Mon sort n'avait donc pas marché comme je l'aurais souhaité, et c'en était plus que malheureux. J'avais tenté d’éjecter Emett un peu plus loin, mais mon sort ne l'avait fait reculé que de quelques pas. Des sortilèges volaient dans les airs ou plutôt vers le plafond. Des oiseaux, de la fumée, il y avait un peu de tout. Moi, j'évitais de trop bouger pour laisser mon genou droit se reposer. Il fallait que je me remette vite de cette blessure qui m'handicapait et qui m’empêchait également de pratiquer le Quidditch. Je regardais un peu partout autour de moi, fallait-il faire une alliance avec l'Ombre pour se débarrasser des Héritiers ? Sûrement pas, et puis cela m'était totalement impossible avec la présence de Calliope Kark. Mes camarades ne semblaient pas se faire attaquer, les sortilèges étaient plus dirigées vers les Héritiers ou les Ombres, c'était parfait comme ça. C'était une réelle bataille, et non un entraînement. Je ne savais pas vraiment où mettre la tête et je me demandais s'il était bon de donner ma vie pour les Gobelins. Peu importe, je n'allais pas laisser mes deux compagnons ici contre ces vilaines personnes. Je tendis ma baguette pour continuer à m'attaquer à Emmett, mais j'eus une douleur intense au niveau de mon genou droit. C'était cette garce de Calliope ! Elle m'avait lancé un sortilège, et j'avais l'impression que l'on me plantait quelque chose de super pointu dans mon genou. Je m'agenouillais, prenant appui sur mon pied gauche, et je regardais alors la blessure. Mon genou avait de nouveau augmenté de volume... Et, je boitais encore plus que la première fois que j'avais reçu cette blessure.

Lâchant un soupire, je tendis ma baguette cette fois ci vers Calliope, mais je n'eus pas le temps de faire un quelconque sortilège qu'un torrent s'approchait de nous. Il m'emporta avec quelques autres personnes, et je dévala quelques mètres plus loin avant de réussir à m'accrocher à la poignée d'une torche, mais finalement je lâchais prise. Me relevant avec mal, je regardais autour de moi. Les lumières n'avaient pas été éteinte, mais j'étais légèrement déboussolé par ce torrent en plus de ma blessure au genou. « Episkey ». Peu importe, le résultat, cela me faisait tout de même moins mal, cependant je ressentais toujours la douleur. Mes sourcils se froncèrent, j'avais de la haine envers Calliope, encore plus qu'avant. Qu'elle m'énervait celle là ! Mais, il fallait empêcher les Héritiers d'avancer plus. J'avais compris que Salamander pensait que sa femme était enfermée dans l'un des coffres, mais on ne savait pas la vérité et même mon camarade semblait hésiter, mais ce n'était pas mon cas. Tendant ma baguette vers le plafond, je lançais un : « Confringo ! ». Le but était de bloquer le passage pour qu'ils cessent d'avancer, mais l'éboulement n'allait pas être très puissant et un petit sort était capable de faire enlever les pierres du chemin.

La réplique du petit brun ne se fit pas attendre, mais le sort n'eut qu'un effet ridicule comparé aux attentes d'Emmett. Il savait qui il avait en face de lui. C'était difficile de pratiquer son métier sans connaître ceux qui pourraient potentiellement monter ses balais. S'il n'avait jamais adressé la parole à Jayze Newburry, il le connaissait tout de même de vue. Le jeune homme avait été l'attrapeur de Serdaigle à Poudlard et Emmett avait affronté son équipe à plusieurs reprises lorsqu'il avait lui-même fait partie de l'équipe de Poufsouffle. Newburry était plus jeune que lui, mais lors des matchs, l'âge n'avait aucune importance. Tout comme leur identité n'avait plus d'importance à présent. Il aurait pu se retrouver face à Eireann, cela n'aurait absolument rien changé. En parlant d'Eireann ... était-elle ici, à Gringotts ? À peine cette pensée fut-elle arrivée qu'il la chassait déjà de son esprit ; c'était vraiment pas le moment.

Lilith, chère et tendrement folle Lilith venait de foirer son sort, créant ainsi un terrain miné, le temps que les charbons fondent. Pratique pour se déplacer. Et comme apparemment c'était la journée foirons tous en coeurs, les sorts qui suivirent ne furent pas plus réussi, sauf peut-être celui que Rosier appelait Dolohov qui réussit à toucher Caïus Brutus Subtilimus au mollet. Celui de Malefoy, cependant ... « Bien joué ! Et la prochaine fois peut-être que t'apprendras à viser avant. » maugréa-t-il à son attention. Il lui jeta un regard pour la dissuader de répliquer, mais il savait que c'était peine perdue. Mademoiselle avait ce besoin constant d'avoir le dernier mot. C'était tellement ridicule qu'il n'en pouvait plus de se moquer d'elle et de toujours renchérir. Juste pour qu'il puisse profiter de son regard noir qui n'effrayerait même pas une mouche.

Les jurons de Caïus avaient cessés. En soit, c'était vraiment dommage. En sa présence, Emmett enrichissait toujours son vocabulaire et même s'il ne l'utilisait pratiquement jamais, il aimait les ressortir de temps à autres devant son meilleur ami. Les ordres du leader ne se firent pas attendre et derechef, le jeune Flint obéit. Faire flotter le gobelin dans les airs aurait été plus pratique que de le porter sur son dos, mais la vitesse du sortilège de lévitation ne leur permettait pas de courir, hors c'était ce que leur imposait Caïus et qui était-il pour faire autre chose que de suivre les ordres ? Le gobelin se mit à lui gueuler dans les oreilles et s'il avait pu lui jeter un bloclang il l'aurait fait, mais ce crétin avait besoin de les guider jusqu'au coffre. Le poids de la créature ajouté au bruit qu'il faisait ne lui faisait pas du bien, mais il arrivait à tenir le rythme. Grand bien lui fasse, à peine eût-il le temps de se mettre en position aux côtés du Salamander que celui-ci fit jaillir un torrent de sa baguette. Cela leur faisait gagner quelques secondes, quelques mètres sur leurs poursuivants, mais ce n'était pas suffisant. De la vapeur d'eau commençait à les envelopper, mais ils ne s'arrêtèrent que lorsque des pierres tombèrent du plafond pour leur bloquer le passage. Ne pouvant se permettre de poser le gobelin une seconde fois, Emmett préféra ne pas se retourner. Par précaution, il se lança un protego puis en jeta un aussi à la créature qu'il tenait dans l'espoir de le faire taire. C'était être naïf. « Si tu la boucles pas, je t'arrache les yeux et je te les fais avaler, le gnome ! » cria-t-il, foncièrement énervé. « Vous seriez gentilles de les empêcher de me tuer, les filles. » dit-il ensuite en se tournant à peine dans la direction de Tessa et de Malefoy, avant de pointer sa baguette en direction des obstacles. « Bombarda Maxima. »

Dés:

Callista se mordit violemment la langue en voyant son sort passer juste à côté de Sevastian. Par Morgane, pourquoi n’avait-elle pas de chance dès le début de cette foutue mission ? Et puis surtout, elle attendait une réplique qui ne tarda pas à venir. Flint. Encore et toujours lui. Elle aurait voulu lui répliquer, sincèrement. Mais l’adrénaline lui délestait de telles décharges dans le corps qu’elle se savait incapable de répondre correctement. Tout son corps était seulement focalisé sur leur unique but : accéder aux coffres qui se trouvaient bien plus loin. Alors quand Caïus leur hurla de se remettre en mouvement, elle n’hésita pas un seul instant et suivit son leader. Encore une fois, elle se trouvait à la fin de leur groupe.

Les pierres qui s’effondrèrent les firent s’arrêter soudainement, mais pas pour longtemps. Flint s’occupa de dégager le chemin, tout en faisant taire cette saleté de Gobelin. En plus d’être repoussante et immonde, cette créature ne pouvait s’empêcher de l’ouvrir même quand il ne le fallait pas. Tout comme Flint d’ailleurs. Si seulement elle pouvait le bâillonner. Mauvaise idée dans leur situation actuelle, ils avaient besoin de toutes les forces nécessaires, mais à garder en réserve pour une prochaine. Cependant, elle ne promettait pas de ne pas craquer et de ne pas lui en coller une s’il l’ouvrait trop dans les instants qui suivraient. Ce qui ne pourrait lui faire que du bien tant il était abruti. Peut-être que cela lui remettrait le cerveau en place. Ce serait une grande réussite aux yeux de Callista, que Flint devienne un tant soit peu moins con. Mais pour le moment, c’était un coéquipier et elle devait l’aider car leur Gobelin reposait sur lui. C’est pourquoi elle leva sa baguette et le visa. Si seulement cela avait été pour lancer un autre sort.

« Protego ! »

Elle ne savait pas s’il allait tenir longtemps, mais c’était déjà ça. Peut-être le temps de s’éloigner des crétins congénitaux qui les suivaient. Elle devait s’en occuper d’ailleurs. Les Ombres étaient encore loin derrière, mais les Phénix se rapprochaient. Elle savait que l’idée qui germait dans sa tête n’était sûrement pas la meilleure en raison de la présence de Calliope. Mais la Kark était plusieurs mètres derrière eux et c’était les Phénix qu’elle voulait ralentir. Le temps que les héritiers puissent prendre de l’avance. Parce qu’ils devaient réussir leur mission. Ils devaient fouiller le coffre des Rosier et tenter de retrouver Wilhelmina. Parce que malgré la force de Caïus, il n’était pas Wilhelmina Salamander. Il n’avait pas sa prestance, son charisme. Elle était la vraie leader des Héritiers. Et ils devaient la retrouver. Alors Callista n’hésita pas.

« Serpensortia ! »

Elle ne prit pas le temps d’observer la créature qui était sortie de sa baguette, apparaissant en plein milieu de la galerie. Comme à chaque fois depuis quelques mois, c’était un serpent imposant. Elle s’entraînait pour cela, elle ne pouvait laisser son don de côté. Et le Fourchelang coula en elle, comme à chaque fois qu’elle s’adressait à une de ces merveilleuses créatures.

« Empêches-les d’avancer. »

Il suffisait qu’il immobilise l’un d’eux pour que les autres l’aident. Solidarité Phénix. Elle souhaitait juste qu’il le fasse assez rapidement, avant que Calliope Kark ne rapplique.

Dés:

Le torrent glacé la fit se rétamer par terre. Un mince filet de sang coulait le long de son menton, dans sa chute elle s’était mordue la lèvre. Ses vêtements déjà passablement moulant lui collaient véritablement à la peau. La morsure du froid la fit frissonner tout comme le souvenir de la dernière fois qu’elle s’était retrouvée complètement trempée avec ses vêtements. Mais aujourd’hui, il n’y avait pas de piscines ni d’inferi, juste Mr Macnair. Comme à son habitude la Kark avait juré en fourchelang, se souciant peu que son impolitesse puisse être remarqué par la très vipérine Malefoy. Encore affalée sur le sol, ses grands yeux sombres n’arrivaient pas à lâcher des yeux la petite silhouette du gobelin emportés par les quatre héritiers. Pourquoi s’encombrer d’une de ces petites bêtes ? Elle voulut formuler la question à voix haute pour que Lilith la renseigne, mais ce ne fut qu’alors que le premier mot perlait à ses lèvres, que sa propre stupidité la gifla. Ils avaient besoin des gobelins, pour se repérer, passer les pièges. La Poufsouffle n’était pas une grande habituée de la banque puisqu’on déposait généralement directement les gallions dans sa bourse sans qu’elle ne se pose de questions, mais dans ses souvenirs elle se rappelait bien de la présence d’un gobelin à chaque étape du parcours. Moralité, pour bloquer les Héritiers il suffisait de tuer le gobelin. Finalement, cette opération serait d’une simplicité enfantine, éradiquer un sous-être rien de moins compliqué. Mais encore fallait-il les rattraper et choisir le bon moment. Ils demeuraient encore trop près de l’entrée, son oncle, Emmett et les deux greluches auraient encore tout le luxe de retourner chercher une autre de ses vicieuses petites bêtes dans l’entrée là où elles se terraient. Non il fallait agir lorsqu’ils seraient plus loin qu’un retour serait impossible, et là leur porter le coup fatal.

En se relevant péniblement la Kark fit part de de sa réflexion à sa meilleure amie, sans doute la blonde l’avait remarqué bien avant elle. Notre mignonne petite Kark avait toujours un peu lente à comprendre, surtout lorsqu’il n’y avait pas eu préalablement une leçon rédigée noir sur blanc dans un livre. La suite ne fut que fumée et explosion. La jeune sang-pure distinguait mal les choses, ses yeux avaient été irrité par l’eau et maintenant se voyait agresser par la poussière. Un avis fulgurator venait de lui engourdir le bras gauche. Elle ne vit qu’au dernier moment le serpent arriver, plantant son regard dans le sien, la jeune muse crut bien qu’il allait attaquer les ombres. « N’y penses même pas… » avait-elle sifflé avant que le reptile ne se détourne de sa cible pour s’en prendre à un de ses traitres de phénix. Sans s’émouvoir pour autant, Calliope s’était contentée d’ajouter. « Serre fort. Ne le lâche pas. » Elle s’élança alors véritablement à la poursuite des traitres d’Héritiers, mais aussi des phénix, ne perdant pas des yeux Newburry. Les Héritiers demeuraient hors de portée de baguette mais pas lui. « Endoloris ! »

Allo, maman bobo ?
Oui : Aie ! Aie ! Aie ! Copine Callie a enfin assez de haine en elle pour lancer un vrai doloris ! Merci copain Jayze ! Jayze déguste, la douleur le fait chuter au sol pour quelques instants.
Non : Il y a du progrès poupette ! Il a bobo, mais en serrant bien les dents il peut continuer d’avancer.

Ils s'étaient fourrés dans un joyeux bordel. Et s'ils avaient pour l'instant réussi à échapper à cette embuscade grouillant d'Ombres et de Phénix, il fallait encore qu'ils sèment ceux qui les chassaient comme des bons à rien, et surtout, il fallait trouver le coffre des Rosier. Après tout, le chien de compagnie de Kark avait sans doute l'un des coffres le plus sur pour y déposer un colis humain comme Wilhelmina. Et c'était sans doute pour cela que Caïus avait insisté pour mener ce groupe, et pas un autre. Au fond, le résultat serait le même, mais... Il stoppa net en voyant des pierres leur barrer la route. Saleté de Phénix, ou d'Ombres! Il ne savait pas qui les chassait, mais au fond, il s'en foutait complètement : ils restaient des ennemis, des ennemis prêts à tout pour que les Héritiers ne récuppèrent pas leur leader. Tous des intéressés. Caïus lança un regard en arrière pendant que Flint leur arrangeait un passage dans l'éboulement. Bien. Sans doute les petits jeunes qu'il avait avec lui n'étaient-ils pas si inutiles que ça. Il passa dans l'ouverture et s'impatienta alors que les autres du groupe passaient un par un. « On se dépèche, bande de limaces! On a pas que ça à faire..! » Lorsque le gobelin passa finalement entre les cailloux, il le saisit par le bras et pointa sa baguette contre sa tempe. « Toi ! Par où il faut passer maintenant? Et dépèche toi de nous trouver un autre chemin pour arriver au coffre, au cas ou tu n'aurais pas remarqué, il y a de la vermine qui cherche à t'éliminer juste derrière nous. » Le gobelin le regarda un instant, et Caïus grogna. « Si tu ne nous dis pas maintenant un autre chemin pour arriver jusqu'à ce putain de coffre, je t'assure que tu finiras tes jours sous la forme de bouffe vivante pour dragons. Toi et toute ta petite clique. »

D'un doigt tremblant le gobelin finit par montrer le chemin. Pour l'instant, c'était encore tout droit pendant deux intersections. Caïus repoussa le gobelin dans les bras de Flint et se remit à courir, jusqu'à ce qu'un sortilège le fit s'arrêter net encore une fois. Lâchant un cri de rage, le chasseur de dragons observa la prochaine intersection. C'était là qu'ils devraient tourner, d'après le gobelin. Il resserra sa prise sur sa baguette et se retourna furieux vers leurs adversaires. Sa nièce et la fille Rosier, comme par hasard. « Bon, les merdeuses, vous vous décidez à retourner dans les pantalons de vos pères et à arrêter de nous faire chier ? C'est pas la place des gamines chouiniardes ici, Calliope ! Vous ! S'adressa-t-il à ses trois bleus. Protégez le gobelin ! Sans lui, on est morts. Endoloris! » ajouta-t-il en se retournant à nouveau vers les deux Ombres.

Endoloris.
OUI ; Petite Lilith a très bobo, le sortilège dure assez longtemps, sans doute un peu trop pour les nerfs de Calliope et de Lilith.
NON ; Caïus doit être déconcentré, le sortilège atteint la jeune femme (Lilith) et la fait souffrir, mais ne dure pas plus de quelques secondes.

Stupidement, la première pensée qui lui était venue en voyant le serpent filer vers eux c’est ‘Dendroaspis polylepis, espèce diurne, savane, 20km/h, 4 mètres maximum’. Une seule morsure contenait assez de venin pour tuer plusieurs dizaines d’homme et une vingtaine de minutes suffisait à ses neurotoxines pour paralyser sa victime qui succombait par étouffement. Il en avait croisé un au Mozambique qui lui était passé à toute vitesse entre les jambes en pleine savane. Quelle était la formule contre les morsures de serpents encore ? Il avait du l’utiliser l’une ou l’autre fois durant ses voyage. Il était pourtant rare que ce serpent morde l’être humain, mais qu’en était-il lorsqu’il recevait un ordre en fourchelangue ? Qu’est-ce que cette petite peste avait bien pu lui dire ? Est-ce que la Kark en avait rajout une couche ? Impossible de savoir, pour lui ce n’était que chuintement disgracieux et désagréables. Le temps qu’il réalise et Julian avait troqué sa baguette contre une lame.

« NON NE- »

Trop tard ! Julian avait frappé, entaillant la chaire de l’animale sans le tuer. Tom regretta très amèrement que l’attaque ne l’ai pas tué sur le coup, et stupidement de nouveau, parce que le serpent souffrait et qu’il détestait ce spectacle. Julian s’était couvert d’un Aegio, du coup le reptile ne pouvait plus le tuer, uniquement se retourner contre ceux qui n’étaient pas protégé ? Se reculant prudemment de la scène, ses yeux attentifs braqués sur l’animal qui crachait et sifflait sa douleur et sa colère en abattant ses crocs sur le bouclier de Julian, Tom rejoignit Jayze et s’accroupit à ses côtés. Le Doloris que lui avait envoyé Calliope l’avait cloué au sol, mais un problème à la fois. Visant la tête du serpent :

« Diffindo ! »

Dé#1 = Diffindo

Oui : Le serpent à la tête coupée nette et meurt proprement puis son corps disparait.
Non : Le serpent est presque coupé en deux et se tortille dans les airs avant de retomber non loin entre Sevastian et lui, il est fichu mais toujours en vie, couuuuurs Juuuulyyy

Julian maintenant débarrassé de l’animal, il lui fit signe de n’pas attendre et de s’élancer à la poursuite des autres, et plus particulièrement du gobelin, avant d’agripper le jeune Jayze et de l’aider à se remettre sur pied.

« J’espère pour toi que ça ira mon garçon parce que tu n’as pas vraiment le choix, le sort que je lui ais lancé ne tiendra pas plus longtemps » en lançant un coup d’œil au jeune homme au tee-shirt ensanglanté et aux bras ballants qui recommençait déjà à recouvrer sa motricité.

Pour le ralentir et maintenir les trois jeunes Ombres séparés les uns des autres, il lança sur les chaussures du garçon un sortilège de glu perpétuelle. Il resterait soit collé au sol avec ses souliers, soit continuerait l’aventure pied nus.

Dé#2=Glu

Oui : les chaussures de Sevastian sont complètement soudées au sol. Espèce de va-nu-pieds !
Non : avec un peu d’effort c’est semelle pizza 4 fromages ce midi chez les Ombres, plotch plotch plotch

Entrainant le joueur de Quiddich avec lui à la suite de Julian et des autres, Thomas lui conseilla de se paré d’un protego car, tout immobilisé qu’il était, le seul ennemi encore derrière eux ne le resterait pas et risquait d’être de fort mauvaise humeur…

Dé#3= Protego

Oui : Tom est protégé
Non : Le sort n’est pas très efficace et ne fera que minimiser une éventuelle attaque

Un véritable bordel, et ça n'avait pas de nom en fait. Des sortilèges volaient partout, les rochers qui étaient tombés n'avaient pas fait mouche comme je l'aurais souhaité. Il fallait trouver un autre moyen pour les empêcher d'avancer, mais lequel ? Je n'étais pas réellement douer pour réfléchir, moi. J'étais le genre de mec impulsif qui agissait sans réfléchir au conséquences de ses actes. Mais là, ce n'était pas pareil. On n'avait pas de plan, on était à la ramasse. En face, je voyais un serpent se dirigeait vers Julian. Il l'avait entouré. Moi ? J'étais aux prises contre Calliope. Cette dernière avait le dessus sur moi, elle était douée. Son endoloris m'avait pris de plein de fouet, et je m'étais retrouvé au sol. La poufsouffle prenait plaisir à me voir souffrir, je me tortillais au sol. Le sort était bien lancé, et je ne pouvais décidément rien faire. Je serrais ma baguette fort dans ma main, mais cela ne suffisait pas à faire disparaître cette douleur. Au final, sa partenaire l'avait stoppé et ils étaient partis. Moi, je restais au sol tel une limace. J'avais mal, trop mal. Je ne voyais pas ce qui se passait autour de moi, j'étais cloué au sol sans pouvoir rien faire, rien dire. Heureusement, Thomas vint vers moi. Il se débarrassait du serpent qui avait attaqué Julian, en m'aidant à me relever. Il me disait qu'il espérait que j'aille bien, car le sorcier derrière moi recommençait à retrouver sa motricité. « Ouais, t’inquiète. », avais-je dit. Je recouvrais peu à peu mes esprits, et Calliope allait le payer cher. « Protego. »

J'avançais alors avec mes deux camarades de l'Ordre et on avait fini par rattraper les Ombres et les Héritiers qui avaient déjà bien avancé, ce fut au loin que je vis Calliope. Parmi mille personnes, j'aurais pu la reconnaître et elle allait regretter. Elle était avec Lilith, mais cette dernière était déjà contre Caius. Calliope était libre. Je regardais Thomas et Julian. « Il faut se débarrasser du gobelin qu'ils ont avec eux. », déclarais-je. On avait un pacte avec ces derniers, mais le gobelin leur indiquait la route et sans lui, les Héritiers se retrouvaient bien dans la merde. J'avais mal au genou, et j'étais toujours un peu perdu à cause du doloris de l'Ombre. Je lâcha un soupir pour tenter de reprendre un peu de concentration. « Impedimenta ! ». Et hop, j'allais pouvoir avoir ma vengeance après cela. Mon sort avait été assez correct dans l'ensemble, et j'espérais qu'il marche assez bien. Après, je pourrais en finir avec elle !