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❝ ϟ FINIS CORONAT OPUS ϟ Groupe IV ❞
 :: Portoloin :: À l'étranger
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Re: ϟ FINIS CORONAT OPUS ϟ Groupe IV
ce message a été posté Mar 25 Juin 2013 - 13:22

    Il ne dormait pas vraiment, n’était pas éveillé non plus. Il était trop épuisé pour garder les yeux ouverts, mais se sentait trop mal et trop anxieux pour réussir à s’oublier totalement pour quelques heures de vrai sommeil. Chaque fois qu’il se sentait glisser, des images mentales qui n’étaient pas encore des rêves mais qu’il ne contrôlait pas pour autant venaient troubler son repos et le maintenir à flot.

    Une fois les automates réduits à l’état de poussière par le petit caméraman, ils s’étaient enfin retrouvés seuls dans le théâtre et y avaient déambulés quelques temps. Fébrilement, il s’était forcé à avaler quelques biscuits qui lui avaient semblés goûter la cendre et la poussière, avant de tout rendre au fond d’une poubelle. Son estomac avait tout de même daigné garder l’eau avidement ingurgitée mais il tournait à vide et le mal de crâne qu’il trainait depuis l’explosion l’empêchait de rien avaler d’autre. C’était lancinant et rythmé aux battements de son cœur. Il en aurait presque souhaité qu’il s’arrête de battre tant chaque pulsation lui vrillait les tempes. De toute façon, de manière plutôt simple à résuer, il avait mal absolument partout.

    Tout ce qu’ils avaient été en mesure de soigner Alice et lui étaient les quelques coupures et autres écorchures et bleus grâce au flacon de potion à plaies qu’il avait emporté. Il n’avait pas cru devoir la sortir de la poche magique de son gilet, et voilà que finalement il regrettait de ne pas en avoir prit plus. Une potion pour les brûlures, pour commencer. Il pouvait trouver une position vaguement confortable où la peau de ses jambes ne le dérangeait pas trop, mais le dos ? Mission impossible. Peu importe la manière dont il se tournait la peau de son dos le faisait souffrir. La solution aurait été de s’étaler de tout son long à plat ventre pour faire l’étoile de mer, mais même à demi-conscient, Nicodem n’oubliait jamais les yeux qui pouvaient se poser sur lui. La méfiance qu’il entretenait envers Arutha ne dormait jamais non plus…

    Ce ne fut pourtant pas la méfiance qui le tira de sa somnolence cette fois-ci, mais bien la pluie qui battait les fenêtres aussi soudainement que si l’on avait ouvert une vanne quelque part là-haut, dans ce ciel de nuit tout contrarié de nuages toxiques.
    La voix de Solanum lui revint en écho : ‘de lourds effets sur l’environnement’ avait-elle dit.
    Un bon milliard de question fusaient dans son esprit malgré la fatigue.

    De quoi était faite cette bombe ? Qui était à l’origine de cette invention dévastatrice ? Qui avait décidé d’envoyer l’engin ? Pourquoi ? Quelles étaient les conséquences ? Et sur combien de temps s’étaleraient-elles ? Où s’était-elle écrasée exactement, et combien de sorciers avaient péris au milieu des moldus, sans savoir ni pourquoi, ni comment, ni d’où ? Y’avait-il un antidote ? Avaient-ils seulement songé à inventer un dispositif capable d’en inverser les effets ? Si ce n’était pas le cas, comment allaient-ils faire ? Qu’allait-il se passer ?
    Comment allaient-ils rentrer à la maison ?
    Pourquoi l’avait-il quitté au départ de toute façon … ?

    Maintenant redressé en position assise, une vague de panique vint lui brûler la gorge une fois de plus et le jeune homme se massa le front dans l’espoir vint d’en faire disparaître la douleur.
    Il détestait ce chaos. Il n’y avait rien de plus haïssable sur terre que le désordre. Et il haïssait plus encore que cela soit le chaos à l’intérieur même de son crâne. Il voulait ordonner tout ça, catégoriser, rationner, tout peser. Prévoir. Il en avait besoin.

    « On doit quitter l’île » pensa-t-il tout haut. Ca, c’était l’idée de base. La finalité. « En bateau, c’est le plus logique. Avant ça il faut réussir à rejoindre la côte. Et avant ça il faut retrouver les Salamander… » Les yeux fixés dans le vide, il tentait de se projeter un scénario crédible d’évasion « Ce qui veut dire qu’en tout premier lieu il faut déguerpir de la zone Phénix. J’ai une carte. Donc c’est possible » puis dans le vide toujours, ses yeux se plissèrent « Sauf si il y a un tremblement de terre. Alors ça change tout » ajouta-t-il. Tout haut, ça n’avait peut-être pas énormément de sens, mais le cheminement de ses pensées était limpide. Il fronça les sourcils cette fois et se tourna vers Alice « Je n’estime pas nos chances de survies supérieures de 12%, mais je reconnais ne pas faire preuve d’une objectivité adéquate à ce genre de pronostique »
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Re: ϟ FINIS CORONAT OPUS ϟ Groupe IV
ce message a été posté Mer 26 Juin 2013 - 13:06
Les gâteaux sont humides, les bonbons collent aux dents et l'eau à un arrière goût de moisi. Mais vous savez quoi ? On s'en fout. Le soulagement d'être vivants, à l'abri et un seul morceau l'emporte sur tout le reste. Certes, on pourrait rêver de mieux (un portoloin pour Pré-au-Lard par exemple) mais pour l'instant, la protection du théâtre est suffisante. Aucun de nous n'émet la moindre plainte, ni au sujet de la nourriture, ni au sujet de l'américaine qui continue de nous chapeauter comme des adolescents ignares. De toute façon, j'ai décidé de l'ignorer. Si elle a quelque chose à dire, qu'elle s'adresse aux autres. Eux ont la patience nécessaire pour l'écouter babiller et lui répondre calmement. Moi je préfère garder la bouche fermée et interagir par hochement de tête. Une oscillation pour accepter les tours de gardes, un mouvement vers la droite pour signifier que je vais me poser plus loin et puis basta.

Une fois installé dans mon siège rouge, je ferme les yeux et essaie de me perdre dans les bras de Morphée. En vain... le sommeil est inlassablement chassé par les images qui défilent dans ma tête. Le sénat, les automates, la bombe, Calliope... et Metelli. J'espère que cette salope est encore sur l'île. Morte. J'avoue que je regretterai amèrement de ne pas pouvoir la tuer de ma baguette mais je préfère ça à la savoir de retour en Angleterre. Le décès de Wilhelmina ne me dérangerait pas non plus... pas plus que celui de ma chère belle-mère. Je n'ai vu aucune des deux sortir du Sénat mais les connaissant, elles ont dû s'échapper. C'est toujours comme ça : les meilleurs restent sur place et les cafards s'enfuient en se faufilant sous les décombres. Soudain, le visage d'un sorcier aux cheveux bruns ensanglantés se dessine dans mon esprit. Je rouvre les yeux en me redressant brusquement. Le souffle court. Tremblant. Ca fait des semaines que je n'ai pas rêvé de lui. Des mois même. J'imagine que je dois cette remémoration au parallèle qu'on peut établir entre les évènements du ministère et l'effondrement du Sénat. Et notre fuite précipitée.

Tout à coup j'ai froid. Et marre d'être à moitié nu. Sans un mot, je quitte mon siège et me dirige vers la scène. Un « Je reviens » balancé à l'assemblée et je disparais dans les coulisses. Je n'ai pas l'intention d'aller très loin, de un parce qu'on y voit rien, de deux parce que je ne me sens pas d'affronter une nouvelle armée de poupées. Mais si je pouvais trouver un pantalon, une cape ou tout simplement un bout de tissu, ce serait vraiment idéal. J'avance dans le noir en tâtonnant et finit par poser la main sur un objet doux et fluide. A côté, je devine un cintre sur lequel repose un autre vêtement. En fait, il doit bien y avoir cinq ou six costumes pendus à la tringle. J'attrape le tout et retourne doucement vers la lumière - non sans me prendre un pied de chaise, un coin de table et deux murs. J'ai dû disparaître une quinzaine de minutes tout au plus... Je laisse tomber mon butin sur les planches et m’accroupis pour choisir mon costume. Une robe rose à paillettes, un pantalon jaune trois fois trop large, un kimono masculin.... non, non, non. Rien ne va. Sauf peut être... ce n'est pas très élégant, mais c'est encore ce qu'il y a de moins pire. J'attrape la cape arlequin, la retourne de sorte que le noir soit à l'extérieur et la glisse sur mes épaules. Au moins, elle cache l'essentiel.

En revenant à ma place, je trouve Bishop bien éveillé.... au sens propre. Au sens figuré, ce n'est pas encore ça. J'ai envie de remercier Captain Obvious pour ses idées révolutionnaires. Pourquoi personne n'a pensé à quitter l'île ? C'est vraiment étrange ! Je veux dire, même si nous étions tous occupés à courir pour sauver notre peau, on aurait pu faire une pause pour regarder la carte, étudier le plan et chercher un hibou pour envoyer un appel à l'aide à l'autre bout de la planète. Quels crétins nous faisons ! Quant à ses pourcentages....

« Merci infiniment pour tes encouragements, Bishop. Tout à fait ce qu'il nous faut en ce moment ! »

Mon sourire sarcastique disparait dans la foulée.

« Et tu voudrai nous faire faire tout le tour de l'île pour appuyer tes pourcentages de scroutt ? Même en admettant que Salamander n'est ni périt au sénat ni réussit à foutre le camp de cette île en pensant qu'on était déjà tous morts, en quoi crever ici va l'aider ? On se balade au hasard dans les rues, on se reprend une bombe sur la gueule, on se fait dissiquer par des statues et après ? On revient en fantômes ? Mieux vaut aller vers le littoral, se casser de ce cailloux et revenir frais et dispo avec l'équipement nécessaire. Si Wilhelmina est pas déjà en Angleterre bien sûr. »

Je ne sais pas si oui ou non je dois espérer que ce soit le cas. D'un côté, elle ne me manquera pas. De l'autre, je n'ai pas envie de remettre les pieds sur cette île. Si on s'en sort, je ne reviendrai ici pour personne. Personne ! .... sauf peut être Violet. J'ai faillis oublier mon amie d'enfance. Je me demande si elle a réussit à s'en sortir. Ce n'est pas une battante mais si Calliope a survécu, il y a des chances pour qu'elle s'en soit tirée aussi, non ? Je préfère ne pas y penser tout de suite. Ce n'est pas le moment de me laisser troubler.
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Re: ϟ FINIS CORONAT OPUS ϟ Groupe IV
ce message a été posté Mer 26 Juin 2013 - 16:24

Assis dans son coin, Nathan restait silencieux.  Il avait peur, peur d’être une nouvelle fois assailli par une horde de démons invisibles, peur de perdre le contrôle.  Jamais il n’avait autant souhaité retrouver son compagnon démoniaque. Il aurait aimé que tout redevienne normal. Entendre un démon ça peut rendre fou, mais en entendre des dizaines… c’était une toute autre histoire. Et qui sait s’il serait capable de le supporter à long termes. La question étant : Pourquoi ? Pourquoi en cet instant ? Est-ce à cause de cette bombe ? Etait-ce lié au disfonctionnement de la magie ? Surement. Qu'est-ce qu'un démon si ce n'est une incarnation de la magie ?

« Fermez vos gueules… » Finit-il par grogner au deux mâles alpha version héritier. Le silence… c’était tout ce que Nathan désirait à cet instant précis. Plus d’explosion, plus de cris, plus d’accent américain… plus rien ; Juste le silence d’une nuit d’été. Etait-ce trop demander ? Sans guetter la moindre réaction de la part de ses camarades au chromosome XY, Nathan jeta un coup d’œil à la fille Kark qui ne disait pas un mot. Elle avait perdu de sa superbe, pourtant, Nathan était persuadé de n’avoir jamais vu une femme de sa trempe. Elle faisait presque peur ; Rien à voir avec l’idiote qui accompagnait les héritiers. Et c'est sans parler du groupe de Phénix…

Le silence finit par se faire, tous sont sur la défensive. C’est du moins le cas de Nathan qui n’ose pas fermer l’œil. Faire la trêve, c’est une chose… accorder sa confiance, ça en est tout une autre. Rares étaient ceux en qui Nathan avait confiance… et aucun d’eux n’en faisait partie. Arutha et Calliope avaient beau être de bons éléments, ils n’étaient rien d’autre que des enfants à papa bien trop gâtés. Quant à Torvald… cette fille avait plus sa place au sein d’un bordel que sur le terrain. « C’est pas vraiment le moment de penser à ces choses-là… » Se surprit-il à penser au moment où l’image d’un bordel se formait au plus profond de son esprit.  Voilà qu’il en était réduit à se faire la morale lui-même ! Pitoyable. Où sont nos démons quand on a besoin d’eux ?

Après avoir fini sa dernière friandise, Nathan glissa l’emballage de celui-ci dans une de ses poches et finit par poser sa tête contre la surface légèrement plus fraiche du mur. Il était plutôt à l’aise dans cette position. Bien entendu, ça ne valait un lit… mais c’était plutôt confortable. Et puis, après l’après-midi qu’il venait de passer, Nathan avait d’autres chats à fouetter. Sur le coup, il aurait très bien pu dormir à même le sol. Petit à petit, ses yeux se refermaient. Pourtant, ce n’était pas faute de lutter. Qui a envie de s’endormir au  milieu d’un nid de vipère ? Personne. Mais ce bon vieux Morphée se montra plus qu’insistant et après plusieurs minutes à lutter, le démoniste finit par se laisser aller et sombra quelques minutes… Ou peut-être plus, en fait…
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Re: ϟ FINIS CORONAT OPUS ϟ Groupe IV
ce message a été posté Mer 26 Juin 2013 - 17:47
Elle mange doucement. Croque petit bout par petit bout dans la barre chocolatée qu’elle a récupéré dans le distributeur. Elle a l’impression de mâcher du caoutchouc et d’avaler de minuscules boules de papier. Chaque bouchée lui retourne l’estomac mais au bout de quinze bonnes minutes elle parvient à tout finir sans dégobiller à nouveau. Une victoire en soi. Elle sait pourtant qu’elle doit reprendre des forces. Tous autant qu’ils sont. Ils ne savent pas ce qui les attend encore, quand ils quitteront cet endroit. Elle ne peut pas non plus s’empêcher de se demander quelle devra être la marche à suivre quand ça sera le cas. Où doivent-ils aller ? Que doivent-ils faire ? Retrouver Salamander pour s’assurer qu’elle est saine et sauve apparaît comme une évidence, mais est-ce seulement possible avec ces tremblements de terre et cette bombe à Tomick ?

Trop de questions sans réponses hantent les pensées de la Gryffondor pour qu’elle parvienne à y mettre de l’ordre. Elle est malade, anormalement exténuée. Cela explique qu’elle ne bataille pas avec l’américaine quand elle suggère d’instaurer un tour de garde. Ce n’est pas une mauvaise idée. Peu d’entre eux parviennent à trouver véritablement le sommeil mais fermer les yeux quelques instants est déjà réparateur. Ce qui l’est moins en revanche, c’est l’attitude intrusive du caméraman, qui a profité de son tour de veille pour se rapprocher d’elle et la mitrailler de questions débiles qu’elle n’a aucune envie de se poser pour l’heure. Ça n’a jamais été son genre de réfléchir au milieu de l’action. Elle préfère agir et faire les constats ensuite. Fatalement, elle finit alors par craquer.

« Je te promets que si le prochain truc qui sort de ta bouche c’est encore une question je te fais bouffer ta caméra en pièces détachées ! »

Elle termine à peine de menacer son interlocuteur qu’une pluie violente s’abat dehors, causant un vacarme insoupçonné qui tire vite les autres de leur somnolence. L’air ne s’adoucit même pas d’une brise de vent pourtant. Il est toujours aussi chaud, et moite maintenant. Irrespirable. Alice ne sait pas si cette pluie est de bon augure ou non mais en attendant de le découvrir elle se rapproche du cercle qui se forme autour de Nicodem. Elle va pour le rassurer, lui dire que même s’il n’y a que 12% de chance qu’ils survivent elle ne le laissera pas crever ici, mais l’aîné des Kark lui rafle le vif d’or sous les yeux. D’une manière toujours aussi charmante.

« Alors qu’est-ce que tu proposes de faire Roussa chéri ? » Rétorque-t-elle sans prêter aucune attention à l’intervention de Yaxley. « Fuir comme des lâches sans même se retourner ? Ça te connait ça, faire ta poule-mouillée, chouiner sur ton sort comme un gamin de cinq ans, mais on a une obligation les uns envers les autres. Il est même plus question de faction. Oui on est dans la merde, foutrement dans la merde, mais il est hors de questions qu’on se carapate comme des lapins. Tu es un sorcier ? Tu es un sang-pur digne et fier ? Tu as un minimum de couilles dans le pantalon ? Alors prouve-le. Dès qu’il fait jour, dès que cette pluie a fini de tomber, on sort de ce théâtre, on se dirige vers le port si vous y tenez, mais on essaie d’en savoir un peu plus sur ce qui se trame sur cette foutue île. Après on avisera. »
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Re: ϟ FINIS CORONAT OPUS ϟ Groupe IV
ce message a été posté Mer 26 Juin 2013 - 21:20
Il ne faut pas plus de quelques secondes à Sol’ pour se frotter les yeux de ses poings fermés et chasser complètement le sommeil. Elle observe l’échange entre les mangemorts d’un œil avide mais n’intervient pas, et s’assure que Derek filme bien ceux qui parlent et ceux qui ne parlent pas – il prit de magnifiques plans de Calliope, ça ferait un malheur dans son reportage –. La blonde rabat le caquet d’Arutha Kark mais à peine a-t-elle fini de parler qu’un bruit sec retentit dans le Théâtre. Le bruit d’une porte qui claque. Comme un seul homme, ils se relèvent tous d’un bond et attendent. Nul n’ose parler, ni respirer, alors que des bruits de pas se font de plus en plus proche. Lentement, Solanum dégaine son arme, la charge et enlève le cran de sureté. Elle a juste le temps de la pointer vers la porte de la salle avant qu’elle ne vole en éclats.

La salle se remplit d’une dizaine d’hommes armés… Armés d’armes moldues. Elle en compte deux avec des battes de baseball, trois avec des pistolets-mitraillettes et deux avec des fusils à pompe, qui se mette à leur hurler dessus en ce qui ressemblait fortement à du russe. Des séparatistes Krapiviens… Elle a déjà fait un reportage sur cette petite faction de terroristes nés-moldus tout droit sortis de l’école Krapivy qui allient technologie moldue et sorcière pour faire pression sur les gouvernements d’Europe de l’Est depuis la mort de Voldy-n’a-pas-d’nez. Ils feraient partie de l’ordre du phénix si les phénix voulaient d’eux, mais ce n’étant pas le cas, ils se battaient pour leur propre compte. Et apparemment, ils voulaient investir ce Théâtre. « Elsa… » murmure Derek à son oreille. « Je sais bien… » elle avoue rageusement, la mâchoire serrée. Ils sont beaucoup trop nombreux et trop bien armés, elle ne peut rien faire. « On ne veut pas de problèmes, on va s’en aller. » « Oui, faites ça. » l’un d’eux leur intime avec un fort accent slave.

Sous la pluie battante, ils cherchent un nouvel abri ou passer la nuit. Les habitations leur semblent être une horrible idée considérant le fait qu’elles étaient nombreuses à s’être effondrées. Il y avait déjà eu deux secousses et rien ne leur disait qu’il n’y en aurait pas une troisième. Le palais russe leur semblait être un choix beaucoup plus judicieux. Ils traversent le quartier en plus d’une demi-heure, la pluie drue diminuant considérablement leur vision mais les poussant à ne pas trainer – rien de tel qu’une bonne averse pour motiver ses troupes à se bouger le fion pour se mettre à l’abri –. Si elle n’avait pas peur pour leur matériel, Solanum demanderait à Derek de filmer la difficulté des mangemorts sous la pluie mais non, leur caméra est bien au sec dans le sac étanche de ce dernier, et c’était sans doute mieux aussi.

Ils arrivent finalement au palais des descendants du fondateur russe mais c’est avec effroi qu’ils s’aperçoivent qu’il est encore habité par ces derniers. Si Elsa parlait le jargon assapori, elle aurait compris que le noble assapori sur son balcon leur hurlait de dégager le plancher et qu’ils n’étaient pas les bienvenus ici, mais le mélange improbable de dialectes qu’était la langue officielle de cette foutue île lui passait à 40km au dessus de la tête. Et ils se retrouvaient donc à trois heures du matin sous une pluie chaude et drue et sans abri pour passer la nuit… Yaaaaay…

Ils commencèrent par s’éloigner du palais et croisèrent le chemin d’un ours qui n’en avait apparemment rien à carrer de l’averse et qui fouillait dans une poubelle à la recherche de son diner. L’ours était habillé d’une veste jaune, et Solanum en fit la conclusion qu’il s’agissait de l’un des fameux ours dansants de la famille fondatrice russe. Leur ménagerie se serait-elle fait la malle ? Cela expliquerait sans doute les trois Focifères aux plumages éclatants qui les observaient du haut d’un réverbère. Et aussi ce truc. Le truc énorme là, en face d’eux. Le truc avec une corne. Le truc énorme avec une corne qui les regardait. Le putain d’énorme éruptif qui semblait sur le point de les charger. L’éruptif qui les chargeait ! Peut-être faudrait-il se mettre à courir ?

Qui est ciblé par l’éruptif ?:


Informations Rp

ϟ Vous avez bien voyagé ! Vous vous retrouvez donc dans le quartier russe ! (Ici plus exactement) S’il faisait moins moche vous pourriez apercevoir les magnifiques coupoles de toutes les couleurs du palais, mais malheureusement, la pluie est trop épaisse.

ϟ L’éruptif vous attaque ! Il vous fonce dessus et tente de vous empaler avec sa corne. Mais comme nous ne voulons pas (vraiment) assassiner vous personnages vous avez une chance de vous en tirer. D’abord, la magie étant détraquée, son cuir épais ne le protège plus des sortilèges, seulement des attaques physiques. Ensuite, le côté aléatoire de la magie s’applique également à son venin. Au lieu d’exploser, le sort des choses touchées par la corne de l’éruptif est à jouer au dé.

ϟ Vos sorts peuvent donc le blesser. Il vous faut deux dés pour lui faire bobo !
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Re: ϟ FINIS CORONAT OPUS ϟ Groupe IV
ce message a été posté Mer 26 Juin 2013 - 21:20
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Re: ϟ FINIS CORONAT OPUS ϟ Groupe IV
ce message a été posté Ven 28 Juin 2013 - 0:53

    « Non mais je rêve ! » glapi Nicodem avec horreur, la face presque encastrée entre deux des épais barreaux de fer dont était constituée l’imposante grille du portail Russe.

    Ils avaient fait tout ce chemin, fourbus, épuisés, malmenés, ils avaient piteuses errés dans les rues de cette abominable citée dans l’insécurité de la nuit, sous cette pluie désagréablement tiède qui rendait l’air trop lourd et faisait piteusement dégouliner ses cheveux jusqu’aux omoplates, tout cela pour quoi ? Pour qu’une espèce de gros tchécoslovaque moustachu et terriblement mal poli les refoule à l’entrée ?! Même si aucun d’eux ne parlait la langue bizarroïde du pays, le maître des lieux se fit comprendre de manière plutôt évidente. Pas besoin d’être bilingue pour l’entendre leur beugler de dégager leurs pauvres carcasses d’étranger de son parvis.

    « Espèce de… de bouffeur de goulag, baiseur de Choukha ! » pesta le jeune homme en donnant un coup de pied pour rien dans la grille.

    Ca ne voulait rien dire, mais au point de décadence qu’ils avaient atteins il estimait qu’il avait largement le droit. Qui pourrait l’entendre de toute façon, mise à part ses collègues d’infortune et cet ours en parka jaune ? Personne.
    Quoi qu’il en soit, il haïssait officiellement cette île à jamais et la mesure prenait effet dès maintenant.

    « Je n’en reviens pas que ce gros porc nous laisse à la rue… »

    N’avait-il pas reconnu les deux fichus mômes Kark ? A quoi servaient ces deux tâches si leur insipide présence ne leur ouvrait aucune porte, ne leur assurait aucun traitement de faveur ?! La magie étant sans dessus dessous, même leurs baguettes n’étaient plus d’aucune utilité en fin de compte ! Il n’y avait plus d’union qui tienne puisqu’ils étaient totalement vulnérables. Quitte à être vulnérable à cinq, pourquoi ne pas l’être à deux ? Pourquoi ne pas agripper Alice par le poignet et les laisser en plan ?! Ils seraient plus discret et passe-partout ainsi non ?

    Fort de cette pensée, le jeune homme avait laisser couler un regard prudent d’abord vers son précieux binôme aux cheveux blonds, puis vers cette cinglée de journaliste qui se sentait obligé de mener le groupe comme un escadron d’élite en terrain hostile. Des heures qu’il avait envie se planter devant elle pour lui dire ‘Heu, EXCUSEZ-MOI, mais pourrais-je savoir de quel statut de sang vous êtes ? Parce que vous avez une sacrée grande gueule, votre famille doit être influente !’.
    Le pire c’est qu’il était sûr que non. Y’avait cas entendre son accent de fermière de Kansas ou il ne savait trop quel repère de hillbillies de l’ouest. Une sang-de-bourbe à tous les coups. Voir pire… une sang-mêlée…

    Au moment où il repère une petite rue parfaite où entrainer discrètement Alice avec lui, une exclamation retentit et, avant qu’il n’ait comprit le pourquoi du comment, un énorme éruptif charge droit devant. C’est vers la fille Kark et son compagnon qu’il dard en premier, et d’un coup de corne il renverse une poubelle sur son chemin :

    Dé#1 = la poubelle …

    Oui : se transforme en une multitude de bulles de savon qui n’explosent pas mais continuent de flotter mollement et danser sous la pluie. Personne n’a vraiment le temps d’y prendre garde mais c’est très joli et mériterait un beau plan de la part de Derek. /o/
    Non : se met à cracher toutes ses ordures dans un mini geyser.


    Dé#2 = sort de Nicodem, petrificus totalus au départ …

    Oui oui : Il le prend au pied de la lettre ! L’éruptif est stoppé dans sa course par une épaisse couche de pierre qui le recouvre lentement et entrave tous ses mouvements. Il lui faudra quelques longues secondes pour sortir de cette coque et attaquer à nouveau, ce qui le rend vulnérable à une attaque plus agressive durant ce laps de temps.
    Oui non : une plaque de verglas se forme sous les pattes de la bête qui perd un peu l’équilibre et fini sur ses grosses fesses d’éruptif. Ca laisse éventuellement le temps aux deux Ombres de déguerpir de là.
    Non oui : c’est toute la rue qui est recouverte de verglas, tout le monde patine et se casse la figure sans exception.
    Non non : C’est le retour des jolies bulles totalement inutiles. Cheese !

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Re: ϟ FINIS CORONAT OPUS ϟ Groupe IV
ce message a été posté Ven 28 Juin 2013 - 0:53
Le membre 'Nicodem J. Bishop' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

#1 'Dé' :
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#2 'Dé' :
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Re: ϟ FINIS CORONAT OPUS ϟ Groupe IV
ce message a été posté Ven 28 Juin 2013 - 11:09

Est-ce qu'on peut être plus blasé que ça ? Honnêtement, j'en doute. Après la bombe, les automates et les russes, un troupeau de dragons pourrait surgir de derrière un immeuble sans réussir à me faire sourciller. Ce ne serait qu'une emmerde improbable de plus.... au point où on est, ça ne changerait pas grand-chose. Quoique ça me donnerai l’opportunité de remettre Torvald en place ; je me retournerai et lui demanderai avec mon habituel sourire sarcastique si elle a toujours envie de rester sur l’île. Je regrette amèrement de ne pas lui avoir répondu tout à l’heure. En fait, j’en veux presque autant aux russes pour avoir interrompu notre conversation que pour nous avoir foutu dehors. Cette chieuse m’a déjà humilié de bien des manières mais me traiter de lâche... c’est imbuvable ! Oui je suis un sang-pur digne et fier. Oui je suis un sorcier (même si ça n’a pas vraiment d’utilité pour l’instant). Et oui j’en ai dans le caleçon, comme le prouveront les images filmées par cet abruti de cameraman. Mais contrairement à elle, j’ai aussi un cerveau et le sens des réalités. Traîner dans cette ville plus longtemps ne conduira qu’à notre perte. Et si le monde sorcier peut bien se passer d’un bâtard, d’une blonde grande gueule et d’un brigadier qui rate presque tous ses sorts, il ne peut certainement pas se dispenser de moi. Et d’elle. Mais surtout de moi. J’ai encore beaucoup de choses à apporter et je n’ai pas l’intention de pourrir ici.

Je décide donc d’économiser mes forces jusqu’à ce qu’on ait quitté ce cailloux. Cela implique de ravaler les insultes que je voudrai lancer aux butors russes. Mieux vaut les imaginer pendus, noyés, le crâne fracassé par un bâtiment qui s’effondre ou bouffés par un dragon, les entrailles à l’air. Ca demande moins d’énergie, ça défoule tout autant et ça nous évite des coups de battes douloureux. Le gros porc qui nous refuse l’entrée de sa demeure a droit au même traitement. Sauf que lui je le visualise en train de s’étouffer sur son tapis en empiffrant les provisions qu’il cache sûrement dans sa cuisine.
Mes yeux se posent ensuite sur Nicodem. Nicodem qui n’arrête pas de piailler depuis qu’on est partit. Comme si ça avait le moindre effet, outre celui de nous casser les oreilles et de nous énerver un peu plus. J’espère qu’il a bientôt l’intention de la fermer parce que je ne suis pas sûr de pouvoir supporter ses jérémiades encore très longtemps. Dans le doute, je lui adresse un regard éloquent. " Boucle-la. "

Bien entendu, c’est ce moment là que choisit l’éruptif pour apparaître. Wow ! Quel timing ! Je repasse instinctivement en mode Brigadier. Le monstre n’est qu’un duo de Phénixs meurtriers ; ce n’est rien d’autre qu’un exercice de style ! Je brandis ma baguette lorsque je réalise que la bête fonce droit sur ma sœur. Merlin, je vais finir par croire qu’elle le fait exprès. D’un mouvement de poignet rapide, j’essaie de l’arrêter.

Citation :
Effet du Stupéfix :

Oui-Oui : Effet toupie ! L’éruptif se met à tourner très vite sur lui-même et finit par retomber sur le flanc, un peu étourdi. Il lui faudra quelques secondes pour se relever.
Oui-Non : L’éruptif est soudainement ralentit, comme entravé par des cordes invisibles. Mais il avance toujours.
Non-Oui : Il fait un écart pour éviter les bouteilles vides qui lui tombent dessus – merci Nicodem ! Du coup il renverse une autre poubelle qui roule vers Alice.
Non-Non : Il fait un écart pour éviter les bouteilles vides qui lui tombent dessus – merci Nicodem ! Du coup il heurte une statue avec sa corne.

Citation :
Si Non-non au premier dé, qu’arrive-t-il à la statue :

Oui : Elle explose en envoyant des morceaux de plâtre sur tout le monde.
Non : Elle se met à chanter faux à pleine voix.
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ce message a été posté Ven 28 Juin 2013 - 11:09
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Re: ϟ FINIS CORONAT OPUS ϟ Groupe IV
ce message a été posté Ven 28 Juin 2013 - 15:48
Les narines dilatées, les lèvres pincées, Calliope cachait difficilement sa fureur. Elle contractait les mâchoires avec presque autant de force qu’elle contenait sa réprobation quant au plan mis en place. Suivre des américains, dès le départ ça avait tout d’un plan stupide, et encore plus maintenant que la Rosier avait la certitude que ces deux types n’avaient aucune idée de l’endroit où se trouvait la perfide Metelli. Croire ce qu’ils leur disaient à propos de botanistes moldus fou furieux qui faisaient pousser des champignons Atomipik dans le ciel l’était encore plus. Ce qui se passait sur cette île était grave, et si la Fourchelang percevait bel et bien les moldus comme une menace, mais rien qui ne puissent être maitrisé par des sorciers. Çà, ce désastre, ce chaos total, ça ne pouvait pas être moldus, trop gros, trop important, et plus les heures de fatigue s’accumulaient et plus la Poufsouffle se persuadait que tout ça n’était qu’un complot phénix voir pire américain. La pause au théâtre s’il lui avait permis de reprendre des forces et de guérir un peu les brûlures qui parsemaient ses cuisses et ses pieds, lui avait également permis de réfléchir un peur plus. Son esprit agité avait fait germer un scénario paranoïaque qui aurait sans doute fait trépigner le grand maitre de la théorie du complot Ludovico de Massari.

La petite flamme outragée qui brûlait en elle grandit soudain, lorsque les sang-de-bourbes russes les chassèrent du théâtre qui leur servait d’abri. Sept âmes en peine qui battent le pavé sous une pluie battante. L’eau avait la tiédeur des larmes, mais elle n’était pas salée, s’infiltrant partout et plaquant sa jupe contre ses cuisses brûlée, rendant plus désagréable encore son avancée. Le tissu humide lui faisait l’effet de mains de noyés s’agrippant à ses jambes. Un complot pour la ralentir, des fois que la mauvaise visibilité et la fatigue ne soient pas encore chargées.

Il fallait toutefois plus que cette douche forcée pour noyer son agacement, et la flamme s’embrasait à chaque fois que le type aux cheveux bouclés pialait. Leur sort était suffisamment pénible sans qu’en plus ils aient à l’entendre geindre. La profondeur de son mépris ne connut soudain plus de bornes, laissant ainsi sa langue fourché dans une remarque aussi mesquine qu’inutile, destinée à Nathan seul, et peut-être aussi à Arutha si ses oreilles trainaient suffisamment. « Comment quelque chose d’aussi insignifiant peut faire autant de bruit ? »

Persiflée comme une serpentard en pleine ménagerie ambulante, c’était comme imploré le karma pour une punition, et peut-être que si la Poufsouffle avait mis en pratique son vieil adage « Ce n’est pas gentil d’être méchant », un éruptif ne lui aurait pas foncé dessus. Le pic d’adrénaline la traversa comme une onde de choc, et la sang-pure qui se jurait il y a peu que ses jambes ne la portait plus, se mis à détaler tel un hippogriffe en furie. La folie qui régnait autour faisait passer le tout pour un vilain cauchemar. Invraisemblable, des bulles, une horrible chanson chantée de façon criarde, un éruptif qui lui court après…. Oui, ça ne pouvait être qu’un rêve, des scènes comme ça, ça ne peut pas exister en vrai, pas plus que des botaniques moldus cinglés.

La Poufsouffle se lança dans un sprint terrible, et pourtant l’écart avec l’éruptif qui les chargeait s’amenuisait. Elle s’accorda tout de même un ultime regard en arrière pour tenter de lui lancer un sort.
Citation :
Il court, il court le furet, le furet du bois joli ! ♪ Comment s’en sort Callie en tentant de lancer un sort à l’arrache ?
Oui-Oui : Elle lance un lamentable stupéfix, qui se transforme en avis fulgurator… BZZZZ, la pluie et l’électricité, l’éruptif se prend un coup de jus qui le déstabilise. Le hic c’est qu’il pleut, et qu’il y a de l’eau partout… Autant dire que l’éruptif n’est pas le seul à prendre cher ! MERCI CALLIE !

Oui-Non : Toujours un Stupéfix, qui se transforme en diffindo, autant dire que la coupure c’est une petite caresse sur le cuir de l’éruptif. Ça le ralentie un tout petit peu.

Non-Oui : Des papillons apparaissent, c’est pour aller avec les bubulles et la statue qui chante

Non-Non : Toujours un stupéfix à la base, mais là c’est encore un avis fulgurator qui sort mais qui touche tout sauf l’éruptif, et touuuut le monde se prend un petit coup de jus. MERCI CALLIE.

Il court, il court le furet, le furet du bois joli ! ♪ Sort ou pas sort est-ce que Callie morfle ?
Oui : L’écart disparait et Callie rencontre la corne de l’éruptif, si elle tente d’esquiver au dernier moment, la corne s’enfonce tout de même un peu entre ses côtes et son bassin. Ça fait bobo, et si la corne n’explose pas, son venin brûle. Point positif ça peut cautériser, point négatif ça fait bobo, et de la potion anti brûlure, elle n’en a plus ! Pas plus que du synthol liquide.

Non : L’écart disparait, mais elle esquive en se vautrant lamentablement sur le côté. Ça fait touuuut bobo-bobo. Jolie entorse au niveau d’une des chevilles, et comme c’est la journée de la lose, dans sa chute elle se fêle une côte ! KARMA KARK ! C’est pas gentil d’être méchant !
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ce message a été posté Ven 28 Juin 2013 - 15:48
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Re: ϟ FINIS CORONAT OPUS ϟ Groupe IV
ce message a été posté Ven 28 Juin 2013 - 16:13
Assapor est devenue le théâtre en ruine de leur errance. À chaque coin de rue les mêmes façades éventrées et le même paysage dévasté s’étalent devant leurs yeux. Ils n’ont croisé aucun survivant. Le seul écho qui répond à leur passage est celui de leur propre pas. Et cette pluie. Cette pluie chaude, lourde, collante, qui n’en finit pas et forme comme un rideau grisâtre les empêchant de voir à plus de cinq mètres à la ronde. Elle a beau être un pur produit Gryffondor, hardie et aventureuse, Alice commence à désespérer de la situation extrême dans laquelle ils se trouvent. Malgré la chaleur anormale qui plane sur la ville, cela fait un moment qu’elle s’est mise à grelotter, trempée jusqu’à l’os qu’elle est. Sans parler de la fièvre qui lui brûle littéralement le front.

Il n’est pas question de se plaindre pourtant. Elle doit économiser ses forces. Elle ne sait pas combien de temps encore ils pourront supporter ces conditions mais tant qu’il lui restera un souffle de vie elle ne baissera pas les bras. C’est pour cela que quand Nicodem s’époumone contre le dignitaire Assapor qui refuse de leur ouvrir les portes de sa demeure, elle pose une main sur son épaule et la presse doucement en signe d’apaisement. Elle n’est pas sans partager son avis sur le bonhomme pourtant, mais ils n’ont pas de temps à perdre avec ça. Ils y perdraient une énergie précieuse.

Comme pour lui donner raison, ils ont à peine rebroussé chemin que leur route croise celle d’une étrange ménagerie. Un ours vêtu d’une veste jaune, trois piafs curieux au plumage bigarré, et le clou du spectacle : un vilain éruptif. Manifestement, celui-ci n’est pas d’humeur à se faire des amis puisqu’il ne se fait pas prier une seule seconde avant de foncer droit sur eux. Même si sa cible semble être les deux Ombres, Alice arme tout de même sa baguette, oubliant pour la énième fois face au danger que la magie ne fonctionne pas comme d’habitude. N’a-t-elle pas dit qu’ils étaient ensembles dans cette galère ? Elle n’a pas le temps de formuler un sort qu’une poubelle se met à cracher un geyser de déchets malheureusement. Et comme si la scène n’était pas assez absurde comme ça, une statue se met à entonner une chanson dissonante quand Roussa-la-Praline rate son sortilège.

Au milieu de toute cette pagaille et de la décharge qui lui hérisse le cheveu sur la tête, Alice trouve pourtant la force de crier un « Bombarda Maxima ! » pour venir en aide à ses compagnons d’infortune.


Citation :
Et sinon dans la vie il se passe des trucs cool parfois ?
Oui oui : Shriiick, une vilaine entaille s’ouvre sur le dos de l’éruptif.
Oui non : L’éruptif reçoit un coup imaginaire. Il décolle et atterrit trente centimètres plus loin, furieux.
Non oui : Le sortilège part en vrille et frappe à nouveau la statue qui se met à danser la gigue en plus de chanter faux.
Non non : La baguette d’Alice crépite et fait de jolies étincelles rouges. À part ça…
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Re: ϟ FINIS CORONAT OPUS ϟ Groupe IV
ce message a été posté Ven 28 Juin 2013 - 16:13
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Re: ϟ FINIS CORONAT OPUS ϟ Groupe IV
ce message a été posté Ven 28 Juin 2013 - 21:38
« Il était un petit sorcier-euh,
Il était un petit sorcier-euh,
Qui n’avait ja-ja-jamais dolorisé
Qui n’avait ja-ja-jamais dolorisé, owé owéééé !
Owé owé, petite lavette, utilise mieux ta baguette,
Owé owé, petite lavette, utilise mieux ta baguette !
Il partit donc à Assapor-euh,
Il partit donc à Assapor-euh,
Et là il s’y-s’y-s’y fit bien poutrer,
Et là il s’y-s’y-s’y fit bien poutrer, owé ow…


Puuuutain mais FERME TA GUEUUUUULE ! » Pan ! Pan ! Pan ! Trois coups de révolver et la tête de la statue chantante s’était envolée. Bon, elle dansait toujours comme une demeurée, mais au moins elle ne taperait plus sur les nerfs de Sol’ avec sa voix de crécelle et ses chansons à deux mornilles. Entre la pluie, le geyser d’ordures nauséabondes, les bulles de savon, le coup de jus de l’autre abrutie de Kark, l’éruptif et l’autre statue qui lui tapait sur le système, le capital-patience déjà bien limité d’Elsa Canis Solanum était plus qu’épuisé. Le bruit des détonations lui attira l’attention non-désirée de l’énorme éruptif mais elle n’en avait plus rien à carrer. Les pieds bien plantés dans le sol, elle rechargea son arme de mains d’expertes et attendit fermement que l’animal ne s’approche d’elle, chargeant et beuglant comme un taureau.

PAN ! PAN ! PAN !

Trois balles entre les deux yeux. L’éruptif s’écrasa sur son flanc et Solanum dut sauter sur le côté pour ne pas se faire emporter dans son élan. La bête eut quelques soubresauts puis plus rien. Un moment de flottement passa dans le groupe et pendant plusieurs secondes, sa respiration saccadée fut le seul bruit qu’elle entendait. « Derek, sors la caméra. Je me contre-fous de la pluie, ça n’a aucun intérêt de rester ici si on rate tous les meilleurs plans. » Elle chassa la rage de son visage et reprit une expression plus neutre avant de faire un rapide point face-caméra résumant la précarité de leur situation puis ils se mirent en route à la recherche d’un abri ou passer la nuit. Quelques bancs sous un préau dans un parc furent tout ce qu’ils trouvèrent de mieux. Ce n’était pas un palais russe, mais c’était déjà mieux que la pluie.

Assapor, 26 juin, 9h
Il faisait plus frais aujourd’hui. Enfin, « la chaleur était moins étouffante » serait une formulation plus exacte. La nuit s’était passée sans autre incident et Derek avait pu obtenir quelques heures de sommeil, mais pourtant il était inquiet. Inquiet de l’inconscience d’Elsa en particulier ; ils avaient passé une nuit sur cette île radioactive et elle ne semblait pas pressée de s’en aller, comme si le fait que ses sujets de reportage pourraient très bien ne pas s’en sortir ne lui avait pas effleuré l’esprit une seule seconde. Entre eux, les mangemorts avaient décidé de se diriger vers l’extérieur de l’île et Elsa n’avait pas dit un mot, se contentant de les regarder et de s’assurer qu’il prenait bien tout avec sa caméra. Ça l’agaçait. Il aurait préféré se diriger vers le centre de l’île et le Sénat. La température devait avoir baissé là-bas, c’était là qu’ils seraient le plus susceptible d’obtenir de l’aide. Et puis, qui sait ce qui pouvait se passer sur les berges ? Effondrements, inondations… Il soupira. De toute façon, quoi qu’il dise, Elsa les suivrait. Et donc lui aussi, il n’avait pas le choix de toute façon.

Alors qu’ils avaient atteint l’une des artères principales de la ville, séparant le quartier russe (beaucoup plus agréable à regarder de jour que sous la pluie de la nuit dernière – il n’oublia pas de prendre des plans du palais russe et ses coupoles multicolores) et le quartier allemand, la terre trembla à nouveau. Le grondement semblait venir d’encore plus près que la dernière fois et Derek jeta des regards paniqués à droite et à gauche… Non, rien n’entamait la confiance d’Elsa. Tout allait bien, c’était seulement les autres qui pouvaient mourir, elle elle faisait son reportage. Il soupira à nouveau.

Ils avaient bien avancé le long de l’artère quand ils aperçurent une bande de sorciers marchant dans la direction opposée… Mais d’une façon étrange… Hagarde, maladroite. Plus ils s’approchaient d’eux et moins Derek le sentait. Quelque chose n’allait pas bien. Quelque chose… Oh merde.

Ces vêtements.

Pas de doutes, ils étaient assapori. Les assapori de la ville sous-marine. Il pensait qu’ils avaient tous péri. Comment étaient-ils sortis indemnes de leurs pièges à rats sous-marins une fois la magie détraquée et avec ces radiations ? Mais en étaient-ils sortis indemnes au moins… ? Apparemment non. Ils avaient l’air zombifiés, comme si la magie omniprésente dans leurs demeures déréglée par les radiations leur avait grillé le cerveau… Et ils semblaient hostiles. Problème.

Qui est la cible des Assapori ? :


Informations Rp

ϟ Encore une ellipse ! Nous voici rendus… Le jour d’aprèèèèèès ! (ta gueule, Chimène Badi !)
ϟ Eh ! Eh ! Devinez quoi ? ZOMBIE APOCALYPSE BITCHEEEEES ! Les Assapori ont le cerveau fondu, et s’ils n’ont pas particulièrement envie de manger les votres ça ne les rend pas inoffensifs non plus. Ils tentent de vous attaquer et s’ils ne sont pas armés, ils attrapent et mordent et griffent et ne semblent pas particulièrement sensibles à la douleur, ou alors avec un long temps de réaction entre le coup et la douleur.
ϟ Ils sont assez nombreux, un peu moins d’une dizaine, et désarmés, alors un seul dé suffit à en éliminer un !
ϟ La troisième secousse que vous ressentez c’est l’île qui se fracture une seconde fois, comme vous pouvez le voir sur cette petite carte (où votre position est également marquée – ou comment faire d’une pierre deux coups – #LikeABauss). La ligne rouge c’est la grande faille précédente, les petites lignes noires ce sont les mini-failles qui font que l’île se sépare en petits morceaux représentent également les territoires de chaque groupe.

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Re: ϟ FINIS CORONAT OPUS ϟ Groupe IV
ce message a été posté Ven 28 Juin 2013 - 21:38
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Re: ϟ FINIS CORONAT OPUS ϟ Groupe IV
ce message a été posté Sam 29 Juin 2013 - 16:03

    INTERMINABLE NUIT.

    A se demander si cette bombe moldue n’avait pas tout simplement dissuadé le soleil se montrer à nouveau un jour. Après que la bouffeuse de maïs ai truffé le crâne de l’éruptif de ses projectiles mortels ils avaient repris leurs errances, terminés la nuit sur les bancs inconfortables d’un parc tels une bande de clochards malpropres et y avaient bravement (ou pas) attendu l’aube.

    Nicodem n’avait pas fermé l’œil de son côté et il enviait secrètement ceux qui l’avaient fait. Il ne comprenait tout simplement pas comment il était possible de dormir dans ce genre de conditions absolument abominables (heureux les simples d’esprit ne disait-on pas ?), mais il se sentait si éreinté qu’il aurait volontiers donné toutes ses boucles pour retrouver Morphée ne serait-ce qu’une paire d’heures. Il allait encore devoir attendre pourtant, et il ignorait jusque quand encore allait durer tout cela. Pas trop longtemps espérait-il, car il savait pertinemment qu’il ne pourrait pas tenir indéfiniment cette cadence. Après une seule nuit il sentait déjà son corps se préparer à le trahir

    Une fois le jour levé, ils avaient fait de même et avaient repris leur route, avec l’angoisse au ventre de sentir une fois de plus la terre trembler, tanguer, gronder et menacer sous leurs pieds douloureux. Difficile d’être certain de ce qui était entrain de se passer sur cette affreuse île, ou plutôt, sous cette affreuse île. Le jeune homme ne pouvait faire que des suppositions, basées sur des connaissances plutôt limitées de la situation. Malheureusement tous les scénarios que lui jouait son esprit étaient terrifiants.

    Incapable de se taire malgré l’agacement évident qu’il provoquait chez certain, il avait évoqué tout haut certains points qui ne cessaient de lui tarauder l’esprit. N’y avait-il aucune mission de sauvetage organisée par les autres pays ? Où étaient les secours ? Si jamais le nouveau ‘gouvernement’ anglais se décidait à venir sauver sa gourde de Ministre, allaient-ils tenter d’en profiter pour leur mettre la main dessus ? Est-ce que cette île ravagée était encore considérée comme terrain neutre ? De son côté Nicodem en doutait fort. Ces gros fourbes d’amerloques allaient certainement tenter quelque chose.

    Et il avait parlé des morts aussi, tous ces gens, les habitants de l’île, piégés dans les profondeurs. Une mort affreuse qui ne semblait épouvanter que lui ici. Jusqu’à ce qu’une poignée ne les attaques du moins …

    « Mais qu’est-ce que c’est que ça encore ? » gémit Nicodem en plissant les yeux pour faire le point sur les étranges silhouettes désincarnées qui leur faisaient face comme dans un duel de cow boy.

    Sauf qu’il n’avait pas de pan pan moldu pour faire exploser les têtes lui, il n’avait que sa baguette inutile et certainement pas assez de force pour combattre ces espèces de pantins de chaire à mains nues. Il aurait été plus arrangeant qu’ils se jettent tous sur Solanum et qu’ils en profitent comme d’une diversion pour fuir, mais malheureusement, aucun d’eux n’était en sécurité face aux pauvres habitants du coin …

    Dé#1 = l’un des Zombi-pori attaque, un type aux yeux révulsés et à la peau grise qui lui fonce dessus pour lui labourer le visage avec les ongles… Qui mène ?

    Oui : Nicodem. Il tombe à la renverse, l’assapori au-dessus de lui, mais parvient à ramasser une épaisse brique tombée lors d’un éboulement, avec laquelle il lui fracture la tempe d’un moulinet paniqué du bras.
    Non : Le charmant autochtone est à genou au dessus de lui et ses mains moites tente d’écorcher chaque centimètres de peau libre…


    Si Non : Dé#2 = quels sont les dégâts ?

    Oui : Un nouveau trio d’entailles sanglantes de l’oreille jusque la clavicule, avant d’arriver à se dégager de son étouffante étreinte en se débattant comme une anguille
    Non : Plusieurs entailles sanglantes, sur l'arcade, la joue, et de l’oreille jusque la clavicule, l’autre cherche maintenant à l’étrangler. Charmants autochtones, oui oui...

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Re: ϟ FINIS CORONAT OPUS ϟ Groupe IV
ce message a été posté Sam 29 Juin 2013 - 16:03
Le membre 'Nicodem J. Bishop' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

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Re: ϟ FINIS CORONAT OPUS ϟ Groupe IV
ce message a été posté Sam 29 Juin 2013 - 17:06
Bon. Réfléchissons vite mais réfléchissons bien. Je viens de passer une nuit affreuse sur un banc en bois. Persuadé qu'une statue, un russe ou un ours sauvage viendrait nous rendre visite sans prévenir, je n'ai presque pas fermé l'oeil de la nuit. En fait, j'ai l'impression d'être encore plus fatigué que la veille. C'est sûrement dû aux courbatures qui viennent de s'ajouter à la liste de mes "petits" bobos. Je me demande si j'aurai pas mieux fait de dormir par terre ; au moins, je n'aurai pas eu besoin de me retourner sur une planche tous les quart d'heure, en m'efforçant de rester recroquevillé pour ne pas tomber. Le summum du confort ! Enfin, bref. Tout ça pour dire que le bilan est déplorable : en plus des muscles endoloris, j'ai l'estomac qui grogne et une entorse au poignet qui devient de plus en plus douloureuse. Je suis presque sûr qu'elle a gonflé pendant la nuit ! Mon bras n'était pas aussi rouge hier soir... et je pouvais encore effectuer quelques mouvements. Maintenant, le moindre tremblement m'arrache une grimace. Sans médicomage, je suis réduit à déchirer un pan de ma cape et à l'enrouler autour du membre douloureux pour l'immobiliser. Désormais, le vêtement arlequin m'arrive au milieu des cuisses. Très sexy comme vous imaginez... mais tant pis. Ce n'est pas comme si l'américaine et son caméraman allaient s'en sortir indemne de toute façon.

C'est en la voyant tirer sur l'éruptif que j'ai réalisé que quelque chose clochait avec son arme. Avant d'abattre l'animal, elle y a ajouté des pièces en métal. Je n'ai pas réussis à savoir si elle la réparait, la nettoyait ou lui ajoutait simplement un accessoire mais une chose est sûre ; si elle le refait, j'essaie de la lui arracher. En espérant être assez rapide pour ne pas me prendre un de ces sorts de feu. Quant à la caméra et aux images compromettantes qu'elle contient, j'ai bon espoir que la pluie s'en chargera pour nous. Il ne me reste donc plus qu'une seule question à régler : celle de notre prochaine destination.

Si je n'étais pas certain que le destin me haïssait et qu'il sauverait Nicodem et Alice juste pour m'emmerder, je les aurai abandonné depuis longtemps pour continuer ma route avec Calliope et Yaxley. Mais je suis persuadé qu'ils vont réussir à rentrer en Angleterre et si je les lâche, ils m'offriront une belle réputation de froussard doublé d'un potentiel traître. Je choisis donc la voie de la sagesse : le compromis.

« Ok, on essaie de retrouver Salamender. Mais je propose de commencer par le littoral : si elle a fuit le Sénat, elle se sera logiquement éloigné du lieu de l'explosion. Et si elle est pas là-bas, on pourra toujours revenir en arrière. »

A force de discussion, on finit par se mettre d'accord. Les deux Ombres nous suivent aussi, peut être parce qu'ils espèrent retrouver Elena au même endroit ? Quoiqu'il en soit, direction la mer ! Enfin le lac. L'eau quoi. D'ici là, j'ai bien le temps de les persuader de quitter l'île. Sauf si Bishop monopolise la parole comme hier. Vu les valises qu'il a sous les yeux, je doute qu'il ai la force de monologuer... mais malheureusement, je découvre très vite que je l'ai sous-estimé. A peine repartis, le Serdaigle se remet à jacasser sans répit. Je le supporte sans mot dire un long moment - toujours dans l'optique d'économiser mes forces - mais lorsqu'il évoque les morts, je craque. Est-ce qu'il croit sérieusement que c'est le moment ?

« Pour la dernière fois Bishop, ta gueule. On s'en tape, on veut pas savoir et ... »

Scroutt ! La nouvelle secousse me fait dégainer en un clin d'oeil. Encore une bombe ? J'attends l'impact mais rien ne vient. Au lieu de ça, des silhouettes apparaissent au bout de la rue. Des assaporis si je me fie  à leurs vêtements. Les sénateurs auraient-ils enfin décider de quitter leur palais ? Et si oui, pourquoi ? Toujours méfiant, je garde ma baguette en main. Et je réalise dix secondes plus tard que c'était une excellente idée. Ce ne sont ni des sénateur ni des sorciers. Je me demande même si ces choses sont encore humaines. Elles me font penser aux inferiis du triathlon, en un peu moins cadavériques peut être.
En les voyant se précipiter sur la journaliste, j'hésite à intervenir. Si je n'étais pas certain qu'ils fonceront sur nous juste après l'avoir tuée, je regarderai la scène en mangeant des fizwizbiz (enfin, en admettant que j'en ai). Je pourrai aussi attendre qu'ils nous en débarrassent avant d'intervenir.... mais si elle survit, elle risque de m'en vouloir un peu. Et de me le faire payer à coups de feu. J'empoigne donc mon arme pour repousser les autochtones.

« Incendio ! »

Citation :
Dé #1 : Résultat du sort
Oui : Décapitatiooon ! La tête du Zombie se détache de ses épaules et roule aux pieds de Nathan.
Non : Le Zombie se voit pousser un troisième bras et continue d'avancer.


Citation :
Dé #2 : Si non au premier dé
Oui : Miam ! Vous saviez que l'épaule d'Arutha était savoureuse ? En tout cas, le Zombie aime ça ; il mord dedans avant qu'Arutha ne réussisse à s'en débarrasser et à reculer.
Non : Il referme ses mains autour du cou d'Arutha et serre un peu trop fort
.
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ce message a été posté Sam 29 Juin 2013 - 17:06
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#1 'Dé' :
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ce message a été posté Dim 30 Juin 2013 - 13:14

Nathan n’était plus lui-même et il détestait ça. Silencieux, le démoniste se contentait de suivre ses coéquipiers, priant pour que les démons restent silencieux. Mais malgré toute sa volonté, les démons finirent par reprendre possession de son corps. D’abord durant l’attaque de l’éruptif ; le pauvre bougre avait à peine eu le temps de se déplacer que le flanc de l’énorme créature le poussa au sol. Et un bleu supplémentaire, un !  « La ferme… » Grogna alors le démoniste entre ses dents  pour ne pas attirer l’attention sur lui. Son incapacité à gérer la situation était une humiliation plus que suffisante, inutile d’en rajouter.  *BAM* *BAM* L’affreuse américaine venait de remettre ça. Dans l’instant, Nathan était loin d’être rassuré. Cette conne venait d’abattre un éruptif ! Un éruptif quoi ! Une bête aussi énorme… Sur le coup, le Yaxley ne put s’empêcher de penser aux effets d’une telle arme sur un corps aussi frêle que le sien. Choqué par ce qu’il venait de se passer, le démoniste ne remarqua pas tout de suite la disparition des démons. Un peu comme s’il commençait à s’y faire. Ce qui n’était pas vrai du tout puisque ces « crises aiguës » de démonisme étaient toujours aussi douloureuses.  Heureusement, les heures suivantes se firent dans le calme le plus total.

Une fois le soleil de retour, le groupe prit la décision de se rendre vers le rivage. Nathan n’avait rien contre, tant qu’ils restaient ensemble. Inutile de se voiler la face, dans son état, Nathan n’avait aucune chance de survivre seul. Humiliant… c’est humiliant… tu leur cours après comme un petit chien-chien à sa maman !  Nathan se figea. Anarazel ? Tu t’attendais à qui ? A ta tante Monique revenue d’entre les morts ? T’es démoniste gamin, pas médium ! Le démoniste ne broncha pas. Il ne voulait pas se réjouir trop vite, tout ça pouvait n’être que temporaire. Sur la défensive, le démoniste se préparait à encaisser une nouvelle vague de démon… mais rien ne vint. Tu devrais te remettre à marcher gamin, ils vont finir par te trouver louche, si ce n’est pas déjà fait…  Nathan était perdu. Pourquoi Anarazel était revenu ? Avait-il assisté à tout ça ?

Le fil des pensées de Nathan finit par être rompu par un héritier - dont il n’arrivait toujours pas à mémoriser le nom. (Sans parler des secousses… on s’y ferait presque à la longue…) Apparemment, plusieurs civils approchaient… enfin… il n’avait de civil que le physique. L’attitude faisait plus penser à une horde d’inféri. Il ne manquait plus que ça ! Laisse-moi faire gamin… Pas le temps de réagir, Nathan est submergé par la colère et la haine. Anarazel avait toujours été plus puissant que lui, mais jamais à ce point. C’était comme si la magie qui le tenait en vie ondulait… un coup il était trop faible pour parler, un coup il était trop puissant pour que Nathan puisse contre attaquer. Ca expliquerait aussi pourquoi Nathan était capable d’entendre autant de démon à la fois…

Le démon fixait les articulations de son hôte avec fascination. Il avait réussi à évincer Nathan en un rien de temps. Jamais, jamais il n’avait été capable d’une telle chose. « J’adore… » Finit par articuler le démon à travers la bouche du sorcier. Mais pas le temps de tergiverser, une armée de morts pas très morts avançait dans leur direction. Anarazel avait beau être familiarisé avec ce genre de phénomène, il n’avait jamais été un grand fan des cadavres ambulants.

« Carcer Ignis »


Le dé de l'amûûr 1 ! ♫ a écrit:
Résultat du sortilège ?
Oui ♫ Le démon a tout à fait le temps de lancer son sortilège, mais celui-ci n'a pas l'effet désirer : Un des zombie explose de l'intérieur offrant à tous un spectacle digne d'un film d'horreur moldu.
Non ♫ Le démon repart aussi vite qu'il est arrivé, la boule de feu part, un zombie prend feu mais continu d'avancer dans sa direction allant jusqu'à lui faire un câlin plutôt... hot.
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Re: ϟ FINIS CORONAT OPUS ϟ Groupe IV
ce message a été posté Dim 30 Juin 2013 - 13:14
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Re: ϟ FINIS CORONAT OPUS ϟ Groupe IV
ce message a été posté Dim 30 Juin 2013 - 17:09
Ils ont atterri dans un parc. Sans trop savoir comment. Sans trop savoir pourquoi ici plutôt qu’ailleurs. Il n’y a pas de raison, si ce n’est que leurs jambes douloureuses et fatiguées ont refusé de les porter plus loin. Ça suffit, elles ont dit, on a besoin d’une pause. Et une pause ils leur ont offert. Comme s’ils avaient le choix. Assise contre Nicodem sur un banc branlant, Alice s’est dit qu’elle ne dormirait pas. Pour compenser. Et parce qu’elle redoute trop qu’un nouveau drame leur tombe sur le coin du nez. Après les bombes, les tremblements de terre et les créatures en liberté, Merlin seul sait ce que l’avenir leur réserve. L’apocalypse, peut-être. Ils n’en sont déjà pas loin.

Assise contre Nicodem sur un banc branlant, Alice s’est dit qu’elle ne dormirait pas. Mais ses paupières l’ont trahi. Lourdes, si lourdes qu’elles ont fini par se fermer toutes seules, et que sa tête a roulé sur l’épaule de son mignon, mignon petit frère bouclé. C’est son odeur familière et rassurante qui l’a bercé, celle de leur enfance. Puis Alice a sombré dans les limbes d’un sommeil sans rêve. Quand elle rouvre les yeux, elle est face au ciel. Gris. Lourd. Mais il a cessé de pleuvoir. C’est la première chose qu’elle remarque avant le silence presque serein du petit matin. Elle est toujours vivante. Elle ne s’est pas simplement endormie pour ne plus jamais se réveiller. Ça la rassure, presque, et d’une façon un peu idiote. Mais elle n’a pas envie de crever ici, merde.

Une fois que tout le monde a émergé, ils se remettent en route. Direction le littoral. Sur le chemin, la voix de Nicodem créait un ronronnement auquel personne ne prête vraiment attention. Ce qu’il raconte ne manque pourtant pas de jugeote mais aucun d’eux n’a les réponses à ses interrogations, aussi légitimes soient-elles. Alors Alice grince des dents quand Kark rabroue le jeune Serdaigle. Elle lui jette un regard mauvais, mais la secousse qui fait violemment trembler le sol sous leurs pieds au même instant lui fait aussitôt oublier sa colère. Elle fait un grand moulinet des bras pour ne pas tomber à la renverse, et se rattrape in-extremis.

Pendant une poignée de secondes, tous attendent de voir ce qui va se passer, la même expression alarmée pétrifiant leur visage. Rien. Alice sent alors les muscles de ses épaules se détendre. Du moins, c’était avant qu’une bande de pauvres types hagards ne leur barre la route en les dévisageant avec leurs yeux de noyés. Pas nets les mecs… Elle se fait la réflexion avant même que les premiers ne sautent sur l’américaine et que leurs petits copains s’intéressent au reste de leur groupe.

« Par la barbe de Merlin et le nez de Voldy ! Defenestro ! »


Citation :
Dé #1 :
Oui : Boum, le zombi visé explose en envoyant ses tripes un peu partout. C’est charmant.
Non : C’est son bras gauche qui explose seulement.
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Re: ϟ FINIS CORONAT OPUS ϟ Groupe IV
ce message a été posté Dim 30 Juin 2013 - 17:09
Le membre 'Alice Torvald' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

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Re: ϟ FINIS CORONAT OPUS ϟ Groupe IV
ce message a été posté Dim 30 Juin 2013 - 17:59
Le tremblement la fait chuter, lui arrachant un râle de douleur. Un de plus. Un parmi tant d’autres. Ces pavés qu’elle admirait encore hier lui font l’effet d’une torture savante. Le goût du sang se repend à nouveau dans sa bouche. Le temps d’un instant de faiblesse, la Kark ferme les yeux, ce n’était pas forcément si mal de rester allongé, sans claudiquer sur ses fichus pavés. Personne pour la relever. Arutha ne pouvait pas risquer sa place pour un geste tendre. Quant à Mr Yaxley… La galanterie avait  ses limites, et ces dernières s’appliquaient pleinement en cas d’apocalypse. Balayant sa propre faiblesse, sur le fil tendu de sa volonté, la Kark se relève. Le souffle court, sa cheville en feu, elle s’efforce d’ignorer que chaque respiration est dans son corps une symphonie dédiée à la souffrance.

« Cette ile veut nous tuer. » Murmure-t-elle pour elle-même.  La fatigue et l’hébétude générée par la douleur prolongée l’empêche de remarquer, que ce qui sort de sa bouche n’est pas la langue maternelle ancrée dans ses souvenirs, mais celle reptilienne inscrite dans son sang. Dernière du groupe, se hâter lui semble impossible, le bleu à sa cheville indique de toute façon clairement qu’elle en est incapable. Volonté de Poufsouffle ou pas.

Personne ne l’avait aidé non plus à tenter de bander cette cheville ou sa cage thoracique meurtrie lors de leur halte sous le préau. La Fourchelang supposait que ses compagnons d’infortunes avaient gardé en mémoire le coup de jus reçu par sa seule faute.  Et puis aucun d’eux n’était médicomage, dans un instant de faiblesse, la sang-pure avait même regretté l’absence du détestable Dolohov. Le repos aurait sans doute aidé aussi, mais lorsqu’elle ne se focalisait pas sur ses respiration douloureuse, la tenait éveillé des spéculations inutiles.

Même maintenant, ce nouveau tremblement n’est qu’un rappel. Ils ne savent rien, ni ce qu’ils leur arrivent, ni ce qu’ils peuvent faire pour en réchapper. Et les autres ? Ces chanceux en dehors de ce dôme de désolation, que savent-ils ? Que font-ils ? Se lancent-ils dans une expédition de secours, ou tout espoir a-t-il déjà été abandonné ? Et Baël ? Que sait-il ? Que fait-il ? La seule réponse qui s’écrit dans esprit troublé, est qu’il savoure son veuvage avec Isis Lestrange. Plus de démon. Plus de femme. Enfin cette grande liberté à laquelle il aspire. Par principe, la fourchelang se promet de lui gâcher ce plaisir. Survivre, et contrarier la putain Lestrange. Survivre pour Clio aussi. Sa douce cadette, plus si jeune, ni innocente, mais pas non plus prête à perdre l’entièreté de sa fratrie.

Ses yeux fatigués, perçoivent des silhouettes au loin. Rien ne l’inquiète, pas même leur démarche. Elle aussi se meut de façon étrange, et dans une lenteur exaspérante. C’est l’odeur qui affole ses sens. Cette odeur qu’elle connait, ce parfum de mort qui vous enveloppe en instant. Inferi ? Un instant le cauchemar du triathlon se grave sur ses traits. Non. Pas des inferi, personne n’est assez fou pour s’adonner à ces expériences en pleine apocalypse. « Qu’est-ce que c’est que ça ? » Là non plus elle ne perçoit pas que son donc la trahit et que c’est en fourchelang que s’échappent ses mots. Personne ne comprend, personne ne répond. La muse conclut que personne ne sait. Et dans un mouvement douloureux du bras, elle s’efforce de lancer un sort. « Diffindo » Rien ne se passe. Pas une étincelle. Rien. Elle réitère agite sa baguette sans succès, et sans comprendre que le problème ne vient pas de sa baguette mais des mots qui s’échappent de sa bouche. Elle ramasse à la hâte une pierre, résidu d’un ancien bâtiment, pour s’efforcer de lancer sur un des cadavres animés.

HJ/ Le don de Callie merdouille, elle n’arrive qu’à parler fourchelang et ne s’en rend pas compte.

Citation :
Effet de la pierre…
Oui : Le Zombie se la prend dans la tête, c’est pas efficace, surtout que bon Callie n’a pas forcément de force dans les bras, mais il se bouffe un petit éclat dans l’œil…. C’est toujours ça de pris.

Non : La pierre atterrie seulement 30 cm devant elle. FAIL !
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Re: ϟ FINIS CORONAT OPUS ϟ Groupe IV
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