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❝ Crazy little thing, Crazy stupid Love . (Carter/June) ❞
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Crazy little thing, Crazy stupid Love . (Carter/June)
ce message a été posté Dim 9 Juin 2013 - 18:57
Tout en marchant dans les couloirs, la jeune femme faisait le point sur sa journée. C’était agréable de ne plus se sentir comme un paria dans sa propre école, de pouvoir s’asseoir où on voulait en cours – et non pas aux derniers rangs, parce que Lewis l’avait décidé – et de pouvoir circuler dans les couloirs sans être en proie à des murmures moqueurs. Non, décidément, la vie au château était de plus en plus facile, et cela n’était absolument pas pour déplaire à la jolie verte et argent. Non pas qu’elle soit une adepte des privilèges, elle n’avait jamais aimé avoir une petite cours derrière elle, et même dans son manoir n’était pas du genre à appeler ses serviteurs pour tout et n’importe quoi. Seulement, elle était aussi une jeune femme de bonne famille, qui appréciait qu’on lui témoigne le respect qu’elle méritait. Et ces satanés héritiers, traitres et lâches, qui s’étaient retournés contre eux et qui en plus les avaient retenus captifs ne méritait plus aucun respect. Pas après tout ce qu’elle avait fait. C’était assez agréable de les voir enfin descendus de leur petit nuage, privés de tous les privilèges qu’on leur avait accordés les mois derniers. Rien que de les voir rasant les murs, se faisant parfois tout petits, faisait un bien fou à June, car ceux qui s’étaient permis de la maltraitée étaient beaucoup moins vindicatifs maintenant qu’elle possédait une baguette et aucune épée de Damoclès sur la tête si elle osait leur rétorquer quoi que ce soit.

June se dirigea vers la bibliothèque, une autre de ses choses qui lui avait tant manquée. Elle n’avait plus osé s’y réfugier, consciente qu’elle n’aurait plus accès à tous les livres qui lui plaisaient et que des rires ne manqueraient pas d’y chanter. Mais maintenant, elle y consacrait une bonne partie de son temps libre, préférant le calme et le doux bruit de fonds des murmures que l’agitation perpétuelle de la salle commune. Non pas que June n’aimait pas l’ambiance, seulement après une longue journée de cours elle préférait retrouver une certaine sérénité. Et puis on était vendredi soir, elle aurait tout le temps de traîner avec des amis durant le week-end, alors autant profiter de la fin de journée pour dénicher quelques livres qui lui seraient utiles pour préparer ses examens. Les ASPIC ou bien l’essentiel des actuelles préoccupations de la verte et argent. Certes, elle se savait une assez bonne élève, seulement ils avaient tellement été mis à l’écart qu’elle craignait d’avoir pris du retard. Elle souffla, songeant qu’il serait temps qu’elle chasse ses inquiétudes et pensent aussi un peu à profiter de la vie. Une petite voix lui soufflait qu’une fois sortie de Poudlard, coincée à Pré-au-Lard, elle allait devoir se plonger encore plus intensément dans les affaires de sa faction, si elle voulait pouvoir un jour gouter à cette liberté dont elle rêvait tant. Tandis qu’elle cherchait un livre, elle sentit que quelqu’un était en train de l’observer. C’était une sensation étrange, de se savoir dos à la personne en question tout en étant persuadée que, à cet instant précis, elle était en train de vous scruter. Certains appellent cela le sixième sens, d’autres parlent d’une sorte d’intuition, de prémonition. June quant à elle était plutôt persuadée que tout cela se passait dans l’air, qu’une sorte de tension éveillait ses sens pour les mettre en alerte. Ne sachant pas trop ce qui lui valait une telle intention, elle hésita à se retourner. La curiosité l’emporta, et assez lentement pour que cela paraisse normal, elle fit volte face.

Il était là. Toujours vêtu avec attention, son uniforme de Serpentard au complet. Il ne fallait pas être très intelligent pour savoir la raison de ce regard si oppressant. Les souvenirs frappèrent la jeune femme avec une plus grande brusquerie que ce à quoi elle s’attendait. Le premier baiser, timide, puis le second, brûlant, intense. Bien sûr, tout cela n’était qu’un jeu. N’empêche, il avait été le premier à la regarder de cette façon, à toucher sa peau et conquérir ses lèvres. Alors même si elle avait tout calculé, elle devait admettre qu’elle avait omis de réfléchir à ce que son corps, lui, ressentirait. S’exhortant au calme, elle s’accorda cinq petites secondes pour se laisser envahir par ses émotions, puis décida tout bonnement de les couper, afin de redevenir la manipulatrice froide et sans scrupule aucun qu’elle se devait d’être afin de se venger de Carter. Elle avait convenu qu’elle ne serait jamais capable de passer l’éponge si elle ne lui avait pas renvoyer la pareille au moins une fois, et fait souffrir au moins autant que ce qu’il avait osé lui infliger sans même un regard en arrière. Certes, c’était une drôle de façon de tourner la page que de le provoquer de nouveau. Mais c’était joussif, explosif, volcanique. Tout ce qui pimentait sa vie était bon à prendre. Et en ce moment, elle ne pouvait rien faire d’autres que se venger. Et préparer ses ASPIC, bien sûr. Mais l’une de ces propositions – devinez donc laquelle ! – était tellement plus passionnante.

Il la lâcha enfin du regard, mais elle continua tout de même à le suivre des yeux. C’était étrange qu’il la fixe comme ça pour ensuite ne même pas venir lui adresser la parole. Oh bien sûr, il y avait toute cette histoire de relation – enfin pour lui, elle appelait plus simplement ça la machination – qui devait rester secrète, mais il pouvait quand même venir la saluer. Enfin c’était la moindre des choses. Elle lui lança un regard chargé de sous-entendus, un peu intrigué, mais il ne la regardait déjà plus, trop appliqué à ranger un livre de sortilèges. Attendez une minute, Carter et les sortilèges ? Surtout cette partie de la bibliothèque, plutôt réservée aux élèves ayant déjà des facilités dans cette matière, et qui voulait approfondir encore plus certaines parties, sans que cela ne soit non plus nécessaire pour les ASPIC. Bref, un rayon dans lequel Lannister n’avait absolument pas sa place. Elle le suivit des yeux quand il quitta la bibliothèque, toujours intriguée qu’il ne lui ait même pas sourit. Mais à quoi jouait-il ? Elle rangea le livre qu’elle tenait à la main, et se dirigea à pas décidés vers l’endroit que venait de quitter le vert et argent, et attrapa le livre qu’il venait de reposer. Se sentant complétement stupide, elle l’ouvrit machinalement, comme si elle allait trouver quelque chose. Et c’était là, griffonné en haut de la première page, sans nomination, sans signe affectif. Juste un lieu, et une heure. Pourtant la jeune femme ne doutait pas que le message lui était destiné. Elle sortie discrètement sa baguette, vérifia qu’elle était seule et tapota la page, faisant disparaitre le message. Décidément, ce petit jeu devenait fort intéressant.

Elle rentra précipitamment, en profita pour attraper au vol un bout de pain et une pomme en guise dîner – elle n’avait pas très fin – et se dirigea vers la salle commune. Il n’y avait pas grande monde, elle en profita pour gagner la salle de bain, non sans avoir au préalable récupérer une robe blanche dans sa valise. Elle se planta devant la glace, ne sachant pas vraiment si elle devait vraiment se préparer ou bien s’il voulait juste lui toucher deux mots, lui annoncer qu’il avait découvert sa machinerie, vouloir lui faire payer. Elle n’arrivait pas à être certaine qu’il est vraiment tout avalé, c’était un mensonge si énorme qu’elle ne se pensait pas assez bonne actrice pour donner aussi bien le change. Seulement, il lui avait rendu le baiser, non ? Elle soupira, enfila la robe, puis attrapa une brosse et coiffa sa longue chevelure. Elle renonça au maquillage, ne voulant pas trop en faire. Satisfaite de son apparence, elle sortie, il était bientôt l’heure, tout le monde allait bientôt revenir du dîner dans la grande salle et elle voulait sortir avant que tout le monde ne se mette à lui demander où elle pouvait bien aller à cette heure bientôt tardive. Elle avait passé sa cape de sorcière par dessus, dissimulant assez bien la robe qu’elle venait d’enfiler, puis monta les escaliers. Songeuse, elle se demandait ce que lui réservait Lannister, peut-être s’était elle imaginée trop de choses, peut-être voulait t’il juste lui parler un peu ? Au fond, elle espérait qu’il avait prévu un peu plus, cela serait signe qu’elle avait réussi à commencer à lui faire un peu tourner la tête. Certains diraient que tout cela était bien cruel, seulement voilà, la jeune femme était extrêmement rancunière. Bien que, au fond, une petite voix lui soufflait qu’elle avait envie de revoir le jeune homme pour de toutes autres raisons. Mais elle chassa bien vite cette pensée futile de sa tête.

Arrivée au lieu de rendez vous, complètement seule, la jeune femme commença à faire les cents pas, ses talons claquants sur le sol, le bruit résonnant dans tout l’étage. Pourquoi lui avait-il donné rendez-vous à cet endroit, il n’y avait absolument rien de particulier ! Elle s’était donc fait des idées, il voulait juste lui parler, et il allait la voir, là, apprêtée comme s’il l’avait invité à un rancard. Elle s’en voulu, pesta intérieurement et se demanda si elle ne devait tout simplement pas quitter l’étage. Et puis ça se trouve, il se moquait tout simplement d’elle. Dix minutes. Elle n’attendrait pas une seule seconde de plus. Elle se stoppa devant un pan du mur, et s’y adossa, croisant les bras, immobile. Si jamais il lui avait préparé un coup monté, il n’allait pas finir d’entendre parler du pays ! Tandis qu’elle imaginait mille et unes façons de lui faire payer ce nouvel affront – décidément il les collectionnait ! – elle entendit un bruit, puis dans la seconde qui suivit, une main se glissa autour de sa taille, une autre lui cacha la vue et, tendrement mais fermement, quelqu’un la tira à l’intérieur « Qu’est-ce que… ». Elle n’eut pas le temps de finir, que le pan de mur pivota de nouveau, les enfermant dans une salle dont elle n’avait aucune connaissance.
Carter A. Lannister
Carter A. Lannister
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Age du personnage : 17 ans
Ascendance : Sang-pur
Emploi/Etude : Septième Année
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Re: Crazy little thing, Crazy stupid Love . (Carter/June)
ce message a été posté Dim 9 Juin 2013 - 20:35
Carter n'avais pas cessé de repenser à ce qu'il s'était passé avec June l'autre après midi, cherchant à comprendre les tenants et aboutissants de cette éventuelle nouvelle idylle. Quelque chose à laquelle il ne s'était pas préparé étant donné les récents évènements, Lexy, June les femmes qu'ils fréquentait un peu trop étaient-elle destinées à le tourmenté lui et son pauvre coeur ? Le Lannister avait cherché des nombreuses raisons à sa perdition totale avec Warrington, il s'était avéré que le jeune homme faisait une sorte de transfert comme disaient les moldus. Et malgré tout il s'était dit pourquoi ne pas continuer l'aventure, il était déjà en morceaux la verte et argent aurait deux possibilités : détruire ou reconstruire. Cette pensée le fit frissonner, mais Carter avait décidé d'en finir avec ses plans de futur, de prédiction... Il lui restait quelques mois encore pour être naïf, enfin s'il pouvait le faire croire. Ces années à Poudlard auraient du être belle est joyeuses, ponctuées de rire et de joie et non de souffrances et de déceptions plus cruelles les unes que les autres.

Quelques jours s'étaient écoulés depuis ces baisers tantôt discret et pudique, tantôt beaucoup plus empreint de fougue et de sensations fortes. Certaines nuits il lui arrivait de rêver à ses différents baisers, il se réveillait toujours en sueur et haletant, comme s'il venait de courir un sprint pour ne pas tomber dans le vide. Englouti dans un monde de déraison et de délicieuse passion, le rouge lui montait aux joues en repensant à la teneur des rêves et une vague de chaleur se répandait en lui. Même si ce qu'il s'était passé devait rester en eux, il avait une réelle envie de déguster à nouveau le gout de ses lèvres, sentir ce parfum de vanille qui lui rappelait son parfum de glace favori, de caresser à nouveau ses cheveux doux comme de la soie... Il ne savait pas pourquoi il agissait de cette façon en pensant à la jeune femme, s'en était incontrolable, douloureux même.

Il avait prévu de la revoir, il utiliserait un subterfuge simple pour lui indiquer l'heure et l'endroit de cette entrevue. Il avait entendu de source sur que la jeune femme aimait pas dessus tout se documenter après une journée de cours, les ASPICS approchant cela n'était pas étonnant. Même s'ils ne se l'avouaient pas tout les deux, ils se connaissaient plus qu'ils ne se l'imaginaient. Le Lannister irait donc à la bibliothèque, l'observerait avec tant d'intensité qu'elle n'aurait d'autre choix que de ressentir cette tension latente dans l'air. Elle se tournerait et il arriverait à lui faire comprendre, à lui transmettre l'information.

La journée venait de touché à sa fin, le weekend allait commencer sous les meilleurs hospices possibles, ils annonçaient du soleil pour les jours à suivre. Il souriait et sa démarche s'en faisait ressentir, il était orgueilleux et fier d'ordinaire mais quelque chose en plus se rajoutait ce jour là, de l'assurance assurément. Il entra dans la bibliothèque et chercha June du regard, il errait dans les rayons pour ne pas qu'on puisse se rendre compte de son petit manège. Elle se retourna alors qu'il prenait un livre de sortilège bien trop complexe par rapport à son niveau, il ne lui adressa pas un regard mais se contenta d'ouvrir le livre un moment le temps d'y annoter quelques mots.

Citation :
Ce soir - cinquième - 1700

Le livre claqua et sans préavis il quitta la bibliothèque piochant un livre au hasard, pour faire bonne figure malgré tout, au pire il demanderait à un élève de lui ramener en usant de son pouvoir tant chéri. Carter passa par la grande salle pour prendre un copieux gouter, ces derniers temps toute son énergie semblait comme se volatiliser sans raisons. Il serait bien trop vite 17 heures et Carter était nerveux comme jamais, il n'était pas question qu'il révise pour ses ASPICS, le Lannister ne retiendrait rien du tout.

10 minutes avant le rendez-vous...

Le préfet en chef quitta la grande salle, direction la salle de bain de préfet, il avait voulu un endroit spécial pour voir la jeune femme. Il avait bien pensé à la salle sur demande, mais abandonna cette idée de peur que ses pensées les plus profondes ne donnent un résultat désastreux. Le temps s'écoulait à une vitesse folle, déjà des pas résonnaient dans le couloir, il décida de faire patienter un peu June pour prendre dès lors la main. Il ne prévint même pas la jeune femme et la pris affectueusement par la taille et l'entraina à l'intérieur de la salle de bain accompagné par quelques mots de la jeune femme. « Qu’est-ce que… » Carter fit tourner June pour qu'elle se trouve face à lui, et souffla " Surprise " Il espérait avoir fait son petit effet.

Il ne savait pas trop quoi faire, il avait peur d'être trop incisif dans sa façon d'accueillir la jeune femme, bien qu'il mourrait d'envie de sceller leurs lèvres. Cela faisait bien trop longtemps qu'il avait du se languir d'une nouvelle rencontre en tête à tête, et puis il s'en contrefichait, si elle était là dans sa robe blanche, apprêtée pour lui c'est qu'elle donnait son accord tacite à la chose. Comme un danseur de tango il amena June près de lui et l'embrassa langoureusement, intensément qu'elle comprenne ô combien cette sensation lui avait manqué alors que cela faisait quelques jours seulement qu'ils avaient échangé leurs première joutes buccales. Il mit fin à cette étreinte parce qu'il le fallait et non parce qu'il le voulait, lui laissant le temps d'apprécier la pièce à laquelle elle n'aurait peut-être jamais eu accès sans sa liaison dangereuse avec Carter. " J'espère que tu apprécie cette idée " Et Carter se mit à lui sourire, heureux.
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Re: Crazy little thing, Crazy stupid Love . (Carter/June)
ce message a été posté Dim 9 Juin 2013 - 21:52
Seules les mains de Carter avaient quelque chose de rassurant. A part ce contact, la jeune femme avait l’impression d’être plongée dans un inconnu total. Elle était dans une salle aux proportions gigantesques, une baignoire qui pouvait sans aucun mal rivaliser avec une piscine, pleins de robinets différents. Ses yeux noisettes, grands ouverts, ne se lassait pas du spectacle. Elle n’avait jamais eu vent de l’existence d’un tel endroit, et elle brûlait de demander plus d’explications. Poudlard n’allait-il donc jamais cesser de l’impressionner ? La jeune femme était persuadée qu’elle pourrait rester vivre des années dans la vieux château sans pour autant avoir la prétention de tout connaître de ses secrets. C’est ce qui faisait son charme, sans aucun doute ! Elle laissa ses yeux courir sur l’impressionnante vue qui s’offrait à elle, appréciant la finesse de la décoration et des vitraux. De là où elle se tenait, elle pouvait y deviner une sirène qui ne cessait de bouger, accolée à son rocher, ébouriffant ses longs cheveux. La jeune femme sourit. Elle n’aurait pas pensé Carter capable d’une telle attention, et pour une fois elle savait que, malgré la beauté et la richesse qui l’entourait, il n’était pas du tout en train d’essayer de l’acheter. C’était plutôt comme pour lui faire partager le secret de cet endroit si peu commun, qui convenait si bien à un rendez-vous qui, justement, était hors du commun. Elle finit par reporter son attention sur le jeune homme, qui ne l’avait pas lâché des yeux.

C’était étrange, de se retrouver si près de lui après s’être tant demandé comment le faire souffrir. Etrange de se tenir en face, fièrement campée sur ses deux jambes, objet de toute cette attention et cette préparation, et de ne profiter du moment que dans l’espoir de le briser par la suite. Douloureux, aussi, car même si elle était convaincue qu’elle faisait les bons choix, qu’il méritait une bonne correction pour toutes les atrocités qu’elle avait endurée, elle se sentait mal à l’aise. Pas de le piéger, ni de le faire souffrir. Ca, elle avait déjà fait, n’hésiterait pas à renouveler l’expérience. Mais cette fois ci, c’était de la manipulation sentimentale. Et c’était différent – tellement différent, en fait – parce que malgré la carapace et les murs qu’elle s’efforçait d’ériger entre eux – elle sentait que ses baisers la troublaient. Parce que, certes, elle essayait de barricader au maximum son esprit, de ne jamais laisser un seul sentiment se frayer un chemin, de peur qu’il ne réussisse à la corrompre. Seulement, séparer corps et pensées était tellement compliqué. Il y avait tant de choses plaisantes, son odeur, la douceur de ses mains, ses baisers au goût sucré et sa façon qu’il avait d’emmêler ses doigts dans ses cheveux. C’était tellement tentant et facile de se laisser aller, de renouer avec une douceur qu’elle avait si peu connue. Ce monde était tellement épuisant, cette guerre perpétuelle entre factions, le sentiment que jamais elle ne cesserait, avaient comme gommé toute la tendresse qui aurait dû envelopper leur enfance et leur adolescence. Là ou à une époque différente, l’insouciance et l’amour étaient les choses les plus importantes, la guerre, la peur et l’espoir – le sale espoir ! – les avaient remplacé en un tour de main. Et là, alors qu’elle était l’exemple même de cette nouvelle jeunesse haineuse, pleines d’idées noires et de plans machiavélique, Carter était en train de lui offrir son cœur sur un plateau. Et au lieu d’en profiter – cela serait tellement aisé, simple, normal – elle allait sciemment tout gâché pour assouvir ses désirs de vengeance.

Elle savait que c’était mal, savait aussi qu’elle aurait dû faire machine arrière et tout arrêter avant de se perdre dans ce jeu et de ne plus savoir – ou vouloir ! – en trouver la sortie. Mais Carter avait apparemment décidé d’un tout autre programme pour la soirée, et il lui vola un nouveau baiser. Cette fois encore, elle ne lui opposa aucune résistance, se hissant sur la pointe des pieds, elle enroula ses bras autours de son cou, laissa une de ses mains ébouriffer les cheveux du jeune homme. Quel jeu horriblement dangereux que celui là. Tellement difficile de garder la tête froide. Il la libéra enfin, et la jeune femme eut l’impression que la brume qui embuait son cerveau commençait doucement à s’atténuer. Il était temps, car elle avait bien trop de mal à réfléchir quand elle se trouvait trop près de lui. « C’est Carter Lannister, bordel ! Pas un prince charmant sur son beau cheval blanc ! Ressaisis-toi enfin ! » . Elle lui offrit un sourire angélique afin de dissimuler ses pensées." J'espère que tu apprécie cette idée ". Pour la première fois depuis bien longtemps, le sourire qu’affichait le jeune homme semblait totalement dépourvu d’une quelconque ironie, ou même d’un certain sadisme. Non, il était bel et bien sincère. C’était bien ça le problème, elle s’attendait à ce qu’il lui oppose une résistance, à ce qu’elle doive redoubler de stratagème et il était là, à lui préparer des surprises et à lui sourire. Tout simplement. Et elle se sentait presque cruelle de tout ce qu’elle lui réservait. Mais tant pis, elle et sa bonne conscience pouvaient bien être en désaccord pour une fois. « C’est … stupéfiant, Carter. Où est-ce qu’on est ? »

Elle s’éloigna un peu de lui, plus pour retrouver ses esprits qu’autre chose, et en profita pour se débarrasser de ses talons et de sa cape. Elle avisa la baignoire – enfin, avec des dimensions pareilles, elle méritait plutôt le nom de piscine, hein ! – et pesta intérieurement du choix de sa tenue. Blanc. Forcément. Néanmoins, cela lui tira un sourire, c’était vraiment un mal entendu qui pourrait avoir des conséquences inattendues. Elle regarda l’eau, qui visiblement n’était pas juste là pour faire figuration. Cela n’était pas pour rien qu’il avait choisi ce lieu. Lui tournant le dos, elle inspecta un peu la salle, s’émerveillant de tout ce qui l’entourait puis elle se baissa, touchant l’eau du bout des doigts. L’eau était à une température parfaite, assez chaude pour lui donner envie de sauter d’un coup. Il n’y avait pas énormément de lumière dans la salle, seule celle du jour qui baissait petit à petit, et se reflétait dans les vitraux, donnant une ambiance tamisée à la scène. Décidément, il avait vraiment bien choisi cet endroit, il n’y avait pas à dire. Si jamais sa sœur Rose avait un jour eu vent de l’existence d’une telle salle, il y en aurait eu, des soirées, à l’intérieur ! Elle reporta son attention sur Carter, toujours aussi souriante. « Tu aurais pu prévenir, quand même. » Il n’y avait aucune accusation dans cette phrase, et cela se sentait. Elle lui montra sa robe, rigola un peu, et ne pus se retenir de rougir. Non, elle doutait vraiment de l’opacité de cette robe, décidemment elle n’aurait vraiment pas du mettre cette tenue. Enfin, le mal était fait.

« Je … » Elle effleura ses propres lèvres, puis continua de cette même petite voix. « Je ne m’attendais pas à un tel accueil. » Elle détourna le regard. Il fallait le distraire, absolument, sinon il allait finir par devenir ses intentions ! « Cela me fait vraiment plaisir … tout ça. » Elle fit un geste circulaire de la main, et pendant qu’il suivait cette même main du regard, toujours accroupie près du bassin, elle lui lança une gerbe d’eau. A le voir ainsi trempé, elle éclata d’un rire cristallin avant de s’éloigner à reculons de lui, certaine qu’il allait se venger. Oui, c’était enfantin, puéril, déplacé, non conventionnel vu le rang du jeune homme, tous sauf ce que l’on s’attendait chez des gens aussi riches qu’eux. Et alors. Cela faisait une éternité qu’elle n’avait pas rigolé, qu’elle ne s’était pas amusée. Et puis elle n’avait jamais pu épuiser son quota de gamineries, enfance volée par une guerre. Carter était sûrement dans la même situation, de toute façon. Elle courrait toujours, et cette pièce était tellement immense, qu’elle avait l’impression qu’elle s’essoufflerait avant même que Carter ne la rattrape. Cette nuit, elle n’avait plus envie de le manipuler, plus envie de faire semblant. Juste de rire une bonne fois pour toute, et de profiter. Demain serait un autre jour, demain elle reprendrait sa vengeance. Elle avait envie d’une parenthèse, un instant si bref soit-il, hors du temps, hors de cette haine qui la consumait. Elle en assumerait les conséquences demain. Elle fit alors volte face, alors qu’il lui courrait après, et se jeta sur lui jusqu’à le faire basculer dans l’eau. Tans pis pour le blanc de sa robe, aussi.
Carter A. Lannister
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Re: Crazy little thing, Crazy stupid Love . (Carter/June)
ce message a été posté Lun 10 Juin 2013 - 13:16
La jeune femme semblait agréablement surprise par l'attention de Carter à son propos, oui le préfet en chef avait différentes facettes. Il y avait un masque pour la ville, un autre pour garder son territoire, un autre encore pour les joutes verbales et enfin un dernier qui lui était très rare de porté, celui de la sphère privée. Tout le monde était persuadé que le Lannister était un gars agressif, sans considération pour qui que se soit, froid comme la mort et imbu de lui-même. Trop peu de monde le connaissait réellement, mais ces gens là avaient-ils essayés de rencontrer ce Carter là ? Personne, ils n'en valaient pas la peine et voilà que June commençait seulement à comprendre la complexité émotionnelle du serpentard. Il aimait croire qu'on puisse le sous-estimer dans bien des domaines et celui ou il arrivait le mieux à masquer ses intentions était celui de sa personnalité, on ne pouvait pas le caser dans une catégorie, Carter pouvait en changer comme de chemise suivant la personne qu'il avait en face, un véritable caméléon doté de nombreux camouflages.

Après le baiser échangé avec June, Carter lui laissa le loisir d'observer son environnement. La salle de bain des préfets était tellement spectaculaire dans ses proportions, de nombreux élèves ne connaissaient même pas l'existence d'une telle pièce. C'était un de ses privilèges favori depuis qu'il était revenu à Poudlard, il avait l'impression d'avoir une sorte de jardin secret, que seuls quelques privilégiés avaient le droit de connaitre. Cela lui faisait pensé aux domaines privés des grandes familles, seuls les invités pouvaient profiter de ces petits paradis sur terre, c'était un honneur de pouvoir découvrir de tels endroits.« C’est … stupéfiant, Carter. Où est-ce qu’on est ? » La question le fit sourire, cela lui semblait logique, ce n'était pas une piscine olympique. " Bienvenue dans la salle de bain des préfets ! Cela fait partie des petits plus que nous avons entre ses murs, et crois moi cela vaut bien quelques rondes tardive que de pouvoir se prélasser dans une telle étendue d'eau. " Cette "baignoire" offrait tant de possibilités de relaxations, les veinards qui pouvaient profiter de cette pièce avaient même le loisir de choisir le parfum de l'eau, quand la chance leur souriait leur baignade était même accompagnée de chants magnifiques. Il y avait un seul revers à la médaille, de temps en temps mimi Geignarde venait passé sa curiosité et vous casser les oreilles avec ses perpétuelles plaintes lancinantes. Il espérait que ce soir elle ne déciderait pas à faire irruption, la bavarde qu'elle était aurait pu mettre June et Carter dans un embarras certain.

« Tu aurais pu prévenir, quand même. » Il n’y avait aucune accusation dans cette phrase, et cela se sentait. Elle lui montra sa robe, rigola un peu, et ne pus se retenir de rougir. " Si je t'avais prévenue, la surprise serait tombée à l'eau " Il rigola doucement de son stupide jeu de mot, il avait comme ambition secrète que cette soirée soit sous le signe de la légèreté et peu importe quand elle se terminerait puisque le weekend commençait seulement et que Carter était préfet en chef, cela n'aurait pas pu mieux se dérouler. Leurs arrières étaient couvertes grâce à lui.

« Je … » Elle effleura ses propres lèvres, puis continua de cette même petite voix. « Je ne m’attendais pas à un tel accueil. » S'en était amusant de voir la verte et argent régresser suite à cause de cette salle, elle ressemblait à une petite fille qu'on voulait prendre dans ses bras pour partager cet instant de magie. « Cela me fait vraiment plaisir … tout ça. » Elle fit un geste circulaire de la main, et pendant qu’il suivait cette même main du regard, toujours accroupie près du bassin, elle lui lança une gerbe d’eau. A le voir ainsi trempé, elle éclata d’un rire cristallin avant de s’éloigner, une nouvelle sorte de jeu venait de s'installer par le geste de la jeune femme. Alors qu'il l'a coursait pour se venger, elle fit alors volte face et se jeta sur lui jusqu’à le faire basculer dans l’eau. " Il est vrai que le choix de ta tenue n'est pas des plus appropriée " Et ils tombèrent tous les deux dans une gerbe d'eau.

Carter était content de voir que la jeune femme avait compris ses intentions, car il avait imaginé ça en piscine et non en salle de bain, la pudeur oblige. Il avait même prévu des serviettes dans un coin caché, pour qu'elle ne puisse pas connaître ses intentions de jeu. L'eau était délicieusement chaude et il avait eu l'impression en tombant dans l'eau de plonger corps et âme dans une nouvelle aventure humaine. Ses vêtements lui collaient au corps, cela l'entravait presque lorsqu'il voulait se déplacer, il se sentait bête à cet instant. L'idée de base était excellente mais la situation était tellement incongrue qu'il ne savait que faire, il se contenta de s'éloigner de la jeune femme prenant une mine boudeuse pour la forcer à faire un geste vers lui. Pour le moment elle avait parlé beaucoup mais Carter était maitre de la situation par chacun de ses actes, certes elle lui avait rendu son baiser, mais sans ça rien dans ses gestes n'avaient signifié qu'elle était heureuse d'être là avec lui.

Sa mine boudeuse qui était factice au début commençait à devenir réelle, le doute commençait à s'immiscer en Carter, malgré l'eau chaude il avait l'impression d'avoir froid. June devait faire quelque chose et vite, sous peine de voir le Lannister devenir maussade et bougon, peut-être même inquiet et ce n'était jamais bon de commencer une soirée sur cette base. " Fais quelque chose, rassures moi " Il avait dit cela tellement faiblement que June ne pouvait pas l'avoir entendu, les mots s'étaient noyés dans l'ambiance...
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Re: Crazy little thing, Crazy stupid Love . (Carter/June)
ce message a été posté Lun 10 Juin 2013 - 16:18
" Il est vrai que le choix de ta tenue n'est pas des plus appropriée " La jeune femme avait eu un assez bon effet de surprise pour permettre de les projeter tous les deux dans l’eau de la gigantesque baignoire. Elle retint sa respiration, le temps de remonter à la surface, un grand sourire épanoui sur ses lèvres. Pour une fois qu’elle pouvait faire quelque chose de stupide et d’insensé, elle avait bien l’intention d’en profiter. L’eau était agréable, assez chaude pour donner envie de rester un bon moment. Et puis elle était prête à parier qu’un enchantement permettait qu’elle ne refroidisse pas, ce qui leur permettrait de passer un agréable moment. La jeune femme battait doucement des pieds afin de ne pas couler, se demandant qu’elle impression elle devait donner au jeune homme. Trempée de la tête au pied, elle sentait le tissu de sa robe coller à sa peau, et elle se retint de regarder si il était transparent. De toute façon elle ne pourrait rien y changer, et cela ne la ferait que rougir si elle découvrait à quel point il dévoilait bien plus de chose qu’elle n’aurait voulu. Il avait parfaitement raison, cela n’était pas le choix de tenu le plus approprié, elle en était plus que consciente, seulement elle avait été loin d’imaginer le lieu de leur rendez-vous. Lui accordant un nouveau sourire, presque attendri, elle le détailla un peu. Lui aussi était trempé – rien de bien étonnant vu qu’elle venait tout juste de l’entraîner dans l’eau ! - et cela n’était pas franchement un spectacle des plus déplaisants. « La tienne non plus ! » souffla t’elle avec un regard énigmatique, désignant sa chemise collée à sa peau.

Quelque chose n’allait pas. Elle semblait être la seule qui s’amusait de cette expérience, et tout d’un coup elle se demanda si tout ça était une bonne idée. Peut-être n’aimait-il pas ce jeu un peu trop enfantin, peut-être était-il déçu de ce côté un peu gamin qu’elle lui avait montré ? Elle se mordit la lèvre, soudain soucieuse, le regardant s’éloigner d’elle avec un serrement de cœur. Elle ne s’y prenait peut être pas de la bonne façon, peut être était-il trop … conventionnel, peut être s’attendait t’il à une baignade des plus normales, sans jeux, entre adultes respectables et pas une bousculade et une chute dans l’eau. Elle soupira, pestant intérieurement contre elle, et en quelques mouvements fluide de brasse le rejoignit. Il semblait vexé, et la jeune femme se sentait tout d’un coup perdue, incapable de savoir ce qui cloché. Elle était pourtant venu, s’était présentée au rendez-vous, lui avait rendu son baiser, avait même montrer beaucoup d’entrain. Elle l’avait même complimenté sur ce lieu de rendez-vous pour le moins magique, auquel elle ne s’attendait pas et qui lui avait tout bonnement couper le souffle. Elle semblait pourtant avoir fait une erreur, vu la mine déconfite qu’il lui offrait. Le jeune homme s’était assez éloigné pour se rapprocher des bords la piscine, et June en profita pour lui bloquer le chemin. Elle leva une main timide, la posa sur la joue du jeune homme, ses yeux chocolats plongés dans les siens. « Hé … » murmura t’elle, tout en caressant du bout des doigts sa joue. A cet instant, il avait l’air tellement triste que la jeune femme sentit une immense culpabilité s’emparer d’elle. Elle laissa sa main glisser sur sa peau, lui releva doucement la tête, l’obligeant à la regarder dans les yeux. « J’ai fais quelque chose de mal ? » Elle avait demandé cela sur le ton d’un enfant ayant peur de décevoir ses parents, essayant de comprendre où il avait bien pu fauter. Cela semblait être autre chose que le fait qu’elle les ait précipités dans l’eau. Certes, Carter était quelqu’un qui aimait tout contrôler et prendre des initiatives, mais il aimait jouer aussi, il ne pouvait pas avoir d’un coup changer d’humeur pour de si futiles raisons.

Sans le lâcher du regard, elle l’attrapa par l’épaule et le poussa doucement contre le rebord de la piscine. Il ne pouvait plus s’enfuir, il allait devoir lui donner une réponse. Mais il se contentait de la fixer sans rien dire. Voulant le tirer de son mutisme, ou bien au moins le réconforter d’une peine qu’elle ne comprenait pas, elle se rapprocha encore de lui. En ayant assez de battre des pieds, elle enroula ses bras autours du cou du jeune homme afin de prendre un peu appuie sur lui, tandis qu’elle touchait un peu ses jambes à force de bouger ses pieds pour ne pas s’enfoncer dans l'eau. Elle reporta son regard sur le jeune homme, le regardant sous un nouvel œil. Décidément, il était vraiment séduisant en cet instant, si ce n’est cette mine boudeuse qu’il avait. Pour la première fois, elle se dit qu’elle avait vraiment envie de l’embrasser, vraiment envie, pas juste pour le plaisir de se venger. C’était probablement la pire idée qu’elle pouvait avoir, et elle s’en voulait de ne pas réussir à refouler ce désir qui gagnait peu à peu du terrain.

Et puis mince. Ils étaient là, complètement plongés dans l’eau, entravés dans des vêtements qui leur collaient à la peau. Si proche et pourtant tellement loin ! Elle fini par se rapprocher encore, son souffle s’accélérant à mesure qu’elle effaçait l’espace entre eux. Elle effleura ses lèvres une premières fois, s’éloigna un peu, puis y revint avec un peu plus d’assurance. Ce baiser était différent des autres, cette fois elle avait pris l’initiative, et plus que ça, il était motivé par le désir et non la vengeance. Elle butina ses lèvres jusqu’à ce qu’il se décide à les entrouvrir, et l’embrassa avec une fougue nouvelle. Elle n’était pas prête à le laisser partir, ni s’éloigner d’elle cette fois. Elle se pressa contre lui, laissa une de ses mains caresser le cou du jeune homme, remonter avec une passion nouvelle dans ses cheveux, dans lesquels elle emmêla ses doigts, l’attirant de plus en plus contre elle La jeune femme sentait qu’elle était à deux doigts de se laisser complètement envahir par ses sentiments naissants qu’elle voulait tant refouler, essaya de se faire violence pour ne pas se laisser prendre. Seulement elle savourait ses lèvres, son odeur capiteuse, la douceur de sa peau. C’était tellement dur de retrouver ses idées dans toute cette avalanche nouvelle de sensations ! Elle sentait que les murs de protection qu’elle avait dressé entre eux étaient en train de s’effondraient un à un, et finalement cela n’était pas si désagréable que ça. Sans lâcher ses lèvres, elle se colla encore plus à lui, le plaquant contre le rebord afin qu’ils ne sombrent pas. Sans vraiment en avoir conscience, elle enroula ses jambes autour du jeune homme, toujours occupée à lui offrir un baiser sans aucune retenue. Elle lâcha ses lèvres, rouvrit les yeux, le souffle court, et murmura « Si c’est la raison de ton inquiétude … tu me plais, Carter ». C’était la vérité, et c’est ce qui lui permettait de tant se laisser aller. Certes, elle ne perdrait pas son objectif de vue, mais elle voulait profiter de cette soirée, juste une. Elle réduisit de nouveau la distance entre eux, déposa un dernier baiser, plus doux, sur ses lèvres tandis qu’elle attrapait le visage du jeune homme entre ses mains. Elle éloigna finalement son visage du sien, sans pour autant le relâcher de son emprise. « Je ne suis pas un cadeau. Loin de là. Je suis maladroite, j’ai un sale caractère, je suis rancunière comme pas possible. Possessive aussi. Probablement jalouse… » Elle lui sourit, mordillant sa lèvre une nouvelle fois. Elle était en train de s’enfoncer, vraiment. Mais tans pis, elle avait commencé et se devait de poursuive. « Et toi tu es … Carter Lannister, la plus grosse fortune que je connaisse, et on est tellement différents que cela en est presque effrayant. Alors … que peux-tu bien me trouver, à moi ? » Elle avait tout dit d’une voix douce, ses mains encadrant toujours le visage du jeune homme et toujours aussi enlacée contre lui. Bien qu’elle craigne encore plus pour son plan que ses réels sentiments, elle avait peur de ce qu’il allait bien pouvoir lui répondre. Après tout, il pouvait s’acheter toutes les filles qu’il voulait, et la plupart serrait contentes d’être avec lui rien que pour son énorme coffre à la banque. Et il y avait la fameuse inconnue … La jeune femme se sentait vraiment insignifiante face à tout ça. Se détachant finalement de lui, elle se blottie contre lui, se demandant s’il allait de nouveau s’éloigner ou bien l’enlacer. Oui, pour une fois, elle avait vraiment peur de sa réaction, comme si sa confiance habituelle s’était envolée subitement. Elle enfouie sa tête dans le cou du jeune homme, cherchant un peu de réconfort.


Lexy Kark
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Re: Crazy little thing, Crazy stupid Love . (Carter/June)
ce message a été posté Lun 10 Juin 2013 - 22:15
    Un bon bain… voilà tout ce qu’elle demandait.

    Lexy avait eu une réaction des plus étranges dans l’après-midi, une action inquiétante. Les cours étaient espacés à présent, il fallait laisser le temps aux élèves de pouvoir passer plus de temps en révisions. Par enchantement, le chemin de la préfète avait croisé celui de Natalya Dolohov, future belle-sœur et nouvelle amie. Elle avait beau avoir 7 ans de différence avec la jeune rousse, elle était restée dans le coma depuis ses 16, 17 ans… C’était retour à la case cours particuliers pour qu’elle puisse rattraper son retard. Heureusement, Hayley Travers était la meilleure.

    Comme à son habitude, la pétillante brunette, non mécontente de trouver sa camarade de jeu favorite, l’avait entrainée hors des révisions pour une balade dans le parc. Son objectif ? Vanter les mérites de son cher jumeau ! Sevastian n’était pas capable de se débrouiller seul de toute manière. Natalya l’avait décrété. Lexy était certainement la meilleure chose qui lui était arrivée depuis tant d’années, bien qu’elle soit coincée comme pas deux !

    Les demoiselles avaient donc profité d’un après-midi clair et agréable, la discussion tournant autour du mariage en approche, forcément. Natalya adorait questionner la Serpentard quand à ses goûts et ses désirs… Le sujet que Lexy ne pensait pas devoir aborder était celui de la nuit de noces. Une nuit importante pour toute Sang Pure de bonne éducation. Leur discussion ne dura pas très longtemps, cours oblige. Jusqu’ici rien de traumatisant… Ce fut en cours d’Histoire de la magie que l’image sulfureuse de son fiancé contre elle explosa dans son esprit. La frigide pucelle n’en avait encore jamais effleuré la pensée, et le mariage était à des lieux de se faire. Pourtant la sensation de picotement dans son estomac n’était pas irréelle. Elle n’avait pas détesté, trop étrange pour une jeune fille forcée à épouser un homme dont elle avait, quelques mois avant encore, une peur panique. Ce n’était pas normal, et l’image, la sensation imaginée n’avaient pas voulu la laisser suivre son cours soporifique tranquillement. A vrai dire, elles lui collèrent à la peau jusqu’à l’heure du dîner. Il fallait qu’elle se débarrasse de tout ça, et son appétit s’était littéralement envolé. Hors de question d’en parler aux filles, elles seraient bien trop heureuses de voir quelque chose enfin naitre chez Lexy pour le beau médicomage. Dans ces cas à, un bain était tout indiqué !

    Lasse, elle se débarrassa de la moitié de son uniforme. Cravate, chaussettes, pull… tout termina sur son lit, elle ouvrit plusieurs boutons de sa chemise, espérant s’aider à mieux respirer, défit ses cheveux. Elle n’eut plus qu’à prendre ses affaires de toilette. Personne ne viendrait la déranger à cette heure-ci, tout le monde avait trop faim.

    Elle connaissait le chemin par cœur, c’était tellement plus agréable que celle qu’elle avait eu l’habitude de partager avec ses camarades Serpentards. Elle laissa glisser le mot de passe le long de sa langue, se faisant offrir l’entrée sans autre difficulté. Mais le spectacle qui s’offrit à ses yeux fatigués la stoppa dans son avancée. Carter. Baignoire. June. Mouillés. Calin. Trop d’informations pour des yeux si clairs. Elle ferma les yeux, se les cachant par la même occasion, lâchant ses affaires contre le sol.

    « Désolée ! Je-je savais pas ! Pardon ! Je voulais pas je … J’ai rien vu ! »

    La panique des mots la faisaient bredouiller. En prenant soin de ne pas les regarder, elle s’accroupit en ramassant ses affaires avec maladresse. Elle voulait être partout sauf ici, là , maintenant.

    « Carter ! Y’a un mot de passe de verrouillage nom d’une goule !»

    Elle se redressa vivement, se retournant par la même occasion.

    « Faites comme si je n’étais pas venue hein… Je dirais rien. Mais verrouillez cette putain de porte ! Jolie robe June.»

    Sans laisser autre mot s’échanger, Lexy quitta la salle de bains dans laquelle elle venait à peine de pénétrer. Le visage fermé, elle repassa l’entrée, murmurant le mot de passe de verrouillage pour que personne d’autre ne puisse les … interrompre. Ses affaires serrées contre sa poitrine de toutes ses forces, la jeune Kark essayait de contrôler le flux de pensées qui défilaient dans sa tête, la noyant dans l’incompréhension. Elle s’adossa contre le mur froid, se frappant l’arrière de la tête contre la pierre. Carter et June en pleine étreinte, elle avait malheureusement très bien vu. Son cœur se serra. Sevastian avait été balayé de ses pensées en un instant. Visiblement, le préfet s’était bien vite remis de leur nuit tragique. Et c’était bien ça, plutôt que le fait que ce soit June avec lui qui la laissait sans voix. Mais comment avait-il pu … avec une de ses amies ! June qui le détestait en plus ! Ses genoux la portaient à peine. Lexy Kark n’était visiblement pas inoubliable, une autre Sang Pure verte et argent faisait l’affaire. Elle se remit en marche, à la limite de la course. Le cœur de Carter s’était défait d’elle, c’était pourtant ce qu’elle avait voulu, qu’il ne pense plus à elle, qu’il donne son amour à une autre qui le lui rendrait. Elle ne pouvait pas lui en vouloir, ce serait anormal, illogique ! Le chemin jusqu’à la salle commune n’avait jamais été aussi rapide. Elle lâcha ses affaires sur son lit et renfila son uniforme… Avec un peu de chance, Autumn n’aurait pas fini de manger, elle la réconforterait sans poser de question. Lexy, il était temps de faire une croix sur lui, lui a marqué la sienne sur ta peau au fer rouge. Les yeux larmoyants, elle se refusa quelconque larmes. Se mêler à la populace la forcerait à tout ravaler, à marcher droite et altière.

    Par contre, June aura quelques explications à donner.

Carter A. Lannister
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Re: Crazy little thing, Crazy stupid Love . (Carter/June)
ce message a été posté Mar 11 Juin 2013 - 16:35
« La tienne non plus ! » souffla June avec un regard énigmatique, désignant la chemise trempée de Carter. Il était vrai qu'il n'avait pas imaginé se retrouvé à l'eau tout habillé, mais à dire vrai il avait oublié ce détail lui aussi. Les habitudes étaient tenaces et quand il allait dans cette pièce il y allait pour se laver et les vêtements n'étaient plus de mise, pour le coup son idée ne lui semblait pas des plus appropriée mais cela serait amusant. Comme June semblait détaillé ce que le tissus offrait à sa vue, il en fit de même, elle ne pourrait pas lui reprocher puisqu'elle avait donné un accord tacite en quelque sorte.

La robe de la verte et argent n'était pas aussi transparente qu'on aurait pu le croire, le préfet en chef ne s'attendait pas à moins. Un tissu de qualité met rarement son porteur dans l'embarras, mais le poids de l'eau lui permettait une agréable vue. Jamais il n'avait vu Warrington avec quelque chose qui lui collait tellement au corps, et jamais il n'avait pu apprécié ces formes si délicates et harmonieuse. Carter sentit le rouge lui monté aux joues devant cette nymphe aquatique malgré elle, il souffla pour faire passer son malaise. " Pfffff je n'aurais pas du mettre la température de l'eau à cette température, j'ai chaud... " Le Lannister savait que la jeune femme ne serait pas crédule à ce point et pourtant étant donné ça non expérience avec les garçons, il espérait néanmoins avoir fait bonne figure.

Alors qu'il avait mis un espace entre eux, June avec quelques mouvements de natation revenait près du jeune homme. Elle verrouilla Carter entre elle et le bord et à moins de lui faire l'affront de sortir de la "baignoire", elle posa une main douce et caline contre le visage du Lannister. « Hé … » murmura-t-elle, tout en caressant du bout des doigts sa joue. A cet instant il avait l’air tellement triste. Elle laissa sa main glisser sur sa peau, lui releva doucement la tête, l’obligeant à la regarder dans les yeux. « J’ai fais quelque chose de mal ? » Elle avait demandé cela sur le ton d’un enfant ayant peur de décevoir ses parents. Non pensa-t-il, je dois me faire des idées rien de plus, Carter se sentait coupable de ne pas être totalement présent avec June. Bien sur elle avait été gentille dans ses mots, lui avait rendu son baiser, mais quelque chose clochait.

Cet instant de doute lui fit revenir dans un flot ininterrompu des images de Lexy et lui, de cette soirée à la tour d'Astronomie. Non il ne pouvait pas, il ne devait pas penser à ça. Elle lui avait intimé de garder le secret, ils avaient conclus un accord dans ce sens, il ne devait surtout pas trahir la confiance qui les unissait. Et plus encore le Lannister n'avait pas le droit de faire ça à June, elle ne le méritait pas, il ne devait pas lui faire ce coup là. Il éprouvait de l'affection pour elle, chose qu'il aurait pensée impossible lors de leur conversation houleuse dans le parc et pourtant quelque chose entre eux avait changé. Et ce qui rendait triste le jeune homme c'est qu'il se sentait coupable de pouvoir passer de Lexy à June comme un enfant gaté change de jouet, il écoutait juste la préfète en chef en se laissant aller à sa tendresse pour June mais en faisant cela il avait l'impression de se trahir, de se mentir à lui même et aux sentiments qu'il avait pu éprouver pour la Kark en se laissant aller à flirter avec une autre.

Il ne devait pas commencer à tourmenter son esprit avec toutes ses questions, June devait être une priorité pour Carter, cette autre femme ne devait pas entraver la relation qu'il pouvait entreprendre avec Warrington. Il fut arraché de ses pensées de la plus belle façon qui soit, il n'avait même pas eu l'occasion de lui répondre pensa-t-il. Une étreinte délicieuse et des plusieurs baisés passionnés plus tard, ce qui avait changé par rapport aux fois précédentes c'était la conviction et l'envie communicatrice que June avait mise. Il en fut satisfait et surpris à la fois, il avait eus plusieurs envies dans cet échange. Celui de se consumer de désir pour elle, de lui rendre ce qu'elle lui avait procuré puissance dix. Il s'était senti fiévreux à la suite de ce baiser, il frissonna de bienêtre. « Si c’est la raison de ton inquiétude … tu me plais, Carter ». Elle éloigna finalement son visage du sien, sans pour autant le relâcher de son emprise. « Je ne suis pas un cadeau. Loin de là. Je suis maladroite, j’ai un sale caractère, je suis rancunière comme pas possible. Possessive aussi. Probablement jalouse… » Elle lui sourit, mordillant sa lèvre une nouvelle fois. Elle était en train de s’enfoncer, vraiment. Mais tans pis, elle avait commencé et se devait de poursuive. « Et toi tu es … Carter Lannister, la plus grosse fortune que je connaisse, et on est tellement différents que cela en est presque effrayant. Alors … que peux-tu bien me trouver, à moi ? » Elle avait tout dit d’une voix douce, ses mains encadrant toujours le visage du jeune homme et toujours aussi enlacée contre lui.

L'inquiétude de Carter n'avait pu être que balayée après cette marque de passion, elle avait déferlée comme un tsunami explosait sur la digue. Puissant, dévastant tout dans sur son passage, il ne s'était même pas rendu compte que quelqu'un venait de faire irruption dans la salle de bain des préfet. Cela pouvait être n'importe qui. Lexy ferma les yeux, se les cachant par la même occasion, lâchant ses affaires contre le sol. « Désolée ! Je-je savais pas ! Pardon ! Je voulais pas je … J’ai rien vu ! » La panique des mots la faisaient bredouiller. En prenant soin de ne pas les regarder, elle s’accroupit en ramassant ses affaires avec maladresse. Le coeur de Carter s'arrêta quelques secondes en reconnaissant la femme avec qui il avait échangé son premier baiser. Il devait rester impassible, surtout ne rien laisser paraitre.

« Carter ! Y’a un mot de passe de verrouillage nom d’une goule !» Au moins Lexy et sa pudeur naturelle permettait de ne pas faire de cette soirée une hémorragie, Carter tourna la tête vers June feignant l'embarra. Comme s'il avait oublié se détail tellement il était heureux de la retrouver depuis ces quelques jours, pendant que son physique disait une chose, son esprit craignait de croiser Lexy. Il se sentirait obligé de lui fournir des explications, même s'il ne le devait pas, ils avaient convenus de rester amis, comment pourrait-elle lui pardonner après ça ? Elle avait une fierté, c'était une Kark après tout ! Lexy se redressa vivement, se retournant par la même occasion. ]color=hotpink] « Faites comme si je n’étais pas venue hein… Je dirais rien. Mais verrouillez cette putain de porte ! Jolie robe June.»[/color] Carter s'efforcerait de faire comme si de rien n'était, il le devait pour ne pas trahir le secret qu'il partageait avec Lexy. Ce qui était certain c'est qu'elle disait vrai, elle ne raconterais rien de ce qu'elle avait vu, car si ça lui allait trop loin on irait gratter pour connaitre le pourquoi.

Sans laisser autre mot s’échanger, Lexy quitta la salle de bains dans laquelle elle venait à peine de pénétrer. Il se tourna vers Warrington il devait trouver une excuse à son erreur, la rassurer également sur son état d'esprit. Ce soir le maitre mot et fil conducteur de Carter serait la prudence, il avait une partie difficile à jouer. Car le fait d'avoir été surpris dans pareille situation était déjà difficile à gérer, que ce soit Lexy compliquait encore la chose. Ce qui devait être une soirée de retrouvaille l'avait été bien plus qu'il ne le pensait de prime abord, Pour essayer d'évacuer la tension qui s'était insinué dans son esprit, il se mit à répondre à June, chassant Lexy de sa mémoire par la même occasion.

" Ne sois pas si dure avec toi June, tu as bien plus de choses à offrir que ta jalousie et ta possessivité. J'espère avoir l'honneur de te découvrir un peu plus. " Ce qu'il disait était vrai, ils étaient toujours très proche l'un de l'autre, il n'avait pas repoussé June car en plus de ne pas vouloir éveiller les soupçons il aimait sa proximité. Il adorait la sensation de leur corps ondulant au rythme de l'eau, s'effleurant juste ce qu'il fallait pour l'émoustiller, mettant le feu à son sang. La chaleur lui montait à la tête, comme le champagne pouvait le faire lors des soirées mondaines, il se sentait moins de retenue. " Tu ne pourrais pas connaitre de plus grosse fortune qu'un Lannister et ce qui me plait chez toi, en plus de tant de chose, c'est que tu n'as que faire de mon argent ou de ce que je pourrais t'offrir. J'ai l'impression que pour toi c'est du bonus, tant que tu es accrochée à moi. "

Il lui souriait, posa un baiser léger et tendre sur ses lèvres. " Je ne saurais pas par quoi commencer, oui cela m'effraie qu'on soit tellement différent mais on aurait tellement de chose à apprendre de l'autre. Ce que je te trouve, du piquant, de la personnalité, un charme monstre et maintenant que nous sommes plus proche j'aime sentir ta peau contre la mienne, ressentir la douce brulure de tes baisers, ton odeur enivrante et ce soir j'ai découvert que tu étais parfaite..." Il la rapprocha un peu plus de lui, l'eau avait dilué son parfum et pourtant il en gardait le souvenir. Il n'avait que ses yeux chocolat en face des siens, ils étaient magnifique et lui reflétaient une douloureuse réalité. Il se sentait bien avec June, mais la plaie Lexy était encore saignante, il lui faudrait du temps pour aimer Warrington. Il avait du mal à faire le point.

Il était perdu et quelque chose commença à briller un peu plus loin dans la baignoire, intrigué il se défit de son moment calin avec June pour se rapprocher de la source lumineuse. Il "plongea" pour voir récupérer ce qui lui semblait être sa baguette, il remonta avec et une baguette en bois de vigne ne trompait jamais son propriétaire par ses effets magiques. Il savait qu'il avait le bon choix de ne pas courir après Lexy, d'avoir fait comme si de rien n'était, la baguette de Carter venait de le rassurer. Le préfet en chef la lança vers les serviettes qui gisaient un peu plus loin, elle continuait à scintillé et garnissait le plafond d'étoile. Le serpentard s'approcha de June et l'embrassa d'une tendresse nouvelle, d'un espoir nouveau. Il n'y avait aucuns hasards à cette rencontre, Carter le savait, la femme de sa vie serait June Emily Warrington et pas une autre...
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ce message a été posté Dim 16 Juin 2013 - 9:42
Malgré elle, la jeune femme se délectait des traits du jeune homme. Dans l’ambiance tamisée de la salle de bain, il y avait juste assez de lumière pour qu’elle puisse contempler les traits délicats du vert et argent. Lèvres rosées, teint un peu pâle, cheveux ébènes. June se prit à penser qu’elle le trouver réellement séduisant. Pas de ces beautés sauvages que l’on voyait parfois chez certaines célébrités, mais plutôt un charisme, une façon d’être et des expressions du visage si personnelles que la jeune femme s’en retrouvait troublée. Bien qu’elle aurait préféré se jeter de la tour d’astronomie que de l’avouer, elle le trouver vraiment à son goût. La jeune femme se mordit la langue, s’empêchant ainsi de rougir. Elle sentait le regard insistant de Carter sur elle, et pour la première fois se demanda quel effet elle pouvait bien donner. La jeune femme ne s’était pas souvent demandée si elle réussirait un jour à plaire à quelqu’un, étant donné le climat actuel elle avait eu d’autres licornes à fouetter. " Pfffff je n'aurais pas du mettre la température de l'eau à cette température, j'ai chaud... ". La jeune femme le regarda, un petit sourire en coin, se demandant si comme elle il essayait de faire en sorte que la gêne qu’il ressentait ne soit pas perçue. C’était terrible, parce que June ne s’attendait absolument pas à ressentir de telles émotions, cruel aussi car elle appréciait quelque chose dont elle allait devoir se défaire. Elle déposa un baiser amusé sur sa joue, tout en lui rétorquant d’une voix taquine « Oui, c’est ça … l’eau est trop chaude. » Elle faillit ajouter qu’il n’y avait pas que l’eau, mais se retint de justesse, y compris de pouffer bêtement de rire.

En réalité, il était vraiment craquant, de la regarder de la sorte et d’essayer de justifier le rouge qui prenait peu à peu possession de ses joues. Elle l’avait alors embrassait, et encore une fois les mains du jeune homme tracèrent des lignes de feu sur sa peau déjà brûlante. Elle adorait le contact doux de sa peau, la saveur enivrante de ses baisers et la tendresse mêlée à la fougue qu’il y mettait. Malgré tout, elle s’en voulait éperdument de ressentir de telles choses, elle n’aurait pas dû, ne devait pas, ne devrait plus retenter l’expérience. Mais c’était trop doux, trop agréable, trop plaisant pour que la raison se face une place dans le cerveau de la jeune femme. C’était complexe, douloureux et désagréable. Juste une soirée, c’était peut être trop demandé, finalement. Plus elle continuait dans ses mensonges, plus elle se demandait où était la part de vérité et de manipulation dans ses paroles et ses actes. Le baiser qu’elle venait de lui offrir faisait t’il parti du mensonge, ou bien était-ce de refuser ses sentiments qui en était ? June était perdu dans cette complexité nouvelle de sentiments et de sensations. Tout d’un coup, elle trouvait que Carter avait raison, cette eau était bien trop chaude pour qu’elle puisse réussir à retrouver ses esprits. Une bonne douche froide aurait été de rigueur en cette occasion, afin de lui remettre les idées en place. Carter  l’avait trahi, abandonné, laissé en arrière sans lui venir en aide. Oui mais il avait quand même tout fait pour œuvrer pour la faction depuis sa sortie. Et alors, il aurait pu faire de même s’il l’avait aidé, non ? Oui, mais s’il s’était arrêté peut être n’aurait-il pas réussi à s’enfuir ? June soupira, trop bas cependant pour que le vert et argent puisse s’en rendre compte. Cette machination était décidément bien plus compliquée qu’il ne lui avait semblée.

Tandis qu’elle était collée contre le corps du jeune homme qui la tenait enlacée contre lui – un tableau bien plus que révélateur du climat romantique de la situation – quelqu’un entra tout d’un coup dans la salle de bain des préfets. La jeune femme sursauta et rougis instantanément en reconnaissant celle qui venait de les surprendre. Lexy Kark. Décidément, il y avait des journées comme celle là où elle aurait mieux fait de rester bien au chaud dans son lit, sous ses couvertures et de ne surtout pas poster un seul pied par terre. Plus que d’être surprise, ce qui agaçait prodigieusement la Serpentard était  le fait de devoir fournir des explications à son ami. Et elle ne savait absolument pas ce qu’elle allait pouvoir lui répondre. Bien évidemment, jamais Lexy n’avalerait comme ça le pardon de June, suivit d’une brusque envie de sortir avec une des personnes qu’elle détestait le plus.  Certes, June avait pardonnée à Lexy - ce qu’elle avait été incapable de faire pour Carter – mais seulement parce que Lexy n’avait pas cet air hautain, et aussi car elle savait que la vie aurait été pire que tout pour son amie si elle ne s’était pas enfuie. C’était une Kark, après tout, et elle aurait donc été un otage de choix. Et puis après tout, Lexy n’avait pas vu June se faire prendre, et n’avait donc pas décidé froidement de la laisser en arrière. Ce qui n’était pas le cas de Carter, seulement les mains douces du jeune homme refermées sur sa taille était une distraction trop grande pour qu’elle puisse avoir les idées claires. Le cerveau de June se mit soudain à tourner à plein régime, cherchant comment elle allait bien pouvoir se sortir du pétrin dans lequel elle venait de se mettre.  Le problème en soit n’était pas qu’on la surprenne, mais bien que cela soit Lexy, une des seules – en dehors d’Eleanor – qui la connaissait assez pour savoir l’aversion qu’elle éprouvait pour Carter. Par Merlin, comment allait-elle bien pouvoir lui expliquer tout ça, sans pour autant lui dévoiler que tout cela était pure mascarade pour briser le cœur de Carter ? Surtout qu’elle savait que ces deux là étaient amis. Non, non, ce n’était vraiment pas bon pour elle ! June s’enjoignit au calme, les joues toujours cramoisies, une couleur qui s’accentua encore – comme si c’était possible ! – quand Lexy lui signifia qu’elle avait une belle robe. Oui, elle avait très mal choisie sa tenue – ou très bien, si on prenait en compte les regards pleins de désirs de Carter, mais encore une fois ça dépendait du point de vue – mais fallait-il vraiment remuer le couteau dans la plaie ? Lui adressant un pâle sourire, comme une gamine prise en faute qui sait très bien qu’aucune explication ne servira à justifier ses actes, elle détourna le regard et lâcha son amie des yeux, tandis que cette dernière quittait rapidement la pièce, les laissant seule.

Très embarrassée la jeune femme reporta son attention sur Carter, se demandant comment il prenait la situation. Si cela l’avait troublé, elle n’en sut absolument rien, car le calme et le sang froid du jeune Lannister était déjà remarquable en situation normale, alors dans un moment aussi étrange que celui là il était tout simplement bluffant. Comme si absolument rien ne venait de se passer, il reprit la parole d’un ton égal. " Ne sois pas si dure avec toi June, tu as bien plus de choses à offrir que ta jalousie et ta possessivité. J'espère avoir l'honneur de te découvrir un peu plus. " Machinalement, elle avait continué à caresser la joue du jeune homme, sans rien ajouter. Que pouvait-elle bien lui dire de toute façon ?" Tu ne pourrais pas connaitre de plus grosse fortune qu'un Lannister et ce qui me plait chez toi, en plus de tant de chose, c'est que tu n'as que faire de mon argent ou de ce que je pourrais t'offrir. J'ai l'impression que pour toi c'est du bonus, tant que tu es accrochée à moi. " La jeune femme fut étonnée de la constatation du jeune homme, plus parce qu’il avait raison que pour autre chose. Là où certaines manipuleraient le riche héritier pour pouvoir être avec lui et profiter de toutes ses richesses matérielles, elle était en train d’essayer de lui ravir son cœur pour ensuite le briser en mille morceaux. Alors effectivement, même s’il se trompait sur les raisons, la verte et argent n’en avait presque rien à faire de tout cet argent qui emplissait les coffres du jeune homme. Néanmoins, elle savait que si cette histoire parvenait aux oreilles de ses parents, ces derniers seraient fous de savoir qu’elle allait renoncer à un homme si riches et bien placé dans la société – le gendre idéale pour toute famille sang-pur qui se respecte – uniquement pour assouvir son désir de vengeance. C’était un monde décidément bien étrange. Comme pour lui donner raison, bien que cela ne soit pas pour les raisons qu’il imaginait, la jeune femme colla doucement son front à celui du jeune homme, et murmura « Je ne suis pas à achetée, tu le sais bien … comme je ne te considère pas comme un coffre d’argent remplis à ras-bord à Gringotts. Tu es … plus que cela. ». Tellement plus, oui. Mais elle ne se l’avouait pas, ne voulait pas voir, ne voulait pas écouter ce que son être lui criait pourtant. Carter pouvait être tout ce qu’elle aimait, tout ce qu’elle désirait, elle n’avait qu’à mettre de côté tout son plan, et elle était presque certaine qu’une belle histoire pourrait naître entre eux. Oui mais voilà, il y avait cette rancœur, cette satanée rancœur qui vous ronge de l’intérieur et vous empêche continuellement de faire les bons choix, même quand vous savez pertinemment que la route sur laquelle vous êtes en train de vous engager est glissante, tortueuse et dangereuse. Il déposa un baiser sur ses lèvres. Cela semblait tellement naturel. La jeune femme frissonna.

" Je ne saurais pas par quoi commencer, oui cela m'effraie qu'on soit tellement différent mais on aurait tellement de chose à apprendre de l'autre. Ce que je te trouve, du piquant, de la personnalité, un charme monstre et maintenant que nous sommes plus proche j'aime sentir ta peau contre la mienne, ressentir la douce brulure de tes baisers, ton odeur enivrante et ce soir j'ai découvert que tu étais parfaite... » Plus il parlait, plus la jeune femme se sentait perdue et désemparée. Elle s’attendait à tout – de la méfiance, de l’inquiétude, des tonnes de question, qu’il essaye de l’acheter, de se vendre – sauf à ça. De l’honnêteté, il se livrait comme il ne l’avait probablement que rarement fait, sans se soucier qu’elle puisse se servir de ses propos pour lui faire du mal. Il avait confiance, avait abaissé ses défenses. Et elle aimait l’homme derrière le masque, ce qu’elle était en train de découvrir et qu’elle s’apprêtait à détruire. Jamais personne ne l’avait prise dans ses bras comme il était en train de le faire, ni ne l’avait embrassée. Jamais quelqu’un ne lui avait tenu de tels propos. Avant qu’elle ait eu le temps de lui répondre quoi que se soit, une lueur sous l’eau sembla attirer le jeune homme et il se détacha d’elle pour aller chercher quelque chose sous l’eau. Soudain étonné de ce sentiment de vide qui s’empara d’elle, la jeune femme recommença à battre des pieds pour rester à la surface – elle se tenait jusqu’à présent au vert et argent – tout en détestant qu’il se soit éloigné. C’était une sensation bien étrange, elle qui le détestait et avait tant voulu ne jamais le revoir, souhaitait maintenant qu’il reste près d’elle. Elle le regarda remonter à la surface, sa baguette en main – laquelle faisait de curieuses étincelles – et la jeter sur le rebord afin de venir la rejoindre.

Intriguée, elle brûlait de lui poser tout un tas de question, mais les lèvres avides du jeune homme, plaquées sur les siennes, l’empêchèrent de satisfaire sa curiosité. Ce baiser avait un gout nouveau, et en rigolant doucement elle posa une main sur Carter et l’éloigna doucement d’elle. Ses yeux inquisiteurs braqués dans ceux du jeune homme, elle prit la parole « Ta baguette fais des choses étranges, tu as l’air de savoir pourquoi … tu veux bien me donner quelques explications ? Je dois t’avouer que je suis un peu perdue … » Elle lui adressa un sourire, mais le regarda intensément afin de lui faire comprendre qu’elle ne le lâcherait pas tant qu’il ne répondrait pas à sa question. Amusée par la situation, elle le tenait toujours un peu à l’écart, ne voulant pas qu’il se défile à sa question en l’embrassant de nouveau. C’était de la triche, après tout !
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ce message a été posté Jeu 20 Juin 2013 - 9:56
Carter ne pu réprimer un sourire légèrement confus lorsque June  remis en doute la chaleur de l'eau, il était certain que plusieurs facteurs venaient lui mettre le rouge aux joues, le préfet en chef ne voulais pas qu'elle puisse gentiment lui retourner l'une ou l'autre fois. Se servant des pulsions du jeune homme comme d'une arme assez persuasive, car ce qu'il aimait avec June était aussi la sensation de danger qui les caractérisait quand ils étaient ensemble. Leur relation amicale avait toujours eu pour thème le volcanisme sous toutes ses formes, il leur arrivait d'entrer en période de repos et puis on ne savait d'ou ça provenait mais ça pouvait se réveiller sans prévenir, d'autres fois on pouvait présager de ce qui allait se passer avec les signes avant coureurs.

Leurs yeux s'échangeaient de nombreuses choses, sans que les mots n'aient à entravé leur ressenti, ce qu'ils avaient à dire l'un et l'autre. Et plus ils se voyaient en cachette, plus leurs regards étaient lourd de sens, le sien avait changé et celui de la Warrington changeait un peu plus à chaque fois qu'ils étaient ensemble. Carter ne savait pas ce que cela pouvait signifier, si ne n'était que la jeune femme n'était pas insensible. Le temps passait si vite grâce à cette proximité retrouvée avec plaisir, tout ce dont le vert et argent se souvenait s'était de June proche de lui. Elle répondait à ses questions, même si Carter en connaissait déjà les réponses. Évidemment qu'elle n'était pas à acheté, absolument qu'elle ne le voyais pas comme le Lannister qu'il était, surprise cependant quand elle lui signifia qu'il était plus que cela. Le préfet en chef aurait bien aimé savoir ce qu'elle entendait par là, et pourtant il resta muet. Un climat de confiance devait se réinstaller entre eux, qu'ils puissent être sur de ne pas s'aventurer tête baissée dans un scénario sans filet. Même s'ils leur arrivaient d'improviser dans leurs actes, il ne fallait cependant pas précipiter les choses, ce serait comme Ycare et sa lubie de rejoindre le soleil. Un frisson naquit chez la jeune femme, comme si elle ressentait les questionnements de Carter. Cela ne pouvait pas être un frisson de froid, l'eau était de température idéale. Mais était-ce une sorte de peur qui émanait d'elle ?!

Le Lannister ne jouait plus depuis un long moment avec la jeune femme, depuis leur entrevue dans la salle commune à vrai dire. Il savait qu'il pouvait lui faire confiance, ils avaient à terme des idéaux semblables, appartenaient au même monde. Alors pourquoi aurait-il du se défier de June ? Il ne s'expliquait pour quelles raisons elle était fermée en quelque sorte lorsqu'il lui annonça ce qui lui plaisait chez elle. Comme si cela l'effrayait qu'il puisse être si naturel avec elle, mais Carter était juste un homme comme les autres, qui jonglait avec les masques comme un artiste de rue diversifie son répertoire. Carter sous les grands airs qu'ils se donnaient était juste un "gamin" qui ne savait pas ou il en était, qui désirait vivre sa vie en paix. Et pourtant ça lui avait été refusé dès son plus jeune âge, dès sa naissance c'était un Lannister et il vivrait avec cette chance et ce fardeau à la fois. Il n'avait pas pu se rendre compte de cela avant l'arrivée des américains au pouvoir, un nom comme le sien serait à jamais tour à tour convoité, insulté, admiré, incendié, aimé, détesté, ... Il fallait payer un prix pour être aussi immensément riche, et ce prix incluait nombres des responsabilités et de masques obligatoire. On ne pouvait accéder à l'élite sans y vendre une part de son âme au risque de s'y perdre parfois et pourtant Carter était confiant concernant son avenir.

Certes quelques déceptions jalonneraient son voyage initiatique d'homme, mais il savait qu'il aurait de la chance de pouvoir avoir des boulevard devant lui pour s'épanouir à long terme. Le vert et argent se demandait si June était une de ses voies, celle qui lui permettrait de ne pas tomber en perdition totale de son lui réel et sincère. La claque violente que Lexy lui avait infligée n'avait fait qu'amorcé un pas sur ce sentier obscure, et avant même qu'il ne puisse continuer sa route sur cette voie dangereuse une sauveuse était arrivée en la personne de June. Pour la première fois depuis des mois, le Lannister avait recouvré espoir en lui et surtout envers les autres. Il était marrant de constater comme la vie pouvait être joueuse et si imprévisible, il avait recouvré la fois qui l'animait jadis. De nouvelles valeurs étaient à venir de ces évènements, Carter le savait. Et si June était sa nouvelle raison de se battre, de suivre ses convictions, de vivre tout simplement.

Alors que le jeune homme se perdait dans ses pensées suite à son "plongeon" June lui posa une question concernant sa baguette et son côté feu d'artifice. Ses yeux étaient inquisiteurs, elle désirait la vérité et pas autre chose, la Warrington ne le laisserait pas se débiner. Carter se sentait piéger, ce que signifiait sa baguette était tellement intime, le révélait tellement à la jeune femme ce qu'il pensait d'elle, de ce qui pourrait se produire pour leur avenir... Le serpentard avait peur de l'effrayé et pourtant il pris la parole, il valait mieux être fixé avant de tiré des plans sur la comète ou même de croire ce que les astres pourraient lui révéler. Un baiser le poussa à parler, non sans prendre une assurance.

" Promets moi de ne pas prendre peur je t'en conjure, ce que ça signifier est si étrange... " Il n'attendit même pas de voir la réaction de June avant de commencer sur sa lancée, un regard effrayé de cette dernière aurait pu le bloquer plus que de raison. " " Tu connais cette histoire concernant la relation qui uni une baguette à son sorcier ?! Ce n'est pas vraiment une question, c'est juste une introduction à ce que cela signifie. Les baguettes connaissent leur sorcier à force d'être utilisé par son propriétaire, tu n'es pas sans savoir que chaque essence de bois ou chaque coeur de baguette ont des propriétés propres. Il s'avère que la mienne est faite de bois de vigne, ce bois est assez rare et choisissent des sorciers qui peuvent surprendre même des sorciers qui pensent bien nous connaitre. Je pense que cette théorie est vraie, n'est-ce pas ?! Elles sont attirées par des sorciers aux personnalités cachées et sont prompte à choisir leur maître. Mais tout ça ne réponds pas à ta question, je voulais juste t'en faire part pour que tu puisses de rendre compte de la véracité de ce que je vais te dire, moi-même j'en ai douté jusqu'à présent, surtout de ce qui va suivre. Certaines personnes disent qu'elles peuvent produire des effets magiques dès qu'un partenaire approprié entre dans une pièce... "

Carter n'avait rien à dire de plus, il attendait juste la réaction de la jeune femme, il venait de poser un pavé dans la baignoire. Est-ce que cette révélation serait trop importante pour la jeune femme ? Pourtant il ne ressentait pas de l'amour pour June, pas encore du moins. Il était attiré par ce qu'elle représentait par elle et leurs personnalités si différente, à eux deux ils faisaient un cocktail tellement détonnant, il n'aurait jamais pu penser qu'elle puisse être considérée comme une partenaire de vie. Et pourtant la baguette du préfet en chef semblait penser le contraire, même pour Lexy qu'il aimait elle n'avait même pas fait ça. Et si tout ça n'était en fait que le destin qui s'amusait de lui et de sa raison...
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ce message a été posté Jeu 20 Juin 2013 - 22:15
La culpabilité est un sentiment bien étrange. D’abord parce qu’il insinue que vous avez fait quelque chose de mal, que vous le savez mais qu’en votre fort intérieur vous avez tenté de le dissimuler. Ensuite parce que malgré tous vos efforts, cela vous ronge de l’intérieur. Oh bien sûr, cela est moins puissant que la peur, ou la tristesse. C’est plus lent, cela revient par vague et plus vous repoussez la réalité, plus les charges sont puissantes. C’est comme un volcan endormi, dont on sait qu’il va s’éveiller mais que l’on persiste à dire que cela n’est pas pour encore. June était bien proche de l’explosion, en réalité. Depuis le début, elle aurait du se douter que tous ces mensonges, toute cette mascarade n’allait l’emmener à rien de bon. C’était complètement logique, en réalité, on ne récolte que ce que l’on sème, n’est-ce pas ? La jeune femme était au bord d’un croisement, elle ne pouvait pas faire demi-tour, ni même emprunter un chemin sans craindre d’y laisser une partie d’elle. C’était un conflit intérieur dont Carter ne pouvait même pas se douter. De toute façon, quelle importance ? Il allait la haïr pour tout ce qu’elle avait osé lui faire, la détester à un tel point que cela serait la pire des punitions.

Elle se mit à trembler, avant de se rendre compte que c’était les prémices de sanglots qui étaient en train d’arriver. Il fallait qu’elle se reprenne, elle n’avait pas le droit de pleurer, pas le droit de lui donner une seule raison de s’attendrir. Elle ne pouvait pas continuer à le manipuler, ne pouvez plus en réalité, n’en avait même tout simplement envie. L’idée lui avait paru bonne au départ, mais elle n’avait jamais imaginé que cela irait aussi loin. Jamais même osait espérer qu’il s’éprendrait aussi facilement d’elle, se laisserait tant aller, et lui donnerait cette tendresse si insoupçonnée.  C’était tellement imprévu, tellement… enfin, elle n’aurait jamais pu pensé qu’il ne se méfierait pas et qu’il se donnerait à elle avec une facilité déconcertante. Et cela la rendait tellement plus fautive, en réalité, parce qu’il était peut-être bien plus brisé qu’elle, en réalité. Et elle s’était jouée de lui par derrière, lâchement, se servant de sa dernière déception amoureuse. Elle lui avait volé ses lèvres la première, lui reprenant des baisers qu’il avait sans doute destinée à une autre. Lui avait fait miroiter un avenir impossible,  fait croire qu’elle serait finalement cette bouée qu’elle lui avait juré de ne pas être. Et il était en train de s’y accrocher, de toutes ses forces. C’était horrible parce qu’elle n’était pas la fille qu’il pensait, pas cette douce et délicate sang-pur qui était en train de tomber amoureuse. Certes, elle n’en voulait pas à son argent mais au final cela aurait été tellement moins grave. Elle en voulait à son cœur, en réalité, avait contribué à l’attendrir pour finalement le laisser en plan. C’était mal, tout simplement. Et ça faisait mal, du coup. Parce qu’elle n’était pas cette personne grossière et sans once de tendresse qu’elle croyait.

Et il était là, enlacé contre elle et répondant à ses baisers sans se douter de la tempête qu’elle allait laisser éclater. Du poignard bien affuté qu’elle prévoyait de lui enfoncer dans le dos, jusqu’à la garde, afin de le regarder agoniser. Il ne se méfiait pas parce qu’il avait confiance. C’était bien ça le problème, il ne voyait plus que sa mince silhouette, sa cascade de cheveux bruns, ses yeux chocolats et la voix cristalline. Pas la garce qui se cachait derrière. Ou s’était cachée. La jeune femme n’était plus du tout dans le même esprit, elle aurait tellement choisie l’autre option. Tellement souhaité être cette femme dont il était en train et aurait pu tomber amoureux. C’était tellement tentant, et elle touchait cette vie du bout des doigts. Mais il fallait qu’elle y renonce. Parce que, justement, il fallait qu’elle soit honnête, qu’elle lui avoue tout ce qu’elle avait trafiqué pour lui faire du mal. Pas parce qu’elle se sentait mal. Mais parce qu’elle lui devait. Justement parce qu’elle n’avait plus aucune envie de le détruire, il fallait qu’elle avoue l’inavouable. Si cela n’était pas maintenant, elle ne le ferait jamais, et se contenterait de lui laisser croire que tout cela avait était vrai depuis le début. Ce qui était éperdument faux. Mais elle lui devait pour son honnêteté à lui. Pour sa douceur, sa tendresse, pour la chaleur de ses étreintes et ses paroles rassurantes. Pour la confiance qui lui accordait, l’importance qu’il lui cédait peu à peu dans sa vie. Parce qu’elle n’était pas loin de tomber amoureuse, justement.

C’était tellement injuste ! Une petite voix lui soufflait de se taire, de la boucler et de ne rien dire. A présent, elle avait vraiment envie d’être avec lui à présent non ? Elle avait envie de tout, de son odeur, de rester contre lui et de ne jamais le laisser partir. De partager ses idées, d’avoir de longues conversations. De se disputer pour un rien, de s’envoyer les pires vacheries. De se réconcilier par amour. Oui, elle en avait envie, alors pourquoi tout détruire ? Elle pouvait leur épargner de souffrir, il suffisait juste qu’elle taise ses premières intentions, et se laisse tout simplement aller. Rien de plus facile. Rien de plus stupide surtout, oui ! Le principe d’une relation, ce sont les bases solides. Et les leurs étaient plus que fragiles, inexistantes en réalité. Ca ne marcherait pas. Les paroles de Carter la tirèrent de ses rêveries. Il lui demandait de ne pas prendre peur. C’était futile parce qu’elle était déjà terrifiée, mais par ses propres actes, pas par lui. Horrifiée du monstre qu’elle était devenue par simple esprit de vengeance.  Il ne méritait pas ça. Jamais il ne ferait confiance à une autre après tout ça, elle avait vraiment bien réussi son coup. Félicitations June, tu as gagné. Tu lui as fais du mal, tu t’es fais du mal. Tout le monde souffre, la force de ton amertume balaye ta satisfaction de t’être jouée de lui. Tu n’as rien gagné, perdu plus que tu ne le pensais. Et tu mérites d’avoir très mal. Elle releva ses yeux, les plongea dans les siens. Chacune de ses phrases étaient comme une lame qui s’enfonçait dans sa peau. Elle ne voulait surtout pas en perdre une miette, ni de sa déclaration, ni de la douleur qu’elle éprouvait. Elle méritait tout cela, par Merlin ! Il fallait qu’elle ait mal. Parce que elle était tellement stupide.

La baguette de Carter se trompait. June n’était pas la femme de sa vie, même pas la femme d’une amourette. Elle ne méritait pas tous les artifices qui en étaient sortis. Mais le vert et argent semblait tellement persuadé que c’était un signe ! La jeune femme posa une main sur sa joue, profitant de sa chaleur pour se réchauffer un peu. C’était surtout une caresse égoïste, seulement il fallait qu’elle le touche une dernière fois. Parce qu’après elle le répugnerait tellement qu’il refuserait sûrement de la voir, ou même d’être dans la même pièce. Elle déglutit avec difficulté, s’enjoignant de prendre une voix forte et sans tremblements. « Carter. » Ne pas tourner autour du pot, être directe. Sinon elle allait changer d’avis. Il souriait, et elle voulait qu’il arrête. C’était insupportable de le voir heureux, alors qu’elle allait lui briser le cœur. « Je t’ai menti. »La voix avait claquée, inflexible, dure et froide. Elle se détacha de lui, posant une main sur son torse. Elle brûlait de l’attirer à elle et de ne jamais lui dire la vérité. Choisit pourtant de l’éloigner, le repoussant du bout des doigts. « Tu méritais que je te donne une leçon. Tu m’avais abandonnée. » C’était faux, il ne méritait rien du tout ! C’est elle qui méritait d’être torturée, pas lui. Elle ravala ses larmes. Etre forte. Aller droit au but, ne pas le faire plus attendre. Briser ses espoirs avant qu’ils ne naissent. Le libérer. Parce qu’elle l’aimait. C’était la vérité. Il fallait qu’elle l’éloigne, parce qu’il méritait mieux qu’une pseudo amie le séduisant pour lui briser le cœur. « Je n’ai aucune attirance pour toi. Tout ça … ce n’est qu’un jeu ». Elle déglutit avec difficulté, détourna le regard, n’osant plus le soutenir. « Ta baguette a été aussi facile à manipuler que toi. » Cruel, méchant et gratuit. Tout le contraire de ce qu’elle ressentait en réalité. Mais quelle importance, maintenant ? Tout était fini, elle le savait.
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ce message a été posté Ven 21 Juin 2013 - 8:58
Carter attendait toujours la réaction de June, celle-ci se faisait quelque peu attendre, Carter commença à angoisser à l'idée de lui avoir fait perdre la parole. La surprise, le dégout ou quel sentiments cela pouvait-il être ? La verte et argent posa une main sur la joue du jeune homme, le Lannister se sentait lourd tout d'un coup, comme happé par l'eau. Il s'enfonçait dans son angoisse, dans ses craintes de s'être trop dévoilé, toutes sortes de questions se bousculaient dans sa tête. Aucunes n'avait une réponse, juste des points d'interrogation qui surgissaient un peu partout dans les pensées de Carter. Visiblement elle essayait de trouver ses mots, elle cherchait quelque chose, mais quoi ? Quand le nom du jeune homme retentit dans la salle de bain des préfet, il eut l'impression qu'il lui revenait en un écho sinistre. Cela n'annonçait jamais rien de bon lorsque quelqu'un commençait une phrase par un prénom, cela annonçait une mauvaise nouvelle, qu'on avait fait quelque chose de mal, qu'une sentence allait tomber ... Il se dégagea du contact de June par un mouvement de la tête, à regret pourtant.

Un coup de fouet venait de retentir dans l'air, il avait suffit de quelques mots pour que le préfet en chef se prenne une grande gifle dans la gueule. Elle devait se foutre de lui, les baisers qu'ils avaient échanger n'étaient pas simulés, il ne pouvait y croire, elle se jouait de lui. La phrase qui suivait ne permettait plus de se méprendre, elle avait donc joué depuis le début, mais pourquoi avoir mis autant de conviction et d'intensité dans tout ce qu'elle avait entrepris ?! Pourquoi avait-elle fait la coquette pour le rencontrer ce soir, préparait-elle une chute digne de se nom pour Carter ?! Comment pouvait-on être une telle garce, une déception qui en annonçait une autre, était-il entrer dans une spirale infernale de déception ? Choqué il ne savait pas quoi répondre à June, quelque chose était en train de naître dans ses entrailles cela le déchirait, labourait son ventre, comme un monstre qui essayait de sortir de ses profondeurs.  Pour le moment il arrivait encore à contenir la fureur qui montait en lui, tout était encore cadenassé et en sureté pour June, mais cette idiote continuait.

Un jeu, UN JEU !! Cela brisa le barrage résistait tant bien que mal à la créature qui avait pris forme dans les entrailles du jeune homme. Le Lannister venait de remettre un masque, elle pouvait faire ce qu'elle voulait mais pas remettre en doute une baguette magique. Qui était-elle pour oser remettre en question la magie d'une baguette ?! Cette forme de magie la plus simple et la plus fiable. Un regard empli de colère foudroya June, heureusement que les yeux du jeune homme ne pouvaient pas lancer d'Avada sinon Warrington y serait passée plus d'une fois. Ses traits se crispèrent, un rictus glacial s'afficha sur le visage de Carter. Avait-elle oublié ce qu'il s'était passé dans le parc, qui avait gagné ?!

" June, June, June ... Il fallait bien que quelqu'un flanche pour cette dernière partie, et visiblement une fois sans ta baguette tu ne peux rien contre moi. Je ne pensais pas que te parler de ma si terrible déception amoureuse te permettrait de sauter sur l'occasion de me briser, sais-tu seulement qui est face à toi ?! Je suis Carter Arthur Lannister, l'homme qui a tes yeux est aussi vide que ne sont remplis nos coffres de galions. J'espère que ta stupide vengeance se solde par un échec cuisant ! Tu as craqué une fois de plus, pourquoi cherches-tu encore à m'affronter sur ce terrain là ? Es-tu stupide à ce point ? " Il mentait depuis qu'il avait pris la parole, mais la fierté aussi mal placée soit-elle devait le sortir de cette impasse. Elle mentait également, pourtant son geste semblait plus être une confession qu'autre chose. Comme si une idylle naissante ne pouvait être basée sur de mauvaises intentions à la base, sans doute s'était-elle laissée emportée par une attirance à laquelle elle ne s'attendait vraiment pas. " Sache que je préférerais t'abandonner une fois de plus que de continuer cette mascarade qui évoque en moi du dégout et de la répulsion, au moins tu as mis fin au supplice de tes caresses et de tes baisers. " Oui s'était une horreur que de subir ces marques de tendresse, alors qu'il ne la méritait pas véritablement, la baguette avait annoncé quelque chose, bien entendu ce n'était qu'une partenaire potentielle. Cependant les acteurs étaient dans une pièce de trop grande complexité, ils n'étaient pas assez bon pour en tenir les tenants et aboutissants.

La soirée était finie, il s'avança vers elle, froid, implacable, fier, Lannister. Dans son sillage suivait la déception, la tristesse et l'impression d'être trahi juste à cause d'une stupide histoire de fuite.  Tout était un échec, cependant une chance venait de se créer pour les deux jeunes gens, ce qui avait été construit sur des bases précaires était démoli mais il en resterait quand même des fondations. Carter et June ne s'était pas fini, pas encore. Il passa à côté de la jeune femme, ne lui adressa qu'un regard de dégout pour cette attitude bornée alors que la vérité crevait les yeux. Alors qu'il s'apprêtait à sortir de la salle de bain, il dit une dernière chose. " Je préférerait te voir morte que de recommencer tout ça. " Carter pensait à tout autre chose, il savait que si la Warrington se repentait il pourrait passer l'éponge sur ce qu'elle avait tenté de faire, le briser. Une unique larme perla sur le visage de Carter, il était déçu. Et il tira sa révérence.
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Re: Crazy little thing, Crazy stupid Love . (Carter/June)
ce message a été posté Dim 21 Juil 2013 - 11:28
Ce qui était le plus insupportable, dans tout ça, c’était qu’elle aurait pu tout à fait leur éviter une telle souffrance, un tel moment de douleur. Seulement voilà, parfois on ne fait pas toujours les bons choix. Et la brunette était visiblement experte dans ce domaine. Les mauvaises décisions, celles qui vous tourmentent la nuit et reviennent vous hanter dans les instants de doutes. Ravalant des larmes qui auraient fait plus de mal qu’autre chose, elle refusait de le regarder dans les yeux tandis qu’elle lui expliquait la tromperie dont il avait été victime. Il fallait qu’elle le lui dise, qu’elle avoue à quel point elle avait été malhonnête envers lui et ses sentiments naissants. Décidément, elle s’était comportée comme une gamine effrontée qui voulait jouer un mauvais tour sans jamais avoir à en assumer les conséquences. Elle le sentit se dégager de son emprise, sa main retombant doucement dans cette eau qu’elle avait trouvée quelques minutes auparavant chaude et agréable. Cela n’était plus le cas, à présent. Frissonnant, elle tremblait presque de froid alors qu’il n’y avait aucune raison physique. C’était plus certainement la honte, la culpabilité et la peur de la réaction du jeune homme qui avait raison de ses nerfs, plutôt qu’une quelconque baisse soudaine de la température.

La jeune femme sentait toujours la présence de Carter. Proche et pourtant tellement loin. Fini le calme de cette soirée, la douceur des étreintes et les rires. L’heure était aux explications. Allons June, tu as voulu jouer, il faut accepter que la partie se termine. Ce qui était effectivement le cas, c’était la fin de cette idylle encore naissante. Et puis il fallait tout de même être réaliste : Carter et June vont manger quelque part, Carter et June se sont baladés ensemble … cela ne leur ressemblait tellement pas. Si on outrepassé la manipulation et le jeu stupide dans lequel la verte et argent les avait entraîné, comment même une relation pourrait-elle être envisagée ? Tous les deux étaient un peu comme chien et chat, ne se supportant que pour mieux se battre dans les minutes qui suivent. Alors une vie de couple, c’était vraiment risible en ce qui les concernait. Et pourtant, elle aurait presque pu y croire et tenter le coup, quelques instants auparavant. C’était tellement facile en réalité, d’être à ses côtés, de rire, de passer du bon temps tout en discutant. Si au début elle avait calculé chacune de ses réponses, plus le temps entre eux avait passé et plus June s’était surprise elle même à se laisser aller à la discussion et aux moments de tendresse. Là avait été son erreur, elle aurait due continuer tout simplement à réfléchir chacun de ses actes, chacune de ses pensées afin de ne pas tomber dans le piège. Il faudrait qu’elle s’en souvienne si un jour lui revenait cette stupide idée de jouer avec les sentiments de quelqu’un afin de lui faire du mal.

Le problème dans ce genre de coup monté, c’est que la personne à laquelle on veut causer du tord nous apparaît au début comme un être détestable dont jamais on ne pourrait avoir de l’affection. Mais plus la machination avance, plus les masques tombent. Et soyons réalistes, on ne peut que très rarement prévoir ce qui s’y trouve derrière, et donc nos propres réactions quant aux sentiments que nous éprouverons pour cette personnalité là. C’était exactement ce qu’il venait de se produire. Si June avait été persuadée au début que jamais, au grand jamais, elle ne pourrait s’éprendre de quelqu’un comme Lannister, elle avait été frappée de plein fouet quand il avait abaissé ses défenses et s’était laissé aller. Découvrant un homme plein de charisme et pourtant parfois à fleur de peau, fort sans pour autant être terriblement hautain comme elle avait semblée le croire, elle avait fini par ressentir un semblant d’affection pour lui. Et tel était pris celui qui voulait prendre, la boucle avait été bouclée. June était tombé dans son propre piège. Quelle ironie, n’est-ce pas ? La jeune femme le regardait se décomposer au fur et à mesure qu’elle lui avouait toute la méchanceté dont elle avait fait preuve à son égard.

Il fallait tout de même lui reconnaître une énorme qualité. Même dans des moments déconcertants comme celui là, Lannister gardait un calme pour le moins étonnant et son visage de marbre ne laissait passer que très peu d’émotions. Ce qui était en soi une excellente chose, car cela évitait à June la douleur de le voir trop souffrir de ces aveux et d’un autre côté, c’était aussi étonnement frustrant pour la brunette. Elle qui croyait qu’il était pour le moins attirer par elle et que tout cela allait profondément le blesser, la voilà qui tombait de haut. Et rude était la chute ! La jeune femme se sentait de plus en plus mal, au fur et à mesure que Carter lui assurait qu’une fois encore elle ne faisait pas le poids contre lui et qu’il espérait qu’elle avait bien profité de sa machination. Se sentant de plus en plus mal, elle l’écoutait parler sans trouver quoi lui dire. Oui, elle était stupide c’était certain. Tellement stupide, même d’avoir cru qu’elle allait pouvoir le blesser. La jeune femme reprit une mine froide et dure, tentant de reconstruire autour d’elle cette carapace qu’elle n’aurait jamais du se laisser fissurer. Mais c’était trop tard, chacune des paroles de Lannister frappait sa cible, telles des flèches parfaitement ajustées qui ne lui laissaient aucune chance. Déglutissant avec difficulté, la jeune femme ne pouvait plus supporter de soutenir son regard, et regardait fixement le fond de l’eau. Obscure, noir, abyssale. Comme l’était son cœur en ce moment.

Qualifiant de tortures leurs échanges qu’elle aurait pensé affectueux et pleins de tendresse, la jeune femme sentit qu’elle était en train de perdre une partie qu’elle avait penser mener comme un chef. Si elle avait été plus attentive et sûre d’elle, elle ne l’aurait vraisemblablement pas cru aussi facilement. Aurait remarqué qu’il était tout simplement en train de remettre son masque hautain, froid et fière de Lannister et qu’il se protégeait d’elle en la dénigrant de cette façon. Mais non, elle était incapable de voir combien tout ce qu’il disait n’avait pas de sens. June croyait totalement aux paroles du jeune homme. Elle le dégoutait, elle le révulsait, et à présent il était soulagé que toute cette tension entre eux, ces moments de tendresses étranges trouvent un sens et surtout une fin. Rien n’était réel, elle avait menti et il était soulagé que tout cela soit terminé. Jamais il n’avait rien éprouvé pour elle, de toute façon il la trouvait totalement répugnante. Message reçu, 5 sur 5. La défaite était plus que cuisante, elle avait vraiment tout perdu. Le jeune homme passa à côté d’elle. La mine interdite, elle sentit qu’il ne lui adressait même pas un regard. C’était sans doute mieux comme ça. " Je préférerais te voir morte que de recommencer tout ça. "

La phrase avait claquée, terrifiante et douloureuse. Sonnée, la jeune femme ouvrit la bouche et la referma aussitôt, incapable de lui rétorquer quoi que ce soit. Morte. C’était donc ce qu’il voulait ? Il sortit de la salle de bain des préfets, la laissant seule face à ce qu’elle avait fait. Elle était vraiment la pire des garces, elle s’en rendait compte à présent. Sortant de l’eau, la jeune femme rattrapa sa baguette et se sécha d’un coup de baguette. Les yeux hagards, elle se laissa glisser contre le mur et se roula en boule, adossée contre la pierre froide. Morte. C’était ce qu’il avait dit.  Soupirant, elle posa une tête sur ses genoux tout en se demandant comment elle en était arrivée là. Au moins, Carter ne s’était absolument pas épris d’elle, ce qui était une bonne nouvelle car elle ne lui avait sans doute pas fait autant de mal qu’elle le croyait. C’était une bonne chose, au moins il n’allait pas totalement perdre confiance en lui. Mais elle le haïssait de n’avoir rien ressenti durant leurs échanges, d’avoir qualifié cela de répugnant. Elle lui en voulait justement parce que elle, au contraire, avait éprouvé quelque chose.
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