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❝ The apple fell far from the tree *flash back* ❞
 :: Royaume-Uni :: Plus loin
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The apple fell far from the tree *flash back*
ce message a été posté Ven 30 Sep 2011 - 1:36
    « Manoir Macnair, Ipswich » articula Thomas, les deux pieds dans l’âtre ou virevoltaient de longues flammes d’un verts tout aussi anis que sa chemise.

    Et l’instant d’après, sa jeune épouse, qui se tenait droite et altière dans leur salon s’éclipsa à sa vue tandis qu’il se sentait aspirer dans la cheminée. Quelques secondes plus tard, il se retrouvait dans une seconde cheminée qui n’était autre que celle qui garnissait l’entrée du Manoir où il avait grandit.
    Il fit un pas en avant et s’épousseta mollement, scrutant la pièce sans trop la voir.
    C’est qu’au Manoir Macnair, rien n’avait changé de place depuis ce qui semblait être des lustres. Toujours les mêmes tapisseries sombres, les mêmes meubles austères, les mêmes chandeliers aux accents funestes, les mêmes tableaux sévères. D’ailleurs, d’un petit sourire désinvolte, Thomas se tourna vers l’un d’entre eux et hocha la tête en un salut bref.

    « Oncle Bentram ! » lança-t-il avec entrain à l’un de ses arrières-grands-oncles dont le faciès maussade l’observait depuis sa toile, cerné d’une plage sombre et venteuse, aux eaux tourmentées d’une tempête.

    D’ailleurs il n’y avait pas que sur le tableau que rugissait l’orage. Comme toujours, le ciel qui voutait le Manoir de son enfance grondait de lourds nuages chargés d’électricité. La pluie ne battait pas encore aux fenêtres, mais vu la luminosité fade et grisâtre alors qu’il était à peine midi, les trombes d’eau ne tarderaient plus à tomber.
    Thomas n’eut cependant pas l’occasion de s’attarder à la météo, l’instant suivant, une petite tornade aux boucles blondes fondait sur lui dans un cri strident.

    « Oncle Thomas !!! » s’époumona Maelen du haut de ses 7 ans.
    « Hey petite fée ! »

    Il l’accueilli avec plaisir, les deux bras tendu pour la réceptionner et la faire ensuite tournoyer, sa petite robe vermeille cinglant l’air avec douceur.
    Nora fut à leurs côtés l’instant d’après, sans qu’il ne l’ait entendu atterrir dans la cheminée. Sa nièce dans les bras, il adressa un sourire à son épouse alors que dans le couloir résonnait déjà les pas cadencé de l’une des trois femmes Macnair. Mais le comité d’accueille était clément, fort heureusement, et ce fut Tamara qui les rejoignis, son nez plissé d’un sourire sincère.

    Et c’était une bonne chose pour Nora qu’il s’agisse de l’aînée de ses deux sœurs. De toutes les vipères du Manoir, Tamara avait toujours été la moins venimeuse, voir même la plus douce, même si sa raideur concurrençait celle des Eclairs de Feu 2012.

    « Tu es en retard » sourit-elle sans que cela ne sonne pourtant comme un reproche « Mère n’est pas très heureuse »
    Comme lui-même l’a fait quelques secondes auparavant pour Maelen, sa sœur tend ses bras vers lui pour l’étreindre, puis dépose un baiser sur sa joue rugueuse avec une pointe de tendresse.
    « Je l’ai fais exprès » avoue-t-il d’un sourire malicieux tout en déposant sa nièce qui s’empresse de venir lui prendre la main, collée à sa jambe
    « Je sais. Tout le monde le sait Thomas » réplique Tamara, mi moralisatrice, mi amusée.
    « Comment vas-tu ? »
    « Contente d’être rentrée. Les enfants t’attendent avec impatience. Mais pas autant que Mère… »
    « Oh ! Et pas toi ? » questionne-t-il, joueur
    « Bien sûr que si » sourit sa sœur d’un nouveau baiser sur sa joue

    Il élargit ses lèvres en un sourire un brin moqueur avant de se tourner vers sa femme.

    « Nora, tu te souviens de ma sœur Tam ? Vous ne vous êtes plus revue depuis le mariage »

    D’ailleurs c’était bien simple, Nora n’avait plus revu personne depuis le mariage, autrement dit, bientôt six mois. C’est que Thomas lui-même n’était jamais trop emballé à l’idée d’un repas de famille au Manoir. Mais comme Tamara et sa famille vivaient en France la moitié de l’année, son retour en Angleterre était toujours quelque chose à fêter. C’est pourquoi c’était elle qui l’accueillait, et pas l’une des deux autres.

    « Nora, ça me fait très plaisir de vous revoir » scande Tam qui troque son ton de sœur pour celle de femme d’affaire, une main raide tendue vers l’irlandaise.

    Ca n’était pas Nora en particulier qui la faisait réendosser son rôle de business woman, c’était simplement le ton qu’elle employait avec absolument tout le monde, mis à part sa famille la plus proche.

    « Et ça c’est Maelen, la fille de Brooke » rappela-t-il à la jolie brune tout en soulevant la menotte de sa nièce.

    La petite ne dit rien mais esquissa un petit salut de la main timide et impressionnée. Thomas la connaissait assez pour savoir qu’elle devait être tombée amoureuse de la robe à volant de sa femme au premier regard.

    « Allons-y, Mère nous attend » reprend sa sœur en désignant le couloir d’un air d’hôtesse.
Ailionora Ó'Broin
Ailionora Ó'Broin
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Re: The apple fell far from the tree *flash back*
ce message a été posté Ven 30 Sep 2011 - 9:22
    Il en fallait beaucoup pour impressionner la jeune irlandaise et il en fallait encore plus pour la rendre nerveuse. Et pourtant c'était aujourd'hui le cas, tout ça à cause d'un dîner de 'famille', pas la sienne mais celle de son mari, c'était là tout le problème. Elle voyait les siens au moins une fois par semaine, soit chez eux le week-end soit autour d'une petite table pas loin du Ministère. La sang pure les aimait si fort qu'elle était incapable de se passer d'eux. Et à dire vrai, la demoiselle de dix neuf ans était encore en phase transitoire : sa vie d'adolescente, de jeune diplômée troquée contre celle de la parfaite petite épouse. Enfin parfaite... elle en était loin.

    Ils passeraient donc une partie de la journée chez les Macnair et cela ne l'enchantait pas plus que ça. Le souvenir qu'elle avait des parents n'était pas des plus doux, au contraire, elle les avait trouvé froid et distant. Peut-être qu'ils ne l'appréciaient pas ou qu'ils avaient en horreur de marier leur fils, elle n'en avait pas la moindre idée.

    Et ils n'en parlaient jamais. Tout commençait à bien aller entre eux deux, c'était inespéré mais c'était le cas. La brune aimait passer du temps en sa compagnie, se balader sous la lune avec lui en lui tenant la main et plein d'autres choses qu'elle n'aurait jamais imaginé. Sauf maintenant. Nora avait écouté avec attention l'échange entre le frère et la soeur et se demanda si elle était visible ou non jusqu'à ce qu'elle vit la main tendue de sa belle soeur. L'irlandaise afficha un sourire de circonstance et serra sa main avec fermeté.

      « Bien sur que je me souviens de vous Tamara. »

    Et c'était tout, elles s'étaient à peine adressées la parole et c'était encore une fois le cas. Et pour combler le silence qui venait de s'instaurer, la sang pure s'accroupit face à la jolie demoiselle blonde et sourit largement, sans se forcer cette fois. Tamara tourna bien vite les talons, c'était probablement pour le mieux.

      « Maelen... tu avais cette magnifique robe verte à notre mariage et encore aujourd'hui tu en as une bien plus jolie que moi... J'ai deux cousines qui ont presque ton âge mais tu es plus grande qu'elles... »

    La blondinette sourit largement et Nora se redressa en fixant son époux qui semblait apprécier la conversation. Et un soupir résigné plus tard, ils se mirent en marche dans le manoir. Quel endroit... deuxième fois qu'elle y mettait les pieds et elle se sentait encore moins à l'aise que la première fois. Pourquoi étaient-ils tous si peu souriants ?

      « Thomas... »

    Ses yeux bleus fixés sur son visage si doux, la sorcière le força à ralentir la cadence alors qu'elle se rapprochait de lui en espérant qu'ils n'arrivent pas tout de suite dans le salon ou la salle à manger ou peu lui importait.

      « Je suis censée dire Monsieur et Madame ou leurs prénoms ou autre chose ? Et d'autres recommandations de dernières secondes ? »

    Nora triturait ses mains dans tous les sens en espérant un peu d'aide sur ce coup. Pourquoi n'était-elle pas malade en ce beau jour ?
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Re: The apple fell far from the tree *flash back*
ce message a été posté Ven 30 Sep 2011 - 10:26
    Ils traversèrent d’abord un long couloir avant de passer dans l’une des salles de réceptions du rez-de-chaussée, faiblement éclairé de quelques épaisses bougies flottantes pour soutenir les rayons blafard du soleil timide.
    Ce ne fut que dans le corridor suivant que Nora interrompit leur progression pour lui faire part de ses questions. Des questions aux quelles Tom n’avait pas pensé mais qui se posaient en effet. Lui-même s’était posé les mêmes la première fois qu’il avait visité les parents de sa femme, et il regretta de ne pas avoir été plus prévoyant et de ne pas avoir pensé à lui dire toutes ces choses-là lui-même. Un bon point manqué.

    « Mes deux beaux-frères s’en sont toujours tenu à Monsieur et Madame Macnair » lui répliqua-t-il dans un chuchotement.

    Il lança un regard en biais à sa sœur qui continuait d’avancer droit devant avant de revenir sur Nora.
    Lui-même avait toujours vouvoyé ses parents, et s’il se permettait un ‘maman’ de temps en temps, il se contentait toujours de Père avec le patriarche.

    « Juste… évite de parler politique, ça tourne toujours au bain de sang et mon père ferait un monologue. Crois-moi, personne ici ne veut que ça arrive » lui assure-t-il d’un œil sombre « Oh et… ne te force pas non plus mais, c’est mieux si tu fini complètement ton assiette, ma Mère déteste qu’on laisse » ajoute Tom dans un haussement d’épaule qui veut dire ‘va savoir d’où ça sort’.

    Il se l’était demandé toute sa vie d’ailleurs, et se souvenait encore des longues heures passées à table, la mine buté, dans le silence, alors qu’il refusait de finir son assiette et qu’on l’obligeait à rester scotcher à sa chaise tant qu’il n’aurait pas avalé toute sa nourriture. Et lorsqu’il pensait’ scotcher’, c’était au sens propre, on le collait réellement à sa chaise d’un coup de baguette…

    Cela dit, il lui fit signe de se remettre en route, tout en lui accordant un regard qui se voulait rassurant. C’est qu’il n’y avait pas encore vraiment songé mais lorsqu’on faisait la comparaison, leurs deux riches familles de sang-purs n’avaient rien à voir l’une avec l’autre. Il avait déjà été chez Nora plusieurs fois, et il avait été saisit par l’ambiance bon enfant. Si elle s’attendait à la même chose ici, elle risquait d’être déçue, c’était certain…

    Quelques secondes de plus, et ils débarquaient enfin dans la longue et haute salle à manger dans la quelle la famille prenaient les repas de fête. Moins grande que la salle de réception, mais beaucoup plus grande et richement décorée que la salle à manger usuelle, au second étage.
    Les murs étaient drapés de rouge sang et les meubles de bois vernis luisaient à la lueur des chandeliers gargantuesque qui planaient au plafond.
    Les rideaux n’étaient pas tirés, mais de long voiles de tulles pendaient devant les fenêtres et occultait la pâle lumière du jour. Ainsi, c’était aux bougies de faire tout le travail et ils se retrouvaient comme en pleine soirée.

    Et c’est dans ce cadre chaleureux que se tenaient tous les Macnairs.
    Nolhan et Alexianne, les enfants de Tamara, jouaient aux échecs dans un recoin de la pièce tandis que les adultes dégustaient de l’hydromel au bar. Et comme Tamara les avait précédés, tous les regards étaient déjà braqués sur eux à leur arrivée.
    Sa mère fut, comme toujours, la plus prompte à réagir. Habillée d’une longue robe d’un noir d’encre, elle avait paré son cou ridé d’un extravagant collier d’or et de diamant, et ses multiples bagues luisaient de pierreries en tout genre – en bonne Lannister.

    « Seulement dix minutes Thomas, d’ici une dizaine d’année j’ai bon espoir que la ponctualité rentre enfin dans tes acquis mon fils » lance-t-elle de sa voix rauque et ironique.

    Qu’elle troque presque instantanément en un sourire contrit et affable.

    « Ailionoraaaaa, quel plai-sir de vous revoir ma très chère enfant ! » scanda-t-elle avec engouement.

    Elle joignit le geste à la parole en venant sobrement étreindre sa femme, une main sur son épaule, sa joue effleurant à peine celle de Nora. Mais Thomas connaissait sa mère par cœur. Là où elle affichait de la sympathie, lui y lisait le profond désintérêt qu’elle éprouvait en réalité. D’ailleurs, trêve de formalité, une fois sa mise en scène terminée, elle abandonne son sourire pour se tourner vers son fils, qui pendant ce temps, avait accueilli les étreintes de son neveu et de son autre nièce. Gemma a déjà reprit sa mine scrutatrice et désapprobatrice pour foudroyer son fils de ses yeux noisettes.

    « Je l’ai fais exprès » lui glisse-t-il en affichant l’un de ses sourire les plus célèbres ici au Manoir.

    Un grand sourire fermé qu’il s’échinait à rendre le plus crétin possible.

    « Je sais » grogne-t-elle.

    Seulement il sait ce qu’il fait avec son sourire, et Gemma fond la seconde suivante en venant tout de même l’embrasser sur la joue et y frotter ensuite son rouge à lèvre criard, comme toujours.
    Benjamin choisi ce moment pour venir les saluer à son tour. De son petit accent français discret et très snob, il vient leur serrer la main à tous les deux, se présenter, puis sommer aux trois enfants d’aller s’assoir dans sa langue natale que Tom ne comprend absolument pas et qui en l’intéresse en aucun cas.

    Les deux énergumènes restant ne sont autre que Rogan, qui se contente d’un bref mouvement de tête, sans desserrer les dents, avant de claudiquer vers la table à l’aide sa canne. Impossible de le faire fondre celui-là, malgré tous les sourires du monde.
    La dernière à s’arracher au bar, et à regrets, c’est Brooke, de sa dégaine de chatte lascive. Sans gêne, ses deux yeux d’un bleu cristallins détaillent la robe de Nora. Si son adorable chipie de fille la trouve à son goût, ça n’est visiblement pas le cas de la mère. Elle-même est vêtue d’une robe moulante et qui s’arrête au-dessus des genoux. Et elle arbore son décolté plongeant avec fierté évidemment.

    « Ton abruti de mari n’est pas là ? »
    « Avec toi et le français dans la pièce, on a notre quota d’abrutis tu ne pense pas ? » grince-t-elle avec acidité.

    Puis, aussi changeante que sa propre mère, mais sans doute plus doucereuse, elle envois à son frère un baiser soufflé et pulpeux, puis adresse à Nora un petit salut de la main, ses doigts s’agitant comme les pattes d’une araignée.
    Et tandis qu’elle rejoint les autres pour prendre elle aussi place à la grande table, Thomas se détourne et fait un crochet par le bar.

    « Oh par toutes les Nymphes, Tom ! Viens t’assoir. J’ai faim ! »
    « Deux minutes tu veux ! Moi j’ai soif ! Nora, tu veux quelque chose ? Scotch, champagne, hydromel, brandy, Martini ? »
Ailionora Ó'Broin
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Re: The apple fell far from the tree *flash back*
ce message a été posté Ven 30 Sep 2011 - 12:38
    Elle était une touriste, une vraie touriste dont la gorge se serrait un peu plus au fur et à mesure que les différentes personnes autour d'elle s'agitaient. Tamara cela allait encore mais sa belle-mère... c'était gênant. Quand elle la serra légèrement contre elle, Nora fut incapable de répondre ou de dire quoi que ce soit et de toute manière, Gemma s'était jetée sur son fils. Et quel échange... c'était charmant... ou pas. Et Rogan qui les ignora presque et le beau-frère semblant le plus normal du lot et puis Brooke. Sa robe était hideuse, trop courte et montrant vraiment trop de choses, c'était encore une fois gênant.

    Mais ce n'était qu'un mauvais moment qui passerait bien plus vite si son mari décidait de ne pas boire et d'aller à table comme sa sœur lui hurlait. Il fallut quelques longues secondes à l'irlandaise pour se rendre compte que Thomas lui avait posé une question. Elle était plongée dans ses songes, se mettant en tête qu'elle mourrait de faim et qu'elle finirait son assiette et qu'elle devait être la plus respectueuse possible avec cette famille. Tout irait bien car elle allait se taire, ne rien dire était la clé de son salut.

      « Euh, non non, non... Je ne veux rien. »

    Une longue inspiration plus tard et après avoir vérifié qu'elle pouvait lui parler sans être entendue, Nora se rapprocha de son mari et mordilla sa lèvre sans vraiment s'en rendre compte.

      « S'il te plaît viens manger, tu boiras à table... s'il te plaît. »

    Lui avait l'air tellement à l'aise alors qu'elle avait l'impression qu'on allait la dévorer toute crue. Pourtant il n'y avait pas eu un mot de travers, c'était juste une ambiance qui lui faisait ressentir qu'elle sortait du lot. Et pas dans le bon sens.

    Sa famille lui manquait déjà, son château aussi et la verdure de l'extérieur et le lac devant l'entrée avec la barque qu'elle aimait prendre sous la pluie avec Keenan et Cleona. Par Merlin, elle était pathétique, il fallait qu'elle se reprenne, il n'allait pas la tuer !

    Le mieux était qu'elle se reporte sur les enfants, les petits plein de vie et souriants qui étaient déjà à table et discutaient entre eux. Elle avait hâte de mieux les connaître et de peut-être même se rapprocher d'eux s'ils le voulaient bien. Après tout, ils étaient aussi ses neveux et nièces, les seuls d'ailleurs car son frère était encore à Poudlard et sa sœur, n'en parlons même pas.

    Nora reporta son attention sur Thomas et tenta de sourire doucement, elle lui prit presque la main mais arrêta son geste. Mais qu'est-ce qu'elle faisait ? Si elle commençait les faux pas avant même le début du repas, autant qu'elle se jette dans la mer immédiatement.

      « Viens manger avant que ta sœur hurle de nouveau. »
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Re: The apple fell far from the tree *flash back*
ce message a été posté Ven 30 Sep 2011 - 14:14
    Thomas avait haussé une épaule désinvolte lorsque sa femme lui avait signifié qu’elle ne voulait rien boire. Tant pis pour elle ! Supporter sa famille sobre c’était une très mauvaise idée et elle s’en rendrait compte bien assez vite pour elle-même. D’ailleurs il en était de même pour tout le monde ici, excepté les enfants bien sûr – mais leur tour viendrait lorsqu’ils auraient l’âge d’insupporter ce genre de réunion.
    Son père était rarement vu sans un scotch à la main, sa mère affectionnait l’eau de vie à toute heure du jour et de la nuit, Tam avait une passion pour le vin rouge qu’elle partageait avec son cher et tendre, quant à Brooke, c’est bien simple, tout ce qui était à plus de 30% était bon pour elle. Lui son truc, c’était l’hydromel et le rhume, les goûts fruités.

    D’ailleurs, il ne répliqua pas à la supplique de sa femme mais consentit tout de même à quitter le bar pour gagner la table, non sans emporter avec lui son verre et la bouteille.
    Et il s’installa à droite de son père qui, bien entendu, occupait le bout de table, la place d’honneur qui lui revenait de droit en tant que patriarche.
    Nora prit place à sa propre droite, à côté d’Alexianne qui lui adressa l’un de ses petits sourires polis et doux dont elle avait le secret. Après Alexianne venaient les deux plus jeunes, Nolhan et Maelen, qui commençaient déjà à glousser et piailler leur bonne humeur d’être enfin réuni.
    En face de Tom, à la gauche de Rogan, se trouvait Gemma, puis venaient Tamara et Benjamin, et Brooke, juste en face de sa fille.

    « Sache que si nous avons l’honneur de nous assoir à main droite de mon père » précisa Tom à Nora sans même prendre la peine de baisser le ton « c’est parce qu’étant enfant, je m’asseyais là où se trouve Alex, mais que c’était trop loin pour les coups de cannes. Il devait se lever pour m’en coller une, et du coup j’avais le temps de filer. Depuis c’est ici ma place »
    « Nostalgique ? » grinça sa mère avant de claquer deux fois dans ses mains.
    « Diablement ! N’est-ce pas Père ? » s’exclama Thomas en adressant un sourire engageant à son père qui ne lui répliqua que d’un œil sombre et morne, sa mine austère figée comme à son habitude.

    En même temps, en réponse à la demande muette de Gemma, d’énormes plats remplis de mets les plus diverses apparurent sur la table, en provenance directs des cuisines voisines. Du poulet, de l’agneau, de la caille, du gibier, du rosbif, de la tourte, quelques fruits de mer, des frittes, du riz, du choux fleur, des haricots, des tomates à la crevette, des patates douces, de la salade de maïs et de grands bouts de pain français.

    « Par la barbe, Mère, il y a de quoi nourrir tout le Ministère sur cette table, quelle orgie » grimaça Brooke, préférant son verre aux plats fumants sur la table.

    Son frère leva son propre verre dans sa direction pour marquer son approbation, y bu également une gorgée mais se servit tout de même. Ou plutôt, passa commande, puis que leur service faisait le travail pour eux. Les plats distribuaient eux-mêmes la nourriture qu’il accueillait dans l’assiette, à condition d’articuler sa demande comme il se fallait.

    « Belle-maman » minauda Benjamin de son insupportable accent articulé, comme pour se faire pardonner de quelque chose « Je vous invite à goûter le fabuleux crabe de terre que Tamara et moi avons ramené de France. Je me suis permis de demander à vos elfes de l’ajouter au menu, j’ose espérer que cela ne nous dérange pas ? » dit-il d’un ton aimable
    « Evidemment que non mon cher Benjamin, c’est toujours un plaisir »
    « Oh nous sommes tous follement enchantés de goûter le crabe de terre français. Comme si ça goûtait autre chose que le crabe anglais » maugréa Brooke qui ne s’était pas encore servie.
    « Pourquoi tu ne goûte pas pour le découvrir toi-même Brooke ? » suggère Tamara l’air de rien
    « Je vais m’en tenir au bon vieux rosbif anglais, merci bien. Les fruits de mer ça me ballonne »
    « Oh bravo Brooke, c’est d’une finesse ! »
    « Ca fait rire les enfants en tout cas » intervint Tom en ricanant lui-même.
    « Je vois ça » lança Gemma d’un regard désapprobateur, juste avant de se parer de ce sourire mielleux et subit qu’elle adresse à Nora « Oh et c’est tellement, tellement dommage Ailionora que vous n’ayez pas profité de cette réunion pour nous faire découvrir l’une des spécialités culinaire de votre pays »
    « Ah c’est vrai ! Vous êtes Irlandaise » se rappela Benjamin en adressant à son épouse son sourire d’une blancheur Française parfaite « Comme c’est intéressant »
    « Mais moins que la France quand même » chuchote Tom, mais assez fort pour que tout le monde puisse entendre tout de même…
    « Certes » acquiesça Benjamin d’un faux haussement de sourcil vaniteux.
    « Mon chéri » le rappela discrètement à l’ordre de sa femme.
    « Une simple boutade » s’excusa Benjamin au près de Nora « La vie Londonienne vous plait-elle ma chère ? » reprit-il.
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Re: The apple fell far from the tree *flash back*
ce message a été posté Ven 30 Sep 2011 - 14:54
    La nourriture semblait parfaitement exquise et Nora avait envie de toucher à tout mais plus ils parlaient, plus elle perdait son appétit. Le pompon fut atteint avec la remarque de Brooke sur les ballonnements, quelle remarque exquise... et tellement de bon goût. Véritablement charmant.

    Mais tout cela devait être une blague, une bonne grosse blague qu'on lui faisait parce que c'était son premier repas en tant que Macnair avec la famille... Ou alors il y avait un sort de lancé dans la salle et tous étaient soudainement devenus des démons infects les uns avec les autres.

    L'irlandaise déglutit avec difficulté et évita de paraître trop décontenancée quand on lui adressa la parole. Si seulement ils s'en étaient tenus à parler entre eux pour l'oublier et la laisser dans un coin. Mais non, ce n'avait pas été le cas et on lui posait des questions. Il allait falloir qu'elle soit concise pour qu'on la laisse dans son coin.

    Et il y avait le cas Thomas... son mari bien aimé qui ne l'aidait en rien. Elle pensait trouvé un peu de réconfort et d'aide en la personne de son époux, mais non. Il était parfaitement à son aise et semblait s'amuser comme un petit fou. Tant mieux pour lui parce qu'elle même à ses côtés avait envie de fondre et de disparaître sous la table. La petite anecdote sur les coups de canne ne la faisait pas rire du tout, vraiment pas.

    Ce repas sentait la fin de week-end chez ses propres parents, entourée de tout ce beau monde, la jeune femme se sentait défaillir. Et elle pensait le beau-frère plus agréable que le reste, elle s'était lourdement trompée. Son pays natal, l'Irlande était mille fois plus intéressant que ce pays de mangeurs de grenouilles. S'il y avait bien une chose qu'Ailionora détestait c'était qu'on parle de son pays avec condescendance... tellement charmant.

    Très droite dans sa chaise, son regard planté sur le fameux Benjamin, la brune ne daigna répondre qu'après le remplissage de son assiette.

      « Oui, je suis irlandaise et Londres est une ville très... intéressante oui. »

    Un sourire poli et elle se détourna pour fixer sa belle mère qui souriait sans s'arrêter, s'en était presque effrayant.

      « J'en suis navrée, je n'ai pas osé mais la prochaine fois je n'y manquerai pas. Vous aimez la saucisse de sang ? »

    Elle adorait ça, Thomas n'était pas un adepte de ça pour le petit déjeuner mais l'irlandaise avait bien du mal à s'en passer? Neldo non plus n'était pas franchement convaincu, quel dommage.

    Et maintenant elle avait soif et se pencha vers son mari pour lui prendre sa bouteille et se servir un verre. Pourquoi avait-elle refusé ? Un whisky serait parfaitement passé.

      « Je m'en occuperai la prochaine fois. »

    Un sourire et elle plongea le nez dans son verre.
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Re: The apple fell far from the tree *flash back*
ce message a été posté Ven 30 Sep 2011 - 19:23
    L’impacte des mots ‘saucisses’ et ‘sang’ mit bout à bout fut comme un coup de fouet sur l’assemblé. Nora ouvrait la bouche pour la première fois et ils en avaient déjà tous le sifflet coupé.
    Nolhan fut le premier à réagir en laissant échapper un long ‘bwaaaarrkkkkk’ gémissant. Du coup, sa cousine Maelen se permit d’en remettre une couche en l’accompagnant d’un ‘Huwww’ strident. Et si Brooke avait pu en faire de même, elle ne se serait sans doute pas gênée. Heureusement, lorsqu’on avait la trentaine il était très mal vu de se laisser aller en borborygmes dégoutés et elle se contenta d’une grimace plissée de dégoût. Thomas fut presque certain de capter un frisson chez sa génitrice, mais en Dame du monde bien élevée, elle se para tout de même d’un sourire. Seuls Tamara et Benjamin restèrent stoïques. Puisqu’ils vivaient en France une bonne partie de l’année, les étrangetés gastronomiques ne les étonnaient jamais qu’à moitié. Benjamin préféra même arborer son petit air de connaisseur mondain.

    « Oh vous voulez dire du ‘boudin noir’ ! » en français dans le texte « Nous avons cette spécialité en France aussi. Au raisin, à la noisette, au poivre et j’en passe. J’ignorais que vous possédiez cette spécialité également »
    « Nos voisins européens sont de vrais gourmets-barbares. Dire qu’on a mit tant d’années à se débarrasser des vampires. C’est un comble »
    « Je te signal qu’on vient d’Ecosse et que là-bas on y mange de la panse de brebis farcie »
    « Et bien je suis très heureuse que nos ancêtres aient crus bon de mettre les voiles » soupira Brooke en délaissant enfin son verre d’alcool pour étendre sa serviette sur ses genoux.
    « Moi j’ai mangé de la cervelle de singe une fois ! En chine. Et j’ai essayé les sauterelles caramélisées aussi, quelques années plus tard au Japon »
    « Et ça goûte quoi ?!! » s’enquit Nolhan, soudainement très intéressé.
    « Le poulet ! » mentit Tom du tac au tac
    « Certes, certes, Thomas voudrais-tu changer de sujet pour l’amour de Merlin ? »
    « Quoi ? Pourquoi ce type-là à le droit de manger de la grenouille sans que personne ne le trouve à vomir ? » badina Tom en pointant son beau frère avec sa fourchette
    « Oh pitié c’est un pur cliché, nous ne mangeons pas que des grenouilles en France »
    « Et bien les Japonais ne se nourrissent pas que d’insectes morts, rassurez-vous. La preuve ! Ils mangent aussi du chat et du chien »
    « Et toi t’en as déjà mangé ? » questionna encore Nolhan

    Mais Thomas n’eut pas le temps de lui répondre que non, une fois de plus, sa mère exigea qu’on change de sujet.

    « Ca m’étonne que personne n’ait cité les escargots dans cette affaire » soupira Brooke.
    « … moi j’aime bien les escargots » chuchota presque la timide Alexianne, qui récolta un sourire de la part de sa mère.
    « C’est très bien ma chérie… il faut… il faut manger de tout dans la vie. Maintenant changeons de sujet, pour la toute dernière fois. Allons ! Dis-nous Tamara, comment se portent les affaires ? »
    « Ah non pitiééé » grinça Brooke « Je préfère me farcir une brebis moi-même plutôt que d’avoir droit à ça. On s'en fiche ! »
    « Personnellement ça ne me dérange pas du tout » intervint Thomas « Mais laissez-moi d’abord m’enfoncer ces deux brins de choux fleurs dans les oreilles »

    Les trois enfants éclatèrent de rire, et ses deux sœurs elles-mêmes s’esclaffèrent.

    « Eh bien voyons, vous préfèreriez que je me mette à parler des spécialités culinaires américaines les plus dégoutantes et antiques ? »
    « Une petite tranche de bison Brooke ? »
    « Volontiers Tommy » scanda sa sœur en imitant l’accent américain à merveille.
    « Vous êtes deux petites pestes. Ailionora, j’espère qu’il est moins difficile à la maison… »
    « Oops… » couina moqueusement Brooke.

    Oui, oops, Thomas continua de sourire mais celui-ci était un rien figé. Vu le regard de sa mère, il savait bien ce que cette remarque cachait. Elle était entrain de lui dire qu’il avait tout intérêt à être moins odieux avec sa toute nouvelle femme et à se tenir en vrai Macnair, même lorsqu’ils n’avaient pas l’occasion d’avoir un œil sur lui pour s’en assurer.
    Thomas coula même un bref regard vers son père mais abandonna immédiatement l’idée en constatant que Rogan gardait son regard cinglant braqué sur lui.
    Il préféra se tourner vers Nora à qui la question était adressée et lui servir un sourire innocent…

    « Ma vie est entre tes mains Darling » lui dit-il d’un sourire résigné mais malicieux.
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ce message a été posté Ven 30 Sep 2011 - 20:23
    Et bien ! La saucisse de sang avait fait son effet, pas véritablement celui escompté mais cela les avait tenu loin d'elle pendant quelques temps. Nora s'était tout de même tournée vers Alexianne qui aimait les escargots et lui avait sourit largement. Sourire qu'elle lui avait rendu avec véracité. Brave petite.

    La brune avait voulu placer quelque chose en expliquant que le 'boudin noir' n'était pas le nom qu'on donnait chez elle et que l'on mettait des graines dans le sang pour aider la consistance. C'était d'ailleurs délicieux, en tranches et grillé à la poêle, du vrai bonheur dès le petit déjeuner ! Et pour une histoire de saucisse de sang, la conversation avait migré vers les pires inventions culinaires de la planète. Un petit rien suffisait à les embraser tous. Bon à savoir.

    Et la question tomba, soudaine, venue de nulle part. Tout le monde s'était tu, un silence religieux venait conclure la phrase de Thomas. Tout l'attention était reportée sur elle et tout ce qu'elle avait pu faire c'était rougir en entendant son mari prononcer son surnom en public. Stupide fille ! Stupide, stupide fille !

    L'irlandaise colla un sourire sur son visage et se retint de baisser les yeux comme une idiote, mal à l'aise à cause de leurs regards à tous. Elle passa une main dans ses longs cheveux et s'autorisa enfin à ouvrir la bouche après un coup d'oeil à son époux.

      « Difficile ? Ce n'est pas le mot adéquat. Mis à part son aversion pour... mes petits déjeuners traditionnels, il est plutôt quelqu'un de charmant quand on apprend à le connaître. »

    Sans s'en rendre véritablement compte, la sang pure saisit sa main sous la table et regarda le reste de la famille sans vraiment les voir. Elle était plongée dans ses pensées, particulièrement dans le souvenir désagréable de leur première dispute à cause du rangement. Ah... le rangement. Cette fois, elle afficha un rictus moqueur sans vraiment le vouloir.

      « Il y a juste la rangement et la cuisine qui posaient problème mais votre fils connait maintenant ses classiques pour faire disparaître les traces de boue. Par contre la cuisine, rien à faire, Neldo s'en occupe. »

      « Ah... »

    Pourquoi s'étalait elle à ce point devant eux alors qu'ils n'en avaient surement rien à faire ? Peut-être même que c'était une question rhétorique ou alors ils s'étaient attendus à quelque chose d'autre. Impossible de savoir vu les regards qui ne la quittait toujours pas.

      « Tout va bien chez nous. »

    Elle serra la main de Thomas avec un peu plus de force et lui sourit légèrement, pas certaine d'avoir dit exactement ce qu'il fallait. Il aurait simplement du la brieffer un peu plus.
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ce message a été posté Ven 30 Sep 2011 - 21:35
    « C’est qui ça Neldo ? » questionna Nolhan, la bouche pleine de patate douce.
    « Notre elfe de Maison »
    « Celui qui a des vêtements ? »
    « Oui c’est ça »

    Brooke laissa échapper une exclamation un rien dédaigneuse avant de balayer le tour de table de son regard clair.

    « Quel intérêt d’avoir un elfe de maison si c’est pour nettoyer soi-même j’vous le demande ? S’il est débordé et ne s’en sort pas tout seul, prenez-en un deuxième ou, je ne sais pas moi, faites-lui avoir des petits ! » lança-t-elle l’air de dire ‘c’est totalement grotesque comme idée !’
    « Oh leur faire faire des petits ce n’est pas rentable. Les mères sont moins efficaces lorsqu’elles sont grosses » commenta Gemma d’un ton d’experte en la matière.
    « Nous en avons justement une qui attend un petit » intervint Benjamin « Si vous le désirez, nous pouvons tout à fait vous le céder une fois qu’il sera sevré » proposa-t-il avec complaisance.
    « Non ça ne sera pas nécessaire, mais merci Benjamin » coupa court Thomas qui sentait déjà la conversation dévier

    Si ça n’était pas déjà fais, Nora devait commencer à comprendre maintenant pourquoi son mari n’avait pas été des plus coopératifs lorsqu’elle lui avait demandé de ne plus recouvrir tous leurs tapis de boue et d’eau. C’était tout simplement quelque chose qui ne faisait pas dans ce manoir. Ranger, nettoyer, faire la cuisine, c’était un travail d’elfe. Point final.

    Faire les choses soit même rentrait dans le domaine de l’incompréhensible pour eux, tout comme il était impensable pour Nora de ne jamais lever le petit doigt soi-même. Après l’épisode de la saucisse de sang, voilà que sa femme se démarquait à nouveau. Et ce ne fut que lorsque Thomas sentit les doigts fins de la jeune femme rentrer en contacte avec les siens qu’il comprit à quel point elle ne se sentait pas à l’aise. Difficile à dire en même temps, ils ne se connaissaient pas encore par cœur et pour Thomas, Nora avait constamment l’air légèrement mal à l’aise. Cette fois c’était justifier néanmoins, et la chose venait de le frapper plus clairement que jamais. Ils n’avaient vraiment pas été éduqués de la même manière, et les Macnair avaient ce don incroyable pour rabaisser les gens et leur faire se sentir moins que rien. Un pincement de culpabilité vint lui étreindre la poitrine, ainsi qu’un peu de gêne sans doute, de devoir lui faire subir sa famille d’aigris condescendant.
    Resserrant son étreinte autour de sa main sous la table, il lui adressa un bref sourire rassurant ou pointait un rien d’excuse…

    « Eh bien je dois avouer qu’il m’arrive parfois de nettoyer les fenêtres moi-même. Ca me détend » reprit Tam
    « Tes hobbies sont aussi passionnant que ta personnalité ma chère sœur »
    « Au moins mes hobbies me permettent de me détendre tout en restant habillée »
    « Je suis humaine et j’ai des besoins qu’il me faut combler, contrairement à certaine… »
    « S’il vous plait mes chéries, pas devant les enfants » souffla Gemma sans pour autant paraitre plus choqué que ça à l’évocation des infidélités de sa fille cadette « Personnellement, il m’arrive de cuisiner ! A vrai dire j’adore cela. Je fais d’excellente tourtes aux rognons »
    « Moi aussi j’adore cuisiner Grand-Mère ! » s'exclama Maelen
    « C’est très bien ma chérie »
    « Ma mère était une excellente cuisinière. Ses canards au citron me manquent atrocement »
    « Un seul mot de plus à propos de la cuisine française et je m’enfonce cette petite cuillère au fond de la gorge » minauda Brooke avec acidité.
    « Après-vous, belle-sœur ! » sourit Benjamin sans se démonter.
    « Ailionora, vos parents possèdent un château, j’ose espérer qu’ils ne prétendent pas l’entretenir … eux-mêmes ? Vous possédez des elfes n’est-ce pas ? » voulu s’assurer Gemma qui semblait presque craindre une réponse négative.
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ce message a été posté Ven 30 Sep 2011 - 22:34
    Ailionora était estomaquée. Cette manière qu'ils avaient de parler des elfes comme s'ils n'étaient que des animaux étaient écœurantes. Ils étaient peut-être des serviteurs mais doués de raison, ils avaient des sentiments et étaient tous différents les uns des autres ! En six mois, elle avait passé des heures avec Neldo et elle l'adorait, il était un de ses proches. C'était d'ailleurs étonnant à réaliser.

    Son sourire qu'elle affichait toujours s'était bien rapidement estompé quand le français avait parlé du futur né et du don gracieux qu'il pourrait faire dès qu'il serait sevré. Il était sérieux ?

    Le reste de leur conversation lui passa au dessus de la tête, toute sa concentration était focalisée sur l'étreinte de leurs mains sous la table, son anneau froid contre la peau de son époux. Pas sur ce qui pouvait se dire autour d'eux. Et dire qu'elle avait pensé que c'était terminé, que les discussions atroces étaient passées et que son mal être avait atteint son paroxysme. Mais c'était faux.

    Nora sortit de ses pensées quand elle sentit de nouveau les regards tournés vers elle. Encore une fois.. atroce.

      « Pardon vous disiez ? »

      « Le château. Vos parents ne nettoient pas tout de même. »
      « Ils mangent bien du sang, peut-être même qu'ils rangent ! »

      « Brooke... »

    La cadette haussa les épaules à la réprimande de sa mère et choisit de boire une longue gorgée de l'alcool transparent qui emplissait son verre.

      « Non, non. Ils ne rangent rien du tout. C'est bien trop grand, plus qu'ici, plus de monde y réside il faut dire. »

    Elle avait été à deux doigts de la bourde, elle l'avait bien senti. Quel barbe de devoir peser le moindre de ses propos, vivement que tout soit terminé.

      « Mon père est bien trop occupé au Ministère et Maman a d'autres choses à faire. Je ne saurais pas vous dire ce qu'elle fait exactement mais pas de rangement ni de cuisine. »

    Ca c'était le lot de leurs elfes et de ceux qui voulaient s'amuser un peu quand l'envie leur prenait. Elle même par exemple avait plusieurs fois cuisiner pour ses parents, c'était très intéressant. C'est aussi grâce à cela que ce n'était pas seulement Neldo qui cuisinait chez eux. Il n'y avait rien de bien sorcier à utiliser une casserole et quelques cuillers en bois !

    Par Merlin, qu'ils mangent et cessent de parler ! Les enfants semblaient déjà repus, ayant engouffrés leur nourriture le plus rapidement possible, espérant probablement pouvoir s'échapper quelque part. Si seulement cela pouvait aussi être son cas....
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ce message a été posté Sam 1 Oct 2011 - 22:25
    Thomas avait arqué un sourcil en entendant la dernière réplique de sa femme. Il posa sur elle un regard qui disait ‘tiens donc !’. Il y a quelques temps elle l’avait traité de gamin trop gâté parce que la notion de rangement lui était étrangère et maintenant elle avouait sans vergogne que ses deux parents faisaient exactement comme lui ! C'est-à-dire rien. Du moins, rien en ce qui concernait l’entretient ménager de leur chez-eux.
    Quel toupet qu’elle se permette de lui faire la moindre remarque sur son éducation à partir de là ! Vu comment elle avait explosé ce soir-là, il s’était plutôt imaginé une mère maniaque et un père radin, ou le contraire. Mais il n’en n’était rien. Ils agissaient comme de vrais sangs-purs eux aussi. Des sangs-purs qui ne s’abaissaient pas aux basses besognes.

    Du coup, au lieu de lui déplaire, cette constatation eue l’effet inverse. Sourcil toujours arqué, il esquissa un faible rictus contenté. Ce qui lui plaisait, c’est qu’elle ait une manière de tenir sa maison différente de celle de ses parents. Elle n’était pas l’une de ces sangs-pures embourgeoisée qui refuse de se salir les mains. Elle aimait faire les choses elle-même, même si ça n’était pas le lot commun. Et rien que pour ce principe contradictoire, il était séduit. Lui-même s’était toujours entêté à se démarquer le plus possible, il était heureux de constater que Nora avait quelques penchants comme ça aussi. Il suffisait de l’observer pour d’observer les autres convives attablés.
    Guindés, snobs, suffisants, aigres et hautains, tout ça se lisait sur leurs visages sévères, leurs expressions peu enclines et leurs vêtements trop étudiés. En comparaison, la simplicité de Nora lui faisait l’effet d’une bouffée d’oxygène. Ses longs cheveux détachés, sa robes à voiles, sa peau sans artifice. Réaliser tout ça lui rendait ce repas moins pénible. Ses odieux parents la mettaient en valeur.

    « La question est idiote, leur château est gigantesque, comment voulez-vous qu’ils s’en occupent sans aide ? Restons logique » répliqua-t-il en ponctuant sa phrase de quelques gorgées d’alcool « De toute façon je ne vois pas bien ce que ça peut vous faire Mère »
    « Je fais la conversation Thomas. Cela te poserait-il un problème ? »
    « Je ne sais pas ce qu’il en est pour Tom, mais moi en tout cas ça m’en pose un. Parler de cuisine et de ménage, sérieusement ? Pourquoi pas se mettre au tricot pendant qu’on y est ! »
    « Et bien puisque tu es si maline ma fille, je t’en prie, honore nous donc de tes lumières »

    Brooke haussa une épaule désinvolte et afficha l’un de ses petits sourires narquois dont elle avait le secret. Des sourires qui ne présageaient jamais rien de bons.

    « J’ai appris la semaine dernière que Clarence Droper était en fait une sorcière basique au troisième degrés »
    « Clarence Droper ? La présidente du comité des inventions d’excuses aux Moldus ?! »
    « En personne »
    « Comment a-t-elle pu obtenir un poste si haut placé avec un rang pareil ? » s’enquit Tamara entre deux bouchées de tourte
    « Elle a mentit bien sûr, la petite maline ! Et elle s’est fait prendre la main dans le sac » jubila la plus jeune.
    « J’ose espérer qu’elle sera sanctionnée »
    « La première chose qu’ils ont fait c’est la viré évidemment. Mais ça sent le procès tout ça »
    « Cela fait tout de même des années qu’elle est en place, c’est étonnant qu’elle ait tenu autant de temps sans que personne ne le sache »
    « Qu’est-ce que tu veux ? C’est ça de coucher avec l’un des Big Boss du département des Mystères »

    Les sourcils de Thomas s’affaissèrent, et de son côté, son beau-frère en faisait de même. Conversation typiquement féminine dans la quelle ils n’avaient plus leur place. C’était partit pour au minimum une longues demie heure de potins et de qui fait quoi et couche avec qui. Pas son truc, ni celui de Benjamin, et surtout pas le truc de son père, qui semblait dépourvu de truc de toute manière puisqu’il avait autant de conversation qu’un vase. La preuve, il n’avait pas desserré les dents depuis le début du repas et ne le ferait sans doute pas de toute la soirée. Comme toujours.
    Et vu la tête que tirait Nora, ça n’était pas son truc non plus. Tant mieux ! Thomas vu là l’occasion de pouvoir s’entretenir avec elle plus discrètement, sans que ses sœurs ou sa mère ne vienne se mêler sans arrêt et poser des questions plus idiotes et pédantes les unes que les autres.

    Se penchant légèrement de côté, il s’adressa à sa femme à mi-voix.

    « Le bon côté de cette avilissante conversation, c’est que nous sommes totalement invisible à partir de maintenant » sourit discrètement Thomas
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ce message a été posté Dim 2 Oct 2011 - 11:24
    Pire, pire et encore pire ! C'était un don des femmes Macnair d'arriver à la mettre mal à l'aise à ce point. Un vrai calvaire. Ce repas allait la tuer, elle se sentait vide de toute réflexion intelligente et écoutait à moitié les histoires de coucherie des uns et des autres DEVANT LES ENFANTS ! Enfants qui riaient et mangeaient tout en s'occupant comme ils pouvaient, ils semblaient aussi à l'aise que leurs aînés et s'en était troublant.

    Pour la première fois, Nora songea au moment où elle aurait ses enfants, car elle comptait en avoir plusieurs même si ce n'était pas prévu dans la minute. Elle était bien trop jeune pour cela et les choses allaient de mieux en mieux avec Thomas... donc son avis était d'attendre quelques temps de se connaître véritablement, de faire leur vie à deux et ensuite de penser à procréer. Et donc, quand ce moment viendrait, elle n'était franchement pas certain de vouloir voir ses merveilles grandir au milieu de cette famille. L'idée lui faisait tourner la tête, bien plus que l'hydromel que contenait son verre.

      « Sers moi encore s'il te plaît. »

    Ca l'aidait à ne pas écouter les femmes dans leurs potins insipides et de ne pas prendre ses jambes à son cou comme elle souhaitait tant le faire.

    Son mari la servit sans rien ajouter et elle enfourna un morceau d'agneau qu'elle mastiqua avec lenteur. Thomas avait raison, elles semblaient seules au monde et c'était très bien comme ça. Peut-être qu'ils pourraient même filer sans qu'on leur dise de rien... Et la brune allait demander l'avis de son époux quand le regard de sa belle-mère dévia vers elle.

      « Non mais quel intérêt d'avoir des services concernant les moldus, je ne comprends pas pourquoi certains sorciers sont intéressés par eux. Où allons-nous. Vous ne pensez pas Nora ? »

      « Tout à fait... d'accord avec vous. »

    Un sourire collé sur son visage, la brune ne put empêcher un long soupir de passer ses lèvres.

      « Et à Poudlard, un cours sur eux ! Vous n'avez pas étudié tout ça j'espère, je ne sais pas pourquoi c'est encore autorisé. »

      « Non, j'avais d'autres priorités donc je n'ai pas étudié tout ça. »

    Et c'était fini pour le moment, plus de questions car la matriarche semblait bien contentée de sa réponse. Tant mieux pour eux.

      « On ne pourrait pas aller... ailleurs ? »

    La sorcière se pencha vers son mari et lui sourit légèrement en espérant qu'il l'emmène loin de cette table. Plus personne ne mangeait alors quel intérêt ? »

      « Tu pourrais me montrer ton ancienne chambre ou... »

    Nora baissa les yeux sur la parfaite nappe et les releva sur son mari après quelques secondes en abaissant encore d'un ton.

      « S'il te plaît, trouve nous une excuse. »

    Oui, c'était une supplique.
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ce message a été posté Lun 3 Oct 2011 - 21:15
    Aller ailleurs ?
    L’entreprise n’avait rien d’aisé. Généralement personne ne quittait la table durant ce genre de repas de famille. Les enfants à la limite, étaient autorisés à quitté la table, mais pas la pièce. La seule exception, c’était les toilettes. Ce qui ne laissait pas grand choix quant à l’excuse à fournir donc…

    Sans même acquiescer ni marquer la moindre approbation, Tom, qui s’était penché vers son épouse pour l’écouter lui murmurer sa supplique, se redressa tout en se raclant la gorge d’un air détaché. D’un coup d’œil furtif, il balaya l’assemblée d’un regard, lissant sa chemise avec innocence tout en se relevant lentement de sa chaise. Comprenant le manège, Nora s’empressa de faire de même, mais avant que Thomas n’ait pu formuler la moindre excuse, quelque chose lui avait agrippé la jambe.
    Le choc le fit se retourner vers son père, pour constater que c’était la canne de ce dernier qui venait de rencontrer sa jambe, le pommeau entourait son genoux telle une main griffue et menaçante. Tout aussi menaçante que le regard glacial que lui lançait Rogan.

    « Je…je vais montrer les commodité à No… Ailionora » se justifia-t-il sans fanfaronner.

    Le patriarche lança un bref regard à sa femme, et redéposa sa canne sur le sol avant d’acquiescer brièvement. Thomas lui adressa un petit sourire crispé de remerciement et se détourna, juste avant qu’une fois de plus, la canne de son père ne l’arrête en plein mouvement.

    « Nous prenons le dessert dans 15 minutes » énonça son père de son accent terriblement british et sévère.

    Son fils acquiesça sans répondre, puis fit signe à Nora de le suivre et ils s’éclipsèrent discrètement vers l’une des portes de sortie sans que personne d’autres ne relèves vraiment leur échappée.
    Si son père s’était donné la peine de desserrer les dents pour lui signifier l’heure du dessert, c’est parce qu’il n’était tout simplement pas dupe et se contentait de lui laisser un petit quart d’heure loin d’eux, pas une unique seconde de plus.
    Et c’était bien parce que Thomas était désormais marié, et que sa femme assistait pour la première fois à l’un de leurs rares repas de famille.

    Une fois dans le couloir, la porte refermée derrière eux, Thomas poussa un long soupir de soulagement. Lorsqu’il était en présence de sa famille, il portait toujours le même masque arrogant et détaché, mais en réalité la chose lui demandait une énergie considérable et chaque fois qu’il avait l’occasion d’une pause, il en profitait pour souffler un peu et laissé tomber son jeu de fils à papa odieux et imbu.
    Cela dit, la tension ne s’évaporait pas tout à fait cette fois-ci. Il sentait bien que Nora n’était pas enchantée par ce repas, et le fait de savoir que ce dîner lui pesait le faisait se sentir plus mal encore. Un peu gêné aussi, il fallait l’avouer. Sa mère et ses sœurs, surtout Brooke, il n’était pas donné à tout le monde de pouvoir les encaisser. Malheureusement il y avait plus de gens comme elles que de gens comme lui et Nora… Du moins dans leur petit univers de sang-pur, c’était le cas.

    Bref, il adressa un petit sourire peu convaincu à sa femme, fourrant les mains dans ses poches sans trop savoir quoi dire.

    « Ca va ? Pas trop… ? … » pas trop quoi ? « … elles ne sont pas méchantes, elles sont juste… »

    Il haussa une épaule, pas trop convaincue par ses propres paroles.

    « Heureusement que les miens ne se réunissent pas aussi souvent que les tiens » rit-il, un peu nerveux.
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Re: The apple fell far from the tree *flash back*
ce message a été posté Mer 5 Oct 2011 - 9:53
    Les paroles de Thomas lui passèrent au dessus de la tête tant elle était heureuse de pouvoir s'évader avec lui quinze minutes. Quinze petites minutes qui passeraient surement bien trop vite et que Thomas allait surement dépassé, il ne semblait pas franchement conciliant avec ses parents.

    Et son père... quel personnage étrange et apeurant, il ne parlait pas et semblait être une véritable statue. En y repensant, il ne lui avait jamais adressé la parole, même pas à son propre mariage. Elle avait songé au fait qu'il soit muet mais ce n'était franchement plus le cas vu les deux mots qu'il avait prononcé de manière plus que froide. Comment pouvait-on se comporter ainsi avec ses propres enfants ? Cela était tout bonnement inconcevable pour l'irlandaise qui n'avait pas grandi dans le même monde que lui. Et c'était tant mieux.

    Nora posa ses yeux bleus sur son mari qui venait de fourrer ses mains dans ses poches et lui sourit largement. Ressasser ce qu'il se passait dans la salle à manger était quelque chose d'inutile, ils y retourneraient bien assez tôt. Alors au lieu de ça, la sang pure se rapprocha de lui et passa son bras autour d'un des siens.

      « Ils sont... très différents des miens et je ne suis pas certaine d'être conquise mais ce ne sera pas fréquent... donc ça va aller tant qu'elles me laissent en dehors de leurs conversations... »

    Elle s'éclaircit la gorge avant de commencer à marcher lentement dans le long couloir tout aussi austère que le reste. Y avait-il vraiment eu des enfants dans cet endroit ? C'était bien dur de le croire tant tout semblait froid, trop froid, c'était effrayant.

      « On fête les 100 ans d'une de mes tantes dans trois semaines, tu voudras venir... cette fois ? »

    Thomas avait eu raison de mentionner la fréquence des retrouvailles entre O'Broin. C'est simple, cela se passait presque chaque week-end. Contrairement à ce manoir, le château irlandais ne contenait pas que Lochlainn et Melora, mais un nombre varié de membres de la famille et la famille était nombreuse, très nombreuse. De nombreux 'anciens' avaient choisi d'y vivre jusqu'à leur mort et il était dit d'un commun accord que c'était Lochlainn (encore bien jeune) qui prenait en quelque sorte la direction des lieux. Et il n'avait aucun problème avec cela. Le fait est que l'Ecossais/Américain de mari dont elle avait écopé n'était pas friand de ce genre de rencontre et elle s'y rendait donc la plupart du temps bien seule. Au début de leur relation elle en avait été ravie tant elle avait besoin de rentrer chez elle mais le temps passant et ses sentiments évoluant, la brune avait envie qu'il connaisse mieux sa famille et qu'il l'accompagne avec plaisir.

    Et vu la réaction qui se peignait sur ses traits, ça n'allait pas être simple.

      « Il y aura plein de monde, ce ne sera pas aussi... coincé que là. On pourra aller dehors et s'éclipser sans prendre de coup de canne... »

    Nora se mit à rire en resserrant son étreinte autour du bras de son mari et leva son regard sur lui alors qu'ils arrivaient à un tournant.

      « Tu y réfléchiras ? »

    Pourvu qu'il dise oui, oui et oui ! Et histoire de le détendre un peu, elle abandonna son bras pour lui faire face et passa ses bras autour de son cou pour l'embrasser avec tendresse durant de longues secondes. Peu importe qu'on les voit, la situation ne pouvait pas être pire.
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ce message a été posté Mer 5 Oct 2011 - 11:41
    Le fait qu’elle lui parle d’un nouveau repas de famille alors qu’ils n’avaient même pas fini de subir celui-ci avait plutôt tendance à le décourager. Pourtant il n’en fit pas trop montre et tenta de dissimuler son manque d’entrain derrière un petit sourire crispé qui n’avait pourtant l’air de tromper personne. Cela dit, il était content qu’elle lui demande de se joindre à eux. Il avait de nombreuses fois sentit qu’elle l’invitait uniquement pour être polie et ne souhaitait pas vraiment qu’il l’accompagne. Même plutôt le contraire. Cette fois il notait largement la différence, alors il n’allait certainement pas refuser même si l’idée ne l’emballait pas.

    Surtout qu’effectivement, pour y avoir mit les pieds quelques fois tout de même, l’ambiance au château n’avait strictement rien à voir avec celle du Manoir. Lorsqu’on se ballait dans ces couloirs, l’atmosphère ambiante était si sombre, si feutrée et lourde qu’elle donnait envie de parler tout bas. Les tableaux eux-mêmes passaient leurs temps à chuchoter d’un air lugubre.

    Il ne put cependant pas s’attarder sur ce genre de pensées. Nora s’était tournée vers lui pour l’embrasser, chassant du même fait toute réponse éventuelle.
    Instinctivement, il plaça une main dans le bas du dos de son épouse. En réalité il allait révision son choix et l’emmener dîner chez ses propres parents plus souvent. Ca la rendait étonnamment câline et tactile, ce qui était totalement neuf malgré les mois de mariages qu’ils avaient déjà derrière eux. Et franchement ce changement d’attitude n’était pas pour lui déplaire. Chaque fois qu’il y avait rapprochement, il se surprenait à presque y croire.

    Cependant il restait encore sur ses gardes, du moins ne voulait-il pas s’emballer trop vite et laisser son imagination le pousser à espérer des choses qu’il risquait de ne jamais obtenir d’elle. Ca ne l’empêchait pas de toute de même faire en sorte que ça arrive. Ou d’essayer du moins.

    Une fois qu’elle se fut éloignée de lui, Thomas l’observa quelques instants, admirant son visage constellés de tâches de rousseurs et ses immenses yeux d’un bleus irréels. Durant quelques secondes, il afficha un sourire un peu rêveur, ou admiratif, avant de se reprendre, d’un raclement de gorge.

    « … hem… oui. Bien sûr je viendrai » sourit-il gentiment.

    De toute manière elle venait de faire en sorte qu’il lui soit impossible de refuser. Un stratagème de femme typique, mais qu’il accueillait avec plaisir tout de même. De toute manière refuser n’avait pas été son intention alors la question était résolue.

    « … allez viens. Je vais te présenter du monde » reprit-il d’un sourire plus franc tandis qu’un fantôme maussade traversaient les murs du couloir sans leur porter la moindre attention.

    Il glissa sa grande main dans la sienne et l’entraina en avant. Ils longèrent le couloir qui s’offrait à eux et qui continuait sur la droite en angle droit. Une fois le coude passé, le reste du couloir qui semblait interminable s’offrit à eux, de même qu’un grand nombre de portes. Ce fut la première à droite qu’ils passèrent sans plus s’attarder dans le long corridor. Ils débouchèrent dans une petite antichambre pavée de blanc, avant de passer une double porte à battant qui les mena aux cuisines.
    Celle-ci était immense et carrelée de clair et de frises florales d’un mauve profond, les murs en lambris vernis donnaient à la pièce une ambiance chaude, relevée par les trois grands feux ouverts au-dessus des quels bouillonnaient plusieurs chaudrons. Une foule de fumets des plus divers flottaient dans l’air rendu lourd par les cuissons. D’immense chandelier à deux têtes terminaient d’éclairer la pièce.

    A première vue, celle-ci semblait d’ailleurs totalement vide, du moins jusqu’à ce qu’une petite tête d’un vert crapaud ne dépasse de derrière l’un des imposant plan de travail en bois qui trônaient au centre de l’espace. La petite tête en question agrandit ses deux grands yeux d’un brun d’or avant de battre l’air de ses oreilles de Terrier.

    « Maître Thomas ! » s’exclama une petite voix stridente.

    Aussitôt, une ribambelle de têtes aux couleurs et aspects divers sortirent de nulle part pour jeter un coup d’œil aux visiteurs. Les réactions furent toutes les mêmes cela dit, et de nombreuses exclamations de joie brisèrent le silence religieux de l’endroit.
    Onze elfes de maisons les entourèrent l’instant suivant, se disputant la place pour venir les saluer, leurs petites mains, tantôt boudinées, tantôt longues et maigres, se tendaient en avant pour venir les toucher, leurs serrer la main ou caresser le bas de leurs vêtements. Thomas les gratifia d’un bref salut personnalisé pour chacun.

    « Où se cache-t-elle ? » finit-il par demander avec bonne humeur.

    Tous les doigts se tendirent alors vers l’une des trois grandes cheminées. Une minuscule chaise à bascule, qui autrefois accueillait les poupées de Tamara, se découpaient dans la lumière des flammes rougeoyantes et bordées d’énormes pierres d’un beige cramoisi, sale et noirci. Sur la chaise se trouvait une silhouette rachitique et tassée, drapée d’un petit plaid en patchwork de laine. Thomas se tourna rapidement vers Nora pour lui faire signe de le suivre avant de s’avancer vers le douzième elfe qui semblait ne pas avoir entendu leur arrivée pourtant mouvementée.

    Thomas contourna l’intéressée pour lui faire face et posa un genou à terre pour se mettre à hauteur. L’antique elfe de Maison qui s’y trouvait l’aperçu enfin et une lumière vive alluma immédiatement ses minuscules yeux larmoyants et fripé. D’ailleurs il semblait que le mot ‘fripé’ soit le plus à même à la décrire. Sa peau parcheminée et les tâches de vieilles qui y étaient visibles ne trompaient pas sur l’âge avancé de la vieille elfe.
    Son long nez crochu rejoignait presque son menton proéminant et courbé, cernant une bouche aussi fine qu’une simple entaille. Bouche qu’elle élargit d’un sourire ou ne brillait plus qu’une seule et unique dent un peu jaunâtre et usée. La vieillesse et l’agitation mêlé la faisait trembler comme une petite feuille d’automne, et ses longues mains squelettiques se posèrent avec émotion sur ses joues arrondie de sourire. Elle les tendit ensuite avec toute la tendresse du monde vers les joues de Thomas qu’elle tapota doucement. Un raclement rauque s’échappa de sa gorge, et l’instant d’après, elle ôta la couverture de ses genoux noueux pour se relever. Après une caresse sur les quelques touffes de cheveux blancs qui couvraient son crâne oblongue, il l’aida à se mettre sur ses pieds pour qu’elle soit face à Nora.

    « Nora, je te présente Ledna. C’est la mère de Neldo. C’est ma nounou. Enfin c’était… »
    « Oui » confirma la vieille elfe de sa voix rocailleuse et râpeuse.

    Elle acquiesçait avec vigueur, se montrant elle-même du doigt, avant d’une fois de plus venir poser ses petites mains sur les joues de Tom. Ca fit rire celui-ci qui resta immobile pour recevoir les démonstrations d’affections de sa vieille Nany.

    « Si tu veux t’adresser à elle directement il faut parler un peu fort et articuler, elle n’entend plus grand-chose » expliqua-t-il en montrant sa propre oreille.
    « oui » confirma Ledna sur l’exacte même ton enjoué.

    Pendant ce temps, tous les autres elfes s’étaient regroupés autour d’eux, attendant sagement les retrouvailles avec Ledna pour avoir leur tour par la suite.
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ce message a été posté Mer 5 Oct 2011 - 18:20
    L'irlandaise avait d'abord cru qu'il l'emmenait dans sa chambre d'enfant ou dans un autre salon plus intimiste où ils auraient pu parler doucement et tranquillement. Mais son choix était mille fois meilleur. La cuisine et des elfes, plein d'elfes et des elfes adorables.

    A dire vrai, Nora n'avait jamais vraiment été proches de ceux qui travaillaient au château, ils étaient là et c'était bien tout. Mais depuis, les choses avaient changé tout cela à cause d'un certain Neldo qui passait bien du temps à ses côtés. Il était adorable, il la faisait rire, pouvait parfois être quelque peu effrayant mais elle l'aimait réellement, il était un membre de leur petite famille en quelque sorte. Une petite famille qui cherchait encore ses marques mais c'était déjà ça.

    Alors quand la sorcière vit tous les elfes se précipiter vers eux en scandant le nom de Thomas, elle se sentit comme une privilégiée. Une femme qui avait de la chance d'assister à ce spectacle et une femme heureuse d'avoir été mariée à cet hurluberlu. C'était pensé, c'était presque dit et ça ne l'effrayait même pas. Il suffisait qu'elle fixe la mère de Neldo poser ses mains sur le visage de son mari et elle se rendit compte qu'elle était en train de tomber amoureuse de lui. Pour de vrai, pour de bon.

      « Je suis ravie de vous rencontrer... »

    Un large sourire s'installa sur ses traits alors qu'elle s'agenouillait aux côtés de son mari pour fixer la vieille elfe.

      « Je suis sa femme... de Thomas je veux dire... »

    Rougissant comme une enfant ayant dit quelque chose de stupide, la sang pure détourna son regard un instant et fixa les elfes réunis autour d'eux. Ils avaient l'air si gentils, si adorables, peut-être qu'ils devraient tous les libérer et les ramener à la maison. Neldo serait surement ravi.

      « Neldo est un elfe exceptionnel, il est le meilleur cuisinier du monde et un artiste quand il a une brosse dans les mains. Parfois, quand Thomas est sorti, il s'amuse à me coiffer pendant que je lis ou pendant que je sabote les cages de Thomas. Il était déjà comme ça étant petit ? »

    Son sourire toujours bien en place tant elle s'amusait, Nora jeta un regard en coin à son amant et retint un léger rire quand elle vit la vieille sourire à son tour.

      « Je veux dire... aimant les choses qui sortent de l'ordinaire, et étant incapable de s'arrêter quand il tombe sur quelque chose qui le passionne réellement. J'imagine qu'il était un enfant turbulent... »

    Elle en était presque certaine, il suffisait de voir l'était de la maison quand il était lancé dans quelque chose. Depuis leur première dispute, les choses allaient bien mieux, même s'il fallait parfois le rappeler à l'ordre doucement... Mais elle avait fait une bourde durant le repas, il avait du comprendre que ses idées sur la manière de tenir son foyer ne venait pas de ses parents. Il allait surement tout refuser en bloc dès qu'elle lui demanderait de lever sa baguette pour prononcer le mot magique de trois syllabes.

      « Mais maintenant il est presque parfait. La perfection est ennuyeuse alors ce qu'il est... ça me va très bien. »
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ce message a été posté Ven 7 Oct 2011 - 23:57
    Thomas écouta attentivement sa femme. Il se demandait un peu a qui elle s’adressait et quel genre de réponse elle espérait obtenir, mais une chose était certaine, il trouvait ça terriblement mignon.
    Ca avait l’air d’être l’avis de Ledna aussi car, de son sourire pratiquement édenté, elle s’était tournée vers Nora pour poser ses vieilles mains sur ses joues à elle. Elle les tapota avec cette tendresse typique qui allumait son regard humide, avant de les poser sur sa propre poitrine avec émotion, accompagnant son geste de l’un de ces gémissement de gorge rauque qu’elle laissait échapper d’excitation. Cette visite semblait la combler et elle buvait les paroles de Nora avec révérence. Pourtant elle n’eu pas grand-chose à y répondre…

    « Oui » acquiesça-t-elle de sa douce bonne humeur.

    Ca fit d’ailleurs bien rire Thomas qui en profita pour se remettre sur ses deux jambes et croiser les bras d’un air contenté.
    Sa femme semblait totalement réceptive à cette rencontre. L’idée lui était venue comme ça, spontanément, et ça n’était qu’une fois à l’intérieur de la cuisine que quelques vagues doutes étaient venus l’assaillir quant à la réaction de Nora.

    Pourtant, se frotter au menu personnel du Manoir ne semblait pas la rebuter le moins du monde, elle souriant d’une oreille à l’autre et paraissait se complaire plus en la présence des Elfes qu’en celle de sa famille. Pas étonnant, c’était son cas à lui aussi ! Sauf que chez lui, c’était déjà une vieille habitude. Pour Nora, il le savait, c’était nouveau, et il était heureux que cette découverte la ravisse à ce point.

    « Elle sait très bien qui tu es à propos ! Elle était là le jour où on s’est rencontré. Elle était un peu déçue de ne pas pouvoir assister au mariage, mais ma mère à refuser de l’emmener. Trop vieille » expliqua-t-il avec un soupçon de regret tout en haussant une épaule.

    Mais sans s’attarder, il se tourna vers les onze autres elfes qui attendaient fébrilement qu’on s’intéresse un peu à eux aussi.

    « Et je te présente aussi les frères de Neldo : Godor et Leddo. Et là tu as sa sœur, Neda et sa fille Ludy. Là il y a les triplés : Ary, Lory et Duly, ce sont eux qui s’occupent principalement de la cuisine. Ce sont aussi eux qui ont appris à ma mère à faire ses fameuses tourtes » expliqua-t-il un ton plus bas « Ici nous avons Galdus, le plus ancien - après Ledna bien sûr. Et là, ce sont les deux meilleurs elfes de ménage de toute l’Angleterre : Deedo et sa sœur Keeda, ainsi que son fils Adee »

    Et mis à part les deux plus jeunes, Ludy et Adee, il les avait tous connu pratiquement toute sa vie.
    Neldo était le seul qu’il avait amené avec lui car effectivement, comme Nora l’avait souligné, il était un peu différent et s’était toujours fait violemment réprimandé par son père. En plus de ça, ils avaient exactement le même âge, à quelques semaines près. Neldo était un rien plus jeune, et à sa naissance, comme c’était sa mère qui s’occupait de lui, on lui avait en quelque sorte attribué.
    En leurs temps, Neda avait été l’elfe de Brooke, et Keeda celle de Tamara. Elles les avaient laissés au Manoir lorsque le moment était venu pour elle de quitter la maison, mais Thomas n’en n’avait fait qu’à se tête une fois de plus.

    « Ils te connaissent tous déjà » précisa-t-il pour ne pas qu’elle se sente obligée de se présenter en retour une nouvelle fois.

    Ils avaient tous sans exception fait en sorte de la croiser au moins une fois lors de sa toute première visite au manoir, trop curieux de savoir à quoi allait ressembler l’épouse de Thomas. Et comme Neldo continuait de les visiter assez souvent, il leur avait sans doute raconté tout un tas de choses.

    « Oui » approuva Ledna.

Le huitième mot est une préposition qui exprime la simultanéité.
Le prochain mot se trouve dans un rp fraternel à Poudlard .
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ce message a été posté Sam 8 Oct 2011 - 11:07
      « Ils me connaissent tous déjà ? Mais comment c'est possible ? »

    Son regard doux se posa sur son époux avant de se tournes vers les elfes devant eux et secoua la tête en riant doucement. Ils étaient invisibles, elle avait du les croiser sans s'en rendre compte, il fallait dire qu'elle était mortifiée par sa rencontre avec son future mari. Même si elle leur était rentré dedans, elle n'aurait probablement pas cessé sa marche vers le salon rouge et bleu. Rouge et bleu comme leurs propres vêtements. Tout cela avait été une catastrophe.

    Mais ce temps là était révolu, les choses se passaient de mieux en mieux entre eux deux et l'ambiance au sein de leur foyer s'améliorait de jour en jour. C'était franchement inespéré mais la sang pure commençait à y croire. Pour de bon.

      « Je sais... j'ai du marcher très vite en étant dans mon monde. C'était un jour assez particulier... En tout cas, votre repas était parfait ! Mis à part ce crabe de terre français, vraiment pas pour moi. Ils mangent des choses vraiment étranges... »

    Autant Tamara pouvait presque passer pour sympathique comparée à sa soeur et sa mère, mais son mari l'indisposait au plus haut point. Le peu de phrases qu'il avait proféré avait réussi à la mettre bien mal à l'aise. Pour qui se prenait-il bon sang ? Alexianne par contre, cette demoiselle était adorable, elles avaient échangé quelques mots pendant le repas en toute discrétion et son impression avait été plus que positive. Elle semblait dépourvue de toute méchanceté, elle lui rappelait... elle-même pour ne pas se mentir.

    Nora n'avait jamais été très proches de personnages très bruyants et extravertis, ce genre de personnes la rendait très mal à l'aise, ne sachant pas vraiment comment répondre. Bien sur, il y avait Keenan qui était fondamentalement comme cela, mais c'était différent, il était son petit frère. Le canaliser était une chose aisée, du moins pour elle.

    Elle se releva à son tour quand Ledna abandonna ses joues et glissa sa main dans celle de Thomas sans vraiment le réaliser. Cette rencontre la ravissait au plus haut point. Si seulement ils avaient pu manger dans les cuisines en compagnie des elfes, le repas aurait été moins douloureux. En tant que sangs purs, ce genre de réunion était très peu probable... et la jeune femme se mettait à préférer des créatures magiques à sa belle famille. Tout allait bien.

      « Je regrette tellement que Neldo ne soit pas venu... il passe vous voir tous ou il faut un accord des Macnair pour ça ? Vous pourriez même venir chez nous si vous le souhaitez mais encore une fois, je ne sais pas s'il faut un accord d'une partie... »

    Autant tous les libérer dans ce cas... Par Merlin, qu'est-ce qu'elle avait mangé pour avoir des idées pareilles ? C'était Thomas qui lui faisait cet effet, elle en était presque sure ! Il y avait Neldo chez eux, et tous ces animaux dans le jardin et ils étaient tous si adorables autour d'eux...

    Trop d'hydromel probablement.

      « Enfin bref... Je parle beaucoup trop... »

    Ce qui ne semblait pas déplaire aux habitants de la grande cuisine.
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ce message a été posté Lun 10 Oct 2011 - 16:41
    Thomas ne comprit pas tout de suite pourquoi Nora trouvait étonnant que tous les elfes de maison présents autour d’eux la connaissent. Quoi de plus normal ? Il avait grandit ici, dans ce Manoir, avec eux, et lorsque Julian n’était pas là, ils étaient ses seuls compagnons de jeu à l’époque. Et des compagnons de jeu bien plus commodes que Julian d’ailleurs ! Déjà lorsqu’ils étaient enfants, son meilleur ami avait cette fâcheuse tendance à s’imposer et à jouer au petit dictateur. Il décrétait, et Thomas, qui avait toujours été plus accommodant, le laissait délibérément prendre les devants pour éviter de se faire enquiquiner au moindre refus de coopérer.

    Avec les elfes par contre, c’était lui le patron ! Mais un patron toujours aussi accommodant. Sa sœur Brooke en avait fait de même avant Poudlard à l’époque, et pourtant, même pour jouer à la poupée ou avec son service à thé, des jeux sommes toutes plutôt calmes, elle avait toujours cette vilaine petite peste qu’elle était encore aujourd’hui.
    Rien d’étonnant du coup, que les elfes du Manoir préfèrent sa compagnie à lui plutôt qu’à n’importe quel autre membre du clan Macnair. Leurs serviteurs étaient tout de même très attachés à la famille, parce que c’était dans leur nature et qu’au fond, ils n’étaient pas si mal traités que ça. Comparé à certaines maisons, ils étaient même assez bien lotis.

    Bref, tout ça pour dire qu’il n’y avait rien d’étonnant au fait qu’ils sachent tous qui était Nora. Ils lui avaient tenu compagnie toute son enfance et les avaient toujours traités comme de vraies personnes. Il n’y avait rien, ou peu de choses qu’ils ne sachent pas à propos de lui d’ailleurs. Alors évidemment, son mariage avait été tout un évènement pour eux.

    « Neldo passe les voir assez souvent, mais chut, c’est un secret » précisa-t-il en désignant la porte dans son dos.

    Et en désignant la porte, il voulait bien entendu faire référence à sa famille. Si pour lui, leurs elfes étaient des personnes qui avaient partagés ses jeunes années et tout un pan de son histoire personnelles, pour ses parents et ses sœurs, ça n’étaient ni plus ni moins qu’une bande de meubles qui parlent et qu’il fallait nourrir. Pas de maltraitances, mais certaines aucunes proximités comme c’était le cas avec lui.
    Il ignorait d’ailleurs pourquoi la sauce avait prit avec lui et pas avec le reste de la famille. Il ignorait surtout pourquoi il s’était attaché à eux, contrairement à son entourage direct. Mais son amitié avec leurs elfes avait très nettement développé chez lui un intérêt manifeste pour les créatures magiques, et aujourd’hui, il en avait carrément fait son métier.
    La vie était ainsi faite.

    « Et tu peux compter sur le fait qu’il leur à certainement raconter tout un tas de détails » ajouta Thomas.

    Neldo avait toujours été un râleur, prompte aux ruminations. Thomas le lui disait avec légèreté, mais en son fort intérieur il se demandait a quels genre de détails la petite famille d’elfe qui les entouraient avaient eut droit. Il avait bien remarqué les regards en biais de Galdus sur son épouse, et les mines un peu douteuses de Neda et Deedo. Sans compter qu’ils se montraient fort silencieux et observaient sa femme sans animosité, mais avec immense intérêt.
    Sans se voiler la face et se poser trente six questions inutiles, Thomas était presque certains que Neldo avait du leur dire que ça ne se passait pas très bien entre eux deux. Heureusement pour Nora qu’elle-même et Neldo s’entendaient comme cul et chemise, mieux encore qu’avec lui-même, sinon l’accueil aurait manifestement été moins chaleureux.

    « Du coup, ne t’étonne pas s’ils connaissent tout jusqu’à tes mensurations »

    Il enchaina d’une petite grimace.
    Parler de ses mensuration n’était peut-être pas des plus malin mais c’était sortit tout seul. Ca voulait dire au moins qu’il commençait à se détendre en compagnie de Nora. La grande question était : Nora allait-elle apprécier qu’il se détende ? Elle avait l’air de ne pas apprécier grand-chose venant de lui, mais les quelques derniers temps s’étaient fait beaucoup moins pénibles, voir même agréables, alors pourquoi pas ?
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ce message a été posté Lun 10 Oct 2011 - 19:56
    L'écoutant avec attention, la sang pure était incapable d'arrêter de sourire tant elle se sentait à l'aise entourée de ses créatures qui semblaient l'apprécier. Enfin ce n'était qu'une impression vu qu'ils se taisaient tous et qu'ils les fixaient avec attention, vraiment beaucoup d'attention.

    Et ils pouvaient tous dormir sur leurs deux oreilles, ce n'était surement pas elle qui allait répéter quoi que ce soit à sa belle-famille. Si elle pouvait, la sang pure éviterait autant que possible de les côtoyer, enfin tant qu'elle se sentirait clairement de trop et à la merci de leurs discussions et piques pas franchement agréable. C'était surtout Brooke qui la rendait si peu capable de se frotter à eux tous, elle ne se sentait pas concernée et incapable de répondre à leurs questions.

    Et quand Thomas mentionna ses mensurations à haute voix, elle se tourna vers lui avant de pouffer doucement de rire.

      « Non, ça ça m'étonnerait, j'ai du prendre au moins trois kilos ce mois-ci donc leurs infos doivent être erronées. Et je trouve ça super si Neldo peut passer quand il veut, il a un peu la paix. »

    Quand à tous les détails, elle aurait bien voulu savoir ce que cela signifiait. Est-ce qu'on parlait de la situation de leur mariage au départ désastreuse mais qui commençait tout de même à bien s'arranger ? Ou de ses histoires farfelues avec Neldo ? Ou encore d'autres choses ? Mieux ne valait peut-être pas savoir.

    C'était tellement dommage que leur elfe libre ne soit pas présent, ils auraient tous été probablement plus bavards que cela, et la jeune femme se serait probablement sentie encore plus intégrée qu'elle ne l'était déjà. Neldo avait cette manière d'être, de se comporter qui l'aidait énormément à se détendre, et ce n'était pas rien. Et sans lui, elle aurait surement prit la poudre d'escampette les premiers mois de leur vie commune. Même quand les choses allaient mal, l'elfe était présent et ne jugeait rien. Du moins pas de plein front. Peut-être qu'il avait tout répété à sa famille voire même à Thomas... Non, ce n'était pas son genre.

      « Pour être à égalité, je vais lui demander de tout me raconter sur vous dès qu'on va rentrer, autant qu'on soit à égalité. »

    La brune fronça les sourcils, faussement courroucée et sourit largement avant de se hausser sur la pointe des pieds pour déposer un baiser sur la joue de son époux. Ce geste en disait beaucoup sur l'évolution de leur relation, ils n'étaient pas seuls et elle l'avait pourtant fait. C'était du même acabit que sa main qu'elle ne lâchait plus.

      « On est obligés de repartir ? On pourrait prendre le dessert ici, les conversations sont complètement hors de notre portée, savoir que la chef de tel service a couché avec le sous fifre de je ne sais pas qui... franchement, je peux avoir accès à ce genre de potins tous les jours et je ne cours pas après. Et ton père ne parle même pas... on ne leur manquera pas... »

    Au moins elle aurait essayé...
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ce message a été posté Jeu 13 Oct 2011 - 18:07
    Après la remarque sur les trois kilos en plus du mois, Thomas dirigea instinctivement son regard sur la silhouette élancée de sa jeune épouse. Elle n’était pas bien épaisse et pouvait largement se permettre un peu de poids supplémentaire. De toute façon, qui disait poids supplémentaire disait aussi, courbes supplémentaires. Pas qu’elle manque de formes, loin de là, mais pourquoi se contenter d’un peu lorsqu’on pouvait avoir beaucoup ?
    Il laissa trainer ses yeux sur sa poitrine, puis sur la courbe de ses hanches et le long des voiles de sa robe, puis sur le carrelage, l’air de rien.

    Elle avait l’air plutôt réceptif et souriant ce soir. Peut-être qu’une fois rentré à la maison, elle lui permettrait d’éventuellement s’approcher, voir même de la toucher. Et si vraiment, elle était dans d’excellentes dispositions, peut-être même le laisserait-il allez plus loin. Ca faisait beaucoup de ‘si’, mais pourquoi pas espérer ?
    Enfin, réceptive, elle ne semblait pas l’être à tout, et surtout pas à tout le monde. Apparemment sa famille ne lui faisait pas très bonne impression.

    Etonnant qu’une bonne petite sang pure bien éduquée comme elle ne se sente pas plus d’affinités avec sa mère et ses sœurs. Enfin… non, Brooke ne comptait pas vraiment car, sang-pur ou pas, elle était détestable à plein temps et pour tout le monde. Par contre, Gemma, Tamara et Benjamin se comportaient en parfait petits représentants de leur caste dorée.
    Lui aussi en un sens, mais il se considérait plutôt comme sous couverture, dissimulé.
    Quant à Nora, au final il ne savait plus vraiment quoi penser. Au début c’était clair pour lui, elle faisait partie de ces jeunes Serpentard tout frais sortit de Poudlard, à la fois naïfs et sévères, pédants mais candides. Pas méchants, mais trop aveugler pour remettre quoi que ce soit en question. Comme de jolies petites plantes en pots, poussées sous serres, conditionnées et parfaitement alignées.
    Pourtant plus les jours passaient plus Thomas se demandait s’il ne l’avait pas méjugé. Au final, était-elle plutôt comme lui ou plutôt comme eux ?
    Difficile à dire.

    Mains dans les poches, il afficha un air contrit, ses sourcils plissés d’affliction un peu feinte.

    « J’ai bien peur que nous n’ayons pas le choix ma chère. Monsieur mon Père n’est en effet pas bavard, mais c’est parce qu’il n’a nul besoin de parler pour qu’on sache exactement comment il souhaite que ça se passe »

    Il haussa une épaule et enchaina d’un ton badin :

    « On peut toujours mettre les deux pieds dans la cheminée du salon d’a côté et repartir en catimini sans prévenir personne – ça ne serait pas la première fois que je leur fais le coup – mais j’ai bien peur que les conséquences soient plus désagréables encore qu’une conversation de vingt minutes en tête à tête avec Brooke » débita-t-il avec ironie.

    Puis d’un sourire plus franc, il haussa les sourcils.

    « Bienvenue dans mon monde »
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Re: The apple fell far from the tree *flash back*
ce message a été posté Jeu 13 Oct 2011 - 20:45
    La jeune femme répondit à ses sourires sans se forcer et haussa les épaules quand il eut terminé de parler. Son idée de filer n'était pas si stupide... après tout pourquoi pas ? Il n'était pas un enfant, qu'allaient-ils donc lui faire ? Et surtout quand ? Ils n'avaient pas vu ce côté là de leur désormais grande famille depuis bien six mois alors que comptaient-ils faire ?

    Ne perdant pas son sourire, Nora fixa son mari qui semblait bien certain de leur sort.

      « Je me sens malade, vraiment très malade, j'ai la nausée, on ferait bien de rentrer. »

    C'était faux bien entendu mais après tout pourquoi pas ? Elle se sentait des ailes pousser dans le dos, ils n'avaient pas à faire semblant plus longtemps, ils avaient tout de même bien tenu le choc et de son point de vue, c'était bien assez pour les six mois à venir. Peut-être qu'il allait lui en vouloir de désirer s'en aller mais lui semblait assez prompt à faire ce choix s'il pouvait.

    Ils pouvaient même faire croire qu'elle était enceinte, peu lui importait ! Cette impression de jouer avec le feu était vraiment nouvelle pour elle et c'était grisant. Un peu comme la première fois qu'elle avait haussé le ton à l'encontre de Thomas. Cette fois-ci, les retombées avaient été assez affreuses mais pour cette fois, ils étaient deux, ce n'était pas rien.

      « Ou j'ai ce que tu souhaites. C'est possible... il suffit que tu prennes ma main, qu'on quitte cette cuisine et qu'on rentre. Je sais que c'est mal mais avoue que tu en as envie... On s'en mordra peut-être les doigts demain et j'ai peut-être un peu trop bu d'hydromel. Ce n'était pas beaucoup mais tu sais que je ne bois vraiment pas souvent.... »

    Pour justifier ce qu'elle venait de dire, la jeune sang pure se mit à rire en fixant les elfes autour d'eux qui semblaient fortement intéressés par tout ce qui disait entre le couple. Neldo serait surement content de savoir qu'elle avait rencontré sa mère et que celle-ci avait semblé bien l'aimer. Cela l'occuperait longuement pendant la journée, il lui raconterait des souvenirs et des tonnes d'anecdotes. Cela allait être assez drôle.

      « S'il te plaît ! Je ferais ce que tu veux si tu me donnes l'impression rien qu'une fois de sortir du lot. C'est peut-être une mauvaise idée de commencer en me mettant tes parents à dos après tout... »

    Mais c'était tellement ennuyant de rester avec eux et de faire semblant de les écouter. Elle avait beau être une bonne petite sang pure qui prenait de l'assurance tout doucement, ce genre de comportement n'était pas commun chez elle. Les membres de sa famille étaient plus chaleureux, moins faux et semblait bien plus agréable. Du moins de son point de vue.

    Cette soirée d'anniversaire dans trois semaines allaient être un régal, elle montrerait à Thomas comment les choses se déroulaient chez elle. Et s'il voulait boire, il allait pouvoir sans aucun problème et ils seraient nombreux. Vraiment bien nombreux. Il y aurait beaucoup d'enfants, beaucoup d'amis de la famille, beaucoup de musique irlandaise et de danse. Il faudrait qu'elle touche un mot à son père sur la nécessité de ne pas trop parler en irlandais plus que de raison... Car Thomas ne le parlait pas.

    C'était une première pour lui, autant qu'il ait une bonne impression, c'était très important pour elle. Sa famille était son pilier, son âme, sans eux, elle n'était pas grand chose.
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ce message a été posté Sam 15 Oct 2011 - 11:19
    Durant quelques instants, Thomas avait froncés les sourcils en la pensant vraiment malades. Quelques secondes plus tard, il comprenait ce qu’elle était entrain de faire passer comme message et troqua son air interrogateur et concerné pour un sourire amusé.
    Oui c’était mal, elle avait raison. C’était surtout dangereux, elle ne pouvait pas encore se rendre compte à quel point il valait mieux éviter de s’attirer les foudres des habitants de ce Manoir. Mais elle avait aussi raison en disant qu’il en mourrait d’envie. Lui-même ne pouvait pas vraiment se mettre qui que ce soit à dos ici, c’était sa famille, ses parents, ses sœurs à lui. La réalité c’est que s’ils venaient à disparaitre sans prévenir personne, ils n’allaient en blâmer que Nora et uniquement Nora, et il valait mieux que ça n’arrive pas…

    Et d’un autre côté toujours il continuait d’avoir farouchement envie de lui agripper la main pour l’entrainer à travers les dédales de couloirs, à pas pressés mais feutrés, vers une cheminée isolée, de l’embrasser fougueusement puis de quitter cet endroit ou l’orage ne désertait jamais.
    « Je ferai tout ce que tu veux » lui disait-elle. Mais Nora avait-elle conscience de ce qu’il voulait vraiment ? L’embrasser, se coller à elle, couvrir la peau de son cou de baiser fiévreux, caresser son ventre, remonter vers la poitrine et tout ce qui s’en suivait. Peut-être, peut-être pas.
    Toujours aussi difficile de savoir à quoi s’en tenir avec elle. Il semblait vraiment y avoir deux Nora. En fait on l’avait marié à une bipolaire, il en aimait une et exécrait l’autre.
    Le problème c’est que les deux étaient trop belles pour qu’il puisse dire non…

    Se rapprochant d’elle, plein d’hésitation, tiraillé, il effleura sa joue douce et constellée. Laissant échapper un petit rire nerveux, il la gratifia d’un regard qui voulait dire « mais qu’est-ce que tu es entrain de me faire faire ? »

    Et c’est au moment ou il allait lui répondre qu’ils pouvaient tous allez au diable, agripper sa main et l’entrainer vers la sortie pour une échappée sauvage que la porte s’ouvrit en grand derrière lui.
    Il se retourna vivement, mais ne fit face à personne. Pour ça, il dut baisser les yeux du moins.

    « Oncle Thomas ! Maman était sûre que tu serais ici. Grand-père m’a dit de dire : ‘ça fait quinze minutes’ » récita Maelen, jolie comme une petite poupée de porcelaine sous ses long cheveux d’or « Vous faites quoi ? »

    Prit sur le fait, Thomas laissa échapper un petit soupir déçu et soulagé à la fois.
    Et bien voilà, le sort en avait décidé autrement et avait fini par choisir pour lui… pas d’échappée sauvage. C’était beaucoup plus sage de toute manière. Mieux valait ne pas attiser le feu de la révolte trop tôt, et de toute manière le supplice ne serait plus trop long.

    « On… je lui faisais visiter la maison ma puce. Retourne dire à Grand-père qu’on arrive »

    Elle acquiesça vivement, fière d’être à nouveau porteuse d’un message, et dans une envolée de boucles blondes, disparue aussi vivement qu’elle était apparue, ses pas précipités étouffées par les épais tapis rouge sang.

    « Bon… et bien on dirait que le dessert nous attends darling » annonça-t-il à Nora, mais à regrets.

    Il gratifia sa vieille Ledna d’une dernière étreinte, avant de saluer rapidement tous les autres elfes, déçus de les voir repartir aussi vite.

    « Nous repasserons vous dire au revoir avant de rentrer » leur dit Thomas avant de plonger sa main dans celle de sa femme pour l’entrainer vers le choix raisonnable et la salle à manger…
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