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❝ Mexiiiiiiique, joli mexiiiiiiiiiique ! ~ Alden [Mission] ❞
 :: Portoloin :: À l'étranger
Ciaràn O. Callaghan
Ciaràn O. Callaghan
Messages : 334 Crédits : Moua
Age du personnage : 21 ans
Ascendance : Sorcier basique
Emploi/Etude : 2ème année à Sainte-Mangouste - Pathologie des Sortilèges
Faction : Ordre du Phénix
Maison : Poufsouffle

Rapeltout
Patronus : Une moufette
Epouvantard : Ses deux soeurs mortes et transformées en Inferi
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Mexiiiiiiique, joli mexiiiiiiiiiique ! ~ Alden [Mission]
ce message a été posté Mar 4 Fév 2014 - 22:22
Ciaràn entendit un hibou taper à sa fenêtre. Oh non, il savait ce que c’était. Oui, ça faisait longtemps qu’il ne s’était pas bougé la fesse pour la faction, oui ça faisait un bout de temps qu’il était resté en train d’étudier. Oui Wallas, y’a des gens qui essaient d’avoir un avenir dans ce monde ! Tout le monde n’est pas une vieille branche en fin de vie.
Il se tâta encore quelques secondes pour savoir s’il laissait entrer le hibou qui prenait l’eau, mais Eire lui avait toujours appris à ne pas laisser un animal en détresse.
La bestiole se laissa tomber sur son lit en un couinement. Oh, génial une dramaqueen. Ciaràn n’était pas d’humeur à faire ça. Il n’allait pas s’occuper d’un pauvre hibou qui pouvait pas passer plus de dix minutes sous la pluie.
Et c’est là que ça le frappa. Imaginons que le hibou n’était qu’annonciateur de ce qui allait se passer en mission. Peut-être qu’il se retrouverait avec une dramaqueen, incapable de se tenir plus de deux secondes.
Il passa un morceau de son beignet à l’animal et ouvrit la lettre.
Une émotion apparue peu à peu sur la tête de Ciaràn. Passé le premier instant, où la découverte de la personne ne l’inspirait pas le moins du monde, il y eut le soulagement quand il comprit où Wallas voulait les envoyer réellement. Voilà, des vacances, enfin méritées. Ils n’auraient qu’à faire semblant de chercher pendant quelques heures et ils passeraient le reste du temps à la plage.
Et ça mon ami, ça sera la meilleure chose à faire.

Ciaràn se leva d’un bond, ce qui fit rebondir le hibou dans tous les sens. Il eut le droit à un regard courroucé et à des piaillements. « Oh, ça va toi, c’est pas comme si je venais te faire chier dans ta propre maison, au moins t’es au chaud alors te plains pas ! »
Il fallait qu’il fasse ses valises, qu’il trouve une excuse pour que le ministère le laisse partir, mais qu’il fasse ses valises.
Il ouvrit son placard avec force, en faisant grincer les panneaux de bois. Ok, alors, la chemise hawaïenne, c’est bon. Le short de plage avec des fleurs blanches sur fond bleu, c’est check aussi.
LE CHAPEAU DE PAILLE, IL ALLAIT OUBLIER LE CHAPEAU DE PAILLE.
Il s’enfonça un peu plus dans son armoire, tombant sur des vieux slips non utilisés.
LE CHAPEAU.
Il se coiffa et se tourna vers le hibou d’un air victorieux. « Alors, qu’est-ce que tu en penses ? » La bestiole se permit un feulement courroucé. « Ah, qu’on excuse monsieur, je ne pensais pas qu’il était le direct descendant de Carmella Higgs, son âme soit louée, ex-prêtresse de la mode. »
Par contre, il allait faire quelque chose pour lui. Il sortit un parchemin d’une pile de papier et écrivit une lettre à l’attention du dénommé Wheeler. Bien, il était temps de mettre les choses en forme et de faire ça dans les règles. Il ne mettrait pas son chapeau de paille, ni ses affaires de vacances pour ne pas éveiller la jalousie des autres membres de la faction, à commencer par Jane qu’il soupçonnait de vouloir s’envoler à travers le monde.
Il se tiendrait à carreau, histoire de faire bonne impression. Ils s’occuperaient de ces fjarri aussi. Au moins pour voir l’exemplaire qui devrait être au QG. Ça serait plus pratique si les deux ont la même forme.

Quand la réunion fut planifiée, Ciaràn se rendit au QG. Il arriva et se prépara à recevoir Alden. Il siffla longuement et attendit quelques secondes avant d’entendre ce qui semblait un martèlement de sabots. Son fauteuil zèbre arriva, malheureusement. Malheureusement surtout pour la personne qui s’était assise dessus sans savoir apparemment. La pauvre s’était faite promenée à travers le QG.
Ciaràn s’excusa et prit la place de la jeune femme. Étrangement, elle ne voulait pas rester sur le fauteuil.
« Salle 49 mon petit, et au pas de course ! »
Ce fut ainsi qu’il arriva et se présenta à Mr Wheeler.
« Bonjour, Mr, c’est un plaisir de vous rencontrer, je crois savoir que nous allons tous les deux à Cancùn ! Si c’est pas beau, des vacances payées par la faction ! »
Ah, quelle blague ! Quel humour !
« Bon, je crois qu’il faut que nous parlions des fjarri, peut-être demander à voir l’autre et ce qu’il montre. Qu’en pensez-vous ? »
Ciaràn toussota un peu.
« Sinon je pensais dire au ministère que j’ai un congrès de médecine, et vous ? »
Alden D. Wheeler
Alden D. Wheeler
Messages : 1334 Crédits : Avatar, signa : Moi | GIF : tumblr | Texte : Paul Eluard
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Emploi/Etude : Joaillier - Lapidaire - Sertisseur | Il a repris la bijouterie désertée de ses parents après le coup d'état de décembre 2021.
Faction : Ordre du Phénix
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Rapeltout
Patronus : Un caméléon.
Epouvantard : Une main purulente qui s'extirpe d'un tas de braises rougeoyantes et lui attrape la cheville d'une poigne de fer pour l'entraîner avec elle.
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Re: Mexiiiiiiique, joli mexiiiiiiiiiique ! ~ Alden [Mission]
ce message a été posté Dim 2 Mar 2014 - 22:29
Vendredi 04 février 2022, Chemin de Traverse, au « Filament Doré », 15h24.

Toc, toc, toc.
Je levai les yeux du parchemin de commandes que j'étais en train de couvrir de chiffres et de noms et vis un Grand-Duc voleter nerveusement près de la vitre de la porte d'entrée. Je reposai soigneusement ma plume et bloquai l'extrémité du parchemin avec l'encrier. Je contournai le comptoir et pressai le pas. A peine avais-je ouvert la porte d'entrée que le hibou fusa à l'intérieur sous le bruit des carillons. Il tournoya au centre de la pièce alors que je refermais à sa suite et me dirigeais vers lui. Je levai le bras à hauteur de mon visage et il cessa lentement ses tournoiements pour venir s'y poser. Je serrai les dents lorsque ses serres firent pression sur ma peau. Je détachai le parchemin attaché à sa patte puis il alla tranquillement se poser sur un meuble, en hauteur.

Citation :
Mr. Wheeler, Mr. Callaghan,
C'est avec une grande chance qu'une fjarri a été retrouvée par un collaborateur dans la Caverne d'Abu Simpa. Suite à plusieurs observations, nous avons réussi à établir une liste d'endroits où sa jumelle pourrait être, dont un en particulier. Ces artefacts ne sont utiles qu'une fois réunis et il est primordial que l'on retrouve la fjarri jumelle de celle que nous possédons. Vous êtes envoyés à Cancún, au Mexique, pour y visiter le musée submergé. Celui-ci est un ensemble de statues à taille humaine, mis en place par un quelconque artiste moldu il y a une quinzaine d'années, et plusieurs statues se sont ajoutées au fil des ans. Nous avons bien vu des plongeurs, dans le cristal de la fjarri, mais si elle est là, c'est que quelqu'un a délibérément été l'y placer et que cette personne ne veut pas nécessairement qu'elle soit retrouvée. Vous ne serez peut-être pas les seuls sorciers à vous mêler aux plongeurs moldus.

Le moins que l'on puisse dire, c'était que cette mission allait me faire voir du pays. Mexique. Je n'y avais encore jamais mis les pieds. Tout de suite, je me mis à réfléchir à la raison officielle de mon absence. Je fis quelques pas au milieu de la pièce, sous le regard scrutateur de l'oiseau. Je pourrais toujours dire que j'allais chercher des matériaux là-bas. Si mes souvenirs étaient bons, certaines pierres n'étaient trouvables que dans cette zone. En général, je me faisais livrer, mais cela m'arrivait de me rendre moi-même sur place. C'était plus occasionnel mais ce motif tiendrait parfaitement la route. Quant à ce musée submergé, j'en avais entendu parler mais il allait falloir que je me renseigne davantage, afin de savoir dans quoi ce Mr. Callaghan et moi mettions les pieds. Je ne savais pas qui il était, même si le nom Callaghan ne m'était pas inconnu – l'affaire de Trent Park restait clairement vive dans les esprits. Enfin, l'objet que nous devions aller chercher, cette fjarri, je n'avais aucune idée de ce dont il s'agissait ; les informations données par Wallas mises à part. Définitivement, j'allais devoir me rendre à la bibliothèque du QG. Peut-être passer voir le fameux objet en question ? Je devais écrire à ce Callaghan dans les plus brefs délais. Je n'avais que quelques jours pour me préparer, il n'allait pas falloir que je tarde trop.
Oh, il faudrait également que je prévienne Zak. Avec un pincement au cœur – mais tout petit hein, voyons. Nous allions devoir annuler notre rendez-vous prévu le même jour.

Le hibou me pinça l'oreille, me rappelant ainsi qu'il avait effectué sa course et qu'il aurait bien aimé partir à présent. Tout en me frottant l'endroit pincé, tentant en vain de faire disparaître la douleur, je lui dis de patienter. J'écrivis un mot à la hâte, signalant à Wallas que j'avais bien pris connaissance de la mission. J'accrochai le bout de parchemin à la patte de l'oiseau. J'allai ensuite ouvrir la porte, et sans attendre, l'oiseau de malheur fila. Je relus une fois de plus l'ordre tout en retournant m'installer derrière mon comptoir. Je pensais à comment nous nous rendrions là-bas. Un portoloin international me semblait la meilleure option, il suffisait de vérifier si l'un d'entre eux allait jusqu'à Cancún ou si nous allions devoir... Je déglutis. … utiliser des transports moldus ? Je me fis la note mentale de voir ça avec ce fameux Callaghan. En fait... Tous un tas de détails seraient à mettre au point avec lui. Il faudrait que je le contacte au plus vite.
Et comme si Merlin m'avait entendu – ou ce Callaghan en personne –, un autre hibou toqua à la porte de ma boutique. J'allai lui ouvrir en vitesse et récupérai le parchemin. Un sourire orna mes lèvres lorsque j'aperçus la signature : Ciaràn Callaghan. Bien. Quelqu'un d'organisé et de consciencieux.


Mardi 08 février 2022, QG de l'Ordre du Phénix, Salle 49, 14h15.

Au final, Ciaràn et moi avions échangé par lettres afin d'organiser notre périple. J'étais bien passé à la bibliothèque du QG durant le week-end. J'avais glané autant d'informations qu'il m'avait été donné. Le Callaghan en avait fait de même de son côté. Il nous avait semblé judicieux d'obtenir l'aide de quelqu'un sur place. Nous avions donc fait appel à un contact des Phénix se trouvant à Mexico. Malheureusement, il avait préféré ne pas nous donner trop d'informations... Nous nous retrouvions donc simplement avec un nom, Francisco Gavaldi, pour seul indice. Une fois sur place, nous partirions à sa recherche, en espérant qu'il accepte de nous aider à nous repérer dans Cancún. Chacun de notre côté, nous avions réservé une place sur un portoloin international qui nous mènerait à Mexico. Une Phénix nous avait même aidé à réserver nos billets d'avion, qui nous ferait faire le trajet jusqu'à la ville du musée submergé.

Lundi était passé sans souci. J'avais mangé avec Kaprice le midi, la prévenant ainsi que je serais sûrement deux jours, ou dans ces eaux-là. Je n'avais pu faire taire l'inquiétude qui me vrillait les tripes quand je la voyais. Depuis l'incident de fin décembre, j'avais peur qu'elle bascule par moments. Il ne s'agissait pas là d'une histoire d'avoir confiance en elle ou autre. Non, simplement, elle se retrouvait dans un cas de figure difficile et instable. Et par Merlin, je ne voulais pas qu'il lui arrive davantage malheur. Je ne savais pas trop si Micah était sur le coup à ce niveau. Enfin, bref, j'espérais que tout allait bien se passer.
J'avais également pu voir Zak hier soir. Nous avions finalement pu nous retrouvé une partie de la soirée et de la nuit. Cela m'avait fait un bien fou. Quand j'entendais le son de sa voix ou quand j'apercevais sa silhouette, même de loin, c'était comme si tout devenait plus léger, comme si finalement, je réalisais que tout n'était pas perdu. Ça pouvait sembler exagéré, maiiiis sa présence dans ma vie apportait un vent de fraîcheur salvateur. J'avais à la base prévu de partir aux alentours de minuit... En réalité, j'avais quitté son appartement sur les coups de deux heures du matin. J'avais été faible. Très faible. Et j'espérais que la journée du lendemain ne serait pas trop dure pour lui.

Puis le mardi était arrivé. J'avais dormi jusqu'en fin de matinée. Ciaràn et moi nous étions donnés rendez-vous à 14h15 près de la salle 49 du QG. Il était 14h04 lorsque je passai le pas de la porte de mon appartement. J'étais à côté, certes, mais je préférais être en avance. J'étais habillé pour le temps Londonien (paire de jeans, chemise, veste à capuche, tee-shirt et manteau court) mais des vêtements plus appropriés pour le Mexique m'attendaient dans mon sac, à côté de potions que j'avais préparées durant ces derniers jours. Je n'étais pas certains de l'efficacité de certaines, n'étant pas un expert en la matière, mais j'espérais que cela ferait l'affaire. Je m'étais également entraîné à quelques sortilèges, notamment aquatiques, vu l'endroit où nous devions trouver la fjarri, mais, là encore, je ne les maîtrisais pas totalement, loin de là.

J'arrivai à 14h08 devant la salle. Ciaràn Callaghan n'étais pas encore là. Alors, sans trop y prêter attention, mes yeux inspectèrent les prospectus accrochés sur le panneau du mur d'en face. Il y avait des annonces pour un balai, un ensemble à thé enchanté et une télévision sorcière. Une soirée déguisée devait avoir lieu dans l'un des bars qui se trouvait non loin de l'entrée de l'Allée des Embrumes. Oh et un concours de mini-miss sorcier était organisé à la fin du mois de février. L'affiche, truffée de photos de gamines et de couleurs vives, ressemblait à un catalogue de poupées. Elles semblaient toutes aussi maquillées les unes que les autres, certaines avec plus de goût que d'autres. L'une d'entre elles, brune et habillée de orange, me fit même penser au monstre d'un conte sorcier pour enfants que ma mère me lisait quand j'étais petit. Celui de la goule et du pirouettin. L'enfant ressemblait en tout point à l'illustration de la goule présente dans le livre. C'était très perturbant... Je parcourus du regard ce qu'il y avait d'écrit (« 1 gallion la participation », « 100 gallions de récompense pour la gagnante et un voyage aux Maldives offert », « Faites resplendir votre petite fleur et que la plus belle gagne », « A chaque beauté sa chance », et autre connerie du genre). Quand l'on voyait la typologie des candidates, on se rendait bien compte qu'elles possédaient toutes la même beauté : celle sortie d'un pot de peinture et d'une usine à froufrous... Je me demandai comment des parents pouvaient faire participer leur gamine à ce genre d'événements débiles qui leur apprenaient que le beau passait par le faux et le superficiel. Et, par Merlin, quand je voyais les photos de ces jeunes filles, souriant de toutes leurs dents, tournoyant sur elles-mêmes, faisant une révérence ou posant comme des starlettes, je me rendais compte que même le mot « superficiel » n'exprimait pas toute l'atrocité de... tout ça.

Mais je n'eus pas le temps de pousser la réflexion plus loin car une voix m'interpella. Je me retournai mais dus baisser les yeux car la personne, qui était donc le fameux Ciaràn Callaghan, trônait fièrement sur un.. fauteuil... zèbre ? J'écarquillai imperceptiblement les yeux et n'eus, pour le coup, l'occasion de répondre qu'à son « c’est un plaisir de vous rencontrer » par un « moi de même » un peu balbutiant, encore sous le coup de l'étonnement. Le reste des paroles ? Il fallait bien avouer que ce cher Ciaràn semblait avoir un débit de mots... assez effréné. Je me contentai d'acquiescer à ses deux première phrases. Cela sembla lui suffire puisque nous nous mîmes en route en même temps.
Quand, finalement, il s'arrêta, je gloussai légèrement – virilement, bien entendu. Je me fis la réflexion que le voyage ne manquerait pas d'ambiance avec quelqu'un comme lui. L'idée me plaisait.

Il était dans la médecine ? Peut-être travaillait-il à Ste Mangouste ? Peut-être même connaissait-il Kapy ? Je notai dans un coin de ma tête de lui demander quand le moment serait plus judicieux. « Je vais leur expliquer que j'ai besoin de refaire un peu mes stocks de pierres précieuses et de métaux – je travaille dans un bijouterie magique – et qu'on ne les trouve qu'au Mexique. Il faudra simplement que je pense à en ramener avec moi au retour. Et cette « convention », de quoi parlera-t-elle ? Vous avez sûrement potassé le sujet. » Je lui offris un sourire amusé. Cela me faisait toujours rire de trouver des excuses pour les absences dues aux missions. Il arrivait à certains de ne pas lésiner sur l'extravagance.

Ciaràn eut à peine le temps de finir de me répondre que nous tombâmes sur le chargé de suivi de notre mission, un homme d'une quarantaine d'années s'appelant Peter Waldons. « Ah, vous êtes là ! Bonjour, bonjour. Je vous cherchais. » Le ton pressé, les traits concentrés, un assurance dans la voix. Il avait fait partie de ces gens ayant fait fi de mon ancienne appartenance aux Ombres à mon arrivée. Jamais un mot plus haut que l'autre. Une présence qui ne donne pas vraiment envie de le contrarier, si vous voulez tout savoir. Je le saluai à mon tour. « Comme convenu, on passe voir l'objet. » « Parfait, suivez-moi, jeunes gens. » Je haussai un sourcil surpris à l’appellation. A bientôt 30 ans, je ne pensais plus entendre quelqu'un me qualifier de cette manière – même si certes, on ne pouvait pas dire que la vieillesse me guettait.

Le trajet se passa en silence. Il ne dura en tout et pour tout qu'une petite minute. Waldons ouvrit la porte avec une clé – que je supposais magique – et nous entrâmes dans une sorte de remise. De nombreuses étagères occupaient l'espace et des meubles en tout genre recouvraient les murs. Même si au premier abord la pièce semblait petite, une fois entré dans les rayons, je me rendis compte qu'il devait y avoir une bonne trentaine de rangées assez longues. Nous suivîmes donc Waldons jusqu'au fond. Mes yeux s'égarèrent sur ce qui m'entourait : caisses en ferraille, en bois, objet emballés dans du papier, livres, balais, dossiers, etc. Enfin, nous débouchâmes sur une porte à l'air épais, en fer forgé. Notre chargé de suivi sortit alors sa baguette et effectua une combinaison de mouvements rapides tout en murmurant des choses incompréhensibles pour mon oreille. Après un clic, la porte s'ouvrit d'elle-même. Il nous invita à le suivre.

Je levai la tête et mon regard fit le tour de la pièce. Elle était plus petite que la précédente mais contenait malgré tout un bon nombre d'objets : sur les quelques étagères, dans les caisses en métal suspendues au plafond ou pour certains, accrochés au mur. C'était surprenant. Waldons entra dans la deuxième rangée et ce fut là que je le vis : la fjarri, boule de cristal sur un petit promontoire de velours vert, magnifique et étincelante par moments sous la lumière de l'ampoule. Je jetai instinctivement un regard à Ciaràn puis reportai mon attention sur l'objet. A l'intérieur, nous n'y vîmes... rien de bien intéressant – si ce n'était un abdomen de statut sur le coin haut droit, charmant. L'eau était relativement claire. Rien de bien spécial ne se passa. Par moments des particules claires passaient près de la fjarri submergée. Un poisson d'un noir velouté s'arrêta et fixa la fjarri jumelle. Il approcha, colla sa bouche dessous, avant de repartir comme si de rien n'était. Mais cela mis à part, rien d'intéressant ne se passa. Wallas nous avait expliqué que des nageurs y avaient été aperçus, mais c'était tout. L'endroit était accessible, mais sûrement loin du bord. Nous devrions nous en contenter.

Je reportai mon attention sur Waldons. « Wallas nous disait que vous aviez réussi à avoir des informations supplémentaires à propos des fjarris ? Je veux dire en général et de celles qui nous intéressent.»
Ciaràn O. Callaghan
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Re: Mexiiiiiiique, joli mexiiiiiiiiiique ! ~ Alden [Mission]
ce message a été posté Mer 5 Mar 2014 - 20:36
Il avait fait première impression. On pouvait maintenant passer à autre chose, quelque chose de plus important, comme le voyage en lui-même.
Non, la fjarri n’avait rien donné, il aurait dû y penser. L’idée de se réveiller à 3h du matin ne lui plaisant que trop peu, il n’avait pas cherché plus longtemps.

Alden avait discuté avec le gardien du musée du QG, si on pouvait appeler la sorte de cave comme cela. Il avait une petite intuition que ça devait être aussi protégé que Gringott’s.
Il avait réussi à apprendre quelques petites informations, rien de trop important. Rien qui ne leur permettrait de mettre la main dessus en début de voyage et de passer tout le reste à la plage. Il fallait le prévoir, il avait dû s’attendre à ce que Wallas lui en mette plein les pattes.

En sortant de l’enfilade de couloirs qui avaient mené à la pièce, Ciaràn profita pour détailler Alden. Il était plus vieux que lui, ça se voyait directement. Malgré cela, il ne pouvait ajouter grand chose. Peut-être le fait qu’il eut l’air gentil faisait planer un climat de douce confiance. Sans parler que Wallas devait avoir une raison pour les mettre ensemble.
Il passerait à la moulinette Ciarienne plus tard.
Le sujet du congrès de médecine serait un bon prétexte pour se libérer de l’étreinte américaine pendant quelques jours. Enfin, c’était partir pour mieux se rapprocher du bastion qui avait envoyé ses chiens nous garder.
Il fallait espérer qu’ils ne croisent pas une milice américaine en cours de mission. Il se sentirait presque mal de leur taper dessus. Par contre, il allait prier Merlin pour tomber pour des Américains chercheurs de trésors, à ce moment, il se ferait une joie de les noyer.

En revenant au présent, il se rendit compte qu'il se dirigeait vers le Ministère. Avec les cours, il n’avait pas pensé à se renseigner plus précisément sur Alden. Il avait simplement appris que c’était Bruce-le-géant qui avait en quelque sorte parrainé son arrivée.
D’après Eireann, on pouvait avoir confiance en Bruce. Donc Ciaràn avait confiance en sa sœur, puis en Bruce, par extension, il ne devrait pas avoir de problème avec Alden.
La dernière personne avec qui il avait eu des soucis était actuellement avec un procès au cul. Il ne valait mieux pas lui chercher des noises à Ciaràn Callaghan.
De toute façon, s’il se retrouvait perdu en Amérique du Sud, il avait toujours une tribu parente, et Jane qui pouvait venir le chercher.

Quelques minutes plus tard, il se pressa dans les toilettes qui menaient au Ministère. La joie, l’amour du détournement moldu. A mon époque, monsieur, on allait dans la cabine au fond du jardin. Ça se voit que vous n’avez pas vécu en terre irlandaise. On pouvait dire que l’hiver, personne ne se pressait au loin.
Il vit Alden au loin, en arrivant dans le service des portoloins. Discrétion de mise, il fit semblant de ne pas le connaître, le connaissait-il vraiment au passage ?
Si ça se trouve, c’était un infiltré mangemort. Si ça se trouve, il était là pour tous les tuer. IL ETAIT LA POUR TUER CIARAN. PIRE, IL ETAIT LA POUR COUCHER AVEC CIARAN.
Il étouffa un gémissement de peur en face de la personne qui s’occupait de l’enregistrer. De l’extérieur, on aurait pu croire qu’il avait peur de son propre nom, ou qu’il avait oublié de changer la couche de son gamin. A l’intérieur, c’était la bataille de Poudlard, Assapor dans sa tête. LE POUDLARD EXPRESS DANS SON CORPS.

Il fit passer ces idées quand une belle croupe se présenta devant lui. Il la suivit instinctivement, dans la direction que l’agent des portoloins lui avait indiqué. Le jeunot se retrouva devant la salle qui accueillait son moyen de transport. Il remarqua Wheeler du coin de l’œil. Il espérait juste ne pas tomber sur une chaussette sale. Partager une chaussette sale n’était pas vraiment le meilleur rendez-vous qu’il connaisse. En tout cas, il avait la belle croupe en face de lui, malheureusement la tête n’était pas au rendez-vous. Il se mit instantanément à regretter Scarlett. Au moins elle était cool de partout.

Il se positionna en face de la boite de sparadraps qui était brisée en deux. Dans dix secondes ils partiraient au Mexique, à MEXICO ! Et là, il comprit que quelque chose n’allait pas dans son départ. Il avait oublié sa valise. Quel abruti.
Le voilà atterrissant à Mexico, avec juste les vêtements d’hiver qu’il avait sur la peau. Il en faudra peu pour qu’il finisse en caleçon. Heureusement pour lui, l’aire d’atterrissage est un peu ombragée et sous le vent. Il ne se rend pas tout de suite compte que le soleil viendra bientôt lui brûler tout le corps.
Il chercha Alden, et lui fit signe de lui emboîter le pas.

Discrètement, ils s’engouffrèrent dans une petite ruelle. « On va avoir un souci, j’ai oublié mes affaires. Est-ce que tu crois que tu pourras me passer des tiennes ? Sinon je vais perdre mon poids en eau avant la fin du séjour. »
Il s’était accoudé à un mur, pour rester cool dans une situation pareille.
« Sinon, on doit trouver l’aépotort. Et c’est mon coco, ça va pas être super simple. »
Alden D. Wheeler
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Re: Mexiiiiiiique, joli mexiiiiiiiiiique ! ~ Alden [Mission]
ce message a été posté Sam 15 Mar 2014 - 22:25
On ne pouvait pas dire que Waldons nous avait davantage renseignés. Il avait clairement semblé désolé de ce manque, mais c'étaient ça aussi les missions : se jeter aveuglément dans le presque inconnu. Alors nous ferions avec et de notre mieux.
Après avoir pris congé de notre chargé de mission, nous arpentâmes les couloirs du QG assez silencieusement. On sentait que l'heure n'était plus à la détente mais à la concentration. Finalement, une fois le QG quitté, nous nous séparâmes pour nous rendre au ministère, afin de ne pas éveiller les soupçons. Je décidai de transplaner jusqu'à une ruelle non loin du lieu de rendez-vous. Puis je repris ma marche, l'air de rien. Je tournai à gauche, puis à droite pour enfin déboucher dans la rue peu fréquentée où se trouvait l'entrée réservée aux non employés. Deux personnes attendaient devant une cabine téléphonique à l'aspect tout à fait moldu. J'attendis patiemment mon tour, me demandant si Ciaràn était déjà passé.

Enfin, mon tour vint. Je m'engouffrai dans la cabine puis composai la combinaison de chiffres qui activerait l'acheminement. L'objet moldu entama alors une descente d'une vingtaine de secondes avant de déboucher sur l'Atrium du ministère de la Magie. Je rejoignis le flot de personnes avant de me diriger vers le comptoir de la sécurité pour l'enregistrement de ma baguette et la fouille par sonde de sincérité – ce qui se passa rapidement et sans encombre. Je pus donc prendre l'un des nombreux ascenseurs mis à disposition pour me rendre au niveau 6, où se trouvait l'Office des portoloins.

Après avoir joué les sardines entre un sorcier barbu portant une eau de cologne qui piquait le nez et une jeune femme à l'air pincé qui semblait croire que j'allais la tripoter à tout instant, mon sac pressé contre mon torse, je quittai l'ascenseur avec un soulagement qui devait se lire sur mon visage. Sans attendre, je passai plusieurs portes puis allai me présenter à la personne chargée de m'enregistrer pour le portoloin international. Mon regard couvrit l'espace, mais il me sembla n'apercevoir le Callaghan nulle part. Après avoir montré mon billet et remercié l'agent, j'allai m'asseoir à une place libre. J'eus le temps d'entendre deux bébés geindre, une dame âgée se plaindre de ses rhumatismes, un couple parler des boites de nuit qu'ils allaient visiter avant de voir, du coin de l'oeil, Ciaràn passer l'enregistrement. Parfait. Je retins un sourire lorsque je le vis reluquer les fesses de la femme devant lui sans vergogne.
Un agent des portoloins annonça notre départ imminent. Je me levai sans attendre, suivis le groupe qui s'engouffrait dans la salle prévue à cet effet et me positionnai autour de la boite de sparadrap. Je plaçai mon doigt en suspens au-dessus, les épaules collées à celles d'inconnus, Callghan en face de moi. Puis le top fut donné et toutes sortes de doigts se collèrent à l'objet. J'eus l'impression qu'un crochet harponnait mon ventre et me tirait en avant. Après quelques instants d'un sentiment d'oppression et de néant total, mes deux pieds rejoignirent enfin la terre ferme. Je manquai de tomber mais me rattrapai de justesse.

Je jetai un coup d’œil autour de moi pour voir qu'un agent nous attendait là. Nous étions dans une ruelle, bien à l'écart, semblait-il : je n'entendais aucun brouhaha synonyme de rue passante. L'air était... chaud et humide. Je sentais déjà mes vêtements plus lourds sur ma peau. Alors que les gens autour commençaient à parler, je m'avançai vers l'agent pour lui demander comment nous rendre à l'endroit des avions pour Cancún. Je fus interrompu dans mon élan en voyant Ciaràn me faire signe de la tête. Je bifurquai donc et m'engageai à sa suite dans une ruelle voisine. Il s'appuya contre un mur alors que je lui demandais : « Qu'est-ce qu'il se passe ? » Il m'annonça, d'un ton tranquille : « On va avoir un souci, j’ai oublié mes affaires. Est-ce que tu crois que tu pourras me passer des tiennes ? Sinon je vais perdre mon poids en eau avant la fin du séjour. » J'écarquillai un instant les yeux, constatant qu'en effet il ne portait rien d'autres que ses vêtements. Les choses commençaient bien. Tout en passant une main dans mes cheveux d'avant en arrière, je lui répondis : « Ah merde. Aucun souci, oui, j'ai pris du change pour plusieurs jours, vu qu'on a aucune idée de combien de temps durera la mission. »

Il enchaîna ensuite : « Sinon, on doit trouver l’aépotort. Et c’est mon coco, ça va pas être super simple. » Je regardai ma montre gousset. Il était près de 14h45 à Londres, donc 6 de moins ici, ce qui donnait du 8h45. Notre avion partait à 11h15 et Petra, la Phénix qui avait aidé pour les réservations, avait expliqué qu'il fallait se présenter à « l'embarquement » (ou « l'enregistrement », là, comme ça, je n'avais plus toutes les étapes en tête, il me faudrait consulter le parchemin où tout était expliqué) à l'avance, au moins 1h, 1h30. Nous avions donc près d'une heure pour rejoindre l'aépotort et trouver où nous rendre une fois à l'intérieur. C'était jouable. Tout de même. Enfin, je l'espérais.

Je réglai ma montre en même temps que je renchérissais : « Ouais, va pas falloir qu'on traîne... Mais on va déjà commencé par se changer. » Je jetai un coup d’œil alentour et remarquait un renfoncement. « Viens, comme ça on aura pas à faire le trajet jusqu'à l'aépotort dans ces vêtements. » Je me dirigeai vers l'endroit et commençai à sortir des affaires de mon sac à dos. Un tee-shirt, un pantalon pour Ciaràn – j'espérai qu'ils lui iraient, à l’œil, les vêtements ne seraient pas trop grands, quoiqu'un peu larges peut-être. La même chose pour moi. Je changeai d'abord le haut, puis le bas. Me montrer en boxer n'était pas un souci. Ciaràn semblait être un bon gars et puis la situation l'exigeait. Je ne regardai pas dans sa direction alors qu'il se changeait, lui laissant un minimum d'intimité. Puis je rangeai mes affaires d'hiver dans mon sac.
« Je prendrai tes affaires quand t'auras fini. J'ai une poche agrandie magiquement. J'y ai d'ailleurs mis les potions et tout autre objet qui pourraient paraître suspects aux moldus, tu sais avec leur contrôle et tout... Ils pourront pas les voir avec leur scatter, là, leur machine qui voit à travers la matière. Si tu veux mettre quelque chose là-dedans, n'hésite pas. Tu les récupéreras une fois à Cancún, rassure-toi. De toute façon, il faudra qu'on y mette notre baguette avant de monter dans l'avion – même si j'aime moyen l'idée d'en être séparé... »

Je soupirai, la tête toujours tournée dans la direction inverse de Ciaràn. Nous n'avions malheureusement pas le choix. Sans baguette, s'en était fini. Je tournai la tête en voyant le Callaghan entrer dans mon champ de vision. Je plaçai en sûreté tout ce qu'il me tendit et rangeai ses affaires épaisses également. Je lui souris tout en fermant la fermeture éclair et dit d'une voix enthousiaste : « Allez, Cancun et son musée nous attendent. L'agent du ministère pourrait nous aider. » Ses indications ne furent d'ailleurs pas des plus claires... J'en retenais certaines et j'espérais que Ciaràn pourrait combler les trous. Nous le remerciâmes et nous mîmes en route. Une fois sorti de la ruelle, je mis mes lunettes de soleil et on tourna à droite. Je priai intérieurement pour qu'on ne galère pas trop.

Mes prières ne durent pas être entendues... Au bout de 40 minutes, nous n'avions toujours pas trouvé l'aépotort, j'étais en nage avec l'humidité ambiante et mes nerfs commençaient à en avoir marre. Nous avions demandé notre chemin à un habitant, mais soit il s'était amusé à nous faire tourner en rond, soit nous n'avions rien compris, soit nous étions totalement stupides... « Je sais pas toi, mais... mais j'en ai foutrement marre. Y a des panneaux partout. « Aeropuerto », okay, mais ça nous fait tourner en rond, nom d'une goule... » Bon. Je soufflai. Ça n'aidait pas. Une solution. « Soit on retente avec un des locaux, soit... on pourrait utiliser un sort ? Lequel... Celui de Pointe au Nord ? »  Encore faudrait-il connaître l'orientation de l'aépotort. Et avoir accès à un coin tranquille.
Ciaràn O. Callaghan
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Re: Mexiiiiiiique, joli mexiiiiiiiiiique ! ~ Alden [Mission]
ce message a été posté Lun 17 Mar 2014 - 13:07
Son sentiment s’était confirmé. On lui avait dit que Mexico était plein de cartel de sucre de lune, ou autres gentillesses malheureuses. On sous-estime toujours le proche, la personne en qui on a confiance. C’est ce qui se passait avec Alden.
Non, Mexico, ce n’était pas la folie des mexicains. Ce n’était pas le banditisme organisé qui courrait à la perte des honnêtes travailleurs. Le Mexique, c’était les étrangers qui devenaient fous dans le climat tropical. Les étrangers qui vous donnaient des vêtements dans la rue, des blancs qui vous demandaient de vous mettre nu devant eux.

Il avait peur pour sa vie. Il avait peur qu’on lui demande de faire des choses qu’il avait peur de nommer. Ciaràn obéit simplement au fou qui l’accompagnait. Il le regarda avec des yeux implorant, mais c’était sans appel. La nudité ou la mort. Sans compter le temps qui n’aidait pas tellement.
Par la suite, Alden le Fol voulut prendre les affaires de Ciaràn. C’en était trop pour lui. On pouvait lui prendre sa dignité de force, mais pas sa baguette. Un ferme non accompagna un geste de recul. Et quelques minutes plus tard, ils étaient en route pour trouver l’aétoport.

De déceptions en déceptions, d’images stylisées d’oiseaux en images stylisées d’oiseaux, ils avançaient toujours. Ce n’est qu’après avoir pris quatre virages vers la droite que Ciaràn finit par demander son chemin à quelqu’un. Faisant fi des conseils de l’obsessionnel du sexe masculin qui l’accompagnait. Non, on allait pas utiliser la magie en pleine capitale, là où le nombre d’habitant au km² a explosé.
Après quelques instants de joutes verbales, où le plus fin des bilingues aurait péri en moins de temps qu’il ne faut pour dire hola, une direction générale, qui se situait entre le mouvement d’agacement, et le véritable geste altruiste, fût indiquée.

Et voilà, quand on mettait un peu du sien, on arrivait à avoir des résultats corrects. Il allait l’expliquer à Alden, lui démontrant que s’il l’avait un peu dragué au lieu de le menacer, ils seraient peut-être, en ce moment en train de trouver un recoin.
Ça, c’est qu’il aurait pu lui dire, si seulement une machine du tonnerre comme seuls les moldus ont la fabrication n’avait pas failli lui coûter la vie. Il retomba dans les bras d’Alden, comme pour sauver sa dignité de princesse effarouchée.
Et soudain, en levant les yeux, pour regarder son bien-aimé, ce fut l’illumination. C’était ça, c’était lui. Le seul, l’unique !

LE SIGLE DE L’AETOPORT.

Enfin, c’était la fin de leur périple. Si seulement …

Si seulement le sigle n’était pas en train de s’éloigner sur un bus qui n’allait pas du tout dans la direction d’où ils venaient et qui ne semblait pas ralentir.
« Alden, on court !  »
Il prit le bras de son compagnon et s’enfuit à travers la foule. La densité de cette dernière ne semblait pas arrêter Ciaràn qui continuait à voguer à travers les flots des passants, dans l’espoir de voir le bus s’arrêter non loin. Il était emporté par la foule.
Une unité de temps démesurément longue pour la personne qui court, et démesurément courte pour la personne qui marche, plus tard. Ciaràn vit le bus s’arrêter, libérant un flot de passagers, faisant s’engouffrer un autre. Aucune frayeurs dans les yeux des passants. Et puis après tout, c’était comme un magicobus ! Il fallait juste trouver la foi de monter. Baguette collée au corps, il finit par mettre un pied sur les marches et tirer Alden à lui pour se serrer entre les moldus.
Sont-ils seulement dans les temps ?:
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ce message a été posté Lun 17 Mar 2014 - 13:07
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Re: Mexiiiiiiique, joli mexiiiiiiiiiique ! ~ Alden [Mission]
ce message a été posté Lun 17 Mar 2014 - 20:40
Oh, pour le sortilège, il aurait suffi de trouver un coin à l'écart. Je semblais peut-être fou à Ciaràn l'effarouché, mais je n'étais pas non plus inconscient. Il décida d'aller retenter notre chance auprès d'un passant et je croisai les doigts pour que cela soit fructueux. Aucun de nous deux ne parlait l'espagnol et je ne pus m'empêcher de me dire que Wallas avait foiré quelque part. Le Callaghan réussit à s'en sortir, car finalement, il obtint des indications. ALLÉLUIA. Je remerciai l'homme qui nous avait aidé puis il s'éloigna, légèrement pressé semblait-il. Nous n'allions pas nous plaindre, nous avions eu ce que nous voulions. « Parfait, on va pouvoir y... » Mais un de leur moyen de transport à deux roues, avec un homme casqué aux commandes, passa tout près de mon camarade de mission et manqua de le renverser. Il trébucha je ne sais comment et je fis mon possible pour le rattraper, l'encerclant en partie de mes bras. Définitivement, notre voyage n'était pas une sinécure...

J'allais lui demander si ça allait lorsqu'il s'écria de courir. Je le regardai avec étonnement, questionnant mentalement sa santé, lorsqu'il m'attrapa par le bras, me tirant alors qu'il se mettait à courir. Mon instinct prit le dessus et je courus à sa suite, ne sachant pas ce qui avait attiré son attention. Et ce fut à ce moment là que je vis : « Aeropuerto. » Notre aétoport était sur le bus ! Par Merlin, c'était encore mieux que les indications du vieux grincheux ! Alors j'accélérai le rythme, me maintenant à un courte distance derrière Ciaràn qui fendait la foule tel un fier destrier – et je peux vous assurer qu'aucun des passants n'aurait eu dans l'idée de le stopper dans sa course, vu les regards terrorisés qu'il laissait sur son passage. Vous avais-je déjà dit que j'appréciais la folie des sorciers ?

Après des heures interminables – oui oui –, le bus sembla s'arrêter alors qu'une foule gigantesque s'en extirpait par l'arrière. Passant en mode moutons rapatriés dans la bergerie, on se fondit dans la masse et on tenta de monter par l'avant. Plus les gens s'entassaient, plus j'avais peur de ne pas pouvoir entrer à mon tour. Mais, victorieux, Ciaràn plaça un pied dans l'engin bondé, attrapa mon bras, m'aida à monter également – sifflant ainsi la place à deux petites vieilles qui nous jetèrent des regards noirs et durent sûrement nous insulter après que les portes se soient refermées sur nous. Avec une bienveillance infinie, je leur souris alors que le bus démarrait. Je me retrouvai coincé entre Ciaràn devant moi et une femme derrière. Je ne mentionnerais pas le fait que j'étais légèrement mal à l'aise. J'imaginai que l'autre homme devait l'être aussi. La femme bougea légèrement, me frôlant la fesse. J'arquai un sourcil mais elle sembla se tourner de l'autre côté. Et une troisième personne à l'aise, une. Le fait d'être dans le monde moldu n'arrangeait en rien tout ça.

Le trajet se passa de manière fort peu agréable. A chaque nouvelle arrêt, nous devions nous décaler plus en arrière dans le bus – était-il utile de mentionner que la quantité de gens au mètre carré ne désemplissait pas ? Si bien qu'arrivés à destination, on put sans trop de soucis atteindre la porte et s'extirper de cette machine de l'enfer. Ce n'était pas que les odeurs étaient par moments désagréables ou encore que les contacts de peaux moites – inconnues – contre la mienne commençaient à me déplaire... mais presque. Inspirant un grand coup, nous suivîmes le flot de personnes qui se dirigeaient vers l'entrée de l'aétoport. Je regardai ma montre : 10h20. Nous aurions le temps de nous enregistrer et tout et tout, et le plus important : nous ne louperions pas notre vol. « Enfin, bordel. J'y croyais plus. » Et je décidai qu'il était temps de sortir le parchemin où étaient notées les étapes que nous devions suivre. Tout en marchant, j'énonçai à voix haute : « D'abord, il faut qu'on s'enregistre pour récupérer notre « carte d'embarquement », ce qui nous permettra de monter dans l'avion plus tard. Ensuite, on trouve la « porte d'embarquement » marquée sur notre ticket, on passe le contrôle et les scatters, et on attend le départ... »

On prit donc la direction du comptoir d'enregistrement. Après présentation de nos billets et de nos papiers moldus obtenus pour l'occasion, la dame nous remit notre carte d'embarquement. Était-il utile de préciser que trouver la porte d'embarquement se révéla être moins facile que sur le parchemin ? Il fallait avouer que les portes n'étaient pas indiquées tous les 10 mètres. Mais ce fut bien plus facile que de trouver l'aépotort. En tous les cas, nous arrivâmes à temps à notre porte d'embarquement. Le moment des scatters et du contrôle se passa sans encombre de mon côté. Peu avant, j'avais proposé à Ciaràn de placer le reste des affaires qui ne lui servaient pas et sa baguette dans la poche magique, mais l'idée ne lui avait pas plus (c'était son choix). Une fois tout cela passé, nous patientâmes dans la « salle d'embarquement ». Une petite mémé s'installa à côté de nous et, comble de chance, elle commença à me parler... en espagnol. J'eus beau lui dire en anglais que je ne comprenais rien, elle continua à parler, attendant parfois que je réponde, en vain évidemment. Ciaràn ne put m'aider, alors j'écoutais son charabia, hochant la tête par moments et cela sembla la satisfaire. Je répondis parfois des choses en anglais qui n'avaient rien à voir, et cela lui allait. Au bout d'un moment, je finis par rire tellement la situation était risible. Elle se joignit à moi de bon cœur. Et le départ fut annoncé. Je l'aidai à se relever et elle me pinça la joue, un grand sourire aux lèvres. Puis elle partit de son côté.

Nous en fîmes de même, patientant pour montrer notre carte d'embarquement et monter dans la grand avion que l'on apercevait au-delà de la grande vitre. Et je passerai sous silence l'appréhension qui me gagnait de plus en plus. J'allais prend l'avion pour la première fois. « Si on en sort pas vivants, sache que j'ai malgré tout été content de te rencontrer, Ciaràn Callaghan... » Aucun accent mélodramatique. Nope. Pas d'exagération non plus. Jamais. Jamais.
J'eus une dernière pensée pour Zakary.
Ciaràn O. Callaghan
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Re: Mexiiiiiiique, joli mexiiiiiiiiiique ! ~ Alden [Mission]
ce message a été posté Mar 18 Mar 2014 - 10:21
Comment ça, si on ne s’en sort pas vivant ? Non, c’était pas une blague. Il avait des bouches à nourrir, des enfants à changer, des choses à faire dans sa vie. Il n’allait pas crever dans un appareil moldu !
Que nenni !
Il regarda Alden dans les yeux.
« T’inquiète pas mon pote, on va s’en sortir. Et tu pourras aller retrouver ta vieille qui te faisait de l’œil. »
Ciaràn avait bien vu que Alden aimait les personnes plus vieilles que lui, ça ne le dérangeait pas tant que ça. Pour ne pas dire, pas du tout. Il n’en avait rien à faire après tout, c’était son zigouigoui qui se baladait chez les autres, pas celui de l’Irlandais.

Une bien jolie jeune femme se mit à faire des gestes dans tous les sens, expliquant quelles étaient les mesures de sécurité. Comme si les sorciers avaient besoin de choses comme ça. Un coup de baguette, et hop ils se retrouvaient à flotter dans les airs. L’auto-persuasion était forte chez Ciaràn Callaghan. Et puis il n’aurait pas peur !
On n’a pas émigré depuis l’Amérique du Sud, pour y revenir les jambes tremblotante comme une mamie accrochée à son caniche. Un peu de respect pour les ancêtres ! Il passa sa main sur son torse dans une sorte de geste nonchalant qui s’apparentait plus à une façon de tenir son cœur qui s’emballait. Il allait devoir faire preuve de courage. Si des (bêtes) moldus pouvaient le faire, il le pouvait aussi. Largement.

« Ladies and gentlemen …. »
Un vrombissement s’étendit tout autour de Ciaràn. Instinctivement, il s’agrippa à Alden. Il enfonça ses doigts dans la peau de la personne à côté de lui et tant pis si l’anglais hurlait à la mort. Ciaràn serrait les dents à s’en faire péter la mâchoire. Tout son corps frissonna pendant l’angle de l’avion n’était pas à son goût. Il se composa une tête quand il se rendit compte que peut-être Alden était mort sous la pression de sa main. Prêt à découvrir un cadavre à côté de lui, (et à crier au passage, histoire de faire croire qu’il était bien innocent) il tourna la tête.
Ça allait, il avait l’air de respirer un peu. Après quelques secondes, l’avion reprit une position horizontale.
D’accord, ça avait été pire que tout. PIRE QUE LA BATAILLE DE POUDLARD.
De quoi maudire les moldus, pour ceux qui ne l’aurait toujours pas fait. Un petit bruit doux attira son attention, la ceinture n’était plus obligatoire sur son ventre complètement tordu. Non. Il n’allait pas enlever sa ceinture, il n’allait pas se défaire du lien qui le séparait de la mort. Pourquoi ? Pourquoi n’avait-il pas écouté les consignes de sécurité bordel ?
Quand il se risqua à regarder autour de lui, et que ce n’était pas Alden, il vit que tout le monde était détendu maintenant. Très fort contraste, il s’attendait presque à ce qu’on annonce au micro « Les deux sorciers du fond sont priés de se détendre un peu avant de crisper tout le monde autour. »
Et Ciaràn n’aurait sûrement pas compris que ça lui était adressé.

Ils avaient deux heures devant eux, s’il ne se desserrait pas, il allait se péter un muscle. Il se tourna encore vers Alden, lui caressant la partie de son corps qui avait subit les griffes acérées du Callaghan. C’était un geste machinal pour s’excuser, il ne comprit même pas ce qu’il faisait. Il essaya de pousser un véritable soupir, puis engagea la conversation. « Tu vois, c’est fun un peu ! »
Il fallait aussi qu’il se concentre sur la mission. Qu’il sache quoi faire en descendant de l’avion. Il était peut-être temps de se remettre dans le bain.
Il se pencha encore plus vers Alden, « On va faire comme si on parlait de personnes en vacances. »
Et puis, d’une voix normale, « Au fait, c’est qui qui vient nous chercher déjà ? Un gars de l’hôtel non ? Tu te souviens de son nom ? »

Comment se passe le reste du vol ?:
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Re: Mexiiiiiiique, joli mexiiiiiiiiiique ! ~ Alden [Mission]
ce message a été posté Mar 18 Mar 2014 - 10:21
Le membre 'Ciaràn O. Callaghan' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

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Re: Mexiiiiiiique, joli mexiiiiiiiiiique ! ~ Alden [Mission]
ce message a été posté Sam 29 Mar 2014 - 17:01
Le ton solennel et les mots qu'employa Ciaràn me rassurèrent en un sens : il prenait toute cette histoire de voler dans une machine qui faisait un bordel monstre aussi au sérieux. Je souris pourtant à la fin, à la mention de la petite dame âgée. Je ne sais par quelle magie, cela m'aida à me détendre... jusqu'au moment où nous nous retrouvâmes à monter les marches qui menait à l'engin en métal meurtrier. Je déglutis et sentis la panique augmenter à chaque marche que je passais. Autant Callaghan avait l'air d'un guerrier prêt à en découdre, autant j'avais l'air... nauséeux.

Quand la dame donna ses consignes de sécurité – AH, je le savais, SECURITÉ, on risquait donc notre VIE ! –, j'écoutais attentivement, tentant tant bien que mal ensuite de mettre ma ceinture. Alors que je cliquais l'objet avec soulagement, l'appareil se mit à trembler. Je me figeai même si Petra m'avait assuré que c'était normal – qu'il fallait démarrer l'engin des enfers, toutafé. Il me sembla que j'étais en train de perdre mon corps sous les émotions, déjà je ne sentais plus mon bras. Tétanisé, je réussis à tourner la tête et fus en quelque sorte rassuré : je ne perdais pas vraiment mon bras, il était juste un peu violet parce que Ciaràn l'agrippait trop fort sous la peur... Plus on s'éloignait du sol, plus on avait l'air malin, plus la main de l'autre phénix serrait fort, mais je ne dis rien, trop occupé à ne pas hurler de peur, mes deux mains serrant les accoudoirs comme des démentes.
Ciaràn lâcha finalement mon bras mais pour être honnête, je ne sentis aucune différence : mes muscles étaient tellement contractés que c'était du pareil au même. Puis ENFIN, l'avion se remit en position horizontal. « On a survécu...  » Je relâchai un peu la pression dans mon corps, me permis de respirer correctement, alors que la tête me tournait un instant. Je fermai les yeux et m'appuyai contre le siège. Si j'avais pu, j'aurais quitté cette avion sur-le-champ. En plein vol, oui. J'aurais encore préféré tenter ma chance avec la magie... Mais je n'avais même pas ce choix. Je soufflai histoire de faire semblant de me détendre – ça marcherait peut être ?
Et juste quand je crus sentir un peu de pression descendre, je sentis... quelqu'un caresser... mon bras ? Wow... WOW. Je tournai instantanément les yeux pour tomber sur Ciaràn. Je le fixai, étonné. Okay, il y avait un souci chez ce monsieur. J'écarquillai les yeux, méfiant et me reculai un peu de l'autre côté quand il lâcha mon bras. L'avion semblait l'avoir retourné plus que moi. Certes, j'allais avoir un bleu demain, mais... le tripotage n'était pas nécessaire. L'air de rien, le fameux fétichiste du bras annonça que c'était fun tout ça. Je le regardai, suspect, ne sachant s'il s'agissait d'ironie... Je me contentai donc de sourire légèrement. Et ça passa comme une lettre à la poste.

J'étendis mes jambes lorsque Ciaràn engagea la conversation sur la mission. Il se pencha vers moi et j'eus un léger mouvement de recul. Et s'il me caressait le visage ou les cheveux ? Est-ce qu'on pouvait avoir plus d'un fétiche à la fois ? Sûrement. Merde. Respire, Alden. Au pire, il ne pouvait pas sortir sa baguette et je n'avais qu'à le contrer à la moldu, oui voilà. Il commença à parler mais ne sembla pas passer à l'offensive, alors je me détendis. Un peu. J'acquiesçai, puis à sa question, je recherchai dans mes souvenirs le nom du contact... « Francisco Gavaldi. Mais on ne sait pas exactement où le retrouver, il va falloir chercher un peu, quand on sera sur place. A moins qu'il ne nous trouve avant ? Ça dépend de ce que notre « ami » commun lui a dit ou pas dit, en vérité... » Notre contact avait été particulièrement peu loquace sur ce coup. Il avait donné un nom, mais n'avait pas répondu à la dernière missive qui demandait plus de détails. Est-ce que le fameux Gavaldi savait que nous allions le chercher ? Qui nous étions ? A quoi nous ressemblions ? J'avais de grands doutes quand à la dernière question, mais les deux premières étaient à envisager.  « Dans tous les cas, on ira se renseigner dans des boutiques autour, une fois sur place, pour savoir s'ils le connaissent. C'est un peu vaste, mais sans lui, on ne peut pas faire grand-chose. On a plus qu'à prier pour qu'il nous attende. Mais j'ai peu d'espoir... »

Ce fut cet instant que choisit la dame qui avait fait de grands signes tout à l'heure pour s'arrêter avec son chariot devant nous. Je relevai la tête vers elle, me disant qu'il était hors de question de manger quoique ce soit. Par contre, j'aurais bien besoin d'hydrater le désert qui me servait de corps en cet instant. « Qu'est-ce que je vous offre messieurs ? » Je lui souris poliment et lui demandai un verre d'eau. Elle me prépara ça et me le tendit. Je la remerciai et en but une gorgée alors que Ciaràn passait commande. Une fois l'hôtesse partie, la discussion reprit et nous débattîmes des possibilités qui s'offraient à nous.
Le voyage prit finalement fin après deux heures qui me parurent interminables. Il fallait bien avouer que tant de temps sans vraiment se détendre, ça laissait des marques. Je récupérai mon sac, quittai mon siège et dis au revoir avec un enthousiasme non feint à l'hôtesse, qui me regarda comme si j'étais un fou sorti d'asile. Nous descendîmes les marches et j'inspirai une grande bouffée d'air – chaud, mais pas artificiel comme dans l'avion. Nous nous joignîmes au flot de personnes qui rejoignaient la sortie. Flot qui sinua dans des couloirs pendant une bonne dizaine de minutes, puis cinq minutes encore nous enfonçant plus profondément dans la structure de l'aépotort de Cancún. Nous repassâmes des contrôles, sans souci d'ailleurs, et enfin, après 40 bonnes minutes, il nous fut possible de rejoindre la partie « libre » de l'aéroport.

Cancún. Je ne savais pas ce qui nous attendait, mais je sentais qu'il n'allait pas s'agir de vacances. Première étape, trouver par n'importe quel moyen ce Gavaldi.


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Re: Mexiiiiiiique, joli mexiiiiiiiiiique ! ~ Alden [Mission]
ce message a été posté Sam 29 Mar 2014 - 17:01
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Re: Mexiiiiiiique, joli mexiiiiiiiiiique ! ~ Alden [Mission]
ce message a été posté Jeu 10 Avr 2014 - 20:48
Ciaràn avait soufflé ou moins deux fois la taille de ses poumons sur le sol. La respiration, c’était important pour survivre, qu’on se le dise. Il poussa les portes, ou tenta de le faire sachant qu’elles s’ouvraient toutes seules devant lui, cherchant son chemin. Pourvu qu’ils trouvent le mec qui devait les accompagner rapidement.
Ah, des magasins ! Certes, ce n’était pas le chemin de traverse. Mais la loi du consommateur roi avait lieu dans tous les pays. Surtout dans les attrapes touristes. Ici et là luttaient les cartes postales de Cancun, pendant que des peluches essayaient de se faire une place au premier rang. Ciaràn se dit qu’il ferait bien quelques emplettes sur le retour, de sorte à ramener quelque chose pour la famille restée à l’arrière.
Il voyait bien une carte postale sur le mur de la cuisine pour lui rappeler combien il préférait la beauté et la fraîcheur de Londres.
Ciaràn fit quelques pas en arrière, luttant pour ne pas s’enfuir en courant et retourner chez lui, il se pencha vers Alden et lui demanda de ne pas laisser son corps dans ce pays quoiqu’il arrive. Il avait le mal du pays, et cela faisait deux minutes (plutôt une heure) qu’il était descendu de l’avion.

Sortir de l’aétoport, c’était un voyage en lui-même. Il fallait éviter de glisser dans les flaques d’huile et de crème solaire. Il fallait contourner les étals fous qui cherchaient à absorber les sous des touristes. Et surtout, comprendre le fonctionnement des tapis roulants qui foutent les boules de tout le monde, surtout Ciaràn.
Gavaldi mon cul, Gavaldi qui se ramène pas avant super longtemps et qui est super relou. C’est toujours drôle de se promener dans une ville étrangère sans parler la langue du pays. Ciaràn ne voyait pas du tout où était le souci. Et surtout, quel était le souci de ne pas savoir où se rendre, quel hôtel occuper et autres subtilités du genre.
Il allait faire avouer Wallas, il allait lui faire cracher le morceau qu’il les avait envoyés ici pour les perdre. Vieille chouette, cet homme à trois jambes.
Il embarqua Alden avec lui et et partit faire le tour du quartier le plus proche. Peut-être que c’était ça le job du Gavaldi, accueillir les gens. Et du coup, il habitait pas loin de l’aétoport.

Au bout du troisième chinois en deux rues, qu’on lui explique à Ciaràn pourquoi y’a autant de restaurateurs chinois à Cancun, ils finirent par se poser en face d’une statue, ma foi fort moche. Surtout, le plus important, ils étaient à l’ombre.
À Cancun, la vie était impossible au soleil, Ciaràn avait la subtile impression de brûler dès qu’une épaule rencontrait le soleil. Il ne donnait pas cher de sa peau et avait demandé à Alden de lui payer un hibou pour Sainte-Mangouste et les prévenir qu’ils accueilleraient un grand brûlé dans très peu de temps. Malheureusement, GRACE A GAVALDI ON NE CONNAISSAIT PAS DE POSTE A HIBOU A CANCUN.
Et puis, sérieusement, quelles étaient les chances d’avoir un hibou dans un pays aussi chaud, à moins d’avoir un ananibou. Mi-ananas et mi-hibou. Et Ciaràn, plus il attendait quelqu’un qu’il n’arrivait pas, plus il sentait son esprit partir.
Et là, de l’ombre, sortit un homme avec une magnifique barbe. Mais pas la barbe jolie, mignonne et toute douce, pas la barbe nuage. Non, la barbe fil de fer qui donne envie d’éloigner les ballons et autres objets doux.
« Ca va les tapettes ? On se promène ? »
Ciaràn bougea sa main vers sa baguette. Il n’avait rien d’une tapette et il n’aimait point qu’on lui parle comme ça.
« Oh, on se détend, j’suis Gavaldoche. »
Et le vieux se détourna pour s’engouffrer dans une ruelle parallèle.
C’était quoi le trip là ? Il fallait suivre le petit lapin blanc dans les fourrés et tomber dans un piège magique ? Très peu le truc de Ciaràn. Mais il avait Alden avec lui, il fallait essayer de faire bonne impression, un peu.
Ciaràn s’en alla suivre quand même, ils avaient tourné assez longtemps comme ça pour perdre la seule piste qu’ils avaient. L’homme les attendait, le pied contre le mur, dans un style très occidental et cowboy en même temps. Il fumait le genre de chose qu’on devait se coltiner quand on devenait trop proche de Gael. Et c’était dégueu.
« Y’a un moment qu’on vous attend, c’est le port de claquettes qui vous ralentit dans ce pays ? »
Acerbe ? Ciaràn ne connaissait pas ce mot, il connaissait juste la sensation de faim qui le rendait méchant et qui ne l’aidait pas à se faire des amis.
« Vous allez vous détendre un peu, vous êtes ici chez moi, alors on fait à ma façon. »
La joie, la joie de tomber sur la mafia locale. On remercie encore Papy Wallas.
« Déjà, c’est quoi le mot de passe ? »
Oh putain, c’est quoi cette merde ? Il regarda Alden, les yeux plein de surprise. Un mot de passe ? Un putain de mot de passe ? Non mais il se croyait où ?
Le vieux avait l’air d’insister en plus, et d’être à fond dans son truc. Ciaràn regarda rapidement autour de lui pour essayer de trouver quelque chose à dire. Sérieusement, on avait pas idée de décider d’un mot de passe et de pas en parler aux personnes concernées.
« Odel paso »
Ciaràn avait pris le ton du mec qui savait de quoi il parlait, et il y avait intérêt à ce que ça marche parce que sinon …
« Vous vous foutez de ma gueule ? Vous me prenez pour un débile ou quoi ? Tu viens de lire l’affiche au bout de la rue en jouant sur un gros stéréotype. Mais sinon tout va bien, pas de souci. Tu viens ici chez moi pour me dénigrer. »
Puis il sortit sa baguette pour la glisser dans leur direction. Ciaràn brandit les mains en l’air, ils étaient faits comme des rats. Des putain de rats dans une ruelle. Personne ne ramènera leur cadavre à leurs familles respectives, et ça c’est super triste.
« Nooon, je déconne. »
Et il baissa sa baguette.
« Ou pas. »
Et il remonta sa baguette.
Et encore, deux ou trois fois.
D’accord, on se tape le fou de service. Merci Wallas.
« Allez, je vous amène à vos piaules. »
Merci Gavaldoche, en espérant qu’il ne les perde pas.


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Re: Mexiiiiiiique, joli mexiiiiiiiiiique ! ~ Alden [Mission]
ce message a été posté Sam 19 Avr 2014 - 10:33
Une fois sortis de l'aéroport, pas de Gavaldi, mais j'espérais qu'il nous trouverait en chemin ou que nous tomberions sur lui. Un long périple commença. Un périple chaud. Un périple qui donnait soif. Une périple de mes deux qui nous fit faire le tour du quartier plusieurs fois, comme deux débiles en quette d'un lieu imaginaire. Et puis n'oublions pas le chemin sans zone d'ombre que nous avions dû faire entre l'aépotort et le fameux quartier dans lequel nous tournions actuellement en ROND.

Après s'être renseignés dans certaines boutiques moldues et auprès d'un sorcier qu'ils avaient totalement croisé par hasard (« Bonjour, nous chercher le magasin de Francisco Gavaldi. Vous connaître ? »), nous avions fait chou blanc. Nos gourdes commençaient à se vider sérieusement. Alors nous fîmes une halte près d'un statue, à l'ombre. Même si cela sembla faire du bien au Callaghan, je le trouvai un peu pâlot. Je maudis notre contact qui avait été aussi bref que Pépin. J'espérais sérieusement que nous n'aurions pas à l'envoyer dans un hôpital pour insolation ou déshydratation. Je maudis en prime Gavaldi, qui restait introuvable, et, en un sens, notre trop grande confiance dans le bon déroulement naturel des choses : évidemment qu'on allait galérer avec si peu d'informations sur cet homme...

Soudain, je sursautai lorsqu'un homme à l'allure revêche et à la barbe longue apparut devant nous, apparemment très amusé de nous surprendre. Je portai la main à ma baguette instinctivement. L'insulte ne me plut pas mais je ne bronchai pas – après tout, oui, je prenais mon pied avec un homme et le fréquentais au quotidien et ça m'allait parfaitement. J'attendis la suite pour me décider sur la façon de réagir. Qui était cet énergumène à l'allure de clochard qui se prenait pour un clown et qui parlait notre langue ? … Oh. Gavaldi lui-même ? Bien... On n'était pas sortis de l'auberge, vu la bestiole.

L'homme s'engouffra ensuite dans la ruelle la plus proche. Je jetai un coup d’œil à Ciaràn et la décision fut vite prise – avions-nous réellement le choix de toute façon ? Je m'engageai à la suite du Phénix. Gavaldi nous attendait. La remarque du Callaghan me donna envie de rire, mais je me retins : si, à peine arrivés, nous nous foutions de sa gueule, il risquait de ne pas apprécier. J'assistai à l'échange, silencieux, prêt à soutenir Ciaràn si besoin était.
A la mention du mot de passe, je haussai les sourcils. Quel mot de passe ? Mon contact ne m'avait jamais parlé de ça... Ciaràn en tenta un mais... failed, bizarrement. Lorsque Gavaldi sortit sa baguette, je ne me gênai pas pour en faire de même. C'était quoi cette blague ?! « Okay, on se calme. Y a pas de quoi s'énerver pour ça. » L'homme assura qu'il s'agissait d'une blague et se prêta à son petit jeu de baguette, tout seul, pendant une bonne minute. Je ne rangeai la mienne qu'une fois qu'il en eut fait de même. Il longea ensuite la ruelle, nous amenant vers « nos piaules ». Au moins, nous n'aurions pas à nous occuper de l'hôtel.
Nous le suivîmes.

Il nous fit entrer par une porte rose bonbon. Après avoir longé un corridor et monté deux étages. Il lança un sort et la porte s'ouvrit. L'appartement, contrairement à son propriétaire, n'avait pas l'air trop miteux, et, à l'opposé de ce que laissait penser la façade extérieure, il était assez grand. Il nous dirigea directement vers une chambre au fond du couloir et nous indiqua d'y déposer nos affaires. Il nous laissa ensuite seuls. Deux lits, deux tables de chevet, une armoire, une grande fenêtre et un lavabo. Le strict nécessaire – et j'espérais qu'il y aurait une douche quelque part. Je posai mon sac sur le lit le plus proche, me rafraîchis au lavabo. Une fois que Ciaràn eut fini ce qu'il avait à faire, nous retournâmes auprès de Gavaldi.
Quelle ne fut pas notre surprise de le voir sans barbe, portant des habits convenables, et... propre. Il fit onduler ses doigts devant son visage. « Camouflage. Maintenant, asseyez-vous. Nous avons à parler, il me semble. » Deux verres nous attendaient sur la table. C'était moi ou même son comportement avait changé ? Il semblait plus... sain d'esprit ?
S'en suivit une discussion assez longue.

Des présentations officielles eurent lieu. Gavaldi, originaire d'ici, avait vécu pendant son enfance aux États-Unis avant de revenir vivre ici à ses 18 ans. Il était devenu expert en faune et flore aquatique de la région. L'un de ses rôles était notamment de s'occuper du secret magique dans les eaux qui bordaient la côte environnante – en somme rien à voir avec un clochard fou à lier. Il dirigeait une équipe de plusieurs personnes, tous engagés dans l'Ordre mexicain, installée dans un bureau non loin. Il lui arrivait de temps à autres d'accueillir d'autres sorciers phénix chez lui, selon les besoins. Clairement, nous semblions tombés entre de bonnes mains.
Il nous donna le plus d'informations possibles sur les eaux de Cancún et le musée sous-marin : le genre de créatures que l'on pouvait trouver, les endroits où il y avait moins de moldus, ceux où personne ne s'aventurait vraiment ou encore ceux d'où nous pourrions commencer notre exploration. A la fin, nous savions où commencer nos recherche – une petite cavité au sud qui était inaccessible par voies moldues et qui amenait directement dans une zone non fréquentée par les moldus (sortilège repousse-moldus ?), nous pourrions y lancer nos sorts tranquillement –, quand – demain matin, dès le lever du soleil, car l'eau s'assombrissait bien trop vite en fin d'après-midi vu la profondeur que nous risquions d'atteindre – et comment – Francisco nous accompagnerait avec un de ses hommes et nous prêterait des combinaisons moldues protectrices et le matériel nécessaire.


****
Mercredi 9 Février, 05h15, heure mexicaine.

La fatigue m'avait terrassé hier au soir et le réveil fut dur. J'allai secouer l'épaule de Ciaràn pour qu'il ouvre un œil et allai m'engouffrer ensuite dans la salle de bains en baillant. Gavaldi, en parfait hôte – qu'il l'eut crû tout de même –, nous servit un petit-déjeuner simple mais qui nous permit de faire le plein d'énergie. A 05h45 pétantes, nous quittions son appartement, sac sur le dos et pas totalement réveillé pour ma part. Je fumai l'unique cigarette que j'avais emportée aujourd'hui avec moi sur le chemin qui nous menait à la voiture. Le trajet se passa sans encombre. A l'arrière d'une « jeep wrangler » ouverte – ça aurait pu être une « jeep fuckyou » que ça ne m'aurait toujours rien dit –, nous avions fait l'inventaire de ce que nous avions. Pour ma part, ma baguette, une boussole magique et des potions.

Une fois arrivés sur place, à 06h05, le soleil commençait à se lever, la marée était haute. A l'abri des regards moldus, je m'étais mis en « combinaisons de plongée ». Une ceinture intégrée à la tenue permettait de glisser nos objets et baguette. Et c'était serré ce truc, par Merlin. J'avais eu quelques difficultés à le mettre – c'était peu dire. Après cette lutte acharnée, nos possessions superflues restées dans la voiture, Gavaldi et ses hommes nous avaient fait léviter chacun notre tour jusqu'en bas de la falaise, là où se trouvait la fameuse cavité. Nous avions enfilé nos « palmes », qui nous serviraient à nager plus vite, pendant que l'un des hommes attendrait notre retour, patiemment. Je lançai un sortilège de Têtenbulle sur Ciaràn, puis un autre sur moi, et nous pénétrâmes dans l'eau.
Il nous suffirait de lancer à nouveau ce sortilège régulièrement pour rester sous l'eau dans équipements moldus de plongée.

C'était parti. La mission commençait enfin.

J'eus besoin d'un temps d'adaptation pour utiliser correctement mes « plames » (« palmes » ? « pmales » ?). Nous nageâmes pendant quelques minutes tranquillement pour rejoindre la zone du musée. Le sol gagnait au fur et à mesure en profondeur. D'après nos recherches, les zones de statues étaient organisées thématiquement. Je n'avais absolument pas retenu les noms, puisque de toute façon, nous allions devoir chercher un peu partout, un peu au pif, jusqu'à tomber sur un endroit où il y avait rarement des nageurs – comme nous l'avait montré la fjarri à Londres – ou en tout cas, là où les indices nous porteraient.
Soudain, plusieurs statues apparurent dans mon champ de vision. Couvertes de coraux par endroits, des bancs de poissons s'y faufilaient ou s'y posaient, se laissant porter au gré du courant. Je les trouvai presque trop bien faites : certaines me donnaient l'impression qu'elles allaient se mettre à bouger d'un instant à l'autre. Mais je n'eus pas le loisir de m'attarder sur leur contemplation, un mouvement sur notre droite me fit tourner la tête.

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Re: Mexiiiiiiique, joli mexiiiiiiiiiique ! ~ Alden [Mission]
ce message a été posté Sam 19 Avr 2014 - 10:33
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Re: Mexiiiiiiique, joli mexiiiiiiiiiique ! ~ Alden [Mission]
ce message a été posté Sam 17 Mai 2014 - 15:49
Le jour suivant, Ciaràn se réveilla raide comme un piquet. Ce n’était pas le fait d’avoir dormi près d’Alden qui l’avait rendu comme ça. Mais à chaque mouvement, sa peau était en train de le menacer de quitter son corps. Oui, il avait pris des coups de soleil. Il avait presque oublié la sensation de brûlure et le fait qu’on pouvait chauffer n’importe quelle pièce rien qu’avec sa présence.
Après s’être inspecté dans la glace, il prit conscience que son état n’allait pas tenir la journée, surtout s’il se promenait dans une eau salée sans moyen de s’hydrater.
Un charme apaisant plus tard, il se mit à manger ce que leur hôte fou avait à disposition. Heureusement qu’on ne lui avait pas promis un hôtel avec un nombre considérable d’étoiles. Ce n’était pas du tout le genre de la maison. Et c’est dans ces moments là qu’on se réfugie dans son cerveau pour retourner aux cuisines de Poudlard, pleines à toute heure.
Ah oui, il avait oublié sa valise. C’est à dire qu’il n’avait pas de potion pour ses brûlures de peau. Tant pis, il allait mourir. TANT PIS.

Il embarqua à la suite d’Alden, au cul du camion. Le transfert de bétail était toujours une belle comédie. Sans parler du fait d’être à l’arrière d’un enfin moldu. Et ça, c’était pas le fun. Comment pouvaient-ils supporter tous ces cahots, toutes ces secousses qui donnaient envie de mourir ? Personne de décent ne le pouvait.
En plus, la sensation de la peau nue sur le métal froid n’était pas vraiment la joie pour Ciaràn. Oui, il n’avait pu enfiler quelque chose sur ses épaules, et s’évertuait à lancer des charmes de baume sur sa peau.
Toujours est-il qu’ils étaient enfin dans l’eau à un moment. Ciaràn n’avait pu se résoudre à enfiler quelque chose d’aussi moulant que ce que proposaient les amis du fou, parce que « ses formes étaient trop généreuses » avait-il annoncé en passant la main au dessus de son bassin. Il était donc parti en petite tenue, son dernier sortilège pour la peau lancé et son tétenbulle qui tenait en place. Il fallait trainer autour des statues pour voir à peu près où on pouvait aller. Ils n’avaient pas mis de signes de communication en place avec Alden, mais il pensait que deux trois sortilèges suffiraient pour qu’ils se comprennent. Et même, ils pourraient faire des symboles avec les mains. Alden fit des bulles et montra quelque chose du doigt.
Oh, la grosse bête. Un poisson qui se dirigeait vers eux. Pas de panique, il n’allait peut-être pas les manger si on ne bougeait. Ciaràn se demanda si le fait de faire dans son froc en pleine mer était mal vu en général. Mais sa volonté tint le coup. Le poisson les dévisagea, et Ciaràn se força à donner quelques coups de prolongements en matière inconnue au niveau de ses pieds. Il ne se le prendrait pas en pleine face, et il utiliserait Alden comme appât. La vie des meilleurs en premier.

Quand le danger fut passé, il reporta son attention sur les statues. Oui, des inferis en train de poser comme des scènes de la vie de tous les jours. C’était la sensation que Ciaràn avait. Et il était persuadé qu’ils allaient tous se mettre à les choper s’ils passaient trop près. Alors, chercher la broche et farfouiller autour d’eux, ça allait être fun.

Spoiler:

Ciaràn poussa Alden dans une direction, qui avait pour but initial de se rapprocher du centre du parc aquatique à sensations horrifiques. Mais quelle idée de génie qui ne servait à rien ! Il était passé devant, et avec son sortilège, il pouvait voir correctement ce qu’il avait en face de lui. Et au vu du mouvement de recul de la personne qu’il avait croisé. Ce n’était pas un sorcier. Mais alors pas du tout. Et avant qu’il signale à ses accompagnateurs ce qu’il venait de croiser. Ciaràn se planqua derrière une statue. Puis il entreprit de refaire marcher son esprit maladroitement, pendant que son cœur accélérait. Et s’il créait quelque chose pour décourager les nageurs qui voudraient vérifier les dires des plongeurs ? Une grosse vague ? Une marée  de strangulots ? Un ballet de dauphins sauvages, peut-être.  

Il dégaina sa baguette et la tendit vers la statue la plus proche de lui. S’il pouvait transformer la statue en quelque chose qui marche sous l’eau, ça pouvait être pas mal. Il lança le sort et le colosse de pierre se leva de son canapé pour marcher en direction du nageur qui furetait dans les coins. Ça devrait l’occuper pendant que Ciaràn prenait le large et qu’il emmène Alden avec lui.
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Re: Mexiiiiiiique, joli mexiiiiiiiiiique ! ~ Alden [Mission]
ce message a été posté Sam 17 Mai 2014 - 15:49
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Re: Mexiiiiiiique, joli mexiiiiiiiiiique ! ~ Alden [Mission]
ce message a été posté Dim 18 Mai 2014 - 21:02
Un grand soupir de soulagement m'échappa lorsque le gros poisson s'avança vers nous et... nous passa devant avant de se tortiller plus rapidement pour s'éloigner. Le rythme de ma respiration revint à la normal, alors que je hochai la tête à l'adresse de Ciaràn. Nous nous remîmes en route, Ciaràn toujours en tenue légère. Heureusement pour lui, l'eau conservait une température chaude pour l'instant. J'espérais qu'il en serait de même une fois plus loin.
Je sentis la main du Callaghan me pousser dans une direction. J'acquiesçai et suivis la direction : nous devions bien commencer quelque part. Nous contournâmes un ensemble de statues pour nous retrouver nez à nez avec un moldu, dont le visage était recouvert par un genre de masque d'où s'échappaient des bulles. J'eus un mouvement de recul en même temps que ledit moldu avant de réaliser : nous avions des bulles sur la tête et il paniquait. Bien. Ça commençait bien. Il s'éloigna en battant des bras, réussissant difficilement à se retourner. Ciaràn et moi en profitâmes pour nous mettre à l'abri derrière une statue non loin. Bordel. Une idée, vite. Vite. Je penchai la tête légèrement à découvert pour voir un autre moldu, seul, s'approcher de notre coin.

Je vis Ciaràn lever sa baguette et... animer la statue la plus proche ? Je secouai la tête et criai quelque chose qui fit écho dans le rond qui entourait ma tête et expulsa quelques bulles ridicules dans l'eau. Trop tard. Le sort été lancé. Merde, merde, merde. Le moldu s'arrêta tout net et ouvrit de grands yeux, criant des bulles en rafale. Tu m'étonnes. Il ne devait pas voir des statues mouvantes tous les jours. Tentant de limiter comme je pouvais les dégâts, je lui lançai un sortilège de confusion assez puissant. Je lançai également un Finite sur la statue, ce qui eut pour effet de la ralentir considérablement. Avec un peu de chance, elle s'arrêterait de totalement de bouger avant que d'autres moldus ne rappliquent et le pauvre bougre ne serait plus en mesure de raconter quoique ce soit de cohérent pendant un laps de temps généreux.

Je me laissai ensuite emporter par la poigne de Ciaràn et me hâtai de m'éloigner du lieu. Déjà, nous savions qu'il ne fallait pas aller dans cette direction. Nous contournâmes l'ensemble de statues devant lequel nous étions déjà passés. Retour à la case départ. Je me retournai une dernière fois pour m'assurer que nous étions seuls. Personne. Normalement, le moldu semblait ne plus être en mesure de nous suivre. Je l'espérai fortement, évitant de penser aux éventuelles conséquences.
Je reportai mon attention devant moi. Nous avancions doucement à présent, mes pieds battant l'eau, et je laissai mon regard traîner sur tout ce qui nous entourait. Je fis signe à Ciaràn d'emprunter l'un des chemins créés par la disposition des statues. Nous passâmes à côté de ce qui semblait être une mère de famille, vu la tripotée d'enfants qu'il y avait autour d'elle. Elle levait les bras au ciel et son visage arborait une expression déchirante, comme si elle était en train de crier. Je détournai mon regard, réprimant l'effroi qui me parcourut. Définitivement, ces statues me mettaient mal à l'aise.

Les minutes passèrent. Nous étions bien engagés et j'en profitai pour relancer un Têtenbulle sur chacun. Ensuite, un frisson courut le long de mon échine. Comme si mon corps réagissait à quelque chose présent ici. Je fronçai les sourcils, observant avec davantage d'attention ce qui nous entourait. Rien ne m'interpella jusqu'à... jusqu'à ce que mes yeux tombent sur un banc d'algues pas comme les autres, derrière un mur d'un mètre de haut. Il ne couvrait pas une grande surface – si frisson il n'y avait pas eu, jamais je n'aurais pensé à regarder à cet endroit – et se trouvait entre les deux pieds d'une statue plus grande que les autres, celle d'un guerrier portant une capuche et une épée. En soi, rien de bizarre. Seulement, quand on faisait attention, on remarquait que le banc d'algues n'adoptait pas le même mouvement que tous les autres autour. Quand eux se laissaient porter à gauche, tourbillonnaient puis s'inclinaient sur la droite, le banc en question partait en arrière puis remontait, restait immobile un instant, avant de ployer de la même manière, etc., à intervalles non réguliers. Comme si le courant de l'eau s'engouffrait entre les jambes du guerrier d'une manière différente, comme s'il s'agissait... d'un passage ? Je haussai un sourcil dubitatif tout en plaçant une main devant Ciaràn, non loin de moi. Nous nous arrêtâmes et je lui montrai du doigt ce qui avait attiré mon attention, le fameux banc d'algues.

Sans attendre, je nageai jusqu'à l'endroit. Derrière les jambes, on pouvait voir d'autres bancs d'algues, du sable, des poissons, des statues : en somme, rien ne sortant de l'ordinaire, vu le paysage ambiant. Mon regard alla se poser sur la pierre de la statue. L'arc formé par ses jambes, recouvert par endroits de plantes aquatiques ne m'indiqua rien. Par contre, son pied gauche... Un genre de gravure semblait s'y trouver. Instantanément, j'arrachai les plantes autour et tombai sur d'autres gravures. Des gravures qui ne m'étaient pas inconnues. Des runes. Je passai mon doigt sur l'une d'entre elles et sentis un flux magique parcourir ma main.

Runes :

La première rune représentait l'élan, animal qu'il ne fallait pas déranger sous peine de représailles. Elle était signe d'avertissement et signifiait clairement qu'il ne fallait pas... je ne sais quoi, mais j'en déduisais que nous allions devoir être prudents. Clairement, la personne qui avait gravé ces runes donnait le ton et ne nous voulait pas dans les parages. La deuxième représentait la propriété. Domaine privé ou chemin que nous ne devions pas emprunter. Enfin, la troisième représentait le dieu de la guerre. Obstacles en vue, encourir le pire si nous nous entêtions à poursuivre malgré l'avertissement.
Bien. Si avec ça, le message n'était pas clair... Pourtant, c'était la première piste que nous avions depuis le début. Autant vérifier si c'était un cul-de-sac ou non.

Je me retournai vers Ciaràn et sortis ma baguette, que j'avais remis à sa place après le sort de confusion. Je la tins fermement dans mes mains et appuyai le geste pour lui signifier qu'il risquait d'y avoir du grabuge, que nous devions être prêts. En tout cas, il était évident que nous avions notre première preuve qu'un sorcier était passé par là. Je n'avais aucune idée des effets magiques de la combinaison de runes en question, malheureusement, mais on pouvait s'attendre au pire. Après un signe de tête à son égard, je m'engageais entre les jambes de la statue guerrier, sur mes gardes, à l’affût du moindre mouvement, du moindre bruit.

Une fois que j'eus dépassé la statue, je ne me retrouvai pas dans l'endroit que nous avions aperçu précédemment entre ses jambes. Non. C'était totalement différent. Comme si je venais de passer une porte pour un autre « monde ». Je me stoppai net, perdu, serrant ma baguette fortement entre mes doigts. Nous étions pourtant toujours sous l'eau, le même ciel visible plus haut, à travers la surface. L'endroit semblait plus silencieux, le courant était plus calme, à part au niveau de « l'entrée » où nous nous trouvions. Je me retournai et vis la statue du guerrier, le mur qui couvrait l'entrée. Plus qu'étrange.
En face de nous se trouvait une sorte de place où trônait une grande fontaine, des espèces de fortifications en ruine un peu partout autour, des colonnes – certaines renversées et gisant au sol. Une bâtiment arrondi, au fond de la place semblait dominer toute la scène. Algues, poissons et plantes en tout genre semblaient être les seules à habiter les lieux. Deux grandes statues gardaient le passage où nous étions et qui menait à la fameuse place.

Ciaràn m'avait rejoint et je m'avançai donc dans le passage, lentement, avec prudence. Je ne pouvais empêcher le stress et l'angoisse de vriller mes tripes. Il était hors de question de faire demi-tour, mais... il fallait avouer que la situation puait pas mal. Et comme pour me donner raison, une sorte de grincement résonna dans l'eau. Je me retournai aussi rapidement que possible mais ne remarquai rien. Puis je le vis. Le scintillement qui embrasa les yeux d'une des statues puis qui se répandit à toute sa tête, puis à son corps. J'écarquillai les yeux alors qu'elle tournait la tête vers nous. « Oh bordel... » Ce qui se traduisit par un gargouillement de bulles pour Ciaràn.
La magie qui s'échappait d'elle était puissante, ça se sentait presque jusque dans les particules de l'eau. Mais pas le temps de bavasser. Elle relevait déjà le bras et lançait dans notre direction le bâton qu'elle tenait dans ses mains. Heureusement, l'eau ralentissait ses mouvements, et même si les nôtres étaient également ralentis, cela nous laissa le temps de nous écarter de la trajectoire. Je nageai donc sur ma gauche, faisant marcher mes plames à toute allure. Elle se mit en marche vers nous alors que je réfléchissais à quel sort lancer.

On venait de trouver l'effet de la combinaison de runes à l'entrée... Chouette.


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Re: Mexiiiiiiique, joli mexiiiiiiiiiique ! ~ Alden [Mission]
ce message a été posté Dim 18 Mai 2014 - 21:02
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Re: Mexiiiiiiique, joli mexiiiiiiiiiique ! ~ Alden [Mission]
ce message a été posté Jeu 19 Juin 2014 - 18:08
Ah oui, le sortilège de confusion. Des fois Ciaràn oubliait la facilité et c’était bien dommage. Nageant plus loin avec Alden, il était temps de se barrer d’ici. Ce ne fut que quand on lui fit des signes, que Ciaràn s’imagina que peut-être Alden avait trouvé quelque chose d’intéressant. Peut-être.
L’irlandais tourna la tête pour s’apercevoir que Alden s’interessait à quelque chose effectivement, mais c’était l’entrejambe de quelque statue.
Hum.
Bon, Ciaràn passait sur les penchants douteux de Alden en matière d’anatomie. Chacun son truc, il comprenait qu’une fois libéré de la dictature de Karkiche, ce soit la liberté sexuelle. Mais avec une statue ! Un bout de pierre froid et humide ! Non, la passion humaine allait parfois trop loin pour lui. Trop loin !

Il allait lui répliquer des bulles quand son compagnon disparut entre les jambes. Oui, non. Pas de cette manière, de la manière gymnastique comme on pouvait voir à la TVM et où les demoiselles asiatiques se tordaient dans tous les sens, pleines de normalité.
Ciaràn n’avait plus le choix que de le suivre et de découvrir avec la même stupeur que ce n’était pas du tout le même endroit qu’il y avait auparavant. Il se pinça le bras pour voir s’il ne rêvait pas, et non, la douleur restait ainsi que le paysage.
Peut-être que cela les mènerait à quelque chose de mieux que des moldus et des sortilèges de confusion. Ciaràn suivit Alden, encore une fois. La passion du mouton se réveillant en lui dans les endroits qu’il ne connaissait pas.
Soudain, ce fut comme un tourbillon sur sa peau, l’une des deux statues vint lever le bras de façon menaçante, à son poing se trouvait une arme. Une vraie arme qui pourrait piquer s’il se la prenait.
Il dégagea rapidement tout en tirant sa baguette de son caleçon de bain. (hehe)
Cette statue ne devait pas avoir eu la vie facile si elle avait dû chasser tous les poissons qui approchaient un peu trop près d’elle. Il faut s’imaginer qu’elle ne peut pas manger et qu’elle se trimballe avec une lance pleine de poissons. Quelle tristesse ! Tant de nourriture gâchée !

Ciaràn lance un confringo qui n’eut pas l’effet escompté. C’était quelque chose qu’on apprenait pas à Poudlard : comment se battre sous l’eau. Ou alors le Confringo était simplement récalcitrant. Ou alors il ne maîtrisait pas suffisamment les sortilèges informulés. Peu importait la raison, le résultat était que le sortilège s’était muté en une sorte de bourrasque sous-marine et que ça avait fait tomber le soldat de pierre.

Alors, oui. On peut dire ce qu’on veut sur la pierre et les statues. Que c’est joli, que ça nous provient de temps anciens et que le style est parfait.
Répétons après Ciaràn : LE – CAILLOU – C’EST – PAS – PRATIQUE .
La statue marchait en rond sur le sable, il était presque certain qu’elle ne parviendrait pas à se relever et qu’elle s’enfoncerait jusqu’à la fin des temps dans le sable.

Dans un petit flottement où Ciaràn se permit de folâtrer dans l’eau comme un jeune goujon de mer, il ne se rendit pas compte qu’une autre menace venait d’arriver. L’autre statue était, elle aussi, debout, mais avec une épée à la main. Et voilà qu’elle avait l’air un peu plus alerte que la première. Le deuxième confringo de la journée passa à côté en souleva du sable qui dériva dans le courant.


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Re: Mexiiiiiiique, joli mexiiiiiiiiiique ! ~ Alden [Mission]
ce message a été posté Jeu 19 Juin 2014 - 18:08
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Re: Mexiiiiiiique, joli mexiiiiiiiiiique ! ~ Alden [Mission]
ce message a été posté Mer 25 Juin 2014 - 18:40
Bordel de con. Comme de par hasard, un poisson choisit pile ce moment-là pour passer devant ma tronche. Ses rayures oranges attirèrent mon attention alors que je lançais un « Finite » informulé. Je me déconcentrai un instant. Résultat ? Le sort zigzagua dans l'eau, fit apparaître des bulles, tourbillonna un instant et disparut dans un pop sonore. Bien joué, Wheeler.
Heureusement, Ciaràn enchaîna de suite. Je ne sus pas quel sort il lança, mais cela suffit pour renverser la statue sur le sable. Elle fut dans l'incapacité de se relever et commença à tourner sur elle-même, dans le vide, comme un scarabée retourné sur son dos et démuni. J'allais féliciter mon compagnon de mission d'une tape dans le bras quand... un nouveau scintillement bleu attira mon attention : l'autre statue, un épée à la main, commençait à s'animer à son tour.
Nom d'une goule.

Ciaràn, après sa... danse de la victoire ? …, toujours aussi réactif, sembla lancer le même sort, mais cette fois-ci, assurément à cause des courants présents dans l'eau, il manqua sa cible. Merde. Je levai instantanément ma baguette pour tenter de bloquer cette maudite statue ou quoique ce soit d'autres. Je pensais à un « Deprimo Maxima » et croisai les doigts en mon fort intérieur pour qu'il réussisse. Ce n'était pas le genre de sorts qu'on lançait régulièrement sur le terrain ou en entraînement, mais mon niveau en Sortilèges m'aiderait peut-être à sortir quelque chose de potable.
A l'aide d'un informulé, le sort fusa dans l'eau, forma un cercle sous ses pieds et j'allais crier victoire en voyant le sable s'effondrer d'une bonne vingtaine de centimètres... mais la statue ne tomba pas, elle fut plus rapide. Elle continua sa marche vers nous, ses traits froids lui donnant un air décidé presque effrayant – sa taille n'aidant pas non plus à la trouver très amicale.

Échappant de justesse à l'écroulement du sable qui aurait dû la bloquer dans le trou (à présent bien plus profond) formé... pour rien, elle avança ensuite son épée dans l'eau, plus rapidement que l'autre statue ne maniait son arme, et manqua de m'entailler le bras : je réussis tout juste à m'écarter, pris par surprise, le corps tendu par l'effort supplémentaire que demandaient les mouvements dans l'eau. Bordel, à ce rythme-là, on allait y passer. Sous l'eau. Entourés de poissons à la con. Déchiquetés par un bloc de pierre à la con. Pour une boule de cristal à la con. Dans un pays à la con.
Hors de question.

Alors qu'elle se redressait et repliait son bras, je me replaçai correctement et levai ma baguette à nouveau. Il fallait absolument la faire tomber dans ce putain de trou ! Sans prendre le temps de réfléchir, je jetai un « Defenestro » informulé avec toute la rage qui m'habitait.
Le bonne nouvelle fut que la statue recula de deux mètres sous l'onde de choc. Elle ne tomba pas dans le trou et ne fut pas « blessée », sûrement à cause de son poids et de sa matière, mais n'était pas loin de l'ouverture. Si Ciaràn enchaînait rapidement, on avait une grande chance de s'en débarrasser une bonne fois pour toutes. La mauvaise nouvelle ? Peut-être parce que nous nous trouvions en milieu sous-marin ou parce que mon sort ne fut pas parfaitement exécuté, je me retrouvai projeté en arrière également, plus violemment qu'elle. Mon dos s'écrasa contre un muret et je sentis une partie de ma tête cogner également. Ma vue se brouilla un instant et la douleur vive m'immobilisa pour quelques secondes.


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Re: Mexiiiiiiique, joli mexiiiiiiiiiique ! ~ Alden [Mission]
ce message a été posté Mer 25 Juin 2014 - 18:40
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Re: Mexiiiiiiique, joli mexiiiiiiiiiique ! ~ Alden [Mission]
ce message a été posté Lun 14 Juil 2014 - 11:36
Ciaràn regardait de loin Alden se battre avec l’immondice qui peuplait le fond de la mer. Encore un sorcier qui laissait ses déchets. Bravo la sauvegarde de la nature, bravo ! Il allait être temps d’appeler violetpeace pour s’occuper de tout ça !

Plus rapide que la première, l’autre statue n’était pas la dernière pour jouer à chat. Elle balançait son épée de gauche à droite dans un balancier impressionnant, hypnotisant. Et Ciaràn ne savait plus quoi faire pour essayer de la faire partir en millier de gravillons qui iraient peupler la mer et faire du sable. Alden avait bien fait un trou, mais sa capacité réduite à faire quelque chose de concret ne l’avait pas aidé.
Pour couronner le tout, cette dernière personne dérivait dans l’eau comme une méduse flasque parce qu’il s’était retrouvé trois mètres derrière sans comprendre de quoi il en retournait.
En un mot comme en mille, Ciaràn était tout seul contre la créature des profondeurs.
Il se rappelait soudain les films d’horreur avec des requins qui s’infiltraient dans les maisons et débitaient tout de leur mâchoire. Tellement improbable qu’il en avait ri. Maintenant, il n’avait plus envie de rire, et si un courant chaud passait par là, il ne faudra pas accuser les reflux de la mer.

Ciaràn reprit ses esprits, la bête continuait son chemin vers Alden, et si sa vessie avait à se vider, ça sera sur la statue, pour couronner sa victoire ! Vite, un sort, quelque chose pour qu’il soit possible de ne pas mourir en eau inconnue. Ciaràn visa, entre les bubulles et hop un collaporta dans la tronche.
Sait-on vraiment ce qu’il se passe dans la tête de Ciaràn quand il décide de quelque chose ? On ne sait pas. Ciaràn ne savait pas non plus d’où venait ce sort.

La statue se retrouva empêtrée dans ses propres jambes et tomba à la renverse. Une simple raie des profondeurs qu’elle était maintenant. Une ridule sur le fessier des mers.
Pourtant, loin d’être inoffensive, elle pouvait toujours leur balancer son épée dans la tête.  Et dans des cas tels que celui-ci, il ne fallait pas rester dans les parages et prendre la poudre d’hippocampe. Ciaràn se tourna vers Alden pour le choper au passage. Il avait l’air sérieusement amoché, ou tout du moins dans les vapes. Il le tira par le bras, pour faire le détour de la statue.

Peut-être qu’ils feraient mieux de s’arrêter là si Alden ne pouvait plus suivre. Ciaràn ne tenait pas vraiment à rester tout seul dans les profondeurs de la mer. Wallas préférerait sûrement que ses petits phénix reviennent en vie, enfin, il aimait à le croire. Il checka Alden rapidement des yeux, sans pouvoir lui parler. Le retour avait l’air d’être positif, il fallait juste qu’il prenne son temps et qu’il respire calmement. Ciaràn lui aurait bien proposé de se passer un peu d’eau sur le front, mais le fait qu’ils soient tous les deux au fond de la mer rendait cette proposition un peu caduque.

Après quelques minutes, il repartirent tous les deux alors que la statue rampait dans leur direction. Il n’y avait pas à dire, la magie était coriace quand elle s’y mettait. Plus loin, ils étaient en face d’une sorte de temple ou de bâtiment rond. Sur le fronton s’étalait une paire de seins. Et là, à cet instant précis, Ciaràn eut des doutes sur la capacité des sorciers de l’antiquité à faire quelque chose de vraiment esthétique. Non pas que voir une paire de seins le dérangeait, le fait de voir Scarlett sortir de la salle de bain fréquemment était admirablement ne le lassait jamais de la chose. Mais c’était diaboliquement moche. Et le diaboliquement moche n’était pas du goût de Ciaràn, sûrement des restes de Naïma qui avait déteint sur lui.
En entrant dans le bâtiment, il s’aperçut qu’il était bien délabré. Le pan de mur qui devait servir de fond était à terre, dans les gravats. Le plafond n’était plus qu’un bout de fresque où l’on discernait à peine quelques personnages. Le sol était sableux et les pavés déchaussés sans autre forme de procès. Au milieu reposait une sorte de stèle, ou un autel avec des inscriptions un peu partout.
Ciaràn n’arrivait pas à décider si l’endroit avait déjà été visité avant eux où ils étaient les premiers depuis une centaine d’années ou un millénaire à venir ici. En attendant, s’ils avaient moyen de rapporter quelque chose d’utile à la faction d’ici, ça pourrait être une bonne occasion de se faire bien voir.

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Re: Mexiiiiiiique, joli mexiiiiiiiiiique ! ~ Alden [Mission]
ce message a été posté Lun 14 Juil 2014 - 11:36
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Re: Mexiiiiiiique, joli mexiiiiiiiiiique ! ~ Alden [Mission]
ce message a été posté Ven 18 Juil 2014 - 19:45
Je fus clairement inutile dans les instants qui suivirent. Des étoiles vrillaient ma vision. Je vis que la statue reprenait sa lente marche vers moi mais j'étais incapable de faire quoique ce soit. J'étais sonné et les informations que j'envoyais à mon cerveau semblaient ne pas spécialement arriver. Un éclair coloré me fit fermer les yeux et le sol trembla légèrement quand la statue s'affala grâce au sort de mon compagnon de mission. Je tentai de me relever une première fois, m'appuyai sur mon bras mais retombai aussitôt. Bordel, c'était moi ou le sol tanguait ?

Je sentis ensuite le bras de Ciaràn me relever. Je l'aidai dans cette tâche du mieux que je pus et il réussit à nous faire contourner le monstre de pierre assez rapidement, compte tenu du fait qu'il fallait que je m'y reprenne à deux fois pour coordonner mes mouvements. Il nous éloigna suffisamment de la statue pour qu'elle ne puisse pas nous lancer son arme dessus. On s'arrêta près d'un muret, sur lequel je pris appui de mes fesses. Il me scruta et je compris qu'il s'inquiétait de la gravité de ma blessure. J'inspirai une fois et expirai puis sentis que la douleur derrière mon crâne commençait à se calmer et que mes sens revenaient peu à peu à eux. Je hochai la tête, abaissai et remontai ma main plusieurs fois et relevai trois doigts pour lui signifier d'attendre un peu.

Quelques minutes plus tard, après avoir renforcé nos bulles d'air par un sort, nous reprîmes notre chemin pour nous éloigner de l'engin de l'enfer qui tentait désespérément de nous atteindre en glissant centimètre après centimètre sur le sable. Ça aurait pu être risible si elle n'avait pas tenté de nous scalper un peu plus tôt... J'allais bien mieux, même si je sentais que mon cuir chevelu tirait par moments – mais il semblait ne pas y avoir de plaie – et que j'aurais un hématome conséquent dans le dos d'ici quelques heures.

Nous arrivâmes devant un bâtiment rond, recouvert d'algues et de bancs de poissons par endroits. Au premier abord, ça ressemblait à un temple mais vu l'endroit où nous nous trouvions, rien n'était moins sûr. Une fois à l'intérieur, je pus constater qu'il était en état assez mauvais. Des fissures couvraient régulièrement les murs. Celui du fond était d'ailleurs effondré et je me fis la réflexion qu'on avait pas trop intérêt à chatouiller l'endroit, sous peine de se retrouver sous les décombres. Enfin, peut-être pas. Si cet endroit était aussi vieux qu'il en avait l'air, il se serait déjà écroulé s'il avait dû le faire. Enfin, j'espérais... Je me dis aussi que le musée sous-marin qui entourait le lieu avait été construit autour de cet endroit magique, vu la date à laquelle il avait été commencé. C'était fou comment la magie pouvait repousser les moldus ou les attirer, selon, sans qu'ils ne s'en rendent compte.

Je battis précautionneusement des pieds aux côtés de Ciaràn, observant tout ce qui me passait sous les yeux. Devant nous se trouvait une sorte d'autel sur les pans duquel étaient visibles toutes sortes d'inscriptions. Je m'approchai prudemment et tentai de voir si je comprenais quelque chose. Je n'avais pas grand espoir, mais savait-on jamais. Je reconnus certaines runes avec difficultés car elles étaient tracées de manière inhabituelle : certains traits étaient doublés, d'autres manquaient – ou peut-être avaient-ils disparu avec le temps ? En tous les cas, le peu qui me parlait ne nous indiquait rien et je n'avais aucune idée de ce que le reste – des dessins, des traits, des courbes – signifiait. Je m'écartai donc de l'autel et en fis le tour, pendant que Ciaràn s'occupait de sa propre inspection.

Là, de nouvelles inscriptions sur le rebord. Des algues recouvraient en partie l'endroit, je les arrachai donc. Cependant, je n'eus même pas le temps d'observer ce dont il s'agissait que l'autel se mit à trembler. Oh bordel, je me reculai d'un mètre aussi rapidement que possible en appuyant ma palme sur la pierre en dessous. Je jetai un coup d’œil à mon compagnon phénix en haussant les sourcils et les épaules. Était-ce lui qui avait déclenchait ça ? Ou moi en... arrachant des algues ? La blague. Ensemble, nous observâmes l'autel s'ouvrir en deux, puis... plus rien. Les tremblements se calmèrent. J'hésitai une seconde, consultai Ciaràn du regard et m'avançai finalement pour voir ce qu'il y avait à l'intérieur. J'avais dans l'idée que trouver la fjarri « aussi facilement » était clairement hors de question. Je ne me trompais pas. Surtout qu'elle était censée reposer dans un endroit « ouvert ». Je devais bien le garder en tête. La preuve que nous avions fait totalement fausse route avec cet endroit était là devant mes yeux.

Le trou à présent formé ne laissait pas apparaître notre fameux objet tant convoité mais une sorte de cylindre d'une longueur de 25 centimètres. Je m'avançai un peu plus pour me pencher. Et j'eus la bonne idée d'appuyer ma main sur le rebord, mon pouce faisant pression sur l'un des symboles précédemment cachés par les algues. Quelle erreur. Mais quelle erreur ! Si j'avais eu l'occasion de regarder des film d'action moldus, j'aurais su qu'il ne fallait jamais, JAMAIS, toucher les autels qu'on trouvait dans des endroits bizarres, vides d'humains et contenant des trésors cachés... Parce qu'à chaque fois, quelque chose de mal arrivait, assurément. Le héros finissait toujours par se retrouver dans la merde et jusqu'au cou. Et ce fut ce qui nous arriva : l'autel se remit à trembler, mais pas tout seul. Le sol aussi. Les murs autour de nous. Le plafond au-dessus de nos têtes. Tout. Je jetai un coup d’œil paniqué à Ciaràn et il ne nous fallut qu'une demi-seconde pour décider de déserter les lieux.

Ah oui, j'oubliais... Je fis une deuxième erreur qu'Indiana Jones, héros moldu au fouet en cuir, lui, n'aurait pas commise : j'attrapai le trésor – dont je n'avais aucune idée de l'utilité, rappelons-le – sous la panique et m'écartai de l'autel avec, ma main bien enserrée autour. J'eus de la chance qu'aucun maléfice ne me foudroie à ce contact, même si je sentis un petit flux magique traverser mon bras jusqu'à mon bas-ventre. Weird. Genre, vraiment weird...
Pourtant, pas le temps de m'attarder sur ça car avoir déplacé le trésor semblait avoir fait tripler la force des tremblements. Espèce d'andouille, t'aurais pas pu réfléchir ? Quoiqu'il en soit, je suivis Ciaràn vers le fond pour sortir de ce bâtiment de malheur avant qu'il ne s'effondre sur nous. J'évitai par je ne sais quel miracle une pierre, mais elle m’érafla le bras qui tenait l'objet – mochement mais rien qui ne m'empêcherait de sortir de cet endroit maudit. Je ne lâchai cependant pas l'objet. J'espérais que Ciaràn ne se blesserait pas à son tour.
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