AccueilAccueil  tumblr  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-17%
Le deal à ne pas rater :
Casque de réalité virtuelle Meta Quest 2 128 Go Blanc (+29,99€ ...
249.99 € 299.99 €
Voir le deal

❝ Congratulations. You're one step closer to hitting bottom. [Mission] ❞
 :: Poudlard :: Hors des murs :: Forêt interdite
Calliope Kark
"Unbowed, Unbent, Unbroken"
Calliope Kark
Messages : 7785 Crédits : Moi
Age du personnage : 20 ans
Ascendance : Sang-pur
Emploi/Etude : Elfe de maison de Poudlard.
Faction : Ombre de la Rose Noire.
Maison : Poufsouffle.

Rapeltout
Patronus : Incapable de réaliser un patronus à nouveau.
Epouvantard : Son père baignant dans une marre de sang au ministère. Pas de chance c'est bien arrivé.
Baguette magique:
Congratulations. You're one step closer to hitting bottom. [Mission] Empty
Congratulations. You're one step closer to hitting bottom. [Mission]
ce message a été posté Sam 19 Mar 2011 - 21:16
 Congratulations. You're one step closer to hitting bottom.
 

« Je crois que tout a commencé ce soir-là, ou que tout a pris fin. Tout ça n’est qu’une question perspective. Deux heures. 120 petites minutes. 72 000 secondes. Une âme qui se déchire. Il en faut parfois peu. Les raz-de-marée préviennent rarement, et ne s’éternisent pas. Ils frappent violemment, se déchainent, et disparaissent. Deux heures suffisent à vous détruire. Les dégâts eux s’étalent dans le temps. Mais au fond la déchirure n’est pas le plus dur. Non seule reconstruction est âpre. Deux petites heures. 120 minutes… 72 000 secondes. »

15 mars 2019 | 9h30  ♣


«  Tout va bien Miss Kark ? Vous êtes un peu pâle. »L’adolescente recouvrit d’un mouvement brusque le parchemin trainant sur sa table avant de gratifier son professeur d’un léger sourire.
« Je vais très bien professeur, je suis seulement un peu fatiguée. » Mensonge.  Depuis l’arrivée du courrier au petit matin dans la Grande salle, ses mains étaient moites,  une vague fraiche avait envahie son corps et engourdie. Seuls ses violents hauts le cœur lui rappelaient que tout était bien réel. Difficile de se concentrer sur son cours de sortilège quand est rongée par l’angoisse.  Là encore tout est relatif, ce n’était pas la peur qui s’était insinuée dans l’esprit innocent de la Kark, non c’était davantage sa cousine l’horreur. Enfin le cours s’achève.  La Kark a raté tous ses sorts. Manque de concentration. Le professeur ne lui a pas fait de remarque, il doit certainement penser qu’elle est malade. Mais pour quelqu’un de malade elle se meut rapidement. Calliope semble avoir des ailes, en un rien de temps elle a rangé ses affaires, et a disparu de la salle. Ce comportement inhabituel, attire l’attention. Mais personne n’ose ou ne peut la rattraper pour savoir ce qui la tracasse. La préfète s’est déjà enfoncée dans les couloirs poussiéreux de Poudlard. Il lui faut un endroit calme. Et surtout vide. Les toilettes du second étage semblent être une bonne option. Personne ne veut jamais voir Mimi, c’est l’endroit rêvé pour se poser et réfléchir en paix. Ou presque, il faut composer avec le tempérament exécrable de l’ectoplasme. Mais Calliope a pitié d’elle, même horrifiée, elle ne peut s’empêcher de plaindre la pauvre Mimi Geignarde. Bingo ! Les toilettes sont inondées, maintenant Calliope est certaine que personne ne voudra y mettre les pieds. A peine la Kark a-t-elle mis un pied dans les flaques aqueuses des sanitaires, que la voix stridente du fantôme lui vrille les tympans : « Calliope Kark ! Tu es revenu ici faire des choses louches… Je n’ai pas oublié la méchante façon dont tu m’as parlé la dernière fois ! J’en ai pleuré pendant des jours et des jours, et des jours et des jours. Mais dis-moi le garçon n’est pas avec toi ? »

« Je suis désolée de m’être montrée déplaisante avec toi Mimi, ce n’était pas volontaire… »
« Humpf, c’est ce que toutes les filles comme toi disent… Les gentilles Calliope, les gentilles Hermione, les gentilles Mary. Au fond vous me détestez toutes ! Mais où est le garçon… »Calliope soupira, si elle avait suffisamment bon cœur pour ne pas s’emporter face au sale caractère du fantôme, elle n’aurait pas la force de supporter ses élucubrations pendant des heures. Il fallait qu’elle se débarrasse d’elle, et seule la ruse pouvait faire déguerpir Mimi Geignarde.   « Mr Fuller est actuellement dans le bureau de la directrice, je crois qu’il a très envie de te revoir. » Le mensonge de la Poufsouffle fut accueilli par un gloussement sonore, et sans dire au revoir ou merci, Mimi s’enfonça dans une des canalisations. La Kark n’était pas fière d’avoir menti, et culpabilisait déjà en pensant à la déception qu’aurait le spectre en s’apercevant que Mr Fuller n’était pas là. Mais, elle avait besoin de calme et de tranquillité, et avec un peu de chance Mimi serait retenue par la directrice qui ne manquerait pas de réprimander l’ectoplasme pendant un certain temps. S’installant devant un lavabo, la sorcière laisse couler l’eau de ce dernier, pour ensuite appliquer un peu d’eau sur son visage. L’eau a le mérite de luire remettre un temps les idées en place, et surtout lui rappeler que tout ça n’est pas un sombre cauchemar. Soufflant un bon coup, l’adolescente se résigna a sortir de son sac le parchemin qui l’horrifiait tellement.

"Calli, encore une mission pour toi. Toi seule peut la réussir car elle se déroule à Poudlard même. Avec les nouvelles lois pour la protection de toutes sortes de bestioles, il est de plus en plus difficile de se procurer des cornes de licorne de bonne qualité. Le marché actuel ne propose que les cornes de bêtes mortes de vieillesse seulement voilà, nous avons besoin d'une corne d'une licorne encore jeune, tout juste adulte. Je sais que tu ne voudras pas la tuer toi-même alors je vais t'aider un peu en t'envoyant un poison puissant que tu devras déposer dans un aliment que tu devras faire manger à la licorne. Sois inventive pour qu'elle le mange : ces équidés sont très peu dociles. Elle mourra rapidement et sans souffrir. Là où tu vas devoir faire preuve de précision et de concentration, c'est pour l'extraction de la corne... Une opération difficile et sanglante. Si l'envie te prend de recueillir du sang frais de licorne, n'hésite surtout pas. Je compte sur toi mon enfant."

Que faire ? C’était un ordre direct de son père, et elle pouvait difficilement désobéir. Pire encore elle ne voulait pas faire preuve d’insubordination. C’était aller contre sa nature profonde de gentille et loyale Poufsouffle. La mission remettait sur le tapis, la fameuse et épineuse question : jusqu’où était-elle prête à aller pour son père ? La nature docile de Calliope n’était pas faite pour les dilemmes, et réfléchir par elle-même lui faisait peur, et pourtant n’était-ce pas ce qu’elle tentait de faire en envisageant de désobéir à son géniteur ? Tout ça était effrayant, et presque aussi horrible que ce que lui demandait faire son père. La belle Kark resta longtemps devant le lavabo, voyant petit à petit son visage perdre ses couleurs. Au bout d’un quinze minutes de longues réflexions, elle fut chassée par la turbulente Mimi. Mais ça n’avait plus vraiment d’importance, elle avait déjà fait son choix…

« Je crois que j’ai toujours aimé les licornes. C’est bête, je le sais. Une fois j’ai mordu jusqu’au sang Arutha parce qu’il m’avait volé ma peluche de licorne. J’aime vraiment les licornes, enfin j’avais coutume de les aimer… Si j’en crois les photos et mes souvenirs d’enfants, mes premières peluches furent des licornes. Une fois Arutha a même sous-entendu que ma mère en avait acheté pour moi alors qu’elle était enceinte, et que c’était à elle que je devais la frise aux licornes courant dans une prairie sur les murs de ma chambre. Mais avec Arutha on est jamais sure. Je n’arrive jamais à savoir quand il est sérieux ou quand il a seulement envie de me faire souffrir. Je pense quand même que cette fois-ci il était gentil. Enfin je l’espère. Je ne sais pas pourquoi j’ai été fascinée par ces créatures si pures, et je n’explique pas pourquoi cette obsession est restée même en grandissant. J’aimais leur pureté je crois, et il y avait quelque chose de noble dans leur port, et dans l’immaculée de leurs robes.»

15 mars 2019 | 20h ♣


Ce soir-là Calliope n’a pas faim. C’est tout juste si elle a la force de donner quelques coups de fourchette dans sa purée. Il faut manger, mais l’appétit est aux abonnés absents. Tant pis, la vie est faite de concessions et de sacrifice. Elle doit manger, elle mangera. Les Kark sont connus pour leurs tempéraments extrêmes. Qui eut cru que l’excès d’abnégation de soi était un mal ? Maintenant gavé et rassasié d’une faim qu’elle n’avait pas, ses hauts le cœur avait une origine physique. En finissant son assiette, la poufsouffle avait sauvé les apparences, elle avait même accordé quelques sourires douloureux à ses camarades, mais il y avait cachés dans ses sourires, des soupirs las. Ce diner avait tout l’air de la dernière cène d’un condamné au bûcher. Peut-être était-ce parce qu’elle ne pouvait pas reculer ? Elle ne devait pas. Ça serait ce soir ou jamais. Demain elle n’aura pas le courage, ça serait la fin. Ce soir elle aurait la force de se parjurer. Se levant de sa chaise, elle lança un dernier regard à la Grande Salle pour y chercher des visages familiers. Elle vit sa petite Clio qui riait avec des camarades serpentards. Chez les rouges et ors Cléia-Nora affichait un air morose. Son secret était dur à porter, Calliope ne le savait que très bien. La Kark embrassait une dernière fois du retard chaque détails de la Grande Salle, elle savait qu’après sa mission, sa vision du monde des Hommes seraient profondément altérée, elle savourait une dernière fois la douceur de son innocence. La sorcière quitta la Grande Salle, sur son visage se lit la résignation de ceux qui se savent condamner à mort. Pendant quelques minutes, Calliope acceptait sans broncher l’inacceptable. [/list]
Calliope Kark
"Unbowed, Unbent, Unbroken"
Calliope Kark
Messages : 7785 Crédits : Moi
Age du personnage : 20 ans
Ascendance : Sang-pur
Emploi/Etude : Elfe de maison de Poudlard.
Faction : Ombre de la Rose Noire.
Maison : Poufsouffle.

Rapeltout
Patronus : Incapable de réaliser un patronus à nouveau.
Epouvantard : Son père baignant dans une marre de sang au ministère. Pas de chance c'est bien arrivé.
Baguette magique:
Congratulations. You're one step closer to hitting bottom. [Mission] Empty
Re: Congratulations. You're one step closer to hitting bottom. [Mission]
ce message a été posté Sam 19 Mar 2011 - 21:16

    « Ce soir-là il pleuvait. Les détails ne me reviennent que par bribes, mais je me rappelle qui pleuvait. Je me souviens de l’eau s’infiltrant sur ma cape, des claquements de dents, et de mes vêtements trempés collé à ma peau. A peine avais-je mis un pied dans la forêt interdite, que déjà j’avais la certitude que tout ça virerait au cauchemar. Il faut dire que la forêt interdite n’a jamais été un cadre avenant même pour les ombres.»

    15 mars 2019 | 22h15 ♣


    Ça doit bien faire une heure. Le silence de la nuit n’est brisé que par les claquements de dent de l’ombre. Une bonne heure qu’elle attend sous la pluie, elle ne rêve que de vêtements secs et d’un peu de chaleur. Mais non, l’usage de la magie n’était pas envisageable risquant de faire fuir sa cible, ou pire encore d’attirer la curiosité des multiples créatures ou plutôt monstre résidant dans les clairières sombres de la forêt interdite. Non elle attendrait, en silence. La plus part aurait rebroussé chemin, devant de telles conditions climatiques. Pas Calliope, il n’est pas question pour elle de bouger ne serait-ce qu’un cil tant qu’elle n’aura pas accompli sa mission. Demain elle n’aurait pas la force, c’était ce soir ou jamais. La pluie n’était qu’une complication de plus.


    Notre ombre avait choisie comme endroit pour installer son piège, une grande clairière, si le ciel n’avait pas été obstrué par d’épais nuages noirs, sans doute aurait-elle été nimbée d’une lumière argentée. Elle avait disposé sur le sol plusieurs mets appréciés des licornes. Ces derniers n’étaient pas empoisonnés, le but ici d’appâter une licorne, et de gagner sa confiance. Au moindre doute sur les intentions de la sorcière, la créature mystique partirait au galop, et il serait impossible pour Calliope de la rattraper. Non il fallait preuve de ruse. Et sa malice paya car enfin apparu doucement la clairière l’être immaculée. La blancheur éclatante de sa robe avait quelque chose d’irréelle dans la pénombre de la forêt. Son cœur manqua un battement, jamais la Kark n’avait vue d’être aussi pur. Et jamais elle n’en reverrait.

    La licorne était penchée maintenant sur la nourriture que Calliope avait disposée sur le sol, et commençait engloutir les aliments. Prudemment, la sorcière s’approcha, ses pas aussi léger furent-ils alertèrent la créature mythique quitta des yeux son repas, pour mieux planter son regard cyan dans les yeux sombres de la Kark. Reprenant son calme, et évinçant toute peur de son esprit, la Kark tendit sa main diaphane vers la licorne. Et pendant une minute, qui lui sembla durée une éternité, l’être immaculée hésita, avant d’enfin s’approcher de la sorcière. Calliope avait le mérite d’être une jeune fille vierge, et encore aux intentions pures. Ces caractéristiques faisaient d’elle la meilleure amie des licornes.

    Posant sa main humide sur le front de la licorne, la Kark lui adressa une douce caresse, tout en plongeant son autre main dans sa besace, pour en tirer encore une fois de la nourriture pour licorne, mais cette fois-ci imbibée du poison que son père lui avait remis. Maintenant qu’elle avait gagné la confiance de la créature, Calliope pouvait passer à l’acte sans craindre de voir la licorne s’enfuir dans les profondeurs de la forêt.

    La langue de la licorne sur main fit frissonnée la sorcière, ça y est la première étape de son plan avait fonctionnée. Comme l’avait prédit son cher papa, les effets du poison furent rapides. A peine l’équidé avait-il avalé le contenu de la main de la Kark, que déjà ses forces l’abandonnaient. Ses fines pattes tremblaient, et finirent par ne plus réussir à la porter. Le cœur de Calliope se serra encore un peu plus, et ses hauts le cœur s’intensifiaient encore et encore à mesure que la vie quittait le corps gracile de la Licorne. Mais ce n’était pas le pire. Non la sorcière avait cru voir son âme se déchiré en croisant à nouveau le regard de la créature mourante. L’incompréhension, peut être une pointe de colère, et surtout la déception se mêlait dans l’azur de ses yeux. C’était trop pour la pauvre Kark, qui détourna son regard, et s’éloigna de l’être à l’agonie. Les larmes s’invitèrent bien vite sur ses joues roses. Elle sanglotait comme une fillette, mais ces eaux inutiles n’atténuaient en rien les maux qui assaillaient Calliope. Une vague de dégout surplombant tous ses émotions l’envahir. Les hauts le cœur avaient pris le dessus. La scène était sordide, alors que la licorne lâchait son dernier soupire, la Poufsouffle vomissait dans un coin.

    Il fallut un bon quart d’heure pour que la Kark reprenne enfin ses esprits et se rappelle qu’il fallait qu’elle fasse honneur à son père coûte que coûte. Maintenant que le mal était fait, elle ne pouvait plus reculer, elle devait aller jusqu’au bout. Vomir lui avait fait un peu de bien, au moins elle n’avait plus le haut le cœur. Respirant un grand coup, comme pour se donner du courage, elle sortit de sa besace une pochette en cuir qu’elle déplia et un livre ancien. Cette dernière abritait de multiples outils en argent plus ou moins biscornus, qui devrait l’aider à extraire la corne du cadavre. Car oui, il ne fallait pas couper la corne, mais bel et bien l’arracher, et pour cela son père lui avait confié tout un arsenal. S’agenouillant près du cadavre, la Kark s’efforça de penser que ce qu’elle avait en face d’elle n’était qu’un gros steak qu’il fallait découper pour que Clio arrive le manger. Idée grotesque mais un temps efficace. Elle ouvrit le livre emprunté à la bibliothèque, il risquait d’être endommagé par la pluie et la terre, mais ça la Kark s’en souciait peu. Non la seule chose qu’il l’intéressait c’était de mener à bien sa mission, et pour cela elle avait besoin du schéma se trouvant dans l’ouvrage obscur destiné aux dépeçages d’animaux.

    Munie d’un genre de scalpel la sorcière fit une incision circulaire autour de la corne, rapidement ses doigts fin furent tâcher par le sang argenté émanant de la coupure. Il fallait désormais qu’elle gratte l’os du crane formé autour de la corne, afin de détacher cette dernière du reste. La Kark racla alors l’os avec un curieux instrument incurvé. La tâche fut âpre et longue, compliquée par la pluie et surtout par le sang argenté qui gênait la visibilité de la sorcière. S’armant maintenant d’une pince biscornue elle l’enroula cette dernière autour de la corne de la créature, et se mit à tirer pour extraire la corne. La poufsouffle dû y mettre toutes ses forces pour qu’au bout de cinq minutes dans un bruit de succion, la corne quitte enfin le crâne de la licorne. La sorcière enveloppa avec soin l’artefact magique recouvert de sang et de résidu de cerveau dans son mouchoir en tissus, tout en prenant garde de ne pas fixer le désolant spectacle qui lui faisait face.

    Sa tâche aurait pu être terminée, mais c’était sans compter sur le perfectionnisme de notre sombre princesse. Son père voulait qu’elle ramène du sang de licorne, aussi elle en ramènerait. Reprenant son scalpel, la Kark taillada l’abdomen de l’animal, puis recueillie dans plusieurs fioles le sang argenté qui s’en écoulait. Ce ne fut qu’après avoir remplis sa dernière fiole que Calliope craqua à nouveau. Sa crise de larmes, virait à l’angoisse…


    « Je ne sais franchement pas comment j’ai réussi à sortir de la forêt vivante, ou à retrouver mon chemin dans ce dédale d’arbres. Je n’ai aucun souvenir de la traversé du parc, ma vue était bien trop embuée par les larmes. Rien d’autre n’avait importance que cette impression de souillure. Ce sentiment qu’on avait violé la sacralité de mon être. Ainsi commençait le tortueux et destructeur chapitre du dégout de soi. La haine de l’autre, elle, viendrait plus tard. Cette nuit m’a changé à jamais, et je le dois à mon père. Je lui suis plutôt reconnaissante. Je sais maintenant qu’il a volontairement tenté de me blesser, et encore aujourd’hui je ne sais pas si l’affection qu’il me porte est vraie. Mais je le remercie, parce que si même si ce fut certainement l’expérience la plus horrible et la plus dévastatrice de ma vie, je suis plutôt fière de ce qui a été reconstruit sur les ruines de mon être.»
 :: Poudlard :: Hors des murs :: Forêt interdite