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❝ ϟ ABYSSUS ABYSSUM INVOCAT ϟ La fin ϟ Sujet des Phénix ❞
 :: Londres :: Commerces et zones de loisirs sorciers :: Chemin de Traverse :: Q.G de l'Ordre du phénix
Filet du Diable
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ϟ ABYSSUS ABYSSUM INVOCAT ϟ La fin ϟ Sujet des Phénix
ce message a été posté Dim 1 Déc 2013 - 19:34

ϟ Abyssus Abyssum Invocat ϟ

L'abîme appelle l'abîme

Informations Rp  

ϟ Lorsque les mangemorts se sont repliés, les Phénix et miliciens blessés sont rentrés (soit tous les personnages joués) au QG. Des miliciens sont restés sur place, rejoints par des gens qualifiés pour faire le ménage le plus rapidement possible.

ϟ C'est le chaos non seulement parce que de nombreuses personnes sont blessés mais aussi parce que dans le groupe 1, les Phénix se sont battus entre eux et ont tué des moldus plutôt que des mangemorts. Pour faire court, le groupe 1 devait protéger des néonazis qui évidemment étaient lourdement armés. Noah, Eireann et Gavin Lewis (PNJ) ont choisi de tuer un moldu chacun. Gael a vu en ça un acte de traitrise et a attaqué Eireann. Les mangemorts ont laissé les Phénix leur mâcher le travail. Puis est arrivé Brenton Thorne, cher PV Phénix de notre coeur, pourfendeur de collaborateurs, au moment même où Gavin tuait le dernier moldu néonazi. Il n'en fallut pas plus à ce cher connard de Thorne pour décréter que Gavin Lewis était comme sa maman et le tuer, le tout sous creare iram. Joyeux bordel donc, qui nous amène à une chose important à prendre en compte : les hurlements de Thorne qui discréditent tous les phénix du groupe 1. Phénix qui bien sûr vont être soignés comme les autres mais qui seront traités comme des suspects.

ϟ Des médicomages plus ou moins expérimentés sont présents pour soigner les bobos les plus graves au plus vite. Mais ne décrivez pas de miracles Wink

ϟ Vous n'êtes pas obligés de poster dans ce tour. Vous pouvez par contre poster autant de fois que vous le souhaitez jusqu'au post de conclusion. Les personnes n'ayant pas participé à l'event peuvent aussi poster dans ce sujet : il suffira de dire que vos personnages attendaient des nouvelles au QG.

ϟ Le sujet sera verrouillé dimanche 8 décembre à 19h avec un post de conclusion.
Gael Fetherstonhaugh
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Re: ϟ ABYSSUS ABYSSUM INVOCAT ϟ La fin ϟ Sujet des Phénix
ce message a été posté Mar 3 Déc 2013 - 8:47
I was there before

Gael avait entendu le cri perçant lancé par Justine, celle qu'il avait transformé en méchoui,  pour signifier la fin de l'attaque mangemorte. Cela lui avait inutile, il avait reçu, comme elle, la nouvelle quelques secondes auparavant. Baveux, vautré dans sa boue, délicieux mélange de terre, d'herbe et de bière bon marché, son ventre ouvert, sanguinolent, sur lequel une croûte noirâtre commençait à se former se mit à brûler, d'une douleur qu'il ne connaissait que trop bien. Bien que partiellement découpée, bien que tailladée, sa marque des Ténèbres, vestige d'une vie antérieure qu'il souhaitait oublier, décida d'exciter ses nerfs en lui infligeant une douleur sans pareil.
Peut-être avait-ce été en raison de son état actuel, loque humaine brisée reposant dans un bain crasseux, peut-être cela venait-il de son changement de loyauté. Le fait n'en restait pas moins que la douleur le cloua. Il ne reprit son souffle, crachotteurx, que lorsque que "Gus1" - ainsi nommé, par une convention bien évidente pour qui a fait un minimum de mathématiques - l'attrapa et, mettant le bras de Gael autour de son cou, tira notre vaillant héros loin des décombres. Ledit Gus1 devait être un bien piètre médicomage s'il agissait ainsi avec tous ses patients. Gael gémit à chaque pas, incapable de s'appuyer sur ses jambes, chaque effort, tirant sur les muscles de son ventre, venant apuuyer - écraser, oui ! - ses côtes déjà brisées et ouvrir un peu plus son ventre rabiboché à la va-vite, qui se mit à suinter un peu plus. Les paroels de Thorne rebondissaient dans sa boîte crânienne, devenue caisse de résonance. Les traîtres, les traîtres, tuer les traîtres, grahh...
Un liquide transparent douteux s'échappa de sa plaie ventrale, souillant un peu plsu son tatouage mangemort de ses années de jeunesse débauchée.
Et Dieu sait que la lymphe pue.

Un léger écrasement, glissement, dans un bruit claquant, et Gael comprit qu'ils venaient de transplaner.
A l'odeur, aux bruits, aux couleurs qui remuaient, Gael comprit qu'ils venaient d'être rapatriés au QG bien-aimé, ce petit havre de paix plaisant pour tout Phénix de bonne famille.
Et pour les autres, aussi, en passant.
Son médicomage porteur poussa une porte et tira notre sympathique compagnon à l'intérieur. Visiblement, les Phénix avaient violemment morflé. Plusieurs corps remuant se trouvaient là, certains allongés, semblant s'approcher un peu plus de la saucisse de Francfort que de l'humain, d'autres assis, l'air hagard, médusé, éreinté. Puis venaient ceux qui allaient et venaient, certainement des médicomages, si l'on considérait qu'ils étaient les seuls à envoyer des petites couleurs de leurs baguettes et à donner à boire des décoctions fumantes à tout un chacun.
Les derniers, les planqués... les valides, pardon. Cherchant à aider, véritables carabiniers, s'étant réveillés après la bataille. Une seconde durant, Gael les envia. Il n'avaient pas eu à voir, eux, de leurs propres yeux, la trahison flagrante de certains de leur collègues Phénix. Ils n'avaient pas eu à se battre contre leurs amis, en réalités transfuges. Il n'avaient pas dû...
Gael poussa un jappement aigu alors que le médicomage le posa sur une litière, le dos réhaussé.

"Bougez pas, Fetherstonhaugh," lâcha une voix tendue. Le gugusse qui l'avait amené. Le médicotruc, là. "Ca va pas vous remettre sur pied, mais ça fera l'affaire un temps."

Une murmure s'échappa de ses lèvres tandis que Gael sentit son corps s'engourdir. Comme s'il flottait sur un petit nuage, étouffé par une couette de plusieurs dizaines de tonnes, le tout en étant rempli d'hélium, le menaçant d'exploser à tout moment. Ce devait être une anesthésie, songea-t-il, l'esprit aussi mou qu'un cerveau de gobelin en été.
Le temps passa, sans que Gael ne put dire si cela fut quelques secondes ou quelques heures. Des silhouettes défilèrent, on lui ouvrit la bouche, il avala une potion à grande gorgées avant de hocqueter.

*Nom d'un hippogriffe, j'ai horreur de la jusquiame* songea-t-il en déglutissant, tout groggy qu'il était.

Finalement, le calme revint, il se sentit rappelé à la raison lentement, une silhouette penchée devant lui.
Son médicomage salutaire était toujours là.

"Bon, on vous a rafistolé rapidement, Fetherstonhaugh. On a arrêté vos saignements, mais il y a encore à faire." Il soupira, l'air désemparé. "On... on ne peut pas s'occuper de tout le monde, vous comprendrez"

Gael jeta un regard encore flou alentours. Effectivement, c'était aussi spectaculaire que dans une boucherie chevaline à 4h du matin.

"Thorne va revenir et... écoutez, faites profil bas, il est incontrôlable." Le médicomage soupira, puis tapota sur l'épaule de Gael d'un air bienveillant : "J'ai recouvert votre..." il désigna le bas de son ventre, au niveau de son foie, de l'index. "Maintenant, pas d'excitation."
Et il disparut sans que Gael n'ait pu faire autre chose que de le remercier d'un vague mouvement de tête. Il posa sa main sur le bandage lui barrant le ventre, masquant son honte tatouée, toujours brûlante au fond de lui.

Il se sentait minable. Il avait été incapable de protéger les moldus des mangemorts qui avaient débarqué, il avait été incapable de mettre ces dernier hors d'état de nuire - quoiqu'il était fier d'avoir pu transformer la meneuse excitée en méchoui humain - et avait très certainement failli à reconnaître les traîtres parmi les siens. Les tueurs de moldus. Un regard vague balaya de manière apathique la salle, à la recherche d'un visage connu. N'importe qui, un blessé signifiait un vivant, c'était un luxe qu'il désirait ardemment à l'heure actuelle.
Un visage amical.
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Re: ϟ ABYSSUS ABYSSUM INVOCAT ϟ La fin ϟ Sujet des Phénix
ce message a été posté Mer 4 Déc 2013 - 20:17
Trop de blessures, trop de chocs électriques aussi. Le frêle petit corps de la poufsouffle avait reçu trop de coups en une seule fois et il avait choisi d’abandonner, de lâcher prise pour s’accorder avec la volonté de l’esprit qui l’habitait. Eireann souhaitait mourir, son corps s’exécutait. L’abandon, la fin de la souffrance physique, de la peine, de la torture. Elle obtenait enfin ce qu’elle avait demandé. Le bilan trop lourd avait eu raison d’elle : écartèlement, blixten à répétition, balle moldue, coups physiques, explosion, débris fichés partout dans son corps, doloris, expulso, flumen ignite, defenestro… Trop pour son corps. Trop pour sa tête. Et tout ça pour quoi ? Pour sauver des êtres qui lui avaient pris sa dernière lueur d’espoir à Assapor.

Seulement, elle n’avait confié à personne qu’elle voulait en finir. Elle n’avait pas dit à voix haute que crever n’était que ce qu’elle attendait. Et sur son petit corps épuisé on s’acharnait. On essayait de la ranimer, de réinsuffler un peu de vie alors que la mort faisait déjà son petit chemin dans son corps. Son cœur s’était arrêté, sa respiration aussi. Mais on s’acharnait. On lui lançait des sorts, on commençait à préparer de quoi lui faire avaler des potions. Eireann ne sentait rien. Eireann avait déjà commencé à partir. Tout était noir. Pas effrayant. Juste noir. Le vide. Le néant. Aucune pensée. Aucune sensation. La mort n’avait rien de spectaculaire. C’était juste la disparition de l’esprit avant que le corps ne pourrisse.

Et la vie réussit à repousser la mort. Malgré la volonté de l’irlandaise. Son cœur se remit à battre, ses poumons réussirent à nouveau à pomper de l’air. La douleur redonna un semblant de conscience à Eireann qui ouvrit à moitié les yeux, juste de quoi être aveuglée par la lumière du QG, de quoi ouvrir la bouche pour hurler sans succès. Elle sombra à nouveau.

Après des sorts anesthésiants, une ou deux potions et de quoi la faire tenir, Eireann fut abandonnée dans un coin du QG, parce que des blessés, il y en avait d’autres. Et puis, non, elle n’était pas abandonnée. Lorsqu’elle ouvrit lentement les yeux, le chaos qui régnait dans le QG l’empêcha de voir tout de suite ce qu’il se passait très près d’elle. Elle ne vit pas de suite qu’elle n’était pas seule dans son coin, que Zahid, Scarlett et Gael étaient avec elle. Elle ne vit pas de suite que des types se tenaient étrangement immobiles devant eux alors que le reste de la population Phénix tentait de modéliser une fourmilière en pleine activité. Elle ne vit pas Thorne qui était retenu à l’autre bout de la pièce pour le moment, parce qu’on essayait de le calmer et de faire taire le sortilège de magie noire qu’il s’était bouffé. Un gémissement de Scarlett la força à regarder autour d’elle pour de vrai, alors qu’elle sortait doucement du brouillard. « Scraty… » faible murmure impuissant.

Elle se sentait lourde. Elle avait la bouche pâteuse, les paupières faites de plomb. Elle essaya de bouger pour se relever et put à peine remuer ses doigts. Elle tourna la tête à sa droite et vit Scarlett, puis Zahid. Sur sa gauche, Gael. Et face à eux, des miliciens leur tournant le dos. Ce que Thorne disait ne pouvait lui parvenir, le brouhaha du QG masquant absolument tout son cohérent. Les odeurs de chairs calcinées, de sang… D’un coup, elle les sentit. Un haut-le-cœur la prit et elle sentit une légère douleur à la poitrine. On lui avait posé une pommade recouverte d’un tissu. Oui, les sorts l’avaient brûlée. Comme le sort de Gael. Elle tourna à nouveau le visage vers lui sans être capable de dire si elle lui en voulait ou non. Elle n’arrivait pas à réfléchir de toute façon, son esprit était aussi embué que sa vision. Elle comprenait cependant une chose : les miliciens placés devant eux n’étaient pas là pour vérifier l’état de leurs blessures.

Non. Ils étaient là parce que Zahid et elle avait tué un moldu chacun. Parce que Gavin aussi en avait tué un avant de se faire tuer à son tour par Thorne. Parce que Thorne avait décrété qu’ils étaient tous des traîtres. Alors que c’était lui qui avait tué un Phénix. Eireann sentit une larme rouler sur sa joue sans pouvoir la balayer de sa main. Elle ne pleurait pas parce qu’elle était une potentielle traitresse. Elle pleurait parce qu’elle aurait préféré crever. Pour de bon. Cette larme unique alla mourir le long de son oreille, après être passée dans la longue balafre que lui avait laissée un moldu taré, celui qu’elle avait tué, sur la joue. Elle ne regrettait pas son geste. Elle ne regrettait pas d’avoir tué cette raclure. Son esprit était encore engourdi et pourtant, elle était sûre de cela. Et elle le leur dirait aussi clairement que ce que c’était dans sa tête. Qu’ils aillent tous ses faire foutre. Eireann n’avait plus rien à perdre et elle se foutait de ce qu’il allait lui arriver. Elle accueillerait avec soulagement la mort si c’était ce qu’on lui réservait.
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Re: ϟ ABYSSUS ABYSSUM INVOCAT ϟ La fin ϟ Sujet des Phénix
ce message a été posté Jeu 5 Déc 2013 - 9:05


Et tu fais quoi ?

   Après ça.

Quelques cris à peine audibles, des gémissements sans réponse, des gestes maladroits voire ridicules et autres regards perdus. Nous voici au QG dans un de ses moments les plus dramatiques. Oh il en a vu d’autres. Il n’y a pas si longtemps, nous revenions d’Inde, d’Assapor plus exactement, et autant vous dire que ce n’était guère plus joyeux.
L’endroit recouvert de phénix torturés me renvoie au mois de juin dernier, après la catastrophe nucléaire qui est tombée sur tous ces gens. Innocents ou non. Notre QG se fat le kaléidoscope de mes plus sombres sentiments.

« Monsieur Teagan ! Je m’occupe de vous dès que je peux mais… »

« Ça va. Je vais bien. »

Dis-je en tapotant vigoureusement sur l’épaule de ce médicomage. Pour être honnête j’ai connu mieux et il doit bien s’en douter, mais l’heure n’est pas à l’égoïsme. Certains ici sont dans un état que je préfère ne pas observer trop longtemps. Il y a des soins à apporter d’urgence, inutile de s’attarder sur mes blessures qui, je le rappelle, on été soulagées durant le combat grâce à nos renforts.
A ces pensées j’écarte le pan de chemise qu’il me reste pour observer mon abdomen. Ce n’est pas super joli, mais c’est refermé. Je me contenterai de ça, je déteste qu’on me touche de toute façon !

« On ne pouvait de toute façon rien faire ! Tant de gens sont morts, sous mes yeux ! C’était suicidaire, de la folie ! »

Les cris de cette jeune femme me laissent perplexe. J’interromps mes pas et me mêle à la conversation, en écoutant simplement tout d’abord. Ces Phénix n’ont pas tort en évoquant le manque de pragmatisme de la stratégie de notre Leader. Cependant je me suis senti moins dépassé, moins trahi durant le combat d’aujourd’hui que durant la dernière mission d'escorte. Des moldus étaient en danger car nos adversaires avaient pris la décision de les attaquer. De les tuer, de les opprimer comme jamais. Certes nous avons eu des pertes et les risques furent énormes, mais ça en valait la peine. Pour moi. Du moment que des innocents ont été sauvés…

Évidemment, d'autres sont morts. Non-sorciers ou frères d’armes, je me sens abattus de voir ces corps inertes ou ces âmes en deuil. Encore et toujours la mort. Semée par ces barbares contre lesquels nous ne pouvons rien : plus ils tuent, plus nous réagissons et plus ils se défendent. Plus nous combattons, plus il y a de morts et plus ils veulent se venger. Plus nous clamons nos valeurs et la sécurité des moldus, plus ils s’inventent des raisons d’être cruels ;
Combien ont disparus en ce jour d’halloween ? Ayant été bien occupé par les mangemorts, je n'ai pas pu constater correctement les dégâts, dénombrer les pertes.

Mais en réalité, seuls quelques noms m’importent. Loïs. Lena. Kaprice. A quoi bon pleurer chaque décès ? Il faut encore se relever, le combat n’est pas terminé. J’ai besoin de ces femmes pour vivre, est-ce trop demander ?
Je m’éloigne des gamins et commence à sentir mon cœur s’affoler. Je sais que ma cousine est en vie, nous sommes revenus ensemble. Mais je n’ai pas vue la chasseuse, ni chef en chef.
Ma mâchoire se contracte, la cadence de mes pas s’accélère grandement et je fais mon possible pour ne bousculer personne au passage.
...

« Lang. Loïs Lang ! Mais si, de la Tour des Médias !....Oui, oui c’est elle, vous l’avez vue… ? Non ? Je, d’accord. Je vais la trouver. Merci. »

Et comme si le destin aimait se foutre de moi, il conduit mon regard jusqu'à ce visage tellement souhaité. Si épuisé. Fermé. Mon cœur manque un battement mais redouble aussitôt son intensité pour que je me précipite à son chevet. Est-ce possible que ?...Rapidement je comprends la scène qui se déroule sous mes yeux, les voix des médicomages me parviennent et je secoue la tête afin de me réveiller.
Ils l'emmènent d'urgence à l'hôpital.
Par Merlin. Sauvez la.

« Vous ne pouvez pas nous suivre monsieur, s'il vous plait reculez on a besoin d'espace ! Nous ne pouvons faire notre travail correctement si vous restez dans nos pattes ! »

J'acquiesce, bien d'accord pour que les autres curieux dégagent. Mais moi j'ai la ferme intention de rester ! Cependant l'autorisation ne m'est pas donnée. Je ne suis rien pour elle. Rien, comme elle l'a déjà si bien souligné. Je dois me contenter de les regarder l'emporter, alors qu'il est possible que la mort elle-même suive ce brancard ;

Je me laisse tomber dans un coin,
Le regard dans le vide,
La fatigue frappe enfin.


❝ Pour l'Ordre. ❞
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Re: ϟ ABYSSUS ABYSSUM INVOCAT ϟ La fin ϟ Sujet des Phénix
ce message a été posté Dim 8 Déc 2013 - 17:09
La vision de Kaprice s’était floutée instantanément, lorsqu’elle avait rejoint le QG de l’Ordre. Mécanisme d’auto-défense, sans le moindre doute. Elle ne voulait pas voir ce qui l‘entourait, ni l’entendre, d’ailleurs. C’était trop. Ça suffisait. Elle avait juste envie de savoir si ses proches s’en étaient sortis, puis aller se terrer dans un coin jusqu’à ce que ses blessures guérissent. Et après quoi ? On la renverrait au front une fois encore, comme là, après Assapor, parce qu’elle avait signé pour en chier, et dans le même temps, elle continuerait de subir des interrogatoires sur la famille Nott ? Non. Non, pas question. Malgré son niveau d’épuisement, il y avait quelque chose qui grondait au fond d’elle et qui n’était contenu que par son physique défaillant : une colère sourde. La dernière fois qu’elle s’était tenue en ces lieux, ça avait été encore une fois pour répondre à une batterie de questions sur Alexander et Tallulah. Elle était tombée sur cet enfoiré d’Evan qui lui avait mené la vie dure et sur Jake qui n’était pas en bonne forme lui non plus. Et la fois suivante, on lui demandait de débarquer sans protester pour sauver des moldus, avouez que c’était un peu fort de café ! Ses mains commencèrent à trembler et sa baguette lui échappa, allant rouler aux pieds de quelqu’un, un peu plus loin. Tant pis. Qu’on la garde. Pour ce soir, elle s’en foutait. De toutes les manières, elle n’était pas en état de faire un pas, alors avancer, se pencher pour ramasser un objet, ce n’était pas du tout envisageable.

D’ailleurs, une main secourable vint se poser sur son épaule, une autre dans son dos, pour la faire bouger. N’y voyez aucun geste de douceur, c’était simplement qu’elle bouchait le passage et qu’il fallait faire de la place pour les nouveaux arrivants. On n’était pas doux avec les soldats. Après tout, ils n’étaient jamais que de la chair à canon. Ces sombres pensées faisaient trembler la demoiselle qui n’en menait pas large. On lui posait des questions, mais elle ne les entendait pas. Complètement fermée et butée, elle ne réagit que quad Aoden passa devant elle sans la voir. Il était en vie. Leo aussi. Et leur leader … eh bien on verrait cela plus tard. Ses membres commençaient à lui faire vraiment mal. Elle savait que le sort que le Médicomage lui avait lancé n’avait fait que retarder la douleur. Elle avait pris pas moins de trois vols planés avec atterrissage douloureux sur le béton, donc il y avait possibilité d’os fêlés. D’organes endommagés. Son esprit d’apprentie Médicomage faisait le check-up mental alors que le vrai tentait de la faire réagir. Mais elle ne faisait que regarder un point devant elle. Et Zahid, où était-il ? Et Zak ? Et … voulait-elle réellement les réponses à ces questions ? Mademoiselle, s’il vous plaît ? Il venait de la secouer par les épaules, lui arrachant une grimace alors qu’une vague de douleur lui parcourait le corps, la faisant gémir. Mais ça va pas ? Il y avait un goût métallique dans sa bouche. Elle porta la main à ses lèvres pour y découvrir du sang. Merveilleux. Elle s’essuya du revers de la manche. Grimaça de nouveau. Et merde. Je ne sais pas, d’accord ? Lésions internes possibles, ce genre de choses. Ce n’est pas encore mon métier, mais c’est le vôtre ! Désagréable, la demoiselle ne l’était pas souvent, mais là, elle n’en pouvait plus. Qu’ils aillent tous au diable, avec leurs tests, leurs missions, leurs moldus à protéger ! Qui les protégeait, eux ?! Personne. Et c’était fatigant. L’homme n’avait pas eu l’air de trop s’offusquer et tendit une fiole à a jeune fille qui la but sans discuter. Après tout, sinon, elle s’exposait à ce qu’il lui dise que, comme elle ‘avait si bien fait remarquer, c’était son travail. Allez, que ça agisse. Qu’elle retrouve tous les autres. Qu’elle rentre. Et qu’elle oublie. Ça avait été un peu plus léger qu’Aasspor ? Oui. Mais jamais elle ne pourrait oublier les hurlements de cette Phénix, ni l’expression satisfaite sur le visage de cette Mangemort. Jamais.
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Re: ϟ ABYSSUS ABYSSUM INVOCAT ϟ La fin ϟ Sujet des Phénix
ce message a été posté Dim 8 Déc 2013 - 21:30

QG des Phénix, 31 Octobre 2021, 23h58

Thorne hurlait encore, c’était insupportable. William voulait que cela cesse. Malheureusement, le médicomage spécialisé en sortilèges de magie noire qu’il avait fait demander n’était pas encore arrivé. Et tous les autres étaient bien trop occupés avec la multitude de blessés qui s’entassaient dans le QG. « Ce sont des tueurs de moldus Wallas ! Ils ont tué des moldus de sang-froid ! Gavin était leur chef, je les ai vus faire ! Les quatre ! Ils ne méritent que l’enfermement ! » Il ferma les yeux un instant. Porter avait été enlevé. Des moldus avaient été massacrés. Des Phénix avaient été tués dans les combats. Et Thorne avait tué un Phénix, essayé d’en tuer d’autres. Le sortilège de magie noire qui l’avait touché avait visiblement fait son œuvre. « Ils seront interrogés Thorne. Mais pour l’heure, vous devez vous calmer. Et surtout, n’oubliez pas que vous avez tué l’un des nôtres. » Le ton glacial employé était inhabituel. Il n’avait pas échappé au milicien posté juste à côté. Il avait tout vu du chaos sous la tente. Il avait tenté de neutraliser Thorne. Et ce qu’il se passait dans le regard de Wallas ne disait rien qui vaille.

Lucy Metelli débarqua dans le QG et se mit immédiatement en quête de Wallas. Elle parcourut la zone en encaissant coup par coup les images qui s’offraient à elle : cris, larmes, sang. « Lucy ! » Elle se retourna et le vit, la mine soucieuse. Elle se précipita vers lui. « Ils ont eu… - Suis-moi. » Ils disparurent dans le sobre bureau du leader de faction. Lorsqu’elle ferma la porte, Lucy quitta son masque pour laisser l’incertitude se peindre sur son visage. « Ils ont attaqué le Ministre moldu, William. Et il est persuadé que c’est de notre fait. » Le bilan était pire que ce que Wallas avait cru. Il s’effondra sur sa chaise. « Ils ont enlevé Porter. C’était un coup monté dans ce but. Ils ont réussi ce qu’ils voulaient. Et plus encore. » Lucy se mit à tourner en rond, lionne en cage. « On ne peut pas le laisser là-bas. On ne peut plus les laisser vivre en paix dans leur trou à rats. Il faut mettre feu à la souricière pour qu’ils en sortent William ! » Le médicomage passa une main sur son visage. « Il y a autre chose Lucy.» dit-il le ton grave. La Ministre se figea. Que pouvait-il y avoir de plus ? De pire ? « Thorne a tué Lewis. Et il affirme qu’il l’a fait parce que Lewis aurait été un traitre. Comme tous les Phénix qui l’accompagnaient. Et je n’y crois pas. Je ne peux pas y croire. J’ai moi-même aidé Gavin à s’insérer parmi nous quand le poids de son nom lui obstruait le passage. Ce n’était pas un traître Lucy. J’en suis certain. - Qui sont les autres ? - Noah Maxwell. Scarlett Fuller. Eireann Callaghan. Gael Fetherstonhaugh. Ce ne sont pas des traitres. Je suis prêt à me porter garant pour eux. » Lucy savait que Maxwell avait été le premier terroriste. Elle avait participé à la mission de récupération de Callaghan. Elle avait fait confiance à Wallas quand il avait ramené Fuller de chez les Ombres un an auparavant. Elle n’avait aucune certitude sur le quatrième mais Wallas l’avait cette certitude. Et Lucy lui avait toujours fait confiance. « On va éclaircir cette histoire, on va les interroger, remonter le cours de la soirée et… - Tu ne comprends pas Lucy. Porter s’est envolé. Thorne est sûr de ce qu’il affirme. Il a vu Lewis tuer un moldu. Volontairement. Et les autres le soutenaient. Thorne a agi sous l’effet d’un sortilège de magie noire mais… » Comment lui avouer qu’il doutait de l’objectivité du Ministère sur cette histoire ? « Mais quoi ? - Mais comment tu crois que les choses vont se passer ? Si aucun n’est un traitre et que Gavin est mort pour rien, comment ça va se passer ? Tu crois que les choses vont se régler d’elles-mêmes ? » Elles se règleraient justement. Lucy ferait en sorte que justice soit faite. Elle était Ministre. « Je sais à quoi tu penses Lucy. Seulement, Porter n’est plus là, le Ministre anglais a été attaqué, nos membres s’entretuent et ce potentiellement sans raison… Je doute qu’il y ait un dénouement heureux dans cette histoire. - Nous ferons en sorte que la vérité soit dévoilée. » Mais la vérité serait-elle suffisante ?

QG, 4 Novembre 2021, 19h35

Wallas avait convoqué les Phénix pour leur faire part des dernières nouvelles. Et elles n’étaient pas bonnes. Chaque heure, un nouvel élément venait s’ajouter à la longue liste des galères qui découlaient des attaques cinglantes des mangemorts. Seuls les Phénix étaient conviés. Lucy avait beaucoup à faire de son côté et ce n’était pas plus mal. Ce que le leader des Phénix s’apprêtait à dire ne lui aurait pas plu. Lorsqu’une majorité de personne fut présente, il se décida enfin à parler. « Monsieur Porter est vivant. C’est la seule certitude que nous avons. Les mangemorts se sont débrouillés pour transmettre cette information. Le Ministère met sûrement déjà en place un plan pour tenter de le récupérer. » Et les problèmes du Ministère n’étaient pas les siens. « Le Ministre moldu a été attaqué par les mangemorts dimanche soir, en même temps que le festival de Trent Park. Ils ont créé le trouble dans son esprit, lui laissant croire que cette action était du fait du Ministère sorcier en place. Actuellement, les relations entre monde magique et monde moldu sont brisées. Le mot d’ordre donné par le Ministère est la prudence : évitez de vous montrer dans le monde moldu, évitez d’utiliser la magie si vous savez que les moldus sont à proximité. Et surtout, pour les personnes qui ont de la famille moldue : expliquez-leur ce qu’il en est réellement. Ne les laissez pas dans l’ignorance. » William savait que beaucoup d’entre eux avait un lien avec le monde moldu. Il savait aussi que certains avaient des relations tendues avec ce monde : les événements de la nuit de dimanche l’avaient prouvé.

Il inspira profondément. La suite était encore moins agréable. « Dimanche, un conflit a éclaté au cœur même de notre faction. Certains de nos membres ont été violemment attaqués par des moldus dangereux. Ils ont dû se défendre et les tuer. Un Phénix, sous l’influence d’un sortilège de magie noire, a tué l’un des nôtres. » Phénix. Wallas commençait à avoir du mal à considérer Thorne comme un Phénix. Malgré la dissipation du sortilège qu’il avait reçu, il persistait à taxer les Phénix de traitres. « Les événements qui se sont produits là-bas sont aujourd’hui soumis à une enquête qui doit déterminer si les meurtres des moldus étaient justifiés et si les personnes impliquées dans cette histoire ont agi au mieux ou non et… » Non. Passer par des formulations neutres n’était pas possible. « Pour faire simple, la situation est la suivante : Eireann Callaghan, Scarlett Fuller, Noah Maxwell et Gael Fetherstonhaugh sont soupçonnés de traitrise. Ils font l’objet d’une enquête sérieuse. Brenton Thorne, qui a tué Gavin Lewis en maintenant encore aujourd’hui qu’il s’agissait d’un traitre, accuse nos quatre compagnons de traitrise. Il les accuse aussi de violence sur sa personne, de tentative de meurtre et ne compte pas revenir sur ses accusations. Aujourd’hui, je vous demande de prendre part à cette affaire et de témoigner. Ces quatre Phénix ne sont pas des traitres. Brenton Thorne n’en est pas un non plus. Le chaos qui régnait là-bas n’a pas permis à tout le monde d’avoir suffisamment d’informations pour agir intelligemment et les conséquences de ces accusations pourraient être désastreuses. » William regarda ses camarades de combat. Rafistolés, épuisés, abattus pour certains. Il ne pouvait tolérer qu’en plus des mangemorts, le gouvernement qu’ils avaient obtenu commence à s’acharner sur eux. « Cette enquête piétine dès le départ parce que personne ne comprend ce qu’il a pu réellement se passer. Malheureusement, la Justice a toujours besoin d’un coupable. Si vous tenez comme moi à ce que nos camarades s’en sortent, je vous demande d’agir. Je ne peux vous forcer à témoigner en leur faveur si vous ne les croyez pas. Si vous choisissez de témoigner en leur défaveur, j’espère que vous serez capable d’assumer vos actes. » Des employés du Ministère se trouvaient là. Des américains aussi. Wallas ne voyait réuni ici que des Phénix. De vrais Phénix. Pas des miliciens. Pas des américains venus pour aider le pays en difficulté à s’en sortir. « Je veux que vous gardiez une chose en tête : le Ministère n’est pas l’Ordre du Phénix. Le Ministère ne va pas disculper des personnes parce qu’elles sont Phénix. Le Ministère va avoir besoin de coupables et Lucy ne pourra pas imposer sa volonté. La Justice n’est pas faite par une seule et même personne. L’Ordre du Phénix ne sert pas le Ministère et évidemment, le Ministère ne servira pas notre faction. N’oubliez pas ça. » Et si le Ministère pouvait faire tomber des têtes parmi les Phénix, il le ferait. Pour bien montrer que l’Ordre ne dirigeait pas le pays et n’était pas intouchable. « Si j’insiste là-dessus, c’est parce qu’une nouvelle information est tombée aujourd’hui. Les mangemorts ont décidé de faire circuler une rumeur selon laquelle la série de viols pour laquelle Isaac Emerson, psychopathe de renom, a été condamné voilà six ans aurait été en fait commise par Gavin Lewis. Ils salissent sa mémoire pour semer un peu plus de désordre dans nos rangs. Seulement, le Ministère explore cette piste et cela ne joue pas en notre faveur : le principal argument de Brenton Thorne en ce qui concerne la mise à mort de Gavin Lewis gagne en solidité. Ne vous laissez pas manipuler par la presse, qu’elle soit mangemort ou ministérielle. »


Informations Hors Rp

ϟ Quelles sont les informations importantes qu'il ne fallait pas manquer ? C'est la merde les enfants ! La grosse merde ! Les moldus se sont faits massacrer, Lucy a eu du mal à étouffer l'affaire parce que les gentils mangemorts ont fait croire au Ministre moldu qu'elle avait envoyé des vilains messieurs pour lui faire passer un vilain Halloween, et les Phénix se déchirent entre eux. L'information avec un grand I est la suivante : « le Ministère n’est pas l’Ordre du Phénix. » Papy Wallas ouvre enfin les yeux et se dit qu'il faut quand même que les Phénix soient au courant. Le Ministère et les Phénix ne forment pas une famille. Et le Ministère ne fera pas de cadeau à Thorne (prédéfini sympathique ou presque du forum), Scarlett, Noah, Gael et Eireann si l'enquête met à jour une culpabilité certaine.

ϟ En parlant d'enquête, sachez petits poulpinous que nous avons blablater sur le sujet et sur le "faites votre choix" parce qu'une petite animation RP est lancée sur le sujet et vous pouvez la retrouver à cette adresse. Plus de détails sur la possible trahison de vos petits copains s'y trouvent.

ϟ Merci à vous petits poulpes pour cet event ! Et rendez-vous au prochain ♥
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