Ah le quidditch, la vie entière de Jason. Il suivait ce sport du monde magique depuis qu'il était enfant. Oh oui, étant petit, Jayze jouait souvent avec son père au Quidditch. Avant son poste favori était batteur, c'était un poste qu'il affectionnait particulièrement petit parce qu'on tapait moins fort dans la cognard. Finalement, il s'était rabattu au poste d'attrapeur qui lui convenait beaucoup mieux même si c'était tout autant dangereux. Ouais, genre quand il étudiait en Bulgarie, Jason se rappelait qu'il avait joué un match et il s'était mangé son balai dans le vendre ce qui lui avait valu trois semaines sans jouer au Quidditch. Alors, maintenant, le serdaigle faisait réellement plus attention lorsqu'il jouait.

Aujourd'hui, il s'agissait d'un assez beau jour. Il ne faisait pas une température très haute, mais il y avait du soleil, ce qui était rare ces derniers temps. Oh oui, Jayze en avait assez du mauvais temps, de la pluie. Il n'était pas très fan de ce genre de temps, lui il préférait un beau soleil. Et puis, lorsque l'on souhaitait jouer au Quidditch, c'était mieux quand il y avait du soleil. La pluie, ça empêchait de bien voir et de bien diriger son balai. C'était le quidditch après tout, l'un des sports le plus dangereux au monde et c'était un peu cela qui plaisait à Jason, la dangerosité du sport. Comme je disais donc, il voulait s'entrainer un peu aujourd'hui et le temps était correct pour cela. Alors, il s'était laissé emporté jusqu'au terrain de Quidditch avec dans les mains le tout dernier balai en vente. Il avait les moyens de se payer ce genre de balai, surtout à cause de la fortune de sa famille.

Bref, il avait le coffre où dedans il y avait toutes sorte de balles du Quidditch : le souaf, le cognar, le vif d'or. A la base, c'était le vif d'or que devait attraper Jason. Sauf que là, il n'était pas chaud à s'entrainer à l'attraper maintenant. Un petit peu de mouvement des bras, le cognard lui irait à merveille pour l'instant. Il le décrocha, prit la batte. La balle s'en alla au loin dans les airs, avant de revenir à pleine vitesse vers Jason qui la renvoya sur le côté sans regarder avec la batte. Imaginez qu'il y avait quelqu'un et qu'elle se prenait le cognard, ça n'irait pas vraiment pour lui.

Le cognard était parti à une vitesse hallucinante, et je l'avais lancé dans une direction inconnue. En me retournant, j'avais pu remarque la silhouette de la fameuse Kark. Encore elle, il l'avait vu il n'y a pas longtemps et cela ne l'avait pas manqué du tout. Le cognard l'avait frôlé, et elle avait été facilement déséquilibrée à la limite de tomber. Jayze esquissa un long sourire. Déjà, il avait très vite remarqué qu'elle ne savait pas très bien se servir d'un balai et qu'elle était plutôt mal à l'aise, bref le cognard arriva vers lui, il réussit à l'attraper et ensuite il le mit de nouveau dans le coffre avec du mal, c'était toujours malin ces trucs là. Ensuite, Jayze enfourcha son balai, tapa au sol deux fois et s'envola dans les airs. Petit looping, et il se dirigeait vers Calliope. Les airs, c'était l'endroit préféré du jeune serdaigle. Il dévisagea Calliope un instant avant de sourire de nouveau. Toujours sourire aux lèvres, il fallait.

« Si j'aurai voulu te toucher, ça aurait été fait depuis longtemps très chère. », avait-il rétorqué. Et après, on se plaignait qu'il était malpoli et tout, mais elle-même elle lui manquait de respect en lui parlant comme un moins que rien. Bon, il allait être gentil pour une fois, il le fallait également. Jayze approcha un peu plus son balai de la poufsouffle, et il lui demanda alors : « Je peux t'apprendre à mieux voler. ». Bah, entre élèves, l'entraide existait toujours depuis des siècles. Et puis, dans le fond, il pouvait réellement aider la demoiselle à mieux se diriger et se servir d'un balai puisque lui-même il était un expert tout en restant modeste bien sur. « Si tu veux, hein, je veux pas te forcer. ». Il lui fit à nouveau un large sourire, et, pensant qu'elle ne voulait pas de son aide, il fit volteface et commença à aller vers le sol. Au fond de lui, il espérait tout de même qu'elle l'appellerait et acceptait son aide précieuse.