Nous prenions de l'avance, impossible de savoir à quelle distance nous étions maintenant, mais une chose était certaine, c'était que nous étions loin. Ce qu'il se passait chez les Ordres et les Ombres, je n'en savais plus rien, je m'occupais de courir quand Podrick s'arrête pour s'en prendre à Peverus. Le voir traité de cette manière alors qu'il avait entièrement raison me fit mal au cœur mais je pensais à tous ceux qui étaient coincés dans les galeries avec pour unique moyen de sortie l'accomplissement de notre mission. Il n'était pas l'heure de tenir tête au Salamander bien que je pensais vivement à le faire lorsque tout ça serait terminé. Et ce n'était pas avec cet idiot là que je chercherais des explications, certainement pas. Auprès de quelqu'un qui savait réfléchir, ça oui. Je soupirais en regardant Peverus, impuissant à toute action pour l'aider sous peine d'avoir la mort et la capture d'une bonne centaines de personnes sur la conscience. Je ne voulais pas d'un pugilat, j'étais obligé de jouer le jeu de Salamander. Et je me sentais déjà sale d'avoir pris cette décision.

Je récupérais donc le gobelin que Peverus ne pouvait plus manipuler de son imperium et bien incapable de jeter un sort impardonnable, je le poussais vivement derrière Podrick, fermant la marche derrière le gobelin bâillonné. Il me jeta un regard furibond avant d'essayer de faire une feinte et rejoindre ses amis phœnix mais avec un bon coup de pied au derrière, il couina, jura dans son bâillon (ce que j'imagine en tout cas vu le bruit qui en sorti) et se remit à courir derrière Podrick, m'occupant de booster la créature si jamais elle lambinait et marmonnant moi aussi dans la barbe que je n'avais pas. « Super Salamander ! Déjà qu'à trois on était pas beaucoup ?! T'aurais pas pu attendre qu'on soit au QG pour lui faire ton sermon? » Bon, je grommelais plus qu'autre chose, n'empêche que maintenant, on était deux contre sept. Génial. J’espérais sincèrement voir apparaître au plus vite la porte de la salle des runes devant nous pour qu'on puisse transplaner au plus vite à présent.

Des bruits de moins en moins étouffés derrière nous me parvenaient, si les phœnix étaient encore sonnés, les ombres eux n'étaient pas fatigués. Ils voulaient notre peau et ne voulait pas que cette mission soit réussi, qu'il y ait des pertes dans leur rang ne les inquiétaient pas, faut dire qu'ils étaient en position de force en étant arrivés les derniers sur les lieux. Ils pouvaient donc faire le carnage qu'ils voulaient, ils n'avaient pas d'état d'âme. Je connaissais suffisamment Billy pour le savoir. A quelques rares exceptions près, il pouvait jeter un sort à n'importe qui. Et c'était un Ombre. Encore une fois, je grommelais pour moi-même.

Je cru que ma vie était terminée lorsque je sentis un picotement dans mes membres. Ça ne pouvait que signifier qu'on me lançait un sort, mais la sensation n'empira pas et je fus soulagé, je continuais à courir derrière Podrick. Est-ce que je tentais de leur ralentir la course ? Car déjà je voyais Raphaël rappliquer sur nos pieds en lançant un coup d'oeil derrière moi. Je n'étais pas très doué pour lancer des sorts dans ce genre de situation mais comme on disait, il valait mieux essayer plutôt que de ne rien faire. Un petit homme vert m'aurait dit : Do or do not. There is no try. Aller. Du courage Melmoth !! J'oubliais ma rancoeur envers le Salamander et je me retournais un instant en murmurant avec détermination « Jambencoton! »

Dé 1 :
OUI – OUI : Je vise Rain
OUI – NON : Je vise Alec
NON – OUI : Je vise Raphaël
NON – NON : Je vise Solène

Dé 2 :
OUI – OUI : Décidément, impossible de lancer un sort correctement, je crois qu'il vaut mieux que je réfléchisse et laisse Podrick agir. Je me remet à courir pour rattraper Podrick et donner un coup de pied au gobelin qui ricane de mon inexpérience.
OUI – NON : J'aurais pu réussir, mais non le sort touche Miranda au lieu de la personne visée, bon c'est déjà ça.
NON – OUI : Le sort fonctionne mais pas assez radicalement. Flûte alors !! Ralenti certes mais toujours en action et non au sol comme espéré !
NON – NON : Il était temps que je réussisse un peu ce que je faisais, la personne visée perd l'équilibre et ne contrôle plus ses jambes pendant quelques secondes vitales, ses coéquipiers devraient s'occuper de lui avant de reprendre leur poursuite, ça nous laisse souffler un peu.

• Dé #1
  
  Oui : Il faut croire que le vide dans le cerveau de Podrick a attiré l'éclair. Physique élémentaire.
  Non : Il faut croire que les neurones travaillant trop dur chez Allen ont voulu faire copain-copain avec l'électricité du sortilège. Pression sociale oblige.
  
  
• Dé #2
  
  Oui-Oui : BAM ! Le v'là sonné, envoyé voler, paralysé, étendu pour le compte. Avec Hunter ligoté, ça fait deux Héritiers en moins, deux !
  Oui-Non : Il a volé assez méchamment contre le mur et doit être bien étourdi, mais rien qu'un peu de concentration ne saurait calmer.
  Non-Oui : Décidément, les sorts en pleine course, va falloir arrêter. Que des brûlures, rien de très dramatiques.
  Non-Non : Fail de visée ! L'éclair tombe juste entre les deux Héritiers, explosant le sol et projetant de la caillasse un peu partout.

• Dé #3
  
  Oui : Non seulement Podrick est tout seul, mais il se retrouve privé de guide. C'est moche, la vie de meneur !
  Non : On ne peut pas gagner sur tous les plans... Enfin, peut-être qu'il réussira à s'en aller tout seul tant que ses deux autres gardiens sont hors course !

Dice1:

dice2:

Bexie s'appuya sur sa main droite pour se relever. L'explosion l'avait propulsée contre le mur et, étant retombée sur sa main gauche, elle sentait une douleur au niveau du poignet. Quelles manières ! Ils les avaient eu par surprise, et les Phénix n'auraient rien pu faire pour y échapper, ou si, peut-être qu'éviter de s'allier à ces emmerdeurs leur aurait fait gagner un peu de temps pour s'organiser. Bexie ne comprenait toujours pas comment parler pouvait être une solution envisageable dans ce cas-là, et pourtant elle était de nature très pacifique, mais là ça devenait tellement risible : il n'y avait aucun espoir à mettre dans la parlotte ! Alors que certains de ses camarades étaient encore à terre, elle se mit à marcher de plus ne plus vite, histoire que ses jambes recouvrent peu à peu une nouvelle santé. A part le poignet gauche plutôt amoché, ainsi que son bras gauche en général, elle arrivait à se déplacer plutôt aisément. Ses jambes se faisaient un peu lourdes, et Bexie se sentait un peu sonnée, mais au fur et à mesure, elle évaluait la situation. Alors, les Héritiers semblaient s'enfuir - ce n'était pas qu'une illusion d'optique, cette bande d'idiots se faisaient la malle - les Ombres à leurs talons - un peu trop derrière au goût de Bexie. Bref, la situaton était plutôt alarmante : les Phénix étaient loin derrière, les Héritiers en tête, et une non-aide de la part des Ombres. Ils étaient en majorité anti-Héritiers, mais leurs points de vue divergeaient tellement que l'alliance était rude, voire impossible. C'était son dernier mot ou, im-po-ssi-ble ! La mission aurait été plus facile si les Ombres n'étaient pas présent, moins d'opposants !

Bexie continuait d'avancer, sentant que son côté gauche partait de temps en temps en jus de citrouille. Son bras gauche était plaqué sur sa poitrine pour ne pas le faire trop se balancer, ce qui ne facilitait pas sa course. Sa marche s'était peu à peu transformée en quelque chose de plus rapide. Elle avait à ses côtés Alec qui était plus rapide. Il tenta un sort mais comme il était constamment en mouvement, la tâche était rude. Bexie s'était rapprochée des Ombres, et des Héritiers par la même occasion tandis que deux des Héritiers avaient été mis hors course. Le semblant de leader était encore sur ses deux jambes, et la rouquine considéra que c'était une grave erreur. Elle dirigea sa baguette sur lui, essouflée.

« Catenae Ferrum »

Podrick est-il touché ?
#Oui-Oui : Des chaînes se forment au niveau des bras du leader, qui est immobilisé.
#Oui-Non : On aperçoit la formation de chaîne au niveau des bras, mais il peut facilement s'en défaire. Cependant, la courte immobilisation fait gagner du terrain à ses poursuivants.
#Non-Oui : La cible du sort est imprécise, et Bexie peut observer son lamentable essai : des chaines se forments, d'accord, mais autour d'un seul bras. On ne peut pas dire que c'est le meilleur moyen d'arrêter les méchants ! Le temps qu'il se débarrasse des chaînes en UN tour de bras, et hop, il peut galoper à nouveau.
#Non-Non : Bexie n'arrive pas à viser Podrick, son sort réfléchit contre le mur : très utile !

La jeune rouquine voit son sort s'écraser lamentablement contre le mur. Podrick n'a sûrement pas eu un seul regard à ce qu'il se passait pas loin de lui. Bexie jura nerveusement.

Irritante. C’était le mot qui caractérisait le mieux la situation : irritante. La mâchoire serrée, Podrick continuait de courir en tentant de retenir son irritation. Foutus Serdaigles et leur foutu complexe de supériorité. Le pedigree de Podrick ne lui permettait pas de se prétendre digne d’intégrer le Magenmagot – après tout, sa famille était loin d’être célèbre pour son côté intellectuel – mais il possédait quelque chose qui faisait clairement défaut à Hunter et C’estquoisonnom : du putain de bon sens. Qu’est-ce qu’ils s’imaginaient ? Que les phénix allaient les laisser désactiver les protections de la banque qu’ils étaient censés protéger et la piller tranquillement une fois les Ombre hors d’état de nuire ? Ils n’avaient pas retenu la leçon de septembre ? Podrick refusait de se faire baiser une seconde fois en faisant trop confiance à ses ennemis, surtout quand Caïus lui donnait la charge d’une mission. Sa mâchoire se mit à grincer quand il entendit les grommellements de l’autre glandu, néanmoins il se retint de lui faire savoir le fond de sa pensée. Le Salamander était passif, il s’était contenté toute sa vie de se laisser emporter par le courant et n’avait jamais eu matière à s’en plaindre. Il n’aimait pas ce que les responsabilités faisaient de lui, il n’aimait pas être comme ça. Il aurait dû écouter sa fiancée quand elle l’implora de rester au lit toute la journée à boire du champagne et écouter de la musique… Mais un craquement sonore accompagné d’un flash lumineux le sortirent de sa rêverie. Un éclair. Man down, I repeat, MAN DOWN !

Pod laissa échapper un grognement de frustration. Il était fort tenté de l’abandonner et continuer seul mais un petit quelque chose appelé conscience le rappela à l’ordre. Et puis, la pouffe ombre venait de lui voler SON GOBELIN ! « Eh, blondasse ! » La blondasse en question releva la tête. « Everte Statum ! » Le sort la frappa en pleine poitrine et l’envoya valser plus loin, ne laissant qu’un gobelin saucissonné en plein milieu du couloir et un Allen dans les vapes comme traces de son passage. Podrick arqua un sourcil quand le gobelin se mit à sautiller en sa direction. Curieux… Il aurait pensé que cette mocheté aurait tenté de s’enfuir… Sans bouger, Podrick regardait le gobelin avancer lentement, comme hypnotisé. Un gémissement, du mouvement, le regard du Salamander ne fut attiré par Allen qu’une fraction de seconde, mais ce fut suffisant pour le gobelin qui vira de bord et sauta contre le mur de droite… Avant de disparaitre par une porte dérobée. Petite seconde de réalisation… « Euh non. Non mais non. Putain non mais NOOOOOOOON ! MAIS IL EST PASSE OU CE CON ?! » Podrick se jeta sur l’endroit où le gobelin était une seconde plus tôt, à la recherche d’une porte, une poignée, une charnière, n’importe quoi… En vain. Les gobelins avaient aménagé cette banque de sorte que seuls ceux de cette race pouvaient en comprendre le fonctionnement. Merde. Ils allaient se faire démonter. Podrick se précipita vers Allen pour l’aider à se relever, avant de mettre son bras par-dessus ses épaules pour le soutenir. « Bon, changement de plan, on a plus de gobelin. Va falloir se débrouiller seuls… »

Ils avancèrent sur une cinquantaine de mètres, leur lenteur leur faisant perdre une grande partie de leur avance, jusqu’à ce que… « Hrf. Mrf… J’arrive pas à bouger. On dirait que… Mes pieds sont collés au sol ! » Commençant légèrement à paniquer à l’entente de bruits de pas provenant de derrière, Podrick tira de toute ses forces mais rien à faire, il ne pouvait plus bouger. Que demander de plus ? Une vingtaine de petites acromentulas ? Eh bien exaucé ! Une marée d’énormes araignées de 50 centimètres de diamètres fit son apparition à l’autre bout du couloir, se rapprochant rapidement des deux Héritiers. Pod pointa sa baguette vers… Quelle baguette ? « PUTAIN JE TROUVE PLUS MA BAGUETTE ! » Allen non plus apparemment. Problème…

Lancer de dé : Everte Statum sur Solène

• Oui : Solène tombe sur Raphaël.
  
• Non : Elle atterrit sur Miranda.

ϟ Mes petits oursins d’Alabama, vous voici bien dans la merde ! Le gobelin s’est enfuit et a activé le système de défense du couloir, et vous voici face au premier piège !
ϟ Les Héritiers (et bientôt les Ombres et les phénix) sont piégés dans une illusion ! Ils ont l’impression qu’ils ne peuvent plus bouger, ne trouvent plus leurs baguettes et qu’une vingtaine d’énormes araignées leur fonce dessus ! Pour en sortir, seule de la douleur physique peut les ramener à la réalité.
ϟ Attention ! S’ils se font mordre par des araignées, ils sentiront de la douleur mais elle est imaginaire, et ne compte donc pas !
ϟ Vos personnages (à moins d’être des petits Sherlock Holmes en puissance) ne peuvent a priori pas savoir qu’il s’agit d’une illusion.
ϟ Il vous faut un dé positif pour vous sortir de ce piège mental !

Oui : BAM! Alec s’écrasa lamentablement au sol et la douleur fut suffisante pour lui permettre de sortir de l’illusion. Ah ben en fait, non… Sa baguette n’avait jamais quitté sa main.

Non : Réflexe quand tu nous tiens… Alec put amortir le choc de ses mains, sans se faire mal. Sauf que… Mais bouse! Où était désormais sa baguette?!? Alec releva la tête, ses yeux s’écarquillant de stupeur en voyant une véritable armée d’araignées se diriger droit vers les sorciers. Le temps pressait. Il lui FALLAIT sa baguette.

Pas le temps de dire ouf que déjà la situation s’enchaînait amèrement pour moi. J'avais enfin réussi à jeter un sort à peu près correct mais même si intérieurement j'étais soulagé d'arriver à quelque chose, je n'avais pas pris la peine de l'exprimer préférant me remettre à courir derrière Podrick et le gobelin. Sauf que voilà. On se faisait pourchasser. Et bien évidemment, ce n'était pas à celui qui arriverait le premier à la salle des runes. C'était à celui qui nous empêcherait d'y arriver. Une lumière vive m'aveugla au moment même où je sentais une douleur aigüe m'envahir de l'intérieur. Un blixten ? Ils étaient sérieux !? Si je tenais celui qui m'avait jeté ça, j'aurais pu être violent pour une fois. Je voyais rouge mais j'avais trop mal pour faire quoique ce soit. J'étais tétanisé par la douleur, comme si mon cœur et mes poumons se consumaient de l'intérieur et je ne pouvais rien faire que resserrer ma prise sur ma baguette en grimaçant. Je m'affaissais contre un mur, me pliant et essayant de poser une main sur ma poitrine. Ma vision était trouble et ma respiration sifflante. Se prendre la foudre, ce n'est pas une partie de plaisir, merci Odinson.

Je n'eus qu'à peine conscience du fait que le gobelin nous glissait des mains pour atterrir... dans les mains de la blonde hystérique. Même voix que celle du blixten. Ok. Celle-là, je la retenais. Et si je pouvais, je lui ferais payer ce qu'elle venait de me faire. Y'avait quand même d'autre moyen d'arrêter les gens dans leur course mais non, fallait faire mal en même temps. Saleté d'Ombre. SALETE D'OMBRE ! Je grinçais des dents en essayant de recouvrer mes esprits, j'inspirais profondément avant d'expirer. Bon même si j'avais toujours mal, je pouvais le faire ce qui signifiait que j'étais bien en vie et pas encore à l'agonie. Déjà, la douleur était moins vive que quelques secondes auparavant et le temps de pouvoir recouvrer une motricité minimale, le gobelin avait échappé à la saleté de blonde qui m'avait touché. Attendez, j'ai loupé un passage ? Je fronçais les sourcils avant de comprendre que Podrick l'avait envoyé valser à l'arrière hinhinhin Bien. Fait. Et que du coup le gobelin... venait à présent de disparaître dans un mur sous de grands cris désespéré de Podrick. Merlin qu'il était bruyant cet homme. Il tâtait la partie du mur qui avait « avalé » le gobelin, sans succès. Les petits tours des gobelins. Avaient-ils seulement besoin de l'ordre pour les protéger ? Non... je pense qu'ils pouvaient se débrouiller très bien tout seul. La preuve.

Mais déjà Podrick se précipitait vers moi pour m'aider à me relever et marcher. Allons-bon, qu'est-ce qui lui prenait ? Jusqu'à présent je me l'imaginait plutôt du genre : démerdez vous pour rester sur vos pieds, sinon tant pis pour vous. Et là, voilà qu'il m'aidait. D'habitude, je cernais plutôt bien les gens, mais j'avoue que Podrick était actuellement un être que je ne comprenais absolument pas. Mais ce n'était pas le moment de me plaindre, bien au contraire, je préférais ça plutôt qu'il me laisse aux mains des ombres ou de l'ordre qui m'auraient sans doute déchiqueté sans plus de cérémonie car ils avaient l'air remonté à bloc. Surtout la blonde hystérique. « Si on... continue le couloir... on... tombera bien... dessus.... et... »

Mon corps entier me faisait souffrir même si je pouvais à présent marcher et j'avais l'impression que j'avais été piétiné par un dragon. Cette situation me frustrait et je serrais les poings alors Podrick me soutenait. Faut dire qu'avec son gabarit et le mien, ça ne devait pas être difficile pour lui, juste pas très pratique. Je n'avais entendu aucun sort être jeté, et pourtant, le brun n'arriva plus à lever les pieds, au même instant où je me rendais compte que je ne pouvais plus bouger les pieds non plus. Mais what the fuck à la fin !?! J'allais pour lancer un contre-sort mais plus de baguette quand je voulus la brandir. Le cauchemars du triathlon recommençait. Je ne savais RIEN faire sans baguette. Enfin si, mais ce n'était jamais très concluant. Podrick commençait déjà à hurler et je le soupçonnais de paniquer, après tout, c'était un Salamander, Caïus devait probablement attendre beaucoup de sa part et une fraction de seconde, je compris pourquoi il était si rigide, si tendu.

Un bruit. Comme un cauchemars qui prend vie. Une centaine de pattes cliquetant sur le sol et quand je jetais un coup d'oeil derrière mon épaule, je plaquais une main sur ma bouche pour m'empêcher de crier. Une armée d'araignées énormes comme mon poings tournait à l'angle bien décidée à nous ensevelir sous leur nombre. Et nous étions sans baguette !! L'un de nos poursuivants (sûrement la blonde!) s'amusait avec nos nerfs à présent ! Je l'aurais cette blonde ! Et elle souffrira réellement à son tour ! Des blixten en veux-tu en voilà ! Je regardais autours de moi aucune issue (de toute façon on était collé au sol), aucun moyen de se défendre. On allait crever là, bouffés par d'horribles araignées mangeuses d'hommes. J'exagérais ? Au moins, cela eut le mérite de me faire paniquer aussi. « Tires sur tes pieds ! Faut qu'on se sorte de là ! Enlève tes chaussures et on court le plus vite possible. » Oui ben, il aurait sans doute pas eu besoin de moi pour courir si il arrivait à décoller ses pieds, mais on dit des choses bêtes quand on panique hein.

Dé :
OUI : A force de tirer sur mes pieds comme un beau diable, un pied sort de ma chaussure et je perds l'équilibre pour tomber au sol. La douleur dans mes entrailles se réveille combiné au choc, je parviens à sortir de l'illusion.
NON : Rien à faire, mes pieds sont bloqués au sol et même mes lacets défaits, je ne parviens pas a retirer les pieds de mes chaussures. Les araignées gagnent du terrain et mon cœur s'emballe. Je suis trop jeune pour mourir bordel!!!

Ouvrant les yeux en gémissant, je regarde autour de moi. Ma baguette dans la main et plus d'araignées en vue. Une illusion ! Une saleté d'illusion ! Je fulminais contre les gobelins. Sans aucun doute un de leur piège. Il fallait se tirer de là au plus vite avant que nos poursuivant apparemment touchés aussi ne sortent de l'illusion également. Je tirais Podrick avec toute la force que je trouvais en moi, l'illusion était tenace sur lui et je le giflais violemment en espérant que cela fonctionne pour le sortir de là.

Oui : La douleur que Solène inflige à Raphaël est suffisamment forte pour le tirer de l'illusion.
Non : Désolée ma grande ! Il faudra encore aiguiser tes griffes pour qu'elles soient utiles !

dé:

Bexie observait une scène assez absurde devant elle. Les Héritiers étaient pétrifiés de… non pas de peur. Ils ne bougeaient plus et ne souhaitaient - ne pouvaient plus plutôt - avancer d’un pas. Et par-dessus le marché, ils avaient perdu… LEUR BAGUETTE ? Une bande d’Héritiers qui seraient sortis sans leur baguette, impossible, mais c’était quoi ce foutoir ? Ils l’avaient utilisée précédemment, mais ils semblaient vraiment perdus. Qu’est-ce qui se tramait ? La rouquine avança, repéra sa baguette. Il n’y avait pas de problème pour elle, et ses coéquipiers non plus.

Elle avait crié victoire bien trop vite. Un pas de plus, et elle sentit ses jambes se crisper, ou une sensation bien plus étrange. Non, ces jambes n’étaient pas crispées, elles étaient… COLLÉES ?! Enfin non, elle n’arrivait pas à mettre de mot sur ce qu’il lui arrivait. Elles n’étaient pas pétrifiées, pas collées. Ses genoux répondaient. Était-ce la solution pour s’en tirer ? Les autres semblaient galérer également. Comment ça marchait ce bordel ? Dans les dernières situations dans lesquelles elle s’était retrouvée, elle ne pouvait s’étonner de rien, enfin, c’est ce qu’elle pensait.

Dès lors qu’elle essayait de bouger, elle sentait un déséquilibre. Elle s’imaginait déjà à terre, la joue collée au sol, une dent cassée - parce que sans la dent cassée, ça ne serait pas si marrant.

A quoi bon se creuser les méninges, elle ne SAVAIT pas ce qu’il se passait. Et les autres semblaient impuissants également. Ils essayaient plus ou moins de se dépatouiller, bougeant leurs jambes - comme ils pouvaient - leurs genoux, le haut de leur corps, mais rien de bien concluant. Bexie tenta un genre de swing du bassin pour se balancer sur le côté. Si quelqu’un s’approchait, il se demanderait dans quelle danse ils s’étaient tous improvisés à cet instant. Elle préférait ne pas penser à l’allure qu’elle avait.

Lancer de dés : tombera, tombera pas ?
#Oui : Bexie parvient à se faire déséquilibrer au point de tomber au sol, la douleur lui permet de se libérer du sort.
#Non : Bexie est déstabilisée, mais à part se retrouver dans une position très contraignante et très inconfortable, elle ne peut toujours pas bouger.

Bexie retrouve l’usage de ses jambes. Elle ne comprend pas vraiment ce qui a généré cette libération, mais ça n’est pas le moment de se poser tant de questions.