ALICE TORVALD
Plus vous vous débattrez et plus votre fin sera proche.

♦ Je suis née le 5 mai 1993 à Ste-Mangouste. Mon père est un sang-pur et ma mère est une sorcière basique de rang 4, ce qui fait tout logiquement de moi une sang-pur mais surtout une bâtarde de la famille Pritchard. ♦
♦ J'appartiens aux Gryffondor et ce sera ainsi pour la vie. Côté opinion politique, je penche plus vers les Héritiers, leur cause m'est toute acquise ! ♦
♦ En dehors de tout cela, je suis célibataire entre deux histoires sans lendemain. Je suis policière mais aspire à devenir tireuse d’élite. ♦

PRÉSENTEZ-VOUS !
Physique, histoire, caractère, on veut tout savoir !

« Aucun de nous ne peut vivre tant que l’autre survit alors meuuurs, Potter ! »

La silhouette drapée de noir décrit un grand cercle au-dessus de sa tête, puis elle abat son bras vers l’avant. Le couperet tombe, la sentence est dite. Le garçon aux cheveux bruns qui se tient devant elle plaque ses deux mains sur son cœur. Il échappe un râle guttural, tangue sur ses jambes, et s’écroule. Le Survivant vient de rendre l’âme. Le mage noir lève alors ses bras vers le ciel en signe de victoire et son rire maléfique s’échappe de son corps. Son triomphe annonce le début de son règne. Plus aucun obstacle ne barre sa route dorénavant.
Ou pas… Le garçon se relève d’un bond énergique et chasse les brins d’herbe de son torse. Tout ça sous le regard indifférent du Lord dont les bras reposent le long du corps.

« La prochaine fois c’est moi qui fait le Seigneur des Ténèbres ! J’en ai marre de me faire tuer à chaque fois.
- Mais tu ressembles à Potter, j’y peux rien moi.
- Parce que tu ressembles au Seigneur des Ténèbres peut-être ? T’es une fille en plus, une fille ça peut pas être un puissant mage noir.
- Ah ouais ? Et Bellatrix Lestrange c’était un elfe de maison ? Tu vas voir, quand j’serais grande j’serais devenue tireuse d’élite et toi tu seras encore en train de t’occuper de réparer des portoloins !
- Non, ça sera moi le tireur d’élite ! »

La silhouette en noir a retiré son masque entre-temps, dévoilant une petite fille au visage rond et à l’expression malicieuse. Ses cheveux blonds sont attachés derrière sa tête en une courte queue-de-cheval. On devine à peine les formes arrondies d’une poitrine naissante sous son t-shirt. Elle est jeune mais rayonne de vie et d’assurance. Un véritable rayon de soleil. Mais ce n’est pas un petit ange, et comme pour le prouver elle tire la langue à son ami avant de partir en courant. Elle lâche son bout de bois, lui aussi, ces bâtons qu’ils se sont amusés à brandir comme les baguettes magiques de leurs parents, et se lance dans une course poursuite ponctuée par des éclats de rire.


* * * *
Elle tire les volets de sa chambre en ravalant ses larmes, ces gouttes amères qu’elle refuse catégoriquement de verser. Elle ne veut pas pleurer parce qu’elle a l’impression que si elle cède cela voudra dire que tout est vrai. Qu’elle ne pourra plus jamais retourner en arrière. Elle se laisse tomber à plat-ventre sur son lit maintenant que le noir est fait. Thomas est… mort. Un gémissement douloureux s’échappe de sa gorge. C’était son ami, son confident, son complice de méfaits facétieux, son reflet, à un détail près que c’était un garçon et elle une fille. Son amoureux ? Peut-être. Un petit peu. À cette pensée elle frotte son visage dans l’oreiller. Elle voulait pas qu’il parte en Grèce avec ses parents pendant les vacances. C’était leur dernier été avant de rentrer à Poudlard, ils avaient plein de trucs à préparer ! Au lieu de ça il est allé se faire bouffer par une chimère à des centaines de kilomètres et par-delà deux mers.

« Alice ? »

Elle ne bouge pas, ne répond pas. Quelques secondes de silence précèdent le grincement de la porte lorsqu’elle pivote sur ses gonds, puis quelques secondes encore avant de sentir le matelas s’affaisser à ses côtés. La main de sa mère caresse ses cheveux. Elle croit qu’elle n’a plus l’âge de ces démonstrations de tendresse mais cette fois elle ne la chasse pas. Elle a même envie qu’elle la prenne dans ses bras. Cette maman qui n’a pas été assez présente dans sa vie elle réalise soudain qu’elle est la seule personne qu’il lui reste à aimer pour de vrai. Alors tout d’un coup elle se redresse et jette ses bras autour de son cou, même si elle sait que dans quelques jours la magie se brisera sûrement à nouveau. Un hibou du ministère passerait la fenêtre et sa mère disparaîtrait par poudre de cheminette la minute suivante.

Ses cheveux blonds fouettent son visage avec le vent. D’une main elle chasse une mèche de devant ses yeux, en glissant deux doigts derrière son oreille. Elle a agie comme un automate. Elle n’a pas quitté le point imaginaire qu’elle fixe au-delà du voile sombre que la nuit a étendue sur la ville. Les lumières des maisons se sont éteintes les unes après les autres, elles se sont tranquillement endormies avec leurs habitants. Il n’y a plus qu’elle, et cette lueur lointaine qui découpe un minuscule carré de lumière par-delà les toits tordus du Londres sorcier. Pendant un moment elle a essayée d’imaginer qui les coulisses mystérieuses de la nuit s’amusaient à tenir éveillé ; un poète grattant le papier au rythme de la fièvre créatrice lui brûlant le front, deux amants pas pressés d’arrêter de détailler les courbes de leurs corps, ou un noctambule ivre d’alcool les tympans vibrant encore de sonorités électriques. Elle a vite arrêté de se raconter des histoires pourtant. Elles lui rappellent trop la sienne, inévitablement, des hommes qui défilent dans son lit en lui laissant un souvenir insipide aux nuits d’excès lorsqu’elle joue les ivrognes. Ces masques qu’elle porte pour ne pas se retrouver en face des cicatrices que la vie lui a laissées.

Ses doigts retrouvent le chemin de la bouteille posée sur la rambarde du balcon avec facilité. Elle la porte à ses lèvres qui avalent le goulot, puis étanche sa soif en plusieurs gorgées. Elle a l’habitude de l’alcool, des brûlures qu’il inflige à sa gorge et de l’ivresse qui embrume son esprit. Si sa mère la voyait elle la lui arracherait des mains avant de lui asséner un énième sermon. À juste titre, évidemment, puisqu’elle a presque toujours raison sur tout. Mais c’est justement pour ça qu’elle fait ce qu’elle fait, parce qu’elle n’a jamais ressemblé à sa mère, et parce qu’elle veut être étreinte par des sentiments plus forts qu’elle. La peur imbécile d’un bruit de pas dans son dos alors qu’elle remonte une ruelle mal éclairée à la tombée de la nuit, les chatouillements dans le creux de ses reins le jour de sa première fois, la colère qui fait jaillir son poing contre un mur et y laisse une traînée rougeâtre, l’immensité qui l’embrasse alors qu’elle s’époumone les bras grands ouverts du haut du toit d’un immeuble, l’ivresse avec laquelle elle refais le monde une bouteille à la main. Tous ces instants qui au moins une fois dans sa vie l’ont fait se sentir véritablement vivante. Ce sont les seuls morceaux de souvenirs auxquels elle a envie de se raccrocher pour ne pas oublier qui elle est. Pas le reste qui lui semble tellement insignifiant. Poudlard, la répartition à Gryffondor, son adolescence complexée avec son corps tout dégingandé qui a grandi trop vite, les révélations sur sa naissance. Elle n’est pas une bâtarde. Elle refuse de l’être. Personne ne le sait d’ailleurs à part de rares individus, sa mère, le vieux de la brigade, et c’est très bien comme ça. Elle préfère qu’on la mâte de haut en se disant que c’est une sorcière basique plutôt qu’on la regarde de travers en ne sachant pas quoi penser d’elle. Elle emmerde les Pritchard, elle ne veut pas de leur nom ni de leur notoriété. Alice Torvald c’est bien aussi. Le monde va assez de travers comme ça autour d’elle, elle n’a aucune envie d’en rajouter.

La mort du Lord, ça a été quelque-chose. Quand elle était petite il la fascinait autant qu’il l’effrayait, avec Thomas leur jeux favoris était de reproduire le scénario de la Bataille Finale où le Lord ressortait en vainqueur et en grand sauveur du monde des sorciers. En grandissant elle était devenue moins impressionnable et s’était défait de ces sentiments, mais apprendre la mort de celui qui avait construit le monde tel qu’elle le connaissait lui avait tout de même fait un choc. Elle lève sa bouteille à cette idée comme pour porter un toast au défunt ministre. Elle boit à sa mémoire même s’il laisse derrière lui un sacré foutoir. Elle a peur que les choses changent. Elle ne veut pas que les choses changent. Sa prochaine gorgée, elle la dédicace à Wilhelmina Salamander-Kark. Une femme, une main de fer dans un gant de velours, c’est ça qu’il leur faut à tous pour apaiser leurs ardeurs. À défaut d’être capable d’apaiser les siennes. Encore un verre pour fêter ça ?

DÉCRET MINISTÉRIEL.
Vous devez répondre sans faille à nos questions.

♦ Que pensez-vous du ministre de la magie ? ♦ Cette question nous permet de savoir ce que votre personnage pense de tout ça, mais aussi son positionnement et de vérifier votre choix de faction. (~ 100 mots)
Qu’il aurait mieux fait de s’étouffer avec son égo plutôt que de l’afficher à la une de tous les médias ? Elle a cinq ans lorsque le règne de Lord Voldemort commence, trop jeune pour se souvenir à quoi ressemblait la vie avant lui. Et sa mère n’a pas non plus cherché à le lui apprendre. Elle a grandi dans cette société bourrée de clichés et d’idées préconçues. Elle les a appris comme des vérités. Poudlard n’a fait que la conforter dans le sentiment que tous les sorciers ne naissent pas égaux. Les nés-moldu sont issus d’un monde qui n’est pas le leur, c’est un fait. Alors pourquoi est-ce qu’on leur distribuerait le même passe-droit qu’à des familles plus anciennes qui avaient travaillé dur pour obtenir ce qu’elles avaient aujourd’hui ? Elle ne comprend pas cette logique qui voudrait placer tout le monde sur un pied d’égalité alors que la vie est faite de disparités par définition. Mervyn Kark est un homme qui inspire sérieux, rigueur, respect des vieilles traditions. Elle lui reconnait ces qualités, mais il a trahi sa confiance et celle de tous les sorciers le jour où son intérêt personnel a supplanté celui du peuple. S’il n’y avait pas eu de trahison le seul ennemi aujourd’hui serait l’organisation terroriste des Phénix. Personne d’autre.
♦ Comment avez-vous vécu les évènements de Septembre ? ♦ Ceci afin de savoir où vous en êtes et ce que vous avez subit et votre vision des choses.(~ 100 mots)
À croire que l’Angleterre en avait assez de la paix qui faisait son lit depuis vingt ans. Ou alors elle ne fait que revivre le même bon vieux cauchemar encore et encore. La mort du Lord ça a foutu un coup à tout le monde, et il fallait que les choses changent après plus d’un an où tout le monde avait passé son temps à retenir sa respiration en écoutant les discours sans fin de trois successeurs potentiels. L’un ou l’autre après tout qu’est-ce qu’elle en avait à faire ? La politique c’est pas son truc au fond, elle n’en saisit pas toutes les subtilités ou les enjeux. Mais Wilhelmina Salamander-Kark était intelligente et habile, elle aurait aimé la voir accéder à la fonction suprême. Elle ne méritait pas le sort que son frère lui réservait. Alice n’a pas participé à ce qui se passait au Ministère, avec quelques autres policiers elle était chargée de s’assurer qu’il n’y aurait aucun débordement dans le Londres sorcier, sur le Chemin de Traverse principalement.
♦ Que pense votre personnage de l'attaque d'Azkaban et de la fuite des Ombres à Poudlard ? ♦ Il faut que vous nous disiez sa vision des choses et s'il a participer, comment il en est ressortit etc. (~ 100 mots)
L’attaque d’Azkaban, elle la considère comme un fiasco. Elle a senti les poils de sa nuque se dresser en apprenant l’alliance avec l’Ordre du Phénix. Ils sont des criminels, leurs ennemis, elle ne comprend pas comme ses leaders ont pu faire ça. Si encore ils avaient retrouvés leur chef légitime elle aurait pu fermer les yeux quelque temps sur ce pacte contre-nature, mais rien, nada. En plus d’avoir fait choux-blanc, des centaines de dangereux prisonniers ont pu s’échapper. En tant que policière elle se sent particulièrement concerné par cela. Devoir nettoyer derrière les autres l’excède au plus haut point. Les élèves qui se sont échappés ? Même pas la peine d’en parler…

A VOUS PETIT POULPE !
Dites-nous tout sur vous.

♦ Je me nomme Mikado, j'ai bientôt 23 ans. J'utilise Katee "sexy" Sackhoff comme avatar. Mon personnages est un scenario. Je suis arrivé(e) ici grâce à Lawrence Rookwood, le colloc de l'amour ! Ma première impressions est ainsi : superbe forum, contexte qui dépote et qui promet des rebondissements Je pense passer environs 5 jours sur 7, mais ça peut varier puisque je vais bouger pendant les vacances et RP a peu près pour les mêmes raisons je me donne 2 RP à la fois comme limite, pour pouvoir répondre rapidement. Et enfin, une réponse simple. Avez-vous lu le règlement ? [Ok par Mamelle]. ♦

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Félicitations, te voici validée.

Bienvenue parmi nous petite poulpette ! C'est une jolie fiche que tu nous offres là et on valide sans hésitation ! ♥

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