sa langue natale alors qu’il tentait de reprendre ses esprits. C’était réconfortant de jurer en russe, rien de plus.

Il cligna des yeux, il fallait qu’il se ressaisisse ! Que diable ! Le sort n’avait pas non plus duré une heure entière ! Mais à présent, ses bras lui faisaient mal de nouveau, surtout le gauche et s’il avait pu, il se serait arraché la peau pour la jeter dans un coin et qu’on en parle plus. C’était l’anarchie autour d’eux. S’ils maitrisaient la situation la seconde d’avant, ça ne semblait plus le cas à présent. Mervyn Kark avait été désarmé, il vit du coin de l’œil un groupe d’Héritier s’enfuir vers les coffres bientôt suivit du jeune Lannister et de deux personnes inconnus qui au vue de leur allure devait faire partie des Ordres. Quand il vit la femme sous cagoule prend en joug avec sa baguette le premier ministre, Billy se figea et il faillit vomir en l’entendant. Fallait-elle lui rappeler que leur faction était celle qui s’infiltrait dans la banque à l’insu de tous pour une attaque digne de terroriste ? Il avait encore les jambes faibles et si ça n’était pas aussi dangereux pour le ministre, il lui aurait déjà lancé un sort pour la faire taire.

Mais il y avait Hayley et Hayley au moins semblait avoir un peu plus de vivacité et de jugeote que lui en l’état présent. Elle venait à son tour de mettre les Héritiers dans une position délicate. Match nul, balle au centre. Et une fille avec une épée, ça avait bizarrement quelque chose de sexy.

Que faisait-on à présent ? Lui, savait, il se retourna pour revenir vers Lexy toujours stupefixiée. Il marmonna un « Enervatum. ». Il avait besoin de tous, et Lexy ne pouvait leur être utile si elle restait inconsciente au sol.


Conséquence du sort :
Oui : le sort marche, Lexy ouvre les yeux de suite.
Non : Billy est fatigué, Lexy semble être sur le point de se réveiller, bouge presque mais il lui faudrait de la volonté pour qu’elle ouvre les yeux pour de bon...Ou bien encore un peu d'aide.


C'était bien ce qu'il pensait. Il était crevé et Lexy sembla bouger mais ne se réveilla pas pour autant. Il lui fallait un peu d'aide mais Hayley n'était pas disposé pour le moment et ils étaient un peu dans le pétrin. Il lâcha un juron et chuchota un « Désolé Princesse, c'est pas mon jour. ».

Il se retourna vers le groupe restant à l’embouchure des chemins. Certains étaient partis vers les coffres et il s’y serait déplacé aussi si le ministre n’était pas encore sous la baguette de l’héritière. Son regard se posa de nouveau sur Hayley et il fit un pas en sa direction. Elle aurait besoin de renfort, c’était indéniable. Son regard se posa de nouveau vers celle en cagoule qui retenait Mervyn. « Charmant votre discours miss Cambriolage, enfin si on oublie que vous êtes ceux venu masqués pour piller le coin… » Cracha-t-il à présent agacé. Il était juste à côté de Hayley à présent et si elle se concentrait sur Lyanna à terre, lui avait sa baguette levée prêt à se défendre comme il pourrait. Il n’était certes pas au mieux de sa forme mais le passé avait déjà montré qu’il avait un peu de ressource dans les situations extrêmes. Et se concentrer ainsi permettait de lui faire oublier la douleur. « Quitte à faire des alliances contre nature, il me semble qu’il serait dans l’intérêt des Ordres d’arrêter ces voleurs…non ? » Que ça lui arrachait la langue de ne faire que sous entendre que les Ombres et eux avaient pour le moment une cause commune. Mais il devait se rendre à l’évidence, il n’avait pas le choix et c’était la vérité. Et pourtant, il n’était pas diplomate, il le savait. Ce n’était pas pour rien qu’il laissait Nathaniel se charger de la discussion en mission, lui énervait tellement vite. « Donc fait quoi, on prend le thé et on joue aux cartes tandis que ceux partis en amont se servent dans les coffres ? » Parce que l’évidence était là, dans une situation telle, digne d’un mauvais western, ils avaient un peu les mains attachées. Ceux en face se doutaient qu’au moindre geste envers Hayley, il attaquerait aussi. Et lui ne pouvait non plus attaquer sans que cela ne fasse réagir quelqu’un qui lancerait un sort peu désirable. Deux Ombres contre deux Héritiers, ils avaient besoin des Ordres pour faire pencher la balance.

Eric, un connard ? Haha... c'était même bien pire que ça ! Et s'il avait eut le temps, ce dernier aurait prit ce qu'il avait entendu sortir de la bouche de Ted pour un compliment. Eric était une pute, à prendre au sens que vous voulez.

La poursuite passa à la vitesse supérieure. Murs invisibles, éboulements en tout genre, gravats dans ta gueule, et des corps qui s’effondrent puis se relèvent … ou pas. Et puis soudain, les voilà face à Mervyn, Travers et deux autres jeunes qu'il avait déjà vu.... Suivant son neveu favori, il pu l'entendre appeler la gamine Lexy avant que cette dernière ne s'effondre. C'était elle ? Il avait cru lire un papier sur elle et Carter. Mais trêve de bavardage, le Ministre de la Magie se trouvait en bien mauvaise posture. Blackburn ? Le cagoulé ne l'emportera pas au paradis, bien loin de se douter qu'il s'agisse de son futur beau-neveu. Le Blackburn pullulaient un peu partout... sans parler de Bruce. Ahem. Pas la même carrure.

Travers sauta sur Lyanna, Eric visa la baguette sous Ian et lança un Accio Baguette informulé.

LANCER DE DES:
OUI -OUI: Ian, peut-être déconcentrée par l'agitation, n'a rien pu faire pour empêcher la baguette de se barrer. Eric la récupère.
OUI -NON: C'est une tâche bien plus ardue avec trois tonnes de graisse sur une seule baguette, mais Eric réussit à la libérer du pied de Ian mais il faudra se bouger pour la récupérer.
NON -OUI: Baguette libre ! Mais euh pas franchement atteignable pour les Ombres.
NON -NON: La baguette gigote mais le poids de Ian est trop fort, tout comme sa détermination. Bref, FAIL.

Histoire de se sentir plus utile encore, il visa le corps inerte de la rouquine nommée Lexy.

 « ENERVATUM ! »

LANCER DE DES:
OUI: Le sortilège de stupéfixion disparaît ! La demoiselle est de nouveau d'attaque.
NON: Trop loin, mais suffisant pour la réveilloter.

Avec un dernier regard en arrière en direction de Cleona et Keenan, je m’engouffrais dans la galerie en bondissant comme un ressort à la suite de celui dont j’étais à peu près sûre qu’il était Murphy O’Ryan (le groupe de Lyanna c’est le frère de Kenny, sa fiancée et O’Ryan. C’est un mec donc c’est pas la Lannister et c’est pas le frère de Kenny, donc c’est O’Ryan, CQFD). « Attention à la tête. » « Queuwaaaa ? » BOUM « AAAAÏEUUUH ENCULÉ D’TA MÈRE ! » Qui est l’abruti qui a foutu une stalactite ici ?! « Ca va ça va ça va ! » M’empressais-je de répéter autant pour O’Ryan que pour moi-même, comme pour me convaincre que j’allais bien, alors que des larmes de douleur commençaient à rouler sur mes joues pour la TROISIEME fois en moins d’une heure, il fallait le faire quand même ! Mes deux mains plaquées sur le sommet de mon crâne comme pour retenir la douleur, je continuais de sauter jusqu’à ce que les Biggybongbong ne s’estompent… Eh bah, c’est du sort de compèt’ ça ! Bon eh bien soit, il allait falloir courir… Youpiiii ! Il fallait dire que j’étais vraiment en état de courir hein, d’où l’explosion de joie et de félicité, tout ça tout ça. Mais déjà, nos poursuivants commençaient à nous rattraper. Je me retournai et lançai un tonitruant « Defenestro ! » tout en continuant de courir à reculons.

Lancer de dés #1 = Defenestro :

Sans faire attention à l’effet de mon sort, je reprenais ma course dans le sens normal, légèrement essoufflée – en fait, carrément à bout de souffle serait une formulation plus exacte mais ça fait un peu grosse vache pas sportive donc bon, on va éviter – en priant pour qu’on arrive bientôt au coffre Kark. Ô Merlin, Morgane, Jésus, Allah, Bouddha, Spaghetti Volant, Vishnu, qui que ce soit, je vous en supplie, faites qu’on arrive bientooooooooot ! Miracle tenté ? Eh bien miracle réussi ! La porte d’un coffre énorme apparut quelques mètres plus loin. 404, le coffre Kark. Je m’arrêtais en trottinant, fixant la porte avec des yeux grands comme des soucoupes, mon cœur battant la chamade (était-ce de l’excitation à cause de l’effort physique ?). « Bon… On l’ouvre ? » demandais-je d’une voix mal assurée.

Il fallut deux sorts pour que Lexy puisse ouvrir les yeux. Oui, les ouvrir seulement. Où était-elle ? Il faisait tout noir et une dizaine d'éclairs lumineux dansaient sous ses yeux. Gringotts... le wagon, le Stupéfix. Sa tête lui faisait atrocement mal... surement du fait de sa chute. Le métal du wagon n'était pas des plus tendres. Son corps avait du mal à se mouvoir, elle avait tout bonnement l'impression d'être au ralenti. Toutes ses perceptions étaient lentes. Elle s'assit, vit Billy à son chevet, le visage défait par la souffrance. Une image qu'elle n'aurait jamais voulu voir. Elle se mit à genou pour faire état de la situation. Mervyn sans baguette … MERVYN SANS ARME? La panique prit le dessus, les Héritiers aussi... C'était pas normal, pas possible... absolument inimaginable ! Lexy chercha sa baguette du bout des doigts avant de s'en saisir. La métisse qui voulait du pain était déjà devant le coffre... Mauvais, très mauvais !

 « Calculus ! »

LANCER DE DES:
OUI -OUI: Des roches s'abattent sur Naïma, la blessant à la tête.
OUI -NON: Une pluie de cailloux s'abbat sur elle, la déconcentrant seulement.
NON -OUI: Des grosses roches s'abattent sur Naïma mais elle a le temps de les esquiver.
NON -NON: Des cailloux qui agacent mais qui n'ont aucun effet.

Arsh... La bécasse s'en sortait. C'était pas franchement la grande forme Lexy... Au moins, elle avait pas lancé des cailloux. Seule consolation.
Lexy regarda dans son dos et vit l'autre grand con qu'elle avait déjà croisé lors de l'échange de la Callagan. Pourquoi avait-il deux baguettes ? C'était celle de Mervyn ou bien celle de l'un de leurs ennemis ? Dans le gros doute, autant tenter !

« Accio Baguette Mervyn Kark ! »

Manquerait plus qu'elle se goure en plus !

LANCER DE DES:
OUI -OUI: Eric a capté qu'ils sont du même camp et laisse la baguette lui échapper des mains. Lexy devient la nouvelle proprio de la baguette.
OUI -NON: Eric est trop concentré et ne la lâche pas comme ça, heureusement qu'il fait gaffe à son neveu, la baguette lui revient mais elle ne la choppe pas au vol... elle roule et tombe plus loin.
NON -OUI: Lexy est fatiguée, la baguette sourcille à peine.
NON -NON: Eric n'a pas vu que Lexy cherchait à rendre la baguette. Il la tient fermement.

De nouveaux vertiges s'éprirent de son esprit. La faiblarde Lexy ne réussit même pas son Accio... Un sort de première année quoi ! La honte.

« Il est à moi. Mère me l’a dit sur son lit de mort, je la revois avec sa petite bouille plus frippé qu’une harpie, me chevroter que le service à Thé de notre grande tante Aglae serait pour moi ! »
« Alors pourquoi dans son testament c’est à moi qu’elle le lègue ? Et puis tu as eu le collier…. »
« Une vulgaire babiole face à qualité de la porcelaine ! Du travail de gobelin ! Et tu oses comparer ça à… RRRRRRRRR ! » L’ectoplasme traversa une pyramide de gallions en hurlant, avant de s’asseoir au côté de sa petite-petite-petite. « Et toi qu’est-ce que tu en penses Willie-chou ? »
« La même chose qu’hier. Ce service m’indiffère presque autant que votre dispute. »
« Humpf ! Mal éduquée ! Ce n’est pas étonnant vu sa grand-mère, j’ai toujours sût qu’elle tournerait mal celle-ci. Il n’y a qu’à voir l’état dans lequel est le service à thé de la grande tante Aglae. Mal entretenu ! »
« Du travail de moldu ! »
Les sourcils de la Kark se froncèrent, elle prit une longue inspiration avant d’expirer bruyamment. L’exercice se révélait plus utile que les simples hurlements, après plus de deux mois enfermés avec ces deux harpies hantant le vieux service à thé Wilhelmina avait fini par comprendre que les ignorer s’était s’économiser.

Gardant son sang-froid elle préféra s’allonger à nouveau sur son lit, d’ici elle pouvait voir la vue figée qui apparaissait à travers sa fenêtre magique. Le soleil était à son apogée, il devait être près de midi un peu plus, ou peut-être un peu moins. Les occupations dans un coffre de gringotts étaient rares, et Wilhelmina qui n’arrivait pas à se complaire dans l’oisiveté, cherchait toute bricole pouvant l’occuper. Tenter de deviner quel heure il était en regardant à travers une fenêtre en faisant parti, ça et compter les gallions, réorganiser le rangement des objets de valeurs, tenter de creuser un tunnel, lire les magazines stupides pour femme au foyer que Mervyn lui apportait chaque semaine pour la narguer…Mais surtout il y avait son occupation préféré : préparer sa vengeance, la méditer, lui faire prendre forme, y chercher les failles et surtout se la répéter encore et encore.

Parfois rien qu’en fermant les yeux la Salamander voyait le visage de son frère, et y apposait les émotions qu’elle souhaitait lui voir avoir. La sang-pure voulait voir se faner l’expression d’éternel contentement qui ne quittait jamais le visage de Mervyn à chaque fois qu’il venait lui rendre visite, tous les deux jours comme pour la narguer. Quel que soit sa prison Mervyn passait régulièrement, c’était plus simple lorsqu’elle était enfermée dans une des cellules de la cave du manoir Kark, là son frère passait parfois deux fois par jour se vanter, lui faire la conversation, lui jeter des bouquins de cuisines ou de coutures magique, et lui asséner de cruels moqueries telles que « De quoi faire de toi la parfaite petite femme au foyer ! ». Lorsqu’elle était cachée à Azkaban là les visites étaient plus espacées, mais tout de même Mervyn venait, demeurant son seul lien avec le monde extérieur. Tout avec sa mine goguenard il lui racontait tout, strictement tout, des potins infondés sur la liaison possible de son mari, à la destruction du manoir qui avait bercé son enfance deux semaines après qu’on l’ait changé de prison. Après l’attaque d’Azkaban arrivée un mois trop tard, Wilhelmina avait changé de geôle presque toutes les semaines, jusqu’à ce que Mervyn décide de lui faire élire domicile à Gringotts dans une chambre forte aménagé. Fenêtre magique, douche, garde-manger et réchaud, toutes les commodités pour une vie certes sommaires, mais non spartiate.

Une cellule presque confortable, si on oubliait les deux harpies qui piaillaient encore et encore… Wilhelmina ferma les yeux comme pour faire le vide, oublier les deux fantômes stupides et puis il y eut un bruit. Ses grands yeux gris s’ouvrirent comme deux soucoupes. La porte allait s’ouvrir. Mervyn pensa-t-elle d’abord, la sorcière se releva avant de se munir d’une carafe en fer dans le but de la lancer à son frère… Elle amorça son geste, avant de laisser choir la récipient à ses pieds, les yeux écarquillés, elle dévisagea ceux qui lui faisaient face… Ce n’était pas Mervyn.

« Ma chère vous êtes bien incapable de lancer un accio, alors un confringo. » Mervyn aurait bien ri, si son orgueil n’avait pas été à vif. Il n’arrivait plus à rire, plus à faire semblant, qu’il s’en moquait une morveuse… de trente ans certes l’avait désarmé et une greluche encagoulé menaçait de lui exploser la tête. Le simple fait de conserver son sourire goguenard était douloureux. La chose devint toutefois nettement moins dure lorsque la Salamander se fit grandement malmener par Miss Travers, et que Mr Lannister récupéra sa baguette. Concrètement la seule menace imminente ce n’était jamais qu’une greluche incapable de lancer un sort de quatrième année.

« Ça fait mal Lyanna ? Tu veux une petite potion, et un pansement de champion pour ton petit bedon ? » Il profita que sa boutade déconcentre la jeune femme pour lui asséner un violent coup de coude dans l’abdomen, tandis que son autre main profitait de la surprise de la jeune femme pour lui arracher sa baguette. « PROTEGO » fit-il pour contrer les sorts qu’on lui opposait. « Ma baguette, Mr Lannister, s’il vous plait. » avait-il ordonné tout en menaçant de sa baguette de fortune les héritiers et phénix qui lui faisaient face. « Tout doux tout doux, vous ne voudriez pas que Lyanna meurt. Que dirait Caius s’il apprenait que vous avez laissé mourir sa précieuse petite sœur ? »

« Qu’elle est morte bravement ! » Juste après les avoir écorchés vif, coupés en morceaux avant de les donner à manger assaisonner à des dragons. Çà Lyanna en était certaine également. Avec hargne elle dévisagea Mervyn, comment avait-il pu reprendre l’avantage aussi vite ? Sa blessure lui tiraillait le ventre, mais la Salamander serrait les dents, ne rien montrer, elle était la sœur de Caius pas une simple demoiselle. Elle entendit alors une voix s’échapper du miroir dans sa poche. Les runes ça avait marché ! Ils pourraient s’enfuir ! Mais pourquoi Pod ne délivrait pas lui-même le message ? Elle voulut mettre ça sur le compte de son incompétence, mais Podrick avait réussi à utiliser le miroir une première fois. Alors pourquoi ? Son cœur se serra un bref instant jusqu’à ce que l’impossible se produisit…

***

C’était comme dans un rêve. Willhelmina n’avait jamais perdu espoir, mais la Salamander n’avait jamais eu une grande confiance dans les capacités de stratège de son mari, la sorcière pensait végéter à l’ombre au moins cinq ans le temps que Logan prenne du galon et la retrouve. Après près d’un an d’enfermement, la Salamander trouvait tout de même que les choses se passaient vites. Deux sorciers lui faisaient face, elle crut reconnaitre l’homme, un O’ryan un fournisseur de potion, ainsi qu’une gamine à la peau mate qui piaillait des « Oh… MERLIN ! » à tout va tout en se sentant d’expliquer avec des mots incongrus tous les plans de sauvetage mis en place depuis septembre dernier. Naïma Zabini, la fille de Kayla qui restait dans ses pattes avant chaque interview, son nom lui revint enfin, quand la jeune femme lui sauta dessus pour l’enlacer. Sur le visage de la Salamander passa une brève grimace de dégoût, pourquoi tant d’épanchement ? Etait-ce la façon dont on traitait sa supérieure hiérarchique ? Aussi reconnaissante soit-elle qu’on vienne la sauver, Wilhelmina restait elle, une Kark. Elle repoussa sèchement la jeune femme avant d’ordonner « On s’en va. Tout de suite.»

Des sorciers leurs barrèrent la route, obligeant la Salamander a adressé une taloche à la gourde qui l’accompagnait pour s’emparer de sa baguette : « Ainsi, elle m’obéira mieux, j’en ferai mieux usage que vous, je vous la rendrai après. » Ce n’était pas la baguette idéale, mais la sang-pure était trop heureuse d’en avoir une à nouveau après près d’une année sans magie. Est-ce qu’elle était rouillée ? Non. Ses sorts firent leur effets immobilisant chacun des opposants, jusqu’à ce qu’ils arrivent enfin jusqu’à Lyanna et Mervyn. Son visage crispé valait 1000 ans d’enfermement au moins. « WILHELMINA ! ON TRANSPLANE TOUS ! MAINTENANT ! » Elle sentit le O’Ryan et Naïma se coller à elle, et tout fut distordu, le visage colérique de son frère était loin, trop loin, tout comme sa vie de captive.

ϟ Mes petits choux à la crème de groseille, c’est la fin de l’event ! Les protections sont tombées et Allen a utilisé le miroir de Podrick pour en informer les autres chefs d’équipe, qui transmettent le message aux Héritiers qui transplanent tous au Q.G.
ϟ Les ombres et phénix voyant les Héritiers transplaner, retourne dans le hall de Gringotts où il est décidé qu’ils doivent retourner dans leurs. Q.G respectifs.
ϟ Le dernier tour de l’event se passe ici pour les Héritiers, ici pour les Ombres et ici pour les Phénix !