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❝ Getting up this morning was a terrible idea ❞
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Re: Getting up this morning was a terrible idea
ce message a été posté Ven 23 Sep 2011 - 20:54
    Non, effectivement, parler des Royaume-Unis ça n’était pas très intéressant, mais il regretta de l’avoir laissé paraitre aussi clairement et d’avoir été à côté de la plaque. D’ailleurs il ne chercha même pas à la contredire quant elle l’affirma elle-même. Il aurait eu l’air d’un hypocrite si ça avait été le cas. Il avait déjà l’air d’un crétin alors autant ne pas s’en rajouter.
    Enfin, il ne savait pas trop de quoi il avait l’air exactement mais une chose était sûre, il savait comment il se sentait, et le silence qui prit place durant quelques pénibles instants le fit grincer des dents.

    Il fut donc heureux qu’elle finisse par le rompre en reprenant la parole. Une joie qui ne dura que quelques secondes, car le sujet qu’elle choisissait d’adopter était plutôt épineux et qu’il n’était pas trop certain de l’attitude adéquate à adopter. Devait-il paraitre concerné ? Ou contrarié ? Conciliant ? Souriant ? Désolé ?
    Dans l’ignorance totale de ce qui était le mieux, il opta pour des sourcils légèrement froncés qui disaient ‘je t’écoute avec attention’, et un air neutre, qui pouvait dire tout ce qu’elle voulait – parce que le plus important restait tout de même qu’il ne fallait pas la contrarier.

    De toute façon, il était effectivement plus sain qu’ils abordent franchement le problème. D’un côté il le savait, d’un autre il n’en n’avait pas du tout envie. Il redoutait de l’entendre lui dire qu’elle n’avait pas envie, qu’elle devait se forcer, qu’elle était mal à l’aise ou n’importe quoi qui pourrait le faire se sentir de trop.

    Et en même temps, il fut un peu perplexe de s’être fait démasquer. ‘Je sais que tu veux plus’ avait-elle dit, alors qu’il avait fait plein d’efforts pour ne pas avoir l’air de n’avoir en tête que la position horizontale. Elle l’avait grillée quand même…
    Mais la bonne nouvelle c’est qu’elle avait ajouté qu’elle aussi en avait envie. Bon, elle disait aussi qu’il allait trop vite, qu’il devait la trouver insupportable et qu’ils ne voyaient pas les choses de la même manière m’enfin, c’était toujours plus encourageant que rien.

    Ce fut surtout sa dernière remarque qui l’aida à se détendre et à comprendre où elle voulait en venir.
    S’il décodait bien le message, elle était entrain de lui dire qu’elle était d’accord, mais qu’il devait y aller plus doucement. Était-il possible d’aller encore plus doucement qu’il ne le faisait déjà ?
    Oui, si on ne faisait pas preuve de mauvaise foi, effectivement c’était possible. Et comme il avait envie que tout se passe bien, que Nora soit en confiance, il esquissa un sourire qu’il rendit rassurant. En réalité, c’était plutôt du soulagement qu’il éprouvait. Il craignait sans arrêt qu’elle le repousse et en devenait presque paranoïaque à force. Effectivement, ils avaient du mal à se comprendre, mais après tout ils avaient toute la vie pour apprendre à se connaitre maintenant.

    « Je suis désolé d’être un enfant trop gâté et capricieux » avoua-t-il d’un sourire faussement coupable en venant remettre sa main sur les hanches de sa compagne.

    Il élargit son sourire et attendit qu’elle le lui rendre avant de se pencher à nouveau vers elle pour l’embrasser.


    - -

    Thomas avait du mal à y croire. Il l’avait fait. Il l’avait vraiment fait, il avait quitté Nora.
    C’était tellement étrange comme moment, tellement hors du temps, impensable, inenvisageable, tellement inattendu, il en était comme paralysé, presque apathique.
    Il restait planté là, au milieu du salon éclairé de quelques bougies, son verre d’alcool sur le tapis, auréolé d’une large tâche humide qui finirait bien par s’évaporer. Il n’en revenait tellement pas qu’il était incapable de se sentir triste, il était mit en pause.
    Et il resta ainsi un long moment, observant sans trop y croire l’immobilité étrange de la pièce désormais vide.
    Puis au bout d’un temps, un temps anormalement épais et gluant, une désagréable bouffée de panique lui monta au cerveau sans prévenir. Dans un clignement hébété, Thomas réalisa alors pleinement ce qui venait de se passer et ne pu empêcher la panique de venir l’étrangler.
    Incapable désormais de rester immobile, il déglutit et mécaniquement, vint agripper la bouteille d’alcool avant de prendre le chemin de la chambre à coucher…
    La chambre à coucher où il pourrait boire et se morfondre sur son lit vide en tout quiétude.



The end.
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