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❝ J'avais un alibi... ❞
 :: Poudlard :: Étages :: Premier et Second étages :: Appartements des professeurs
Murphy O'Ryan
Murphy O'Ryan
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J'avais un alibi...
ce message a été posté Sam 13 Juil 2013 - 21:32
"Il en sera fait selon votre volonté, Madame la Directrice." Le visage encore trop pâle qui s'incline en signe de profond respect devant Elena Kark ne laisse rien transparaître d'autre qu'un sérieux absolu. Aucun signe de satisfaction sur ces traits encore tirés lorsqu'il se redresse pour prendre congé dans une attitude de subordination toujours parfaitement calculée. Et quand il sort du bureau de la directrice, absolument rien dans son expression ne vient trahir la satisfaction d'un plan qui, pour le moment, se déroule exactement comme l'avait prévu Wilhelmina Salamander. Il ne reste plus désormais qu'à rassembler les preuves savamment dispersées ces derniers jours.

Couloirs vides à cette heure-ci. Ses pensées ne sont troublées que par l'écho du claquement de ses pas sur la pierre du vieil édifice alors qu'il regagne ses appartements. Vides aussi, bien entendu. Un environnement parfait pour travailler. Pour vérifier une dernière fois que tous les éléments sont en place. Pour se poser une dernière fois les bonnes questions et ne pas laisser place à la moindre erreur. Jusqu'à maintenant, il n'est certain de n'en avoir commise aucune. Il est hors de question de faiblir maintenant.

Le sac qui ceignait son épaule est posé délicatement sur la table en attendant qu'il ne se décide à descendre à son laboratoire. Il sait parfaitement, par la force des choses, quels sont ceux qui lui seront utiles et quels sont ceux qu'il pourra évincer. Cela n'empêchera en rien une analyse poussée de chacun des récipients. Il ne doit paraître négliger absolument aucun détail au cours de son enquête. Et arriver, quoi qu'il puisse se passer, au bon résultat. A celui qu'il a prévu depuis qu'il a reçu la missive de Wilhelmina Salamander par un intermédiaire ignorant de son contenu et, visiblement, même de l'expéditeur. Missive qu'il a d'ailleurs détruit dès lors qu'il en a prit connaissance. Murphy a bien conscience de ce que signifie la tâche qu'il doit accomplir. Et il sait que rien ne doit le relier aux Héritiers lors de cette enquête. Sauf peut être les coupables, sacrifiés sur l'autel des courses de pouvoirs. Ils n'avaient qu'à se tenir correctement. Murphy n'a aucun regret à l'idée de sacrifier ces deux vies pour sa faction. Il n'a jamais été homme à avoir des regrets en règle général et ce n'est certainement pas maintenant qu'il va commencer. Pas alors qu'il a parfaitement conscience de l'importance de ce qu'on lui a confié. Éliminer une menace pour Wilhelmina Salamander tout marquant des points auprès des ennemis afin de la renseigner sur les agissements de ses faux alliés. Une mission discrète qui nécessite de se fondre dans l'ombre. Dans l'Ombre. Une mission qui lui colle à la peau.

Un léger mouvement de tête pour revenir au moment actuel, ne pas se perdre dans des pensées qui ne le mèneront nul part. Les effets de l'empoisonnement sont encore présents dans ses cellules. Une lourdeur des muscles, une fatigue persistante. Rien à voir avec les trois jours qui viennent de passer, bien sûr. Mais bien assez pour qu'il doive redoubler d'attention et de contrôle sur lui-même pour ne pas éveiller le moindre soupçon. Et agir selon le plan établit. Il n'a aucune note, aucun document qui n'en relate la moindre étape, tout les détails sont contenus dans son esprit. Mais se ressourcer un temps dans un lieu qui lui est devenu aussi familier que son appartement londonien avait pu l'être. Et prendre une nouvelle dose du précieux antidote qu'il conserve en ces lieux. Un antidote partiellement efficace au vu de l'absence d'information sur la composition exacte de la potion ayant causé tant de dégâts en si peu de temps, un antidote qui, au fond, ne fait que s'attaquer aux symptômes, mais un antidote qui a son utilité pour un premier temps, en attendant que les effets s'estompent d'eux-mêmes. Il regretterai presque de ne pas avoir pu utiliser la solution qu'il connaissait pourtant depuis le départ. Mais cela aurait été des plus maladroits et l'aurait, à coup sûr, griller dès les premières heures. Alors il a préféré, comme les autres, souffrir le martyr, subir les mots de ventres, les vomissements, l'impression de se liquéfier de l'intérieur... Pour qu'enfin la situation soit jugée assez grave par la directrice et qu'elle ne décide d'utiliser ses services.

Un verre de Whisky Pur Feu faiblement dosé, pour conserver toutes ses facultés. Murphy récupère ensuite la sacoche abandonnée précédemment pour se remettre en route après avoir récupéré une cape, quelques ingrédients de sa réserve personnelle et surtout, quelques ouvrages de sa maigre réserve personnelle qui sauraient lui être utile. Et ainsi armé, il ressort pour se diriger vers son laboratoire de potion.
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Re: J'avais un alibi...
ce message a été posté Dim 25 Aoû 2013 - 21:04
Les cachots de Poudlard présentaient moult avantages qui les désignaient d'office pour accueillir les laboratoires de potion. Ils étaient assez éloignés du reste des lieux de vie du château pour que les accidents ou même les préparations un peu trop expansives ne viennent nuire à la qualité de vie des occupants des lieux. Leur position souterraine permettait également d'y conserver une température relativement stable malgré les variations extérieurs de la météo, ce qui laissait au maître de potion la possibilité de faire varier l'atmosphère à sa convenance. De même, cette localisation permettait également de ne pas subir la réverbération des rayons du soleil qui aurait pu nuire à la bonne conservation de certaines préparations ou de celles d'ingrédients trop fragiles. Cependant, cette isolation, cette absence de tout contact avec l'extérieur pouvait bien parfois se révéler être un inconvénient. Nul bruit extérieur à cette heure tardive qui pourrait détourner son attention de ses chaudrons. Nul oiseau qui s'envole de la cime des arbres pour attirer son regard un instant et le faire revenir à la réalité. Rien de tout cela, donc. Si bien que les heures s'écoulaient autour de lui, lentement, mais sûrement, sans que Murphy ne pense à relever la tête plus d'une seconde de sa tâche longue et fastidieuse.

D'aucun aurait sans doute penser que ce qu'il faisait actuellement était inutile. Analyser une potion qu'il avait lui-même créer serait pour beaucoup une perte d'un temps précieux qui serait mieux occupé à mettre directement en branle son plan d'action. Mais Murphy était minutieux. Il refusait de laisser le moindre détail de côté. Et il savait que si on l'interrogeait par la suite sur les méthodes utilisées pour mener à bien son enquête il se devait de pouvoir répondre sans une hésitations aux éventuelles questions. Le compte-rendu de sa mission se devait d'être le plus complet possible. Et pour cela, rien de mieux que d'effectuer toutes les tâches indispensables.

Alors oui, Murphy y avait passé une partie de la nuit sans se rendre compte des heures qui s'écoulaient. Il mesurait, testait, chauffait, faisait refroidir; coupait, découpait, recoupait, distillait... Des heures et des heures durant, laissant les minutes glissaient sur lui alors que les ingrédients s'étalaient sur les différents plans de travail. Trouver les effets de la potion n'étaient pas le plus difficile et il pourrait même décrire avec moult détails les symptômes, pour se les être fait subir à lui-même. Cependant, cela ne suffisait pas pour découvrir toutes les capacités d'une potion nouvellement créée -quand on n'était pas censé l'avoir fait soi-même, bien sûr-. Une note sur un parchemin, une rature et Elena Kark aurait le plaisir de savoir que la découverte des verres empoisonnés n'était dû qu'à une erreur de dosage au moment d'effectuer la potion. Les coupables auraient donc prévus qu'elle agisse bien plus tard, ne laissant pas aux autorités l'avantage de découvrir par quel moyen s'était diffusé le poison. Quelle idiote petite erreur qui facilitait maintenant la menée d'une enquête... Un sourire qui vint un instant ourler les lèvres de Murphy. Il n'était pas question de faire passer Weil et Vicker pour des imbéciles et l'erreur restait bien plus crédible ; les potions n'étaient après tout pas leur spécialité et ils avaient donc prit un risque en s'attaquant à ce noble art.

L'argumentation était déjà prête depuis des jours, bien sûr. Tout ce qu'il faisait là n'était que formalité. Pourtant, au moment de mettre le point final à l'analyse de cette potion, il ne pu empêcher le doute de s'emparer de lui. Et si cela ne passait pas ? Et si Elena Kark ne croyait pas à son histoire ? Comment auraient-ils pu faire une erreur aussi grossière alors qu'ils avaient un plan si bien préparé ? Si elle remettait en doute toute son argumentation ? Murphy détestait douter. Murphy détestait cette sensation d'écrasement soudaine d'une partie de son appareil digestif, ce tremblement dans ses mains, cette gorge trop sèche. Il ne pouvait pas échouer...

Il avait d'autres points forts. Peut-être celui-ci n'était-il pas forcément le plus plausible mais il avait fait en sorte que le reste le soit. La respiration qui se calme un petit peu. La prise sur le flacon de verre presque fragilisé qui se desserre un rien. Il ne s'agirait pas de se blesser maintenant. Oui, il avait d'autres points forts. Des témoins. Des preuves. Ce point de détail, cette maladresse de réalisation ne serait vue que pour ce qu'elle était : une chance pour eux de remonter jusqu'aux responsables de cette épidémie d'incapacité au sein du personnel Ombre de Poudlard. Ce n'était que cela.

Parchemins en ordre, classés. Ingrédients rangés. Matériel nettoyé. Laboratoire impeccable. Murphy avait terminé cette étape là et, luxe du luxe, il allait même pouvoir s'accorder une ou deux petites heures de sommeil avant de prendre son premier cours. Et ensuite, bien sûr, il pourrait continuer son enquête.
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Re: J'avais un alibi...
ce message a été posté Jeu 26 Sep 2013 - 7:31
La journée s'était déroulée avec une lenteur inhabituelle. La fatigue contre laquelle Murphy avait dû lutter avait plus d'une fois tenté de le prendre en traître, lui faisant par exemple oublier de rouvrir les yeux pendant de trop longues secondes alors qu'il clignait simplement des paupières. D'autant plus qu'il n'avait eu aujourd'hui que les plus bas niveaux de l'école. Si apprendre à ces jeunes esprits l'art de confectionner une potion de ratatinage avait d'habitude un rien d'intérêt, l'absence totale de stimulation avait bien faillit avoir raison de lui. Heureusement que, malgré le nombre réduit d'élèves composant ses classes, ceux-ci étaient encore assez imprudents pour se montrer très bruyants dans la manipulation de leur matériel. Une journée difficile, donc, et qui était loin d'être terminée, il n'en avait que trop conscience alors qu'il refermait la porte sur le dernier élève de première année qui quittait la salle.

Ses affaires étaient déjà rassemblées. Le professeur se hâta de sortir de sa classe, déjà concentré sur l'étape suivante de son plan. Il trouverait bien, plus tard, quelques heures à consacrer à la correction des parchemins que ses élèves lui avaient remis. Il avait bien mieux à faire pour le moment. L'identification de la potion n'était qu'une première étape mais la prochaine allait de source : remonter à l'origine de sa diffusion, à savoir les cuisines. Les verres incriminés étaient soigneusement rangés dans un sac de toile hermétiquement fermé, lui-même à l’abri de sa besace de cuir. Pas de pause. Il n'en avait pas le temps. Le chemin qui le menait aux cuisines était tout juste assez long pour qu'il se remémore les détails de cette étape-là, être certain de ne rien laisser au hasard. De toute façon, il n'était certainement pas temps de reculer.

Murphy retint à grand peine la grimace de dégoût qui faillit déformer ses traits lorsque, à son entrée dans la cuisine, les misérables créatures qui occupaient les lieux vinrent se presser autour de lui, avide de lui apporter tout ce qu'il désirait. Voilà sans doute l'étape de son plan qu'il détestait le plus. Avoir à traiter avec les Elfes de Maison. Pourtant, il le savait, il ne pouvait pas y couper. Aussi se força-t-il à leur adresser un sourire des plus aimables alors qu'ils le suppliaient presque de leur dire ce qu'ils pouvaient faire pour lui. "Non, non, pas de choux... Non, pas de jus de citrouille non plus... Je suis ici au nom de Mrs. Kark." Quelques petits mots magiques qui eurent l'avantage de faire cesser un instant le concert de voix suraiguës alors que les créatures se figeaient d'effroi. Oh comme il aurait aimé avoir le pouvoir de leur infliger lui-même une telle frayeur ! Mais, malheureusement, le concert reprit bientôt de plus belle et, au vu de l'empressement que mettaient certain à vouloir apporter satisfaction à un envoyé de la Directrice, nombreux étaient ceux qui se montraient terrifiés par la punition qui les attendaient s'ils venaient à lui déplaire ou pire, à lui désobéir. Parfait.

Levant la main dans l'espoir de pouvoir ramener un peu de calme, Murphy dû cependant élever légèrement la voix pour couvrir les milles bruits de la cuisine. "Des verres contenant un liquide suspect ont été servis à certains professeurs il y a de cela quatre jours. Ils semblent n'avoir quitté vos cuisines que pour atterrir devant leurs victimes. Si aucun d'entre vous n'est capable de nous aider à démasquer le coupable, la Directrice a décidé de vous considérez tous comme responsables de ces tragiques événements."

Quel résultat Murphy obtient-il avec sa petite menace ?:

Il faut croire que c'est le genre de menace qui fait décidément son petit effet. Le souffle de terreur qui fait taire de nouveau les créatures a quelque chose de fortement apaisant. Mais qui ne lui apporte aucune réponse. Du coin de l’œil, il en voit même certain se ramasser sur eux-mêmes dans une vaine tentative de disparaître. S'enfuir maintenant serait sans doute avouer une culpabilité qui n'est pas leur, et Murphy en était parfaitement conscient. Mais cela n'empêche en rien la grande frustration qui s'empare de lui alors qu'aucun d'entre eux ne semble vraiment disposé à dire quoi que ce soit. "Alors ? Aucun d'entre vous ne sait d'où cela vient ? Ou alors vous êtes tous complices." Un couinement à sa gauche, et un Elfe s'avance, ses grands yeux humides tourné vers lui, au milieu des chuchotements de ses pairs. "Un homme est entré ici, monsieur, il disait que c'était pour la directrice, monsieur. Il avait une potion fortifiante, monsieur, il..." L'Elfe se tait, semble chercher le soutient de ses congénères qui se tassent tous un peu plus. "Et bien, il quoi ? Qui était-il ?Qu'est-ce qu'il a fait ?" Le ton devient plus brusque, qu'ils répondent ces imbéciles ! Même si Murphy a déjà toutes les réponses, bien sûr, mais qu'ils sont stupides et inutiles de ne pouvoir les lui donner ! "C'est que c'est Killick qui s'en est occupé, monsieur, c'est à lui qu'il a parlé..." La voix de l'Elfe s'étrangle et Murphy prend une grande inspiration pour ne pas juste exploser de colère. Garder le contrôle de soit, croire en son plan, même si ces faibles créatures ne l'aident pas du tout en cet instant. "Et bien, amenez-moi ce Killick, où est-il ?!" "C'est que... Il est mort il y a deux jours, monsieur."

Oh. Joie. La chance avait visiblement décidée de ne pas être avec lui.
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ce message a été posté Jeu 26 Sep 2013 - 7:31
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Re: J'avais un alibi...
ce message a été posté Jeu 17 Oct 2013 - 20:03
Une chose que l'on pouvait dire de Murphy O'Ryan, c'est que depuis l'âge de ses neuf ans, il ne croyait pas à grand chose. Il ne croyait pas au hasard qui fait bien les choses, il ne croyait pas au destin... Et, bien sûr, Murphy ne croyait pas à la chance, ni à tout ce qui pouvait aller avec ce concept. Pourtant, aujourd'hui, Murphy était tout à fait prêt à croire, pour la première fois de sa vie, qu'il avait carrément la poisse. Mourir. Ce crétin d'Elfe avait eu l'idée brillante de mourir. Et Murphy avait vu en quelques secondes, avait prit conscience au moment même de cette annonce que toute une partie de son plan s'effondrait de manière brutale. Le mouvement de recul de l'Elfe qui avait eu le courage de se faire porteur de la nouvelle lui attira une légère grimace le temps de se prendre sur lui. Il devait enfouir cet accès de fureur, redonner expression plus humaine à son visage, plaqué un sourire vaguement désolé sur ses lèvres. "Très bien. Dites-moi quand même tout ce que vous savez."

Une couleur de cheveux. Une vague description qui pourrait coller à la moitié des sorciers actuellement réfugiés à Pré-au-Lard. Une vague cicatrice sur le front. Murphy aurait presque rit de ce stupide détail s'il n'avait pas été dégoûté de la tournure des événements. Ce minable Potter revenu d'entre les morts ? Ils n'en semblaient pas si loin. Ou du moins, cela aurait-il eu un minimum d'intérêt, comparé aux informations qu'il avait pu glaner aux cuisines. Un soupir agacé. De nouveau enfermé dans son bureau, Murphy faisait le point une nouvelle fois sur le plan échafaudé. Et force était de constater qu'effectivement, il devenait plus que bancal. D'où l'importance de se ressaisir et ce, au plus vite. Il savait donc déjà que l'identité d'un de ses coupables fabriqués de toute pièce lui échappait pour le moment. Mais il se devait de relativiser. Avoir voulu parier sur un semblant de discrétion en ne révélant les détails cruciaux concernant celui qu'il était censé être qu'à une seule de ces stupides créatures aurait pu avoir ses avantages du point de vue crédibilité de la discrétion de l'action. Le fait que cela se soit retourné contre lui ne faisait, après tout, que changer l'ordre des différentes étapes de son plan. Surtout que l'identité de son second coupable ne pouvait pas lui échapper.

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L'occasion s'était présentée dès le lendemain. Discrètement, du moins en apparence, Murphy avait prit soin de poser quelques questions à un nombre restreints de ses collègues triés sur le volet. Le genre de questions qui ne permettent pas de se douter de son sujet de recherche, mais qui en cas de soupçons sur le bien fondé de son enquête prouveraient qu'il l'avait bien mener. Et enfin, arrivé aux laboratoires de potion, il avait pu interroger son témoin clé. Calliope Rosier, née Kark. Qui avait vu Derrick Vickers, là où il n'aurait jamais dû se trouver, et lui avait même parlé. Avant même qu'elle ne le demande, il s'était empressé de lui expliquer que le professeur O'Ryan s'était exceptionnellement absenté lors de sa livraison pour régler une affaire urgente. Sans paraître particulièrement stressé, le sérieux approprié même si Murphy n'aurait jamais laissé quelqu'un d'extérieur à la confection des potions s'approcher seul de la réserve. Murphy avait répété des heures durant pour que son attitude, une fois sous polynectar, ne paraisse en rien suspecte alors même que les faits l'étaient. Il aurait même techniquement pu rapporter bien plus fidèlement que Calliope les mots qu'il avait prononcé en se faisant passer pour Vickers tellement le discours était connu par cœur alors même qu'il n'était, bien sûr, pas censé être là. Et il avait pris grand soin, sous sa véritable identité cette fois-ci, de pester auprès de certains de ses collègues le soir-même de cette rencontre soit-disant fortuite, contre l'imbécile qu'il soit potionniste, assistant ou même Elfe de Maison, qui avait quitté la réserve sans remettre en place toutes les protections.

Il avait pensé à tout - du moins aimait-il le croire - pour donner l'illusion qu'un intrus s'était introduit dans la réserve. Et le rapport concernant la disparition d'une certaine quantité de sang de dragon hypocritement attribué au moment de sa soit disant disparition à un probable mauvais usage interne pour reconstituer les réserves de potion du fief mangemort. Le rapport avait d'ailleurs été depuis plusieurs jours à Elena Kark. Les pièces du puzzles, mises en place depuis longtemps déjà, commençaient enfin à s'emboîter comme il le désirait. Il avait un suspect. Et il savait exactement où et comment trouver les preuves qui lui permettrait de les confondre, lui et son soit-disant complice.
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Re: J'avais un alibi...
ce message a été posté Dim 3 Nov 2013 - 5:49
Muphy savait se montrer patient. Fort heureusement pour lui, car la suite des opérations devaient se mener en dehors de l'enceinte de Poudlard. Les occasions de sortir de ces lieux n'arrivaient malheureusement pas tous les jours, d'autant plus lorsqu'on devait respecter un couvre-feu très strict. Mais Murphy avait finit par saisir l'occasion de s'esquiver pour rejoindre la petite ville de Pré-au-Lard, trois jours seulement après le fiasco des Elfes. Il fallait que cette enquête soit menée à son terme et ce au plus vite. Il avait son suspect et la prochaine étape pour le coincer était de réunir les preuves. Autrement dit s'introduire chez lui. L'avantage de Murphy était le statut de Sang de Vickers : en tant que basique de rang 3, il n'avait pas eu droit aux égards accordés aux rangs 4 et surtout aux Sangs-Purs et ne bénéficiait que d'un petit appartement construit à la va-vite pour lequel les protections magiques étaient quasi inexistantes. Bien sûr, il y avait celles qu'il avait pu rajouter par la suite, mais ce n'était là rien de contournable pour quelqu'un qui s'était préparé. Et surtout, ce n'était rien que Murphy ne pourrait remettre par la suite afin de ne pas éveiller les soupçons de l'homme.

Le Maître de Potion s'était donc introduit subrepticement jusqu'à la porte de l'appartement, profitant de l'obscurité relative des lieux pour dissimuler son visage à d'éventuels occupants. Tentant rapidement quelques contre-sort, il eut très vite la satisfaction de voir la porte se déverrouiller devant lui. Parfait. Se faufiler à l'intérieur fut donc un jeu d'enfant. Mais c'est là que les choses se corsaient.

Pendant des heures, Murphy avait écrit, recopier, froisser et brûler des parchemins pour mieux recommencer. Pendant des heures, il s'était appliqué à rédiger une demi-douzaine de lettres de correspondance incriminant les deux hommes. Pendant des nuits, il avait fait en sorte que cela soit le plus réaliste possible, de la qualité d'écriture à la rédaction semi-codée. Et maintenant, voilà qu'il devait les retrouver. Il n'avait pas voulu prendre le risque de s'introduire deux fois dans cet appartement. Aujourd'hui, il avait une bonne raison de le faire, mais s'il avait été prit avant pour cela, il savait très bien qu'il tomberait. Aussi avait-il soumit Vickers au sortilège de l'Imperium en le sommant de cacher les lettres quelque part où même lui ne saurait les trouver. Il espérait que son sortilège avait été assez puissant pour cela. Il espérait surtout que Vickers ne s'était pas rendu compte de l'importance de ce qu'il faisait. Qu'il n'avait pas, par la suite, remit la mains sur ses petites preuves savamment élaborées pour les détruire. Si c'était le cas... Murphy se retrouvait dans une impasse.

Mais ce n'était pas le temps d'y penser. La porte si tôt refermée, Murphy alluma l'extrémité de sa baguette, prenant garde à ce que l'on n'aperçoive que le moins possible de lueur de l'extérieur. Et maintenant, il devait fouiller.

Le temps est-il l'ami de Murphy ?:

Plus les secondes s'écoulaient et plus le cœur de Murphy battait fort à ses tempes. Avec l'idée pressante, persistante, que ce bruit de percussion allait finir par attirer l'attention de quelqu'un. Voir aller précipiter le retour du propriétaire des lieux. Le problème, lorsque l'on fait les choses dans la précipitation, c'est que l'on devient bien vite assez maladroit. Les mains qui tremblent légèrement. La tête pas tout à fait à chacun de ses gestes. Et Murphy avait beau toujours se targuer d'une maîtrise parfaite de lui-même, il ne dérogeait pas à ces règles. Aussi les objets ne retournaient-ils pas vraiment à leur place alors qu'il les déplaçait. Aussi un livre se retrouvait-il projeter sur le sol sans que le bruit étouffé de sa chute sur le tapis n'attire son attention. Il n'était concentré que sur une seule chose : trouver les lettres. Et les minutes s'écoulaient autour de lui sans qu'il ne parvienne à mettre la main dessus. Pourquoi fallait-il que Vickers ait aussi bien suivit ses consignes ? Pestant dans une barbe inexistante, Murphy vint déplacer quelques livres posés sur un semblant de bibliothèque. Jusqu'à ce que ses doigts ne butent sur quelque chose d'anormal. Un fond légèrement décalé. Bingo.

Lentement, avec plus de précaution qu'il n'en a fait preuve jusqu'à maintenant, Murphy écarte légèrement le fond mal fixé du meuble. Ses doigts frôlent le parchemin, manquent de les faire échapper une fois, deux. Et, enfin, il parvient à s'en saisir, à les extirper de là. Bousculant un peu plus le décors. Sans s'en soucier. Il avait les lettres, maintenant, une seule chose comptait : se retirer au plus vite avant qu'on ne découvre sa présence ici. De nouveau, la fébrilité, alors qu'il remet quelques objets en place pour dissimuler son passage en ces lieux. D'une manière pressée. Bien trop pressée...
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Re: J'avais un alibi...
ce message a été posté Dim 3 Nov 2013 - 5:49
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Re: J'avais un alibi...
ce message a été posté Jeu 5 Déc 2013 - 9:12
Il avait les lettres. Entre les mains. Rentrer à Poudlard n'avait pas posé plus de problèmes que d'habitude ; seulement ceux que posaient le couvre-feu. Une situation inconfortable, certes, mais à laquelle ils étaient tous bien obligé de s'habituer. Il s'était ensuite de nouveau réfugier dans ses appartements, prêt à se concentrer sur la suite. Tourner et retourner les éléments en sa possession. Jusqu'à ce qu'un doute vienne lui titiller l'esprit. Alors il avait reprit les parchemins, relue la correspondance fabriquée de toutes pièces. Et avait bien faillit hurler de frustration dans un accès de rage. Il avait tout prévu, absolument tout ! Il avait de quoi les coincer, il avait tout fait pour. Les témoins visuels, les preuves chez l'un et l'autre, les documents compromettants ! Sauf que Barnabas Weil allait lui échapper. Il avait tellement voulu bien faire qu'il avait prit le plus grand soin à ce que tout cela soit réaliste. "N'oublie pas la plus extrême des prudences." "Tu es certain qu'elle a cru ton excuse ?" "Notre petit ami ne dira rien, il sera trop terrifié. Pensons à vérifier que la Clinique sera libre d'ici quelques jours. Ils vont avoir besoin de place" "Ils verront bien que Poudlard ne leur appartient pas !" Autant d'informations qui ne laissaient aucun doute. Et aucun nom ou possibilité de rapprochement avec la seconde victime de ce complot.

Mener une telle opération ne se menait que dans la plus grande discrétion : mettre des preuves trop flagrantes à charge de ses victimes, comme leurs noms, bien sûr, aurait mit la puce à l'oreille de qui de droit dès qu'il aurait révélé les lettres. Mais le voilà qui était prit à son propre piège. Mais comment avait-il pu être aussi stupide ?! Il s'était persuadé de pouvoir confondre son second homme grâce au premier, et force était de constater que ce n'était pas le cas. Parce qu'il s'était montré très prudent. Trop, à en juger par le contenu des correspondances. Il n'avait plus rien, absolument rien pour identifier le second homme. Tout juste si l'on pouvait deviner, au vu de la révérence qu'il avait envers certaines familles, qu'il était de sang basique ; autant dire que partir à la recherche de ce suspect avec cette simple et maigre information et une vague description physique équivalait à chercher une aiguille dans une meule de foin sans possibilité d'accio. Et il commençait sérieusement à se demander si tout ceci, tout ce plan monté soigneusement, durant des heures et des heures, n'était pas une erreur...

Il devait se calmer, il le savait. Même s'il lui faudrait sans doute plusieurs heures pour cela. Whilelmina lui avait confié une mission somme toute importante et les victimes collatérales n'étaient pas ce qui importaient le plus. Ce qui importait le plus, c'était qu'Elena puisse avoir confiance dans l'enquête qu'il avait mené jusqu'ici. S'il arrivait à coincer les deux autres, tant mieux. Mais le plus important n'était pas là. Et c'est sur cela qu'il devait absolument se concentrer. Alors Murphy était passé outre la déception de la perte d'un de ses témoins. Soit. Maintenant il devait agir vite, mettre un terme des plus rapides à cette mascarade qui tournait en farce. Avec l'absence de Weil, il n'avait contre Vickers que des soupçons de vol d'ingrédient et quelques phrases qui, si l'on connaissait les faits, le désignait au minimum comme complice. Mais il ne voulait pas d'un complice, il voulait un coupable. Alors il refusait de laisser celui-ci lui échapper.

Murphy avait pesté une partie de la nuit. Relu les parchemins qu'il connaissait déjà pourtant pas coeur. Puis avait fini par prendre une décision. Agir dès le lendemain. A la première heure que le lui permettrait le couvre-feu.

Ce qu'il s'est passé dans la nuit...:
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Re: J'avais un alibi...
ce message a été posté Jeu 5 Déc 2013 - 9:12
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Murphy O'Ryan
Murphy O'Ryan
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Re: J'avais un alibi...
ce message a été posté Ven 6 Déc 2013 - 11:12
Murphy était arrivé baguette en main. Discret, comme toujours, alors que Pré-au-Lard s'éveillait pour reprendre sa routine quotidienne. Lui était loin de la lassitude qu'il pouvait apercevoir sur tellement de visages, après des mois et des mois d'enfermement. Non, aujourd'hui, Murphy n'avait pas grand chose à faire des Phénix et de leurs lois, du fait qu'ils soient tous des parias, obligés de se terrer alors que rien n'aurait jamais dû changer. Aujourd'hui, Murphy était simplement en proie à un certain stress, ce qui lui valait une expression renfermée qui en aurait certainement effrayé plus d'un, à commencer par Alexianne. Obsédé par la simple idée d'enfin confondre Vickers. Et c'était pour ça aujourd'hui que sa main ne tremblait pas autour de sa baguette lorsque il frappa trois coups à la porte d'entrée de cet appartement un peu miteux. Prêt à immobiliser l'occupant des lieux dès que celui-ci pointerait le bout de son nez. La formule sur le bout de la langue, guettant les pas à l'intérieur, sur le parquet craquant. A l'affût. A attendre.

Et attendre encore. Quand le temps raisonnable d'attente se fût écoulé, Murphy, expression encore plus crispée, se permit de retaper quelques coups. Plus secs, plus forts. Qu'est-ce que Vickers pouvait bien être en train de fabriquer qui lui prenne tant de temps ? A moins qu'il ne soit pas là... Et ça, sans savoir exactement pourquoi encore, le maître de potions savaient que ce n'était absolument pas bon signe. D'un rapide coup d'oeil, Murphy prit soin de vérifier que le couloir obscur était bel et bien vide avant de faire sauter les quelques protections qui lui permettraient d'entrer. Et de se rendre compte très vite qu'il y en avait bien moins que la veille, comme s'ils avaient été relevé à la hâte. Hâte de quoi ? Oh, nul doute qu'il le saurait très vite. C'est avec la plus grande prudence que Murphy mit la main sur la poignée de porte, qu'il la fit jouer jusqu'à ouvrir le lourd battant de bois, s'attendant à tout moment à devoir subir de plein fouet une quelconque attaque, explosion ou autre qui viendrait le blesser et l'empêcher d'avancer. Mais rien. Et il comprend très vite pourquoi alors que, une fois les premiers pas faits dans l'appartement, alors que la prudence fait rapidement place à l'aterrement. Il n'aurait certainement pas été surprit qu'on lui annonce qu'il se trouvait actuellement devant un champs de bataille. Meubles retournés, parchemins déchirés, livres à terre, objets brisés... La baguette toujours serrée entre ses doigts, Murphy avance de quelques pas, cherchant une explication à ce qui a bien pu se passer ici. Outre le fait, bien sûr, que son seul coupable vient peut-être de lui filer entre les doigts.

Alors Murphy commence à naviguer dans l'appartement. Rapidement, retournant quelques parchemins à la recherche d'une explication. Et c'est quand il pousse la porte de la petite pièce attenante au salon que ses doutes se renforcent encore sur ce qui a pu se passer ici. Et c'est de sa faute. Il n'a pas assez prit de soin dans la dissimulation de sa venue la veille. Il ne sait exactement ce qui l'a trahit, mais, le fait est là : Vickers semble avoir fuit les lieux. Et détruit tout ce qui pouvait le confondre dans un quelconque acte illégale. Pour preuve, la destruction de cette mini-serre sur lesquelles beaucoup de rumeurs courraient. Une serre totalement illégale, preuve physique de ces activités qui commençaient à clairement porter atteinte à la patience de Whilelmina. Et Murphy prend le temps d'avancer un peu plus dans les lieux, d'examiner soigneusement ce qui reste de cette culture illégale dont les boutures ont sans aucun doute été détournées de destination principale, à savoir les serres de Poudlard, pour atterrir ici. "Lumos..." Avec mille précautions, Murphy saisit dans sa main de la manière la plus délicate possible les restes d'une fleur arrachée de son pot, avant de la ranger dans sa besace. Puis de continuer à chercher, plus loin, prenant garde de ne rien écraser. Et tomber sur l'une des plantes qu'il a lui-même utilisé pour ses potions. Les rumeurs sur le marché noir disaient donc vrai. Bingo. Un tout petit élément de plus, infime par lui-même, mais qui venait se rajouter à la liste de ceux qu'il avait déjà instauré à charge de Vickers. Ne manquait plus que le dit incriminé...

Mais il ne pouvait pas être loin, n'est-ce pas ? Personne n'était jamais loin dans Pré-au-Lard. Et personne ne pouvait s'enfuir si facilement !

Murphy aura-t-il, cette fois, de la chance ?:
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Re: J'avais un alibi...
ce message a été posté Ven 6 Déc 2013 - 11:12
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Re: J'avais un alibi...
ce message a été posté Dim 8 Déc 2013 - 7:12
Il avait cherché toute la journée. Pré-au-Lard était peut-être bien plus grand que ce qu'il n'avait pu être auparavant, mais la vie en autarcie avait au moins cet avantage de pouvoir retrouver la trace de n'importe qui avec une facilité qui aurait été impossible lorsqu'ils vivaient encore en pleine liberté. Enfin, ça, c'était dans la théorie. Dans la pratique, et Murphy s'en rendait bien compte aujourd'hui qu'il en avait tant besoin, c'était tout autre. Et il s'en rendrait compte le soir-même : peut-être tout simplement parce que Vickers n'était plus dans l'enceinte de la ville qui leur servait de refuge depuis des mois. Il lui avait fallu toute sa patience - ou, du moins, les bribes qui survivait au stress intense de la découverte de ce matin - pour arriver à percer cette énigme à jour. Toute sa patience, et quelques anciens contacts du Ministère au service des Transports Magiques qui avaient fini par lui donner les informations qu'il voulait. Vickers avait filé. Juste... Filer. Et lorsque Murphy s'était insurgé du fait qu'on laisse les gens sortir si librement, il s'était vu répondre que l'homme avait un visa. D'aide au ravitaillement. Bien sûr... Et la seule pensée qui avait alors traversé l'esprit de Murphy était celle de se retenir de hurler, purement et simplement. Et ça avait été, en cet instant, un exercice des plus difficiles.

Mais il avait bien dû se rendre à l'évidence : il ne l'aurait pas, pas cette fois-ci. Et ses recherches avaient prit tellement de temps sur sa journée qu'il n'avait pu regagner Poudlard à temps, l'immense portail s'étant largement refermé alors qu'il avait voulu regagner ses appartements. Frustration... Murphy s'était alors vu contraint de trouver refuge, non pas dans la famille de sa fiancée comme il l'avait une seconde pensé, mais bel et bien dans la famille Blackburn. Là où on l'accueillait toujours à bras ouverts et sans lui poser de question, là où, quoi qu'il arrive et sans explication, il était toujurs reçu comme un fils. Pourtant, toute la gentillesse d'Eileen n'avait pas réussi à le ramener totalement à un apaisement de l'esprit et il s'était excusé assez vite, prétextant une journée harassante, ce qui n'était d'ailleurs pas tout à fait faux. Heureusement, Alistair n'était pas non plus du genre à lui poser trop de questions et Murphy avait pu se coucher rapidement, repensant à ce qu'il devrait raconter à Elena Kark le lendemain. Et il sentait bien que ce ne serait pas brillant...

*****

« Alors, il s'est enfuie ? » "J'en ai bien peur, Madame la Directrice. Ce qui est bien là une preuve de sa culpabilité. D'autant plus que je doute fortement que les Américains soient plus cléments que nous lorsqu'ils mettront la main sur lui ; faut-il qu'il ait eu quelque chose à se reprocher pour courir ce risque." L'aplomb et la neutralité affichés par Murphy sont une excellente façade, bien loin de la nervosité qui est en réalité sienne sous le regard perçant d'Elena Kark. Il vient de lui remettre ses conclusions, ce dossier largement incomplet censé prouver la culpabilité de Vickers et dissimulant à son grand damne le nom d'un éventuel complice. Pas tout à fait un échec, donc, mais au vu du soin qu'il a prit à construire son plan, de quoi lui laisser un goût amer au fond de la gorge. Surtout parce qu'il n'a aucun des deux hommes à lui présenter. Mettre en avant qu'il n'est que maître potionniste et pas enquêteur ? Très peu pour lui. S'il ne réussit qu'à obtenir une petite parcelle de la confiance de la leader des Ombres de la Rose Noire, il aura déjà rempli une partie de sa vrai mission. Celle d'infiltrer, lentement, mais sûrement, leurs rangs. Et pour cela, il doit bien montrer qu'il n'a plus aucune fidélité envers ses collègues Héritiers. Et c'est lorsque les mains d'Elena se posent sur la correspondance extirpée de l'appartement que l'occasion se présente.

"Ils n'étaient visiblement pas en accord avec l'alliance passée au sein de Pré-au-Lard, ni avec Mrs Salamander. C'est bien ceux qui, à leur sens, gênait les Héritiers qui ont été leur cible." Oui, lui comprit. Il se refuse à insister sur ce point, pour ne pas paraître suspect, mais sait très bien qu'Elena a comprit. Le fait d'avoir vu Poudlard passer aux mains des Ombres de la Rose Noire en a frustré plus d'un, parmi les fidèles de Whilelmina. Le fait de voir un Héritier se précipiter en tant que professeur n'a pas non plus énormément plu. D'autant plus quand ce professeur a depuis des mois fait mine de s'éloigner des siens pour se consacrer uniquement à Poudlard et, par voix de fait, aux Ombres qui l'ont en son pouvoir. Quitte à dénoncer ceux qui avaient été ses alliés.

Aucune réponse directe de la part de la leader Ombre, qui se contentait de feuilleter les preuves qu'elle avait sous les yeux. Le témoignage de Calliope, la correspondance plus ou moins explicite, les plantes illégales, dont celle qui avait servi à la fabrication de cette fameuse potion à moitié ratée - et là était justement tout l'art du maître, s'il pouvait se le permettre puisque c'était la seule chose totalement réussie de ce plan, de réussir une potion en réussissant à faire croire que cela était une erreur de la part de ses commanditaires -, et toutes les petites preuves de ses exactions hors de cette affaire... « Mais il vous a échappé. Et vous n'avez pas le nom du complice, ni aucune idée de son identité. » "Oui, Madame la Directrice. Et croyez bien que j'en suis désolé. J'aurai réellement souhaité pouvoir vous livrer ces hommes." Pas au pouvoir en place. A la chef des Ombres.

Elle a tout entre les mains. Tous les éléments pour juger de l'efficacité du travail de Murphy, mais surtout, plus important à son sens, juger du possible engagement qu'il pourrait avoir envers les Ombres de la Rose Noire. Et Merlin sait qu'il est capable de beaucoup d'abnégation....
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