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❝ ϟ TARDE VENIENTIBUS OSSA ϟ La fin ❞
 :: Londres :: Commerces et zones de loisirs sorciers :: Chemin de Traverse :: Q.G de l'Ordre du phénix
William R. Wallas
Willy Wonka
William R. Wallas
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Ascendance : Sorcier basique
Emploi/Etude : Chef du Service des accidents matériels à Sainte Mangouste
Faction : Ordre du phénix
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ϟ TARDE VENIENTIBUS OSSA ϟ La fin
ce message a été posté Ven 11 Juil 2014 - 10:28

ϟ Tarde venientibus ossa ϟ

Aux retardataires, il reste les os

QG des Phénix anglais - 2 juillet - 20 heures


« ENFIN ! » Zacharias Smith se précipita vers le groupe de Phénix qui venait d'apparaitre dans le QG. Il avait attendu ici dès l'heure programmée du premier portoloin. C'était le troisième. Quand il vit Billius, il poussa un soupir de soulagement qui se transforma en grimace à la vue du bras de Wallas. « ON A BESOIN DE MEDICOMAGES D'URGENCE ! » Toujours plus simple de crier plutôt que de se déplacer. Zacharias compta huit Phénix qu'il ne connaissait pas. « Il n'y en aura pas d'autres. » Il n'avait même pas eu besoin de poser de question. Un frisson parcourut l'entraineur de Quidditch.

Informations Rp

ϟ Les blessures de vos personnages ont été atténuées par la boue magique dans laquelle ils ont baigné. Ils n'auront pas de cicatrices dégueux et pourront se vanter d'avoir une peau superbement hydratée pour les semaines à venir !

ϟ Les personnages sont à nouveau soignés dans le QG par les médicomages présents : Wallas n'a pas pu faire de miracle avec son bras nécrosé.

ϟ Félicitation ! Vous avez permis aux huit derniers Phénix islandais de s'en sortir.

ϟ Vous avez quelques jours pour poster dans ce sujet avant qu'un message de conclusion ne vienne mettre fin à l'event. Vous êtes obligés de poster une fois puisqu'il s'agit du dernier tour.

ϟ Peuvent aussi poster les Phénix qui n'ont pas participé à l'event express.
Alden D. Wheeler
Alden D. Wheeler
Messages : 1334 Crédits : Avatar, signa : Moi | GIF : tumblr | Texte : Paul Eluard
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Re: ϟ TARDE VENIENTIBUS OSSA ϟ La fin
ce message a été posté Ven 11 Juil 2014 - 16:15
Je relevai les yeux à l'exclamation de Gael et vis qu'il était dans un état aussi reluisant que le mien. On devait se taper des gueules de champions, en cet instant. La main qui tenait ma baguette alla tapoter doucement son bras, mon souffle irrégulier. « Ça va, ça va, mec... » Si on partait d'ici assez vite. Si non... ma phrase était un peu trop présomptueuse...
Gilmar lança un sort de protection devant nous. J'en profitai pour me relever, à l'aide de Gustav. Il attrapa ma main, prêt à transplaner. Je raffermis ma prise, ne souhaitant aucunement me faire désartibuler au passage. Déjà que le voyage allait être pénible, avec les blessures présentes sur mon corps... Nous transplanâmes donc grâce à Gilmar, qui resta sur place. Définitivement, sans son aide, nous serions sûrement encore en train de barboter joyeusement dans la boue en pleine, l'agonie pour meilleure amie. J'espérais qu'il nous suivrait vite...

La douleur se fit plus cinglante pendant quelques minutes, alors que j'attendais, assis, la suite des événements. Tout le monde était dans l'attente de savoir si Gilmar nous rejoindrait, je gardai donc pour ma part le silence, anxieux. Enfin, il réapparut. Je relevai la tête mais réalisai qu'il avait reçu un sort vraiment moche au niveau du ventre. Instantanément, Wallas s'occupa de lui, tandis Gustav et une des islandaises filèrent sécuriser l'endroit. J'espérai qu'il pourrait l'aider : perdre une autre personne, avec le tas de morts qui commençaient à s'accumuler, aurait été la goutte d'eau. Nous avions du temps à tenir avant de pouvoir prendre un portoloin et rentrer chez nous. Je pensais de suite à Zak et sentis l'impatience vriller mes tripes. J'avais hâte de retrouver sa présence apaisante. Vraiment. Par Salazar, faites qu'aucun mangemort ne nous suive.

Nous assistâmes, dans un silence de circonstances, à « l'enterrement » de Seimur. Puis Wallas, malgré son bras en piteux état, s'évertua à minimiser nos blessures, pour nous préparer aux transplanages qui allaient avoir lieu. Il désenfla mon œil, referma un minimum la plaie sur ma joue, celle dans la paume de ma main et remit en place mon épaule. Le reste était intérieur ou hématomes et je pourrais clairement le supporter en attendant qu'un médicomage s'occupe de moi au QG. Je le remerciai sincèrement, admirant sa force de caractère.
Le temps passa, au fil de nos transplanages et des petites pauses que nous faisions entre chaque – où Wallas continua de soigner les gens, au fur et à mesure. Ce fut avec soulagement – et mon corps encaissant difficilement les transplanages successifs – que je posai mes doigts sur le portoloin et sentis la sensation caractéristique du mode de transport, désagréable, nous « aspirer ». Quelques instants plus tard, ma vision fut à nouveau claire et, soulagé comme rarement je l'avais été, j'aperçus les murs de la salle principale du QG. Je m'appuyai à la personne à côté de moi, manquant de tomber sous l'atterrissage. Zacharias Smith se précipita sur Wallas et appela des médicomages.

Par Merlin que nous faisions peur à voir... Couverts de boue, amochés, les traits tirés par la fatigue et les épreuves que nous venions de vivre. Parmi nous, les huit derniers phénix islandais encore en vie. Cette pensée me glaça le sang, une fois de plus. Le tout mélangé à mon état, je dus prendre appui avec la main sur le mur derrière moi, incapable de prononcer un mot ou de savoir quoi faire, les pensées en chaos. Je réalisai à peine que nous étions en vie, au QG, sur le point d'être soigné... jusqu'à ce qu'une femme, la quarantaine, les sourcils froncés m'interpelle. « Suivez-moi, on va soigner tout ça... » Je la fixai, un peu à l'ouest, alors qu'elle empoignait mon bras fermement et commençait déjà à me tirer vers une salle, à l'écart. Je me laissai faire, ayant du mal à reconnecter mes neurones.

Alors que j'entrais dans la fameuse salle, je croisai le regard de Gustav. Un médicomage s'occupait de lui. Il hocha la tête et j'eus simplement la présence d'esprit de lui sourire faiblement. S'il n'avait pas été là, lui non plus, j'aurais sûrement continuer longtemps ma dérive dans la coulée... La femme referma la porte derrière elle et se présenta. Je m'assis sur l'espèce de grand banc en bois et lui donnai mon prénom. Elle m'ausculta, me fit enlever mes hauts – avec difficulté et serrages de temps intempestifs –, tout en me demandant de détailler les coups que j'avais pris – en tout cas, ceux dont je me rappelais. J'essayai au maximum de l'aiguiller. Butant sur certains mots par moments.

Finalement, à l'aide d'un sortilège, elle fit tomber le principal de la boue. Ma peau restait encrassée de gadoue séchée par endroits, à d'autres, elle était bien toujours présente ; mais, en tout cas, elle pouvait à présent commencer ses soins. Elle sortit de son sac onguents et potions. Je bus une décoction pour calmer les douleurs musculaires, puis elle appliqua de l'onguent sur mes deux coupures, sur mon nez (qui semblait en moins bon état que je ne le pensais), tout autour de mon œil, sur l'hématome sur mon ventre et ceux dans mon dos. Elle m'expliqua pour ma jambe qu'elle n'avait rien de bien utile à donner, vu la nature de la cicatrice et de la douleur. Elle m'expliqua également, qu'avant de continuer d'éventuels soins, il allait falloir laisser ceux-là reposer une bonne dizaine de minutes et que la potion mettrait un certain temps avant d'agir et de faire pleinement effet. Je la remerciai pour tout ça et lui assurai que c'était déjà parfait.

Elle s'éclipsa donc tandis que je m'adossais au mur derrière moi avec précaution, les traits de mon visage se crispant par intermittence. Cependant, au moment où elle ouvrait la porte, je crus reconnaître une voix mais n'étais pas sûr de moi... Avec tous les bruits qui fusaient dans la salle principale du QG – et vu comment j'avais envie de le voir –, ça aurait pu tout aussi bien être un effet de mon imagination... Vu le monde, vu les circonstances, Zak viendrait-il ici ? Mon corps douloureux eut un regain de vitalité à cette pensée. Je devais admettre que l'avoir près de moi en cet instant me ferait un bien fou...
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Re: ϟ TARDE VENIENTIBUS OSSA ϟ La fin
ce message a été posté Ven 11 Juil 2014 - 17:19
Les pauses, le repos, cette chose qu’on est censée avoir entre deux services. Une légende ! Ou presque... Heureusement, j’allais bientôt avoir quelques jours, sans urgence, sans prolongation de service, sans rien ! Rien que moi, mon canapé, mes clopes et je ne savais pas encore quoi. Mais si je vous parle de cette chose légendaire, c’est que j’avais environ trois heures à tuer, trois heures pendant lesquels j’aurais pu dormir si un hibou ne m’avait pas coupé au beau milieu de ma cigarette à l’extérieur de Ste Mangouste. Le groupe qui était parti en Islande était à la bourre alors pour anticipé, on m’avait réclamé, au cas où. Tu parles... Se balader en territoire bourré de mangemorts jusqu’à la gueule et espérer s’en tirer comme une fleur ? J’me tatouerai les fesses le jour où je verrais ça. Heureusement, c’était pas demain la veille.

À peine arrivé... et quand je dis à peine, ça se compte en moins de dix minutes -ok c’est long-, j’entendis gueuler très nettement. La douce et mélodieuse voix de Wallas. Comme quoi, mon esprit négatif et ma parano avaient du bon, j’avais de quoi faire. Je hurlais à mon tour que j’étais présent, l’habitude de la cohue ou de la panique. Je pouvais franchement me montrer imperméable à tout ce qui m’entourait quand il le fallait. Et ça n’était pas une attitude qui plaisait à grand monde du reste... N’empêche que je n’étais pas là pour faire copain copain, ça viendrait après si c’était nécessaire.
J’devais admettre que ça n’avait rien d’étonnant qu’on me regarde de travers en quasi-permanence quand je pointais mon nez. En même temps, à chaque fois, ça avait été pour réparer des dégâts et j’en avais pas vraiment pris dans la gueule depuis que j’avais rejoint les Phénix. Aux yeux de beaucoup, j’avais des choses à prouver. À croire qu’il fallait revenir à moitié mort au moins une fois pour être pris pour autre chose que de la merde d’hippogriffe. Ça commençait à dater, fallait qu’ils se mettent à jour.

La mini-colonie de blessés était crasseuse, en sale état même si quelque part, je m’étais attendu à bien pire vu les circonstances. J’en choppais un au passage, n’importe lequel des nôtres pour le remettre sur pied, dans la mesure du magiquement possible évidement. D’une voix n’exprimant que peu de choses, je demandais, ou plutôt aboyais à cette personne de s’asseoir. On avait vu plus sympathique, je l’accorde.

« Asseyez-vous. »

D’abord, je lançais un sort histoire de décrasser mon vis-à-vis et pour avoir une meilleure idée des blessures auxquelles j’avais affaire. Prévoyant, j’espérais que j’avais bien fait d’embarquer quelques plantes magiques et que j’avais pris ce qu’il fallait comme type de potions, j’avais des doutes sur la quantité suffisante par contre... Il n’y avait plus qu’à croiser les doigts. Je ferais avec ce que j’avais et advienne que pourra.


[Qui voudra de ce chacal peut se le coltiner pour ses soins... ]
Zakary Cooper
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Re: ϟ TARDE VENIENTIBUS OSSA ϟ La fin
ce message a été posté Ven 11 Juil 2014 - 21:31
Bien-sûr, ça serait sans doute trop simple s'ils avaient tous les deux la possibilité de rester au calme quelques semaines, loin de tout ça – rien que quelques semaines ! Alden venait tout juste de retrouver convenablement l'usage de ses deux jambes (et par Merlin, il avait fallu un certain temps pour le convaincre de rester au calme jusqu'à ce que la blessure guérisse) et voilà qu'il courait à nouveau... En Islande, cette fois-ci. Pile le jour où lui ne pouvait pas se défaire du Ministère. Forcément, oui. Une fois de plus, ça n'aurait pas été « drôle », sinon. Evidemment, Zak avait essayé (égoïstement, on peut le dire) de le retenir dès que son serpentard lui avait appris qu'il se porterait volontaire ; mais ni les mots ni les moues boudeuses ou inquiètes n'avaient été efficaces. Si ça n'avait tenu qu'à lui, il l'aurait gardé prisonnier jusqu'à ce que l'orage chez les islandais soit passé, chez l'un ou chez l'autre... à la seule force de ses petits bras musclés, tiens.

Lui qui avait juré ne plus jamais retomber dans cet espèce de sentimentalisme stupide propre aux gens parfaitement en couple, et surtout depuis la fin de ses mésaventures avec Lyra, c'était raté. Présentement, il était en plein dedans. La faute à Alden. En soi, ça n'avait rien de désagréable, loin de là. Sa simple présence  suffisait à le faire se sentir délicieusement vivant – vivant et entier, mais... C'était aussi sa faute s'il venait de passer presque deux jours on-ne-peut-plus inquiet (et encore, c'était là un euphémisme). Une horreur.
Bien-sûr, Alden n'était pas seul : Lauren était partie, aussi. Lauren, amie précieuse qu'Assapor lui avait permis de retrouver, à qui il pourrait sans nul doute tout confier aveuglément. C'était différent bien-sûr, mais sa participation à une telle mission ne faisait qu'accentuer l'angoisse, à la limite de la paranoïa, d'un Zakary resté planté à Londres.

*

Autant dire que quand, le 2 juillet au soir, les Phénix étaient revenus de mission... Il n'avait guère fallu de temps à Zakary pour accourir, avec cette foutue boule au ventre – celle qui n'avait pas voulu se défaire depuis qu'Alden avait annoncé qu'il partirait avec les autres  et qui lui vrillait douloureusement les tripes depuis la veille.
Le temps de transplaner, il put constater que déjà bien du monde était présent. Certains visages commençaient à être connus – celui de Smith, ou de Scarlett, par exemple. Mais il ne s'y attarda pas. D'autres étaient rougis, marqués, blessés, il ne les reconnaissait pas – camarades récents, camarades islandais ? Il n'y prêta pas plus attention.
C'est seulement quand le premier des deux visages recherchés lui sauta aux yeux qu'il se rappela qu'il valait mieux ne pas oublier de respirer. « Lauren ! » Lauren qu'il avait connu dans un bien meilleur état, couverte de terre  ou de boue (?), à la mine défaite, mais vivante. Vivante et consciente, sur ses deux jambes, juste à côté. L'exclamation de soulagement lui avait échappé sans vraiment qu'il ne le réalise.
L'instant d'après, il était face à elle, l'entourait de ses bras et la serrait contre lui, sans ajouter quoi que ce soit. L'étreinte parlait d'elle-même,  elle dévoilait combien ici, il était resté mort d'inquiétude. Il lui claqua spontanément un baiser sur la joue, sans trop réfléchir. Ils avaient déjà perdu bien trop de leurs pour envisager que Lauren ait pu en faire parti.  

Seulement... Le soulagement ne tarda pas à se laisser gagner par un nouvel élan d'angoisse. Alden. Il se redressa et ses deux mains retombèrent sur les bras de son amie, s'y agrippant un peu trop fort peut-être. Il parcourut la salle de quelques regards rapides, vifs. Largement assez longtemps pour confirmer qu'Alden n'y était pas. Un flot de pensées paniquées le submergea aussitôt, précisément au moment où son cœur ratait un battement pour ensuite s'élancer à une vitesse dangereuse. « Al-... » Sa gorge se noua avant de finir son appel. La dernière fois qu'Alden n'était pas resté dans la salle principale suite à un événement important, c'est juste après Lakeshire. Lakeshire et ce putain de Feudeymon. Alors... là... ? Pourquoi bon sang, n'était-il pas dans cette foutue salle ..?
La seconde d'après, il tournait vers Lauren un regard qui hurlait autant d'interrogations qu'il paniquait. Et la mine déconfite de son amie n'était en rien pour le rassurer.
« Où il est ? Lauren il... »
Inutile de préciser à son amie de qui il s'agissait.
Il lui avait parlé à toute vitesse, d'une voix basse, rendue rauque par l'angoisse, toujours sans la lâcher.
Ou comment virer à la paranoïa tout seul et faire voler en quelques secondes à peine toute crédibilité à propos de ce qu'il affirmait auparavant, sur le fait que non, aimer, ce genre de choses, ce n'était finalement vraiment pas fait pour lui.
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ce message a été posté Sam 12 Juil 2014 - 8:40

Welcome home



Ils avaient eu une chance sur cent de survivre à cette attaque. Une chance sur mille même, vu la gueule d’extatiques enragés que tiraient ces putains de mangemort en leur balançant des avada. Sitôt transplané avec Rosalynd et Billius, Lauren s’était démerdée à lancer des sorts de protection plus que des sorts d’attaque. Tuer un mangemort c’était comme s’attaquait à une hydre : quand l’un tombait, deux semblaient aussitôt prendre sa place. Elle était épuisée, souffrait autant physiquement que moralement, s’attendait à tout instant à ce qu’ils tombent les uns après les autres comme des mouches. Une chance sur mille, et ils l’avaient saisi grâce à Gilmar. Un putain de héros cet islandais là. Perché dans ses bulles mais efficace.

Le transplanage groupé fut la raison de trop à son estomac. Et arrivé à la cascade, lieu sain/protégé/sacré ou pain, Lauren se plia en deux pour déverser le contenu de son estomac au sol. Cela lui fit plus de mal que de bien. Calmant la brûlure de sa gorge en faisant apparaitre un filet d’eau en bout de baguette, elle ne chercha même pas à se décrasser. Attendant, comme les autres, que Gilmar apparaisse ou que Gilmar meurt.

Sans chercher à prier pour lui, l’esprit juste complètement vide.

Quand il apparut auprès d’eux, blessé au ventre gravement et le cadavre encore souriant de Seimur sur les bras, Lauren se leva pour aider. Puis se rassit. D’une certaine manière, elle n’était pas à sa place. Les Islandais pouvaient s’occuper du corps sans avoir besoin de son aide à elle. Et elle ne voulait pas avoir à penser devant sa tombe qu’au moins il avait été le seul à tomber. C’était aussi égoïste que juste.

Ce furent donc huit islandais qui apparurent ce jour là au QG des phénix anglais. Huit seulement. Huit, par miracle encore vivants.

Avançant dans la cohus des voix et des appels divers des médicomages comme des proches présents, Lauren s’éloigna comme elle l’avait fait à la cascade pour laisser au plus blessés le temps d’être soignés. De quoi pouvait-elle se plaindre, d’une coupure au bras et de quelques ongles retournés ? Elle boitait, respirait difficilement, mais son principal problème était bien la puanteur crasse dont elle était recouverte.

De toute façon, personne ne l’attendait ici alors –

« Lauren ! »

Le regard hagard, elle releva la tête. Et vit une masse masculine lui foncer dessus au moment où elle tentait de le reconnaitre. L’étreinte lui arracha une grimace de douleur. Mais elle n’essaya même pas de s’en extraire. Les cheveux rock and roll, la voix inquiète, la silhouette malingre – et la petite taille – c’était Zak. Zaky, son partenaire de chaos d’Assapor, son ex dispute à Poudlard et son ami du quotidien.

« Je vais te mettre de la boue partout… » Murmura-t-elle tristement. Mais pour seule réponse, elle ne reçut qu’un baiser sur la joue. Un qui la fit frissonner. « Ca va. Je vais bien. On … »
« Al-... »


Al ?
Al.
Ah.


Bah oui. Évidemment.

Alden Wheeler mesdames et messieurs. Bien sûr que Zak s’était déplacé pour lui en priorité. Ne partageaient-ils pas tout les deux certaines accointances particulières à ne pas dévoiler en public même phénix sous peine de traumatisme moral évident ? Lauren se mordit la langue pour ne pas balancer une réflexion sarcastique : qu’il ne s’inquiète pas, Alden avait survécu ça pour sûr, c’était un gentil phénix bien obéissant. Avec la chance qu’elle avait, recracher de l’huile sur le feu allait ranimer la Fuller qui lui avait entartiné la gueule de ses connasses et autres insultes. Elle voulait tout éviter maintenant, tout, y comprit le regard réprobateur et une potentielle réplique acerbe de Zak qui défendrait son petit ami avec toute la force de l’amour et de l’auto-persuasion.

Non. C’était méchant. Méchant et pitoyable. Il avait le droit de l’aimer et de lui donner une seconde chance.

A cette ombre.

Elle serait juste là derrière au cas où.

« Il est vivant. Zak. Il est là bas. Il doit se faire soigner. On a vécu des choses pas jolies mais il est en seul morceau et bien vivant. » Puis, faiblement. « Allez file. Moi je rentre chez moi prendre une douche. »

Ce fut elle qui rompit leur étreinte. Et elle le regarda s’éloigna avec un regard presque encourageant. Délaissant le nœud du groupe pour se diriger vers la sortie.

Avant qu’une main ne la alpague. Mais c’était un peu trop demandé.




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François Loiseau
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Re: ϟ TARDE VENIENTIBUS OSSA ϟ La fin
ce message a été posté Dim 13 Juil 2014 - 13:31
Tous réunis – et vous transplanez tous, sauf pour ce qui est de Gilmar. Que veut-il faire? Ton angoisse est palpable, mais moins que celle des Islandais, qui craignent de voir mourir un autre des leurs. Ils sont tellement peu... La cascade te donne envie d'y plonger pour te laver, pour enlever cette crasse de boue, de sueur et de sang qui te recouvre, mais tu n'oses rien faire. Le lieu semble sacré pour vos camarades et tu ne veux pas bafouer un sanctuaire par simple désir de te laver. Finalement, Gilmar apparaît et tu dois te détourner aussitôt de lui. Pour ne pas voir ses tripes à l'air, pour ne pas voir la mort qui court dans ses yeux alors que dans ses bras trône le corps de Seimur.
Tu as passé ton tour auprès de Wallas. Tes blessures ne sont pas sévères, tu peux attendre que vous soyez de retour au Royaume-Uni. Pas besoin qu'il gaspille ses énergies sur lui, alors qu'il n'avait presque rien. Toute l'adrénaline des combats, des obstacles, coule encore dans tes veines et anesthésie les différentes blessures qui parsèment ton corps. Tu n'as pas grand chose à en faire. Tu veux seulement retourner chez vous. Tu veux seulement oublier l'Islande, l'ensevelissement de Seimur, le parfum de la mort que tu as fuit avec application depuis le renversement du gouvernement.

Ta main sur la table d'orientation. La sensation qu'on te tire par le nombril – et le soulagement quand tu reconnais le quartier général.

Tu ne t'écroules pas. Tu es étonnamment solide sur tes jambes, maintenant que tu as pu te reposer un peu, sans crainte d'être attaqué, ou surpris par une manifestation magique quelconque. Quand on t'aboie de t'asseoir, tu le fais donc sans discuter, mais tu t'apprêtes à te relever quand tu vois Lauren se diriger vers la porte. Non mais... quoi ?

« Où crois-tu aller, Lauren ? » Le doux visage de ta sœur Clara, accompagné d'une voix au ton cette fois autoritaire. Sa main ne bouge pas de l'épaule de la brunette, tandis que ses yeux pâles sont fixés sur toi. Tu sens que ce qu'elle va te dire ne sera pas discutable. Pourtant, elle ne dit rien. Tu sais déjà ce qu'elle pense. Elle envoie d'autres médicomages soigner tes confrères, ainsi que les Islandais, alors qu'elle ramène ton amie vers une chaise plus loin sans lui laisser l'opportunité de discuter. Tu es rassuré qu'elle ait pris la suite des choses. Tu regardes Stozaiah, qui doit te reconnaître depuis que la boue a été nettoyée de ton corps, tentes de lui adresser un sourire, mais peine perdue. Tu es épuisé. La blessure à ton bras a une sale gueule, celle à ton torse aussi, tu supputes peut-être une côte fêlée, et pour le reste... peu importe. Tu cherches ton assistant et tu découvres qu'il n'est pas très loin de toi. Un signe de main pour attirer son attention. « Billius... que dis-tu que l'on prenne deux jours de congé ? » Parce qu'il est hors de question que tu travailles dans les prochains jours.
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Re: ϟ TARDE VENIENTIBUS OSSA ϟ La fin
ce message a été posté Dim 13 Juil 2014 - 17:31
Je n’avais pas tout de suite fait attention à la personne que je venais de décrasser nonchalamment. J’étais tout à ma concentration et je ne m’attendais pas à me retrouver face à un visage connu. Une fois que j’eus constaté que oui, je connaissais mon patient, j’eus une légère grimace pour moi-même, le genre grimace contrite. Un peu de sympathie avec le frère de sa chef n’était pas de trop pourtant. Mais au lieu de m’excuser, je réagis comme j’aurais réagi avec n’importe qui.

« C’est donc toi qui se cachait sous la crasse. »

J’attrapais une potion de nettoyage des blessures et en mis sur la compresse que je tenais avant de saisir les mains de François pour les nettoyer, ainsi que toutes les coupures que je pouvais voir, la plus grande comprise. Dans la foulée, je lançais un sort de soin basique que tout le monde connaissait. Les blessures insignifiantes n’étaient plus. Je pestais contre la plus grande. Est-ce que ça valait une potion d’indolence ? Je ne pouvais pas encore le savoir.
Sans prendre de gants, je vérifiais que rien n’était cassé mais quand j’arrivais au torse, la réaction fut claire et nette. Je sortais une des fioles et la mis entre les mains de François.

« Deux fois par jour, pendant deux jours, ni plus, ni moins, et évite de trop en faire. Demande les doses de potions suivantes à Clara et ce sera vite soigné. Évite de forcer. Je mets au courant ta sœur dès que j’ai deux minutes. » Au calme, j’aurai pris plus de temps pour discuter avec lui, lui dire ce qu’il avait et ce que je lui avais refilé mais, je supposais qu’il n’en avait pas grand chose à faire pour l’instant. S’il suivait mes directives, dans deux ou trois jours, il serait sur pied, totalement remis. Il s’en tirait plutôt bien.

« Si tu as un problème, tu sais comment me joindre. » Sans compter qu’en plus, Clara pouvait s’occuper de lui. Je lui lançais un sort pour lui rendre un peu d’énergie, histoire qu’il ne s’écroule pas maintenant que la pression était retombée. « Je vais m’occuper de quelqu’un d’autre, va voir le gamin. » Gamin, pour combien de temps ? Enfin... Je posais ma main sur son épaule avant de poser mon regard sur un gars plus amoché encore. J’avais pas fini de bosser.

Un autre sort de décrassage mais cette fois, le visage m’était totalement inconnu. J’allais devoir en savoir un peu plus sur son cas. Contrairement à François que je connaissais assez pour ne pas devoir demander de précision sur son dossier médical... Avec celui que j’avais devant moi, ce serait différent.

« Votre nom ? Des complications concernant votre état de santé ? » J’aurais pu y mettre un peu plus les formes et être moins... Comment disaient mes collègues déjà ? Ah oui. Être moins moi !

Je préparais une autre compresse avec du nettoyant pour les blessures en attendant qu’il me réponde. De ça, je ne manquais pas. Allez savoir pourquoi, on ressortait rarement propre d’une bataille. J’avais connu certaines sang-pures que ça faisait d’ailleurs bien enrager.
Eireann Callaghan
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ce message a été posté Lun 14 Juil 2014 - 8:40
Eireann en avait eu marre de ranger la maison du Chemin de Traverse. Depuis qu'elle était en "vacances", elle avait tout retourné, démonté, astiqué. Et comme Scarlett était partie en mission commando pour la faction, elle s'était dit que ce serait chouette de venir l'attendre au QG pour la récupérer. Au moins, si elle était fatiguée/blessée/atomisée, elle n'aurait pas à rentrer seule. Oui, Eireann voyait les choses positivement : elle rentrerait. Ils avaient accumulé suffisamment de morts, Scarlett, elle, était une survivante, elle rentrerait forcément.

Et comme Eireann n'avait pas non plus envie d'attendre des heures au QG, seule, elle avait embarqué Ciaran. Il pouvait bien réviser ses cours là-bas, non ? Puis ils ne se voyaient quasiment pas alors qu'ils vivaient ensemble tout de même ! Siobhan était rentrée en Irlande pour de bon puisque les vacances étaient là, Jane vagabondait encore un peu... Ciaran était donc la victime toute trouvée pour faire passer l'ennui de sa soeur adorée. Elle ne l'avait pas vraiment laissé réviser en plus. Elle avait parlé, de choses débiles et futiles, parce que c'était toujours plus simple que de s'engager dans une conversation profonde. Elle n'y pouvait rien, elle voyait toujours en Ciaran ce petit frère à protéger, celui à qui on tentait de cacher la vérité pour ne pas trop l'inquiéter. « Je ne sais pas toi, mais, personnellement, je trouve que la nouvelle recette des serpents élastiques n'est pas terrible. J'aime bien le petit goût de menthe qu'il y avait avant et là, bah... J'sais pas, il y a un truc louche. Ils ont dû changer de fournisseurs et j'aime pas du tout, du tout ! » Pour appuyer son propos, elle croqua dans une de ces friandises et tira, tira, tira jusqu'à ce que l'élasticité du bonbon atteigne son point critique puis casse. Elle grimaça pour la forme et mâcha le tout. « Mouais, pwa terrwibe. » Non, en vrai, elle s'en foutait, mais ça faisait la conversation.

Puis le groupe de Phénix arriva. Et Eireann jeta le reste de bonbon dans le sachet pour aller à leur rencontre. Lorsqu'elle vit Scarlett - après avoir longuement plissé les yeux pour s'assurer que c'était bien elle sous la couche de boue - elle se précipita vers elle. « Trouver le moyen de s'offrir une séance de spa en mission, c'est du génie ! » Et offrir au monde son décolleté généreux en ne portant que le strict minimum aussi. Que s'était-il passé là-bas ? Eireann regarda Ciaran qui regardait la poitrine de Scarlett. Elle lui colla une taloche sur le crâne façon j'tape le mulet avant de se retourner à nouveau vers Scarlett. « Peut-être que tu préfères passer devant un médicomage avant de rentrer ? N'empêche que ton comité de soutien est là ! » Elle aurait limite pu faire des banderoles ou des pancartes. Parce que c'était la première fois que Scarlett se portait volontaire pour une mission et que ça mérité les honneurs. Pour qui connaissait ne serait-ce qu'un peu Scrat, l'exploit était grand !

Les têtes dépitées des Phénix autour d'elle suffirent néanmoins à lui faire perdre son sourire. A vouloir montrer à Scarlett que des gens savaient qu'elle se donnait vraiment pour la faction, Eireann en avait oublié qu'ils rentraient de mission. Et elle savait ce que c'était, pourtant. Huit personnes qu'elle ne connaissait pas du tout étaient là. Est-ce que c'était le premier groupe d'Islandais ? Des représentants venus chercher de quoi aider les autres restés sur place ? L'Irlandaise n'en savait fichtrement rien et n'y pensait que peu parce qu'elle se préoccupait surtout des Britanniques. Et rien dans leurs regards n'invitait à la fête. Elle ne demanda pas à Scarlett si ça allait. Elle ne chercha pas à savoir où elle avait mal, tout ça. Elle se contenta d'être là.
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ce message a été posté Lun 14 Juil 2014 - 10:14
Gael n'avait pas trop eu son mot à dire lorsque Gilmar décida de rester en retrait. Il ne comprenait plus trop ce qu'il se passait, à bout de forces, et n'entendait que les paroles échangées au milieu de la tension ambiante. Il fut donc rapidement attrapé et transplana sans demander son reste à une autre location. Sa tête le tournait, il avait envie de dormir. Du sommeil, vite.
L'attente suivante fut particulièrement douloureuse, aussi bien pour physiologiquement que psychologiquement. Gael, peu à peu, revenait à la réalité et sentait la tension monter - dont la sienne - concernant ce qu'il pourrait advenir de Gilmar. Gael entendait presque les dents des autres Phénix crisser et grincer, témoignant leur anxiété palpable. Gael déglutit avec douleur lorsque Gilmar arriva, le ventre ouvert, déversant son lot d'entrailles et de tripailles abondantes. Moche. Foutus mangemorts à la con.
Gael sentait le besoin impérieux de fumer, afin de calmer son organisme, mais fut incapable de sortir ne serait-ce que son paquet de sa poche. Au lieu de cela, il restait assis, bouche bée, en attendant que ça se passe, les yeux fermés, crispés, tentant désespérément de gérer sa douleur tant bien que mal.

Quelle ne fut pas sa joie lorsque, attendant le portoloin suivant, Wallas tenta d'alléger leurs douleurs en leurs dispensant les premiers soins. La douleur dans ses côtes s'atténua un peu, faisant alors resurgir la brûlure de sa large entaille pectoral. Gael serra les dents durant toute l'attente, attendant avec anxiété le portoloin. Chaque minute qui passait était une minute loin des mangemorts, chaque minute à venir était une possibilité supplémentaire de voir ces derniers surgir et les achever rapidement. Vu l'état dans lequel ils avaient mis Gilmar, il ne feraient qu'une bouchée de leur petit troupe. Ce fut donc avec soulagement qu'il fut transporté à Sainte Mangouste.
L'enterrement de Seimur avait été particulièrement émouvant, et ce d'autant plus que les survivants, les huit pauvres islandais, étaient les derniers de leur ordre. Une espèce en voie de disparition. Qu'il fallait à présent sauver.
Le portoloin apparut.

Notre héros déboula, avec les autres survivants, en plein milieu du QG.
A peine arrivé, il manqua de s'effondrer, déstabilisé par le transport. Fort heureusement, les premiers secours prodigués par Wallas avaient eu raison d'un grande partie de sa douleur, et il parvint à rester debout, l'air hagard, l'oeil vide et le corps encrassé de boue, à présent sèche. L'on pouvait voir, sur son visage, quelques marques rouges, témoignant de l'endroit où il avait gratté avec un peu trop d'insistance les plaques terreuses, faisant ainsi rougir sa peau.
Gael fit quelques pas mollement, sentant l'air devenir fébrile autour de lui. Ses pensées étaient rivées sur son torse, strié, dont semblait émerger une fournaise qui lui brûlait les chairs. Bien évidemment, le ressenti n'était dû qu'à la magie noire qu'il s'était prise de plein fouet et n'en laissait rien paraître, sinon une plaie béante, en partiet coagulée. De la lymphe coulait encore çà et là, du sang coulait encore, épais, sale, sous le début de croûte terreuse qui se formait.
Gael vit partir Alden, rapidement, puis tous ses collègues, Phénix, anglais ou islandais, marchant lentement, comme un zombie en période de jeûne. Des Phénix, propres, semblèrent fêter la Fuller. Les Callaghan. Eire, qu'il avait amoché à Trent Park et son frère, qui était venu lui mordre les mollets comme un roquet suite à ces événements. Gael se fit tout petit et tenta de passer inaperçu, restant au milieu de la masse humaine sale.
Ce fut le moment où un bras le tira à l'écart et le fit asseoir. Gael obtempéra, mou comme de la gomme sous le Soleil de Cadix un été de sécheresse.

« Votre nom ? Des complications concernant votre état de santé ? »

Gael accusa le coup. Plaît-il ? On me parle ? Qui ? Est-ce vous, Merlin ?

"Erm... Fetherstonhaugh... je... je sais pas... j'ai mal..." Il désigna d'un mouvement vague son torse entaillé d'un côté à l'autre, traversant la ligne inter-tétons. Ses côtes gauche, bleues-violacées, boursouflées semblèrent être un autre facteur inhérent à la douleur de notre valeureux gaillard.

Gael fixa le jeune homme en face de lui.
Visage inconnu.
Encore de la bleusaille ? D'un autre côté, il était lui-même mal placé pour juger, n'étant là que depuis un peu plus d'un an, à peine.
Alors que le médecin commençait à nettoyer la plaie, Gael eut un sursaut qui lui ramena sa conscience à la surface. Il poussa un grognement doublé d'un gémissement plaintif. L'homme de santé venait en effet de frotter la croûte sale de son entaille magique et raviva la douleur ce faisant.
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ce message a été posté Lun 14 Juil 2014 - 14:43
Sonnée par le voyage en portoloin, je m’apprêtais à m’affaler et me plaindre peu, quand surprise deux Callaghan sauvages s’avancèrent vers moi. Remballant mes grimaces et mes soupirs, je fendais mon visage d’un large sourire.« Ils font partis de mon crew. » J’avais déclaré ça avec la fierté puante, d’un père de famille qui montre la photo de son horrible petit dernier. Des gens tenant à moi dans le monde des sorciers, même un an plus tard, ça semblait encore extraordinaire.

« Tahvu, toujours dans les bons plans. Et encore je me suis faite baiser, on n’a pas eu le droit au sauna, ni aux massages aux huiles essentielles. » Par contre le peeling aux cristaux, et l’atelier charcuterie à l’ancienne au couteau sur ma propre cuisse, oui. Mais ces derniers traits d’humour étaient difficiles à formuler. Seimur était mort, et si les Islandais étaient assommés par la fatigue et sans doute par l’émotion aussi, le risque qu’ils entendent était bien trop grand. Ils n’avaient pas besoin de ça. J’aurais pu rester prostrée dans un silence respectueux, mais soyons honnête, même après deux ans chez les phénix, je restais encore un peu trop… moi. Mais, j’étais en vie, en un seul morceau pas tout à fait intact, et comble de la joie deux Callaghan m’attendaient au Q.G. Il fallait également ajouter que Walli Wallou, avait eu la bonne idée de commencer l’atelier rafistolage avant qu’on prenne le portoloin, ce qui bien évidemment pesait sur mon humeur. En cinq minute il avait été établi qu’une de mes jambes était cassée – ce qui expliquait grandement le fait que j’ai eu à ramper comme une merde précédemment -, mon épaule luxée, et que plusieurs de mes côtes devaient être fêlées. En quelques coups de baguettes, William avait fait stopper en partie la douleur et tout remis en place. Un gens bien, Walli Wallou.
« Ouais, ouais, je veux voir un médicomage. Parce que si mon capital vital est pas franchement entamé, le capital mini-jupe oui. » Ôtant mon pantalon crotté, je montrais la ravissante plaie à la cuisse à nouveau sanguinolente et toujours pleine de boue. « Pas joli, joli, joli, hein ? J’espère que je vais pas garder de vilaines cicatrices, parce qu’encore celle laissée par la balle de Trent Park ça allait, elle est petite, mais celle-ci… J’ai pas envie d’être condamnée à porter des collants et des pantalons. J’en ai trop chié pendant nos séances de sport, pour laisser mes jambes étouffer. » Comme toujours dans les moments de crises et de drame il est important de se recentrer sur les vrais problèmes. Jugeant Ciaran pas franchement assez qualifié niveau médicomagie pour lui confier mon avenir de pouffe, mais aussi professionnel. Oui, professionnel. Lors d’une longue conversation avec moi-même pendant ma suspension en tant que professeur à l’institut POTTER, j’en étais venue à la conclusion logique que je n’aurais plus qu’à me reconvertir en star du porno si jamais on ne me reprenait pas. Il y avait pas d’avenir pour les historiens, et plutôt me faire passer dessus par le Poudlard Express que retourner sur le terrain.

Un médicomage, un brin jeunot finit par s’avancer me fit m’asseoir sur une chaise, avant de bredouiller quelques explications. Un instant j’eus l’impression de me retrouver face à Harlan à nouveau. Un instant seulement, la montre que le type avait à son poigné faisait vraiment trop toc. Pas très Lannister tout ça. Je lui racontais ce qui m’était arrivée, et ce qui avait déjà été soigné par Wallas. Il va falloir que je palpe, Madame… Enfin les blessures. » Vas-y mon gars, palpe. Clin d’œil à la gredine, je me lançais dans un long récit du voyage pendant que le pauvre type nettoyait et soignait mes bobos. « Et donc, on était dans l’espèce de cavité, on mangeait, moi je douillais un peu, mais ça allait, quand voilà qu’il y a une des meufs, je crois que vous la connaissez elle était venu à la maison une fois, qui commence à traiter tout le monde de nazi, et patati et patata. Je te jure, je pensais être la seule à pouvoir faire ma drama queen. ‘fin voilà pour les potins… Ah si ! Il y a l’autre aussi, face de rat crevé , coup d’œil à l’autre empaffé de Gael qui se faisait soigner par mon dernier dealer en date il a pris cher. » Passant du coq à l’âne, je balançais un plus qu’habituel, qui je le savais, serait bien accueilli : « J’ai envie de me prendre une mine ! Oh et puis une bonne douche aussi, au fait t’as retrouvé mon peignoir ? C’est quand même pas possible qu’il se soit volatilisé comme ça dans la nature. »


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ce message a été posté Lun 14 Juil 2014 - 15:55
Grandiose ! Il avait fallu que je tombe sur le mec le plus épuisé du paquet et avec un nom à rallonge avec ça. Fetherston, ce serait très bien. Je regardais les plaies qu’il me pointait du doigt tout en me disant qu’en fait, il aurait été plus simple de plongé cette bande de joyeux drille dans un chaudron géant rempli de potion de nettoyage. Heureusement qu’on les avait un peu rafistolé avant qu’ils nous atterrissent dans les mains, j’imaginais trop bien à quoi ils devaient ressembler avant ça.
J’étais pas un grand amateur du sortilège qui éliminait provisoirement la douleur mais... j’en jetais un malgré tout histoire de pouvoir nettoyer ses plaies sans qu’il ne soit obligé de subir la douleur qu’il risquait fort de ressentir pendant que je continuerai de nettoyer les blessures. En voyant la plaie, je sifflais entre mes dents. Pas la même gueule que celle de François. Je jurais finalement en pestant contre cette putain de magie noire. « Vous allez garder un souvenir. » Et encore, la plaie était pas si dégueulasse, chose que je ne m’expliquais pas.

Je lançais un sortilège de soin de base histoire de rafistoler les petites écorchures et autres plaies ridicules avant de m’attaquer à la plaie qui lui barrait le torse. J’avais pas très envie de distribuer des potions comme des bonbons mais ils avaient visiblement tous décidés de se pointer avec des dégâts internes en prime. Néanmoins, les côtes n’étaient pas cassées. Je lançais un autre sort de soin pour ces dernières, l’hématome disparaîtrait au fil du temps.
Pour éviter que ça ne se rouvre, je ne lui donnais qu’une dose de potion d’indolence. J’avais des scrupules à en refiler quand je n’avais pas de dossier médical à portée de main. « Il va falloir du repos. J’ai réparé vos côtes, et ce que je viens de vous donner accélérera votre guérison. Mais c’est pas une raison pour aller gambader joyeusement parce que pour l’instant vous ne sentez plus rien. La douleur va revenir. » J’attrapais un linge qui renfermait une longue feuille verte. « Mâchez donc ça, ça va vous rendre un peu de punch et vous remettre les idées en place. Si vous faites ce que je vous ai dit, ça ira rapidement mieux. » Sur ces mots, je soupirais. Ça avait l’air de se passer tranquille ailleurs. Je sortais une cigarette et l’allumais mais je m’éloignais pour ça, sinon, j’allais me faire proprement incendier par ma propre chef, voire par Wallas.
En voyant le regard de mon vis-à-vis sur ma cigarette, je lui en tendais une. Ça valait au moins bien un sort de relaxation. « Tenez. Les vôtres ont dû périr dans la boue. » Dis donc... si je continuais à être aussi sympa on finirait par me prendre pour Potter. Quoi que, j’étais plus sexy que lui pour ce que j’en savais.

Inutile de dire que j’avais jeté un sort à mes possessions pour éviter qu’on y touche, sauf ce qui servait à soigner et encore. Le premier qui touchait aux plantes ou aux potions sans faire attention aurait un gros problème de brûlures...
De pas très loin, j’entendais Fuller s’exprimer et franchement, elle avait des priorités étranges. Cela dit, la mine n’était pas un mauvais plan, j’eus cependant un sourire en coin à une mention de peignoir. Bordel, ça avait l’air festif du côté de son habitation.
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ce message a été posté Lun 14 Juil 2014 - 15:58
Ciaràn entendait la maison remuer dans tous les sens pendant son sommeil. Si ce n’était pas une tornade, il n’y avait aucune raison de s’inquiéter. Sauf quand c’était effectivement une tornade et que cette dernière entrait dans votre chambre et vous hurlait dessus.
Eireann avait entrerprit de laver la maison de fond en comble. Et quoique l’on puisse dire, de fond en comble était la bonne expression. Ciaràn se demandait si elle n’allait pas déconstruire les meubles pour en faire quelque chose d’autre.
La gueule aussi emplâtrée que s’il venait d’avoir une gueule de bois, il émergea de son lit. La bouche pâteuse, il passa dans la salle de bain pour boire un peu au robinet. C’est en se regardant dans le miroir pour vérifier l’état de ses yeux embourbés qu’il remarqua le crochet vide sur le mur derrière lui. Un sourire lui traversa le visage, peut-être qu’il avait fait disparaître quelques fournitures de la salle de bain. Peut-être.

C’est au moment où il s’approchait furtivement de la cuisine pour éviter la furie ménagère de moins de 30 ans qui résidait ce matin dans la maison qu’il se rappela. Scarlett était en mission pour les Phénix. C’était pour ça qu’il avait mal dormi et que ça sœur devait être sur les nerfs. Le ménage était le remède le plus utile pour passer le temps et se montrer pratique.

Sa frangine le prit en traître et l’emmena au QG.
Bien sûr, elle ne lui avait pas laissé le temps de manger et il se mit à faire une razzia dans les cuisines du QG, toujours suivi par sa sœur et son débit de parole impressionnant. Tout ce qu’il trouvait en nourriture, il lui mettait la moitié dans les mains pour essayer de calmer le jeu. Mais rien, RIEN, ne pouvait arrêter le flot incessant.

Et quelques bruitages sonores plus tard, les Phénix revenaient. Ciaràn vit bien la tête de Wallas mais se permit de l’ignorer pour se concentrer sur la poitrine qu’il connaissait. Au passage, il vit bien d’autres têtes qu’il connaissait, mais il n’était pas là pour ça. Le corps couvert de boue de la colocataire non Callaghan de la maison apparut.
Un médicomage la fit s’asseoir et commença à la tripoter. Pas de souci, Ciaràn se plaça à côté du titulaire et lui glissa à l’oreille. « C’est du bon jambonneau hein ? »
Il écouta d’une oreille discrète le récit de Scarlett en se concentrant sur ce que faisait le médicomage. Il ne fallait pas qu’il gâche la marchandise, ça ne se faisait pas entre collègues !
L’épineux sujet du peignoir fut abordé et Ciaràn se concentra réellement sur les blessures avant de lâcher que « je crois que c’est Croupy qu’il l’a mangé ». Avant d’avoir des flashs de feu dans le jardin parce que vraiment faire porter un truc aussi immonde sur un corps aussi pas immonde c’était un attentat à la beauté de la chose. Et les attentats, c’est caca.
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ce message a été posté Lun 14 Juil 2014 - 20:45
Il mit un moment à réaliser ce que Lauren pouvait bien venir de lui dire, l'interrompant presque alors qu'il s'apprêtait à continuer à débiter ses interrogations d'une voix de moins en moins assurée. C'était un peu comme un dialogue de sourds. Comme s'il n'attendait pas spécialement de réponse (mais si, il devait savoir où, par Merlin, pouvait se trouver Alden) mais plutôt qu'il ne pouvait plus contenir cet élan de panique qui venait de le submerger, à la constatation que son amant n'était pas là alors que pas un seul Phénix envoyé en mission et toujours vivant n'avait fait son apparition depuis quelques minutes déjà. Seulement, son amie lui cloua le bec, et il resta simplement planté un instant comme ça, à subir les battements de son cœur affolé.
Et une fois de plus, il lui fallut un certain laps de temps pour saisir le sens des mots de la jeune femme. « Il est vivant. Zak. Il est là bas. Il doit se faire soigner. On a vécu des choses pas jolies mais il est en seul morceau et bien vivant. » C'est seulement à cet instant qu'il sentit une espèce de nœud se défaire depuis le fin fond de sa poitrine. Alden. Juste à côté. Et en un seul morceau. … C'était bien ce qu'il avait essayé de lui faire promettre, non ? De lui revenir, et entier ? Il ne lui avait jamais dit de jouer à cache-cache au moment où lui s'imaginait les pires scénarios, mais... Alden était . C'était le principal – Merlin soit loué.
Aussi ne chercha-t-il pas à retenir un long soupir de soulagement. Et, d'ailleurs, c'est encore un brin tremblant et la gorge sèche qu'il réalisa que ses doigts s'étaient peut-être agrippés un peu trop fort aux bras de son amie. Il la libéra au moment où celle-ci commença à se défaire de son étreinte, l'écoutant un peu trop distraitement. L'ancien quidditchboy tenta en guise de première réponse un sourire chaleureux, amical – enfin, tout ce qu'il parvint à former, ce fut une espèce de grimace trahissant toute sa nervosité.  Finalement, il articula rapidement un « Merci je - fais attention à toi » sincère bien que très certainement en retard de plusieurs heures et malgré ses pensées obnubilées loin de Lauren à présent.

Il abandonna la seconde suivante son amie à son retour chez elle et à une douche sûrement bien méritée – ou plutôt à Loiseau, qu'il n'entendit même pas. Juste le temps de faire volte-face vers une salle à moitié fermée, désignée par sa camarade un peu plus tôt, et de presser l'allure sans même s'en rendre compte.

Il eut tout juste le temps de pousser la porte laissée entrouverte que son regard croisa celui du Serpentard tant attendu. Et au moment où il repoussait la dite-porte derrière lui, le dernier des poids pesant sur sa poitrine s'évaporait pour laisser place à une expression soulagée puis à un sourire amouraché. Dans cette pièce encore déserte, eux mis à part (par Merlin, que personne n'ait la mauvaise idée d'entrer, là, maintenant!), Alden eut à peine un instant pour se mettre sur ses deux jambes... que lui se jetait déjà dans ses bras avec une possessivité monstre. Pour une fois, il voulait bien reléguer la crainte de se prendre tous les deux, deux hommes qu'ils étaient, pour laisser place à un soulagement innommable. Non, il était bien mieux à se blottir rapidement contre lui, à se dire que la peur monstre qui venait de le saisir à la gorge n'était déjà plus qu'un lointain et mauvais souvenir. Dans cette position, il resserra son étreinte : en guise de réponse, il eut droit à un grognement difficilement étouffé. La pression de ses bras ne se défit cependant pas. Pas plus qu'il ne bougea son visage à moitié enfoui dans son cou. A la place, il fronça les sourcils et marmonna rapidement : « Cht. Je t'avais dit de faire attention à toi. » Tout ça l'air de répliquer que « tais-toi, te plains pas, c'est bien fait, il fallait m'écouter » - même s'il était bien incapable de réellement le penser.

Finalement, il laissa un très long soupir lui échapper avant de se redresser et de poser les deux mains à plat sur le torse d'Alden qui lui, ne l'avait jusqu'alors pas lâché. « Il faudra que tu m'expliques ce que tu fais tout seul dans cette foutue salle. Il marqua une brève pause, fronça d'un air inquiet les sourcils : Bon sang, Al ! Je vois tout le monde revenir là-bas avec des têtes effroyables, tout le monde sauf toi et... et moi je suis censé deviner immédiatement que tu vas bien et que t'es simplement sagement installé ici ? » Comme pour appuyer ses dires, il leva les yeux en direction du plafond. Il était, à vrai dire, partagé entre l'envie de le traiter d'imbécile encore et encore (parce qu'il lui avait fait une peur bleue), et celle de le garder dans ses bras sans rien dire, en priant pour que personne n'entre (la façon qu'Alden avait de le regarder l'y obligeait).. C'est finalement l'envie de l'embrasser qui l'emporta. Le temps de glisser ses deux mains par-dessus ses épaules, de se hisser quelque peu sur la pointe des pieds, et de prendre le monopole de ses lèvres pour y déposer plusieurs baisers appuyés. Le reste de ces retrouvailles devrait attendre qu'ils soient seuls... Tant pis.
Néanmoins, cela ne l'empêcha pas de garder quelques instants encore les bras par-dessus ses épaules pour lui ordonner doucement : « Tu restes avec moi ce soir. Et demain, aussi. … Et ce n'est pas négociable. »
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Re: ϟ TARDE VENIENTIBUS OSSA ϟ La fin
ce message a été posté Lun 14 Juil 2014 - 23:40
La situation était critique en Islande pour leurs comparses Phénix. C'était du moins ce qu'elle avait appris dans la maison Callaghan la veille, grâce à la Fuller qui s'était portée volontaire pour la mission "sauvetage de survivants". Ce qui était tout à son honneur, naturellement. Même si, elle devait bien l'avouer, elle avait été quelque peu surprise par cet acte spontané. Ses relations avec Scarlett avaient beau ne pas être bien développées, il lui semblait que la jeune femme n'était pas une grande fan des périples humanitaires. Jane aurait été bien en mal de le lui reprocher : Lakeshire l'avait quelque peu refroidi, elle aussi.

Néanmoins, ce n'était pas - uniquement - pour cette raison qu'elle ne s'était pas rendue au QG la veille afin d'écouter Wallas leur conter l'horreur des derniers événements. Ainsi que le montrait le cas de l'Islande, les relations magiques internationales étaient un tantinet ... Compliquées. Notons l'euphémisme. Conjoncture que la jeune employée du Ministère de la Magie goûtait tous les jours en raison de son poste et qui réclamait autant de paperasse que d'accumulation d'heures supplémentaires. Sa présence étant donc - ô joie - requise au bureau, elle s'était dispensée de pelage de derrière dans le nord. Cependant, elle avait assuré à ses cousins qu'elle les rejoindrait au QG plus tard dans la journée, dès que possible, de manière à au moins rejoindre les rangs du comité d'accueil.

Et le "dès que possible" en question s'était malheureusement transformé en "c'est l'heure de dîner". En quittant son office, l'Irlandaise était persuadée qu'elle avait plus que raté le coche et elle pesta environ tout le trajet qui la ramena au Chemin de Traverse. Car à presque vingt heures, elle s'était dit que la petite troupe avait dû s'en retourner à leurs quartiers. Comme si son esprit refusait d'envisager que l'affaire ait pu tourner au jus de citrouille. Non, cela aurait été un peu redondant, à force. N'est-ce pas ?

N'est-ce pas.

Elle trouva l'appartement vide, à l'exception de ce bon vieux Croupy. Lequel l'accueillit avec sa faim et sa joie coutumières. L'absence de Siobhan était normale - elle était de sortie - mais du reste, Scarlett et ses cousins auraient dû être rentrés depuis longtemps.

Demi-tour. La porte claqua derrière elle tandis qu'elle dévalait les escaliers pour se précipiter au QG.

Alors effectivement, elle arriva après la guerre. Une expression très à propos étant donné les circonstances. Tant est si bien qu'elle resta un instant plantée au milieu du passage, un brin hébétée face à l'effervescence qui régnait autour d'elle. Il fallut qu'une femme lui demande plusieurs fois de se pousser, la dernière beaucoup moins aimablement que les précédentes, avant qu'elle ne se décide à battre en retraite et à chercher des visages connus. Si sa réactivité était discutable au premier abord, elle le fut moins lorsqu'elle repéra enfin un de ses alliés derrière un manteau nauséabond de fumée de cigarette.


" Seythale ! " Elle traversa la pièce tel un Eclair de Feu, manquant de se vautrer dans son exclamation. " Qu'est-ce qui s'est passé ? "


Elle aurait aussi bien pu aller interroger Smith qui, finalement, n'était pas si loin que ça. Ou Wallas lui-même, tiens, pourquoi pas. Ou n'importe qui. Mais non, c'était le médicomage qu'elle avait aperçu en premier et en plus, elle le dérangeait en plein ... En plein quoi ? Son regard passa du stick embrasé à son propriétaire, avant de trouver un autre point de repère chez les traits du type qu'il venait a priori de raccommoder. C'était soit ça, soit le type en question n'avait vraiment pas été gâté par la nature. Oups.


" Hum ... Laisse tomber. J'ai plus urgent. " reprit-elle aussitôt en agitant les mains devant son nez. " Scarlett Fuller ? Une jolie brune ? Avec une langue bien pendue ? Tu l'as vu ? "


Il était fort probable qu'il la connaisse déjà mais dans le doute, elle préférait préciser. Non pas qu'elle ait souvent vu l'historienne se perdre en palabres inutiles - parfois, Jane se demandait si elle ne se contenait pas quand elle était dans les parages -, mais elle avait eu quelques aperçus. Elle faillit soupirer de soulagement quand il lui indiqua une pièce tout près de là et le remercia brièvement avant de reprendre son chemin vers la direction en question.


" Qu'est-ce que j'ai raté ? " demanda-t-elle à la ronde alors qu'elle pénétrait dans l'antre temporaire de la team Callaghan-Fuller. Ses yeux ne tardèrent pas sur la cuisse mutilée - et nue - de la brune. " Ah. Ouais. Quand même. Jolie blessure de guerre. "


Scarlett eut droit à une œillade compatissante. Ainsi qu'à un sourire. Sa façon à elle de lui dire qu'elle était plutôt contente de la retrouver en un seul morceau, même si quelques petits bouts s'étaient faits la malle pendant la bataille. Son inquiétude disparut presque entièrement. Si elle s'interrogeait toujours sur les événements, au moins, elle avait la preuve formelle que sa famille se portait bien.
Alden D. Wheeler
Alden D. Wheeler
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Faction : Ordre du Phénix
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Re: ϟ TARDE VENIENTIBUS OSSA ϟ La fin
ce message a été posté Mar 15 Juil 2014 - 10:54
Quelqu'un entra dans la pièce. Je ne me pressai pas pour relever la tête, m'attendant à revoir la médicomage... Je croisai le regard de la personne en question et mon cœur se mit à tambouriner dans ma poitrine : « Zak... » Il était bien là, en chair et en os. J'aperçus clairement le soulagement envahir ses traits et il y avait de forte chances pour que ça soit la même chose de mon côté. Je ne pus cependant pas répondre à son sourire : la fatigue, la douleur, la lassitude, les événements des deux derniers jours m'en empêchèrent. Je tentai alors de me relever le plus rapidement possible, pestant intérieurement contre mon corps douloureux, mais rien n'aurait pu me retenir d'aller vers lui.

Instantanément, ses bras s'enroulèrent autour de moi, fermes, et je ne me fis pas prier pour entourer ses épaules avec impatience et soulagement, alors que ma main se refermait fébrilement sur sa nuque – il avait refermé la porte, nous avions un peu de répit. Je ne pensai même pas au fait que j'allais sûrement lui mettre de la boue séchée dessus, tant j'étais heureux de le voir. Il y avait eu deux ou trois fois où j'avais cru ne jamais revenir, ne jamais le revoir. Je réalisai la chance que j'avais eu d'avoir les compagnons de mission que j'avais eus. C'était en partie grâce à eux que j'avais pu revenir entier auprès de mon amant.

J'inspirai son odeur, mêlée par la force des choses à celle de boue et de sang que je dégageais, mais aucune importance : j'aurais reconnu la sienne entre mille. Elle me revigora aussi sûrement qu'une potion de soin et, enfin, un sourire apparut sur mon visage... pour disparaître dans une grimace de douleur quand il resserra son étreinte sur mes côtes et mon dos. Un grognement de douleur, léger mais audible, m'échappa bien malgré moi. Heureusement, il ne défit pas son étreinte. J'avais trop besoin de  son contact, de sa présence en cet instant pour qu'il n'envisage de s'écarter. Serre-moi fort. Ne me lâche pas.
« Cht. Je t'avais dit de faire attention à toi. » Un sourire attendri naquit sur mes lèvres et je ne protestai pas. Je me contentai de déposer un baiser sur ses cheveux pour lui signifier que ça m'allait parfaitement.

Nous profitâmes encore quelques instants de cette étreinte avant qu'il ne s'écarte légèrement. Je le laissai faire à contrecœur, sentant que j'aurais pu rester des heures comme ça. Je gardai mes bras autour de lui, même si je lui laissai un peu plus d'espace. Le contact de ses deux mains réchauffa ma peau nue – car oui, j'étais torse nu, à cause des soins – dont la température n'était pas bien haute. « Il faudra que tu m'expliques ce que tu fais tout seul dans cette foutue salle. » Je fus un instant pris au dépourvu. « … je me fais soigner ? » La réponse ne sembla pas le satisfaire, car il répliqua : « Bon sang, Al ! Je vois tout le monde revenir là-bas avec des têtes effroyables, tout le monde sauf toi et... et moi je suis censé deviner immédiatement que tu vas bien et que t'es simplement sagement installé ici ? »

Oh... Je réalisai seulement la peur encore plus grande que j'avais dû lui causer – il fallait me pardonner, j'étais encore sonné par ce que nous avions vécu en Islande. Une certaine culpabilité m'envahit, car, à sa place, j'aurais réagi de la même manière, voire pire. Je n'eus pas le temps de dire quoique ce soit, pourtant, que déjà, il passait ses bras autour de mon cou pour m'embrasser. Je ne me fis, une fois de plus, pas prier : je passai mes bras autour de ses hanches et accueillis ses lèvres avec plaisir. Je savourai le contact comme jamais je ne l'avais savouré, je crois. L'une de mes mains remonta lentement dans son dos et s'accrocha à son haut, au niveau des omoplates, désespérément. Mon nez appuya contre le sien et un pic de douleur l'envahit mais je ne bronchai pas : rien à foutre de la douleur, tant qu'il était là.

Il s'écarta et je posai mon front contre le sien : « Tu restes avec moi ce soir. Et demain, aussi. … Et ce n'est pas négociable. » Un léger sourire aux lèvres, je répondis doucement : « Tout ce que tu veux, tant que tu me gardes avec toi... » Je fermai les yeux un instant, sentant la fébrilité nichée dans ma poitrine, dans mon corps, augmenter. Je raffermis ma prise sur lui. Je déglutis et ajoutai en les rouvrant : « Je suis désolé. Je voulais pas te faire peur. » Nouveau sourire alors que j'embrassai délicatement ses lèvres à mon tour. « Je suis là. Je vais bien... » Techniquement, non, je n'allais pas bien, mais j'étais entier, voilà ce que je voulais dire. J'étais revenu. J'avais tout fait pour, comme je lui avais promis. « Tu te débarrasseras pas de moi comme ça, de toute façon... » Je gloussai doucement, mais pas trop, de peur de provoquer une quinte de toux qui n'aurait clairement pas rassuré le serdaigle. Avec cette remarque, je tentai également d'apaiser un tant soit peu l'atmosphère.

Pourtant, bien trop vite à mon goût, je dus faire éclater la bulle dans laquelle nous nous trouvions. La médicomage ne tarderait peut-être pas à revenir et ça aurait été con de foutre en l'air tant de mois de prudence au beau milieu du QG, rempli de Phénix et de connaissances à eux. Je m'écartai finalement et gardai, pour quelques instants, sa main dans la mienne, mes doigts étroitement entremêlés aux siens. J'ouvrai la poche avant de mon sac crasseux d'une main, fouillai dans le petit étui protecteur et magique qui était cousu sur la paroi du fond. Je sortis un petit trousseau de clés et reportai mon attention sur lui. Je le lui tendis. « Tiens. La médicomage devrait revenir sous peu et je sais pas encore combien de temps ça va durer. Pas trop longtemps je pense. Attends-moi à l'appartement quand tu quittes la salle principale, je t'y rejoins immédiatement après. » Je lui souris, décidé. Pas besoin de préciser que c'était pour éviter d'attirer les soupçons, il avait dû penser aussi à ce genre de choses.

Après sa réponse, ma main à présent libérée des clés appuya sur sa hanche pour le rapprocher de moi, très près, et capturer ses lèvres une nouvelle fois, tendrement. Nous eûmes à peine le temps de nous écarter que la porte se rouvrit brusquement, me faisant sursauter. La médicomage. Elle fronça de suite les sourcils. « Vous devriez resté assis, avec vos blessures. Oh, bonsoir. » Elle se présenta rapidement à Zak et appuya sur mon bras pour me faire rasseoir. Elle tourna la tête vers le serdaigle : « Rassurez-vous, votre ami va aller bien. Je lui jette deux ou trois sorts, je vérifie les plaies, celles de magie noire aussi, et il pourra repartir sans souci. » Elle sourit avant de reporter son attention sur son nécessaire de soins. Elle nous signifiait ainsi que notre discussion était close et qu'il fallait se reconcentrer. Je gloussai doucement et offris un sourire à Zak. J'articulai sans un son : « Je te rejoins, t'inquiète pas. » avant de sursauter quand elle appliqua une nouvelle couche d'onguent sur l'épaule qui avait craqué pendant la coulée de boue.

J'observai sans rien dire mon amant s'éclipser tout en serrant les dents quand elle lança un sortilège sur la légère plaie de mon ventre. Bon sang que j'avais hâte de le retrouver et de me lover dans ses bras, en sécurité, chez lui.
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Re: ϟ TARDE VENIENTIBUS OSSA ϟ La fin
ce message a été posté Mer 16 Juil 2014 - 9:20
L'atmosphère du QG était si étouffante que Billius n'eut aucun mal à y disparaître : il n'avait pas besoin de soins, et la vue de tous ses camarades plus ou moins amochés lui laissait un sentiment amer d'inutilité... Il ne connaissait aucun sort qui ait pu les aider, pas plus maintenant qu'il ne l'avait fait sur le terrain. La frustration prenait petit à petit la place de la panique, tandis que le jeune MacAllister se faisait discret dans un coin de la pièce, histoire, au moins, de ne pas gêner.
Il se sentait trop fatigué, mentalement et physiquement, pour réfléchir à ce qui venait de se passer, au transplanage, à la magie... A tous ces sorciers qui étaient morts pour une cause qui était désormais la sienne. La situation lui semblait trop irréaliste pour qu'il ne puisse vraiment l'appréhender à cet instant.

N'aurait-il pas mieux fait de rester à Londres ? Son insistance à vouloir suivre les adultes lui paraissait bien ridicule, maintenant qu'il mesurait l'ampleur de ce qu'il avait vécu, et des conséquences que son inconscience auraient pu entrainer. Néanmoins, une part de lui, celle qui en était sortie grandi, bien qu'elle ne s'en vantait pas encore, ne regrettait pas son geste.
Il avait eu besoin de savoir, de vivre... Sa volonté s'était affermir sur certaines de ses perspectives d'avenir.
Il Massa doucement ses genoux douloureux, en observant les allers et venus des phénix restés à l'abri, qui s'occupaient désormais de les accueillir et de les remettre sur pieds.
Une jeune femme s'était inquiétée de son sort, lorsque l'atterrissage l'avait fait chanceler sur le parquet... Mais elle avait bien vite considéré que d'autres nécessitaient plus de soins, ce qui était une observation judicieuse, que Billius avait pris avec soulagement.

Une voix grave, familière, lui fit relever la tête, et l'ancien Serdaigle accorda un sourire timide à son patron - à vrai dire, il s'était plutôt attendu à des remontrances, et non à ce genre de considérations.
La surprise le rendit d'autant plus honteux qu'il avait eu ce soupçon. Il aurait du connaître assez bien le détective Loiseau pour savoir qu'il ne lui en voudrait pas de s'être montré trop ambitieux, et qu'il saurait deviner surement que la leçon avait été bien apprise. Il n'était pas un donneur de morale, et Billius lui en était plus reconnaissant encore qu'il ne pouvait l'exprimer.

    - Va falloir prévenir la vieille Greengrass que son rendez-vous est annulé... Ca va pas lui plaire ! Grogna le jeune homme, avec une expression timidement moqueuse. Il tâtait encore le terrain, incertain de la direction que prendrait désormais ses relations avec François... Deviendraient-ils plus proches d'avoir partagé une telle aventure ? Seraient-ils encore capables de rire ensemble des névroses de certains de leurs clients ? J'lui enverrai un pigeon demain.


Bah oui, c'était son boulot, après tout. Il hocha la tête, et essaya péniblement de se remettre sur pieds, cherchant des yeux Zacharias... Là aussi, il craignait le pire, et pour de bonnes raisons.
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Re: ϟ TARDE VENIENTIBUS OSSA ϟ La fin
ce message a été posté Jeu 24 Juil 2014 - 13:54
QG des Phénix anglais - 2 juillet - 21 heures


Tous avaient été soignés ou étaient en cours de soin. Wallas sentait une amélioration dans son bras mais il était conscient des effets de la magie noire : son bras le ferait souffrir un long moment. Visiblement, la magie du sanctuaire leur permettait au moins de voir leurs blessures amoindries. il ne restait plus qu'à espérer que la magie noire serait elle aussi contrée par cette magie. « Seulement huit alors. » Zacharias ne posait pas une question, il émettait une affirmation. William hocha la tête. « Ces fils de chien ne reculent devant rien. Exterminer une partie de la population ne semble pas leur poser de problèmes. - Nous sommes toujours en guerre. Si notre territoire est plus sécurisé, ce n'est pas le cas de tous les pays. D'autres pays subissent la même chose. Espérons juste pouvoir intervenir plus tôt... - Tu sais très bien qu'on a fait ce qu'on a pu. » Oui. Et comme à chaque fois, cela n'avait pas été suffisant.

Alors que Zacharias se dirigeait vers le jeune MacAllister, William fut rejoint par Erika. « Merci. Sans vous, nous aurions fini par tous mourir. - Si seulement nous... - Les choses ne se passent pas toujours comme prévues, William. Vous avez fait ce que vous avez pu. - Je suis désolée pour Seimur. - Moi aussi. » Erika laissa son regard se perdre dans la contemplation du QG. La conversation repris avec une mise au point sur la suite.

Peu après, William réunit tous les Phénix, anglais comme islandais, ayant participé à la mission. « Dès demain, nous informerons le Ministère de l'arrivée de huit réfugiés islandais. Nous ne mentionnerons pas que nous sommes nous-même allés les chercher. La Ministre de la Magie se chargera de coordonner les choses là-bas. Seulement, de notre côté, il est de notre devoir de les aider. Chacun d'entre vous sera chargé d'assurer le suivi de l'intégration d'un Phénix islandais. Nous avons partagé une dure épreuve ensemble et nous ne pouvons que les aider à reconstruire leur vie ici. Je vous demande donc de vous lier par deux. » William se tourna alors vers le groupe d'Islandais. « Vous pouvez choisir de poursuivre la bataille à nos côtés ou de vivre une vie plus calme désormais. Sachez que l'accès au QG vous est toujours ouvert. »


Informations Rp  

ϟ Les blessures de vos personnages sont, grâce à la magie du sanctuaire, deux fois moins graves que d'ordinaire.

ϟ Chaque Phénix anglais doit prendre sous son aile un Phénix islandais. Erika sera liée à Wallas. Il reste donc sept Phénix à vous "partager", celui restant allant aussi à Wallas. Libre à vous de faire des scenarii ou non avec votre Islandais attitré. Tous les PNJ Islandais n'ont pas été personnifiés et une liste plus précise est postée dans le sujet des questions pour que vous puissiez choisir. Vous n'avez pas obligation d'intégrer complètement un Islandais dans la suite de vos aventures mais cela peut être intéressant d'en parler de temps en temps : il est dommage de voir que beaucoup oublient les PNJ après une mission ou un event alors qu'ils peuvent être très bien exploités !

ϟ Les Islandais recevront un statut de réfugiés politiques et auront accès à un logement offert gracieusement par le Ministère le temps qu'ils se remettent sur pied et puissent obtenir un emploi pour gagner leur vie.

ϟ L'event express est officiellement terminé. Merci pour votre implication !
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