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❝ Serre-moi encore, serre-moi, jusqu'à étouffer de toi [+16 // Alden] ❞
 :: Londres :: Ailleurs :: Habitations :: 22, Crossfield Street
Zakary Cooper
Fécondator
Zakary Cooper
Messages : 3502 Crédits : tumblr + the xx : intro
Age du personnage : 29 ans
Ascendance : Sorcier basique
Emploi/Etude : Août 2011 à Juin 2017 : Attrapeur de l'équipe de Quidditch de Flaquemare ; Décembre 2011 à Juin 2017 - Septembre 2019 à Décembre 2020 : Attrapeur de l'équipe de Quidditch d'Angleterre ; De septembre 2017 à décembre 2020 : Professeur de vol à Poudlard. Depuis mars 2021 : Employé dans le Département des jeux et sports magiques, spécialisé dans la corruption.
Faction : Ordre du Phénix
Maison : Serdaigle

Rapeltout
Patronus : Pygargue à tête blanche.
Epouvantard : Coincé entre quatre murs, il est soudainement incapable de se transformer/de s'envoler tandis que la pièce se remplit peu à peu d'eau ; le tout dans le silence le plus total.
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Serre-moi encore, serre-moi, jusqu'à étouffer de toi [+16 // Alden]
ce message a été posté Ven 24 Jan 2014 - 22:39
Tout autant que ressentir à nouveau la passion, c'était profiter de quelques instants de la façon la plus légère qui soit, qui lui avait cruellement manqué. Il se sentait vivant. Après Lou, après le renversement des Mangemorts, après Assapor, après Trent Park et tous ces incalculables litres de sang qu'il avait vu verser avant cela, il se sentait vivant. Nerveux, c'était un euphémisme. Mort de peur convenait mieux. Délicieusement fébrile. Brûlant d'un feu terrible. Mais par-dessus tout. Vivant.


Lire le début du sujet.

Zakary effleura rapidement l'épaule d'Alden pour lui signaler qu'il leur fallait emprunter la rue à gauche. Crossfield Street n'était pas si éloignée du Chemin de Traverse, ainsi qu'il le lui avait expliqué. « C'est l'immeuble juste après le magasin de chaudrons » indiqua-t-il avec nonchalance d'un signe du menton. Il n'en avait peut-être plus tellement l'air, mais il restait nerveux comme jamais. Alden lui arrachait des sourires et des rires, tous plus idiots les uns les autres, mais angoissé, ça oui, il l'était indubitablement. Il demeurait ce je-ne-sais-quoi noué au fond de son estomac. Le Serpentard le mettait définitivement dans tous ses états (c'était le moins que l'on pouvait dire), et aussi vrai qu'il était heureux à l'idée de passer enfin un moment avec lui après ces terribles semaines à se torturer l'esprit, cela ne l'empêchait pas de se remettre en question à chaque minute qui s'écoulait. Si Alden n'avait pas été un homme (quoi que cela fût plutôt compliqué à imaginer), les choses auraient été bien plus simples. Mais seulement voilà. Ce n'était pas le cas. … Et cela ne l'avait pas empêché, lui, de sentir l'envie de ne jamais s'en défaire le brûler toujours plus encore. Avec la complexité que cela entraînait. Bien-sûr.

Discrètement, il ferma les yeux une demie-seconde, s'efforça de se vider, pour une fois, un peu l'esprit. Arrêter de se triturer les méninges. Il aurait bien le temps de se poser des tas de questions après le départ de son... de son amant ?

Zakary l'entraîna donc à sa suite dans le hall du dit-immeuble à l'architecture typiquement Londonienne, direction le cinquième et dernier étage. A la base, niveau logement, même s'il en avait clairement les moyens avant, il n'avait pas cherché à faire compliqué. Entre Poudlard, quand il y enseignait, et les déplacements de Quidditch, il n'avait clairement pas besoin d'une villa avec vue sur la mer. Cet appartement avait largement fait l'affaire. Une chance qu'il l'ait eu à l'heure actuelle. Il avait beau détester se retrouver entre quatre murs... Il lui fallait bien un toit. Et à Summer, aussi. Voire même à Leo quand Zakary le retrouvait amnésique, errant dans le rue.

Home, sweet home. Zakary poussa la porte d'entrée après l'avoir déverrouillée et invita Alden à l'intérieur, lui soufflant sans être des plus à l'aise : « Fais comme chez toi ». La lumière, après qu'il se soit habitué à la pénombre de la nuit, l'éblouit un instant (toutefois, la chaleur du foyer était la bienvenue, car mine de rien, il neigeait toujours sacrément dehors). Par habitude, il passa une main dans ses cheveux bruns, retira sa veste, se retourna. « Oh, ne fais pas attention au désordre, je... - tu veux boire quelque chose, peut-être ? » Summer n'avait pas pris le temps de ranger quelques unes de ses affaires (de fille) qui traînaient ici ou là. Lui était parti comme un voleur pour la maison de ses parents après avoir réalisé qu'il était en retard, plus tôt dans la soirée, laissant quelques papiers et affaires de Quidditch ailleurs qu'à leur place... Mais ça, c'était une habitude à prendre chez lui. Niveau décoration, il laissait Summer gérer. Par contre, le Quidditch, on le sentait clairement, dans la pièce principale (à savoir le salon). Enfin, en attendant, niveau « je suis à l'aise quand je parle », il repasserait, merci bien.
Mais c'était la faute à Alden. Alden et sa présence dont, semblait-il, jamais il ne se lasserait. Alden, trop proche pour qu'il ne puisse pas ne pas être totalement perturbé, Alden, à la fois toujours si éloigné.
Alden D. Wheeler
Alden D. Wheeler
Messages : 1334 Crédits : Avatar, signa : Moi | GIF : tumblr | Texte : Paul Eluard
Age du personnage : 30 ans
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Emploi/Etude : Joaillier - Lapidaire - Sertisseur | Il a repris la bijouterie désertée de ses parents après le coup d'état de décembre 2021.
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Rapeltout
Patronus : Un caméléon.
Epouvantard : Une main purulente qui s'extirpe d'un tas de braises rougeoyantes et lui attrape la cheville d'une poigne de fer pour l'entraîner avec elle.
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Re: Serre-moi encore, serre-moi, jusqu'à étouffer de toi [+16 // Alden]
ce message a été posté Dim 26 Jan 2014 - 3:17
Une sensation de hâte mêlée à de l'appréhension se logea dans mon ventre lorsqu'il me signala que nous étions tout près – sans compter la sensation de chaleur qui persista sur ma peau là où sa main avait frôlé mon épaule. Je tournai mon regard dans la direction indiquée puis hochai la tête tout en acquiesçant à haute voix. Sa phrase sonna presque comme un signal inconscient. Comme si, d'un commun accord sous-entendu, nous décidions de laisser s'installer le silence et monter une certaine tension dans l'atmosphère. En réalité, nous ne contrôlions pas grand-chose. Moi-même, je me sentis commencer à douter. Pas de lui. Pas de « nous ». Mais de si c'était la chose à faire. Après tout, la dernière fois que je m'étais impliqué dans une histoire avec un homme, les choses avaient mal tourné. Très mal. Je ne m'en étais même pas encore totalement remis. Je me dis que s'il fallait arrêter les choses entre nous, c'était maintenant ou jamais.

Nous entrâmes dans le hall d'entrée de son immeuble au style simple mais accueillant. Je me demandai si j'avais envie que les choses cessent entre nous. La réponse fut d'une évidence stupide : absolument pas. Tout mon corps protesta à cette idée. Bien sûr que non. Je ressentais pour lui cette irrésistible attirance que nous avions libérée ce fameux jour de novembre. Jamais je n'avais connu ça avant. Avec aucune fille. Pas même avec Jeremiah, avec qui les choses s'étaient faites sur le long terme. Je m'étais laissé porter et avais compris les choses trop tard. Avec Zakary, c'était différent. Certes, je n'avais aucune idée de ce que j'attendais de lui, de « nous », ou même de moi dans cette histoire. Pourtant, je savais que je voulais tout ça, pleinement. Je le voulais lui. Si je devais résumer en un mot, je dirais « déferlement ». D'une puissance inouïe et déstabilisante. Attirance, appréhension, envie, angoisse, désir, euphorie, doute, fougue, impatience. Il éveillait en moi une multitude de sentiments et de sensations de manière unique, inédite. Pourtant, j'avais vécu de nombreuses choses dans ma vie, mais là, il y laissait son empreinte et je voyais les choses sous un jour nouveau. C'était dur à expliquer, mais ça n'avait pas d'importance : les vivre me suffisait amplement.

Nous arrivâmes à ce qui semblait être le dernier étage de l'immeuble, toujours en silence – et cette absence de paroles était le cadet de mes soucis. J'étais légèrement essoufflé mais je n'y prêtai pas attention non plus : il était en train d'ouvrir la porte de son appartement. Un boule se forma dans mon ventre et je fus incapable d'en identifier le pourquoi du comment. Il me semblait que j'étais légèrement intimidé. Et pourtant, il en fallait pour me déstabiliser – mais n'oublions pas que Zakary était passé maître en la matière...
Il poussa la porte et je m'engageai à sa suite alors qu'il m'invitait à faire comme chez moi. Je refermai la porte derrière moi tandis qu'il allumait la lumière. Mes yeux papillonnèrent à la soudaine clarté mais la chaleur qui régnait dans l'appartement était clairement appréciable. Nous étions légèrement trempés à cause des flocons qui avaient fondus sur nous. Je le remerciai et ne pus empêcher un sourire de naître sur mes lèvres lorsqu'il passa une main dans ses cheveux. Allez savoir pourquoi. Peut-être parce qu'à mes yeux c'était aussi sensuel que s'il s'était mordu la lèvre ? J'étais sûrement irrécupérable. Ouais... Il enleva sa veste, j'en fis de même avec mon manteau.

Je n'avais même pas encore eu le temps de jeter un coup d’œil à la pièce qu'il me précisa : « Oh, ne fais pas attention au désordre, je... . » J'allais protester quelque chose, tout en déposant mon manteau à l'endroit prévu à cet effet, mais n'eus même pas le temps de formuler ma pensée qu'il enchaînait déjà : « Tu veux boire quelque chose, peut-être ? » Sinon, il n'était pas stressé. Nerveusement, je laissai échapper un rire assez bref. Ses paroles n'avaient rien de drôle, mais j'étais nerveux et j'avais déjà le plus grand mal à me comporter naturellement. On avait l'air beau tous les deux, sous tension, là. On devait absolument se calmer, on ne tiendrait pas la soirée sinon : l'un de nous deux finirait par faire une syncope très vite.
Tout en m'approchant de lui, je lâchai, un peu gêné : « J'ai limite l'impression qu'on pourrait toucher du doigt notre nervosité. » Jouer la carte de la franchise m'aidait à reprendre un peu le contrôle. C'était pas encore totalement ça, mais c'était mieux. J'espérais que ça aiderait à détendre l'atmosphère. Sans prévenir, ma main vint se poser sans pression sur sa nuque. Mes lèvres rejoignirent les siennes, les embrassant doucement, un court instant. Tout en retenue, pour ne pas l'effrayer davantage. Pour nous prouver que les choses pouvaient ne pas déraper au moindre événement. Oh, bien sûr, j'aurais clairement pu l'embrasser avec moins de décence. Clairement. Mais ce n'était pas le moment, je le sentais. Ni pour lui, ni pour moi. Clairement bis. Ça ne m'empêcha cependant pas de me sentir euphorique pendant et après ce court baiser. Un grand sourire aux lèvres, alors que je me redressais, je raclai ma gorge et ajoutai à voix basse : « Et je prendrai la même chose que toi, si ça te va. »

Certes, je m'étais un peu éloigné du sujet mais je ne l'avais pas perdu du vue, hé. Tout n'était pas perdu. Pas encore.
Zakary Cooper
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Zakary Cooper
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Re: Serre-moi encore, serre-moi, jusqu'à étouffer de toi [+16 // Alden]
ce message a été posté Mar 28 Jan 2014 - 22:23
Zakary passa les secondes suivantes à éviter soigneusement son regard ambré, ses yeux perçants qui lui donnaient l'impression d'avoir la capacité à tout lire en lui plus rapidement encore qu'un battement de cils. Oh, il avait grandement détesté ce sentiment d'impuissance, alors il s'était dissimulé, trop longtemps sans aucun doute, derrière un mépris insensé – à présent, il ne s'y était toujours pas habitué, non, et cela ne faisait que le déstabiliser plus encore. Ce n'était pas qu'il cherchait à se défaire de lui. Ce n'était pas qu'il voulait le fuir. Il avait émis l'hypothèse de l'oublier et de laisser tomber cette folle histoire tant qu'il le pouvait encore, après leurs premiers baisers aussi inattendus que dévastateurs, avant de bien vite se raviser : sans doute l'aurait-il pu, en effet, mais force était de constater qu'il hurlait qu'il le désirait trop fort, aussitôt que son esprit vagabondait dans sa direction. La vérité, c'était qu'il avait peur. Peur de se sentir submergé, de deviner qu'Alden arrivait à déchiffrer ce que lui-même ignorait encore, tout ce qu'il ne parvenait pas encore à nommer. Il sentait bien, là, des sentiments par dizaines et dizaines, entremêlés, enchevêtrés, produisant un cocktail aussi dangereux, qu'explosif et délicieux, un désir nouveau glissé au milieu de ce capharnaüm, mais le tout lui restait étranger. Ou alors, il était encore trop tôt pour réellement ouvrir les yeux. … Alors, hé, oui. Il ne parvenait pas à jouer la comédie, à faire celui qui était parfaitement à l'aise. Il se sentait idiot aussi. De s'imaginer tant de choses. De ne pas pouvoir aller à l'essentiel et de profiter de l'instant présent. Simplement. Il était de ceux qui ne savaient que trop qu'il était absolument nécessaire de saisir le bonheur au moment où il venait, que ce dernier ne restait jamais bien longtemps. Qu'avait-il, bon sang, besoin de venir tâcher tout cela d'inquiétudes en tout genre ? Qui n'avaient pas lieu d'être ? Personne ne pouvait les découvrir, il l'avait invité ici parce qu'ils y étaient à l'abri et qu'enfin, il aurait tout le loisir de l'écouter parler, de le découvrir, de goûter aux milles saveurs de ses lèvres. Il pinça rapidement les lèvres, comme un enfant hésitant. (Et maintenant, qu'est-ce qu'on fait ?)

« J'ai limite l'impression qu'on pourrait toucher du doigt notre nervosité. » Il éclata de rire. Ce fut d'abord nerveux, puis il préféra rire d'eux-mêmes. Oh, ils avaient l'air fins. Deux adolescents idiots. N'avaient-ils pas quitté cet âge-là depuis longtemps ? A en croire que non. Mais voilà que déjà, l'atmosphère semblait se détendre quelque peu. Aussi vrai qu'il était angoissé (Alden l'avait grillé, d'ailleurs), c'était, et ce soir serait, un excellent moment. Il n'en doutait plus, à présent.

Zakary en vint donc à relever le menton. Puis le visage et enfin, le regard. Il s'attarda un instant sur cette fossette, à priori plus prononcée à droite qu'à gauche, qui vint fleurir sur sa joue alors que son sourire n'avait pas encore diminué. Il n'avait jusqu'alors pas pu la remarquer. Mais c'était ça, aussi. Se retrouver ailleurs que sous la faible lueur de la Lune, enfin seuls. Pouvoir dévorer, non sans appréhension, chaque trait de son visage. Et Zakary était terriblement curieux, de pouvoir le découvrir tellement qu'il finirait par s'en imprégner. Aussi, il ne sursauta pas en sentant les doigts de son amant se glisser derrière sa nuque, mais tout en douceur, d'une tendresse tant remarquable qu'elle suffisait à remettre des couleurs dans son univers à lui. Leur visage s'unit un instant : trop peu pour en être rassasié et avoir envie de s'arrêter là, bien assez pour balayer quelques unes de ses craintes d'un souffle de chaleur.

Il en avait même oublié de lui répondre. Il était nerveux, oui, et il... Il était tellement bien, dans ses bras, après avoir glissé ses mains sur ses hanches, que cela ne valait même pas la peine de prendre la parole.

« Et je prendrai la même chose que toi, si ça te va. » « Parfait, un Whisky pur feu fera l'affaire ? » Il se détacha de lui, presque à contre-coeur. Mais c'était mieux d'y aller en douceur, de ne pas brusquer les choses. Et cela lui permettrait d'éviter la syncope – ce qui n'était pas non plus négligeable.

L'ancien attrapeur l'abandonna donc un instant après lui avoir répété de faire comme chez lui, pour rejoindre la cuisine, se saisir de deux verres, puis ensuite retourner dans le salon où il sortit d'un placard la bouteille d'Ogden's Old Firewhisky. Le temps de servir deux verres (remplis raisonnablement, il avait beau être habitué aux alcools forts... ce n'était pas comme s'il était en compagnie de Kaprice), il s'assit sur le canapé et invita Alden à en faire de même, laissant ses doigts pianoter contre le matériau cristallin. Là, c'était le moment d'engager la conversation. Il avait bien des tas de questions en tête, mais elles lui semblaient toutes inappropriées, malvenues, ou tout simplement stupides. Il eut un sourire de gosse mi-amusé par la situation, mi-gêné.
Oh tiens. Et s'ils commençaient par le début, après tout ?
« A la tienne ? » La nôtre? Ca, non, il n'osa pas le sortir. Les deux verres tintèrent l'un contre l'autre et il porta le sien à ses lèvres. Il accueillait l'alcool, au léger goût de réglisse, avec bonheur. Il n'était pas question de finir mort, par terre, mais au moins la boisson aurait-elle peut-être le bénéfice de lui offrir un minimum de confiance en lui.
Sur la table basse, en verre, traînait un balai. Pas un des derniers bijoux sortis, pas celui qu'il avait utilisé tant de fois pour jouer des matchs professionnels et qu'il aimait tout particulièrement, juste un qu'il... N'avait pas pris le temps de ranger, justement. Mais pour le moment, de toute façon, il n'était pas question d'engager le sujet du Quidditch. Il se pencha légèrement en avant pour pousser le dit-balai et libérer ainsi un peu de place, avant de laisser échapper un énième rire nerveux. Il reposa son verre, se redressa. Sa voix se fit un poil plus naturelle. « A la base je voulais te poser des questions, ou... quelque chose qui y ressemble plus ou moins. A vrai dire, je me suis rendu compte que j'ai passé tellement de temps à juste vouloir t'éviter qu'en fait je ne... Que je ne connais pas grand chose de toi. Ni de ce que tu fais dans la vie, ce que t'aimes, ce que... Rien en fait. Et j'sais absolument pas par quoi commencer. … C'est plutôt ridicule, non ? »
Félicitations, tu fais un sacré génie Cooper.
C'était plutôt maladroit, dit d'un langage des plus simples, mais au moins, c'était sincère. Il préférait bien plus ça, que de continuer de faire semblant et de tout bêtement fuir, finalement. Alors il s'accorda une nouvelle gorgée. Pour l'effort surhumain qu'il venait de faire en se jetant à l'eau.
Alden D. Wheeler
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Re: Serre-moi encore, serre-moi, jusqu'à étouffer de toi [+16 // Alden]
ce message a été posté Jeu 30 Jan 2014 - 21:50
Un baiser dans l'intimité de son appartement. C'était pas le pied, tout de même ? J'avais posé mes lèvres sur les siennes sans une once d'hésitation, sans l'appréhension que quelqu'un nous surprenne, sans cette peur que les choses dérapent et que le chemin dans lequel nous nous engagions nous trahisse. La nervosité bien ancrée dans les tripes, mais teintée d'une certaine liberté nouvelle. Un tout nouvel horizon qui s'ouvrait à nous. A l'abri, sûr, intime. Rien qu'à nous. Et il avait répondu au baiser délicatement, ses mains venant se poser sur mes hanches, chauffant ma peau à travers mes vêtements.
Alors qu'il me proposait un whisky pur feu, nos corps s'éloignèrent, mes bras retombant le long de mon corps. « Ça sera parfait, merci. » Il m'invita une fois de plus à faire comme chez moi puis s'avança dans la pièce. Sans que je ne contrôle rien, mes yeux se perdirent sur sa silhouette : le carré de ses épaules, son dos finement musclé, ses fesses... tout à leur avantage dans le bas qu'il portait. Il fallait avouer que la coupe des vêtements de Zakary me permettait sans trop de soucis de détailler ses courbes... légèrement... très attrayantes. Il disparut finalement de mon champ de vision, coupant court à mes pensées. Ce fut donc naturellement que je revins à l'instant présent, m'engageant à sa suite.

Il avait bifurqué vers la cuisine tandis que je progressais lentement dans le salon, ne sachant pas trop quoi faire de moi dans ce décor qui m'était encore inconnu. Il était hors de question que je m’assoie avant lui – je supposais que nous prendrions place sur le canapé. Les mains dans les poches, je me permis donc en attendant d'observer à la dérobée son appartement. Il aurait fallu être aveugle pour ne pas remarquer la touche omniprésente de Quidditch. Cela n'avait d'ailleurs rien d'étonnant. Des papiers traînaient de-ci de-là, comme quelques livres. Je remarquai qu'il y avait très peu de décorations, d'objets « personnels ». Puis je fronçai les sourcils. Là, dans le coin, j'avais l'impression de voir un tee-shirt... avec des motifs... pas très masculins ? Curieux, je m'approchai d'un pas ou deux... mais je ne pus pousser mon analyse car déjà Zakary revenait dans le salon, captant totalement mon attention, deux verres à la main. Le tee-shirt déjà oublié, je l'observai ouvrir un placard et en sortir une bouteille, grâce à laquelle il remplit nos verres de manière raisonnable. Bonne stratégie, au vu de notre propension à paniquer.

Il m'invita par la suite à m'asseoir tout en me tendant mon verre. Je l'imitai donc, saisis le verre tout en le remerciant, et m'installai aussi confortablement que je pus à un distance raisonnable de lui – pas trop près mais pas trop loin non plus. Je ramenai ma jambe gauche sur l'autre, bloquant ma cheville au niveau de mon genou, et je pivotai légèrement sur le canapé, vers la gauche, afin de lui faire un minimum face. Et puis soyons honnête, toute cette petite installation avait aussi pour but inconscient de me laisser du temps. Parce que ma nervosité était revenue. Et que j'étais chez Zakary. Et que je me sentais un peu intimidé. Et que le côté intime de la scène me perturbait – intime pour nous qui ne connaissions rien ou presque de l'autre. Pourtant, je relevai tout de même les yeux vers lui et je vis qu'il tapotait son verre de ses doigts... Je détournai le regard un instant, un sourire amusé aux lèvres. On était vraiment irrécupérables. J'en aurais presque ri une fois de plus...
« A la tienne ? » Je relevai à la hâte la tête vers lui et ma main tenant le verre s'activa instantanément. J'allai cogner mon verre contre le sien, un sourire sincère aux lèvres. « A la tienne, oui. » Je fis ensuite comme lui et bus une gorgée du liquide ambré, appréciant la chaleur intense se déversant à l'intérieur de moi. Puis Zakary déblaya légèrement la table basse, poussant le balai qui se trouvait dessus. Je laissai échapper un rire également, me faisant la réflexion que peu de gens gardaient des balais sur à cet endroit. Mais bien vite, je recommençai à stresser. Je ne savais pas par quoi commencer. J'avais envie de tout savoir sur lui. Et je n'avais aucune idée de ce que je pouvais lui demander ou pas. Après tout, nous étions proches, nous avions créé notre « intimité », mais nous commencions tout juste à nous découvrir – même si jusque-là, j'étais comblé.

Ce fut finalement lui qui fit le premier pas et je l'en remerciai intérieurement – sinon, oui, j'avais failli être réparti à Gryffondor... « A la base je voulais te poser des questions, ou... quelque chose qui y ressemble plus ou moins. A vrai dire, je me suis rendu compte que j'ai passé tellement de temps à juste vouloir t'éviter qu'en fait je ne... Que je ne connais pas grand chose de toi. Ni de ce que tu fais dans la vie, ce que t'aimes, ce que... Rien en fait. Et j'sais absolument pas par quoi commencer. … C'est plutôt ridicule, non ? » Mon ressenti, mes  doutes étaient tellement en adéquation avec les siens que cela me désarçonna un instant. Pourtant, contrairement à d'autres fois, je n'eus besoin d'aucun temps de latence, je n'eus aucune hésitation quant à ma réponse. Il but une nouvelle gorgée alors que je rétorquais : « Non, non, détrompe-toi, je me dis exactement la même chose. » Je m'avançai légèrement vers lui, dans mon empressement de le rassurer.

C'était marrant comment, lorsque les inquiétudes étaient partagées, les choses pouvaient se débloquer, même rien qu'un peu. A présent, oubliée ma gêne. Nous étions sur la même longueur et je n'allais pas laisser passer ça. « C'était pareil de mon côté. Je pourrais pas vraiment expliquer pourquoi, mais... » Je détournai un instant la tête et passai une main dans mes cheveux, cherchant les mots exactes. « ... je t'ai évité aussi. » Je relevai les yeux vers lui, laissant échapper un rire un peu jaune, pas très à l'aise à cause de mon aveu. Encore aujourd'hui, je ne comprenais pas comment les choses avaient pu tourner comme ça entre nous depuis Poudlard. Dans un sens, cette pensée m'attristait légèrement. Je ne savais pas non plus pourquoi. Alors je décidai de réorienter le sujet – subtilement – et de revenir sur les questions qu'il avait évoquées. « Maiiiis, si tu veux me poser des questions, te gêne pas, je t'écoute. » Je lui offris un sourire amusé et confiant alors que, inconsciemment, je faisais tourner l'alcool dans mon verre.
Zakary Cooper
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Re: Serre-moi encore, serre-moi, jusqu'à étouffer de toi [+16 // Alden]
ce message a été posté Sam 1 Fév 2014 - 18:35
Clairement, Zakary se sentait aussi utile qu'une plante verte sur un champ de bataille. S'il s'était jusque-là appuyé sur toute l'assurance que dégageait Alden (à vrai dire, il était tellement nerveux qu'il n'aurait pu déceler ne serait-ce qu'un dixième de tout ce qui passait dans l'esprit du Serpentard), il devinait qu'il était à présent plus que temps de s'imposer un minimum. Mais... Comment ? Avec les gens, c'était facile. La conversation s'engageait toujours avant même qu'il ne commence à y réfléchir. Il était d'un naturel avenant, n'avait jamais eu de problème pour faire connaissance (et plus si affinités?) avec autrui, tenter des approches – tenter, oui, car en retour, il était également possible qu'on le rembarre. Avec l'ensemble des habitants de la planète, il aurait pu trouver des sujets de conversation. Ou des idées d'activités. Mais avec Alden, allez savoir pourquoi, il restait cette énorme boule au fond de l'estomac, et malgré tout ce qui se déclenchait en son for intérieur elle le clouait sur place, l'empêchait d'aligner convenablement deux mots. Alors il continuait à réfléchir, réfléchir, à la limite de la paranoïa sans doute, à guetter ses lèvres du coin de l’œil sans oser rompre de lui-même la distance qui le séparait encore de celles-ci, à analyser chacun des gestes qu'il pouvait esquisser. Il s'était tu, sans savoir ce qu'il attendait précisément. Un déclic, sans doute. En lui. Entre eux. Car il savait qu'il aimait la chaleur dans sa voix, la façon dont il pouvait venir ronronner d'un ton suave tout contre son oreille, exactement comme il l'avait fait plus tôt dans la soirée. Et il savait également qu'il le voulait, tout entier. Pas juste ses bras contre son corps, ou son visage épousant le sien, non, il le voulait lui, vraiment, intégralement. Il voulait apprendre à le connaître, à découvrir tout ce qu'il était.

C'était d'ailleurs ce qu'il avait tenté de lui faire comprendre, avec plus ou moins de succès. C'était toute la performance, hélas bien piètre, dont il était capable pour l'instant. Fort heureusement, la réponse ne tarda pas à arriver : « Non, non, détrompe-toi, je me dis exactement la même chose. » … et elle lui arracha même un énième sourire, sincère et plus détendu, cette fois-ci. C'était amusant, en un sens. Etonnant. Cette façon qu'ils avaient, d'être si différents, radicalement opposés avait-il même pensé jusqu'alors, et de découvrir qu'ils avaient été bien aveugles d'imaginer qu'il n'y avait que cela. Il y avait quelque chose d'autre, oui. Quelque chose qui pourrait, qui pouvait les lier. Quelque chose de bien plus puissant, trop pour qu'il puisse avoir le courage de s'y lancer dès le départ à corps perdu. Au lieu d'apprendre à protéger cela, ils s'étaient...

« ... je t'ai évité aussi. » Deux parfaits abrutis. Alors qu'Alden paraissait soudainement gêné (et c'était sans doute l'une des premières fois que Zak le remarquait) et achevait de parler, il partagea avec lui un regard complice. Il s'en détacha pour reprendre une gorgée de whisky, déjà, et puis surtout pour ne pas se retrouver à nouveau bafouillant à force de trop se plonger dans ses yeux. Il parcourut l'appartement des yeux sans y faire attention le temps de quelques secondes, affichant ensuite un sourire énigmatique. Il lui fit part de ses pensées : « A vrai dire, je n'suis même pas certain de savoir comment on en est arrivés là. » Là, seuls chez lui en ce soir de Noël. Assis autour d'un verre d'alcool. Les pensées toutes aussi occupées de choses franchement déconseillées aux enfants. Plutôt que de chercher à se cracher au visage, ou autres joyeusetés du genre. Ca avait été la nuit et le jour, d'un coup. Noir, blanc. Sans aucune transition. C'était allé trop vite, il y avait eu un gigantesque boom, Zak n'avait pas eu le temps de voir venir ce baiser et la déferlante de sentiments qui avait aussitôt suivi. Il laissa sans trop y faire attention, car perdu dans ses pensées, sa main libre vagabonder du côté de la jambe d'Alden tournée dans sa direction, pour la frôler au-dessus du genou, glisser le bout des doigts, lentement, contre le tissu. Le tout l'air de rien, le plus machinalement du monde.

« Enfin, quoiqu'il en soit, j'ai des tas de questions, oui » reprit-il d'une voix plus basse en se redressant sur le canapé, toutefois sans décaler ses cinq doigts. La première consistait à lui demander où ils allaient, tous les deux. Mauvaise idée. Alden n'en savait sans doute rien non plus, et il n'avait pas franchement envie de rentrer dans un débat trop complexe. Ce soir, ils avaient l'occasion de profiter l'un de l'autre en toute légèreté. Il ne lui en fallait pas plus. Sa curiosité n'en restait pas moins piquée au vif, alors il lui lança un regard pétillant en attaquant d'un ton bien plus enjoué qu'il n'avait pu l'être jusqu'alors : « Mais je crois que j'en aurais pour des heures à toutes les poser, alors je vais plutôt te laisser faire. En fait, je veux juste t'entendre parler de toi. Ou non, attends, je sais. Commence par me dire où je peux te trouver, autrement que dans une vieille salle du QG quand le hasard s'y prête ? »

Alden D. Wheeler
Alden D. Wheeler
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ce message a été posté Mar 4 Fév 2014 - 1:48
« A vrai dire, je n'suis même pas certain de savoir comment on en est arrivés là. » Intérieurement, je me fis la réflexion que c'était une bonne question. A laquelle je n'avais aucune réponse. Mes pensées retournèrent au 17 novembre, dans cette salle où notre relation avait changé du tout au tout. Il m'avait agacé profondément, pour ne pas changer. Puis nos regards s'étaient croisés. Pas rapidement, le temps de se maudire mutuellement. Non, j'avais ancré mon regard dans le sien. Je ne sais plus réellement ce que j'y avais lu pour que ça me bouleverse, me bloque de cette manière. Il n'y avait que dans les livres ou les films que cela arrivait normalement. « Leurs yeux se croisèrent un instant et il sentit une vague d'amour et de désir l'envahir. C'était ça. Il venait de tomber amoureux. Il savait qu'elle serait la femme qu'il épouserait. » Voilà à quoi je pensais en général quand ce genre de scène était évoquée : niais, ridicule, fictif. Pourtant, sans aller jusqu'à parler d'amour et d'homme de ma vie – c'était bien trop fort comme mot pour que je ne panique pas à cette pensée –, j'avais senti quelque chose. Je m'étais senti submergé par quelque chose de puissant et de perturbant, quelque chose qui m'avait troublé au plus profond de moi-même. J'avais... comment dire... J'avais eu l'impression d'être connecté à lui l'espace d'un instant. Cela n'avait peut-être été que le fruit de mon imagination, bien sûr. Pourtant, à cet instant, j'avais pris conscience que Zakary Cooper, personne que je détestais depuis tant d'années, était probablement davantage pour moi que ce que je ne voulais bien m'avouer. Depuis plus longtemps que je ne voulais le reconnaître. Cependant, je...

Mes pensées furent interrompues soudainement, lorsque je sentis les doigts de l'ancien serdaigle se poser près de mon genou et effectuer de légères caresses. Je retins ma respiration un instant alors que mes yeux se relevaient vers lui. Il semblait perdu dans ses pensées. Ce geste était donc inconscient ? Un sourire naquit sur mes lèvres alors qu'un sentiment de bien-être m'envahissait. C'était ça. Une simple caresse de lui, homme qui avait été propulsé dans ma vie au rang de « relation intime » sans qu'on ne contrôle rien, et mon cœur s'emballait doucement. La vie était retorse et s'amusait avec nous, nous perdant totalement dans une relation sur laquelle nous n'avions aucune prise et qui nous chamboulait implacablement. J'étais peut-être masochiste... mais j'accueillais ce fait avec plaisir. Perdu. En doute. Mais avec joie.
En tous cas, je ne fis rien pour arrêter sa caresse. Je me contentais de placer mon coude contre le dossier du canapé et de poser mon crâne dans le creux de ma main alors que Zakary sortait de ses pensées. « Enfin, quoiqu'il en soit, j'ai des tas de questions, oui. » J'acquiesçai doucement, tandis qu'il se redressait et que, à mon plus grand bonheur, il n'enlevait pas sa main. D'un ton qui montrait clairement son intérêt, il enchaîna : « Mais je crois que j'en aurais pour des heures à toutes les poser, alors je vais plutôt te laisser faire. En fait, je veux juste t'entendre parler de toi. » J'ouvris la bouche, me demandant bien par quoi j'allais pouvoir commencer. Ça m'était toujours quelque peu difficile de parler de moi, mais pour Zakary, je ferais cet effort – encore heureux. Sauf que... « Ou non, attends, je sais. Commence par me dire où je peux te trouver, autrement que dans une vieille salle du QG quand le hasard s'y prête ? » Je laissai un rire m'échapper. « J'avoue qu'il y a plus... » Romantique ? Non, non, non. Pas ce mot. Je sentais une certaine panique poindre à sa mention. Je n'imaginais pas l'effet sur Zakary... « ... glamour comme endroit... » Mieux.

Je me redressai légèrement, mais restai dans la même position, ne souhaitant pas qu'il retire sa main. Ce ne fut pas pour autant que j'osais faire un geste vers lui également. Je n'étais pas manche au point de ne pas savoir comment montrer à quelqu'un l'affection, les « choses » que je ressentais. Mais là, je ne savais pas trop... Je craignais de faire une bourde, quelle qu'elle soit. Et faire un geste de cette sorte, sans être dans le feu de l'action, réfléchi, conscient, en pleine conversation, m’impressionnait, bizarrement. Alors j'écartai cette pensée et revenait à sa question, c'était préférable. « En fait, tu peux soit me trouver au QG justement... » Je ris légèrement. « Je loge là-bas, depuis mon... arrivée dans l'Ordre. Ou alors... Au numéro 7 de l'allée des boiseries, donc. J'y tiens une bijouterie magique... J'ai repris la boutique à l'abandon de mes... » J'hésitai une seconde puis estimai que je ne devais pas avoir de soucis à évoquer ma famille « perdue »,non ? « ... parents, début 2021. »

Un peu nerveusement, je me redressai, posai mon verre sur la table et sortis mon paquet de cigarettes. Tout en le tapotant pour en faire sortir une, je tournai la tête vers lui, lui souris et demandai doucement : « Je peux ? » Il s'agissait de cigarettes magiques, leur fumée n'empestait pas autant que celles moldues. La fumée créée finirait par s'évaporer grand maximum dans la demi-heure suivante, fenêtre ouverte ou pas. Je ressentais donc moins de scrupules à lui demander ça. Parler de ma famille me rendait nerveux. J'avais moi-même abordé le sujet, mais je ne le regrettais pas, ça faisait partie de qui j'étais actuellement malgré tout. De la personne qui lui faisait face en cet instant.
Zakary Cooper
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ce message a été posté Mer 12 Fév 2014 - 22:40
Il se sentait bien. Perturbé, et un poil euphorique aussi, hésitant, timide, nerveux, perdu. Mais bien, ça, oui, c'était indubitable. Et cela ne lui était pas arrivé depuis une éternité, à un tel point qu'il avait presque oublié goût que cela pouvait avoir. Il se laissait porter en ayant de moins en moins besoin de se triturer les méninges, et puis bercer à chaque fois qu'Alden laissait sonner son rire. Ca aussi, ça lui plaisait ; ça lui arrachait même toujours au moins un sourire idiot. Qu'importe ce qui s'était passé auparavant, qu'importe ce que leur réservait le lendemain, ce soir leur appartenait, et Zak avait même la prétention d'affirmer que cette fois, rien ni personne ne saurait venir les déranger : ils décidaient, juste Alden et lui, c'était tout. Rien d'autre ne comptait.

Même s'il ignorait ce qu'il désirait réellement, où cela les mènerait, quelle suite il y aurait, Zakary en vint à se dire qu'au final... Il n'en avait que faire. Non ? Oh, scrout à la fin, ils verraient bien. La discussion entamée après une multitude de réflexions devenait de plus en plus naturelle. Alors en effet. Le reste ne comptait définitivement plus.

S'il avait tenté de faire un semblant d'humour quant au lieu de leurs retrouvailles, il détourna le regard une seconde, l'air de rien, simplement parce qu'il ne souhaitait pas que le Serpentard lise dans son regard tout ce que le souvenir de leurs baisers déclenchait en lui. Malaise, en un sens. Désir ensuite. Désir surtout, oui, aussi difficile à admettre et assumer cela pouvait-il être. Mais quoi il en soit, le résultat était le même : Alden lui tournait la tête.

Lorsque ce dernier lui répondit à propos de la salle du QG, Zak se contenta d'afficher un sourire imperceptible, tout aussi amusé que gêné – il avait toujours eu de l'assurance à revendre, une certaine confiance en lui, mais là, c'était comme si le tout s'était sauvé en vacances. Merveilleux. Il prit une nouvelle inspiration, glissant machinalement une main dans ses cheveux bruns (celle qui jusqu'alors se trouvait sur la jambe d'Alden), tout en basculant la tête en arrière.

Cependant, la suite l'intéressait particulièrement ; aussi se redressa-t-il. S'il ne voulait pas prendre le risque d'attendre des semaines encore avant d'avoir la chance, totalement par hasard, de se retrouver en tête à tête avec lui, il lui fallait une adresse. Lauren lui avait d'ailleurs expliqué que dans ce genre de situation, les Moldus s'échangeaient... Des numéros. Des numéros de quoi, il n'en savait trop rien, mais des numéros tout de même. Quelle étrange pratique. Une adresse, donc, c'était bien mieux à demander - encore que maintenant, Alden savait où il vivait, lui. Mais bref.

7 allées des Boiseries. Okay. C'était parfaitement noté, à ne pas oublier. En revanche, lorsqu'Alden lui avoua tenir une bijouterie, Zakary commença à cligner plusieurs fois des yeux. C'était le genre de magasin où il avait du mettre les pieds trois fois durant les vingt-huit dernières années. Une bijouterie (seriously?), une vraie de vraie ? Non pas que cela le dérangeait, loin de là, c'était même original, et... Inattendu surtout.

« ... parents, début 2021. » 
Et à cet instant, le flot de ses pensées se coupa net, pour laisser place à une désagréable culpabilité. Il se sentait parfaitement honteux d'avoir si souvent craché sur « ce putain d'Ombre de Wheeler », parce que Mangemort il était, Mangemort il resterait et... Et bien il avait eu tord. Ce n'était pas tant les idées d'Alden qui pouvaient le déranger ou non à présent, mais la politique avait d'ores et déjà déchiré tant de liens et de vies qu'il refusait qu'il puisse être autre chose qu'un Phénix. Avec ce que cela impliquait. Et la rupture familiale.

Merde. Il se sentit soudainement réellement crétin. Parce qu'il n'avait aucune idée de ce qu'Alden avait du subir avant d'en arriver là, tandis que lui avait eu une vie parfaitement réglée, tout ce qu'il y avait de plus colorée, avant qu'on ne lui arrache sa sœur. Bien-sûr, il ne pouvait pas se mettre à sa place (prétendre le contraire aurait été mentir), mais il se doutait que ce n'était pas le sujet à aborder. Finalement, oh par Merlin, merci, c'est Alden qui brisa le silence qui venait de s'installer, tendu, en exposant sous ses yeux un paquet de cigarettes. « Bien-sûr, oui, vas-y » répondit-il la seconde suivante, le plus naturellement du monde. Zakary, toujours gêné, se retrouva un moment à tripoter le tissu de sa propre chemise, avant de détourner pour l'énième fois le regard sur sa droite, planté tout droit sur le visage d'Alden. Il s'attarda plus qu'il ne l'aurait souhaité sur ses lèvres qui tiraient sur le bâton d'addiction allumé entre ses doigts, dans ses yeux ensuite mais sans trop savoir quoi dire, sur son cou enfin, là où était accroché une fine chaîne en argent ou... Un métal gris – Zak n'y connaissait trop rien en la matière.

« Bijoutier, tu disais donc ? C'est étonnant » Un sourire amusé mais pas le moins du monde moqueur lui éclaira le visage avant qu'il ne désigne d'un geste de la main le dit-bijou. « C'est toi qui a fait ça ? » Approbation de son interlocuteur, et après avoir demandé la permission et laissé échapper un sifflement admiratif, Zak saisit du bout des doigts la chaîne (sans étrangler Alden, sinon c'était moins bien), appréciant la minutie du travail et la précision de chaque maillon, en parfait novice dans le domaine. Combien de temps avait-il passé dessus ? Trop pour que Zak trouve cela supportable, sans doute. Lui avait besoin de bouger, voir du monde, et manquait cruellement d'intérêt pour tout ce qui ne touchait absolument pas au Quidditch. Il reprit ensuite, doucement : « La vache, j'admire le travail. Personnellement, je crois que ça m'aurait énervé au bout de quelques minutes... » Il afficha un énième sourire, et faute de vouloir reprendre immédiatement le dialogue, il se retrouva à reposer délicatement la chaîne tout contre le haut de la poitrine d'Alden, suivant le contour de celle-ci du bout des doigts, remontant jusqu'à sa mâchoire pour la redessiner avec tendresse et une légère pointe d'hésitation. Sa peau paraissait brûlante, à son contact. Il n'osa cependant pas s'approcher d'avantage. Là où son corps lui hurlait qu'il le voulait, sa tête répliquait aussitôt en lui ôtant tout courage d'agir comme il l'aurait en temps normal. Foutues contradictions.
Enfin, il laissa échapper tout bas (sans prêter attention à ce qu'il pouvait bien débiter), songeur et un sourcil légèrement arqué : « … je manque trop de patience pour ça. »
Alden D. Wheeler
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ce message a été posté Dim 2 Mar 2014 - 16:21
Note à moi-même : ne plus évoquer ma famille lors d'un premier rendez-vous. Voire peut-être tout court. Ça avait le don de ternir l'ambiance et... mon humeur. J'étais nerveux à présent et ne pus m'empêcher de me demander ce que Zakary s'était dit. J'aurais tout donné pour connaître le rouage de ses pensées à ce moment-là. En tous cas, il accepta sans souci pour la cigarette, je m'empressai donc de l'allumer, recrachant instantanément la première bouffée avant d'en prendre une deuxième, pleinement cette fois-ci. Je rapprochai le cendrier tout en le remerciant, un petit sourire aux lèvres, sans pour autant oser le regarder. Vu que je m'étais tourné vers la table basse, il aurait fallu que je tourne totalement la tête sur ma gauche et... il y avait plus discret, il fallait l'avouer. Alors je me contentai de laisser mes yeux vagabonder sur ce qu'il y avait en face de moi, sans vraiment y faire attention.
Nous n'avions rejoint « l'autre côté » que depuis peu. C'était un fait, je ne savais pas où nous en étions, mais j'imaginais clairement que s'il n'avait pas cru un minimum en mon allégeance aux Phénix, il ne m'aurait pas invité chez lui ce soir. Certes, nous étions vraiment attirés l'un par l'autre et ce genre de sentiments pouvait faire tourner la tête, mais s'il m'avait encore cru Ombre, il n'aurait pas répondu à nos étreintes ou à nos baisers, surtout pas tout à l'heure, au QG. Enfin, je ne savais pas exactement ce qu'il en était, mais Zakary Cooper n'était pas homme à aller à l'encontre de ses principes, c'était une chose dont j'étais sûr, malgré notre longue inimitié.

Je tirai une nouvelle fois sur ma cigarette puis bus une gorgée de whisky pur feu. Mon état d'esprit actuel était totalement inédit : je me sentais nerveux, mélancolique, mais en même temps, la présence toute proche de l'ancien serdaigle m'apaisait. Comme un yoyo, par intermittence. J'avais l'impression de vaciller entre deux mondes auxquels j'appartenais, de manière passée ou présente. Mes pensées me ramenaient vers ma famille mangemort que j'avais trahie alors que mon corps lui était réceptif comme jamais à tout ce que Zakary, citoyen libre et phénix, représentait : liberté, futur moins sombre, espoir... attache ? Quoiqu'il en soit, ce fut l'insistance de son regard sur moi qui me ramena au moment présent, après ces quelques secondes de divagation.
Je tournai finalement la tête vers lui alors qu'il fixait un endroit vers mon cou. Un léger sourire apparut sur mes lèvres alors que mes yeux retraçaient les lignes de son visage rapidement. Et je pris soudain conscience qu'un simple regard de lui, scrutateur, avait suffi pour m'éloigner de « l'autre monde ». En temps normal, j'avais beaucoup de difficulté à m'extraire de ce genre moments qui m'emplissait de mélancolie, de regrets, voire de tristesse. Je sentis mon torse se soulever plus rapidement un bref instant, sous l'émotion, sous les battements de mon cœur plus rapides. Je me fis la réflexion que c'était insensé. Une petite voix dans ma tête ajouta « tout comme toute votre histoire ». Et elle avait raison. Tellement. Depuis le début, nous n'avions aucun sens et pourtant, j'avais attendu cette rencontre avec une impatiente et une frustration monstres. Sentir sa peau sous mes mains, ses lèvres sur les miennes, avait été tellement libérateur, tellement euphorique...

Il interrompit le flot de mes pensées en revenant sur le sujet de la bijouterie, lui, loin de ces pensées chaotiques qui envahissaient mon cerveau. « Bijoutier, tu disais donc ? C'est étonnant. » J'eus besoin d'une seconde ou deux d'adaptation pour remettre totalement dans le moment présent. J'analysai ensuite rapidement son intonation, son sourire, mais n'y décelai que de la réelle surprise. Souriant doucement, je répondis dans un hochement de tête : « On me le dit souvent. Je compte sur les doigts d'une main ceux que ça n'a pas surpris. » Il montra d'un geste de la main la chaîne en argent que je portais autour de mon cou. Fine, travaillée et discrète. « C'est toi qui a fait ça ? » J'acquiesçai « Il y a quelques années. » alors qu'il sifflait, impressionné. J'en aurais presque rougi, tiens. D'ailleurs, je ris brièvement, gêné. Je l'autorisai à examiner le bijou de plus près, fixant son visage alors qu'il s'approchait légèrement, frissonnant un instant lorsque ses doigts frôlèrent la peau de mon torse en attrapant le bijou.

Alors que Zakary observait avec plus d'attention la finition du travail, je me permis, une fois de plus, de scruter ses traits. Je redessinai ses yeux, sa joue, son menton puis ses lèvres, encore et toujours. Je revins sur ses yeux, me faisant la réflexion qu'ils étaient tellement sombres qu'il en devenait presque difficile de déterminer où se terminaient ses pupilles. Il était... « La vache, j'admire le travail. Personnellement, je crois que ça m'aurait énervé au bout de quelques minutes... » …tellement fascinant. Que ce soit hier ou aujourd'hui, mes yeux n'avaient jamais pu s'empêcher de le suivre, de le chercher, provoquant agacement ou envie – c'était indéniable. Il était tellement naturel malgré notre passif, passant outre tout ce qui m'avait défini dans sa tête pendant toutes ces années, pouvant me complimenter de la sorte, de manière sincère et simple, malgré tout. Il s'ouvrait à moi, doucement, alors qu'il aurait eu toutes les raisons du monde de me foutre son poing dans la gueule ce jour de novembre. Et je sentis l'autre monde s'éloigner encore plus.

Comment était-ce possible ? Je me sentis démuni un instant, incapable de répondre à sa dernière phrase, mes yeux fixant les siens. Ma respiration s'accéléra lorsqu'il dessina des doigts la forme de la chaîne, caressant clairement la peau en-dessous. Puis se doigts remontèrent jusqu'à ma mâchoire, effectuant le même geste, cette fois-ci légèrement hésitant. Et je le trouvai tellement touchant en cet instant. Cette simple caresse eut pour effet de faire battre mon cœur plus vite, de faire vibrer mon corps, de laisser des sillons brûlants sur ma peau. Et ses yeux, encore et toujours, ce regard sombre, qui me donnait l'impression d'être mis à nu.  
Il ajouta quelque chose mais j'étais bien trop concentré sur sa personne et sur ce qu'il provoquait en moi pour réellement intégrer ce qu'il disait. « Patience quelque chose ». Je lui souris parce que sa voix sonnait comme une mélodie à mes oreilles.

Comme il ne s'approchait pas de moi, je déposai ma cigarette dans le cendrier puis refermai mes mains autour de la sienne avant qu'il ne lui vienne à l'idée de la retirer. Je la portai à ma bouche et déposai un baiser dans sa paume, mes yeux se fermant sous la légère fébrilité qui montait peu à peu en moi. Sans oser les rouvrir, je plaçai ensuite ma joue au creux de sa main, puis murmurai : « Zakary.... » Une chaleur se répandait à l'intérieur de mon torse, délicieuse et pressante à la fois. Ce contact, même léger, me désarçonnait autant qu'il m'effrayait de par les sensations qu'il créait en moi. Comment faisait-il pour me bouleverser de cette manière ?  C'était insensé. Perturbant.

Je rouvris finalement des yeux qui reflétaient certainement l'agitation et l'effervescence que je vivais. Tandis que ma main libre vint caresser sa joue, celle qui tenait la sienne quitta ma joue et elles vinrent reposer sur ma jambe. Je m'approchai de lui, mes yeux ancrés dans les siens. Je sentais ce besoin urgent d'être proche de lui, cette envie irrépressible d'intimité avec lui. C'était impérieux, guidé par l'émoi, le trouble qui m'habitait, qui s'intensifiait toujours plus.
Bien vite, mes lèvres vinrent se poser sur les siennes alors que mes yeux se fermaient à ce contact qui me fit lâcher un soupir de satisfaction, de « enfin ! ». Ma main glissa de sa joue à ses cheveux, dans lesquels elle passa dans une caresse douce, pour finalement continuer ce geste jusqu'à sa nuque. Mon autre main serra la sienne, avant que mes doigts n'aillent s'entremêler aux siens. Mes lèvres s'écartèrent légèrement de lui, je murmurai son prénom dans un souffle, mes yeux cherchant les siens, avant qu'elles ne reviennent à l'assaut, pressantes. Ma main effleura son épaule, avant de frôler sa hanche et de passer dans son dos, où mes doigts s'accrochèrent avec impatience, presque désespérés. Je glissai sur le canapé, me rapprochant de lui. Je pris conscience de la chaleur et de l'odeur de sa peau, mes sens s'enivrant davantage.

Je ne comprenais pas vraiment d'où venait ce besoin impérieux de lui. J'avais envie de lui, mais plus que tout, j'avais envie de sa personne, de son être entier. Je désirais toujours ardemment savoir qui il était, ce qu'il faisait dans sa vie. Je voulais comprendre pourquoi il exerçait une telle attraction sur moi, pourquoi sa seule présence pouvait m'apaiser comme m'enflammer, pourquoi, après tout ce temps, après toutes ces épreuves, j'avais le droit de rencontrer cette personne qui, bien malgré moi, me faisait un bien fou, sans même en être consciente, sans même savoir l'espoir qu'elle me redonnait. Zakary chamboulait tout sur son passage, faisant tomber certaines barrières beaucoup trop facilement. Et cela me perdait totalement.
Il me perdait totalement.
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Re: Serre-moi encore, serre-moi, jusqu'à étouffer de toi [+16 // Alden]
ce message a été posté Mar 4 Mar 2014 - 23:28
Zak souffrait de surdité. C'était un fait. Certes. Mais aveugle, il ne l'était certainement pas : comment le regard brûlant d'Alden aurait-il donc pu lui échapper, et ce même sans qu'il n'ait besoin de planter ses yeux sombres dans les siens ? Il le sentait, cherchant ou appelant le sien, détaillant le reste de son visage, s'attardant sur telle ou telle zone, toujours aussi brûlant. C'était suffisant pour pousser Zakary à penser qu'en la présence du Serpentard, l'incendie en son for intérieur, celui qui rugissait si fort lorsqu'il se trouvait dans ses bras au QG un peu plus tôt dans la soirée, ne s'éteindrait jamais vraiment. Il ne retrouverait pas non plus le fil de ses pensées plus d'une seconde et demie. D'ailleurs, le fait qu'il ne prêtait guère attention à ce que lui-même pouvait bien dire confirmait cela. Il était simplement... Perdu ? - Non. Pas perdu. A la vérité, il ne s'était pas senti aussi bien qu'à l'instant présent depuis ce qui semblait être une éternité. Il se posait toutefois des questions, indubitablement. Toujours les mêmes depuis qu'il l'avait quitté en novembre, à la différence près qu'il savait dorénavant où il voulait aller (peu importe où, tant qu'Alden y était aussi). Il ignorait la direction qu'il était en train d'emprunter. Mais il y avait, absolument partout dans sa tête, dans corps, dans chaque parcelle de son être, ce sentiment d'euphorie et de bien-être profond, alors... Ca aurait été définitivement trop idiot de manquer tout cela (de le fuir lui) sous prétexte qu'il avait peur. Il n'avait même pas besoin de courage, finalement, pour laisser de côté toutes ses remises en questions : se laisser aller avait même été d'une facilité déconcertante, dès lors qu'il avait décidé d'arrêter de se triturer les méninges comme il avait pu le faire juste avant.

Zakary se tut en se perdant un léger sourire suspendu au coin des lèvres, les doigts effleurant avec délicatesse la peau de son cou. La chaîne était belle, bien-sûr. Mais (et on l'aura sans doute compris depuis un moment déjà) elle était à des années lumières d'éveiller vraiment son intérêt. C'était comme si tout le reste ne comptait plus vraiment, en fin de compte. C'était égoïste. Le genre de chose tellement égoïste que cela en devenait délicieux – et ça, ça lui plaisait.

Lentement, les doigts d'Alden vinrent retrouver les siens, les enlacer, avant qu'ils ne soient par la suite recouvert d'un baiser brûlant. Zak laissa un soupir échapper, presque imperceptible. Il se souvint de la promesse qu'il s'était faite, il y a des mois de cela : ne plus jamais s'attacher vraiment. Avec Lyra, ça avait été incroyable, que de tout recommencer à zéro, dix ans après. Car il l'avait aimée, vraiment, sans trop savoir pourquoi ni expliquer comment cela lui avait pris. Ca avait été de la folie, oui. Folie que de mêler Katy, qui du haut de ses dix ans n'avait pourtant rien demandé, à tout cela,  folie que de laisser croire la jeune femme à une idylle parfaite alors qu'elle avait eu la naïveté de l'attendre dix ans durant, qu'elle demandait de l'attachement autant qu'il demandait à continuer à jouir de sa « liberté », que les temps n'étaient tout simplement pas propices à une histoire d'amour comme Lyra avait pu l'idéaliser. C'était de la folie que de s'éprendre vraiment. Puis c'était trop douloureux, à la fin, et en ne s'engageant pas, on prenait beaucoup moins de risques, on n'en venait jamais à se dévorer mutuellement et parfois même crever de jalousie. Il s'était promis, juré, oui, mais...
Seulement, là, il était bien. Bien comme jamais. Là où il devinait qu'il n'aurait plus à avoir froid. Bien. Tout simplement. Alors... Il balaya cette fameuse promesse. Lui qui, Lyra mise à part, n'avait jamais osé s'engager plus d'un mois (et encore), était prêt à reprendre le risque. Juste une dernière fois. Parce qu'avec Alden, c'était différent.

Et Zak aimait la façon qu'Alden avait de susurrer son prénom, tout bas, mais avec une telle chaleur, comme si oui, vraiment, tout le reste disparaissait. Sa main à nouveau libérée vint avec fébrilité se glisser dans le bas de sa nuque. Le joaillier garda un instant les yeux fermés, et quand il les rouvrit, Zak l'accueillit avec un sourire pétillant, ses yeux comme happés par les siens. Ca n'avait pas été désagréable de s'y noyer au QG, c'était encore meilleur à présent. Il l'interrogea du regard un instant : osera, osera pas.. ? Oh, la réponse, il la connaissait déjà. C'était un miracle même qu'ils aient tenu si décemment jusque-là. Bien-sûr, les lèvres d'Alden rejoignirent les siennes. C'était si bon que Zak en vint à se demander pourquoi, bon sang, il n'avait pas cherché à les reprendre d'assaut plus tôt. Il était vrai également que la patience pouvait avoir du bon. Pas de précipitation, surtout pas de précipitation. L'instant présent était si beau, puissant et fragile à la fois, qu'il ne voulait en aucun cas prendre le risque de le briser.

Noyant son visage dans le sien avec fièvre, les doigts de sa main droite se nouèrent plus fort encore à ceux d'Alden, les enlaçant comme pour l'interdire de s'en aller, tandis que sa main gauche se perdit plus fébrile au niveau de sa taille, se glissa par-dessus son épaule jusqu'à l'arrière de sa nuque pour l'attirer d'avantage à lui, joua machinalement avec quelques courtes mèches de cheveux. Il s'interrompit une demie-seconde sans pour autant briser la proximité entre eux, laissant son souffle se mêler au sien. Il ramena sa main gauche le long de son cou, glissa l'index le long de ses lèvres pour murmurer à son oreille : « Tu me fous le cerveau en l'air, tu le sais ça ? » Exactement ce qu'Alden lui avait dit plus tôt dans la soirée. Mot pour mot. Un énième sourire fleurit au coin de ses lèvres mais il ne laissa pas à son amant le loisir de répondre, trop pressé que leur baiser reprenne. Il avait encore des tas de choses à lui demander. Sur qui il était, sur comment il vivait. Des centaines de questions et de curiosités. Mais c'était si bon, présentement, qu'il balaya tout ça d'un battement de cils en se disant que l'interrogatoire pouvait bien être repoussé à... A plus tard. Il ne voulait rien sinon que sa langue continue de danser dangereusement avec la sienne, que les caresses ne cessent jamais. Ses doigts restaient pressés contre les siens. Il se redressa pour capturer mieux encore ses lèvres. Ses jambes se retrouvèrent collées aux siennes, à légèrement les chevaucher, même. L'autre main s'arrêta un instant au niveau du col de sa chemise, à mi-chemin entre peau et tissu, descendit explorer son torse, plus bas, lors de cette étreinte qui n'en finissait pas et commençait tout juste.  Il voulait bien se damner pour que cela continue ainsi une éternité encore. Il voulait bien abandonner tout le reste, actuellement, il avait tout ce dont il avait besoin au monde. Il voulait bien aller jusqu'à étouffer de lui.
Alden D. Wheeler
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Messages : 1334 Crédits : Avatar, signa : Moi | GIF : tumblr | Texte : Paul Eluard
Age du personnage : 30 ans
Ascendance : Sorcier basique
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Faction : Ordre du Phénix
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Patronus : Un caméléon.
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Re: Serre-moi encore, serre-moi, jusqu'à étouffer de toi [+16 // Alden]
ce message a été posté Ven 7 Mar 2014 - 15:43
Voilà. Nous venions de briser la barrière de sécurité qui nous séparait depuis que nous avions mis les pieds dans son appartement. Nous apprendrions à nous connaître plus tard : pour le moment, c'était une autre sorte de connaissance qui obsédait nos esprits. Nous faisions les choses à l'envers, nous le savions, mais impossible de faire autrement. Je le sentais au plus profond, ce besoin physique de lui qui me taraudait depuis... novembre ? Avant ? Quand je me pencherais sur la question plus tard, je comprendrais que cela à remontait à bien avant, vraiment vraiment bien avant. Je comprendrais pourquoi j'avais fini par ne plus supporter quand Lyra Salamander et Zakary Cooper pointaient le bout de leur nez, lorsque j'étais avec Nedora, à Poudlard. Je comprendrais pourquoi « Cooper » m'agaçait avec sa tête de prétentieux, pourquoi lorsqu'il avait fait demi-tour, ce jour qui avait scellé une première fois notre lien, j'avais été vexé, agacé bien plus que nécessaire.

En attendant, le Zakary du présent ne se gênait pas pour répondre à mon baiser avec un entrain particulièrement excitant. Ses doigts enserrèrent davantage les miens, m'empêchant ainsi de les retirer : cela tombait bien, ce n'était absolument pas dans mes plans. Alors que je mordais brièvement sa lèvre supérieure, je sentis sa main passer sur ma taille et rejoindre ma nuque, qu'elle pressa. Sous cette impulsion, je m'approchai davantage, sans m'en rendre compte, trop concentré sur ma langue, qui caressait celle du Serdaigle, langoureusement, sur mes lèvres, qui apprenait avec une assiduité fébrile chaque détail des siennes. Des étincelles de désir vibraient au creux de mes reins grâce à ce contact intime et délicieux. Dans un coin de ma tête, je réalisai que ses doigts jouaient avec des mèches de mes cheveux, dans un geste désorganisé, faisant se propager des frissons à la surface de mon cuir chevelu et dans mon cou. Mes épaules tressautèrent sous l'effet et, instinctivement, mes doigts dans son dos se décrochèrent de sa chemise et firent mine de griffer à la place.

Zakary interrompit le baiser, nos souffles pourtant toujours mêlés, notre proximité conservée. Mes yeux, incapables de ne fixer qu'un seul point, s'abreuvèrent de sa personne en détaillant tout ce qui se trouvait devant eux, gravant précieusement cette image dans ma mémoire. Puis, sensation délicate et inattendue, je sentis l'index du Serdaigle caresser mes lèvres. J'en frissonnai légèrement alors que mes lèvres embrassaient ce doigt aventurier. Me surprenant quelque peu, il se pencha à mon oreille et murmura, d'une manière tellement sensuelle que j'en fermais les yeux sous l'excitation et que mes dents vinrent mordiller le bout de son doigt : « Tu me fous le cerveau en l'air, tu le sais ça ? » Je gloussai légèrement au souvenir de la phrase que j'avais prononcée au mot près plus tôt dans la nuit, savourant parallèlement le tressaillement de mon corps. Ces mots, comme une incantation bourdonnante, faisaient fuser des frissons de partout, ajoutant à la fébrilité qui m'habitait déjà.

Il reprit instantanément possession de mes lèvres, permettant ainsi à mon corps de conserver toute la tension exquise accumulée. La sensualité du moment grimpa en intensité alors que Zakary raffermissait notre étreinte : il se redressa tout en avançant ses jambes sur les miennes, le baiser devant plus brute, plus affamé. Ma main qui étreignait la sienne abandonna son poste pour aller enserrer sa taille. Sa main sur mon torse accéléra les battements de mon cœur, rejoignant ainsi nos respirations de plus en plus enfiévrées. Mes bras s'enroulèrent autour de lui le pressant au plus proche de moi au vu de nos postures, me faisant me redresser et le redresser davantage. Je voulais plus, encore plus. Je n'avais que lui en tête, sa peau, son odeur, ses lèvres, son être. Je me noyais dans l'instant présent, totalement oublieux de quoique ce soit d'autre.
Toujours plus.
PLUS.

D'un coup, je l'agrippai à la taille de mes deux mains, le soulevant d'un ou deux millimètres pour lui faire comprendre ce que je voulais faire. Il saisit le message puisque, en même temps, il m'aida à lui faire parcourir la légère distance que nos jambes nous empêchait de franchir et qui commençait à me frustrer fortement. Nous cessâmes notre baiser un instant et Zakary se retrouva finalement à califourchon sur moi. Un sourire affamé apparut sur mon visage alors que je reprenais ses lèvres voracement. Avec urgence et fébrilité, mes mains vinrent caresser son dos, avant de tirer plus ou moins habilement sur les pans arrière de sa chemise bouffant de son pantalon. Enfin, j'eus accès à sa peau et ce fut une main douce, tout en contraste avec le désir et l'effervescence que je ressentais, qui glissa sur son dos. D'abord du bout des doigts, puis du plat de la main, sinuant le long de sa colonne vertébrale. Mon autre main, quant à elle, resta sagement positionnée aux abords de son pantalon, soucieuse de ne pas faire paniquer Zakary. Même si notre étreinte n'était pas lente et seulement en douceur, je comptais bien le laisser guider quelque peu la danse pour m'accorder à son rythme. Je refusais que les choses se passent mal.

La sensation de ma paume sur sa peau nue était délicieuse. Cela me donna envie de griffer doucement mais je me retins, préférant interrompre le baiser pour aller nicher mon visage dans son cou. Je humai avec délectation son odeur avant que mes lèvres viennent frôler délicatement la peau au creux de son cou. Je remontai jusqu'en-dessous de son oreille, redescendis jusqu'à la naissance de l'épaule, légèrement sous le col de sa chemise, puis déposai finalement de vrais baisers, prenant mon temps pour remonter comme précédemment, faisant glisser mes lèvres entre chacun. Tandis que ma main mobile caressait son dos de manière désordonnée dans le périmètre que lui permettait la chemise, j'avais l'impression que chaque terminaison nerveuse en contact avec son corps, de quelque manière que ce soit, vibrait au rythme de nos gestes, de nos baisers, de nos respirations légèrement hachées, de chaque pic de désir qui m'envahissait, toujours plus fort.

Je brûlais de désir pour lui et ma faim ne faisait que grandir davantage.
C'en était presque effrayant.
Zakary Cooper
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Re: Serre-moi encore, serre-moi, jusqu'à étouffer de toi [+16 // Alden]
ce message a été posté Sam 29 Mar 2014 - 23:46
Comment en étaient-ils arrivés ?
Zakary n'en était plus tout à fait certain. De la même façon, à vrai dire, qu'il avait préféré cesser de réfléchir à tout un tas de choses. Ils étaient là, Alden et lui, toujours plus proches depuis qu'ils s'étaient retrouvés dans les bras l'un de l'autre au quartier général, quelques dizaines de minutes plus tôt. Les baisers, les caresses quoique encore hésitantes par moments, leur permettait de savoir que l'incendie qui les liait, ce soir, ne s'atténuerait pas immédiatement. Au contraire. Et présentement, c'était tout ce que Zak avait besoin de savoir.

Même si, oui. Ils avaient beau être tranquilles chez lui, ils n'en agissaient pas moins en toute imprudence et déraison. Alden et lui n'étaient, au final, rien de plus que deux parfaits inconnus, après toutes ces années passées à se regarder de haut, à se cracher au visage pour des prétextes idiots, à se juger sans rien savoir. Deux inconnus. Et tellement plus que ça, à la fois. C'était bien plus électrique, vous voyez ? C'était ce qui faisait que Zak aurait très volontiers accepté de se noyer sous les baisers du joaillier, si homme pourtant. C'était ce qui faisait qu'il refusait de s'arrêter pour se demander où ils se dirigeaient de la sorte, ce que recherchait Alden (lui-même l'ignorait), ce genre de chose plutôt désagréable.

Contrairement à l'ordinaire, à présent, Zak préférait de loin de laisser porter. C'était comme fermer les yeux et s'envoler. Le même sourire profondément heureux suspendu au coin des lèvres, le même arrière-goût de liberté mais avec, en plus, ce « je-ne-sais-quoi » angoissant et excitant à la fois au fond des tripes. Il n'était, de toute façon, plus temps de faire demi-tour. Tant mieux.
Et tout ça... Tout ça, à cause, ou grâce, à quelques baisers mettant fin à tant d'années de mépris stupide, six semaines plus tôt. La faute à Alden, qui avait débarqué en un claquement de doigts, lui faisait perdre le contrôle de lui-même avant qu'il ne soit forcé de disparaître et qu'ils ne puissent pas se retrouver seuls pour tenter d'y voir plus clair. Six semaines, ça avait été long, six semaines ! Ca avait été, d'ailleurs, largement suffisant pour que le Serpentard lui monte tout à fait à la tête, qu'il retourne dans tous les sens possibles et imaginables le souvenir de baiser dans son esprit, pour qu'il cherche une raison au pourquoi du comment d'une telle scène. Six semaines pendant lesquelles il avait bien été forcé de penser à lui, consciemment ou non, jusqu'à arriver à une conclusion toute simple que Zak n'était pas encore prêt du tout à assumer : il le voulait. Peu importe de quelle façon ; un soir, une semaine, un mois, une heure, peu importe combien de temps ; il le voulait, corps, esprit, tout entier.

Après tout, on n'avait jamais rien inventé de plus délicieux que le fait de se perdre totalement dans les bras de quelqu'un. S'abandonner, c'était merveilleusement bon. Et quand la passion était là, personne ne pouvait espérer aller contre cela.
Alors ce qu'ils faisaient, là, ne pouvait pas être vraiment mal...
Si ?

Tant pis.

Les bras d'Alden se faisaient plus pressants contre son corps et cela suffisait à obnubiler chaque de ses pensées. Alors tant pis pour le reste, tant pis pour le monde entier autour, vraiment.

C'est ainsi que Zak se retrouva, le temps de passer une jambe de l'autre côté de celles d'Alden, à califourchon sur lui. Dans cette position, il avait tout le loisir de le couvrir de baisers tout en glissant ses mains en haut de sa poitrine, sur ses épaules, dans son cou, dans ses cheveux ébouriffés. Les mains brûlantes dans son dos lui indiquaient clairement que sa chemise ne ferait plus long feu. Zakary se surprit même à songer que les vêtements de son amant deviendraient rapidement embarrassants – comme si il apparaissait présentement que le fait de vouloir déshabiller un homme en en étant soi-même un était on ne peut plus normal. Les vingt dernières années passées à Londres avaient suffit à faire avaler au Quidditchboy que ce ne l'était absolument pas, mais... Ça aussi, ce soir, il commençait à l'oublier pour de bon.

Et puis les baisers déposés avec tendresse et ferveur dans son cou achevèrent de le convaincre. Sans plus attendre, il revint l'embrasser pour une énième fois, sans plus de retenue à présent, alors qu'il s'attardait parfois sur sa lèvre inférieure pour la mordiller. Le contact des mains d'Alden sur sa peau libérée par endroits, sur ses hanches, dans son dos arqué, était aussi un délice. En guise de toute réponse, alors qu'il était occupé à noyer son visage dans le sien, son souffle tout contre le sien, ses mains commencèrent à se glisser sous son haut, quoique cette fois-ci, encore prudemment.

Malgré la situation, une pensée parvint toutefois au Phénix. Les choses allaient s'embraser d'ici quelques caresses bien placées et baisers aventureux, c'était une évidence. Embrasser un homme et se faire retourner le cerveau à cause de cela, c'était une chose. Faire l'amour avec pour la première fois (techniquement, pas la première, non, mais... à l'époque l'alcool lui avait servi d'excuse, alors...), c'en était une autre. Alors pour le coup, il avait de bonnes raisons à continuer à se sentir... Nerveux ?

Ce qui n'empêcha pas Zak d'attraper les deux mains d'Alden placées derrière son dos pour transplaner, sans le prévenir... En direction de sa chambre précisément. L'atterrissage ne fut pas franchement doux (la faute au manque de concentration, sans doute), pas tout à fait contrôlé, maiiiis... Au moins, le matelas amortit-il la chute, le Serpentard se retrouvant allongé dessus sans avoir eu d'autre choix, Zakary sur lui.
Bien. Maintenant que le message « bonsoir ceci est une invitation » avait du être reçu cinq sur cinq... Les choses allaient très certainement se corser. Et Zak découvrir que, contrairement à ce qu'il croyait depuis des années, il n'était pas encore pleinement débarrassé des hésitations et maladresses des premières fois.
Mais d'abord, il retourna embrasser Alden, l'incendie plus présent que jamais au creux des reins.
Alden D. Wheeler
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Re: Serre-moi encore, serre-moi, jusqu'à étouffer de toi [+16 // Alden]
ce message a été posté Mar 1 Avr 2014 - 20:09
Sentir les mains de Zakary sur moi, par-dessus mes vêtements ou à même la peau. Caresser son dos de manière désordonnée. Laisser sa chaleur m'envelopper. M'imprégner de son odeur. Lui offrir mes lèvres avec plaisir. Sentir mon excitation monter en pic quand ses dents vinrent agripper ma lèvre. Se battre contre l'envie de lui retirer sa chemise sans aucune délicatesse. Sentir son souffle balayer ma peau et sa respiration hachée concurrencer la mienne. Tout ça et bien plus, faisant grimper mon désir, ma faim de nos corps l'un contre l'autre. Mais il y avait le revers. Cette appréhension, logée au creux de mon ventre, sourde mais bien présente. Il aurait suffi de peu pour qu'elle prenne le dessus.
Je refusais d'y penser. Je refusais de reconnaître que j'avais peur. Non. Je craignais que nous offrir de la sorte soit quelque chose d'éphémère, comme je craignais que ça ne le soit pas. J'avais peur de nous envoyer directement à la disgrâce voire à la tombe. J'avais peur de sa réaction si finalement il décidait de me repousser. J'avais peur, dans un sens, de ne pas m'offrir totalement à lui, que Jeremiah retienne jalousement une partie de mon esprit. J'avais peur de merder. J'avais peur d'avoir peur. Certaines peurs étaient plus rationnelles que d'autres. J'aurais pu en balayer certaines si moi-même j'avais été rationnel. Mais c'était impossible.

J'étais dans l'incapacité totale de penser avec cohérence. Certes, j'étais en train de vivre quelque chose de normal, que chacun expérimentait sur Terre, quelque soit sa race. Pourtant, la personne avec qui je le vivais n'avait rien d'ordinaire. Par tellement d'aspects. Par cette histoire qui nous liait. Par son genre. Par les sensations qu'il faisait naître en moi. Par cette façon qu'il avait de transporter mon esprit ailleurs. Par cette façon qu'il avait de me toucher, fébrile et maladroite. Par cette impression que je le connaissais autant que je le découvrais. Par sa présence, plus généralement. Merlin soit loué, Zakary Cooper réussissait à faire taire des doutes et des peurs qui ne me quittaient pourtant jamais d'ordinaire. En réaction, ma main pressa davantage son torse contre le mien alors que j'approfondissais notre baiser sous l'impulsion de mon désir exacerbé.

Je sentis sa main se glisser sous mon haut, prudente mais brûlante, bien vite rejointe par l'autre. Mes muscles, ma peau tressautèrent à ce contact inconnu mais ô combien bienvenu. Ma main se dégagea de son haut et je l'entourai de mes bras sans y faire trop attention, désireux de le sentir toujours plus près de moi. Puis ses mains quittèrent mon ventre, à mon grand regret. Elle se posèrent plus ou moins sur les miennes et... je nous sentis partir. J'eus la sensation que chaque particule de ma peau se détachait lentement. Puis soudain elle se ressoudèrent alors que je chutais sur une quarantaine de centimètres. J'atterris durement sur quelque de mou, puis, une demi-seconde plus tard, je sentis Zakary s'écraser de tout son long sur moi. J'eus le souffle littéralement coupé un instant alors que mes bras allèrent l'entourer instinctivement. OK, je comprenais mieux : transplanage inopiné.

Instantanément, j'eus l'impression que l'odeur que j'avais sentie sur le serdaigle était partout autour de moi, ajoutée à... une odeur de fraîcheur, de propre ? Mon cœur manqua un battement et mon corps se figea. Ma tête était sur ce qui ressemblait à un oreiller, ma vint vint toucher ce qui ressemblait à une couette, un drap. Mes yeux ne s'étaient pas encore habitués à la pénombre ambiante et seule la lumière du réverbère filtrait légèrement dans la pièce. Par conséquent, je ne distinguais pas les traits de son visage ni ce qui m'entourait... Comprendre qu'il venait de nous faire transplaner dans sa chambre, dans son lit, eut le don d'enflammer mon corps de la plus délicieuse des manières. Et lorsque ses lèvres trouvèrent les miennes, je me laissai totalement aller : l'une de mes mains retourna dans son dos, sous sa chemise, cherchant urgemment le contact avec sa peau, l'autre s'engouffra dans ses cheveux, un brin impérieuse, et mes lèvres répondirent sans une once d'hésitation à ce baiser qui m'enivrait les sens et faisait croître le désir au creux de mes reins.

J'allais coucher avec Zakary et, en cet instant, c'était la chose la plus évidente au monde pour moi.
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Re: Serre-moi encore, serre-moi, jusqu'à étouffer de toi [+16 // Alden]
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