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❝ ϟ FINIS CORONAT OPUS ϟ Groupe II ❞
 :: Portoloin :: À l'étranger
Filet du Diable
The Big Boss
Filet du Diable
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Re: ϟ FINIS CORONAT OPUS ϟ Groupe II
ce message a été posté Mer 19 Juin 2013 - 19:49
Assapor, 25 juin, 19h08
Insensé. Peuple de barbares. De grands malades. Voilà qu’on le transformait en bougie d’anniversaire. Le garde tapotait frénétiquement son corps pour éteindre les flammes en vain, il avait beau pleuré, l’eau de ses yeux ne servait à rien. Non, pour se sauver il renoncer à toute dignité, et ôta à la hâte ses vêtements. Nu comme un ver, à se rouler par terre il sentit un nouveau sort l’effleurer de justesse. DAMNED ! Ces hommes voulaient sa peau. Ridicule il se cacha derrière une statue, seule sa main et sa baguette dépassait. « Ça suffit ! Rentrez chez vous ! TOUT DE SUITE ! TOUT DE… » Le sol tremblait, une vague de chaleur le traversa suffocante et dangereuse, et dans le ciel…Dans le ciel quelque chose d’indescriptible se produisait, quelque chose que la garde n’avait jamais vu, et pour laquelle il n’était définitivement pas préparé….


Islamabad, 25 juin, 19h04
« Monsieur le Président. Il est l'heure. » Le regard sévère, concentré, quitte enfin l'horloge atomique qui trône au-dessus des écrans -sans tenir compte jusqu'à maintenant de toutes les informations qu'ils débitent à la seconde- pour hocher lentement la tête. L'heure est grave et l'homme se lève sous le regard des quelques hauts dignitaires ayant les accréditations nécessaires pour être dans le secret d'une telle action. Et c'est comme si tout le monde, dans le bunker présidentiel, retenait son souffle. Parce qu'aujourd'hui serait le jour de gloire de leur pays, le jour où ils mettraient fin à l’oppression !

Il n'est pas dit qu'on humilierait plus longtemps le Pakistan. Il n'est pas dit que son pays se ferait encore traîner dans la boue par ces porcs d'Indiens et leur mépris ! Les doigts du généralissime semblent voler sur les claviers et le chef d'Etat sent l'excitation sourde, la soif de destruction monter en lui. Ils vont payer. Comme une litanie vengeresse qui pulse dans ses veines alors que son cœur bat plus vite que la normale. Pendant des décennies, ils ont voulu les réduire au silence. Pendant des décennies, ils ont volé les richesses qui revenaient de droit à son peuple, opprimant un peu plus des populations sur lesquelles ils n'avaient aucun droit, se comportant comme les colonisateurs qu'ils avaient toujours été. Pendant des décennies. Et cela allait prendre fin, en ce 25 juin 2021 ! Lui, Iftikhar Hashim avait eu le courage que tant d'autres avant lui n'avaient eu avant : celui de mettre fin à cette usurpation de territoire, ce mensonge. Le Cachemire était leur. Tous le saurait désormais. Et l'Inde allait payer !

Le sourire qui se dessine lentement sur les lèvres du Président aurait eu de quoi inquiéter les membres de l'assemblée si eux-mêmes n'attendaient pas qu'une chose : que cela se fasse. Des heures de discussions pour en arriver à une même décision. Des jours, des mois de débat pour enfin accepter de passer à l'action. Mettre l'Inde à genou. Et à son tour, le Président entre ses propres codes. Plus moyen de reculer. Aucune envie, chez quiconque ici présent, de le faire.

Cible : Mumbaï. Arme : Ogive à tête nucléaire. Bombe type A. Heure de l'impact : 19 h 08, heure d'Islamabad.
Assapor, 25 juin, 19h08
C’était trop pas cool. Pas cool. Mais alors pas cool, de chez pas cool-cool. Alessandra aurait pu se dire que c’était l’apocalypse, l’horreur sur terre, non. Pour la jolie Assapori, ce n’était juste franchement pas cool-cool. Son esprit peu habitué aux situations compliquées avaient bien du mal à établir des connexions. Déjà il y a avait eu cette après-midi un évènement franchement pas cool-cool, elle devait aller promener tonton. Maman avait été clair, il fallait lui faire prendre l’air, mais sous l’eau chez les pauvres. Pas cool-cool. Heureusement Sanja venait, parce que sinon avec toutes ces rues, tous ces bâtiments. Pfiouu bonjour le travail de forçat pour retrouver son chemin. Parce qu’à la sortie du palais il fallait tourner à gauche, et puis à droite, et puis tout droit. Compliqué. Trop compliqué. Sanja la gardait, pendant qu’elle gardait son oncle. Un schéma normal, mais pas cool-cool.

Et puis en pleine promenade, évènement pas cool. Genre des étrangers, dans sa ville. Pourquoi ? Maman lui avait expliqué, la raison de leur venue mais le tout lui échappait encore et encore. Parce que, non mais allo, t’es un touriste et tu viens avant la saison touristique à Assapor ? C’est comme si on disait que t’es une sorcière et t’as pas de baguette, non mais allo !  Et voilà qu’ils cassaient tout. Vraiment pas cool-cool.

Le petit groupe avait décidé en dépit de tout de retourner au palais dans le quartier italien pour se mettre à l’abri. Cool. Mais pas si cool-cool, parce qu’il fallait traverser la ville. Sanja leur faisait emprunter plein de raccourcie, et les forçait à marcher trop vite. Trop pas cool. Et puis ça donnait le tournis, droite-gauche-droite-gauche. Oh lalalala alors qu’en plus il fallait se concentrer pour marcher, mettre d’abord la jambe gauche puis la droite. Trop de choses compliquées, et puis pas cool-cool.
Et tonton n’aidait pas. «Casse ta baguette, Alessandra ! CASSE-LA ! C’est un coup des êtres des eaux ! Je le savais. AHAHAHAHAHHA ! Je le savais je vous l’avais dit. Tout est de la faute des êtes des eaux. Je leurs avais dit, je leurs avais, je leurs avais dit… ON me disait FOU ! AHAHAHAHHAHA ! Ils se moquaient ! Ils doivent encore bien rigoler  maintenant, non ? Casse ta baguette ! Ils lisent dans nos pensées ! Ils ont vu l’occasion ils ont sauté dessus, comme des strangulots sauvages. Casse-la !   »

« Euh non... hein je me suis déjà fait avoir une fois, pas deux... enfin euuh, non en fait c'était deux... euh »Sortant ses mains de ses poches, la jeune femme s'efforçait de compter sur ses doigts.  « un...deux...trois...cinq.... Ouais. Bah non, je me fais plus avoir avec les histoires de baguette. Je ne suis pas complètement euuh... hein... euuh...ok ? » Pas cool-cool. Et puis en plus, ils venaient de tomber sur des gens, alors que jusqu’ici ils étaient parvenus à les esquiver. Pas cool. Et puis il y eut l’ultime chose pas cool-cool, le sol se mit à trembler, comme si ce n’était pas déjà assez difficile de marcher debout. Alessandra se ramassa au sol, tandis que son oncle se vautrait volontairement au sol en beuglant. « C’EST UN COUP DES CENTAURES ! JE VOUS L’AVAIS BIEN DIT. »

Une tour, de la maison de Beliz venait de se casser. Oui elle savait que c’était la maison de Beliz – comprendre le palais -  parce que Beliz c’était sa copine avant, mais Beliz c’était mariée, et ne voulait plus l’avoir, et l’accusait injustement de filer un mauvais coton. Ce qui était faux, parce que déjà elle ne filait rien du tout, et certainement pas du coton. La tour se cassa, juste sur un monsieur. « Sanja, tu penses qu’il s’est fait mal ? Parce que moi j’ai bobo au genou, et puis… » La domestique la dévisagea un instant, et Alessandra comprit qu’elle avait encore oublié de terminer sa phrase.  « Je devais continuer, mais je sais plus ce que je dois dire, alors euh… Pourquoi il fait chaud ? Et c’est quoi ce qu’il y a dans le ciel. J’ai mal aux pieds. »

« TOUT CA C’EST VOTRE FAUTE ! VOUS CASSEZ TOUTE LA VILLE ! C’est encore une de vos sournoiseries, qu’est-ce qu’il y a dans le ciel ? Vous allez réparer je vous le dis ! » Un monsieur tout-nu tout-nu venait de crier sur les étrangers. C’était pas cool, il ne faut pas crier sur les touristes, après ils veulent plus revenir, et papa dit que ce n’est pas bien pour le commerce.

« Ce n'est pas la faute des étrangers, je pense que ça vient de chez les moldus...» Les moldus, les moldus, le concept parlait vaguement à Alessandra mais elle n'était plus certaine. Les moldus ce sont ceux avec des ailes qui crachent du feu ou ceux qui ont des nageoires ? Elle allait formuler à voix haute sa question, quand son oncle s’excita à nouveau. « LES STATUES ! Ehéhéhéé ! Je leurs avais bien dit de pas les ensorceler ! Je leurs avais dit qu’elle se réveillait la nuit et enlevait les enfants ! PERSONNE NE M’A CRU ! PERSONNE ! Pas plus que quand je leurs ai dit qu’elles viendraient toutes nous tuées ! ET BIEN VOILA ! » Un coup d’œil en arrière la fit constater que les statues quittaient leurs piédestal. « Vous faites moins les malins ! JE VOUS AVAIS DIT QU’ELLES VIENDRAIENT POUR VOUS ! BANDE DE VOYOUX ! RACLURE DE… » Les mains de la statue derrière lesquelles se cachait le garde civique venaient de se refermer sur sa gorge, pour mieux lui briser la nuque dans un craquement sinistre. Franchement pas cool-cool. « COUREZ ! »



ϟ Mais qu'est-ce donc ? Hé bah si, une bombe nucléaire. Alors, ça fait peur ? Alors, vous comprenez pas ? C'est normal (on a mis un petit message dans le SAV, au passage ♥️) et retenez surtout que vos sorciers n'y comprennent absolument rien ; la bombe atomique, les champignons atomiques, les radiations et toutes ces jolies choses, ce n'est pas dans leur bagage de connaissances. Le premier qui fait son Hermione de la bombe, on l'atomise ϟ FINIS CORONAT OPUS ϟ Groupe II - Page 2 66508. Les seules qui ont  de maigres connaissances dans ce domaine, c’est Sanja, c’est une sang-de-bourbe, elle a vaguement entendu parlé de ça quand elle était petite, et potentiellement Lauren qui a vécu/vit chez les moldus.

ϟ A tous ceux qui s’affolent pour leur personnage en découvrant la bombe, nous vous conseillons de lire ce sujet]ce sujet .

ϟ Effets concrets de la bombe dont il faudra prendre compte dans vos RPs :

    – Il fait tout d’un coup très chaud, il fait plus de 45°C.

    -   La terre tremble un peu, et selon votre groupe, certains bâtiments peuvent s’effondrer.

    -   Les radiations, si dans votre zone sont non-mortelles, peuvent donner aux sorciers les plus sensibles des nausées, et risque tout à fait de vomir.

    -   De plus, si on est en dehors de la zone des brûlures graves, et qu’on évite les brûlures au second et troisième degré, nos petits sorciers risquent tout de même de rôtir un peu. Vos personnages sous l’effet des radiations sont susceptibles d’être brûlé au premier degré, ce qui équivaut à de vilain coup de soleil, et parfois des cloques. La méchanceté des brûlures dépend de l’exposition, mais également de la couleur des vêtements de vos personnages. Et non ! Ce n’était pas un sondage pour Sorcière Hebdo qu’on faisait dans l’inventaire ! Si votre personnage porte des couleurs claires, il est moins sensible d’être brûlé, et s’il porte des couleurs foncés tel que du noir seront plus sensibles aux brûlures. Pourquoi ? Le blanc reflète la chaleur de la bombe, et le noir l’absorbe et la conduit vers la peau. Ce phénomène a été observé à Hiroshima notamment.

    -   Autre détail, et non des moindre, l’ordre naturel est complètement détraqué par les radiations, et donc la magie aussi. Tous les objets magiques, runes, sortilèges de protections sont détraqués. Ce n’est pas qu’ils fonctionnent plus, non c’est qu’ils n’exercent plus leur fonction première, et peuvent faire n’importe quoi. Cela marche aussi avec vos pouvoirs, vos personnages vont être incapable de lancer correctement un sort, les effets seront complètement imprévisible. Si par exemple vous lancez un Accio, vous pourrez très bien vous retrouver avec un jet de flamme, puis une rafale de vent en lançant ce même sort 2 secondes plus tard.

    -   Et là vous vous dites « oups ! ». Et vous avez raison, car comme expliqué dans la description de la ville tout repose sur la magie à Assapor, à commencer par la ville sous-marine. Pendant que vos personnages regardent béat le champignon atomique, les runes en bas se dérèglent, l’air disparaît des habitations, et les vitres qui ne sont plus protégées explosent. Le peuple d’Assapor se meurt asphyxié et  noyé. Et ce n’est que le début ! :red:La suite des effets secondaires viendra au prochain tour.

ϟ Vous êtes pourchassés par des statues tueuses (2), il va falloir courir si vous ne voulez pas vous faire réduire en bouillie et éliminées les statues avant qu’elles ne vous rattrapent. La chose risque d’être compliquée avec la magie qui est détraquée, et ça vos persos ne le savent pas encore et vont le découvrir en lançant leurs sorts.  Pour détruire une statue il vous faut deux oui,  mais attention le sort lancé ne doit pas avoir les effets escomptés par votre personnage. Donc si vous lancez un bombarda maxima, il faut mettre dans votre lancé de dés ce genre de choses :
Oui : Un filet d’acide éclabousse la statue, et un peu vous au passage.
Non : Des petites fleurs sortent de la baguette.

ϟ  Suivez la carte pour savoir où vous êtes : juste ici. Vous avez quitté les allées de statues, êtes passé par une rue commerçant et venez d’atterrir dans le parc du palais Birman.

ϟ Niveau effectif Une des tourss’est effondrée, l’homme à la babouche est mort, ainsi que le dernier copain mangemort de Daniel. RIP. On t’aimait bien. Notre petit garde civique, lui s’est fait tuer par sa statue chérie, ce qui fait qu’il ne reste plus que vous, et les 3 pnjs qui vont vous suivre pendant le reste de l’aventure. Pour le moment vous ne pouvez pas comprendre ce qu’ils disent, dans la mesure où le sortilège de compréhension s’est dissipé. Cela dit, ils parlent tous bien anglais, Sanja y a habité, la mère d’Alessandra est australienne, de ce fait l’Assapori parle la langue, quant à Ludovico il l’a appris tout jeune quand ses parents espéreraient le voir se lancer dans le commerce internationale.

Vos pnjs  

♦️ Sanja Malakoff, 27 ans, domestique cleptomane.
Sanja est de nationalité russe, son lieu de naissance ? Elle aimerait également le connaitre tout comme sa date de naissance, mais ces premiers souvenirs remontent à ses 5 ans, lors de son arrivée à l’orphelinat. Bien vite ses dons se manifestent et un envoyé de Krapivy vient à sa rencontre, Sanja se pensait spéciale elle découvre vite qu’elle n’est rien. Sang-de-bourbe jusqu’à preuve du contraire, n’existe que pour torcher les fessiers royaux des sorciers qui lui sont supérieurs. A Krapivy, elle développe un hobby pas très innocent, en s’amusant à voler les effets personnels de ses camarades. Un petit jeu au départ innocent, même pas mû par l’avidité. Non, Sanja aime prendre plus que posséder. Ses larcins ne sont que des emprunts, une farce dont elle seule est témoin.

A sa sortie de Krapivy elle est engagée par une famille de riches sorciers basiques anglais. Elle apprend la langue sur place en compagnie d’une de ses consœurs russe de quatre ans son ainée. Bien vite Sanja apprend ce qui se trame entre son « maitre » et Irina, et remercie ses géniteurs de lui avoir offert un physique tout à fait ingrat. Leur employeur et maitre abuse de sa jolie domestique, et lorsque Irina a le malheur de tomber enceinte, il la roue de coups pour s’assurer qu’aucune engeance impurs ne naisse de ces ébats.
Dès lors le hobby  de Sanja se transforme en punition. Elle dérobe les objets qu’il aime, et lui rend quelques jours plus tard. Si le sorcier a des doutes il n’eut jamais de preuves, ça n’empêcha de renvoyer Sanja, qui finit par retrouver un emploi de domestique dans l’une des grandes familles d’Assapor. Elle apprend rapidement le dialecte local, et s’efforce cette fois-ci de contenir ses vilaines habitudes. Mais le barrage finit par céder, et Sanja ne peut plus se contenter de petits larcins. Il lui faut plus, il lui faut l’adrénaline, un vrai sentiment de danger, que le travail de pickpocket n’apporte. Petit à petit elle s’attaque à de plus grosses prises sans jamais se faire pieger, principalement parce qu’elle termine toujours par se débarrasser des biens volés. Depuis deux ans maintenant elle enchaine les plus gros coups, s’infiltre la nuit dans les bijouteries de la ville pour dérober leurs pièces maitresses, elle va même jusqu’à dérober des œuvres d’art dans l’un des musées de la ville. Sans jamais se faire pincer, personne ne suspecte la domestique au visage ingrat, qui de toute façon n’en serait pas capable. Ce n’est pas faute pour autant de chercher à pincer cette mystérieuse voleuse masquée.

♦️ Alessandra De Massari, 26 ans, jolie potiche.
Elle est la plus jolie des vieilles d’Assapor. Descendante du fondateur italien de la cité, Alessandra vient d’une bonne famille, a reçu une bonne éducation, et n’a réussi à devenir qu’une bonne gourdasse. Lamentable en magie, sa sottise naturelle l’empêche de compensée avec la théorie. Bête, aussi bête qu’elle est jolie. Futile et naïve, ses parents et surtout son père le Sénateur espérait qu’elle pourrait fait un beau mariage. Mais non, lorsqu’elle a 16 ans, elle perd sa virginité d’une façon incongrue, simplement parce qu’elle obéit à l’ordre que lui donne un de ses camarades de classe, qui lui explique qu’en se mettant toute nue dans le noir, elle pourra s’améliorer en sortilège. Elle ne comprend pas vraiment ce qu’il lui arrive, et c’est seulement le lendemain quand elle explique l’expérience à sa nourrice qu’elle comprend ce qu’il lui est arrivé. La domestique repend la nouvelle, et bien vite Alessandra devient la risée de la ville. Depuis impossible de lui trouver un mari, et l’expérience loin de l’avoir fait réfléchir, l’a fait s’enliser dans sa stupidité d’autant plus que ses parents ont préféré centrer leurs espoirs sur ses sœurs cadettes.  Sa seule tâche consiste à s’occuper de son oncle un peu fêlé.

♦️ Ludovico De Massari, 51 ans, chômeur.
Il est l’oncle fêlé d’Alessandra, mais contrairement à sa nièce il n’a pas toujours été source de honte. Il fait des études brillantes à l’académie d’Assapor, et se lance corps et âme dans la recherche magique. Ses expériences sont innovantes, souvent spectaculaire et toujours dangereuses. On pense que c’est ça qui a fini par lui griller le cerveau, le fait est que depuis 10 ans Ludovico n’est plus le même, complètement paranoïaque, il voit des complots partout. Il y a 7 ans il a brisé sa baguette, persuadé que c’était un moyen pour les êtres des eaux de lire dans les pensées des sorciers pour les asservir.


♦️ Avant que les fioles explosives ne fassent leurs effets au Sénat, les trois larrons se trouvaient dans la partie immergée de la ville. Alerté par le bruit, ils remontent à la surface pour tenter de retourner au palais en slalomant entre les dégénérés s’entretuent et les gardes qui pleurent.
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Re: ϟ FINIS CORONAT OPUS ϟ Groupe II
ce message a été posté Jeu 20 Juin 2013 - 10:26
L’éclair explose au loin. Et fige les combats. C’est une lumière surnaturelle. D’un or glacial. Un or de mort. Et cette lumière envahit le ciel. Se jette à l’assaut des murs. Elle est si violente qu’elle occulte les autres sons. Lauren, tête penchée, s’entend respirer. Entend même le bruit chaotique des battements de son propre cœur. Les personnes autour d’elles ; amis ou ennemis ; ne sont que des ombres. Des ombres tranchées dans cette lumière vive qui coule et s’enfuit. Elle crache encore une limace, de taille plus minime. Le bruit mouillé sur le sol est assourdissant. Un instant, elle pense à un sort. Un incendio peut-être. De la magie noire.
 
Mais quand elle relève la tête. Et par-dessus les ramparts se découpe la forme d’un champignon de fumée. A cet instant elle sait. La connexion dans son cerveau n’a prit qu’une vingtaine de secondes. Assez pour que le tonnerre suive l’éclair. Un tonnerre qui a la saveur d’un millard de chevaux galopant sur une plaque de métal. Un rugissement furieux qui les heurte faiblement. Mais les heurte quand même. Un tremblement qui fait s’écrouler la tour. Et bon sang il y a l’homme à la babouche qui hurle. Elle ne l’entend pas. Au sol les limaces explosent. Et son jean chauffe. Boutons de métal. Tissus. Ses bras se couvrent de plaques rouges. Son front et ses joues rougissent violemment. Elle ne peut plus respirer. La chaleur est une vague qui l’enserre. La frappe et la renvoie au sol. ELLE BRULE (c'est tout ce qu'elle pense). Elle n’a pas eut conscience de se relever. Et de tenter de hurler. De hurler à Jake et Zak de courir. Courir pour leurs vies. C’est trop tard. Ce qui éclot dans le ciel comme une fleur de flammes. C’est.
 
- une bombe  s’entend-elle dire Au loin. Ses oreilles sifflent.
 
Alors qu'en réalité elle hurle à s’en casser la voix.
 
Il y a trois personnes qui ont assisté à la scène. Trois personnes qu’elle remarque enfin. Trois personnes qui sont entrain de courir. De prendre le chemin d’une ruelle attenante.
 
Lauren pointe les gens du doigt. Puis la bombe. Et hurle encore.
 
- COURREZ ! C’EST UNE BOMBE !
 
Ca s’adresse autant à Jake et Zak qu’au garde et aux mangemorts. Mais le garde dit quelque chose à propos des statues. Et déjà les statues tombent.
 
Non. Elles ne tombent pas. Elles bougent. Elles bougent et l'une attrape le garde. Et le garde meurt.
 
Lauren  a un gémissement étranglé. Se lève. Sa coupure la poignarde. Elle tombe. A un hoquet (nausée ; les limaces ou les radiations ? elle vomit encore, qu'importe). Rampe. Mais voilà que Zak est là. Zak la relève. Et Lauren se démène pour retirer son jean qui lui brûle la peau. Sa peau blanche a viré rouge. Ses yeux sont fous.
 
- COURREZ !

Elle le pousse. Elle le pousse mais en même temps s’appuie. Le sol lui brûle la peau des pieds. Le plastique de ses tongs s'est déformé et a claqué. Elle doit les abandonner (foutu chinois foutue contrefaçon). Elle respire un mélange de feu et de poussière. Tousse. Et s’élance.
 
L’adrénaline bloque un instant sa douleur. Assez pour suivre les trois assaporiens. Et dans leur dos le vacarme des pas des statues qui les suivent.
 
A la place du soleil. La bombe. La bombe éclaire leur route. La bombe ricane.
 
- Les radiations. Oh seigneur Dieu tout puissant.
 
On ne peut que prier Dieu face à l’Apocalypse. Merlin ne peut pas transformer une bombe en bouquet de fleurs. La chaleur les a frappé. Et dans la tête de Lauren les images de corps cramés ou modifiés se bousculent. Elle va mourir. Elle va mourir ici.
 
Qui a lancé ? Pour qui ? Pourquoi ? Cela n’a plus d’importance. Elle sait que là bas une ville entière hurle en brûlant. Enfants hommes femmes animaux, tous au même statut. Bons ou mauvais. Plus rien ne compte. Ils meurent. Et tous s’enlacent dans la mort. Les moldus là-bas. Les sorciers en bas qui manquent d'air. Et eux ici, s’ils ne fuient pas.
 
Heureusement pour Lauren elle n’essaye pas de transplaner. Sa tête n’est qu’un chaos qui l’en empêche. Il n’y a plus de magie. Imaginez un transplanage. Imaginez la magie comme un enfant qui arracherait les ailes d’une mouche. Et les morceaux des sorciers qui essayent de disparaitre dispersés dans le monde. Regardez. Regardez bien comme ils sont unis dans la fuite. Ils ont deux ennemis commun.
 
Si on peut combattre les statues. La bombe est implacable. Elle les cuit comme on cuirait un œuf au court bouillon. Lauren sent son corps chauffer comme une coquille prête à éclater.
 
Elle trébuche au sol. Manque de s’effondrer. Les assaporiens se sont arrêtés pour fixer la vision de la bombe. Ou autre chose. Ils sont quelque part à un endroit dégagé. Les murs ne tombent plus autour d’eux. Le monde a cessé de trembler. Lauren tremble suffisamment pour lui.
 
Vision étrange. D’une jeune femme qui vomit encore quelques limaces (les dernières). En culotte de coton blanc. Les jambes et le visage couverts de coups de soleil. La sueur séchant en plaque de sel sur sa poitrine et ses aisselles. En débardeur et les cheveux secs. Elle se tourne. Se tourne dans le silence de l’apocalypse. Au moment où les statues apparaissent. Derrière elles le monde est en feu.

Je rêve. Je rêve et bientôt je vais ouvrir les yeux. Et tout sera fini. Tout sera fini, je serais à nouveau une enfant. Et maman sera là.
 
- Maman.
 
C’est la terreur qui sanglote et prononce ce mot. La terreur qui a son corps. Son esprit est loin. Loin dans le choc traumatique. Il voyage.
 
Ses cuisses se resserrent instinctivement. La douleur prend la forme d’une alarme qui hurle dans ses nerfs.
 
Elle lève la baguette vers la statue. Mais que peut-elle faire ?
 
Vivre. Son esprit tressaute. Revient.

 
- INCARCEREM (tout pour retenir le chaos)

 
Spoiler:

Ce n'est pas une chaine qui jaillit soudain de Mélèze. Elle voit la baguette tressauter. Et l'éclair transpercer la statue qui éclate par la tête. Le corps de marbre tend les mains. Mais la fissure se propage le long de son torse. Le coup a été d'une violence inouïe. Et déjà la statue heurte le sol, torse face à la terre. Lauren n'a pas le temps de se réjouir de cette réussite. La deuxième statue lui a emboité le pas.

Elle cligne des yeux. Baisse sa tête sur Mélèze. La baguette repose dans sa main. Calme. La magie a fait ça seule.

Mais elle a dirigé sa magie.
Et elle a vaincu.

Et ainsi vient cette pensée: Dernière victoire avant de mourir Lauren.
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Rapeltout
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Re: ϟ FINIS CORONAT OPUS ϟ Groupe II
ce message a été posté Jeu 20 Juin 2013 - 10:26
Le membre 'Lauren Hudson' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

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#3 'Dé' :
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Isaac Emerson
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Re: ϟ FINIS CORONAT OPUS ϟ Groupe II
ce message a été posté Jeu 20 Juin 2013 - 11:23
Tout ce que souhaitait Isaac à cet instant, c’était assouvir sa soif de combat, cette substance dont on le privait depuis trop longtemps. N’y avait-il donc personne à la hauteur ? C’est alors qu’il vit un sort fondre sur lui. D’un geste rageur, il l’évita sans peine, ses yeux s’assombrissant d’une lueur malfaisante, tentant d’en déterminer la source, relâchant une fraction de seconde son attention… cela fut suffisant, hélas pour lui. Il se maudit… Des coups de poing l’assaillirent, au visage, à l’abdomen, presque à lui couper le souffle. Il tomba à la renverse. L’une de ses mains frotta son front, puis il secoua la tête comme pour faire fuir ces putains d’étoiles. Qui était le sale petit enfoiré de fils de sa mère, l’espèce de petite pine de strangulot (Hommage à Kimi) qui avait osé l’attaquer ?! Il se releva et vit le gamin avec le t-shirt ridicule à la face apâlit. Il se tenait près d’une femme blessée qui dégueulait des limaces. Un pas courroucé le rapprocha des Phénix. Il leva sa main pour leur infliger souffrance et mort lorsqu’une aveuglante lumière déchira le ciel.

Isaac se tourna vers l’hypothétique origine du phénomène. Pendant quelques secondes, la lueur l’avait ébloui et pourtant ils étaient en plein jour et à son souvenir, pas un seul nuage n’entachait l’horizon. C’est alors qu’un grondement terrible déferla, accompagné de ce qui semblait être un tremblement de terre. Le sol convulsa frénétiquement, tant qu’il en perdit l’équilibre, devant se tenir à une statue pour ne pas embrasser le sol alors que face à lui des édifices s’écroulaient. A toute vitesse, son regard balaya la rue, le sol, le ciel pour identifier la source de cet enfer, ce qui ne pouvait être qu’une menace pour la combattre et s’en protéger mais il ne vit rien si ce n’est… cette boule de feu démesurée qui bouffait la moitié du ciel.

_ Putain de merde…. Wouh ! Qu’est-ce que j’aimerais savoir faire ça !! Qu’il hurla en poussant un rire dément.

_ COURREZ ! C’EST UNE BOMBE !

La cracheuse de limace venait de hurler à son tour. Dans sa voix transpirait une terreur presque égale à celle qu’Isaac lisait dans celle de ses victimes. Il sut alors que cette chose était synonyme de mort et qu’il était peut-être judicieux d’y échapper.
La chaleur…
Ce qui acheva de le convaincre, c’est le coup qu’il évita de justesse venant de la statue sur laquelle il se tenait. Cette garce de marbre venait de le jeter à terre et de planter sa lance entre ses jambes. Il venait d’échapper à une castration radicale.

_ C’était moins une… Je vais t’apprendre le respect, bâtard ! Expulso !

Alors, là, normalement, le monument en question devait voler et se prendre le mur derrière lui et être réduit en miette mais quelle ne fut pas sa surprise lorsque de sa baguette sortit une trainée de poudre colorée… rose… qui s’écrasa contre la sculpture animée, lui donnant une teinte plus… coquette. Isaac écarquilla ses yeux et observa sa baguette avec stupeur.
Pourquoi est-ce qu’il fait si chaud ?
La statue, elle, ne broncha pas amorça un second coup dans le but de lui trancher la tête. Emerson roula sur lui-même pour l’éviter. Peut-être que finalement, courir n’était pas une si mauvaise solution.

_ Connor ! Dis-moi que ta baguette fonctionne !

Il avait rejoint son acolyte et suivait le groupe de Phénix qui lui suivait un groupe d’inconnus. Merveilleux ! Et ils allaient où les inconnus ?! Aucune foutue idée ! Tout ce qu’il savait, c’est qu’ils avaient une batterie de statues au cul et qu’elles voulaient les éventrer. Mais ce n’était pas tout. Maintenant, la température avait augmenté de façon véritablement exponentielle. Il suait par tous les pores de sa peau, ça lui brûlait les yeux et il dut s’essuyer le front à plusieurs reprises. Son corps était dans une étuve et pendant sa course, il profita d’une seconde d’accalmie pour ôter son t-shirt en hâte. Il aurait volontiers enlevé le bas, cependant, il n’en avait ni le temps ni l’envie. Il supporterait cette infâme sensation de cuisson car après tout, il avait connu pire, non ? Non ? …. Oui Azkaban était pire… Certainement…

Ils atteignirent les jardins et durent se rendre à l’évidence : les statues étaient trop rapides et elles n’avaient pas à endurer la chaleur cruelle qui pesait sur leur tête comme une chape de plomb. Leur faire face était la seule solution. Après tout, peut-être que le petit problème qu’il avait rencontré plutôt était réglé. La Phénix en petite culotte lança un so… PETITE CULOTTE ???? Bref, elle lança un Blixten diablement bien maîtrisé et fit exploser la statue la plus proche d’eux. Un joli coup de maître bien insuffisant car une deuxième lui emboitait déjà la pas et celle-ci, Isaac la reconnue immédiatement car… elle était rose.

_ Bombarda Maxima !

La loterie:

Le duelliste haussa un sourcil interrogateur en regardant la créature s'écraser sur elle-même. Depuis quand ça fait ça le Bombarda Maxima ? Bon, soit.

_ Je t’ai eu saloperie...

Isaac gardait un sourire carnassier aux lèvres. Il ne sentait presque plus sa peau rougir et brûler. Là, il jeta un regard autours de lui. Trois inconnus, et quatre « soldats » Phénix. La suite des évènements allait s’avérer pour le moins intéressante.


Les sorts:
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ce message a été posté Jeu 20 Juin 2013 - 11:23
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Faction : Ordre du Phénix
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ce message a été posté Jeu 20 Juin 2013 - 14:54
Un instant, le temps se suspendit. Une seconde d’incompréhension. Puis deux. Le temps de fermer les yeux sous l’effet de cet éclair aveuglant sorti de nulle part, Zakary sentit sa cage thoracique compressée par un étau d’acier brûlant. C’était comme si… Comme si tout son corps entier avait brusquement cessé de lui obéir pour se mettre à fondre misérablement. Et par Merlin. Il avait, sous l’impact, un mal de chien. Il entrouvrit la bouche, voulut laisser jaillir un hurlement, mais sa voix brisée se retrouva coupée nette à la naissance de sa gorge. Ou peut-être le choc et ce bruit dont il aurait été incapable de définir l’origine avaient-ils recouverts son cri, il n’en savait trop rien. Au loin, il lui sembla que quelque chose s’effondrait. Ou juste à côté. En une seconde, une minute, une heure, il avait perdu notion de l’espace et notion du temps. L’instant d’après, comme un deuxième coup plus brutal encore, il sentit tout son corps s’enflammer. Il était tombé à genoux sans même s’en rendre compte, comme si le vent brûlant comme les Enfers avait emporté sa force avec lui. Zakary ait sans s’en rendre compte porté une main tremblante à son oreille droite. Elle bourdonnait et menaçait elle aussi d’exploser, le vacarme s’y répétait encore et encore. Son cœur s’était emballé trop vite, trop fort, à un tel point que les autres devaient l’entendre. Lui, bientôt, n’entendit plus que ça. Il n’entendait rien, ne voyait rien. Et il ne sentait rien non plus, si ce n’est cette chaleur qui lui collait à la peau, tenace et dégoulinante, partout. Au niveau du torse, c’était pire : son t-shirt n’allait pas tarder à fondre dans sa poitrine, si ce n’était pas déjà chose faite. Alors, péniblement, il glissa ses doigts tremblants et dénués de force à la naissance du haut. Il grimaça plus encore et le retira immédiatement. Il sentait le tissu glisser contre son dos, remonter le long de son cou, il propageait la chaleur comme jamais il ne l’avait sentie jusqu’alors mais tant pis. Il avait fallu le retirer coûte que coûte. C’était atroce. C’était bien plus horrible que tout ce qu’il avait vécu jusque-là. C’était…
 
Une bombe. La voix brisée de Lauren lui parvint comme un énième coup de poignard. Une bombe. Probablement depuis la première fois de sa vie, la pensée qu’ils allaient tous mourir dans les instants à venir lui traversa l’esprit. Il releva péniblement la tête : pas si loin, une énorme boule de feu. Gigantesque. Gargantuesque, incommensurable. Monstrueuse. A côté, la dragonne qui avait bien faillit avoir raison de lui n’était qu’un amuse-bouche. Zakary, le souffle saccadé, n’avait pas peur. C’était un euphémisme.
 
Il faut courir. L’ordre percutait bien dans son esprit mais dans un premier temps, ses jambes ne l’écoutèrent pas. Ca, c’était jusqu’à ce qu’il aperçoive les statues. Il crut cauchemarder mais la douleur était encore trop vive, la chaleur trop importante, pour que son subconscient lui joue des tours. Alors, sans perdre plus de temps, il se releva. Sa tête lui tournait. Peu importe. Il fallait courir : c’était littéralement une question de vie ou de mort. Derrière lui, Lauren, au sol. Lauren et sa blessure affreuse, Lauren qui, avec sa chair déchirée, aurait pu prendre les traits de sa défunte petite sœur. Sans hésiter un seul instant, il retourna à ses côtés. Sa gorge était trop sèche pour qu’il puisse articuler quoi que ce soit. Il ignora la douleur provoquée au contact de la peau de la Phénix, glissa son bras sous elle pour qu’elle n’ait plus qu’à s’accrocher le temps de retrouver la terre ferme de ses deux jambes. Dans leur regard la même détresse était perceptible : pour l’instant, elle pouvait marcher, courir au mieux. Pour l’instant, c’était tout ce qui comptait.
 
Pas très loin, trois inconnus. Zakary s’attarda une seconde sur eux. Dans ce décor apocalyptique, cela en devait presque inattendu. Les statues le rappelèrent à l’ordre, il serra une main dégoulinante de sueur sur sa baguette mais déjà, Lauren et le Mangemort qu’il avait visé l’instant d’avant (mais déjà, des années lui semblaient s’être écoulées) les maitrisaient. La magie ne leur répondait plus. Elle avait joué en leur faveur, mais ils n’étaient plus maîtres de leurs sortilèges.

Vision d’horreur.
 
Ils allaient mourir. Jamais il ne s’était senti aussi impuissant, aussi… Aussi « pantin », entre les doigts crochus et cadavériques du Destin. Ils étaient seuls. Zakary s’efforça d’inspirer pour se calmer, chasser ces macabres pensées et d’absorber de quoi ne pas craquer : en vain, car l’air était aussi brûlant qu’il sentait la Mort. Il leur fallait un abri. Puisqu’ils ne pouvaient pas se battre face à cette force qui était supérieure à toutes les leurs combinées, il leur fallait de quoi lutter pour se préserver quelques instants encore ; mais d’ici, ils ne verraient rien.

Quelle mauvaise idée... La transformation est impossible. Pire encore, elle inflige des dégâts supplémentaires.
Oui : Dégâts physiques + légère douleur
Non : Dégâts physiques + douleur importante, parce que les espèces de plumes sur les brûlures... Voilà.


Oh, de laides transformations physiques, il en avait déjà vu et vécu des dizaines et dizaines. Entre les Cognards et les bras retournés mais surtout tous les essais peu fructueux avant de parvenir à devenir Animagus, vraiment, il pensait avoir fait le tour. Au moins cette journée lui permettait-elle de lui prouver le contraire. Pas un seul instant il n'avait imaginé que la chaleur serait pire encore dans les airs : le moment n'était guère propice à la réflexion, même pour un Serdaigle. Lui qui avait toujours trouvé en sa forme animale une part de réconfort, une force supplémentaire, se retrouvait momentanément condamné à errer non pas avec des ailes mais deux bras, ou... Ce qu'il en restait, du moins. Sur ses bras, sur son torse et probablement ailleurs, sa peau affichait une couleur douloureusement rougie ainsi que, ici et là, des cloques. Sauf que la transformation avait merdé et sa peau se retrouvait par endroits parsemée d'espèces de... De points brunâtres, trop épais pour s'apparenter à des poils (de toute façon il n'avait jamais eu une pilosité vraiment développée), certains ayant donné naissance à des plumes. Des plumes, des plumes d'oiseau, des plumes de circaète pour être exact. Leur taille variait mais toutes restaient trop petites pour qu'on puisse les imaginer totalement formées. Elles étaient petites, recroquevillées, brûlées pour la plupart, et leur survenue était pour le moins douloureuse. C'était sans parler l'aspect visuel absolument horrible – mais ça, Zakary n'en avait que faire. Et c'est au moment où il découvrit justement l'état de sa peau qu'il écarquilla un peu plus les yeux en répétant d'une voix faible (comme si cela ne suffisait pas) : « Oh merde, oh merde... »
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ce message a été posté Jeu 20 Juin 2013 - 14:54
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Re: ϟ FINIS CORONAT OPUS ϟ Groupe II
ce message a été posté Ven 21 Juin 2013 - 0:29
Quelle poisse! Non seulement il n’avait pas réussi à rôtir le garde Assapori mais en plus il avait fait râter le sort d’Isaac! Ils manquaient de coordination aujourd’hui, ils s’en sortaient mieux lors des missions massacres d’habitude. Bon c’était quand même drôle de le voir se déshabiller et rouler au sol comme un vermisseau. Mais ce n’était pas le moment de rire, d’autres sorts volaient de part et d’autres et le combat faisait rage jusqu’à ce qu’un éclair blanc illumine le ciel.

Mais cet éclair n’avait rien de naturel, il n’avait jamais vu une lumière comme ça. Est ce que c’était une spécialité d’Assapor? Il regarda vers l’horizon et vu une espèce de monticule énorme de fumée, plus qu’énorme, gigantesque, qui mangeait tout le ciel. Et quelques secondes plus tard, un tonnerre à couper le souffle. Le sol se mit à trembler et il vit une tour vaciller et s’effondrer à seulement quelques mètres de lui. Le choc le fit tomber au sol et un nuage de poussière lui brouilla la vue. Il se mit à tousser mais il entendait à peine sa propre voix.

Et là il sentit quelque chose de bizarre. Il faisait chaud tout d’un coup. Très très chaud. Il regarda ses bras et sa peau devenait rouge à vue d’oeil. Son vieux t-shirt noir était en train de le bruler. Il se dépêcha de l’enlever, mais il brulait toujours. Et il avait mal dans les membres. Une douleur familière, mais anormale. Comme si... Comme s’il allait se transformer. Mais non, on était en plein jour, et ce n’était pas la pleine lune, de loin. Mais pourtant il le sentait, l’instinct du loup qui se réveillait, qui voulait sortir. Il avait chaud, tellement chaud.

Toujours au sol, il se gratta les bras comme pour faire tomber cette peau nue et rouge qui l’embarrassait. Il voulait sa fourrure, sa foret, ses torrents frais, il voulait la nuit et la Lune. Il leva la tête, mais il n’y avait que cette lumière blanche aveuglante. Il s’entendit pousser un couinement affolé, comme un animal prit au piège. Non pitié, il ne pouvait pas mourir ici, loin de sa meute, loin de sa maison, non.

Les gens autour de lui criaient et courraient, il y avait même des statues qui bougeaient, mais bizarrement cela lui semblait très éloigné. Il pencha la tête, sans comprendre. Qu’est-ce que c’était une bombe? Et bordel pourquoi il faisait si chaud?! Le sol le brulait, et il essaya de se relever péniblement. Il se frotta les yeux, ils étaient chaud et sec. Il les plissa pour voir Isaac lui parler. Il le regarda, regarda sa baguette, le regarda à nouveau, et hocha les épaules. Il n’avait aucune idée de si sa baguette fonctionnait. Mais il comprit. La magie ne fonctionnait plus comme il fallait. C’est pour ça qu’il était bizarre... Il lui fallait de l’eau, de l’ombre, il fallait fuir cet endroit aride. C’était tout ce que son cerveau primitif arrivait à penser désormais.

Il vit des gens courir, et il se mit à courir derrière eux. Comme dans une foret, tous les animaux fuient l’incendie dans la même direction, il devait suivre les gens pour s’en sortir. Il vit au passage le garde Assapori nu et étranglé, les restes du nanti du palais écrabouillés dans des décombres, ses brefs amis brulés et écrasés. Il vit des autochtones, des Phénix, Isaac, de la poussière, des cailloux, des statues.

Il courait juste, en se trainant à moitié, et trébuchant. Parfois debout, parfois à quatre pattes. Il se sentait très mal, comme une transformation qui serait bloquée. C’était la pire douleur qui soit, mais elle ne durait que quelques minutes. Là elle ne voulait plus s’arrêter. Il n’était pas lui même, mais pas animal non plus. Il avait envie de vomir, et cracha plusieurs fois sur le trajet. Et là ils se retrouvèrent face à deux statues. S’il ne s’était pas senti aussi mal, il aurait déjà essayé de transplaner depuis longtemps pour retourner se planquer dans son terrier. Mais la magie lui échappait.

Il vit les sorciers attaquer, et les sorts partir n’importe comment. Il devina qu’ils avaient eu de la chance en voyant les statues s’effondrer. Lui même était perdu, sa baguette, il la sentait dans sa poche, mais il ne se rappelait plus des sorts. C’était comme dans un sale rêve, quand on sait qu’on sait, mais qu’on n’arrive pas à se rappeler. Il lui fallait de l’ombre, et il devait s’assoir. Peu importait les Phénix et la guerre à ce moment. Il vit un banc et tendit la main, mais le métal le brula tellement qu’il entendit presque sa peau frémir comme sur une poêle chaude. Il s’en écarta et alla s’adosser à un arbre. Il vit un des Phnéix se couvrir à moitié de plumes. Au moins il n'y avait pas que lui qui était bloqué dans sa transformation. Ça devait faire mal, il en savait quelque chose. Il se frotta les yeux en couinant, et d’une voix rauque et animale, demanda à la volée :

«Mais on fait quoi maintenant??»
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Re: ϟ FINIS CORONAT OPUS ϟ Groupe II
ce message a été posté Ven 21 Juin 2013 - 0:58
Jake ne comprit pas tout de suite la source de l'explosion. Un tremblement secoua le sol et le projeta à terre. Un violent souffle malmena ses cheveux et le photographe fut secoué d'une quinte de toux incontrôlable. Son regard chercha ses camarades. Zak. Lauren, et même la vue d'Emerson le soulagea – non, ce n'était pas la fin du monde. Presque. Ils n'en étaient pas encore là. Une vague de chaleur étouffante s'était installée, et lorsque Jake se releva, il regarda ses bras rougis, brûlants. Par Merlin, que se passait-il ?

Les mots de Lauren, à quelques pas de lui, ne lui parvinrent que de loin. «  Une bombe... COURREZ ! C’EST UNE BOMBE ! » Il n'en comprit pas tout de suite le sens. Et puis il se retourna. Il vit l'énorme champignon de fumée qui déchirait le ciel. Il se souvint de ces photos moldues qu'il n'avait pas réellement compris jusqu'alors. Il prenait soudainement conscience du message de mort. Autrement, comment expliquer l'urgence qui le saisissait suite aux paroles de son amie ? Alors il courut. C'était perdu d'avance, il le savait : la bombe avait déjà explosé, mais Lauren... Jake avait confiance en son jugement. Peut-être que s'ils courraient assez vite... Il ne remarqua qu'à peine la tour qui s'effondrait, piégeant ainsi un mangemort et un garde assapori qui jusqu'à présent les insultait (avait-il même saisi qu'il les insultait? Il ne le savait plus, ça semblait si loin...) Il ne remarqua qu'à peine les statues qui les coursaient, ni les étrangers aux paroles incompréhensibles qui les avaient rejoints. Avisant Zak passer un bras autour de la taille de son amie, le photographe se plaça de l'autre coté et permit ainsi à Lauren de s’appuyer sur lui.

Les mètres passaient par merlin qu'il faisait CHAUD !! , le visage en sueur des Phénix rougissait à vue d’œil. Jake se sentait défaillir. Bientôt des papillons allaient danser devant ses eux, et il ne pourrait plus tenir debout. Il maudit son corps, si lâche, si faible. Dans un effort qu'il réussit à produire par il ne savait trop quel miracle, il enleva son tee-shirt, et constata que malgré la chaleur suffocante qui régnait dans les rues d'Assapor, l'absence de tissu sur sa peau le soulageait. Elle était rouge. Bon sang, que leur arrivait-il ? Peu importe. Lauren, à coté, avait déjà ôté une grande majorité de ses vêtements. Cela lui sembla une bonne idée. Un vertige le saisit au moment où il détachait la boucle de sa ceinture. Sans réfléchir, il se pencha, la main sur son ventre, et vomit soudainement. Peu lui importaient les statues. Peu lui importaient les étrangers qu'il ne comprenait pas. Peu lui importaient les mangemorts qui souhaitaient l'avada kedavriser. Non, Jake ne remarquait pas ce qui se passait autour de lui. Il ne remarqua pas le sort gagnant de Lauren contre la statue. Il ne remarqua pas non plus Zak tenter une transformation hideuse en animagus, ni les paroles du mangemort. Non, Jake ne remarquait rien. Recroquevillé sur lui-même, penché sur le sol, il recrachait son repas du midi. Et lorsqu'il n' eut plus rien dans son estomac, il recracha sa bile. Ça ne servait à rien de lutter. Ils allaient tous crever... Il en pleurerait de rage, s'il en avait eu la force. Heureusement pour son reste de dignité, la chaleur, ses vomissements, sa respiration sifflante, ses tremblements, son désespoir, tout ça l'épuisait au point que, torse nu et à quatre pattes sur les pavés d'Assapor, il n'avait plus la force de pleurer.
 
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Re: ϟ FINIS CORONAT OPUS ϟ Groupe II
ce message a été posté Ven 21 Juin 2013 - 19:34

«Mais on fait quoi maintenant??»
«TOUT LE MONDE CASSE SA BAGUETTE ! » Dans sa démence le vieux n’avait pas oublié son anglais. Pour débiter ses conneries, il employait un langage universel. Après tout Sanja l’avait bien empêché d’envoyer toute une lettre en parfait anglais adressée à Mervyn Kark dans laquelle il expliquait en 186 points ce qui avait pu tuer Lord Voldemort, le tout impliquant une patate et un chien à chaque fois. Les personnes que vous servirez, vous seront toujours en tout point supérieur , le tout arracha un sourire aigre à la sang-de-bourbe. C’était difficile à croire quand on servait de boniche, mais surtout de nounou à Alessandra à qui il fallait constamment rappeler de porter une culotte, et à un vieux déglingué qui pensait que si les fraises étaient rouges c’était parce qu’elles cherchaient à lui nuire. En parlant de culotte, Alessandra venait visiblement d’avoir une révélation en apercevant celle d’une des anglaises, car elle venait de croiser ses jambes, et venait de lancer un regard à Sanja qui voulait dire « oh oh ». Si Sanja était persuadée d’en avoir prévue une dans la tenue de l’Asspori ce matin, la jeune femme pouvait très bien avoir été aux toilettes et avoir oublié de la remettre après. Ça arrivait si souvent, et forcément elle avait bien choisi son moment. Et difficile de lui tendre la culotte de rechange que Sanja prenait toujours avec elle. Domestique à Assapor, un métier gratifiant !

«Je ne plaisante pas ! Vous avez vu ce qui se passe avec ? C’est l’anarchie, les conjurations des strangulots espagnols. C’était écrit ! Personne ne voulait lire les signes, mais la prophétie était là ! Cassez vos baguettes ou nous allons tous mourir. Mourir. MOURIR. » Des fois que le dire une fois n’ait pas suffi Ludovico. « Il ne faut pas l’écouter…Mon tonton il est un peu…. » Alessandra inspira, pour expirer et oublier qu’elle avait commencé une phrase. Un petit regard appuyé de la part de Sanja et un bim éclair de lucidité. «Ah ! Oui toc toc… » Et dire que cette dinde était billingue, et le vieux qui s’égosille encore. On était en pleine apocalypse, bien sûr qu’ils allaient tous mourir. La sang-de-bourbe ôta son chemisier pour s’éponger le visage avec. Il fallait trouver une solution, quitter cette ile, avant qu’ils ne crèvent tous. Mais comment ? Ils ne pouvaient pas transplaner.

«MOURIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIR..ARG » Le sol venait de se remettre à trembler, joie ! Des fois que se faire poursuivre par des statues enragées en pleine attaque nucléaire ne soit pas suffisant. Le sol bougeait, l’ile semblait se déplacer, ce qui n’avait rien de rassurant. «Il se passe quelque chose ! » Jolie déduction ! Jolie !

« Je ne sais pas ce qui est en train de se passer exactement, ni se que vous avez l’intention de faire. Mais cette chose qu’on voit dans le ciel, cette chose est dangereuse, et ça ne va pas aller en s’arrangeant. Et plus on reste ici, et plus le danger est grand. Il faut qu’on quitte cette île. A nous trois je doute qu’on y parvienne, reste à savoir si vous venez avec nous ou si vous partez dans votre coin. »

Informations Rp

ϟ Lauren attention il fait que 45°c, les tongs elles fondent pas, ou alors c’est qu’elles sont vraiment vraiment cheap, genre contrefaçon chelou ! Attentions aux réactions trop extrêmes ! Il fait chaud, m’enfin 45°c c’est encore supportable même pour des anglais, et les brûlures ce sont des coups de soleil, avec éventuellement des cloques pour ceux tout en noir. Alors on se calme les enfants, vous n’êtes pas en train de cuire à la poêle.

ϟ Concernant Melynda, elle est bien évidemment exclue de l’event et fait perdre 5 points à l’ordre du phénix. Et comme on ne peut pas la mettre KO, vu que ça reviendrait à tuer le personnage dans ce contexte, on va seulement vous demander de dire que vous l’avez perdu de vu. Ou alors simplement supprimer toute référence à elle de vos rps.

ϟ Ça craque, ça craque ! Vous vous rappelez des piliers magiques qui permettaient à l’île de se maintenir à la surface de l’eau ? Et bien ils n’ont pas franchement aimé les radiations. Tous les piliers s’effondrent, l’ile risque fort de terminée sous l’eau, mais d’abord la bichette elle se casse en deux. Joie ! Vous vous trouvez toujours au même endroit, et voici une petite aide visuelle pour la jolie faille qui vient d'apparaitre ! C'est la rouge !

ϟ Ce tour est un peu particulier, puisqu’on ne vous a pas mis de danger supplémentaire. Pourquoi ? Et bien parce que pour ce tour on veut vous faire parler. Oui oui, de la parlotte en rp. Pour ce tour il va falloir déterminer si oui ou non vos personnages restent ensemble ou se sépare, et si oui ou non ils souhaitent suivre les trois Assapori. Un compromis est-il possible entre phénix et ombre dans cette situation de crise ? Exceptionnellement pour ce tour, vous allez pouvoir poster plusieurs fois si vous le désirez. Les seuls impératif bien vous accorder entre vous pour qu’une des personnes du groupe ne se fasse pas manger et n’ai jamais l’occasion de poster, et n’utiliser qu’un sort offensif pour ce tour - et pas par rp - si vous décidez que vous ne souhaitez pas coopérer. Si vous n’arrivez pas à tout faire en rp pour ce tour, merci de juste donner votre décision dans le flood, le tout sera inclus dans le pnj suivant grâce à une petite ellipse.


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Re: ϟ FINIS CORONAT OPUS ϟ Groupe II
ce message a été posté Dim 23 Juin 2013 - 12:43

Il avait la gorge en feu. Il brûlait de l'intérieur comme de l'extérieur. La température ambiante provoquait des vagues de chaleur qui, combinées à son malaise, l'avaient fait vomir. Peu à peu cependant, il recouvrait ses esprits et reprenait conscience du monde qui l'entourait, des voix inconnues qui parlaient anglais à quelques mètres de lui. Il ferma les yeux un instant, rechercha la force de se relever pendant quelques secondes avant d'entamer le moindre mouvement. Il faisait chaud. Toujours aussi chaud... Il aurait tué pour de l'eau fraîche, un brumisateur, une pluie diluvienne. On était en Inde, non ? Le sang-mêlé s'essuya la bouche d'un revers de main.

A cet instant précis, la terre trembla. Toujours à quatre pattes, ce fut un Jake couinant qui se bénit de ne s'être pas relevé tout de suite. Il s'écarta cependant de la flaque de vomi entre ses bras – l'odeur lui donnait des hauts-le-coeur. Une partie de lui l'incitait à s'allonger sur le sol en position foetale et à attendre la mort comme ça, puisque oui, ils allaient tous mourir, c'était sur et certain maintenant. Allez. Laissons-nous mourir, et soyons bénis, nos proches ne sont pas là. Il pensait à Leo, le seul de sa famille encore vivant alors que lui allait rejoindre Isabelle, et leurs parents. Leo serait épargné. Leo n'était pas à Assapor. Par contre, Noah, lui, était quelque part, il ne savait pas trop où. Et puis, il y avait Lauren. Bruce, et tous ceux qu'il connaissait qui faisaient partie de l'escorte de Lucy Metelli.
Il y avait beaucoup de personnes ici, et lui comme un pur égoïste ne pensait qu'à lui-même. Lauren ne méritait pas de mourir. Elle lui était trop précieuse pour qu'il se permette de laisser tomber.

Non loin de lui, une voix féminine semblait prendre les devants et exposer la situation. Jake prit une grande inspiration et se releva. Lentement. Difficilement. La chaleur semblait le vider de toute son énergie, et pourtant le sang-mêlé trouva la force d'enfoncer sa baguette dans sa poche et de se rapprocher de Lauren. Il n'écoutait les paroles de l'assaporienne – c'en était forcément une – que d'une oreille, mais il se rapprocha de Lauren. Sa Lauren. Lauren en sous-vêtements. Il ne sourit pas, il n'en avait pas la force. Elle le regardait, elle aussi. Sans sourire. Jake pouvait voir la crainte dans ses yeux, il y vit le reflet de son hésitation. Elle hocha la tête. Le photographe leva la main et caressa sa joue un court instant. Courage. Sa main descendit le long du bras de son amie jusqu'à trouver la sienne. Il la saisit, la serra fort, pour se donner du courage. Il n'allait pas la laisser là.

Au bout de quelques secondes de silence dans la chaleur assourdissante, il regarda l'assaporienne et ouvrit la bouche pour la première fois depuis que la bombe avait explosé. Sa voix était rauque, sa respiration toujours sifflante. Le sol tanguait toujours un peu, mais il allait se débrouiller, il le fallait. La main de Lauren dans la sienne, si petite, si fine. Elle était son ancre, son point de repère sur cette putain d'île. « Vous croyez qu'on peut vraiment s'en sortir vivants, vous? Tout le monde va se jeter sur les quelques bateaux, si bateaux il y a. On est au centre, là, c'est la merde. Si vous avez une idée, ok, on vous suit. Vous devez mieux connaître l'île que nous de toute manière. »

L'instinct de survie. Le photographe regarda autour de lui. Les mangemorts, les assaporiens. Zakary. Zakary était dans un sale état. Ils l'étaient tous, dans la chaleur, et lui-même mourrait d'envie d'enlever son short, mais il ne voulait pas lâcher Lauren.
Clic. A cet instant, l'appareil photo qu'il portait en bandoulière dans sa housse se déclencha tout seul. Jake n'en avait qu'une vague conscience, mais il avait dû galérer pour enlever son tee-shirt tout en gardant son appareil. Clic. Clic. De sa main libre il ouvrit la housse de protection pour en sortir l'appareil. Celui-ci se déclenchait désormais une à deux fois par secondes sans que personne n'y puisse rien. « Eh merde.. » Zak', et puis ça... Le regard du sang-mêlé passa de son appareil fou au Phénix à moitié transformé. La vue était hideuse. Bordel, que se passait-il?
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ce message a été posté Dim 23 Juin 2013 - 14:21
Qu’est ce qu’on fait. Maintenant.

C’était la meilleure question qu’ils puissent poser. Mais une question vaine. Le regard de Lauren se tourna vers le type qui venait de prononcer ces mots. Qui venait de sceller leur vie maintenant. Elle n’avait pas de réponse à lui donner. Les statues étaient là. Au sol. Explosées. Par sa victoire. Et celle d’un type qu’elle n’aurait pas approché à moins de cent mètres en d’autres circonstances. Car ce qu’il dégageait. Ce n’était pas simplement de la noirceur. Non. Il y avait un éclat dans ses yeux. Un éclat qui abaissait la température autour de lui. Oh oui ce mec lui collait le frisson. Et elle sait s’il devait la toucher. S’il devait lui attraper le bras, là. D’un geste brusque. Elle pourrait en hurler à s’en briser les cordes vocales. Hurler, car ça n’aurait rien à voir avec la bombe. Ni avec ses radiations. Ce mec était mauvais. Bien plus mauvais que la sauvagerie apparente de son compagnon.

Et pourtant. Pourtant elle devrait voyager avec lui. Comme elle avait voyagé en compagnie des mangemorts au triathlon. Pour sa survie. Pour celle de Jake. Pour celle de Zak. Ils devraient baisser les baguettes. Attendre un moment.

Cela ne signifiait pas qu’elle devrait lâcher Mélèze. Non. Elle ne se permettrait jamais de leur tourner le dos.

Lauren sentit le regard de Jake. Et elle s’approcha. En boitant. Tandis que le vieillard beuglait des inepties. Oh elle lui pardonnait. Même si ses hurlements n’arrangeaient pas ses maux de tête. Et qu’il lui filait la nausée. Casser sa baguette ? Mélèze était son Choix. Mélèze lui avait été destiné. Mélèze avait été envoyé par quelque chose au-delà d’eux. Elle ne l’avait pas lâché face à la statue. Même si la magie était déglinguée (Et Lauren se doutait de ce qui la déglinguait). Elle ne l’abandonnerait pas maintenant.

Non. Elle n’abandonnerait personne.

Elle passa une main dans les cheveux de Jake. Le sol trembla de nouveau. Et Lauren tomba au sol. Eut une exclamation de douleur étouffée. Encore. Encore une explosion ? (pourtant ça semblait différent) C’était la fin. Elle racla le sol de ses paumes. Se releva de nouveau. La tête lui tourna.

La blonde leur proposa la fuite. Les yeux de Lauren glissèrent sur sa silhouette décidée. Et elle eut un rire sans joie. Chercha Jake des yeux.

Il était debout de nouveau. Il avait peur. Mais il touchait sa joue. Il était avec elle. Et elle arrêta d'avoir simplement peur. Elle hocha la tête. Juste avant qu'il ne parle. Comme pour lui donner son assentiment. Ses encouragements.

Les bateaux. Le port. Partir.

« Jake a raison. Vous connaissez l’ile. Rester ici ne servirait à rien. »

Fuir non plus. Mais Lauren refusait de baisser les bras.

« Ce qui a explosé dans le ciel. C’est une bombe atomique. Les moldus ont envoyé ça pendant leurs guerres. Cela. Cela a tué des tas de gens. Ca les brûlait. Mais ça faisait autre chose aussi. Ca libère un poison. Et je crois que c’est ça. Qui secoue la magie maintenant. Ce poison-là. Les radiations. Ou alors peut-être que c'est autre chose. Des sceaux ou des runes, ou autres trucs magiques.... J'en sais rien en fait. Mais je sais pour les radiations. »

Oh oui. Elle connaissait. A cause des livres d'histoire. Et de tout ces films moldus qu'elle adorait regarder. Watchmen et Godzilla. Et les documentaires sur history channel. La carcasse éventrée de Tchernobyl. Les gamins nés sans yeux ou avec deux bras.

Ne pas vomir. Oh bordel. Ne pas. Vomir...

Elle inspira. Se tourna vers Zak. Vers les plumes qui le recouvraient. (S’était-il prit un sortilège ?). Ses yeux étaient embués de larmes. Ses mains crispées sur son ventre par un vieux réflexe. Elle continua. Parce qu'elle devait en parler.

« Ca tue à distance. Ca tue les moldus. Mais même si nous sommes sorciers. Je pense pas qu'on soit. - complètement immunisés. Il est - probable que c’est déjà entré en nous. Partir nous aiderait à limiter notre exposition. »

Oh tais-toi Lauren. Tais-toi stop maintenant.

Elle n'était pas médicomage. Ses paroles ne servaient à rien. Peut-être simplement à les affoler. S'ils comprenaient. Et à s'affoler elle-même aussi.

Elle s'en voulu. Se rassura en se disant qu'elle leur devait au moins une vérité. Même partielle.

Le cliquetis de l’appareil photo de Jake la fit sursauter. Au loin un bruit sourd retentit. Quelque chose de massif s’était effondré. Le sol était parcouru de tremblements. Elle ignorait ce qui se passait. En dessous. Deux rues plus loin. A l’endroit de la bombe (les nuages décrivaient des cercles comme des cibles). Lauren se tourna vers les mangemorts. Mais s'adressa directement à l'assaporienne au regard décidé.

« Je pense que nous ici ; les phénix. (Elle désigna Zak, Jake et elle-même, avec presque de la fierté) On est prêts à vous suivre. Mais il faut leur demander à eux. Ce qu’ils comptent faire. »

Son regard passa de l’homme-noir à la chose qui bougeait sous les traits du brun. Quelque chose d’animal. Elle frissonna. Se détourna. Grimaça quand la plaie bougea avec elle. Son chemisier avait remonté sur son ventre pendant la course. Elle remit en place son garrot. Murmura à l'intention de son ami (son frère).

« Je suis désolée pour ton appareil Jake. Je pense qu’on ne sortira aucunes bonnes photos de ton appareil. Les radiations a du griller le mécanisme. Ca fait aussi ça sur les appareils moldus... »

Puis vers Zak. Elle désigne les mèches noires épaisses qui le parsèment d'une main tremblante.

« Ca va aller ? »
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ce message a été posté Lun 24 Juin 2013 - 13:33
«TOUT LE MONDE CASSE SA BAGUETTE ! » Whaaat? Même avec l’esprit à moitié animal, ça ne semblait pas du tout être une bonne idée, mais alors pas du tout. C’était qui ce mec bizarre? Danny prêta enfin attention aux trois autochtones derrière lesquels il avait couru plus tôt. Une jeune fille à l’air absent, un vieil homme manifestement dérangé, et une autre jeune fille qui elle, avait l’air de savoir ce qu’elle faisait. Super, il allait crever comme un chien, en Inde, avec des Indiens débiles et des Phénix idiots. Et il ne reverrait jamais sa meute ni sa chère foret, c’était vraiment trop injuste!

Du coup, quand il entendit l’Assaporienne proposer de quitter l’île, il était plutôt partant à 200%. Bon bien sur, il ne rejetait pas complètement l’idée de jeter les boulets par dessus bord une fois partis, mais bon en attendant il allait avoir besoin d’aide pour s’en sortir. Sinon il finirait contre cet arbre, sec et à moitié fou, à moins qu’il ne finisse noyé d’abord. Car le sol avait recommencé à vibrer, et Danny venait de retomber à quatre pattes. L’île semblait se désagréger. Made in India...

Les Phénix étaient déjà en train de comploter entre eux pour s’acoquiner avec les Assaporis et récupérer des places dans un hypothétique bateau. Bande de fouines profitardes, décidément ces gens là étaient prêts à tout pour se faire aider : aller vendre leur pays aux Américains, et maintenant aller minauder l’aide des autochtones...

Une espèce de sang-de-bourbe qui devait visiblement passer ses nuits avec des moldus racontait ce qu’il était en train de se passer. Elle en savait d’ailleurs beaucoup trop pour être une personne respectable. Mais c’était instructif et peu rassurant. En gros les moldus se faisaient la guerre et ils venaient de tous mourir brulés, et en plus ils avaient un poison qui cassait la magie. Il n’était pas vraiment sur d’avoir tout compris, surtout comment les moldus avaient réussi à casser leur magie alors qu’ils n’étaient pas censé être au courant, mais ce n’était pas le moment de poser des questions. Ah oui et ils avaient du poison à l’intérieur d’eux. Il espérait que ça ne voulait pas dire que sa magie serait détraquée pour toujours, parce qu’il ne tiendrait pas longtemps dans cet état.

Toujours à quatre pattes près de son arbre, il regardait le débat. Les Phénix voulaient suivre les autochtones et tenter de trouver un bateau. Il les observa, un d’entre eux avait vomi, la semi-moldue avait une sale blessure et le dernier était affreux avec des espèces de gros poils bizarres. Quel équipe... Puis il regarda Isaac, qui transpirait mais qui rayonnait d’avoir éclaté la statue. Il avait enfin tué quelque chose, ça devait le calmer. Isaac et lui, sur un bateau face à ces trois piafs... Ils n’auraient pas de mal à les mettre à l’eau. Enfin ça on verrait plus tard.

Il se redressa difficilement, pour être prêt à suivre au cas où ils voudraient partir sans lui et Isaac. Bon les Phénix semblaient avoir posé les baguettes et la fille leur demandait leur avis. C’était plutôt aimable, il fallait l’avouer. Il fit un nouvel effort pour ouvrir la bouche et articuler plutôt que grogner :

«Je veux... Venir... Aussi»

Pfiou c’était laborieux. Et il avait toujours l’impression que le monde tournait, et que son crâne était trop petit pour sa tête, qu’il allait exploser sous la pression. Et ses muscles étaient parcourus de crampes. Il avait envie de courir et de chasser, mais la chaleur l'assommait et lui interdisait tout mouvement superflu. Finalement il se redressa et se secoua un peu pour essayer de reprendre ses esprits. Il ne pouvait pas être absolument sûr que les Phénix n’allaient pas l’attaquer, alors il devait faire un effort pour être sur ses gardes.
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ce message a été posté Lun 24 Juin 2013 - 16:04
«TOUT LE MONDE CASSE SA BAGUETTE ! ». Ce vieux dégénéré devait remercier Merlin que la baguette d’Isaac ne soit plus bonne à rien sinon il l’aurait volontiers ouvert de bas en haut avant de le laisser se vider de son sang et autres organes… par cette chaleur, il était certain que l’odeur aurait eu son petit effet sur l’estomac du mioche à l’appareil photo. Mais l’heure n’était pas à la taquinerie. Il devait quitter l’île, du moins ils devaient quitter l’île, et maintenant que l’assaut des statues avait pris fin, un calme relatif régnait sur la ville en perdition, du moins c’était sans compter sur le vieillard décérébré.

_ Si tu n’la fermes pas c’est toi qui va crever et crois-moi j’ai pas besoin de baguette pour m’en assurer.

Il sentait sa colère l’envahir à nouveau lorsque la terre se remit à trembler. Qu’est-ce qui se passe encore ?! La seule personne, en dehors de la Phénix en petite culotte (mais comme c'est un Phénix, mieux vaut ne pas croire ce qu'elle raconte), qui semblait comprendre la situation faisait partie du groupe qui avait fuie avec eux, un laidron fini. La fille qui l’accompagnait, en revanche, c’était une toute autre histoire. Il s’en occuperait peut-être plus tard. Maintenant, il devait faire un choix : suivre le groupe ou faire cavalier seul. Bien entendu, tous les Phénix suivaient le troupeau et Danny semblait à l’agonie. Isaac aurait du mal à quitter la ville sans magie et le temps qu’il avait passé chez les moldus n’avait certainement pas été suffisant, d’autant plus qu’il ne connaissait pas les recoins d’Assapor. Bref, il y avait un temps pour s’amuser et un temps pour sauver sa vie et si cela signifiait « s’allier » momentanément avec des ennemis, cela en valait largement la peine ; nécessité fait loi.

_ Qu’est-ce que vous attendez ? Qu’on soit enseveli ?

En langage Emerson cela signifiait : c’est avec plaisir que nous acceptons de vous suivre chétives créatures. Son regard acéré ne lâcherait pas ses nouveaux compagnons de route une seconde.
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ce message a été posté Lun 24 Juin 2013 - 20:11
Planétarium, 26 juin 2021, 2h
Vomissant allégrement le contenu de son estomac désormais vide, Ludovico maudissait intérieurement la conjuration des elfes de maison de s’acharner ainsi de la sorte sur lui. Et puis il y avait ce monstre, cet anglais cruel qui menaçait de l’éventrer, un envoyé des gobelins à coup sûre. Tout ça parce qu’il avait discrédité leur système monétaire, il lui envoyait des assassins.

Et Sanja ! Sanja ! La domestique, elle il la suspectait d’avoir tué et mutilé plusieurs enfants d’Assapor et de les avoir coupé en morceaux pour les vendre en pâté. Il avait parlé de cette théorie à son frère, mais il l’avait ignoré encore et encore. Cette soviétique était inhumaine, les faisait crapahuter sans se soucier de ses réclamations ou de ses conseils. Il avait soif, mais également faim. Il faut dire qu’il se vidait plus qu’il ne remplissait. Sanja voulait qu’ils gagnent le port pour se mettre à la recherche d’un bateau ! Avait-elle conscience que le tout se trouvait à l’autre bout de la ville, et alors qu’il n’avait même pas de pousse-pousse magique ? Et puis n’était-ce pas qu’attendaient les erklings qu’ils quittent l’ile pour l’envahir et manger tous les enfants. HAAN ! Mais Sanja devait être dans le coup !

Ils n’étaient même pas arrivés jusqu’au port, le second tremblement de terre trouvait pleinement son sens. Une faille gigantesque séparait l’ile en deux, rendant impossible l’accent au port. La pauvre folle avait même proposé de la traverser à la nage, mais les cadavres de noyés qui remontaient à la surface, le tout de temps en temps croqué par une des créatures sous-marines. Ils avaient finalement fait demi-tour, pour se chercher un abri et de l’eau. Ludovico avait pensé que ça serait facile, mais non. Les bâtiments étaient fermés, bloqués magiquement. Quant aux palais les habitants se montraient hostiles, refusait l’accès aux étrangers qui osaient s’approcher.

Moulus, épuisés, Sanja avait fini par les faire entrer par une entrée dérobée dans le planétarium, une chance car la pluie venait de se mettre à tomber. « Il y a des toilettes, si les canalisations n’ont pas été complètement détruite, on pourra sans doute y trouver de l’eau pour nettoyer vos blessures. Il doit y avoir des distributeurs si on les casse on peut trouver de quoi manger un peu. » Ce qu’ils firent comme des manants. Tous épuisés, il fut décidé qu’il était temps de se reposer, les membres du petit groupe s’allongèrent sur la moquette de la grande salle des planètes. Ils fermèrent bien les yeux, mais le tout fut bref car les gobelins lui voulaient du mal, et le repos ne faisait pas partie de leurs plans. Dans les airs, les reproductions magiques des planètes du système solaire s’agitèrent se décrochant de leurs fils pour flotter dans une danse terrible au-dessus de leurs têtes. Oups.


Informations Rp

ϟ Mes petits loups, voici notre première petite ellipse, pendant plusieurs heures vos petits sorciers ont crapahuté dans la ville, pour rien. Ils n’ont pas vraiment rencontré de gens, la plus part sont planqués. Quant aux bâtiments jusqu’ici ils ont tous été inaccessible. Vous vous trouvez actuellement au planétarium. Vous avez pu vous occuper un peu de vos blessures, et manger un peu.
ϟ Les planètes attaquent ! Leur diamètre varie mais sachez pour info que la terre en modèle réduit a un diamètre de 2m. Pour le moment elle tourne dans les airs très très vite mais certaines se décrochent et s’effondrent au sol. Et ça fait bobo ! Le but les esquiver et tenter de les poutrer avant qu’elles ne vous tombent dessus. Mars, Jupiter et Vénus sont déjà au sol. Good luck ! Il vous faut seulement 1 oui pour détruire une reproduction.

ϟ Par ailleurs, la salle des planètes possède une réplique magique du système solaire où des répliques de planètes tournent autour d'une étoile plus conséquente matérialisant le soleil. Seulement, la magie se détraque et la force d'attraction de la réplique du soleil entraine les sorciers dans le mouvement d'ellipse des répliques de planète. En gros en plus de vous manger des planètes, vous êtes sur un manège. Ah ? Vous aviez déjà la nausée ?

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Re: ϟ FINIS CORONAT OPUS ϟ Groupe II
ce message a été posté Mer 26 Juin 2013 - 8:26
Elle était appuyée contre le mur. Près de Jake, et de Zakary. Dans cette salle immense qui la berçait. Sa main était perdue dans les cheveux de Jake. Elle les caressait, les emmêlait. Les lissait parfois, comme des plumes. Quelle heure était-il ? La pluie tombait sur le toit du planétarium. Il faisait sombre malgré la présence du soleil. Un soleil factice. Un soleil quand même. Qu’elle ne fixait pas, elle lui préférait Jupiter. Ils avaient formé des groupes de repos. Et chacun d’entre eux veillait à tour de rôle. Sans prise de décision. Comme une prescience du danger. Car ils restaient des survivants ennemis. Elle pouvait voir du coin de l’œil l'un des deux types – mangemorts ou ombres (où était passé le mec au charisme inversé?). Puis de l’autre côté les trois assaporiens (non deux. il manquait la toquée). La blonde avait tout fait pour leur survie – en vain. Ils étaient passés au port. Lauren avait fixé les cadavres de ces gens – de dessous. Des gens morts. Tout aussi morts qu’ils allaient l’être en restant ici. Elle avait regardé la créature sans tête surgir de l’écume. Empoigner une gamine qui devait avoir une dizaine d’années. Et l’entrainer sous l’eau avec des remous tranquilles. Elle n’avait pas sursauté. Ni crié. Elle était au-delà du choc traumatique.

Mais elle avait perdu la notion du temps. Ne retrouvant sa conscience qu’en face de la porte dérobée. Elle avait brisé la glace d’un distributeur avec une chaise. Malgré sa blessure. Même si elle n’avait pas vraiment faim (il n’y avait que des limaces quand elle fermait les yeux). Et puis la douleur et la nausée ne faisaient pas bon ménage. Mais elle avait brisé la vitre, pour protester. Pour réagir. Et ça avait fonctionné. Les paquets de bonbons s’étalaient autour d’eux. Presque vides.

Elle avait trouvé des toilettes. S’était nettoyée le visage. Avait enlevé cette culotte déchirée. Et avait nettoyé sa plaie. En sanglotant nerveusement. Mais tout était froid en elle.  La fille dans le miroir était grise et à bout. Avec des cernes sous les yeux. Alors elle s’était recoiffée. Par coquetterie. Elle s’était dit que l’assaporienne blonde avait du chien. Ouais c’était cool et inapproprié de trouver quelqu’un sexy. Elle en avait rit. Avait éclaboussé son reflet. Remit sa culotte. Son garot.

Une fois sur le sol du planétarium elle avait dormi. Une demi-heure peut-être. Et s’était réveillée le visage face à Jupiter.

Le ballet du système solaire lui rappelait sa mère. Sa mère aimait chanter quand elle n’allait pas bien. Alors elle avait commencé à fredonner. Elle voulait fredonner pour eux trois. Ou pour la fille assaporienne un peu fofolle pas très loin. Mais l’écho de cette pièce renvoyait ses mots. Au moins chantait-elle juste.

C'était du français. Et elle réalisa en la chantonnant que depuis ses 10 ans c'était sa chanson préférée. Elle eut l'impression de retrouver un vieil ami.

Dans sa tête des images du passé. Dans son inconscience comme un appel à l’aide. Elle se rappelait de tout intérieurement. Extérieurement elle du rater quelques mots. Quelle importance ? Elle ne s'écoutait même pas chanter. La mélodie juste les berçait.

Elle aime la manière dont les cheveux de Jake caressent la peau entre ses doigts. Tout parait presque normal. Elle voudrait s’amuser à énumérer les satellites de Jupiter. Elle n’en a pas le temps.

- Et quand la chambre fut vide. Tout les amis étaient partis… Je suis restée seule avec mon guide. Nath… (elle tique) Jake.

Elle le secoua doucement pour l'éveiller. Soudain tendue comme un arc.

Le manège en l’air. Ca devait être la fatigue. Mais quelque chose dans son mouvement.. Plus rapide peut-être.

- Jake. Je crois que.

Amalthée se décrocha. S’écrasa au sol. Un ballon de trente centimètres. Lauren écarquilla les yeux. Chercha à se relever. Là haut les choses s’accéléraient. Les 67 lunes tombèrent en pluie. Quelqu’un poussa un cri de surprise. Le sol tremblait.

Que se passe-t-il ? La magie encore ?

Jupiter rejoignit ses satellites. Lauren s’appuya contre le mur. Agrippa le bras de Jake comme une serre. Le relâcha.

Mars éclata non loin d’eux. Puis Vénus. Le manège prenait de la vitesse. Les planètes devenaient des étoiles filantes. Lauren en eut le souffle coupé.

- Il faut sortir !

Mais ses pieds commencèrent à glisser au sol. En direction du manège. Son regard croisa celui de Zak. Puis au soleil. Le module. Le module les entrainait.

- Merde non !

Si elle tombait au sol c’était foutu. Elle écarta les bras pour garder l’équilibre. Son geste brusque tendit la plaie de sa hanche. Elle poussa un cri. Buta sur les restes de Jupiter.  Elle respirait fort.

- Que quelqu’un s’attaque au soleil !

Au dessus d’elle il y eut comme un grincement. Une masse la surplomba. Un satellite (Atlas, repéra-t-elle) s’écroula non loin d’elle. L’aspergea de poussière. Puis Saturne tomba.

Lauren dégaina sa baguette.

- Wadiwasi !

Spoiler:


Mélèze et la magie détraquée aimait les Blixten. L'éclair frappa la planète. Sans réelle puissance. Mais cela suffisait apparemment. La planète sembla crever comme une baudruche. Avant de s'éparpiller en morceaux autour d'elle. L'anneau dessina un cercle autour d'elle. Comme délimitant un périmètre. La chute de la planète fut suivie de celle de ses satellites. Lauren tomba au sol. Se replia sur elle-même pour se protéger. Une balle lui tomba sur la nuque. Mais ce fut tout.

Une de moins. Une + une quarantaine de satellites en moins. Et elle était toujours prisonnière du mobile. Un mobile rapide et enragé. Les chocolats remontèrent de son estomac à sa gorge. Dammit.
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ce message a été posté Mer 26 Juin 2013 - 8:26
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Re: ϟ FINIS CORONAT OPUS ϟ Groupe II
ce message a été posté Mer 26 Juin 2013 - 14:27
Bon, pour le port c'était mort, dans tous les sens du terme. Isaac garda ses lèvres scellées et pourtant il commençait à soupçonner cette garce de les faire tourner en bourrique. Qu'aurait-elle eu à gagner ? Et bien, sa mort et celle de Danny par la même occasion. Allez savoir, tout était possible et les agents Phénix pouvaient prendre de multiples formes, même  et surtout, celle d'une petite grosse hideuse accompagnée d'un prostatique déliquescent et d'une dinde aussi tentante que niaise -et elle était vraiment, tentante. Il fallait donc oublier cette idée car désormais, aucun bateau ne les emmènerait loin de cette folie.

C'est donc tout naturellement au Planétarium que la dinde les embarqua. Après tout, il n'avait pas encore eu assez de temps pour visiter tous les parcs ludiques de cette foutue ville de merde. Profitons ! Profitons ! Lui, perdait clairement patience. Il tournait comme un lion en cage. Une accalmie, aidant au repos ? Lui n'en avait pas besoin. Les nerfs à fleur de peau, il arpentait la salle immense et lorsqu'il voulut se rafraîchir aux toilettes, il croisa la petite assaporie godiche qui venait tout juste d'en sortir. Finalement, il fallait voir le positif dans le négatif et tout divertissement était bon à prendre. Le couloir où ils se trouvaient face à face tous deux était étroit et lui ne semblait pas décidé à lui céder le passage. Seule et sans défense, c'était bien plus que nécessaire. Les autres, eux, n'étaient pas loin, mais il l'empêcherait de crier. Isaac lui lança un sourire en coin qui se voulait malgré tout aimable, mais il était foncièrement dénué de chaleur et d'humanité. Doucement, il leva sa main pour caresser la joue de la jeune fille et approcha pour l'embrasser. Aucune protestation. Il l'attrapa et la souleva pour la coller contre le mur, abandonnant tout autre simulacre de tendresse. Le choc l'avait peut-être désorientée et maintenant elle sentait son corps qui écrasait le sien contre la paroi.

Ce qui la sauva ce fut les secousses, les cris de la fille en petite culotte -encore- et le son d'impacts. Il délaissa l'oiselle en la laissant s'effondrer au sol pour se ruer vers l'origine des éclats et vit... les planètes se casser la gueule. Un hasard là aussi ? Une balle rouge de la taille d'une balle de tennis se jeta à l'arrière de son épaule. En rage, il se trouva face à la Terre, une boule de 2mètres de diamètre, en train de lui foncer dessus. Comme si cela ne suffisait pas, il se sentait tiré en arrière, mangeant son équilibre et son sang-froid par la même occasion.

_ Expulso !

Le dé doit être une vierge:

Une fraction de seconde lui suffit à voir que quelque chose clochait, une seconde qui lui permit de voir les étincelles et déjà il devinait la douleur. Elle fut bien pire. Il tomba en arrière. Autour de sa tête dansaient ces foutues petites étoiles à la con et son torse était déchiré par les brûlures. Il reprenait son souffle doucement, sa main tremblante stagnant près de sa peau, sans pouvoir la toucher, ses yeux ne pouvant que constater les dégâts, jetant une haine viscérale sur la baguette qu'il tenait entre ses doigts, elle qui ne l'avait jamais fait faux-bond jusqu'à aujourd'hui venait de le trahir. Mais après tout, elle n'y était pour rien, c'était à cause des moldus. Lentement, alors qu'il était assis, il se sentait glisser vers ce soleil qu'il avait du mal à regarder sans s'éblouir et se retint à une statue pour tourner le dos à la scène et s'y reposer une seconde, ses doigts se nappant du baume anti-brûlure qu'il avait apporté avec lui. La douleur s'estompait aussi vite qu'elle était apparu.


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Re: ϟ FINIS CORONAT OPUS ϟ Groupe II
ce message a été posté Mer 26 Juin 2013 - 14:27
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Re: ϟ FINIS CORONAT OPUS ϟ Groupe II
ce message a été posté Mer 26 Juin 2013 - 15:32
Il avait l’impression qu’ils avaient passé des heures à courir, ou dans son cas plus à se trainer en haletant. Ils avaient du traverser trois fois la ville de part en part. Il n’avait aucune idée d’où on les emmenait. Mais il avait bien comprit que pour le port, c’était râpé. L’île était coupée en deux, et il ne leur restait pas beaucoup de temps avant de finir sous l’eau. Et là les créatures viendrait se régaler de leur moelle. Si ça c’était pas ironique, il allait finir dévoré par une créature magique... S’il y avait un Dieu au dessus de leur tête il avait un sale sens de l’humour.

Finalement ils étaient enfin arrivé quelque part pour se reposer. Il était à bout de force. La chaleur et le bazar dans sa tête l’avaient épuisé pendant leur course. Il avait savouré quelques biscuits et barres de céréales de la machine et avait passé un long moment la tête sous l’eau du robinet des toilettes. Quand enfin il commença à avoir les idées un peu plus claires, il s’ébroua, puis il retourna se joindre aux autres dans la salle des planète. Il s’installa un peu à part - ils n’étaient pas non plus devenus potes, fallait pas rêver - et se roula en chien de fusil sur la moquette.

Ils allaient mourir ici, c’était vraiment pitoyable. Il avait déjà été dans des situations merdiques, mais là c’était le pompon. Il était coincé. Il ne pouvait rien faire par lui même, parce qu’il ne connaissait pas ce lieu, et qu’il n’avait plus de magie. C’était merdique de chez merdique. Coincé comme un rat, dépendant d’une bande d’autochtones idiots... Il avait beau chercher un plan, il ne voyait que le transplanage, mais les morceaux de sorciers qui jonchaient les rues ne présageaient rien de bon. Alors il soupira et attendit qu’ils repartent en quête de quoi que ce soit.

Sauf qu’à peine eut il fermé les yeux pour se reposer un peu qu’il entendit un gros «BOUM» à côté de sa tête. Il sursauta pour se retrouver nez à nez avec une grosse boule colorée. WTF?! Ah oui, les planètes! Ils se faisaient attaquer par des planètes! Non mais il n’y avait pas moyen d’être tranquille deux minutes dans cette ville pourrie?! Les planètes tournoyaient autour d’eux et il se sentait glisser vers le centre de la pièce. Oula ça donnait méchamment envie de vomir... Il entendit la Phénix casse pieds qui chantait comme une dinde depuis une heure crier de détruire le soleil. Il n’était pas en forme pour lancer un sort mais c’était le bon moment pour tenter. Il sortit sa baguette pour lancer un sort qu’il maitrisait bien : DIFFINDO!

Dés pliiiiz:

Il vit une volée de mésanges s'échapper de sa baguette à son plus grand étonnement. Non mais sérieux? Il ne savait même pas lancer ce sort! Et les planètes continuaient de voler bien trop près de son crâne. Quelle daube...
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ce message a été posté Mer 26 Juin 2013 - 16:12

Ils s'étaient reposés dans un coin du planétarium, et Jake avait tenté de dormir, les yeux fixés au loin, sur l'univers miniature qu'il avait sous les yeux. Dormir était un bien grand mot après qu'ils aient crapahuté dans la ville sans but hormis celui de trouver un abri; toutes les portes étaient closes. Ils s'étaient finalement posés dans ce planétarium, Lauren avait défoncé ce distributeur et ils avaient pu se régaler de toutes les cochonneries qu'ils y trouvaient.

Le photographe entendait son amie chanter alors qu'il laissait reposer sa tête sur son épaule. De l'autre côté de ses frêles épaules se trouvait Zakary. S'il avait été moins fatigué, sans doute aurait-il commencé la conversation, mais là rien ne lui venait à l'esprit hormis les phrases de politesse élémentaires. « Ca va ? » lui avait-il demandé. Plusieurs fois. Après tout il était un phénix, il le connaissait, et de fait il se souciait un minimum de son bien-être... Quand bien même celui-ci était fortement diminué dernièrement.

« Lauren. Tu es en petite culotte depuis tout à l'heure, en fait. » remarqua le photographe pendant qu'elle chantait en français. Depuis quelques instants, il laissait ses doigts parcourir la peau de la jeune femme, mais venait tout juste de remarquer son absence de vêtement couvrant. Ce contact tiède, humain, le rassurait face à toutes ces catastrophes, naturelles ou pas, moldues ou sorcières. Il sourit brièvement, les yeux mi-clos.... Jusqu'à ce qu'elle s'arrête de chanter. « Jake. » Il releva la tête.  BOUM.

Oh merde.

Les planète s'effondraient sous leurs yeux, et soudainement le système solaire ne ressemblait plus à grand chose. Les sorts fusaient déjà de la part de ses camarades. Malheureusement pas les bons. La magie était détraquée, et putain ce n'était pas le moment ! Jake s'était relevé et avait sorti sa baguette lorsqu'une  planète s'écrasa non loin de lui. Il leva son bras pour se protéger le visage, et par la suite évita un satellite de Saturne détruit par Lauren. Il leva sa baguette, visa l'une des planètes (Uranus) et lança un « Bombarda Maxima ! » avant de se rendre compte qu'il était emporté vers le centre de la pièce.

Petit dé, sois gentil... Ou pas.:

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Re: ϟ FINIS CORONAT OPUS ϟ Groupe II
ce message a été posté Mer 26 Juin 2013 - 16:12
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Re: ϟ FINIS CORONAT OPUS ϟ Groupe II
ce message a été posté Mer 26 Juin 2013 - 18:57
Enfin, ils avaient trouvé un endroit où se reposer. Zakary ne savait plus vraiment où il était, quelle heure il était, il avait cessé de penser ces derniers temps pour se focaliser sur un seul objectif : courir. Pour sauver leur vie. Charmant programme, n'est-ce pas ? Sale et épuisé qu'il était, la simple moquette avait constitué le plus luxueux des matelas au moment où il s'était affalé dessus en position d'étoile de mer de tout son soûl. A ses côtés, les trois étrangers, les deux Mangemorts. Et surtout Lauren et Jake. Dans un état aussi piteux que le sien, certes, mais au moins il n'était pas seul. C'était réconfortant, en un sens. Sa peau le tirait toujours autant mais il avait fini par légèrement s'habituer à la douleur. C'était comme s'il avait passé des heures et des heures sous le plus brûlant des soleils, en l'espace d'une seconde – sa peau rougie et les quelques cloques servaient d'ailleurs de témoignage. Et puis comme les autres, il s'était dirigé vers les toilettes où, fort heureusement, les canalisations semblaient avoir tenu le choc. De l'eau. DE L'EAU. En cet instant, il ne lui en fallait pas plus... Même si, en revanche, il se serait bien passé des miroirs – à vrai dire il lui avait fallu quelques secondes d'adaptations pour se reconnaître sous ces... Plumes ? Espèces de plumes difformes ? Voilà qui lui avait définitivement passé l'envie de recommencer une quelconque transformation. Il trouverait comment remédier à cela à leur retour à Londres... Oui, voilà.

Ils s'en sortiraient, pas vrai ?

Et puis il était retourné sur la moquette, dans sa position initiale. Aux questions inquiètes de Lauren et Jake, il s'était toujours efforcé de répondre par un sourire léger mais sincère et de façon positive. S'il allait bien ? Oh, comparé à la situation et aux autres... Oui, il allait bien. Pas moins qu'eux, en tout cas.

Soudainement, un bruit. Il ouvrit un œil. La Terre s'agitait brutalement. Il écarquilla les yeux, bondit sur ses deux jambes sans perdre plus de temps, baguette en main. Pas encore, pria-t-il un instant : pas assez fort visiblement, puisque déjà s'effondraient lourdement Mars, Venus et Jupiter. Tout tournait, autour. Ils tournaient. Comme sur un manège. Sa tête lui tournait déjà avant, il n'avait pas besoin de plus, ô, par Merlin... A côté, Lauren hurlait qu'il fallait s'attaquer au Soleil alors que s'effondrait Saturne et ses satellites. Il esquiva un premier, alors qu'un second lui touchait l'épaule gauche. Douloureux, mais sans conséquence aucune. Si en revanche ils pouvaient éviter d'être plus encore entraînés par le Soleil et de recevoir les autres planètes sur la tête... Alors, comme ses camarades du jour, il enchaîna immédiatement sur Uranus (Jake venant d'échouer avec son bombarda maxima) : « Confringo ! »

OUI : Blixten. En plein dans le mille, Uranus explose, les débris lui retombent dessus sans réelles conséquences, si ce n'est quelques petites entailles par-ci par-là.
NON : Orchideous . Oooooh les jolies petites fleurs. Zaky, tu aurais plus inutile encore, par hasard ?
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Re: ϟ FINIS CORONAT OPUS ϟ Groupe II
ce message a été posté Mer 26 Juin 2013 - 18:57
Le membre 'Zakary Cooper' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

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Re: ϟ FINIS CORONAT OPUS ϟ Groupe II
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