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❝ Was I too close for comfort ? → ft. Kaprice ❞
 :: Londres :: Bâtiments officiels :: Sainte-Mangouste
Micah E. Flint
Mikado Mouse
Micah E. Flint
Messages : 392 Crédits : moi-même (avatar) & silver lungs (sign) & tumblr (gif)
Age du personnage : 25 ans
Ascendance : Sang-pur
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Was I too close for comfort ? → ft. Kaprice
ce message a été posté Ven 3 Jan 2014 - 12:27


« - Oui Madame Saxton, votre fils n’a rien de grave. Donnez-lui juste deux cuillères à soupe de cette potion à boire avant chaque repas pendant trois jours et il sera à nouveau sur pieds en un rien de temps.
- Merci Docteur. Allez, dis au revoir maintenant Adam, on y va. »

Le petit Adam fit un timide signe de la main à Micah et suivit sa mère en direction de la sortie de Sainte-Mangouste. Micah ne put réprimer un sourire sur son visage. Même si c’était toujours la même rengaine avec la mère Saxton, qui se précipitait à chaque fois à Sainte-Mangouste lorsqu’Adam avait un « problème » comme elle le disait, voir le petit garçon de quatre ans tout timide et tout silencieux attendrissait le jeune médicomage. Probablement parce qu’il se revoyait agir de la même manière avec ses parents à son âge.

Son sourire perdit en intensité alors qu’il se remémorait la belle époque. Celle où à cet âge, on était encore insouciant et où tout allait bien. A cette époque où Nina savait à peine marcher et où Cecilia jouait encore avec lui et n’était pas devenue ce qu’elle était aujourd’hui. Cecilia… Ce serait mentir si l’avoir revue à Trent Park le soir d’Halloween ne lui avait pas rien fait. Trois ans. Trois ans qu’elle était partie sans donner son reste. Et encore plus qu’elle avait changé de comportement à son égard. Alors oui, Micah s’était douté qu’elle était devenue Mangemort comme le reste des Flint mais il ne s’attendait pas à se retrouver face à elle dans cette situation. Pas lors de sa première « mission » avec l’Ordre. Pas comme ça. « Oui mais comment alors ? » rugissait une voix dans sa tête. Même cette question restait sans réponse. Peut-être que cela aurait été mieux s’il ne l’avait pas revu ce soir-là. Cela lui aurait fait une complication en moins.

Micah donna le dossier du petit Adam Saxton à l’infirmière de l’accueil avant de regarder la montre accrochée à son poignet. Une pause, enfin. Micah passa alors à son casier pour déposer sa blouse avant de se diriger vers la salle de repos. Voilà ce dont il avait besoin : de repos, de calme, de s’asseoir sur le canapé et d’un café. Il fallait qu’il se vide l’esprit pour ne plus à avoir à penser à toutes ces choses qui lui faisait sombrer son moral. Les américains qui le surveillaient encore et toujours, Cecilia et tout ce que cela impliquait –Nina n’avait d’ailleurs fait aucun commentaire lorsqu’il lui avait annoncé la nouvelle. Elle s’était contentée de le prendre dans ses bras sans un mot. Mais Micah n’était pas dupe, la nouvelle avait dû la retourner autant que lui, ils n’avaient simplement pas eu le temps d’en discuter plus– et même Kaprice. Kaprice pour qui, sans le vouloir vraiment, il avait sacrifié sa relation avec Cassandra. Cassandra qui lui avait posé en quelque sorte un ultimatum en lui demandant du temps pour répondre : elle ou Kaprice. Si cette question avait été plus que ridicule au début, elle avait fait sens par la suite, tandis qu’il réalisait que Cassie avait raison et qu’il ne pouvait pas continuer de la mener en bateau désormais. Seulement voilà, le moment où il crût que tout irait dans son sens, elle se casait avec Jake. Le photographe accusé de viol. C’était à ne plus rien y comprendre.

Micah arriva dans la salle de repos, vide, et s’affala sur le canapé, mettant la tête dans ses mains. C’était raté pour ne plus penser au négatif dans sa vie. C’était dans ces moments-là qu’il en venait même à regretter de ne pas avoir Emmett à ses côtés. Eux qui, il n’y avait pas si longtemps en fin de compte, étaient proches mais entre qui désormais, tout n’était plus comme avant. Comment pourraient-ils redevenir aussi proches qu’avant après tout ? L’un était Mangemort, l’autre Phénix. Cela allait faire comme avec Cecilia. Comme avec Ophelia aussi. Comme avec ses anciens collègues de Sainte-Mangouste aussi, mais pas au même niveau.

« Ça suffit Flint, arrêtes de penser à tout ça maintenant ! », dit-il à voix haute, comme pour se rappeler qu’il n’était pas là pour s’encombrer l’esprit. Il devait se détendre avant de reprendre son service. Ce n’était pas si compliqué, si ?

Il se dirigea vers la cafetière pour prendre le café tant attendu depuis des heures lorsque la porte de la salle de repos s’ouvrit. Une voix retentit. Cette voix qu’il pouvait reconnaître entre milles désormais. Si on lui avait dit des années plus tôt que la gardienne des Gryffondor allait devenir plus qu’une fille qui arrivait à bloquer certains de ses buts, il n'y aurait pas cru…

« Non attends ! Reste. » Il s’était retourné, café à la main, pour lui faire face. Ça allait être raté pour le moment de calme et sérénité mais il ne pouvait plus rester les mains croisées à observer. Il avait besoin de réponses. Et la salle de repos étant vide, c’était le moment idéal. En quelque sorte.

Kaprice G. Teagan
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Re: Was I too close for comfort ? → ft. Kaprice
ce message a été posté Sam 4 Jan 2014 - 14:07
Teagan, pourriez-vous aller me chercher une potion Poussos dans la réserve s’il-vous-plaît. Un coup d’œil à la femme qui avait essayé de ressouder son fémur par elle-même confirma à la jeune femme que c’était bel et bien la chose à faire, même si elle ne mettait pas en doute les directives du Médicomage Pierson. Elle préférait avoir un œil sur les choses et les gens pour poser des questions et voir si l’alternative à laquelle elle pensait était correcte ou non. Dans ce cas précis, il n’y avait cependant pas de doute, cette potion était celle qu’il lui fallait. Priant Merlin pour qu’il en reste et qu’elle n’ait pas à concocter le remède elle-même en vitesse, elle sortit de la chambre et gagna la pièce magique. Au passage, elle saluait ses collègues. Kaprice ! Ca fait plaisir de te revoir ! Et ça fait plaisir d’être de retour, Aubree. On se boit un café à l’occasion ? Dire qu’elle était heureuse d’être de nouveau sur pied était un euphémisme. Comme après Assapor, c’était le travail qui la sauvait. Même si les hurlements de Prudence hantaient ses nuits, la journée, elle parvenait à rester calme. Apporter sa pierre à l’édifice et aider les gens tenaient les pensées sombres à l’écart, et Morgane savait qu’elle n’en manquait pas ces derniers temps. Au moins, elle ne culpabilisait pas de ne pas repartir en mission immédiatement : elle aidait autrement. Elle ne se porterait plus volontaire, ça non. Elle avait besoin de souffler, même si ce n’était pas le cas physiquement quand elle travaillait à Sainte-Mangouste. Ses cours et ses gardes étaient cependant du pain béni par rapport au terrain. Chacun à sa place, et la sienne était avec le corps médical.

Poussos, Poussos … Allez ! gémit la jeune fille devant les rangées de fioles, alignées par ordre alphabétique. P. Po. Oui ! Les joies simples de la vie ! Elle avait eu la dernière bouteille et rien que ça, c’était une victoire et une raison suffisante pour jubiler. La seconde lui fut servie sur un plateau par son encadrant de la journée quand elle lui ramena sa prise : Merci Teagan, maintenant, prenez une pause. Et ne revenez que dans une heure, je ne veux pas vous voir avant ! Elle aurait sans doute protesté en temps normal mais pas cette fois. Elle connaissait ses limites et pour l’instant, elle n’avait pas retrouvé sa forme optimale, il fallait donc qu’elle se ménage si elle ne voulait pas être, une fois de plus, reléguée au rang de patiente. Elle salua donc le praticien avant de se diriger vers la salle de repos. En ouvrant la porte, le son de la cafetière et l’odeur de la boisson sacrée qui commençait juste à chauffer l’emplirent d’un sentiment de bonheur intense : Oh, c’est parfait, j’arrive juste à t… Avant que ses yeux ne tombent sur la nuque de la personne qui venait de le faire. Que son cerveau ne relie ces cheveux, ce dos, à quelqu’un qu’elle connaissait. Et qu’elle fasse brusquement un pas en arrière, au moment où il se retournait : Non attends ! Reste.

Épinglée par son regard, son cœur s’arrêta deux secondes. Il n’y avait personne. Et pas d’échappatoire. Elle ne pouvait aller nulle part ailleurs pour prendre sa pause. Et il venait de lui demander de rester. Micah … Elle dut faire un effort pour que sa voix ne tremble pas. Sa bonne humeur s’était brusquement envolée pour faire place à un mélange de gêne et de nostalgie. Micah et elle … c’était compliqué. Et ce n’était vraiment pas le moment. Pourtant, elle ne pourrait pas le fuir à vie. Cela faisait à peu près un an qu’elle l’évitait, depuis les événements au Ministère, pour tout dire. Ils s’étaient recroisés après Assapor, c’était lui qui l’avait prise en charge et elle s’était dérobée dès qu’elle l’avait pu, parce qu’elle n’avait pas la tête à ça. Parce qu’il méritait mieux. Pour un tas de raisons, bonnes ou mauvaises. Et celle qui l’aurait poussée à partir était également celle qui la faisait rester : elle avait un copain. Officiellement. Ce qui la « protégeait », quelque part. Mais qui le protégeait lui, surtout. Ce n’était pas clair ? Pour elle non plus. Elle finit par fermer la porte et par s’avancer d’un pas. Hey … fut tout ce qu’elle parvint à produire, lamentablement. Elle finit par bouger, se rapprochant de lui pour aller se servir une tasse de café. Il fallait qu’elle reste concentrée. Je suis contente de voir que tu es sur pied … Il était là à Trent Park, elle l’avait aperçu. Il n’était pas grièvement blessé, c’était déjà ça. Balancer des banalités était sans doute la meilleure chose à faire, pour ne pas se souvenir. Se souvenir d’eux.
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Re: Was I too close for comfort ? → ft. Kaprice
ce message a été posté Sam 4 Jan 2014 - 16:59


En l’espace que quelques instants, Micah avait eu l’impression de passer du stade d’adulte médicomage en fin de spécialisation à un petit garçon de cinq ans venant de se faire prendre en flagrant délit par ses parents. C’était bête de penser de cette manière car il n’y avait pas de quoi. Il n’avait rien fait de mal après tout. Ce n’était pas lui qui était en couple alors que ce n’était pas logique. Ce n’était pas lui qui avait mis autant de bordel entre eux deux. Et pourtant, il était ultra mal à l’aise, pas du tout confiant et ne savait pas quoi dire. Du moins, les mots ne dépassaient pas sa bouche pour l’instant. Mais il le faudrait. C’était maintenant ou jamais de saisir sa chance car, après tout, il n’était pas prêt à la laisser repartir de la salle de repos sans explications. Sans savoir pourquoi. Ce n’était pas logique, ça n’aurait pas dû se passer comme ça. Il en était persuadé. Et buté comme il pouvait être parfois, il ne comptait pas lâcher sans raison valable.

Il se décala légèrement pour laisser l’accès à la cafetière. Il essaya de se souvenir depuis combien de temps leur relation était aussi compliquée. Un an environ. A partir du changement de gouvernement. Micah se souvenait d’une Kaprice distante, en apprenant plus tard qu’elle avait perdu quelqu’un d’important à ses yeux au Ministère. Sans plus de détails. Et à cette époque, Micah n’avait pas cherché à en savoir plus. Puis les mois s’étaient écoulés et rien n’avait changé. Micah s’était rendu compte que Kaprice l’évitait toujours et il n’avait pas pu savoir. Par peur ? Par manque de courage ? Peut-être un mélange des deux. En plus du fait qu’il avait les américains sur le dos, comme elle. Lui pour son statut de Sang-Pur, elle parce qu’elle en était potentiellement une. Chose qui s’était révélée vraie après Assapor d’ailleurs. Assapor. La dernière fois qu’il l’avait vraiment vue, en s’occupant d’elle avant qu’elle ne se dérobe une nouvelle fois.

« Moi aussi je suis content de voir que tu vas mieux. », répondit-il en fixant le café dans sa tasse qui commençait à refroidir. Il l’avait vu à Trent Park, pas très en forme. Et avait continué sur cette lancée pour éviter le sujet qui l’importait. Banalités. Que des banalités. Mais Micah ne savait pas quoi dire. C’aurait été trop facile de savoir quoi dire pour tout arranger. Pour tout comprendre. Pour passer à autre chose ? Non. Non ça, il savait qu’il n’en était pas capable réellement. Pas maintenant. Il aurait tellement voulu que quelque chose tourne rond dans sa vie. Et il savait qu’il n’avait pas rêvé ce qu’ils avaient vécu. Que si là c’était compliqué, cela pouvait redevenir normal. Non ?

« Je… » Micah releva la tête vers Kaprice dans un effort. Il sentait son courage prendre la fuite Mais il ne pouvait plus reculer désormais. Et refusait de se laisser distraire par des souvenirs ou son parfum lui arrivant à ses narines. Ce parfum, il lui avait manqué. « Pourquoi… Comment on en est arrivés là Kap’ ? » Il laissa un blanc de quelques secondes avant de continuer, hésitant. « Je ne comprends pas, je suis perdu. »

Ces mots étaient sortis de sa bouche difficilement. Oui, cela aurait vraiment été trop facile si tout pouvait être réglé avec une formule magique ou un claquement de doigts. Mais les relations humaines étaient loin d’être simples. Les enfants étaient plus faciles à comprendre pour Micah. Il avait eu le contact facile avec les enfants depuis qu’il était en âge de s’en occuper. Et c’était tout naturellement qu’il avait choisi cette spécialité. Mais il n’était plus un enfant. Et Kaprice non plus. Alors tout était plus compliqué.
Dans un soupir, le jeune médicomage prit une gorgée de café, pour retrouver un peu de courage. Il allait en avoir besoin.
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Re: Was I too close for comfort ? → ft. Kaprice
ce message a été posté Sam 4 Jan 2014 - 17:49
Des banalités. Après tout ce qu’ils avaient partagé, c’était ridicule. Mais cette époque semblait à des années-lumière d’eux, malheureusement. Alors qu’elle le remerciait d’un signe de tête de s’être décalé et qu’elle se servait un café, Kaprice se rendait compte de l’ironie de cette situation. Et de son goût d’inachevé, surtout. Elle ne pouvait pas dire qu’elle était indifférente à sa présence, à son sourire, ç’aurait été mentir. Ça avait commencé tellement naturellement, leurs rencontres pour parler de cours, son aide précieuse, ces cafés en tête-à-tête, les éclats de rire échangés. Il était entré dans sa vie sans même qu’elle s’en rende compte. Mais il avait une copine, au début, donc la question ne se posait pas. Il devenait, de fil en aiguille, un excellent ami avec lequel elle aimait passer du temps. Jusqu’à leur rupture. Elle avait été là, sans trop en faire. Il n’en parlait pas alors elle se contentait d’aller boire quelques verres avec lui, de réviser en sa compagnie. Et il y avait eu le premier dîner. Le second. Et le suivant. Celui où elle avait cru qu’il allait l’embrasser, alors que rien ne s’était finalement passé. Et après … après tout avait basculé. Et la question de Micah la fit frissonner. Comment en étaient-ils arrivés là ? Elle le savait pertinemment, elle n’allait pas mentir. En fixant le fond de sa tasse de café sans lui accorder un regard, elle pourrait toujours tenter de le faire. Mais il méritait mieux. Et là était sans doute le fin fond du problème : il méritait mieux. Son leitmotiv.

Elle finit par se redresser pour lui faire face. Ils n’étaient pas si éloignés et pourtant elle savait qu’un fossé les séparait et que le pire était qu’elle l’avait creusé elle-même. Alors qu’elle avait rêvé, au fur et à mesure de leurs rendez-vous, d’une scène comme celle-ci où il l’aurait embrassée entre deux services, où ils auraient verrouillé la porte et où … Tout s’est enchaîné tellement vite. Sa voix avait tremblé et elle se maudit pour cela. Rien en elle ne devait flancher, rien. Secouant doucement la tête, elle manqua de faire un pas sur le côté mais savait qu’elle allait finir par se défiler si elle s’éloignait physiquement de lui. Au Ministère, j’ai perdu quelqu’un … qui comptait énormément pour moi. Et c’était un doux euphémisme. Son regard se voila légèrement et elle dut secouer la tête pour chasser le souvenir du visage d’Heath. Je l’ai aimé, très longtemps. Peut-être depuis que je le connaissais. J’étais parvenue à l’oublier. Avant lui. Et avec lui, elle s’était surprise à repenser à une relation durable. Et je ne voulais pas me rapprocher de toi alors que je le pleurais. Au moins, c’était clair. Sans mensonges, sans ambages, et sans réellement parer d’eux deux, ce qui était beaucoup plus simple, au final. Cela ne suffisait pas à tout justifier, évidemment. Mais c’était un début. Maintenant qu’elle s’était lancée, il serait plus facile de ne pas s’arrêter.

Et de s’éloigner sans avoir peur de partir en courant. Elle tira une chaise pour s’asseoir, espérant qu’il fasse de même. Ce serait quand même plus détendu que s’ils étaient debout tous les deux à alterner entre se regarder et s’éviter du regard. Ça ne résolvait rien, mais c’était un début de réponse. La suite tenait en un seul nom : Jake. Si encore ce n’était que ça, elle se serait sans doute laissée convaincre qu’il s’en foutait et ils auraient peut-être fini cette discussion par un long baiser passionné. Un frisson s’empara de la jeune fille. Non, elle n’en avait pas envie. Elle ne devait pas en avoir envie. Elle avait renoncé à ce droit en faisant ce pacte avec le photographe. Même si elle n’avait pas mesuré l’ampleur de ce qu’elle faisait à l’époque. Assise, elle repoussa doucement son mug. Et les événements se sont … enchaînés. Assapor. La découverte de mes parents. Et … tout le reste. Tout le reste. C’était joliment exprimé. Elle n’avait pas vraiment envie d’en parler avec lui. C’était avec lui qu’elle avait flirté, pas avec Jake. Comment lui expliquer que c’était avec lui quel était, dans ce cas ?
Micah E. Flint
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Re: Was I too close for comfort ? → ft. Kaprice
ce message a été posté Sam 4 Jan 2014 - 20:12

Micah réfléchissait. Et si au fond, la situation dans laquelle ils se retrouvaient était de sa faute ? Il avait après tout largué Cassandra car il s’était rendu compte qu’il n’appréciait pas tant que ça qu’un autre homme tourne autour de Kaprice. Donc qu’elle avait eu raison sur toute la ligne et qu’il avait des sentiments pour son « apprentie d’amie ». Tout s’était fait tout seul, y compris les petits flirts autour des dîners. Et où il n’avait rien fait. Rien osé faire alors qu’il s’était juré de franchir le pas à ce dîner-là. Pourquoi ? Par manque de courage ? Par bêtise ? Par peur de se faire rejeter ? Par tout ça en même temps. Avec ce qu’il vivait en parallèle, il avait de quoi être autant perdu qu’effrayé. Les américains qui n’avaient pas arrêté d’être sur son dos, le début de la dernière année de spécialisation.
Il avait l’impression de se trouver des excuses et s’en voulait de ne pas avoir agi quand il aurait dû. C’était probablement ça le problème. S’il avait agi, ils n’en seraient pas là aujourd’hui…

Micah l’écouta parler sans prononcer un mot. Son instinct avait vu juste concernant la personne que Kaprice avait perdue au Ministère. Quelqu’un de proche, très proche même d’après ce qu’elle disait. Mais c’était le passé et Micah refreina son envie de savoir qui il était. Surtout vu la tête qu’elle faisait. Ça avait été douloureux, pas la peine de remuer la baguette dans la plaie. Alors le jeune médicomage acquiesçait à chaque nouvelle information. Tout était logique, normal, direct et sans mensonge. Sans qu’il ne s’en rende vraiment compte, un poids s’enlevait de ses épaules sans pour autant le soulager. Pour Décembre, ce n’était pas sa faute. Et puis, Cassandra était encore là à cette époque. En quelque sorte. Mais Micah comprenait. Et il continuait d’hocher la tête, comme un pantin, attendant la suite.

Il ne bougea pas lorsque Kaprice prit une chaise pour s’asseoir. Il était tellement en mode « écoute et compréhension » qu’il en avait perdu sa motricité. Il leva cependant la tête en sa direction, se forçant à la regarder au lieu de contempler son café. Affronter le mal par le mal. Même si le mal était à la limite du supportable.
Cependant en y réfléchissant, qu’était-ce qui le retenait à ne pas agir là maintenant, de suite ? Jake ? Ou la peur de se faire rembarrer, encore une fois ? S’il n’en avait rien eu à faire des autres, il se serait lancer. Mais là, là il ne pouvait qu’espérer une fin heureuse pour lui.

Encore une fois, Micah ne dit rien, laissant Kaprice finir. Assapor, oui, il ne fallait pas lui expliquer par deux fois l’horreur d’Assapor. De ce qu’elle avait vécu et qu’elle lui avait récité succinctement lorsqu’il s’était occupé d’elle. Des miroirs avaient failli l’écraser avec une Mangemort et son cousin. En plus de l’histoire de la bombe atomique et du dérèglement magique. Un truc à traumatiser quelqu’un à vie.

Inconsciemment, Micah lâcha un petit rire amer lorsqu’elle mentionna la découverte de ses parents. Cette histoire, il en avait entendu parler. Et, parole de Sang-Pur, il n’allait pas lui jeter la pierre pour ça. Elle était bâtarde Sang-Pur, et alors ? Elle n’allait certainement pas l’avoir lui sur le dos, lui le Sang-Pur qui s’était mis quasiment toute sa famille à dos. Alors il se contenta d’un regard compatissant. Parce qu’il était là, parce qu’il comprenait. Parce que les américains le harcelaient à cause de ça. Et il aurait voulu qu’elle s’épanche un peu plus. Car « tout le reste » ne lui suffisait pas. Ne répondait pas à son affirmation. C’était de sa faute à lui, et elle ne le disait. Elle omettait la plus grande partie de son argumentation. La plus difficile à avouer sans doute. Mais il le fallait. Micah décolla son dos du comptoir, continuant de rester debout pour parler.

« Et tout le reste. Comme Jake. Ou comme moi. », enchaîna-t-il d’une voix triste. « C’est de ma faute si on en est là au final, et j’en suis désolé. »

Micah voulut se déplacer pour s’asseoir enfin à son tour mais en avait oublié le café qu’il tenait. Et dont le contenu se renversa sur son haut médical. « SCROUT NON ! C’est le seul que j’ai ici en plus ! » Oubliant un instant la situation et parce que le café qu’il venait de se renverser dessus était encore chaud, il enleva à la va-vite son haut et alla passer de l’eau dessus. Avant de réaliser qu’une formule suffisait pour faire disparaître la tâche. Micah Flint l’abruti, deuxième.

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Re: Was I too close for comfort ? → ft. Kaprice
ce message a été posté Sam 4 Jan 2014 - 21:04
Pourquoi avait-elle fait ça ? Pourquoi avait-elle eu cette idée, avec Jake ? Et pourquoi avait-il accepté ? Non, ce n’était pas juste de le blâmer pour la situation. C’était elle la seule fautive. Elle pensait bien faire et en fait, elle n’était même pas sûre de l’aider et se trouvait elle-même à souffrir de la situation. Tant qu’elle était restée éloignée de Micah, c’était facile. Mais là, face à lui, elle ne pouvait pas ignorer qu’il avait failli y avoir un « eux » et que cela lui aurait plu. En même temps, il n’avait jamais rien tenté, réellement. Elle l’avait tenu à l’écart, certes, mais il aurait pu l’attraper dans un couloir et l’embrasser passionnément dans la réserve. Se raclant la gorge pour chasser cette vision, Kaprice se saisit de son mug et trempa ses lèvres dedans. Elle avait été stupide. Issu d’une famille à sang pu, il devait connaître sa situation et la partager. Un autre partage que celui qu’elle pouvait avoir avec Jake. Le café avait u goût amer et elle se gifla mentalement pour cela. Elle n’avait pas à se lamenter, elle avait fait son choix et personne ne l’y avait forcée. Maintenant, il fallait qu’elle assume. Et qu’elle évite de penser qu’elle était peut-être en train de passer à côté de l’homme de sa vie.

Elle tressaillit quand il prononça le nom de Jake. Ce n’était pas comme si elle ne s’y attendait pas, ils ne se cachaient pas, au contraire, c’était tout l’intérêt de leur prétendu couple. Se donner en spectacle n’avait jamais posé de problème à la jeune fille qui n’avait honte de rien. Mais une partie d’elle-même avait espéré que Micah passe à côté de cette information, surtout aux vues du ton qu’il avait employé pour prononcer son prénom. Elle avait envie de hurler mais finit son café à la place. Par contre, elle réagit immédiatement quand il se mit en cause. Ne dis pas ça ! Ce n’est pas de ta f… Mais elle n’eut pas le temps de finir qu’il renversait sa tasse sur lui-même. Étouffant une exclamation de surprise, elle se releva, sortant sa baguette. Pas assez vite. Micah venait d’enlever le vêtement taché. Déglutissant péniblement, Kaprice détourna le regard rapidement, deux pastilles roses aux joues. Pas ça. Pas avec ce qu’elle vivait en ce moment, cette frustration d’avoir quelqu’un et en même temps non, et surtout lui devant elle. Extrêmement mal à l’aise, elle finit par s’approcher de lui, baguette levée. Laisse-moi faire … Tergeo. Tout simplement. La tache de café disparut en quelques instants, par contre, le vêtement était toujours aussi humide. Se mordant la lèvre, elle recula pour retourner à sa place. Merci pour cette intervention, Kaprice Teagan.

On aurait pu … se retrouver avant. Ce n’est pas ta faute. C’est la mienne. Je t’ai évité. Enfin en réalité, ils étaient sans doute tous les deux fautifs. Le regard de la jeune fille s’était voilé et elle se prit le visage dans les mains, quelques instants. Il fallait juste qu’elle trouve la force de tenir, de lui dire que plus rien n’était possible, parce qu’elle était avec Jake. Prétendument. Elle allait perdre quelqu’un qui lui plaisait énormément, et même plus que ça pour venir en aide à un ami. Mais il y avait trop en jeu pour qu’elle faiblisse. Elle ne pouvait pas faire défaut à Jake, pas après tout ce qu’elle avait pensé, tout ce qu’elle avait dit sur lui. Et pas après lui avoir promis qu’il pouvait compter sur elle. Peu importaient ses sentiments. Elle ne risquait pas un emprisonnement à Azkaban ou pire. Je voudrais écrire quelque chose avec toi. Mais je ne peux pas. Un frisson la parcourut. Ce n’était pas vraiment la chose à dire, mais c’était la vérité. Bien sûr qu’elle ne pouvait lui dire ce qui se passait réellement. Parce qu’elle ne pourrait pas résister s’il proposait qu’ils se voient en cachette. Et les conséquences s’ils se faisaient prendre seraient terribles. Elle réfléchissait sans doute trop en termes de vie et de mort. Mais étant donné qu’elle avait pensé qu’une relation pouvait sauver Jake, l’inverse devait être vrai dans son esprit. J’aurais … j’aurais voulu, corrigea-t-elle, se rendant compte de ce que sa phrase avait d’interprétable avec le temps qu’elle avait employé. Elle était toute rouge et resta dissimulée derrière ses mains. C’était encore la position la plus sûre.
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Re: Was I too close for comfort ? → ft. Kaprice
ce message a été posté Sam 4 Jan 2014 - 23:50


Micah se sentait mal, gêné et bête. Et il avait froid, torse-nu avec son haut mouillé parce qu’il avait oublié un instant qu’il était sorcier. Cette discussion ne menait visiblement à rien, en plus de le rendre ridicule aux yeux de Kaprice.

Il n’arrivait pas à croire un mot de Kaprice. Evidemment que c’était de sa faute. Mais il ne dit rien alors qu’elle ne finissait pas sa phrase. Continua à ne piper mot alors que la jeune femme s’approchait, baguette à la main, pour faire ce qu’il avait été incapable de faire quelques secondes auparavant, c’est-à-dire enlever sa tache de café. Il remarqua cependant que ses joues avaient rosi légèrement. Il ne put réprimer un léger sourire sur son visage, baissant sa tête pour regarder ses bras croisés sur son torse. Cela ne l’empêchait pas de se sentir comme le plus stupide des médicomages de Sainte-Mangouste et ne résolvait absolument rien à leur problème. Qui n’allait certainement pas s’arranger avec le léger frisson qui lui parcourut l’échine alors qu’elle était juste à côté d’elle. Ne le voyait-elle pas ? La tension entre eux deux était presque palpable. C’était étrange. C’était déroutant. Micah aurait pu réagir, la prendre dans ses bras et la renverser avant de l’embrasser comme ce que faisaient les couples dans les films que la TVM diffusait. Mais il laissa passer sa chance.

« Merci. » se contenta-t-il de dire alors qu’elle repartait déjà s’asseoir, sur le canapé de la salle de repos cette fois-ci. Micah remit son haut alors qu’il voyait celle pour qui il avait des sentiments se prendre la tête dans les mains, avouant qu’elle l’avait évité et que c’était de sa faute. Le jeune homme fronça alors les sourcils. Comment pouvait-elle dire ça ? Elle avait eu de bonnes raisons de l’éviter après tout. C’était lui le fautif, lui qui n’avait pas agi au bon moment… Pourquoi se blâmait-elle ? C’était de sa faute si Jake l’avait coiffé au poteau. Même si son cœur se serrait à cette pensée. Il se décida alors à la rejoindre sur le canapé, en laissant malgré tout une petite distance entre eux. Parce qu’il n’osait pas, parce qu’il ne pouvait pas.

« Arrête de dire que c’est de ta faute. Pourquoi le serait-ce ? Tu avais tes raisons… Alors que j’en n’avais aucune pour ne pas agir plus tôt. Mais voilà, quelqu’un d’autre est visiblement passé avant moi. Je ne peux m’en prendre qu’à moi-même. » Il soupira, regardant dans la direction opposée quelques instants pour ne pas à avoir Kaprice dans son champ de vision. Les regrets prenaient peu à peu place dans son cœur et dans sa tête. Il aurait tant voulu remonter le temps pour changer son comportement. Leur donner cette chance qu’ils n’ont pas eue…

« Je voudrais écrire quelque chose avec toi. Mais je ne peux pas. »

Voudrais ? Instantanément, Micah se retourna vers Kaprice qui n’avait pas quitté sa position. La correction du temps employé ne changeait pas la donne, le « voudrais » était sorti en premier. Son cœur manqua un battement. Quelque chose clochait, c’était évident. Alors il osa. Il combla l’espace qui les séparait et soulevait la tête de Kaprice qui n’opposait aucune résistance, prenant ensuite ses mains pour que leurs regards se croisent. Micah essaya de déceler quelque chose lui permettant de trouver les réponses dans ses yeux mais rien ne filtrait. Et ils se regardaient, interdits, pendant une poignée de secondes.

« Ça veut dire quoi, exactement ? » Dans un murmure, encore audible. Il n’avait pas lâché ses mains mais n’avait pas franchi la limite non plus. Il attendait une réponse. Et après il aviserait. Même si son cœur battait bien trop vite. Même s’il était perturbé et s’empêchait de lâcher son regard. Même s’il ne savait pas du tout quoi faire. Il voulait une réponse, une suite de ce qu’elle avait avoué un peu plus tôt. Quelque chose qui le fasse partir pour de bon ou rester. Ne plus être dans cet entredeux qui les bouffait tous les deux.

Kaprice G. Teagan
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ce message a été posté Dim 5 Jan 2014 - 10:48
Elle aurait voulu partir. Quitter la pièce, même Sainte-Mangouste, débarquer chez Jake à l’improviste et se jeter dans ses bras pour se rappeler que ce qu’elle faisait avait un sens et comptait plus que tout le reste. Mais fuir n’était pas dans sa nature, même si cela lui faisait souvent aller au-devant des ennuis. La preuve en images. Ses mains s’agrippaient nerveusement à son visage. Elle ne pouvait pas le regarder alors qu’il considérait simplement que quelqu’un avait été plus rapide que lui. Pas du tout. C’était elle qui avait proposé cet arrangement à Jake, ce pacte stupide. The road to hell is paved with good intentions, disait le dicton et Merlin ce qu’il avait raison. La force de tout relativiser lui avait été enlevée quelques mois auparavant. Ce n’était pas vrai, que les choses n’étaient pas graves, elles l’étaient toujours en ces temps troublés. Après tout, combien de temps restait-il avant la prochaine mission de laquelle, cette fois-ci, elle pourrait ne pas revenir ? Sa chance insolente ne lui sourirait pas éternellement.

Et c’était reparti pour la descente aux Enfers. Elle ne parvenait pas à rester concentrée plus de deux secondes. Tout voir en noir venait tellement facilement depuis quelques mois que c’en était affolant. Elle ne comprenait pas comment elle faisait pour passer de l’état de plénitude (factice, certes) qu’elle avait eu avant d’entrer dans cette pièce à ça. Cela en disait tellement sur son état d’esprit, sur cette impression d’être engluée dans une sorte de toile d’araignée géante qui se resserrait un peu plus à chaque fois qu’elle essayait de s’en dépêtrer. Se bercer de l’illusion que tout pouvait être simple était la preuve d’une imbécillité sans nom. Ils y avaient cru, pendant leurs dîners en tête-à-tête, elle en tous cas. Que finalement il y avait peut-être un peu d’espoir dans ce monde, et qu’elle pourrait sourire de temps en temps sans avoir besoin de le simuler. Bien sûr. Et le gobelin mettait la chocogrenouille dans sa boîte dorée. Et …

Et il venait de prendre ses mains qui furent instantanément parcourues de frissons. Non, gémit une partie d’elle-même. Il n’avait pas le droit de la toucher, pas maintenant, pas comme ça. Mais elle se laissa faire. Laissa ses yeux se faire capturer par ses adorables prunelles noisette. Fébrile, elle nota qu’il avait remis son t-shirt et que c’était tant mieux. Sa bouche s’assécha à sa question. R…rien. Ça ne veut rien dire … Menteuse. Son regard hurlait le contraire et l’expression de son visage criait qu’elle disait n’importe quoi. Un gémissement étouffé monta de sa gorge et elle tira doucement sur ses mains pour se dégager. C’était de la torture. Je ne peux pas … ne demande pas, s’il-te-plaît. Ses yeux se baissèrent sur ses doigts qui effleuraient toujours les paumes de Micah, cachant de ses longs cils le fait qu’ils se voilaient. C’était si doux, sa proximité, sa chaleur et le papillon dont elle se faisait l’effet mourait d’envie d’aller se brûler les ailes à sa flamme. N’importe quoi. Il fallait qu’elle arrête les métaphores stupides. Elle n’était plus une adolescente. Et pourtant … elle se sentait exactement comme une jeune fille en fleurs à cet instant précis. Plus comme cette femme qui se voulait forte, relevant le menton quand elle entendait qu’on parlait d’elle. Qui s’embarquait dans des choses bien trop compliquées pour elle.

Se laisser aller serait si simple. Il lui suffirait de relever la tête, de donner une légère impulsion et ses lèvres trouveraient les siennes, pour la première fois. Mais si elle faisait ça, le repousser après serait un supplice. Comment lui expliquerait-elle qu’elle l’avait embrassé « juste comme ça », et qu’il ne pouvait rien y avoir après ? Son cœur lui hurlait d’arrêter de réfléchir, sa conscience tapait sur celui-ci avec une batte gravée au nom de Jake. Mais elle n’était pas assez virulente. Ses doigts s’étaient glissés entre ceux du Médicomage. Si elle le regardait, elle était fichue. Parce que, comme elle l’avait pensé, la vie était trop courte. Parce qu’Heath était mort sans qu’elle ait seulement goûté à ses lèvres, à la chaleur de ses bras. Et qu’elle vivrait avec ces regrets jusqu’à son dernier souffle. Alors, sans réfléchir, elle bougea. Et alla nicher son visage dans le cou de Micah. Pour ne pas le regarder. Pour ne pas risquer de craquer. Même si elle en mourait d’envie. Je suis désolée … Sa voix était étranglée. Et ses yeux s’étaient humidifiés.


Etvoilàjepleurecestmalin.
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ce message a été posté Lun 6 Jan 2014 - 20:33

Il semblait bien loin ce moment où Micah était persuadé que son heure de repos serait calme et paisible. En ce moment, les sentiments de plénitude et de joie étaient loin, bien loin écrasés sous la peine et l’impression de ne plus rien comprendre. Non pas qu’il avait réussi à comprendre quoi que ce soit depuis que Kaprice avait pénétré dans la salle de repos mais là, c’était pire. Il avait atteint le paroxysme de l’incompréhension.

Micah se blâmait de ne pas avoir agi plus tôt et Kaprice le contredisait, sans lui expliquer pourquoi. Puis ensuite, elle faisait une erreur et « voudrait » être avec lui. Mais elle ne pouvait pas. Parce que quoi ? Parce que « ne demande pas ». Comment ne pouvait-il pas demander ? Comment pouvait-il rester là, le cœur serré comme jamais, sans savoir ? Comment pouvait-il supporter ce regard et ce visage qui disait tout le contraire des propos de la jeune femme ? Comment, oui c’était le comment qui lui martelait le crâne.

Tenant toujours ses mains, mal en point, il essaya de placer quelques mots. « Tu ne ferais pas cette tête si ça ne voulait rien dire. Tu serais déjà partie si tout ce que tu disais était vrai. Et pourtant… » Pourtant tu es là devant moi, sur le point de fondre en larmes, voulu-t-il rajouter. Mais cette phrase ne sortit pas de sa bouche. Trop difficile, trop compliquée. Cette phrase s’était perdue dans les méandres de son cerveau, comme son cœur, sa raison et sa capacité à bouger. Car il aurait pu partir, la laisser là et tenter de se remettre de tout ça. De cette incompréhension qui augmentait de secondes en secondes au lieu de s’estomper. En même temps, il ne voulait pas partir. Kaprice était si proche et pourtant si loin en même temps. Sauf qu’elle était là, et qu’il se contentait de lui tenir les mains. Jusqu’à ce qu’elle vienne se nicher dans son cou et qu’il ne put rien faire d’autres à part la prendre dans ses bras. Il n’aurait jamais pensé que la première fois qu’il la tiendrait de cette manière serait dans des circonstances pareilles mais il ne put s’empêcher de la prendre dans ses bras. Comme il le faisait avec Nina lorsqu’elle était sur le point de pleurer. Ce qui était sur le point d’arriver pour Kaprice.

« Shhh… », se contenta-t-il de dire, en fermant les yeux et collant sa tête contre celle de Kaprice alors qu’elle répétait qu’elle était désolée. Lui aussi l’était, pour lui-même. Il s’était fourré dans une situation bien trop compliquée tout ça parce qu’il n’avait pas agi en temps et en heure. Jamais elle ne serait mise avec Jake s’il l’avait embrassé lors du dernier « rendez-vous » qu’ils avaient eu. S’il n’avait pas eu peur. Et pourtant, une voix dans sa tête arrivait quand même à lui dire que rien n’était perdu. Parce que oui, ses propos faisaient sens. Si Kaprice ne ressentait rien pour lui, elle n’aurait jamais réagi de cette manière. Elle ne serait pas là, au bord des larmes, dans un état aussi minable que le sien. Heureusement qu’ils étaient seuls dans cette salle de repos.

Et puis Micah réfléchit. Cette situation entre eux les mettait plus bas que terre. Alors il décida d’agir, de dire quelque chose qu’il ne voulait pas dire, ayant peur de la réponse. Mais son souffle saccadé et son cœur toujours aussi serré lui disaient de réagir, de ne pas faire en sorte de laisser les deux jeunes gens comme ça, dans leur désespoir. Alors Micah mit fin à leur étreinte étrange et laissa apparaître un sourire triste sur son visage. Il tenait les bras de Kaprice. Son visage n’était qu’à quelques mètres. Tout ce qu’il avait à faire était… « Regarde dans quel état on est. On ne peut pas rester comme ça. Toi comme moi. » Sa voix était fébrile cependant il réussit à continuer, profitant de cet élan de courage, même s’il serait brisé en fin de compte. « Je ne sais pas pourquoi tu ne veux rien dire mais je ne demanderai pas. Seulement… Seulement donne-moi une bonne raison de ne pas partir. » Il caressa sa joue gauche avec son index, doucement. « Juste une raison que tout ceci n’est pas quelque chose que j’ai imaginé, quelque chose que tu ne veux pas en fin de compte. Parce que…» Tenter le tout pour le tout, éviter qu’elle ne dise rien et qu’elle le laisse partir. Parce qu’il ne voulait pas, même s’il ressentait au plus profond de lui qu’il arrivait trop tard et qu’il allait la perdre. Alors il prit le visage de Kaprice et l’embrassa avant qu’elle puisse dire quelque chose ou bouger. Doucement, tendrement, comme il aurait voulu le faire il y avait bien longtemps. Avant de briser le contact de leurs lèvres, de lâcher son visage et de se lever. « Parce que je veux continuer d’y croire, malgré tout. » Micah avait baissé la tête, sentant les larmes monter et se sentant aussi mal que précédemment.

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ce message a été posté Mer 8 Jan 2014 - 21:31
Même quand elle râlait à propos de choses qui n’allaient pas forcément dans sa vie, Kaprice n’avait jamais joué les Caliméros à outrance. Seulement là, il fallait bien avouer que « c’était vraiment trop injuste ». Quelqu’un avait écrit, quelque part, que la demoiselle ne serait jamais heureuse en amour. Il y avait eu Heath, son Attrapeur qu’elle avait jeté pour courir se prendre une veste devant tout Poudlard, cet insupportable abruti de Mangemort et Micah. N’incluons pas Jake dans la liste, même s’il se faisait lentement mais sûrement une place dans le cœur de la jeune fille, elle n’était pas de nature amoureuse ou juste flirtatoire (je vous zute, laissez-moi mes néologismes, ça retarde le moment où je vais pleurer). On ne pouvait pas dire qu’elle avait eu beaucoup de chance en la matière. Alors là, c’était juste trop. Elle se sentait complètement découragée, tout contre lui. Elle savait très bien qu’il avait raison et elle n’avait même pas besoin de dire qu’elle était d’accord avec lui, il le savait déjà. Ça voulait dire que Merlin savait à quel point elle avait envie d’être avec lui mais que cette garce de Morgane n’avait pas jugé bon de la prévenir que sa vie amoureuse redémarrerait au moment où elle ne pourrait plus en avoir. Peste.

Il était trop tard pour maudire qui que ce soit. Elle ne pouvait que retenir ses larmes à grand-peine, le contact de Micah étant bien loin de l’apaiser. Et maintenant … quoi ? Elle allait le laisser la consoler sans rien dire, se lever et partir sans un mot parce qu’elle serait incapable de prononcer un « je ne veux pas de toi » ou « rien n’est possible entre nous » ? C’était ce qu’elle se devait de faire, pour lui, pour Jake. Lui claquer la porte au nez, méchamment même, peut-être, pour qu’il se détourne d’elle, qu’il la déteste et qu’il se trouve une gentille fille moins compliquée. Mais la simple idée de voir une autre qu’elle embrasser le Médicomage dans un couloir lui donna envie de frapper quelqu’un, violemment. C’était égoïste, sans le moindre doute. Mais elle en avait assez d’être juste altruiste, et gentille, et douce, et naïve. Elle ne l’était plus. Et la part qu’elle aimait le moins chez elle réclamait à grands cris le jeune homme qui était contre elle. Comme s’il l’avait entendue, il se redressa. Non, pas ses yeux … mais c’était trop tard. Son sourire acheva de réduire en miettes ce qui restait de l’organe se débattant inutilement dans sa poitrine. Il fallait qu’elle trouve le courage de le faire. Mais il l’en empêcha. Il lui demandait une raison de rester. Et elle voulait la lui donner. Mais laquelle ? « Je ne suis qu’une imbécile qui n’a pas réfléchi avant de proposer son aide à un ami » ? Hors de question, elle ne dévoilerait pas le subterfuge. « Je tiens à toi » ? Absolument concis, sans valeur et stupide. Et …

Son doigt l’effleurant la fit trembler. Elle vit ce qui allait se produire. Mais ne bougea pas. Si la raison en était qu’elle en était incapable ou qu’elle n’en avait aucune envie, elle n’aurait sur le dire. De toutes les manières, le résultat fut le même : ses lèvres vinrent à la rencontre des siennes. Et ce fut … non, pitié, je vous ferai grâce de toutes les métaphores éculées sur le sujet, la magie, les paillettes, les feux d’artifice. C’était simplement doux, chaux, agréable. Et cela semblait tellement juste que ç’aurait dû être interdit. Elle fut transportée, quelques instants, dans ce qu’aurait pu être leur réalité. Leur relation, survivant malgré les événements, son inquiétude à lui quand elle partait en mission, ses râleries soulagées quand elle en revenait, ses efforts pour qu’il arrête de bouder et le lui pardonne, cette tendresse, au quotidien, leur faisant oublier les enquêtes des Américains … et ces moments de bonheur, simples, pendant leurs pauses. Douce rêverie. De courte, trop courte durée.

Parce que je veux continuer d’y croire, malgré tout. Non ! Elle se plaqua une main sur la bouche. Mais elle avait eu si froid et s’était sentie tellement abandonnée, quand il l’avait lâchée, qu’il s’était levé, que cela lui avait échappé. Ce n’était clairement pas un « non » lui disant qu’il n’entendrait pas ce qu’il voulait entendre. C’était un « non » le suppliant de ne pas la laisser. Bien sûr qu’elle pourrait aller pleurer le soir chez n’importe lequel de ses amis, chez son cousin, mais aucun d’entre eux ne parviendrait à la consoler si elle le laissait partir sans rien dire. Pâle, elle se leva pour lui faire face. Elle tremblait. Et maintenant ? Tu n’as pas rêvé. Mais on ne peut pas être ensemble. Pas maintenant. Sa mâchoire s’était crispée et elle finit par détourner le regard. Ne pas mentir. Mais ne pas dire toute la vérité. Juste trouver le juste milieu. Tout aurait été différent si on … s’était rapprochés avant. Mais je ne peux pas quitter Jake. Pas maintenant. Avec le procès … les gens parlent. Et il a besoin de moi. Et elle ne lui, pour être totalement honnête. Mais elle n’allait pas retourner le couteau dans la plaie. Ses incisives étaient enfoncées dans sa lèvre inférieure, qui quémandait, la suppliait de retrouver celle de Micah. La faire taire était compliqué. Comme continuer. Elle finit par relever les yeux vers lui. La loyauté, c’était un fait. où était le courage qui lui avait valu de porter du rouge et or pendant sa scolarité. Là. En elle, alors qu’elle plongeait son regard dans le sien. Je ne … te demande pas de m’attendre. Ce ne serait pas juste. Sa voix tremblait, malgré tout. Alors … alors quoi ? Alors rien. Il allait partir. Et la vie reprendrait son cours. Elle ne s’arrêterait pas pour deux âmes en peine qui se regardaient dans le blanc des yeux, dans la salle de repos d’un hôpital.
Micah E. Flint
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Re: Was I too close for comfort ? → ft. Kaprice
ce message a été posté Ven 10 Jan 2014 - 23:03

« I didn’t mean to kiss you, you didn’t mean to fall in love. I never meant to hurt you, I never meant for it to mean this much. Hush hush now. »


Micah y avait cru l’espace d’un instant. Que l’embrasser allait changer quelque chose, que Kaprice allait en quelque sorte lâcher Jake pour lui. Mais qui pensait-il avoir après tout ? Cela n’avait jamais été dans son tempérament de briser des couples. Pourtant… C’était ce qu’il avait tenté de faire malgré tout. Car il n’avait pas agi plus tôt, parce que Kaprice avait eu –et les avait encore– des réactions étranges et parce que des questions restaient sans réponse.

« All I wanted was to believe. Hush hush now. So go on, live your life. So go on, say goodbye. So many questions but I don’t ask why. »

Y croire à ce « nous deux », cela lui avait semblé possible. Mais tout était tellement confus qu’il ne savait plus à quoi se fier. Le « Non ! » qu’échappa Kaprice fut aussi incompréhensible, pour ne pas changer, que sa réaction. Et la phrase qui a suivi n’a pas arrangé les choses. Alors quoi, il n’avait pas rêvé ? Il avait eu une raison d’y croire ? Seulement Jake était arrivé avant, c’était ça ? Comme quoi… Micah avait eu raison sur toute la ligne. C’était ce qui faisait le plus mal en fin de compte : il avait raté sa chance. Et même si Kaprice lui avait rétorqué le contraire, la raison en était tout simplement évidente. Puis, se faire piquer la place, cela faisait mal. Encore quelque chose à rajouter à sa liste des souffrances de ces derniers temps : les américains, Cecilia et maintenant Kaprice. Mettre au même niveau de souffrances sa sœur aînée et celle pour qui il avait des sentiments pouvait sembler étrange aux premiers abords mais en y réfléchissant de plus près, toutes les deux avaient réussi le pari de le faire souffrir comme jamais. L’une parce qu’elle réapparaissait dans sa vie en lui prouvant qu’elle n’était pas si portée disparue que ça et que la probabilité que tout redevienne comme quand ils étaient petits devenait nulle ou presque, l’autre parce qu’elle était perdue, confuse et presque aussi mal barrée que lui au final. Mais là n’était pas la question en cet instant.

Micah leva difficilement les yeux vers la jeune femme et réussit à parler malgré tout.
« Deuxième place, j’ai compris. J’ai laissé passer ma chance, c’est de ma faute. Je n’ai qu’à m’en prendre qu’à moi-même dans ce cas. » Il inspira une bouffée d’air, sentant ses yeux picoter légèrement. « Je vous souhaite tout le bonheur possible avec Jake. »

« I tried to hide but I still believe that we were always meant to be and I could never let you go, no. Hush hush now. »

Et maintenant quoi ? Que devait-il faire désormais ? Micah n’en avait strictement aucune idée. Il jeta un coup d’œil à l’horloge de la salle de repos : son heure de pause était presque écoulée. Cette heure l’avait plus fragilisé émotionnellement qu’autre chose, alors il serait dans un état lamentable pour le reste de sa journée, quelle chance. Il voulut parler pour combler ce silence pesant avant de partir seulement la porte de la salle de repos s’ouvrit en trombe.

« Ah Micah parfait, on… Ouah, t’as une sale tête. Elle t’a pas été très bénéfique cette heure de repos ! »

Kaprice s’était retournée, cachant son visage et faisant semblant de s’affairer à quelque chose. Micah, quant  à lui, ne se démonta pas face à la remarque de son collègue et renchérit.

«  - Viens-en au fait Mark, il se passe quoi ?
- On a besoin de toi, cas difficile chez les enfants.
- Ok, j’arrive. »

Mark partit devant et Micah, juste avant de sortir pour aller récupérer sa blouse, se permit un dernier regard vers Kaprice. Désormais la question qui se posait était « qu’allait-il devenir d’eux deux ? » Le retour en arrière n’était plus possible à présent et le monde n’allait pas s’arrêter de tourner pour eux. Il ne restait plus qu’à voir ce que le temps leur réservait, en espérant que ce soit quelque chose de plus positif que ce que chacun d’eux portait comme poids en ce moment même. Sans un mot, Micah sortit de la salle de repos de Sainte-Mangouste, les laissant tous les deux en proie à leurs pensées et à leur mal de cœur.


Sujet terminé.


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