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❝ It's a very, very mad world. ❞
 :: Poudlard :: Sous-sol et rez-de-Chaussée
Ashley M. Lakefield
Ashley M. Lakefield
Messages : 3071 Crédits : avatar Shiya. ; sig : Chieuze & Tumblr & Shy'm
Age du personnage : 18 ans
Ascendance : Sorcier basique
Emploi/Etude : 7ème année à l'institut POTTER
Faction : Ordre du Phénix
Maison : Gryffondor

Rapeltout
Patronus : Elle n'a encore jamais réussi à produire un patronus corporel, mais si elle y arrivait un jour, il prendrait la forme d'un aigle
Epouvantard : Johanna morte
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It's a very, very mad world.
ce message a été posté Mar 6 Mar 2012 - 19:24
    Son regard courrait d'un bout à l'autre du parchemin qu'elle tenait en mains. Les mots écrits, elle les connaissait par coeur. Tous les matins et tous les soirs elle les relisait, comme comme un rituel. Cela faisait à présent un mois qu'elle devait envoyer cette lettre. Aussi Gryffondor soit-elle, il lui était tout bonnement impossible de réunir le courage nécessaire pour faire le voyage jusqu'à la volière et d'envoyer un hibou à ses parents. Dans sa tête, les visages déçus de ses parents et l'incompréhension lisible sur celui de son cousin. Elle voulait le leur dire à voix haute. Elle voulait les voir, les entendre lui crier dessus, elle ne voulait pas jouer les lâches en l'annonçant par écrit. Mais au final, c'était tout ce qu'elle était. Une lâche. Combien d'occasions avait-elle eue pour le dire à Johanna ? Combien de fois était-elle montée à la volière, parchemin à la main, pour redescendre aussitôt arrivée ? Un soupir s'échappa de ses lèvres et elle retomba sur son matelas, bras couvrant ses yeux. Une semaine était passée depuis la fuite des cinq élèves Ombres. Une semaine depuis son échec cuisant à sa première mission en tant qu'héritière. Une semaine depuis que sa trahison avait été révélée à sa petite-amie, fiancée … au final le terme employé importait peu. Cela faisait une semaine qu'elles ne se parlaient pas, se contentant de s'échanger des regards d'un bout à l'autre de la salle commune. Aucune de ses supplications ne fonctionnait. La toucher revenait à se faire violemment rejetée, une parole et elle était incendiée d'un simple regard.

    Une patte hésitante vint se poser sur son ventre, mais elle n'ouvrit pas ses yeux. Arrow viendrait s'allonger sur elle tôt ou tard, peu importe si elle le regardait ou non. Abdominaux contractés, elle attendit que son chat grimpe enfin dessus, mais il ne s'arrêta pas là, préférant se caler sur sa poitrine et poser sa tête contre son cou. C'était douloureux, mais la présence de l'animal la réconfortait et c'était tout ce qu'elle demandait.

    La fille assise sur le lit d'à côté, source du bruit de fond qui l'empêchait de trop se morfondre, sortit du dortoir, plongeant la chambre dans un silence de mort interrompu à intervalle régulier par le ronronnement d'Arrow. Elle soupira une deuxième fois, puis laissa ses bras retomber le long de son corps. L'une de ses mains s'enfonça dans la poche de sa robe de sorcier pour y récupérer sa baguette qu'elle agita ensuite en direction de la radio qui reposait sur l'une des fenêtres. Si l'idée était bonne en théorie, en pratique, c'était plus stupide encore que Wendle en train d'essayer de tenir tête à Lewis. La chanson qui résonnait à présent dans le dortoir, réveillait un souvenir qui ne faisait qu'empirer la situation dans laquelle elle se trouvait.

    C'était un samedi, comme aujourd'hui. Plusieurs mois après la mort du Lord et quelques semaines après sa dispute monumentale avec Callista. Il pleuvait ce jour-là. Tout le monde somnolait à moitié dans la salle commune et elle n'avait pas bougée de son lit depuis l'heure du déjeuner. Sa chanson préférée des Horny Hippogriff était diffusée à la radio, mais cela ne la faisait danser comme une idiote, contrairement à son habitude. Elle était en colère. Elle était blessée, vexée. Elle se sentait trahie et elle avait envie de la frapper. Cette foutue Malefoy hautaine et capricieuse, soit-disant supérieure à elle parce qu'elle était de sang pur. Et puis quoi encore ? Les sirènes donnaient naissance à des strangulots ? La bonne blague. Une bonne gifle, un bon coup de pied au cul et un ongle de réalisme dans sa tête d'ignorante et peut-être pourrait-elle retrouver sa meilleure amie. Mais le doute planait dans son esprit. Callista pensait-elle réellement qu'elle ne valait rien ? L'avait-elle toujours pensée ? L'avait-elle manipulée pour son plaisir ? L'envie de la frapper lui revint et elle serrait les poings et les mâchoires, afin de se contrôler. Son chat, qui avait senti et compris son humeur, descendit bien vite de son abdomen. Sans aucune barrière physique pour l'empêcher de fuser hors de sa salle commune, Ashley serait certainement partie à la recherche de Sainte-Malefoy pour lui foutre une raclée, mais Johanna veillait au grain et les poings de la nouvelle préfète se desserraient, lorsque son amie blonde lui prenait la main pour la relevée promptement. Son dortoir était vide, excepté pour Arrow qui observait la scène d'un oeil presque rieur. Pas un seul mot n'était échangé, rien qu'un simple sourire qui voulait tout dire et elles dansaient. Comme si le monde autour d'elles n'était pas en train de changer, comme si une amitié aussi solide que la roche ne s'était pas effritée, comme deux adolescentes qui voulaient oublier rien qu'un instant, qu'ils devenaient tous fous.

    Ce coup-ci, Johanna ne viendrait pas danser avec elle et Arrow ne la retiendrait pas d'aller en foutre une ou deux à cette serpentard de malheur qui semblait s'être donnée pour mission de ruiner sa vie. Tout était de sa faute. Non. La faute était partagée. Ashley avait fait la bêtise de tomber dans le piège de son ancienne amie, avait fait l'erreur d'écouter des mots volontairement blessants, au lieu d'écouter sa conscience. Mensonge. Elle avait écouté sa conscience. Conscience manipulée par l'experte en la matière. Callista lui avait énumérée tellement de points positifs concernant les héritiers. Des points qui avaient été réfutés la semaine dernière alors qu'elle avait été à ça près, de lier une amitié durable avec la mort, non pas à cause d'un train, mais à cause d'adultes, prêts à tout pour ramener des gosses au bercail. Elle serait protégée ? Ses proches seraient protégés ? Par qui ? Par quoi ? La colère noire rendait ses gestes presque violents, ainsi, lorsqu'elle voulut faire descendre son chat, il la griffa au cou. Sale bestiole. Il sauta du lit et sortit du dortoir, ventre à terre, tandis qu'elle se relevait et regardait dans son miroir l'étendue des dégâts. Le sang ne coulait pas, cela pouvait donc attendre après qu'elle ait botté le cul de Callista.

    Sortir de la salle commune fut extrêmement facile, il était midi et la majorité des élèves était réunie dans la Grande Salle. Sa recherche serait donc facile. Sauf si mademoiselle avait décidé de jouer à cache cache, auquel cas, elle aggraverait son cas. D'un pas rageur, elle traversa les couloirs, passa devant des tableaux, tous devenus quelconques une fois la première année terminée, sauf un. Le tableau d'un renard, lui aussi animé, qui faisait rarement autre chose que dormir. Un renard magnifique, qu'elle admirait toujours pendant quelques minutes. Mais elle ne le fit pas, cette fois-ci. Elle passa devant  comme une flèche, descendit les escaliers, uns à uns, en courant et lorsqu'elle arriva enfin dans le hall d'entrée, prête à entrer comme une furie dans la Grande Salle, elle vit une tâche verte posée devant les sabliers. Tâche verte aux cheveux blonds. Elle serra les poings si forts que les bulles d'air entre ses phalanges explosèrent dans un pop désagréable à l'oreille humaine. « Malefoy ! » cria-t-elle en s'approchant d'elle. « Je vais te faire bouffer tes promesses unes-à-unes, juste après t'avoir cassé les dents. » Menace sifflée, Ashley prit son ennemie par le col de sa robe hideuse avant de la repoussée violemment. Elle allait payer pour tous les maux causés, payer pour l'avoir enfoncée au moment où elle besoin d'une amie et non pas d'une ennemie, payer pour l'avoir mise dans une situation qu'elle ne souhaitait pas. Plus encore. Elle allait payer d'avoir profité d'un moment de faiblesse pour frapper.

    Il n'y avait à présent plus aucune blessure physique ni de séquelles psychologiques pour l'empêcher de lui foutre une raclée. Le serpent allait enfin voir ce que valait un lion enragé. Avec plus d'un an de retard.
Callista E. Malefoy
Nelly Olson avec une batte de Quidditch
Callista E. Malefoy
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Re: It's a very, very mad world.
ce message a été posté Ven 9 Mar 2012 - 19:39
Les lueurs émeraudes du lac se reflétaient dans la Salle Commune des Serpentards. Chaque parcelle de mur qu’elles atteignaient étaient ainsi illuminés de jade, plongeant l’antre des vipères dans une torpeur aquatique. Assise sur l’un des canapés en cuir noir, Callista ne se dépareillait pas parmi ces sombres lumières, la robe en soie dont elle était vêtue se trouvant être aussi verte que l’emblème de sa maison. Repliant lentement les jambes, elle fit attention à ce que ses escarpins à talons n’éraflent aucunement la matière délicate de son support. Son regard posé sur le feu ronflant de la cheminé qui lui faisait face, elle tentait de réfléchir. Tâche ardue alors qu’une colère sans nom la dévorait de toute part. Une colère qui rugissait en elle depuis maintenant une semaine. Ces enfoirés d’Ombre avaient réussi à s’enfuir et elle s’était simplement trouvée enfermée dans la Grande Salle. Cette constatation lui restait en travers de la gorge, ayant du mal à l’accepter. Mais ce qui nourrissait sa colère, c’était surtout et presque uniquement l’incompétence de ces six abrutis qui s’étaient lancés à leur poursuite. Par Morgane, ils n’avaient rien arrêté, avaient été aussi inutile que des Nubbins. Dire que trois d’entre eux étaient des Héritiers ! Elle avait honte qu’ils fassent partie de sa faction. Elle pouvait comprendre que les membres de l’Ordre n’osent pas s’en prendre à d’autres, quoique connaissant Wendle ce n’était pas trop son genre, mais des Héritiers ! Ils auraient dû les arrêter. Cela allait de leur honneur personnel, à celui de leur faction. Ils n’avaient aucune excuse et elle pensait que Lewis s’était arrêté bien trop tôt avec eux. Mais elle n’avait pas son mot à dire et en avait bien conscience, alors elle se taisait et attendait impatiemment sa revanche.

Ressentant le besoin de bouger, sinon elle allait éclater et passer sa colère sur ses camarades plus jeunes, ce qui serait malvenu, elle se leva dans le but de simplement marcher dans les couloirs de l’école. Elle refusait d’en parler, parce que cela finirait mal pour chaque personne lui adressant la parole s’ils osaient la contredire. Elle était dans un de ses mauvais moments où frapper la soulageait plus qu’autre chose. Qu’on ne la cherche pas, elle redeviendrait la garce de Poudlard. Inconsciemment, elle prit la direction de la Grande Salle. Après tout, c’était l’heure du repas. Même si elle n’avait pas fin, y faire un saut ne lui prendrait que peu de temps. A peine entrée, elle eut envie de ressortir. Quelle idée avait-elle eu aussi. Tout ce monde qui parlait à n’en plus finir lui donnait mal au crâne et elle eut la brève pensée qu’en prendre pour un pour sur les autres serait leur seule utilité. Mais elle n’avait pas l’envie de créer un nouveau débat devant tout le monde, elle se contenta donc d’embrasser Jules sur la joue et de saluer Maël. C’était déprimant. Vraiment déprimant. Voilà les deux seuls vrais amis qu’il lui restait à Poudlard. Le seul à qui elle oserait octroyer ce nom se trouvait hors de Poudlard, elle ne savait où. Tyzonn. Voilà 6 mois qu’elle ne lui avait pas parlé. Et elle n’avait aucune idée de comment pourrait se dérouler leur prochaine rencontre. Elle la redoutait en même temps qu’elle l’attendait. Mais il n’était pas encore temps de se prendre la tête avec ce sujet, elle se trouvait toujours à Poudlard. Ressortant aussi rapidement qu’elle était venue, elle prit tout de même le temps de se poser devant les Sabliers Géants. A son plus grand apaisement, Serpentard était toujours en tête. Elle n’aurait pas supporté une défaite de sa maison en plus du reste.

Si elle avait su ce que lui apporterait le fait de rester ainsi, debout, cible facile à atteindre, nul doute qu’elle serait retournée dans sa Salle Commune. Elle l’entendit avant de la voir. Lakefield. Qu’avait-elle encore à lui reprocher ? Les deux jeunes femmes ne s’étaient plus vues depuis leur « discussion » dans la Salle de Bain des Préfets, alors Callista se demandait ce qu’elle avait bien pu faire pour la mettre dans un tel état. Au début, cela l’amusa. Seulement au début. Lorsque la Gryffondor lui cria après, la saisit par sa robe et la repoussa à quelques mètres, toute once d’amusement disparut au néant. La colère qui grondait à elle s’éveilla à nouveau et son regard se noircit. Ah, elle voulait jouer à ce petit jeu ? Aujourd’hui, elle ne s’encombrerait pas de gentils discours ou de jolis mots. Ce fut amusant de jouer avec elle le temps que ça dura. Désormais, elle se foutait bien de tout ce qu’il pouvait lui arriver. Aujourd’hui, elle savait qu’elle ne louperait pas son Doloris si elle devait le lui lancer. « Des promesses Ashley, quelles promesses ? Aucune trace de rire, aucune trace d’ironie. Etait-ce ainsi qu’on disait adieu à une amitié ? Oui, il était plus que temps que tout se règle définitivement entre elle. « Oh, tu parles de celles faites la dernière fois ? Lorsque je te disais que nous pouvions protéger ta famille, te protéger ? » Elle était à nouveau stable sur ses pieds, se battre en talons n’était pas la meilleure des solutions, mais elle n’avait sensiblement pas le choix. Elle s’en moquait, rien d’autre n’avait d’importante que la vision de la face de son ancienne amie ravagée par les bleus. « Ce que tu peux être naïve ma pauvre chérie. Moi aussi, je dois l’avouer. Je voulais retrouver notre amitié, mais elle est définitivement perdue. Alors je t’ai servie les paroles que tu attendais et tu y as cru. Ce fut plus simple que ce à quoi je m’attendais. » Oh, ce qu’elle aimait voir ce visage aimé autrefois se décomposer, revenir avec la fureur. Cela n’aurait pas été une vraie fin si Ashley n’avait pas été autant enragée qu’elle. « Mais c’est fini. Après tout, à quoi pensais-je ? Tu n’es qu’une basique rebelle. Ton rang est inférieur au mien, mais tu ne sembles pas vouloir l’accepter. Il va pourtant que tu le rentres dans ta petite tête Ashley Lakefield. Tu n’es rien dans cette société et tu le seras à jamais. Elle ne sortit pas sa baguette cachée dans son décolletée, non, pour le moment, elle n’en avait pas besoin. Mais elle ne pouvait laisser passer « l’acte de violence sur sa personne » d’il y avait quelques minutes. Et puis, il fallait bien ouvrir les hostilités, non ? C’est pour ces deux raisons, qu’avançant rageusement vers la Gryffondor, elle la gifla plus fort que jamais.
Ashley M. Lakefield
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Re: It's a very, very mad world.
ce message a été posté Mar 3 Avr 2012 - 12:35
    Après toutes les épreuves qu'elle venait de passer, cette gifle avait le même effet qu'une caresse. Elle ne pouvait nier la brûlure que lui procurait le geste, sa joue enflammée lui faisait mal, mais elle n'en pleurerait pas. Cela ne faisait que l'enrager encore plus. La haine viscérale qu'elle éprouvait pour Callista ne faisait que grandir et son coeur battait de s'imaginer la Serpentard gisant à ses pieds. Il était temps qu'elle comprenne qu'on ne jouait pas avec les Gryffondor. Encore moins avec une Lakefield. Les latinos ont le sang chaud, n'est-il pas ? Lentement, elle tourna le visage vers la blonde et son regard furieux ne reflétait plus que le calme inquiétant d'un océan sur le point de se déchaîner. Sa colère lui brûlait la gorge, serrait son estomac, demandait de l'oxygène et elle haletait. Comme si elle avait couru un marathon. Comme la semaine dernière, quand elle avait poursuivit ces lâches.

    Les mots de la capitaine ne la touchaient plus. Ou si c'était le cas, elle n'y faisait plus attention. Trop de fois elle avait souffert des paroles de l'héritière Malefoy. Trop de fois, elle avait abdiqué devant sa pire ennemie. C'était fini à présent. Plus jamais elle ne lui laisserait l'occasion de la traîner dans la boue. Il était temps qu'elle paye le prix de toutes les horreurs commises et dites. Il était temps, pour Ashley, de réclamer vengeance. Une vengeance qui n'avait aucun sens, mais qu'elle désirait plus que tout. Un désir aveuglant, pour l'avoir manipulée, pour avoir profité d'un moment de faiblesse. « Je ne sais même pas comment j'ai pu penser que tu étais différente. Au final, tu es comme les autres. Aussi ridicule qu'inutile. Tu me fais rire avec tes discours. Je n'ai pas besoin d'être quelque chose aux yeux de cette société pour être quelqu'un aux yeux de ceux que j'aime. Tu veux être importante pour le monde entier ? Grand bien te fasse, Malefoy. Mais un jour, tu seras vieille, décrépie, seule sans mari et sans enfants et le monde tel qu'il est aura tellement changé que tu ne te poseras plus qu'une seule question. Qui suis-je ? Et la réponse est que tu n'es rien, tu ne seras jamais rien qu'une autre sang-pure aux yeux du reste du monde, une énième pauvre fille qui, en tentant d'amener sa pierre à l'édifice aura lamentablement échoué. Parce que c'est ce que tu es. Lamentable ! » Le ton montait et à chaque mot, Ashley se rapprochait un peu plus de la blonde. Regard furieux, poings serrés, elle avait envie de la frapper. Il était temps qu'elle redescende sur Terre.

    « Tu veux savoir ce que je crois ? Je crois que pour toi, la seule manière d'accepter le fait que je te hais, c'est de te répéter les mêmes mensonges. Tu ne voulais pas me manipuler, Callista. Tu veux simplement me le faire croire, parce que tu n'acceptes pas le fait que je t'ai dit ce que je pensais de toi, que je t'ai dit non. Tu penses avoir accepté la vérité : que je te hais, que je te haïrai jusqu'à la fin de mes jours, mais au final la petite fille qui n'avait que moi pour amie ne veut pas me laisser partir. Je suis déjà loin, Malefoy. Je n'ai pas perdue mon temps à me morfondre, j'ai avancé, pendant que toi tu stagnais. Je suis tellement loin devant toi, que tu ne pourras jamais me rattraper. » Et son poing entra en collision avec la mâchoire de Callista. « Ca c'est pour m'avoir fait penser pendant cinq ans que tu tenais à moi » Elle frappa une nouvelle fois. « Et ça, c'est ce que tu mérites pour avoir insulter ma famille, le jour où tu t'es enfin révélée comme ce que tu es vraiment : une pauvre conne. »
Callista E. Malefoy
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Re: It's a very, very mad world.
ce message a été posté Jeu 3 Mai 2012 - 20:29
Callista accusa les coups, recula de deux pas, passa une main sur sa mâchoire douloureuse. Elle aurait un bleu le lendemain. Peut-être même deux. Lëna accepterait-elle de lui prêter son fond de teint ? Elle ne pourrait pas sortir avec des bleus aux visages. Puis elle sembla se souvenir de où elle était. Elle posa brièvement les yeux sur Ashley. Et sourit. Pas un sourire ironique. Non. Un sourire joyeux, heureux, amusé. Elle secoua la tête en riant légèrement. Elle avait l’impression de se retrouver à la fin de sa sixième année. Sauf que les places étaient échangées. Ashley était elle. Callista était Calliope. Burf. Elle grimaça. Se dire qu’elle pouvait ressembler à Calliope la dégoûtait presque. Elle se ressaisit à nouveau. Si cela continuait ainsi, elle en oublierait Ashley. La gentille Ashley qui voulait montrer qu’elle existe. Oui, c’était juste ça. Ashley Lakefield voulait montrer qu’elle existait. Qu’elle avait la parole. Qu’elle pouvait se défendre. Callista fit une moue triste et pencha la tête sur le côté. Elle lui faisait pitié. Sincèrement pitié. Cette fille voulait juste montrer qu’elle valait quelque chose. Et lorsque tout ne se passait pas comme elle voulait, elle rejetait la faute sur les autres.

« Tu me fais pitié Ashley. » Elle ne bougea pas de sa place et croisa simplement les bras. Quelques mouvements de mâchoire lui indiquèrent que la Rouge & Or avait frappé plutôt fort. Elle serait bonne pour passer à l’infirmerie après toute cette mascarade. « Sincèrement. Tu me fais pitié. » Elle décroisa les bras et passa une main rapide sur sa robe, pour défaire les plis qui se seraient formés sans son autorisation. « Je ne t’ai jamais mis un couteau sous la gorge ou menacé de quoique ce soit si je me souviens bien. Je t’ai juste exposé la situation de notre société. En te disant que l’Ordre ne servait à rien. Et je le pense toujours d’ailleurs. » Elle s’approcha de sa Némésis, toujours souriante, acquiesçant comme si elle approuvait ses propres idées. « Tu as choisi toute seule de rejoindre les Héritiers. Tu as choisi toute seule de devenir une Mangemorte. » Puis elle posa une main sur son épaule, caressant la peau basanée d’un doit distrait. « Tu m’as abandonnée Ashley. Bien. Si j’ai faibli l’autre jour dans la Salle de Bain des Préfets, ce n’est plus le cas aujourd’hui. J’ai eu un moment pour réfléchir. Pour comprendre mon geste. Et je l’ai compris. Tu as raison : je n’acceptais pas ta haine. Je voulais me dire que tu regrettais ton geste. J’ai rapidement compris que non. Et je l’ai accepté. Si tu savais le bien fou que ça fait de réaliser que je n’aurais plus à attendre que tu me rejoignes, que tout revienne comme avant ! C’est libérateur. Je n’ai plus à penser à toi, à m’inquiéter de toi en faisant semblant de te haïr. » Elle éclata d’un rire, un vrai. Amusé et joyeux. Comme si elle venait de vivre un moment extrêmement heureux.

« Si je devais te lancer un Doloris aujourd’hui, je sais que j’y arriverais. Pas comme dans le Poudlard Express. Tu sais pourquoi ? » Elle se pencha, comme pour lui murmurer un secret, toujours aussi amusée. « Je te hais. » Et d’un coup vif, elle releva son genou gauche qu’elle assena dans le ventre d’Ashley. Elle regarda la jeune femme se plier en deux, le souffle coupée. Le sourire de Callista ornait encore son visage, mais il était devenu sadique, narquois. « Tu me dégoûtes. Tu m’horripiles. Tu m’énerves. Tu es bonne à rien. Tu ne sais que te mettre en colère. Et te plaindre. Oh, ça ! Tu aimes te plaindre, sans aucun doute. ‘La méchante Callista m’a fait du mal. La méchante Callista est une sale conne. La méchante Callista m’a trahie.’ Qu’est-ce que tu faisais il y a encore quelques minutes ? Tu te plaignais. Assumes Lakefield. Les Héritiers, tu les as rejoints toute seule, comme une grande. Tu as dix-sept ans maintenant, il serait peut-être temps pour toi de te comporter comme une adulte. Ou en tout cas plus comme une gamine qui fait un caprice. » La blonde abattit ses mains sur les épaules de la brune. « Je te hais. » Elle pencha son corps en avant, l’entraînant dans sa chute. Elle ne porta aucune attention au fait que le sol ait pu blesser Ashley. Elle s’en moquait désormais. Assise à califourchon sur elle, un genou de chaque côté du corps de son ancienne amie, elle glissa lentement ses mains des épaules de la Gryffondor pour venir les poser sur son cou, en serrant lentement. Puis doucement, elle approcha son visage de celui de la brune. Elle n’était plus qu’à quelques millimètres de ses lèvres. « Et là, tout de suite, j’ai envie de te détruire. »
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Re: It's a very, very mad world.
ce message a été posté Lun 7 Mai 2012 - 15:32

    Joe se réveilla en sursaut, sortant avec plaisir du cauchemar où, pour une raison inconnue, Ashley se retrouvait pendue la tête en bas dans le salon de ses parents. La blonde ne voulait surtout pas savoir pourquoi son esprit était venu à rêver de ça mais les draps trempés de sueur et son corps tremblant lui rappelèrent que, même si elle ne se souvenait pas des détails, son cauchemar était insupportable. Elle se rappelait vaguement de sang, d’un serpent ou d’une araignée peut-être… Secouant la tête, remarquant que le soleil n’était même pas encore levé, Johanna prit un jogging, une paire de chaussettes et des baskets, sorti du dortoir avant d’enfiler ses vêtements afin de ne réveiller personne et dévala les escaliers jusqu’à la grande porte qu’elle poussa. L’air glacé lui fouetta le visage, rougissant ses joues. Ses pieds se mirent en action et bientôt, la lionne se retrouva en bord de forêt. Ses foulées étaient longues et Joe essayait de garder un souffle régulier.

    Cela faisait bien trop longtemps qu’elle n’avait pas été courir ainsi mais elle se rappelait pourquoi elle aimait tant ça. Ça lui permettait d’oublier ses problèmes, de se concentrer sur autre chose que ses cauchemars mais aussi de réfléchir à tête posée une fois sous la douche. Sans vraiment s’en rendre compte, la blonde s’arrêta et perdit son regard au loin. De retour en haut de la colline qui surplombe la cabane du garde -chasse, elle eut tout le loisir d’observer le soleil se lever, colorant lentement le ciel de pourpre, de violet et de rose. Reprenant lentement une respiration calme, Joe tira ses muscles afin de ne pas avoir de courbatures et rentra dans le Château qui commençait lentement à s’éveiller. Montant les escaliers quatre à quatre, la lionne entra bientôt dans la Salle Commune puis dans son dortoir où elle attrapa un jean et un pull blanc avant de se faufiler sous la douche. L’eau chaude eut pour effet de détendre tout son corps et c’est complètement relaxée qu’elle se rendit en cours jusqu’à midi puis descendit dans la Grande Salle afin de prendre un déjeuner en compagnie de ses amies.

    Cependant, elle ne s’attendait pas à voir Callista et Ashley en pleine engueulade. Perplexe, elle préféra se diriger vers la table des rouges et or avant de se mêler de quelque chose qui ne la concernait pas. Enfin, ça concernait Ashley donc indirectement, elle aussi. Posant son sac empli de livres sous le banc, Joe attrapa un toast beurré avant de tendre l’oreille pour savoir ce qu’il se passait exactement. Puis, elle entendit quelqu’un tomber sur le sol et un bruit sourd résonna dans la salle. La lionne se retourna lentement, s’attendant au pire, se penchant un peu afin d’apercevoir les deux filles, à côté des sabliers. Elle savait que la situation entre les deux filles était tendue mais n’avait jamais cherché à en savoir plus. Ainsi, elle fut plus que surprise de voir Callista assise sur la poitrine d’Ashley, les mains serrées autour de son cou. Johanna se leva d’un bond, courut vers la Serpentard, l’attrapa par derrière et l’envoya valser un ou deux mètres plus loin. La phrase qu’elle avait entendue avant de pousser Callista résonnait encore dans les oreilles de la blonde…

    Et là, tout de suite, j’ai envie de te détruire

    Johanna aida sa petite amie à se remettre debout, vérifiant rapidement qu’elle pouvait respirer correctement, et se tourna face à Callista. Son regard était noir de rage, elle le savait, le sentait. Elle n’avait qu’une envie : coller son poing dans le visage si parfait de la fille Malefoy. Sans même s’en rendre compte, la blonde positionna son corps de manière à protéger Ashley. Puis sa voix fusa, sifflante, sourde.

    A quoi tu joues, Malefoy ? Tu te crois tellement intouchable que tuer une élève ne ferait que te rendre plus populaire au sein de ta petite famille de tarés ?
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Re: It's a very, very mad world.
ce message a été posté Lun 20 Aoû 2012 - 9:57
Toute couleur quittait le visage d’Ashley alors que Callista serrait ses mains de plus en plus fort autour de son cou. Elle se délectait de la peur qu’elle voyait dans ses yeux, de l’emprise qu’elle avait sur elle. Elle ne voulait pas la tuer, mais ressentait le besoin de la blesser, d’apposer une seconde sa marque sur ce corps halé pour lui montrer que jamais elle ne la laisserait tranquille. Callista n’avait jamais autant haï une personne qu’en cet instant précis. Durant cette seconde de force qu’elle avait sur Ashley, elle sentit toute sa haine se répandre dans ses veines lui donnant plus d’appui sur le cou de la brune. Et puis elle se consuma. Elle avait atteint son paroxysme et elle se désagrégea. Ashley et elle avaient eu un chemin en commun, mais voilà bien un an qu’elles s’étaient séparées. Désormais, elles ne seraient plus ensembles et si elles restaient ennemies, continuer de s’en prendre à elle quotidiennement ne lui apporterait rien. Alors que cette réalisation imprégnait son corps, elle commença à desserrer ses mains autour du cou d’Ashley.

Seulement elle n’eut jamais le temps de se relever par elle-même. Elle se sentit soudainement tirée en arrière et atterrit –encore une fois- quelques mètres plus loin. En relevant les yeux, elle constata que le chevalier Johanna était venu au secours de sa dulcinée. Elle éclata de rire, tant elle trouva le tableau niais. Et ridicule. Ou dégoûtant. Oui, dégoûtant c’était le mot. Elles ne comprenaient que deux femmes puissent s’aimer. C’était contre-nature. Elle-même avait été horrifiée d’un simple baiser envers Jules et s’était sentie salie. Il lui avait fallu des mois pour se remettre de ce geste. Alors voir ce couple immoral devant ses yeux lui donnait envie de vomir. Mais elle avait fini ce qu’elle avait à faire avec Ashley et comptait bien partir, retrouver une occupation plus calme. Et moins choquante. C’était sans compter dame Springstone qui ne put s’empêcher de faire une remarque. Ah, ces lionceaux…

Avant de lui répondre, Callista se remit sur ses pieds et épousseta sa robe. Elle en avait vu de toutes les couleurs aujourd’hui la pauvre. Puis elle reporta son regard sur les deux rouges toujours devant elle et une grimace prit place sur son visage, inconsciemment. Pourtant, elle répondit à Johanna, parce qu’elle ne voulait pas partir avec un goût d’inachevé dans la bouche. « Ne racontes pas d’inepties Springstone. Je n’ai jamais voulu tuer Lakefield, seulement lui montrer qu’elle était de loin inférieure à moi. De plus, ma famille garde un certain rang ce que n’aura jamais la tienne. Je suis certaine qu’il suffirait de chercher dans un bestiaire pour trouver ta famille d’animaux dégénérés. Sur ce, mesdemoiselles, j’ai autre chose à faire, et certainement bien plus intéressant qu’observer votre couple immonde. »

Ce fut sur ces dernières paroles pleines d’amour et de chaleur que Callista quitta le grand hall du château. Elle n’avait aucune idée, en réalité, de ce qu’elle allait bien pouvoir faire, mais ce serait toujours plus sain pour son mental que de voir Johanna et Ashley roucouler. N’y avait-il pas un devoir de Magie Noire qu’elle devait terminer ?
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