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❝ ϟ HEADS WILL ROLL ϟ GROUPE VI ϟ Event final ❞
 :: Londres :: Bâtiments officiels :: Ministère de la Magie
Filet du Diable
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Re: ϟ HEADS WILL ROLL ϟ GROUPE VI ϟ Event final
ce message a été posté Ven 9 Sep 2011 - 0:05
Le membre 'Calliope A. Kark' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

#1 'Dé' :
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#2 'Dé' :
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#3 'Dé' :
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Hudson K. Higgs
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Hudson K. Higgs
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Re: ϟ HEADS WILL ROLL ϟ GROUPE VI ϟ Event final
ce message a été posté Ven 9 Sep 2011 - 18:16
Elle n’avait entendu ce timbre emprunt d’autorité et de douceur depuis si longtemps qu’elle crut un instant qu’un sorcier s’était immiscé dans son esprit. Sa voix, de son baryton familier, avait caressé son cœur qui plus prompt que son esprit la reconnut. Le souvenir avait jaillit, clair, d’une réalité illusoire. Les mots du défunt enflèrent ses veines d’orgueil. Parce qu’elle était une Higgs, la vulnérabilité n’avait de raison, seule la dignité en avait. Elle était l’enfant traitre pour les siens, pourtant, elle gardait la vanité de son nom. Les traits fermés, elle accusa les invectives. Mais les accusations avaient transpercée avec une précision experte sa sensibilité. Une vague violente fouetta ses entrailles qu’elle sentit bouillonner telle de la lave en fusion. La porte s’ouvrit sur Arutha. Aussitôt son bras se tendit. Le flot torrentiel de sa colère se dirigea sur le Kark ; incapable de se contenir, il exigeait la souffrance et entendait l’obtenir par la torture. Les fibres de son corps la réclamaient violemment. Elle voulait faire mal, venger son âme mutilée ; elle sentit le désir prendre forme avec une lucidité glaciale alors que son bras frémissait sous la brûlure d’une sensation de pouvoir. « Doloris, » lança-t-elle d’une voix haineuse. Le sortilège impardonnable fut dévié, et se répercutant sur elle, une douleur aiguë lui traversa l’épaule droite. Il lui fallut se mordre la langue telle une perdue pour ne pas crier. Ses sourcils se plissèrent. Elle s’interdit l’ombre d’un mouvement ; maudissant son cœur comprimé de remords ; maudissant le discernement de son cerveau qui rendait son geste misérable, indigne de ses principes. Elle n’avait rien accueilli, ni la douleur, ni le mal qui la rongeaient : elle les avait subis, les avaient laissé éclater. Et sa rage ne faisait que grandir encore, infâme vipère, elle se nourrissait de ses doutes. De sa terreur. Car elle en était toute entière submergée, sa main tremblait imperceptiblement, choquée par l’émotion qui avait guidé son acte. Pour la première fois de sa vie, elle s’était laissé envahir par sa fureur.

Sa baguette se redressa, secouée de spasmes incontrôlés, elle ne put parer l’attaque frontale de la jeune femme qui la plaqua à terre. Sa respiration en fut littéralement coupée, sa tête heurta le sol et… Rien.

Quelque chose, non, quelqu’un l’écrasait. Elle ne savait pas qui mais sentait son poids peser contre un large objet métallique sur son corps. Il bougea ; faible, elle le sentit se glisser, ramper tout près d’elle. Elle ne voyait pas. Elle essaya d’ouvrir les yeux mais une voix dans sa tête l’arrêta lui rappelant la douleur de la collision contre la surface froide et dure qu’elle palpa du bout de ses doigts. Ceux-ci tâtaient le sol, intrigués par la texture si différente de celle du bois. Ils se crispèrent. La baguette, où était sa baguette ? Elle força alors ses yeux à s’ouvrir. Mais tout était si vague autour d’elle. Des formes disparates se déplaçaient dans la quasi obscurité de la pièce. Ses paupières se fermèrent à nouveau. Elle n’avait pas besoin de savoir ce qui se passait ainsi, une part d’elle ne voulait plus rien savoir : elle n’avait qu’à attendre que la douleur passe… Tout comme le cauchemar. La paix s’était imposée à elle. Pourquoi la quitter ? Mais elle sentit son esprit chavirer, partir à la dérive en quête des réponses qu’elle ne voulait pas trouver. Les paroles de son père ressurgirent dans son esprit. Qu’est-ce donc, la fierté des Higgs, papa ? Je ne comprends pas, s’avoua-t-elle alors que les images défilaient derrières ses prunelles. Un étrange liquide passa sous majeur duquel elle décrivit un cercle. Du sang. Du sang frais. Elle voulut crier… quand la mémoire lui revint. Elle se redressa vivement, sa tête lui tourna, et elle dut se faire violence pour ne pas se laisser retomber comme une loque. Encore sonnée, elle ne comprit la provenance d’hémoglobine sous ses doigts qu’en en voyant la couleur d’un pourpre sombre. Sa tête lui tourna. Elle appliqua une main sur son visage afin de le maintenir et son regard trouva Calliope. L’assaut avait rouvert ses blessures superficiellement. Dans un bond désespéré, l’interne plongea sur sa propre baguette. Le contact rugueux la rassura cependant que la nausée lui montait aux lèvres. Hormis l’impression désagréable d’être sur un manège dont le mécanisme trop bien huilé ne s’arrêtait plus, elle n’avait rien. En revanche la toute jeune étudiante si. « Je n’ai jamais souhaité ta mort Calliope, » murmura-t-elle dans le fol espoir qu’elle la crut. Un sourire tendre peignit ses lèvres mais la jeune Kark ne put le voir. Hudson s’était repliée derrière le bureau. Le cœur battant, elle pointa sa baguette sur son propre chef : « Curatum Volubis. » Sa nausée s’estompa presque aussitôt. Il fallait à présent qu’elle s’occupe de la Fourchelangue.


Lancer de dé : Petite Higgs tente par un seul et unique « Vulnera Samento » d’arrêter les saignements de Calli. Le sortilège est informulé et effectué à distance. Fera-t-il effet ?

Oui : Le sang s’arrête de couler.
Non : La coagulation est accélérée mais le sort ne suffit pas à estomper totalement le saignement.
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Re: ϟ HEADS WILL ROLL ϟ GROUPE VI ϟ Event final
ce message a été posté Ven 9 Sep 2011 - 18:16
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Re: ϟ HEADS WILL ROLL ϟ GROUPE VI ϟ Event final
ce message a été posté Ven 9 Sep 2011 - 18:55
    Manque de chance, le protego de William faisait encore effet. Le sortilège lancé par Arutha ne fit donc pas effet et celui-i ressentit une très infime douleur au bras. Et merde. Pourquoi n'avait-il pas pensé à la protection ? Pourquoi fallait-il toujours qu'il agisse non pas par la pensée, mais par le coeur ? Mervyn ne serait pas content de le voir ainsi et soudain, le jeune Kark eut l'impression de le voir devant lui. Son père le fixait de ses yeux sombres et glacials. Il le regardait intensément, de manière sévère, comme lorsqu'il avait neuf ans et qu'il se faisait réprimander. Puis, soudain, sa bouche s'entrouvrit, tandis qu'un grondement s'échappait de ses lèvres : "Honte à moi, fils, tu me fais honte !". Bien sûr, personne ne remarqua le regard vide d'Arutha. Personne ne comprit qu'il hallucinait encore. Personne ne percuta que, rouge de honte et de colère, emporté par ses émotions diverses et contradictoires, il subissait là une de ses violentes crises. Sa main trembla, il lâcha sa baguette. Sa respiration lui manqua soudainement, et il faillit tomber à terre. Ses genoux fléchirent, il fit un pas en avant. Il crut entendre une voix lointaine qui lançait un doloris. Il crut ressentir une légère douleur, mais le protego faisait son effet. Tout ce qui le mettait en danger à cet instant, c'était sa poitrine oppressée par la violence morale des propos d'un fantôme de son passé.

    Puis soudain, aussi vite que cela était venu, le malaise s'estompa. Seul son regard sombre exprimait son dégoût envers lui-même, sa honte dissimulée sous une haine féroce. Un grondement sourd ébranla son corps et s'échappa de la barrière atrocement sèche de ses lèvres. il n'était plus que l'ombre de lui même, il n'était plus qu'un monstre désireux d'assouvir une soif de sang et de violence venue de l'encadrement trop stricte et mondain reçu dans son enfance. La mort de sa mère l'avait traumatisé à un point tel qu'il ne supportait pas que l'on touche à un cheveu de SA callie, ou de SA Clio. Aussi, la voir étendue à terre, une flaque de sang commençant à s'amasser autour d'elle, c'en était trop. Le vase de la cruauté était plein et débordait. Quelques gouttes de salives écumèrent de ses lèvres froidement plissées, alors que, d'une voix rauque, il tentait de s'exprimer :


      - La mort est là.

    Il était légèrement schizophrène sur les bords et pensait véritablement être la faucheuse. Il tremblait de tout ses membres, livide comme un mort et raide comme un piquet. Et pourtant, il avançait. Ses yeux se posèrent sur le corps frêle de Calliope l'espace d'un instant, avant de se fixer sur leur objectif premier : Newburry.

      " Tue-le. "ordonna une voix grave et influente dans sa tête.

      - Je n'ai pas ma baguette. répondit-il, dans un souffle à peine audible.

      " Tu n'en as pas besoin. "


    Un rictus de très mauvais présage assombrit encore plus son visage étrangement angélique. D'un pas ferme et assurait, il traversa la pièce, se planta devant Jayze. Il leva son poing et l'abattit furieusement dans le ventre de Jayze.


Spoiler:
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Re: ϟ HEADS WILL ROLL ϟ GROUPE VI ϟ Event final
ce message a été posté Ven 9 Sep 2011 - 18:55
Le membre 'Arutha L. Kark' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

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William R. Wallas
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Re: ϟ HEADS WILL ROLL ϟ GROUPE VI ϟ Event final
ce message a été posté Ven 9 Sep 2011 - 22:25
Wallas aurait bien laissé Newburry aux prises avec l'héritier Kark pour sauver le ministre moldu vu que c'était la priorité du jour, mais il était bien trop brave pour ça. Alors que Kark jouait de ses muscles... Ou presque, William leva sa baguette dans sa direction : ne jamais baisser sa garde, son père avait dû le lui répéter un nombre incalculable de fois.

« Everte Statum ! »

Le jeune Kark vola contre un mur tandis que le jeune Jayze n'était pas dans son assiette. Tant pis, Hudson l'aiderait. Quand elle aurait fini d'être si gentille avec la jeune Kark. « Je passe et je bloque l'accès ! Faites de même de votre côté et trouvez le moyen de sortir du Ministère ! » Il n'aimait pas faire ça, mais aujourd'hui, il savait que sauver le Ministre moldu était... plus important que de sauver ses amis de l'Ordre. Laisser Hudson et Jayze lui fendait le coeur, lui déchirait l'âme mais il n'avait pas le choix...

Il bondit alors dans le passage entre les deux mondes en quelques sortes et atterrit dans le bureau du premier ministre anglais qui avait l'expression du type qui venait de voir un fantôme... Wallas se tourna vers la passage et le scella définitivement : « Bombarda Maxima ! ». Tant pis pour le bureau du ministre anglais... Il l'empoigna sans ménagement : « Je vous expliquerai plus tard... » Et il transplana dans un plop sonore vers le QG de l'Ordre accompagné d'un ministre désormais nauséeux...

INFORMATIONS RP

ϟ L'information capitale à ne pas rater dans ce post est la suivante : les Ombres trahissent les Modérés.

ϟ A partir de ce tour, le but est, pour les Ombres, de suivre les ordres donnés par Kark : chaque ombre a reçu, en plus de la marque des ténèbres commune aux modérés, une marque supplémentaire qui les lie par magie noire à Mervyn Kark. Pas ce biais, Kark peut donner des ordres à ses hommes directement dans leur tête : c'est comme ça que les Ombres sont informés de la trahison. A savoir que tous les OMbres n'étaient pas au courant de ce que Mervyn préparait réellement.

ϟ Dès que la marque des Ombres s'active, la voix de Kark résonne dans la tête de tous les ombres. Ensuite, il passe au cas par cas et seuls ceux concernés l'entendent.

ϟ Une fois que Kark a passé son message, les ombres savent que les issues sont à nouveau débloquées mais en plus de ça, Kark a aussi débloqué l'interdiction de transplaner. Les médicomages sont chargés d'aller au QG de l'Ombre pour y accueillir les blessés.

ϟ Les Ombres transplanant montrent à ceux présents que les artefacts des transports ont été détruits : les Modérés et les Ordres doivent retourner dans leurs QG avec les blessés quand cela est possible mais pas tout de suite, patientez encore un ou deux tours, le temps de comprendre.

ϟ Wallas est hors d'atteinte et le passage est bloqué. Il faut que les membres de l'OdP bloque le passage de leur côté tandis que les enfants Kark transplanent. Du coup, Jayze et Hudson peuvent aller chercher des blessés pour les ramener ensuite au QG de l'Ordre. Vous avez plusieurs tours pour ça.


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Re: ϟ HEADS WILL ROLL ϟ GROUPE VI ϟ Event final
ce message a été posté Lun 12 Sep 2011 - 10:40

Les saignements s’étaient arrêtés. Elle soupira de soulagement alors que ses membres tremblaient légèrement. Elle ne pouvait rien de plus pour l’enfant de ses souvenirs. William leur cria leurs instructions. Le premier ministre moldu.
A l’abri des regards elle se sentait en sécurité. Ses poumons se remplirent d’une bouffée d’air que la tension rendait électrique. La porte se figea dans l’esprit de Hudson. Elle en effaça les contours, la poignée et les détails d’orfèvres pour la confondre dans une surface lisse d’un blanc immaculé pareil à celle du mur. Elle savait l’art de la métamorphose et ses secrets comme peu de sorciers, il avait grandi en elle. Avec elle. Elle renforça son sortilège, protéiforme, par un protego chuchoté.

Spoiler:

Ses yeux clos s’ouvrirent sur un mur parfait. Elle avait senti son second sortilège lui échapper et devinait son échec. L’accès au bureau du Ministre était toutefois bloqué, barrière magique ou non, et c’était tout ce qui lui importait. L'éboulement de l’autre côté du mur la conforta dans son sentiment : les Mangemorts ne parviendraient à rattraper ni le Ministre, ni William à présent.

Son regard embrassa la pièce tandis que son esprit évaluait les possibles issus dont ils disposaient. Arutha était à l’autre bout de la salle et semblait quelque peu sonné par le choc occasionné par l’attaque du médicomage, quant à Calliope… elle la regarda à peine, consciente de la douleur cuisante de ses blessures à peine refermées. « Curatum Volubis, » lança-t-elle en pointant le ventre de l’étudiant qui reprenait son souffle. « Allez, on y va ! » La porte s’ouvrit sur elle. Zadiste était dans le couloir mais elle l’ignora superbement : il était le cadet de ses soucis, en outre, il le lui devait bien ; elle lui avait sauvé la vie. Il était d'ailleurs resté à son approche d'une impassibilité étrange, comme absorbé par une contemplation dont il était le seul admirateur... un peu comme la fratrie Kark. Elle obliqua à vive allure dans l’artère qu’ils avaient traversée un peu plus tôt après avoir jeté un dernier regard inquiet à son cousin. Et elle continua son chemin :il fallait qu'elle trouve le moyen de les faire sortir, Jayze et les blessés de l'atrium dont les corps empiétes remuaient sa mémoire.

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Re: ϟ HEADS WILL ROLL ϟ GROUPE VI ϟ Event final
ce message a été posté Lun 12 Sep 2011 - 10:40
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Elena Kark
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Re: ϟ HEADS WILL ROLL ϟ GROUPE VI ϟ Event final
ce message a été posté Lun 12 Sep 2011 - 22:12
C’était jouissif ! Terminé le petit air contrit ! Fini les regards noir ! Son éternel sourire flegmatique était de retour et narguait les cadavres encore chaud de ses ennemis. Il avait gagné. Il était désormais le maître après plus d’un an et demi de lutte, manigance, pot-de-vin enfin le ministère allait lui appartenir. Le Kark avait quitté bien vite théâtre de son succès, il n’avait que faire d’une salle en ruine pleines de cadavres et de semi-vivant. Lui ce qu’il voulait, c’était son bureau. Son fauteuil de ministre gardé soigneusement par ses enfants. Normalement. L’ombre aurait pu transplaner directement dans son bureau mais ça aurait été se priver de cette petite route de la victoire. Pour le moment Mervyn refusait l’échec et ça lui réussit bien puisque sur son passage il ne croisa que des ombres qui triomphaient lors de duel, ou bien lui faisait un rapport rapide expliquant le succès de leurs missions.

Il arriva bien vite au premier étage, et gagna son bureau. Bureau abimé. Il accorda un regard froid à la fissure menaçante au plafond, et y appliqua un sort de réparation. Hors de question de mourir sous une tonne de gravât, alors qu’il venait de gagner. Il découvrit alors ses deux enfants, Calliope avait eu le bon gout de survivre. Fort bien. Arutha avait l’air intact, mais désarmé, donc passablement inutile. Mervyn ne laissa pas se désolant spectacle entacher sa bonne humeur, leur présence ici ne signifiait qu’une chose ils avaient échoués, ils n’avaient pas réussi à capturer le premier ministre moldu.

Il y avait un autre jeune homme qu’il ne connaissait et qui squattait son bureau. « Levicorpus » Le corps du jeune Newburry se souleva alors dans les airs, pendu par les pieds le joueur de Quidditch avait l’air grotesque. « Je crois pas vous avoir invité à entrer dans mon bureau. Vermine. » Froid comme la mort, Mervyn fini par murmurer « Everte Statum » Visant à la perfection, le Kark envoya valsé Jason de sorte qu’il passa à travers l’ouverture de la porte, pour mieux heurter un des murs du couloir. « C’est bien mieux comme ça. » Le nouveau ministre la magie posa ensuite un regard mauvais à Arutha, son héritier. « Je suppose que tu as échoué. Et en plus tu as laissé cette vermine saigner ta petite sœur. Je ne veux plus te voir ici Arutha, reconduis Calliope au Q.G pour qu’elle puisse recevoir les soins qu’elle mérite. » Il était injuste, l’échec de cette mission est autant la faut de sa fourchelang de fille, mais Mervyn n’était pas juste. Ses deux enfants disparurent bien vite, le laissant seul dans son bureau. Lançant quelques reparo ci et là, il savourait avec une joie enfantine chaque minute passée dans son bureau. Les choses sérieuses reviendraient bien vite. Le plus délicieux fut de s’asseoir dans enfin dans le fauteuil du Lord. Il y était installé depuis de longues minutes lorsqu’une voix délicieuse le tira de sa rêverie.
« Vous ne méritez pas ce bureau. »
Lucy Metelli. Cette sang-de-bourbe américaine, un nouveau sourire fleurit sur les lèvres du Kark, alors qu’il la regardait brandir sa baguette pour la pointer sur lui. Sa main tremblait, sa voix s’était brisée. Petite Metelli allait-elle lui piquer une colère ? Sans doute. Mervyn récupéra avec lenteur sa propre baguette, et la leva tout aussi lentement alors que la journaliste semblait figée. D’un geste vif il la désarma récupérant dans sa main la baguette de la Metelli. La haine semblait la paralyser car ses soubresauts s’étaient accentués. Avec la même vigueur, le Kark lui lança un everte statum qui la fit heurter le mur. Puis enfin Mervyn daigna se lever, et marcher jusqu’à elle, l’attrapant par les cheveux, il l’a força à se relever et lui faire face. Il voulait voir de plus près le désespoir dans ses yeux, savourer ses larmes. Il l’a plaqua ensuite contre le mur, et posa ses larges mains contre son cou.
« Etes-vous suicidaire, Mrs Metelli, pour jeter ainsi dans la gueule du loup ? Etes-vous donc aussi presser de rejoindre votre mari ? » La journaliste ne pouvait pas articuler de réponse, tout juste de débattre un peu me Mervyn s’en moquait. Ce qui l’intéressait lui, c’était son regard. « Je pourrai vous tuer, vous savez, ça serait facile, pas gratifiant donc. Quoique nettoyer le monde des sorciers d’une sang-de-bourbe de plus, ne pourrait-être que profitable. Mais je n’ai pas envie de vous tuer. Ça vous arrangerait trop que j’épargne vos souffrances, ça serait trop beau pour vous de mourir en martyre pour votre cause stupide. Non je préfère vous laisser vivre avec votre peine, votre sentiment d’échec et surtout la certitude que jamais au grand jamais vous ne pourrez me battre. Si vous avez un peu de jugeote, vous retournerez aux Etats-Unis et profiterez avec votre infâme engeance des quelques années de libertés qui vous resteront avant que mon influence gagne l’Amérique… » Il relâcha son emprise, et lui rendit sa baguette. « J’ai à faire, vous le savez les hommes politiques ont toujours un emplois du temps chargé. Quand je reviendrai vous aurez quitté mon bureau »

Sur ses derniers mots il regagna le couloir désormais vide, alors qu’il s’éloignait il entendit des sanglots. Les sanglots de Lucy Metelli, il les savoura ralentissant le pas pour les écouter encore un peu plus longtemps. Puis ils disparurent dans un « plop » sonore. Lucy Metelli avait eu la présence d’esprit de fuir.
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Re: ϟ HEADS WILL ROLL ϟ GROUPE VI ϟ Event final
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